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La santé des jeunes scolarisés

en Bretagne
Consommation d’alcool

novembre 2008

-1- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
MÉTHODOLOGIE

SOMMAIRE
L’étude réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Ainsi, il est parfaitement licite d’extrapoler les résultats
Bretagne à l’initiative de la Direction des Affaires Sani- analysés à l’ensemble des jeunes bretons scolarisés. Au
3 C
Consommation
taires et Sociales et du Conseil Régional de Bretagne, final, ce sont 1941 questionnaires qui ont pu être exploi-
1
12 derniers mois tés après exclusion des questionnaires incomplets.
en partenariat avec le rectorat d’Académie de Rennes
et la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, Une modification du champ statistique entre les deux
4 B
Boissons consommées a été suivie par un comité de pilotage rassemblant les enquêtes est à noter : depuis 2007, les jeunes de 4ème
différents acteurs concernés au niveau de la région. Le et 3ème technologique sont comptabilisés avec les collé-
C
Consommation régulière : protocole utilisé en 2001 a été reconduit à l’identique en giens et non plus avec les lycéens de l’enseignement pro-
5
EESCAPD et INSERM 2007, ainsi les conditions de conception et de passation fessionnel. Ainsi, les évolutions observées selon le type
garantissent la comparabilité des données entre ces deux d’établissement seront à interpréter avec prudence.
périodes. L’enrichissement du questionnaire par l’ajout
Iv
Ivresse alcoolique Les résultats de l’enquête Bretagne 2007 ont été compa-
6 de nouvelles thématiques en lien avec les priorités de
rés à ceux obtenus par l’enquête Bretagne 2001 et, dans
santé actuelles a été envisagé dans le cadre d’un comité
la mesure du possible, à ceux issus d’autres enquêtes na-
technique restreint et validé par le comité de pilotage.
8 AAttitude des parents tionales ou régionales.
L’enquête a été réalisée du 23 au 27 avril 2007 auprès
Taux de participation selon le niveau d’étude
de 51 établissements tirés au sort : 30 collèges, 12 lycées
Niveau Taux de Taux Taux de refus Taux de refus
généraux et technologiques, 5 lycées professionnels et 4 de la classe participation d’absentéisme des élèves parental
9 FFacteurs incitatifs
Quatrième 92,9% 6,0% 0,2% 0,9%
à la consommation établissements agricoles.
Troisième 94,4% 4,9% 0,5% 0,2%
85 classes ont été sélectionnées : 46 classes en collège, Première 90,8% 8,0% 1,0% 0,2%
27 classes en lycée général et technologique, 6 classes Terminale 93,0% 6,3% 0,7% 0,0%
10 O
Opinions des jeunes en lycée professionnel, 6 classes en établissement de Total 92,8% 6,3% 0,6% 0,3%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
l’enseignement agricole.
Cette enquête de type déclarative s’est appuyée sur un Structure par type d’établissement de la population
enquêtée et de l’échantillon
questionnaire comportant 103 questions regroupées en Population Echantillon Echantillon
9 thèmes. Type régionale tiré au sort des répondants
d’établissement
Effectif % Effectif % Effectif %
Le taux de participation de 93%, soit 1951 élèves partici-
Collèges 74 119 52% 1 101 52% 1 028 53%
pants à l’étude, traduit le bon déroulement de l’enquête Lycées G et T 49 137 34% 718 34% 631 33%
au sein des établissements tirés au sort. Par ailleurs, la Lycées profess. 8 757 6% 156 7% 135 7%
représentativité de l’échantillon est très satisfaisante. En Etab. agricoles 10 752 8% 156 7% 147 8%
Total 142 765 100% 2 131 100% 1 941 100%
effet, la structure de l’échantillon obtenu par type d’éta- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement et par niveau d’enseignement est sensible-
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
ment identique à celle de l’ensemble de la région.
COMITÉ DE PILOTAGE ENQUÊTE SANTÉ JEUNES
Académie de Rennes Dr Claire MAITROT*
Répartition des établissements scolaires participant
à l’enquête en Bretagne Mme Dominique SAVINEL*
Conseil Régional de Bretagne Mr Mathieu RAULT*
Mme Maria VADILLO
Direction Régionale des Affaires Dr Jean-Pierre NICOLAS*
Sanitaires et Sociales de Bretagne
Direction Régionale Jeunesse et Sports Dr Michel TREGARO*
Direction Régionale Agriculture et Forêt Mme Françoise DU-TEILLEUL
Direction de l’Enseignement Catholique Mme Claire KHAN
Mutualité Mr Yannick BARBANÇON*
Observatoire Régional de Santé de Bretagne Dr Isabelle TRON*
Mme Léna PENNOGNON*
Etablissements professionnels
Collèges et agricoles * Membres du comité technique

CETTE ENQUÊTE A FAIT L’OBJET D’UNE AUTORISATION


Elèves de 4ème et de 3ème Elèves de 4ème, 3ème, 1ère et terminale
Moins de 150 élèves Moins de 150 élèves DE LA COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS.

MISE EN OEUVRE PAR L’ORS BRETAGNE


150 élèves ou plus 150 élèves ou plus

sous la direction du Dr Isabelle TRON


Lycées généraux et techniques Zonage en aires urbaines (ZAU)
ONT PARTICIPÉ À CETTE ÉTUDE

Elèves de 1 et Terminale
ère
Recensement 1999 Léna PENNOGNON
Moins de 350 élèves
Espace à dominante urbaine
Elisabeth QUEGUINER
350 élèves ou plus
Espace à dominante rurale
Dans le cadre d’un stage : Sophie MOREL et Boris CAMPILLO
Source : INSEE, RECTORAT, DRAF
Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 2-
2
CONSOMMATION AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS

