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SHOTINISN
We font vevenir sor Vineilent des Faw Tons
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coméiens et les droite anpyeans quills sar
am mépris de tonte p
que cette pro
rehos, et ch
rigourensem
tiqu
Jour. Ii faut
tation a reneontré
aeun @ teav A honheur de kim
aires. Meme des eri
fait,
en gu conte
los gons de lettres et paraissait vous 4 ce noble
miétier de les défendre quand méme, ont &é
une dureté et d'un dédain devant Yemploi des-
quels jcusse moi-méme peut-tire reculé. M. Au-
guste Vita a trite MM. les sociétaires de la
Comédic-Francaise dimbéciles et d'igaorants —
les mots y soat. — Enfing de toutes parts, i n'y
eu quiune voix pour se plaindre de Toutrecui-
dance de ces incorrigibles eabots et pour fétrir
leurs procédés.
comme M, Vita, qui jusqu'iel s'
1e sorte, le soutien des coméd
examen A
sation est Jouable assarément, et je suis
i ne Mais je ar my
eae 1 nest ss
v gue
Mier, et ile en poraissen! tout stops it
que cela est pont eax chose nouvel 0 si
cil pas nae belle découverte!
porrin, Téminen! administroteur de
Jee ancaise, a voulu, dans un eatretion
ave stear du Matin, expliquer cette
inexy aflaire, espérant sans donte faire
eesser win brait qui Tincommode. On sent @ail-
leurs, sous Ja politesse des phrases, que Ix cause
de MM. les comédiens est mauvaise et qu'il ue Ta
defend qu’a cantre
Lors de « mon affaire » aver los comédiens,
Ja presse entire me donna tort. On chanta sur
tous les tons la bonte, la charité, les vertus dé
famille, la modestic, le dévoiiment des comédicns.
EUM. Delaunay fut décoré du coup. Les plus
bienveillants voulurent bien me faire quelques
observations amicales : « Vous aves raison,
Aisaientils, mais vous auriez dt établir des excep-tions et metire tout a fait a part messicurs de la
io
dle vrais « messicurs ». Jo r6p
surtout contre eux que mon article est dirigé, ear
ce sont les plus dangerovx ets plus intolérables
parmi tous les cabotins. Que me fait le pauvre
diable des Batignolles? I! n’existe pas; tandis que
les sociétaires de la Con
‘mallicurcusement trop et qu'ils prennent dans
notre monde une place ridicule et qui ne “eur
appartient pas. » Je erois qu’aujourd hui l'opinion
est faite a l'égard de ces porsonnages; mais il faut
avoner qu'il fallu du temps pour cela.
Je faisais remarquer Vautre jour que la consti-
tution de la Comédie-Frangaise était une forme
monstrueuse d'anarchie, et qu'il était urgent
quion y remédiat-ll n'est pas admissible, en effet,
qu'une bande de personnes ignares s'érigen
juges souverains de littérature et qu'un écrivain
en soit réduit a toujours passer sous les fourches
caudines de leurs sottises et de leurs tripotages.
Que des comédienis se réunissent, i Jours risques
et périls, pour exploiter un théitre, ce sera tou-
jours navrant, et personne ne peut empécher ces
‘associations, si ce n’est la faillite. Mais que ces
coméiiens regoivent en quelque sorte une inves-
titure officielle, qu’ils touchent des subventions
de Etat, quilsenarrivent Aétre considérés comme
des fonctionnaires, voila oti se trouve l'exorbitant.
En un temps oi l'on bouleverse tant de choses,
oti!’on détruit tant d’iastitutions du passé, res-
angaise. Co sont des vrais artistes ot
is : « Mais c'est
Jie-Frangaise existent
ial de Moscou, qui ragit
encore le Théitre Frangais, me semble une cou-
pable folie ct un illogisme notoire.
Je me demande par quelles suites ininterrom-
jpues d'shervations ce privilege a pu étre conservé
et comment tous les gouvernements ont protégé
de leurs administrations et de leurs budgets les
Coquelins passés, les Delaunays présents et les
Féraudy faturs pour permettrea eeux-ci de épo-
ser au long do nos chefs-d’@uvre leurs crottes
fétides et de harbouiller Molidre avee leurs fards
raneis. Et nous on yenons a ce point d'imbécile
tyrannie, que la Comédie-Frangaise recoit des
pitces extra-mauvaises de M. Paul Delair, parce
que M. Delairest l'ami de Goquelin et son collabo-
rateur ordinaire,et qu’elle refuse un chef-d'ccuvre,
partout acclamé, comme les Faur Bonshommes.
