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Cocker cle maitre
(illustrabous le Raeeaellc)
A l/r, A38A
1 Sappelle William et u'a pas
atre nom. Du moins il ne
connait pas dautre,
ne s’étant jamais connu
de famille
MWoost né a
A Veflvoi dun
XL bouge, ow
N
rn
}
i
QUEG
&
SI “NER.dans la boue d'une rue, on dans l'om-
bre nocturne d'un square; il est né de
Tanonyme et cryptogamique rencon-
tre du hasard et de la, débauche, entre
deux hoquets de wisky. Tout gamin,
il a vagabondé, mendié, volé, été en
prison. A buit ans, il a servi aux plai-
sirs des matelots et d’un lord ataxique,
fouctte
enfants, gui manqua le
fuer. Plus tard, comme il avait les
deux jambes tordues en
presque
difformes, un air d’honté cynisme et
de sexe ambigu, les plus crapuleus
instincts, on Ta racolé un beau jour
pour en faire un groom, D'antichambre
en antichambre, d'éeurie en écurie,
frotté a toutes les roubl
rdises, i toutes
les rapacités, & toutes les effrouteries, & tous les vices des domesticités de
gwande maison, il est passé lad an havas d’Eaton. Et il s'est pavand avce la
toque écossaise, le gilet a rayures james ct noires, et le pantalon clair, col
f
deja A un vieus petit homme, grele de membres, la face plissée, rougie aux
ant, qui fait aux genous des plis en forme de vis. A peine adulte, il ressemble
pommnettes, jaunic aux tempes, la bouche usée et grimagante, les chevenx
rares ramends au-dessus de Voreille, on volute graisseuse, Dans une soci
quise pame aus odeurs du crottin, William est deja quelqu'un, mieux qu'un
paysan et qu'un ouvrier, presque un gentleman
A Eaton, il apprit & fond son métier; il sut, par le menu, comment il faut
panser un cheval de luxe, comment il faut le soigner quand il est malade,
quelles toilettes compliquécs, minutieuses et différentes suivant Ia couleur de
lai
a
be, Ini conviennent; il sut le secret des lavages intimes, les polissages
ralfinés, les pédicurages savants, les maquillages ingénieus, par quoi valcut
12et sembellissent les betes de courses, comme les betes d'amour, Au bar, en
buvant des champagne-coctail, en aspirant des:yin-sure avee un chalumeau,
il connut des jockeys, des entraincurs, des bookmakers, toute la fleur de
ic, toute la créme du fumier, auxquels parfois se mélaient des baronnets
et des dues ventrus et voyous. Et, & travers les discussions bruyantes, les
matches prodigienx, les gestes de boxe, les tintements des guinges, se déve-
loppa devant Tui un hi
izon de fortune et de plaisirs, un réve de gloire. Wil-
liam ct souhaité devenir jockey, car il ne cone
it pas @ambition plus
haute. Mais il avait grandi, et si ses jambes étaient restées maigves, son esto-
mae s'était développ:
$5 il avait top de poids. N
e pouvant endosser la casaque
‘edu cocher,
evétir la li
du jockey, il se résigna done "est un bel état,
moins retentissant peut-étre, mais ot l'on peut faire son chemin avec de
fa hardiesse, de Vimmoralité et du savoir-faive.
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Karol Cytrowski, L'Abbé Jules D'octave Mirbeau en Tant Qu'exemple de L'influence de Fiodor Dostoïevski Sur Le Roman Français de La 2e Moitié Du XIXe Siècle
Lucía Campanella, "Le Journal D'une Femme de Chambre" Et "Puertas Adentro" de Florencio Sánchez: Rencontre Interocéanique de Deux Écrivains Anarchisants