Quelles évolutions ? L’alcool est largement expérimenté par les jeunes Consommation d’alcool déclarée au cours
des 12 derniers mois selon le sexe
Globalement, 9 jeunes sur 10 déclarent avoir consommé
Régulière Detempsentemps Peuoupas
de l’alcool au cours des 12 derniers mois. La consomma- 100%
Consommation
tion régulière (au moins une fois par semaine) concerne 1 90% 20%
80% 34%
La consommation régu- jeune sur 4 (27%), mais davantage les garçons que les filles
70%
lière d’alcool (au moins (34% vs 20%). Sur 3 garçons, 1 boit régulièrement (34%),
60% 37%
une fois par semaine) n’a un autre occasionnellement (33%) tandis que le dernier
50% 33%
pas évolué entre 2001 et consomme peu ou pas d’alcool (33%). Les filles ont, quant 40%
2007 et concerne toujours à elles, un usage plus occasionnel de l’alcool que les gar- 30%
plus d’1 jeune sur 4 (27%). çons (37% vs 33%) voire quasi-inexistant (43% vs 33%). 20% 43%
Les garçons demeurent 33%
10%
de plus gros consomma- Une précocité inquiétante pour certains jeunes 0%
teurs réguliers que les Garçons Filles
filles en 2007 comme en Si, à moins de 14 ans, la grande majorité des jeunes (60%) Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
2001 (resp. 34% vs 33% ne sont peu ou pas concernés par la consommation d’al-
et 20% pour les filles aux cool, cependant, plus d’1 jeune sur 4 (27%) déclare boire
deux périodes). de l’alcool de temps en temps et plus d’1 sur 10 (13%)
Le nombre de consom- consomme de l’alcool au moins une fois par semaine (dont
mateurs réguliers 6% plusieurs fois par semaine et 1% tous les jours).
augmente toujours avec
l’âge (44% chez les 18 Consommation d’alcool déclarée au cours
Les habitudes de consommation d’alcool se développent
ans et plus aux deux pé- des 12 derniers mois selon l’âge
riodes vs 13% en 2007
progressivement avec l’âge …
Régulière Detempsentemps Peuoupas
et 11% en 2001 chez les Entre 14 et 15 ans, 1 jeune sur 5 (20%) déclare boire régu- 100%
moins de 14 ans). lièrement (au moins une fois par semaine) de l’alcool dont 90% 13%
20%
32%
la moitié (10%) plusieurs fois par semaine (voir tous les 80% 44%
27%
jours). À 16-17 ans, près du tiers des jeunes est concerné 70%
60% 33%
par une consommation régulière (20% une fois par se-
50%
maine et 12% plusieurs fois par semaine ou tous les jours). 42%
40% 33%
La consommation régu- Enfin, à 18 ans et plus, plus de 4 jeunes sur 10 (44%) ont
30% 60%
lière d’alcool est définie adopté une consommation régulière (22% boivent une 47%
20% Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
comme le fait de décla- fois par semaine et 22% plusieurs fois par semaine voir 10% 26% 23%
rer au moins 1 épisode tous les jours). 0%
de consommation par Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus
semaine au cours des … et la prédominance masculine s’accentue Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
12 derniers mois.
Les habitudes de consommation d’alcool sont plus mascu-
lines que féminines et ceci d’autant que plus les fréquen-
ces de consommation sont importantes. Ainsi, l’écart entre
garçons et filles est maximal pour la consommation régu-
lière et cette différenciation s’accentue avec l’âge : 16%
Consommation d’alcool déclarée au cours des
des garçons (vs 10% des filles) de moins de 14 ans boivent 12 derniers mois selon le type d’établissement1
régulièrement de l’alcool contre respectivement 59% (vs
Régulière Detempsentemps Peuoupas
29%) des 18 ans et plus (le sex ratio passe de 1,6 à 2). 100%
90% 17%
32%
La consommation régulière est plus répandue dans les éta- 80% 41%
blissements professionnels 70%
31% 60%
60%
La consommation d’alcool varie selon le type d’établisse- 50%
43%
ment fréquenté. Si les jeunes inscrits en établissement pro- 40% 31%
fessionnel affichent la plus forte consommation régulière 30%
27%
52%
(6 jeunes sur 10 concernés contre 42% en filière agricole, 20%
10% 25% 28%
32% en lycée général et technologique et 17% en collège), 13%
0%
c’est aussi parce ce que la population y est plus âgée et CLG LGT PRO AGRI
majoritairement masculine. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1Abréviations utilisées dans l’ensemble du document : CLG : collège - LGT : lycée de l’enseignement
général et technologique - LP : lycée professionnel - AGRI : établissement de l’enseignement agricole.

-3- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
3
TYPES DE BOISSONS CONSOMMÉES AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS

Quelles évolutions ? Bière, alcools forts et cidre : les boissons les plus régulière- Types de boissons consommées au cours des 12
ment consommées par les jeunes derniers mois selon les fréquences de consommation
Régulièrement Detempsentemps Exceptionnellement Jamais
Boissons consommées Globalement, quelle que soit la fréquence de consom- 100%
11% 10% 8% 6% 6% 5%
mation considérée, le cidre est l’alcool le plus consommé 90% 15% 11%
14% 18% 17%
Globalement, bien qu’en par les jeunes (cité par 67% d’entre eux), suivi de la 80%
23%
20% 26% 13%
70%
2007, les boissons le plus bière (65%) et du vin et/ou champagne (65%) puis des
19%
25%
60% 20%
régulièrement consom- alcools forts (51%). Néanmoins, en examinant les alcools 50% 26% 31%
41%
mées demeurent, comme 40%
consommés selon la fréquence de consommation, le vin 71%
en 2001, la bière, les 30%
49%
59% 52%
est principalement cité dans le cadre d’une consomma- 20%
alcools forts et le cidre, les 36% 33% 35%
habitudes des consomma- tion exceptionnelle (41%) tandis que les consommations 10%
0%
teurs réguliers ont évolué. de bière, cidre et alcools forts apparaissent plus fréquen- Bière Alcoolsforts Cidre Apéritifs Vin, Cocktails Premix
En effet, leur consomma- tes. Aussi, au rang des alcools consommés le plus réguliè- champagne alcoolisés

tion s’est déplacée vers rement, se distinguent la bière (cité par 15% des jeunes), Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

les produits les plus alcoo- les alcools forts (11%), puis le cidre (10%).
lisés : la consommation
d’alcools forts a nettement
progressé (41% vs 31%
en 2001), tandis que la
consommation de cidre
Pour tous les types de boisson, la consommation régulière Types de boissons régulièrement consommées
marque un net recul (35%
est un comportement plus masculin que féminin ... au cours des 12 derniers mois selon le sexe
vs 43% en 2001). En revan-
25%
che, la consommation de Quel que soit le type d’alcool considéré, les garçons 22%
Garçons Filles
bière est restée inchangée. sont plus fréquemment consommateurs réguliers que 20%
les filles. Cette différenciation sexuelle est particulière-
15%
ment marquée pour la bière - près de 3 fois plus de 15%
12%
Garçons / Filles consommateurs réguliers chez les garçons (22% vs 8%
10%
chez les filles) - pour les alcools forts - plus de 2 fois plus 10% 8% 8% 8%
Chez les filles, la consom- 7% 7%
de consommateurs réguliers chez les garçons (15% vs 5%
6%
mation occasionnelle de 7%) - pour les apéritifs (10% vs 5%) et pour le cidre 5% 4% 4% 4%
bière a progressé passant (12% vs 7%).
de 21% en 2001 à 26% en 0% Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
2007. En revanche, aucune Bière Alcoolsforts Cidre Apéritifs Vin, Cocktails Premix
champagne alcoolisés
évolution n’est constatée
concernant la consomma- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

tion de bière des garçons.