Mais I'administration, cette admirable et indes-
tructible routine qui régae sur la France, — soit
quielle porte A la main le sceptre impérial ou le
triangle égalitaire, — ne sera pas émue, et elle
laissera les choses en état. Elle laissera les cabo-
ting triomphants piétiner & leur aise sur notre
héritage de gloire, et elle continuera de leur
donner de V'argent, Iésinant, comme une vicille
avare, lorsquill s'agit de défendre notre drapeau
en péril dans des contrées lointaines, et refusant
les moindres ressources de hardis ot dévoués
explorateurs qui s'en vont conquérir des moades
nouveaux pour la France. ,
Quant aux auteurs dramatiques — que cela
vol inpesse pourtant — ils n'écouteront point le
‘conseil que je Teur donnais de mettre le Théitre-
Vrancais ea interiii, et d’aller porter leurs pitves
ailleurs, Cest grand domnmage. Ce serait pourtant
le seul moyen de ramener MM. les sociétaires
Ja vérité de leur situation, et d’en faire des come
diens comme les autres, ni plus ni moins mali
sans que les autres, qui amusent quand ils sont
Groles, qu’on paie quand ils vous ont amusé, et
ont on ne se souvient pas plus que de la fille de
Ja rue qui vous a vendu un plaisir d'une heure,
dans soa lit banal.
Hn de mes amis, un écrivain et auteur drama-
tique de beaucoup de talent, me racontait tout
dernidrement Te résultat de ses lectures A la
Comédie-Francaise
Sa piéee, qui est de tout point remarquable,
venait d'etre refusée gravement par lo comité.
Comme il s'en allait, son manuserit sous le bras,
M. Got, croyant sans doute devoir panser sa
blessure, le prit familiérement yar a main et lui
ait
— Voyez-vous, mon cher monsicur, votre
pidce a des qualités! il ye de bonnes scénes, de
esprit, un souffle dramatique assez puissant :
bref, ce n'est point & tout prendre une mauvaise
pitco, Mais il ya des expressions choquantes,
trop familidres, que nous ne pouvons tolérer. La
Jangue n'est point telle que nous 1a souhaitons.
‘Ainsi, vous dites d’une femme, ou troisitme acte,
je crois, d'une fomme quelle est stérile!
— Sans doute! Et puis...
— Comment, et puis? Mais vous ne comprenez
done pas? Mais c'est abomi On ne peut pas
ire d'une femme, & Ia Comédie-Frangaise,
quielle est sterile. En vérité, cela ne se peut pas.
Nous avons conservé Ja tradition du beau lan-
gage, et dire d'une femme qu'elle est stérile, ce
nest pas convenable, Comment youlexvous
admettre que je puisse, moi, par exemple, dire en
plein public : ¢ Valérie était trés malheureuse de
Ja stérilité de so ehre fille. » Voyons, mon cher
monsicur, voyons, rélléchissea!
— Alors c'est de J obscénité?
Je ne dis pas cela, tout & fait, mais c'est un
manque de tact littéraire. Stérile, sterilité! Bstil
possible?
—Mais quel mot vouliez-vous que je misse?
Yous auriez peut-&tre préféré : bréhaigne.
M. Got faillit s’évanouir, ot il s’enfuit épou-
vanté.
Ob! Je tact. Oh! la délicatesse. Oh! le beau
Jangage. Oh! la pudeur des comédiens. Oh !Ja la!
(La France, 25 mars 1885.)
Karol Cytrowski, L'Abbé Jules D'octave Mirbeau en Tant Qu'exemple de L'influence de Fiodor Dostoïevski Sur Le Roman Français de La 2e Moitié Du XIXe Siècle
Lucía Campanella, "Le Journal D'une Femme de Chambre" Et "Puertas Adentro" de Florencio Sánchez: Rencontre Interocéanique de Deux Écrivains Anarchisants