ER Enquête Cannabis - Mars 2016 PDF

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Doubs: la dépénalisation du cannabis en débat Le Doubs, terre de ganja leconstatestli:notie Simard is depenahoaton temtowresedistingue ih'cunaabes vou sa cea paruneconsommation Stok Pychalons mite decannabis bien au dessusdela moyenne rationale. Uneraison suffisante pour faire le He sera point surledetat tals te canmaie dan utourdela ripon “ott pr dépénalisaton Fates ct ma sont-ils Fubrique des fforents cutive chee lu Pou oer Set reen-cmme heer ner er ou heen srnemnetsereter son ete ve fe ama ~ coum Hiipttan sce Ginioaeh ges. Sneath ea eee «Une dépénalisation de fait» “SANS PARLER des niveau de consommation de cannabis en Franche-Comté, le tau: sur Je territoire national est tres élevé.» Patrice Voillequin, le directeur du centre CSAPA Solea (Centre de soins, d'ac- compagnement et de preven- tion en addictologie) se veut clair « Absolument tous les mieux sociaux sont touches par ce phénoméne. » La legislation francaise est Tune des plus dure d Europe en la matiere, pour autant les Frangais se placent en tete de Ja consommation européen- ne. «Nos voisins ont pour la plupart dépénalisé usage et our autant on peut constater que le nombre de consomma- teurs n'a pas augment. » Y aurait-il une spéaificite francaise en Ja matiere ? «On. peut parler d'une dépénalisa- ton de fait, car la plupart des fumeurs ne seront jamais me- nacés, alors quils sont pour- tant considérés comme des delinquants. Les jeunes sont un peti désorientés face a ce paradoxe. D'un cété ily a l'in- Ferd, mais de autre les Jou nes cToisent des usagers regu- liers au lycée par exemple, qui ne sont pag ou que tes peu. inquiétés. Sans parler du sim- ~ fait qu’en franchissant la ntiére, le cannabis n'est plus répréhensible, il y a la {ne incompréhension pour lesados.» Dans le centre daddictolo- gie bisontin, Patrice Voille- quin voit défiler enfants, PS Fens qui Sinterrogent. «Les guestions sont multiples raut-il tolérer ? Interdire ? Pour les parents c'est assez euplers: avec la aussi queleur enfant tbe dane trafic, par appat du gain Le cannabis est done leur enfant est forcement amene 4 Sityer des dese pour = Provisionner » Linterdit pé- Ralne semble pas freiner cite demande exponentielle. « Les parents ont un réle primor- dial, et trop souvent je pense ails deleguent ce pouvotr 3 1m Patrice Voillequin, directeur du centre CSAPA Solea Photo o'archives Jaloi, en exphiquant 4 leur en- fantquiilne fautpas fumer car Cestinterdit. » Pour réduire cette consom- mation, toutes les pistes res- tent ouvertes. « I avoir une réflexion sur la législa- tion, mais pas seulement elle doit s‘accompagner de la pré- vention chez les plus jeunes par exemple. » Lavis des parlementaires POUR OU CONTRE LA DEPENALI- 2g sou epee aca eave are atee earn ce peeeeen eae eee ne eens ayy ee po Saitama ia See neereeeae eee eS pail fear aoe ped eee ane ne eae Sean pean Soom eee eee Ranma ae Rete iecete tase ea a question de sane publique, «Cea Permettra Wagir su Ia. quate des Pros este quune vrkable pol ue de prevention et de sensiblisa- tion aux dangers devra sive mise en places Erie Alatzer depute EELY. ta joint surce pointe futs medecin, Seuttant de lout ype de penaees toufrant de fout ya une vertable question santae tnmatiere de prevention ede soins = Pas question pour autant de pours ‘re une poltique de prohbiaon ei Prue debatre dela fagon de fasser les tafe dans le cadre dune Sepenalisation. = ‘Des tests salivaires au lycée La droite parlementaire préfere as- sumer la penalisation du cannabis. «1a dépénalisation apparait en Vétat ‘comme un ccalamitewx aTen- droit de ceux qui luttent contre la dro- que Marcel Bonnet, dépu- signer le mal parle mapparait pas en Toceurrence une sonton Annie Genevard députée LR égale- ment assem on place ‘fine uaue de reelle repression. « Kati Note sous ie up de lft Miaisia consommation aust» precise place de portiques dans ies iyeass ef ce dans les iyeses et. nalleaon des tests saivaires sale taanmene lens Pour Annie Genevara _fatbanalen “Bt ih patra le permette, la consommation regi ete de cansabls eat dangereuse pour Insanté. Jacques Grosperrn. ER va plus loin «fe veux Te Priupe de precaution Hy aqudrante ns, fa socdte etait pa concent des dangers dutabac fe auissdrquon Sura le méme constat dans q décennies concernant ie cana = « 300 grammes par récolte » , aujour hui je recherche un pro- Suit de qualite Et surtout Je ai plus de contact malsain avec les trafquants. Je sais ce que je fume et 4 ma fagon je Tutte contre le marche Sébastien ne cache pas son sourire devant Timposante box et sa puissante lumidre Une forte odeur de cannabis se dégage. une fois la tolle ouverte. «Je mets des filtres 2 charbon afin de filrer les ‘odeurs et etre plus discret.» Pourtant, le jeune homme sait quil peuit-stre démas- qué a tout moment, mais 1a pas peur: « Je n'ai jamais Tien vendu. C'est de la con- sommation persounelle, et souvent, a justice se montre bien plus clémente avec La légalisation, Sébastien en parle avec une certaine distance. «Je ne suis pas vraiment wi partisan de la legalisation. Je pense quil faudrait deja depenaliser et changer la vision collective du produit. Le cannabis a lune mauvaise image, car il est vendu par de mauvaises personnes.» COTS EEY Joa Boiteux Psychiatre a Besancon, spécialiste des problémes d'addictologie « Lopinion publique n'est srement pas préte a ce débat sur la legalisation > Existe-telle? Ets! out comment la soigner ? Quels sont les ‘Occasionnés par ‘cannabis? Personnes dependantes psychiquement, car il n'y a pas \dedépendance physique 3 inverse du tabac ou de Falcool, Cette dépendance psychique estun envahissement dela pense par le produit. On perd. 3 motivation et on ne pense Raa Comment hutter etficacement contre cette ‘Chez les Jeunes, Cest complique «de parler de dépendance, car st On lui dit quill est « taxico » i! vay croire et se mettre dans ce role. Mais dans ces personnes vraiment accros, tres peu consultent, 10% environ, ‘comme pour Falcool A Besancon, on incite fortement lés autres médecins Adeépister ces patients dant au cannabis Que ce solt pour un séjour en traumatologie, ou autre chose. West important de coordonner Cette lutte pour soigner un ‘maximum de monde. ‘envigoser? ‘Cest un débat tres complique, it Yades elements qutiraient en eur dune legalisation et ‘autres non Maloritairement, dens lecrpe mecca ona ‘conscience que la prohibition ie rsoucra pas es problemes de consommation. Mais demander artimporte quelle Personne dans la rue, beaucoup Y sont encore fermement = Cestun radu quine de notre cul eat sjonmaiag Sachs etnepas metres Fatoot inal sen acne ‘est sOrement pas debat.

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