… et elle s’accroît avec l’âge à l’exception de la consomma-
Les garçons, quant à tion de cidre ou de premix
eux, consomment plus
régulièrement des alcools Ainsi, la consommation régulière de cidre est stable quel
forts (15% vs 11%), des que soit l’âge et concerne 1 jeune sur 10. La consom- Boissons consommées au moins une fois
cocktails alcoolisés (8% vs mation régulière de premix, quant à elle, se développe par semaine selon l’âge
5%) ainsi que du vin et/ou jusqu’à 16-17 ans où elle atteint son maximum (7% 30% 29%
champagne (8% vs 5% en des jeunes), ensuite elle ne concerne plus que 6% des
2001), aucune évolution 18 ans et plus. En revanche, pour tous les autres types 25% 26%
n’est constatée chez les 21%
Bière
d’alcools, les habitudes de consommations progressent
filles concernant ces types 20%
avec l’avancée en âge. Bière et alcools forts apparaissent
de boissons. Alcools
comme les boissons dont la consommation régulière se 15% forts

diffuse le plus rapidement selon l’âge, quasi nulle avant 14%


12% Cocktails
14 ans, elle concerne près de 3 jeunes sur 10 à 18 ans 10% 9% alcoolisés
9%
et plus (respectivement 29% et 26%). 6% 7%
6%
De même, la consommation régulière de vin, de cock- 5% 4% Premix
2% 2%
tails alcoolisés et d’apéritifs se développe avec l’âge mais 1% 1%
4%
0%
à des niveaux moindres, en effet, quasi inexistante avant Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus
14 ans, elle se répand plus lentement et touche plus d’1
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
jeune sur 10 à 18 ans et plus (12% des jeunes boivent
régulièrement des cocktails alcoolisés, 15% du vin et/ou
champagne et 18% des apéritifs).

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 4-


4
CONSOMMATION RÉGULIÈRE SELON ESCAPAD ET SELON L’INSERM

Les garçons consomment plus régulièrement (au sens retenu Consommation d’alcool au cours des 30 derniers 1
ESCAPAD
par ESCAPAD1) d’alcool que les filles jours selon le sexe et l’âge
10foisouplus* Entre1et9fois Aucune Dans l’enquête ESCAPAD1,
La consommation d’alcool au cours des 30 derniers 100%
11% 6% 10% 13%
la consommation régulière
jours varie significativement selon le sexe et l’âge. 90% 13% 19%
31% d’alcool est définie comme
Globalement, près de 3 jeunes sur 4 (parmi ceux ayant 80% 41% 36% le fait de déclarer au moins
70%
consommé au cours des 12 derniers mois) déclarent 43%
51% 54% 10 épisodes de consomma-
60%
avoir consommé de l’alcool au moins une fois au cours 50% 69% tion au cours des 30 derniers
69%
des 30 derniers jours, les garçons davantage que les 40% 60% jours. Dans la présente
50%
filles (75% vs 70%). Avec l’avancée en âge, la fréquence 30%
46%
58% enquête, la question a été
20%
de consommation au cours des 30 derniers jours 10%
35% 36% posée aux jeunes ayant dé-
18% 12%
augmente : la proportion de consommateurs réguliers 0%
9% 8% claré au moins une consom-
passe de 8% chez les moins de 14 ans à 30% chez les Moinsde 14Ͳ15 16Ͳ17 18ansetMoinsde 14Ͳ15 16Ͳ17 18anset mation de boisson alcoolisée
14ans ans ans plus 14ans ans ans plus
18 ans et plus. Cette progression est particulièrement au cours des 12 derniers
Garçons Filles mois . Parmi ceux-ci, 30
remarquable chez les garçons (11% vs 41%) tandis que
*Consommation régulière selon ESCAPAD. individus n’ont pas répondu
chez les filles, c’est la consommation occasionnelle qui
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 à la question relative à la
connaît la plus forte progression (36% à moins de 14 consommation au cours
ans vs 69% à 18 ans et plus). des 30 derniers jours et le
Selon les données de l’exploitation régionale de l’enquête ESCA- phénomène de minimisation
Profils d’alcoolisation (selon l’INSERM2) de la fréquence de consom-
PAD 2005 pour la Bretagne , 87% des jeunes bretons de 17 ans ont selon l’âge
consommé de l’alcool au cours des 30 derniers jours (88% des 17 mation, déjà mis en évidence
Consommateurrégulier Consommateuroccasionnel Nonconsommateur
ans dans l’enquête santé jeunes), les garçons davantage que les filles en 2001, apparaît de nou-
100%
(90% vs 85%), comme dans l’enquête santé jeunes (93% vs 84%). 8% veau dans l’édition 2007 de
90% 16%
l’enquête.
80% 42%
50%
29% de consommateurs réguliers selon le profil d’alcooli- 70%

sation INSERM2 60%


72%
50%
72%
Globalement, près de 3 jeunes sur 10 (29%) sont 40% 2
INSERM
consommateurs réguliers, au sens retenu par l’INSERM, 30% 54%
45%
à savoir qu’ils consomment de l’alcool plus d’une fois 20% L’INSERM caractérise trois
par semaine et qu’ils ont connu au moins 3 épisodes 10% 20%
12% classes de consommateurs
4% 5%
d’ivresse au cours de l’année, les garçons davantage 0% selon leur fréquence de
que les filles (35% vs 23%). Plus de 6 jeunes sur 10 Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus
consommation au cours
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
(62%) sont consommateurs occasionnels, les filles da- de l’année et les épisodes
vantage que les garçons (67% vs 56%). L’alcoolisation d’ivresse constatés au cours
régulière franchit un niveau important à partir de 16 ans de cette même période :
(16% de consommateurs réguliers à 14-15 ans contre Consommateurs réguliers
42% à 16-17 ans). À 18 ans et plus, la moitié des jeunes Perception de sa propre consommation d’alcool - consommation plus d’une
(50%) est concernée. selon son profil d’alcoolisation (INSERM) fois par semaine ;
çameposeunproblème çanemeposeaucunproblème nesaispas - au moins 3 ivresses dans
l’année.
100%
Globalement, 3% des jeunes affirment que leur 90%
82% Consommateurs occasionnels
consommation d’alcool leur pose problème 80% - consommation une fois
70% par semaine ou moins ;
À l’inverse, ils sont 70% à soutenir que leur consom- 62%
60%
- 1 ou 2 ivresses dans
mation ne leur pose aucun problème, opinion particu- l’année.
50%
lièrement marquée chez les consommateurs réguliers,
comme définis par l’INSERM, (82% vs 62% chez les 40% 35% Non consommateurs
30% - aucune consommation ni
consommateurs occasionnels). Plus d’1 jeune sur 4
20% 16% ivresse au cours de l’année.
(27%) ne sait pas se positionner, cette indécision est da-
10% 3%
vantage le fait des consommateurs occasionnels (35% 2%
0%
vs 16% chez les consommateurs réguliers).
Consommateurrégulier Consommateuroccasionnel
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
1
Mise en oeuvre par l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) depuis 2000, l’en-
quête déclarative ESCAPAD consiste en un questionnaire proposé à l’ensemble des jeunes présents
lors d’une Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD) qui permet la constitution d’un échan-
tillon représentatif de tous les jeunes français (garçons et filles) âgés de 17 ans. Elle renseigne sur les
niveaux d’usage de drogues et les évolutions en termes de produits et de modalités de consommation.
La dernière enquête s’est déroulée en 2005 et permet une exploitation régionale.
2
INSERM : Institut national de la santé et de la recherche médicale.
-5- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
5
IVRESSE ALCOOLIQUE SELON LE SEXE ET L’ÂGE

À 16-17 ans, 3 jeunes sur 4 ont déjà expérimenté l’ivresse L’expérimentation de l’ivresse au cours de la vie
Quelles évolutions ? selon le sexe et l’âge
au cours de leur vie
Ivresse Globalement, 59% des jeunes déclarent avoir connu au 100%
Garçons Filles
94%
moins une ivresse au cours de leur vie. À partir de 16 ans, 90% 82%
Globalement, l’expéri- l’expérimentation de l’ivresse devient un comportement 80%
mentation de l’ivresse a plus masculin que féminin et à 18 ans et plus, 94% des 84%
71%
progressé en 2007 (59% garçons sont concernés vs 84% des filles. C’est à partir
70%

de jeunes vs 51% en 2001). de 16 ans que cet usage se répand, 43% des jeunes de
60%
46%
Cependant, la part des 50%
14-15 ans l’ont expérimenté, ils sont 75% à 16-17 ans
ivresses répétées, comme 40%
et 89% à 18 ans et plus.
celles des ivresses récentes 30% 22%
40%
est restée stable, respecti- 20%
vement 24% et 28%. 10% 18%
0%
Moins de 14 ans 14-15 ans 16-17 ans 18 ans et plus
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Plus de la moitié des jeunes (56%) ont connu au moins un Les ivresses au cours des 12 derniers mois
épisode d’ivresse au cours des 12 derniers mois selon le sexe et l’âge
10foisouplus
Au moins 10 fois Entre 3 et 9 fois 1 ou 2 fois
Globalement, les garçons se distinguent des filles (49%
100% Au moins 10 fois Entre 3 et 9 fois 1 ou 2 fois
vs 42%). La différenciation sexuelle est quasi inexis-
90% 36%
tante jusqu’à 15 ans mais, à partir de 16 ans, les com-
80%
27%
portements se différencient nettement et caractérisent 70%
12%
l’ivresse comme un usage plus masculin que féminin : 60% 8%
à 16-17 ans, 73% des garçons ont connu au moins un 50%
20%
40%
épisode d’ivresse au cours des 12 derniers mois contre 4% 24%
24% 3% 21%
30%
56% des filles ; à 18 ans et plus ils sont 86% contre 7% 7%
20%
1% 1% 35%
67% des filles et 36% d’entre eux connaissent l’ivresse 10% 19% 22% 26% 1% 21% 27%
régulière (au moins 10 fois au cours des 12 derniers 10% 8%
0%

mois), soit 3 fois plus souvent que les filles (12%). Source
Moins de
14 ans
: ORS ans
14-15
Bretagneans
16-17 18 ans et Moins de
plusdes 14
- La santé ans
étudiants ans
14-15
ans d’université
de 1ère année plus
16-17 18 ans et

Garçons Filles

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Les ivresses au cours des 30 derniers jours


Près de 3 jeunes sur 10 ont connu une ivresse récente1 selon le sexe et l’âge
Ici encore, globalement, les garçons sont davantage 10foisouplus
Au moins 10 fois Entre 3 et 9 fois 1 ou 2 fois
70%
concernés que les filles (32% vs 24%) et c’est à partir 5%
60%
de 16 ans que les comportements se distinguent par- 3%
ticulièrement. À 16-17 ans, 54% des garçons décla- 50%
21% 1%
rent au moins une ivresse récente (vs 34% des filles) ; 40% 20%
0,3%
0 3% 9%
ils sont 61% à 18 ans et plus (vs 41% des filles). Au 30% 6%
même âge, 5 fois plus de garçons que de filles comp- 1%
20%
35% 1%
tabilisent au moins 10 épisodes d’ivresse au cours du 3% 31% 2% 28% 31%
10%
mois (5% vs 1%). 1% 13% 1% 13%
0% 2% 2%
Moins de 14-15 ans16-17 ans 18 ans et Moins de 14-15 ans16-17 ans 18 ans et
14 ans plus 14 ans plus

Garçons Filles

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
L’ivresse régulière : avoir été ivre au moins 10 fois au cours des douze derniers mois.
L’ivresse récente : avoir été ivre au moins 1 fois au cours des trente derniers jours.

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 6-


6
IVRESSE ALCOOLIQUE SELON LE TYPE D’ÉTABLISSEMENT

En établissement professionnel, plus que dans les autres L’expérimentation de l’ivresse Quelles évolutions ?
établissements, la quasi-totalité des jeunes (90%) a déjà selon le type d’établissement
expérimenté l’ivresse ... 10foisouplus
Aumoins10fois Entre3et9fois 1ou2fois
100% Ivresse ... dans quel
Globalement, en filière professionnelle, 9 jeunes sur 10 90% établissement ?
90% 81%
ont déjà expérimenté l’ivresse et 6 sur 10, au mois 10 80%
79%
fois au cours de leur vie. Ce constat doit être mis en En 2007, l’expérimentation
70%
perspective avec le fait que les jeunes inscrits en filière 31% de l’ivresse a progressé
60% 36% 60%
professionnelle sont plus âgés, d’une part, et à prépondé- dans tous les établisse-
50%
36% ments à l’exception des
rance masculine, d’autre part. Or, il a été mis en évidence 40%
24% établissements agricoles
précédemment que l’ivresse, comme la consommation 5% 22%
30%
10% (toujours 8 jeunes sur 10
d’alcool, était davantage le fait des garçons et augmen- 20% 20% concernés en 2007 comme
tait avec l’âge. Les jeunes des établissements agricoles et 10% 21% 21% 26%
en 2001). Ainsi, 36% des
des lycées généraux et technologiques ont, quant à eux, 10%
0% collégiens se sont enivrés
un profil similaire, à savoir que 8 sur 10 ont déjà expé- CLG LGT PRO AGRI en 2007 contre 28% en
rimenté l’ivresse (resp. 81% et 79%). Logiquement, les Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 2001 ; dans les lycées gé-
élèves de collèges, puisqu’ils sont les plus jeunes, sont les néraux et technologiques,
moins nombreux à déclarer s’être déjà enivrés (36%). ce sont 8 jeunes sur 10
en 2007 contre 7 jeunes
sur 10 en 2001 ; dans les
Les ivresses au cours des 12 derniers mois établissements profes-
... l’ivresse régulière y est aussi plus largement répandue, selon le type d’établissement sionnels, l’évolution ne
plus d’1 jeune sur 3 concerné ... 100% 10foisouplus
Aumoins10fois Entre3et9fois 1ou2fois
peut être mesurée de façon
Aumoins10fois Entre3et9fois 1ou2fois précise compte tenu de
Même constat que pour l’expérimentation, l’ivresse au 90% 83%
la modification du champ
cours des 12 derniers mois est plus fréquente en filière 80%
67% 69% statistique entre les deux
professionnelle (83% de jeunes concernés) et parmi 70%
37% enquêtes.
ceux-ci, plus d’1 sur 3 connaît l’ivresse régulière (au 60% 17% 15%
Si l’expérimentation de
moins 10 fois au cours des 12 derniers mois). Les com- 50%
21% l’ivresse s’est diffusée
portements en établissements agricoles et en lycées gé- 40% 22%
entre 2001 et 2007, en re-
24% 24%
néraux et technologiques sont sensiblement identiques 30%
vanche, les comportements
3%
(resp. 69% et 67% ont connu l’ivresse au cours des 20% 5% 33% des jeunes
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1 concernant
ère
année d’université
28% 22%
12 derniers mois). En collèges, moins d’1 jeune sur 4 10%
16% l’ivresse dans l’année ou au
(24%) a connu un épisode d’ivresse au cours des 12 0% cours des 30 derniers jours
derniers mois. CLG LGT PRO AGRI sont restés les mêmes quel
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
que soit l’établissement
fréquenté.

Les ivresses au cours des 30 derniers jours


... même constat pour l’ivresse récente touchant plus de 6 selon le type d’établissement
jeunes sur 10 dans ce type d’établissement 100%
10foisouplus
Aumoins10fois Entre3et9fois 1ou2fois
En établissement professionnel, 63% des jeunes ont 90%

connu au moins un épisode d’ivresse au cours des 30 80%

derniers jours, dont 5% au moins dix épisodes. L’ivresse 70% 63%


récente concerne autant de jeunes en filière agricole 60% 5%
50% 43% 43%
qu’en lycées généraux et technologiques (43%) tandis 22%
40% 2% 1%
qu’en collèges, un peu plus d’1 jeune sur 10 (11%) dé- 11% 11%
clarent avoir été ivres au cours des 30 derniers jours. 30%
20% 11% 36% 31%
30%
10% 2% 0,4%
9%
0%
CLG LGT PRO AGRI
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

-7- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
7 7
ATTITUDE DES PARENTS

Quelles évolutions ? Une permissivité relativement importante des parents vis- Attitude des parents vi-à-vis de
à-vis de l’alcool … la consommation d’alcool selon le sexe

Ilsignorent Ilssont quetune t'interdisen


u boivespas tdeboire
del'alcool indifférents d'alcool del'alcool
Ils t’interdisent de Garçons 13%
Interdit parental Seuls 13% des jeunes se voient interdire la consommation

Ils
boire de l’alcool
d’alcool par leurs parents, et inversement plus de 4 Filles 13%
Les parents sont plus jeunes sur 10 (43%) déclarent que leurs parents sont

préfèrent
Ils préfèrent que Garçons 33%
tolérants vis à vis de la d’accord ou indifférents au fait qu’ils boivent de l’alcool

Ils
tu ne boives pas
consommation d’alcool de temps en temps. À noter que si les filles cachent d’alcool Filles 28%
en 2007 qu’en 2001 (38%

quetuboisd'accordou
davantage que les garçons leur consommation d’alcool Ils sont d’accord Garçons 43%
vs 33%). Moins nombreux ou indifférents
à leurs parents, puisqu’elles sont presque 2 fois plus
à interdire à leur enfant de Filles 43%
nombreuses que ces derniers à dire que leurs parents
consommer de l’alcool, ils
sont aussi moins nombreux ignorent qu’elles boivent de l’alcool (9% vs 5%), les Ils ignorent que tu Garçons 5%
bois de l’alcool
à ne pas être d’accord avec garçons quant à eux, sont plus nombreux à déclarer que Filles 9%
le fait que leur enfant boive leurs parents préfèrent qu’ils ne boivent pas d’alcool
de l’alcool de temps en (33% vs 28%). 0% 10% 20% 30% 40% 50%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
temps. Cette plus grande
permissivité n’est relevée
que chez garçons et chez
les moins de 16 ans.
… s’accentuant avec l’avancée en âge des jeunes Attitude des parents vi-à-vis de
la consommation d’alcool selon l’âge
En effet, l’interdit parental se lève progressivement avec
t'interdisent
oivespas deboirede
Moinsde14ans 23%
l’avancée en âge (23% des jeunes de moins de 14 ans Ils t’interdisent de

l'alcool
14Ͳ15ans 18%
Ils
boire de l’alcool
sont concernés vs 3% à 18 ans et plus). Le passage des 16Ͳ17ans 8%
18ansetplus 3%
16 ans est particulièrement significatif puisque l’inter-
Ilspréfèrent

Moinsde14ans 36%
quetune

Ils préfèrent que


d'alcool

dit parental est plus que divisé par deux (18% à 14-15 14Ͳ15ans 33%
tu ne boives pas
d’alcool
16Ͳ17ans 28%
ans vs 8% à 16-17 ans). Parallèlement, la tolérance des
del'alcool indifférents d
quetubois d'accordou bo
q

18ansetplus 23%
parents progresse nettement et affiche également un Moinsde14ans 26%
Ilsignorent Ilssont

Ils sont d’accord 14Ͳ15ans 32%


accroissement remarquable entre 14-15 ans et 16-17 ou indifférents
16Ͳ17ans 52%
ans puisque chez les premiers, 32% des jeunes décla- 18ansetplus 64%
Moinsde14ans 6%
rent que leurs parents sont d’accord ou indifférents au Ils ignorent que tu 14Ͳ15ans 10%
bois de l’alcool
fait qu’ils boivent de l’alcool contre plus de la moitié des 16Ͳ17ans 6%
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
18ansetplus 4%
16-17 ans (52%).
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

… et fortement liée à leurs habitudes de consommation Attitude des parents vi-à-vis de la consommation
d’alcool selon le profil d’alcoolisation INSERM
L’attitude des parents varie significativement selon le
oivespas ntdeboire
uetune t'interdise

d'alcool del'alcool

Ils t’interdisent de
Cons.régulier 5%
type de consommation de l’enfant. En effet, les jeunes
Ils

boire de l’alcool Cons.occasionnel 12%


qui déclarent une consommation régulière d’alcool af- Noncons. 40%
firment 4 fois plus souvent que les non-consommateurs
d'accord prréfèrent

Ils préfèrent que


Cons.régulier 21%
que leurs parents sont d’accord ou indifférents au fait
Ils

tu ne boives pas Cons.occasionnel 34%


d’alcool
qu

qu’ils boivent de l’alcool de temps en temps (60% vs


d

%
35%
quetuboisindifférent bo

Noncons.
15%). À l’inverse, les non-consommateurs avancent Cons.régulier 60%
Ilssont

Ils sont d’accord


ou

8 fois plus souvent que les consommateurs réguliers ou indifférents Cons.occasionnel 40%
s

(40% vs 5%) une interdiction parentale. Les consom- Noncons. 15%


Ilsignorent

del'alcool

Ils ignorent que tu


Cons.régulier 10%
mateurs occasionnels ont, quant à eux, une position in-
bois de l’alcool Cons.occasionnel 7%
termédiaire, leurs déclarations décrivant le profil moyen
Noncons. 0%
de l’ensemble des jeunes.
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Pour ces trois graphiques, la différence par rapport à 100% pour chaque sexe, chaque tranche d’âge
ou chaque profil d’alcoolisation correspond aux jeunes qui ont répondu ne pas connaître l’avis de leur
parents concernant leur consommation d’alcool et correspond à environ 7% des réponses sans diffé-
rence significative.

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 8-


8
CONSOMMATION DES PARENTS ET AUTRES FACTEURS INCITATIFS À LA CONSOMMATION

Attitude des parents vi-à-vis de la consommation


d’alcool selon leur propre consommation
Les parents plus tolérants lorsqu’ils sont eux-mêmes Quelles évolutions ?

Ilsignorentquetu Ilssontd'accord tuneboivespas Ilst'interdisentde


Les2boiventquotidiennement 8%
consommateurs Ils
t’interdisent Les2boiventoccasionnellement 13%

boire
de boire de Aumoinsunboisquotidiennement 7%
l’alcool Aumoinsunboisoccasionnellement
Globalement, l’interdit parental est nettement moins 14% Les parents en question
prononcé lorsqu’au moins un des parents, voire les Aucundes2neboit 35%
25%

Ilspréfèrentque
Les2boiventquotidiennement
deux, consomme de l’alcool et ceci d’autant plus que Ils
préfèrent Les2boiventoccasionnellement Globalement les habitudes de 31%

d'alcool
leur consommation est fréquente : les parents consom- que tu Aumoinsunboisquotidiennement consommation des parents se 29%
ne boives Aumoinsunboisoccasionnellement
mant quotidiennement étant plus permissifs que les pas d’alcool sont modifiées entre 2001 et 32%
Aucundes2neboit 33%
autres. Ainsi, plus de la moitié des jeunes (55%) dont Les2boiventquotidiennement 55% 2007 puisque la proportion de

ouindifférents
Ils sont
d’accord ou Les2boiventoccasionnellement 43% jeunes déclarant que leur père
les deux parents boivent quotidiennement, affirment indifférents Aumoinsunboisquotidiennement 51% ou beau-père ou que leur mère
que ceux-ci sont d’accord ou indifférents au fait qu’ils Aumoinsunboisoccasionnellement 35%
Aucundes2neboit 19%
ou belle-mère consomme de
boivent de temps en temps contre 19% des jeunes l’alcool quotidiennement a
Les2boiventquotidiennement 5%
boisdel'alcool
ayant des parents non-consommateurs. Ils ignorent
que tu bois Les2boiventoccasionnellement 7% diminué (respectivement de
de l’alcool Aumoinsunboisquotidiennement 7%
Aumoinsunboisoccasionnellement 9%
40% à 31% pour le père et de
1 L’autre Aucunneboit 7%
boit occasionnellement ou ne boit pas.
18% à 14% pour la mère).
2 L’autre ne boit pas.
0% 20% 40% 60% Ce constat se vérifie quel que
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 soit le profil de consommation
des jeunes. En effet, en 2007,
Sans surprise, les habitudes de consommation des parents et les jeunes consommateurs
des jeunes sont liées Profil d’alcoolisation INSERM des jeunes réguliers et occasionnels
et consommation d’alcool des parents d’alcool sont significativement
Les jeunes consommateurs réguliers d’alcool sont signi- Consommeoccasionnellement
Jeunes
Neconsommepasouplusd'alcool
moins nombreux à déclarer
ficativement plus nombreux à déclarer que leur père ou 1ou2verresparjour Plusde2verresparjour

Consommateur que leur père ou beau-père et


beau-père consomme tous les jours un ou deux verres 9% 53% 30% 7%
régulier que leur mère ou belle-mère
d’alcool (30% vs 24% chez les jeunes consommateurs Père ou consomme tous les jours un
Consommateur
occasionnels et 17% chez les non-consommateurs), occasionnel 9% 61% 24% 6% beau-père
ou deux verres d’alcool qu’en
de même pour la mère ou belle-mère (16% vs 12% Non 2001. 30% des consomma-
consommateur 18% 61% 17% 4%
et 10%). À l’inverse, les non-consommateurs affirment teurs réguliers évoquent la
Consommateur
plus souvent que ni leur père (18% vs 9% chez les régulier 21% 62% 16% 1% consommation quotidienne
consommateurs réguliers comme occasionnels), ni leur Consommateur d’alcool de leur père ou beau-
occasionnel 21% 66% 12% 1% Mère ou
mère (33% vs 21% chez les consommateurs réguliers belle-mère père contre 36% en 2001
comme occasionnels) ne boit. Non
33% 55% Source10%
(24% vs 32% chez les consom-
consommateur : ORS2% ère
mateurs occasionnels). Ils sont
Bretagne - La santé des étudiants de 1 année d’université

0% 50% 100% 16% à énoncer la consomma-


Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 tion quotidienne de leur mère
Facteurs associés à la consommation régulière ou belle-mère contre 18% en
d’alcool 2001 (12% vs 16% chez les
consommateurs occasionnels).
Les garçons ont 2 fois plus de risque de consommer ré- Facteurs associés à la consommation
gulièrement de l’alcool. Le risque augmente également régulière d’alcool1
avec l’âge : il est multiplié par 2 à 14-15 ans et par 3 à Souvent absent
à l’école Les déterminants
16-17 ans par rapport aux jeunes de moins de 14 ans. Absent à l’école
de temps en temps Une régression logistique a
Parmi les autres facteurs associés à la consommation ré- Consommateur régulier
de cannabis permis de mettre en évidence
gulière d’alcool, se distinguent le manque de goût pour Consommateur
les relations statistiques
occasionnel de cannabis
l’école (risque multiplié par 2) et l’absentéisme scolaire Fumeur quotidien qui peuvent exister entre
(risque multiplié par 2). Aussi, par rapport aux jeunes Fumeur occasionnel la consommation régulière
inscrits en collèges, les jeunes inscrits en lycées profes- Aime peu ou pas d’alcool et d’autres variables
du tout l’école
sionnels sont 3 fois plus exposés, ceux inscrits en filière
Lycée professionnel
observées dans l’enquête.
agricole le sont 2 fois plus tout comme ceux des lycées Lycée général Cette analyse a ainsi permis
généraux et technologiques. Mais avant tout, le risque et technologique
de déterminer, avec un degré
de consommation régulière d’alcool est largement am-
Établissement agricole
de certitude de 95%, les fac-
plifié lorsque les jeunes sont consommateurs réguliers
16-17 ans
teurs associés à la consom-
14-15 ans mation régulière d’alcool.
ou occasionnels de cannabis (resp. risque multiplié par 8
Garçons Le graphique représente la
et 4) et lorsqu’ils sont fumeurs quotidiens ou occasion-
1 5 9 13 17 21
force de l’influence de chacun
nels de tabac (risque multiplié par 2 dans les deux cas). 1 Ici, c’est la consommation régulière d’alcool telle que définie par l’INSERM des facteurs identifiés (barre
qui a été retenue (cf. p.5).
noire verticale) et l’intervalle
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
de confiance à 95% associé
à cette valeur (barre bleue
horizontale).
-9- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
9 7
OPINION DES JEUNES : ALCOOL ET SANTÉ

Une grande majorité de jeunes (95%) conscients des risques Opinions1 des jeunes sur la consommation d’alcool
Quelles évolutions ? vis-à-vis de la santé et des sanctions selon le sexe
de l’alcool sur la santé, mais les filles davantage convaincues
de la nécessité des mesures préventives et répressives

informeersurlesIlpeutentraîner
ladépendance
Perception Il peut
Garçons 90%
entraîner
Globalement, 95% des jeunes considèrent que l’alcool la dépendance
L’opinion des jeunes vis-à- Filles 94%
peut provoquer de graves troubles de la santé, sans dif-
vis de l’alcool a peu évolué férence significative selon le sexe. En revanche, les filles

Ilfaudrraitplus
Garçons 83%
et reste très fortement Il faudrait

ques
mettent davantage en avant que les garçons le risque de plus informer
liée aux fréquences de

risq
sur les risques
dépendance (94% vs 90%), insistent plus souvent sur la Filles 88%
consommation.
nécessité d’informer sur les risques (88% vs 83%) et de

sanctionner
davantage
Ilfaudrait
sanctionner (57% vs 50%). Il faudrait
Garçons 50%
davantage
sanctionner
Filles 57%

Selon l’âge 0% 20% 40% 60% 80% 100%


Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
En 2007, les élèves les plus
âgés (18 ans et plus) signa-
lent davantage qu’en 2001
le risque de dépendance Les plus jeunes sont plus souvent favorables aux sanctions
entraîné par la consomma- et souhaitent davantage d’information sur les risques que Opinions1 des jeunes sur la consommation d’alcool vis-à-vis
leurs aînés de la santé et des sanctions selon l’âge
tion d’alcool (96% vs 91%).
Cependant, ils sont moins urles Ilpeutentraînerla
Moinsde14ans 94%
Les risques de troubles provoqués par l’alcool sur la san-
favorables à l’augmenta- Il peut dépendance 14Ͳ15ans 90%
té sont perçus par la grande majorité des jeunes (95%), entraîner la
tion des sanctions (44% vs dépendance 16Ͳ17ans 92%
58% en 2001) sans distinction significative selon l’âge. En revanche,
18ansetplus 96%
les plus jeunes souhaitent plus souvent que leurs aînés Moinsde14ans 92%
Ilfaudraitplus

Il faudrait
qu’on accentue l’information sur les risques encourus plus
informersu

14 15
14Ͳ15ans 86%
risquess

informer
(cité par 92% des moins de 14 ans vs 86% chez les 14- sur les 16Ͳ17ans 82%
risques
15 ans et 82% chez les 16-17 ans) et préconisent aussi 18ansetplus 86%
plus vivement la mise en place de sanctions (74% chez Moinsde14ans 74%
Selon le profil de
sanctionner
davantage
Ilfaudrait

les moins de 14 ans, vs 56% chez les 14-15 ans, 46% Il faudrait 14Ͳ15ans 56%
davantage
consommation chez les 16-17 ans et 44% chez les 18 ans et plus). Le sanctionner 16Ͳ17ans 46% ère
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1 année d’université
potentiel addictif de l’alcool fait consensus chez les jeu- 18ansetplus 44%
En 2007, les élèves non
nes quel que soit l’âge, 92% des jeunes pensent qu’il
consommateurs déclarent, 0% 20% 40% 60% 80% 100%
peut entraîner la dépendance.
plus fréquemment qu’en Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

2001, que l’alcool peut


entraîner une dépendance
(98% vs 89% en 2001).
Les consommateurs ré-
guliers sont, quant à eux, L’opinion des jeunes vis-à-vis des conséquences de l’alcool sur Opinions1 des jeunes sur la consommation d’alcool vis-à-vis de la
significativement moins santé et des sanctions selon le profil d’alcoolisation INSERM
la santé, nettement liée à leurs habitudes de consommation,
favorables à davantage
est d’autant moins négative qu’ils consomment régulièrement Il peut
ntraînerla troublesdela
provoquerde

Consommateurrégulier 91%
d’informations sur les provoquer
graves

santé

de graves Consommateuroccasionnel 97%


risques (77% vs 82%) et à Significativement, plus les jeunes sont consommateurs troubles
de la santé 99%
l’augmentation des sanc- d’alcool, moins ils admettent les risques de troubles
Nonconsommateur

tions (28% vs 40%).


dépendance

Il peut
Consommateurrégulier 87%
sur la santé (reconnus par 91% des consommateurs
Ilpeut

entraîner la Consommateuroccasionnel
dépendance 94%
réguliers vs 99% des non-consommateurs). À fortiori,
davantage informersur en

Nonconsommateur 98%
plus les jeunes consomment de l’alcool, moins ils sont
Ilfaudrait Ilfaudraitplus

Consommateurrégulier 77%
lesrisques

Il faudrait
favorables à la multiplication des campagnes d’infor- plus informer Consommateuroccasionnel
sur les risques
89%
mation (77% des consommateurs réguliers les jugent Nonconsommateur 95%
nécessaire contre 95% des non-consommateurs) et Consommateurrégulier 28%
sanctionner

Il faudrait
moins ils approuvent le recours aux sanctions (28% vs davantage Consommateuroccasionnel
61%
sanctionner
81% des non consommateurs). Nonconsommateur 81%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
Plutôt d’accord + tout à fait d’accord

ère
Santé des étudiants de 1 année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 10-
10
OPINION DES JEUNES : ALCOOL ET VIE SOCIALE

Pour 3 jeunes sur 4, « être ivre, c’est dégradant » mais les Opinions1 des jeunes sur la consommation d’alcool vis-à-vis Quelles évolutions ?
garçons se déculpabilisent plus vivement que les filles en de la vie sociale selon le sexe
défendant, le droit à la liberté individuelle

defairecequ'il gravesil'onsait plusgravepour


chacunestlibre Cen'estpassi Etreivre,c'est
Être ivre, c’est Garçons 39% Ivresse des filles

unefille
plus grave
La très grande majorité des jeunes (97%) considère que pour une fille
Filles 30%
l’alcool est à l’origine de nombreux accidents, et 3 sur 4 Globalement, les opinions
pensent qu’être ivre, c’est dégradant, sans différence se- Ce n’est pas Garçons 63% des jeunes concernant

secontôler
lon le sexe. Les garçons revendiquent davantage que les
si grave si l’on
sait se contrôler
les conséquences de la
filles (78% vs 65%) la liberté de chacun en affirmant que
Filles 50% consommation d’alcool sur
la vie sociale ont peu évolué

C'estuneaffaire
la consommation d’alcool est une affaire personnelle. Ils

personnelle,
C’est une affaire Garçons 78%
personnelle, entre 2001 et 2007.

veut
sont aussi plus nombreux à avancer que ce n’est pas si chacun est libre de
faire ce qu’il veut Filles 65% Cependant, ils sont un peu
grave si l’on sait se contrôler (63% vs 50% des filles) plus nombreux à considérer
mais que l’état d’ivresse est plus dégradant lorsqu’on est 0% 20% 40% 60% 80% 100% qu’il est plus dégradant
une fille (39% l’affirment vs 30% des filles). Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
d’être ivre lorsqu’on est une
fille (34% vs 31%).
En 2007, les filles sont
moins nombreuses qu’en
2001 à affirmer que la
consommation d’alcool
L’image négative de l’ivresse recule avec l’avancée en âge Opinions1 des jeunes sur la consommation d’alcool vis-à-vis n’est pas si grave lorsqu’on
de la vie sociale selon l’âge sait se contrôler (50% vs
Avec l’avancée en âge, les jeunes dédramatisent la 54%), et elles soulignent
consommation d’alcool, particulièrement après 14 ans, davantage que l’état
Etreivvre,c'estdégradant

Moinsde14ans 83%
en affirmant que la consommation d’alcool n’est pas si Être ivre, 14Ͳ15ans 79%
d’ivresse, c’est plus grave
grave si on sait se contrôler (49% chez les moins de 14 c’est
dégradant
pour une fille (30% vs 25%).
16Ͳ17ans 72%
ans vs 59% chez les 14-15 ans). Dans le même temps,
18ansetplus 70%
ils banalisent progressivement l’ivresse et considèrent
Selon l’âge
Cen'estpassigravesil'on

de moins en moins cet état comme dégradant : si 83% Moinsde14ans 49%


Ce n’est
saitsecontrôler

des moins de 14 ans le pensent encore, ils ne sont plus pas si grave si 14Ͳ15ans 59%
l’on sait En 2007, les jeunes de
que 70% à 18 ans et plus. Quel que soit l’âge, l’usage se contrôler 16Ͳ17ans
16-17 ans énoncent plus 55%
d’alcool demeure perçu comme une affaire personnelle 18ansetplus 56% fréquemment qu’être ivre,
par 7 jeunes sur 10 (71%). c’est plus grave pour une
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1 année d’université ère

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 fille et que l’état d’ivresse,
c’est dégradant (resp. 32%
vs 24% et 72% vs 66%).

Selon le profil d’al-


Les consommateurs réguliers minimisent davantage que les Opinions des jeunes sur la consommation d’alcool vis-à-vis
1 coolisation INSERM
non consommateurs l’influence de l’alcool sur la vie sociale de la vie sociale selon le profil d’alcoolisation INSERM
En 2007, les consomma-
57%
teurs occasionnels sont
Cons.régulier
Etreivre,c'est

Si l’opinion selon laquelle « l’état d’ivresse est dégra- Être ivre,


dégradant

c’est Cons.occasionnel
dant » est partagée par la quasi-unanimité des non- dégradant 82% significativement moins
consommateurs (94%), elle n’est avancée que par un Noncons. 94% nombreux qu’en 2001 à
estimer que l’alcool n’est
chacunestlibrede gravesil'onsaaitse

peu plus de la moitié des consommateurs réguliers Cons.régulier 69%


Cen'estpasssi

Ce n’est pas
pas si grave si l’on sait se
contrôlerr

si grave si l’on
(57%). De même, les consommateurs réguliers affir- sait se contrôler Cons.occasionnel 51%
contrôler (51% vs 56%).
ment, plus souvent que les non consommateurs, que Noncons. 40%
Ils énoncent aussi plus
la consommation d’alcool est une affaire personnelle
C'estuneaffaire

fairecequ'ilveut

C’est une affaire Cons.régulier 82%


fréquemment qu’être ivre,
personnelle,

personnelle,
(82% vs 61%) et que ce n’est pas si grave si l’on sait se chacun est libre Cons.occasionnel 67% c’est plus grave pour une
de faire
contrôler (69% vs 40%). ce qu’il veut Noncons. 61% fille (35% vs 27%).
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

1
Plutôt d’accord + tout à fait d’accord

-11- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
11 7
Une étude inscrite dans une continuité …
L’enquête « santé des jeunes scolarisés en Bretagne en 2007 » poursuit une démarche engagée en 2001 et
visant à élaborer un diagnostic sur la santé des jeunes bretons qui soit partagé par les acteurs institutionnels.
Cette démarche s’est organisée en 2 étapes :
- un état des lieux, réalisé en 2001, a mis en exergue les problématiques et spécificités de la santé des
jeunes bretons ;
- l’enquête a été reconduite en 2007 sur le même public, afin d’analyser l’évolution de la situation en parallèle
avec les actions mises en œuvre.

… en cohérence avec les politiques régionales


Les politiques régionales de santé relèvent de différentes institutions qui travaillent en concertation au sein
du Groupement Régional de Santé Publique (GRSP). Le GRSP a pour mission de mettre en œuvre le Plan
Régional de Santé Publique (PRSP) qui comporte notamment un volet sur l’observation de la santé.
La présente enquête s’inscrit dans plusieurs programmes et orientations du PRSP : conduites
addictives , suicide, nutrition santé, programme régional d’éducation pour la santé, approche populationnelle
« jeunes ». À ce titre, elle est en elle-même un outil d’évaluation du PRSP.
Elle rejoint également l’objectif de la Direction régionale de la jeunesse et des sports qui est de sensibiliser
aux bienfaits de la pratique sportive pour la santé.
Elle s’inscrit également dans les préoccupations du Conseil régional de Bretagne qui, au titre du programme
« Participer à la promotion de la santé publique », porte une attention particulière aux évolutions des
comportements des publics jeunes, en terme de prévention des conduites addictives et du suicide.
Elle est une référence essentielle pour la construction et l’animation du projet académique de prévention en
milieu scolaire : l’exploitation des résultats de 2001 comme ceux de 2007 permet d’identifier des objectifs
prioritaires de travail dans le souci de leur pertinence au regard des besoins de santé des élèves.

Pour répondre aux besoins d’information des acteurs locaux


La diffusion des résultats par le biais d’une plaquette générale et de plaquettes thématiques a pour objectif
de favoriser la réappropriation du diagnostic et la construction d’actions adaptées.

Publications parues
Conditions de vie
Comportements alimentaires
Consommation de tabac
Consommation de drogues illicites

Publications à paraître
Sexualité
Santé physique et psychique
Qualité de vie

Direction régionale Ministère


des affaires sanitaires et sociales de la jeunesse, des sports
de Bretagne et de la vie associative

OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE SANTÉ DE BRETAGNE


Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS 8 - 12-
D rue Franz Heller - CS 70625 - 35706 Rennes Cedex 7
Bretagne

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