Doubs: la dépénalisation
du cannabis en débatLe Doubs, terre de ganja
leconstatestli:notie Simard is depenahoaton
temtowresedistingue ih'cunaabes vou sa cea
paruneconsommation Stok Pychalons mite
decannabis bien au
dessusdela moyenne
rationale. Uneraison
suffisante pour faire le He sera
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dépénalisaton Fates ct
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oer Set reen-cmme heer ner er ou heen srnemnetsereter son ete
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Hiipttan sce Ginioaeh ges. Sneath ea eee«Une dépénalisation de fait»
“SANS PARLER des niveau
de consommation de cannabis
en Franche-Comté, le tau: sur
Je territoire national est tres
élevé.» Patrice Voillequin, le
directeur du centre CSAPA
Solea (Centre de soins, d'ac-
compagnement et de preven-
tion en addictologie) se veut
clair « Absolument tous les
mieux sociaux sont touches
par ce phénoméne. »
La legislation francaise est
Tune des plus dure d Europe
en la matiere, pour autant les
Frangais se placent en tete de
Ja consommation européen-
ne. «Nos voisins ont pour la
plupart dépénalisé usage et
our autant on peut constater
que le nombre de consomma-
teurs n'a pas augment. »
Y aurait-il une spéaificite
francaise en Ja matiere ? «On.
peut parler d'une dépénalisa-
ton de fait, car la plupart des
fumeurs ne seront jamais me-
nacés, alors quils sont pour-
tant considérés comme des
delinquants. Les jeunes sont
un peti désorientés face a ce
paradoxe. D'un cété ily a l'in-
Ferd, mais de autre les Jou
nes cToisent des usagers regu-
liers au lycée par exemple, qui
ne sont pag ou que tes peu.
inquiétés. Sans parler du sim-
~ fait qu’en franchissant la
ntiére, le cannabis n'est
plus répréhensible, il y a la
{ne incompréhension pour
lesados.»
Dans le centre daddictolo-
gie bisontin, Patrice Voille-
quin voit défiler enfants, PS
Fens qui Sinterrogent. «Les
guestions sont multiples
raut-il tolérer ? Interdire ?
Pour les parents c'est assez
euplers: avec la aussi
queleur enfant tbe dane
trafic, par appat du gain Le
cannabis est done leur
enfant est forcement amene 4
Sityer des dese pour =
Provisionner » Linterdit pé-
Ralne semble pas freiner cite
demande exponentielle. « Les
parents ont un réle primor-
dial, et trop souvent je pense
ails deleguent ce pouvotr 3
1m Patrice Voillequin, directeur
du centre CSAPA Solea
Photo o'archives
Jaloi, en exphiquant 4 leur en-
fantquiilne fautpas fumer car
Cestinterdit. »
Pour réduire cette consom-
mation, toutes les pistes res-
tent ouvertes. « I avoir
une réflexion sur la législa-
tion, mais pas seulement elle
doit s‘accompagner de la pré-
vention chez les plus jeunes
par exemple. »Lavis des parlementaires
POUR OU CONTRE LA DEPENALI-
2g sou epee
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question de sane publique, «Cea
Permettra Wagir su Ia. quate des
Pros este quune vrkable pol
ue de prevention et de sensiblisa-
tion aux dangers devra sive mise en
places Erie Alatzer depute EELY. ta
joint surce pointe futs medecin,
Seuttant de lout ype de penaees
toufrant de fout
ya une vertable question santae
tnmatiere de prevention ede soins =
Pas question pour autant de pours
‘re une poltique de prohbiaon ei
Prue debatre dela fagon de
fasser les tafe dans le cadre dune
Sepenalisation. =
‘Des tests salivaires au lycée
La droite parlementaire préfere as-
sumer la penalisation du cannabis.
«1a dépénalisation apparait en Vétat
‘comme un ccalamitewx aTen-
droit de ceux qui luttent contre la dro-
que Marcel Bonnet, dépu-
signer le mal parle
mapparait pas en Toceurrence une
sonton
Annie Genevard députée LR égale-
ment assem on place ‘fine
uaue de reelle repression. «
Kati Note sous ie up de lft
Miaisia consommation aust» precise
place de portiques dans ies iyeass ef
ce dans les iyeses et.
nalleaon des tests saivaires
sale taanmene lens
Pour Annie Genevara
_fatbanalen “Bt ih patra
le permette, la consommation regi
ete de cansabls eat dangereuse pour
Insanté. Jacques Grosperrn.
ER va plus loin «fe veux Te
Priupe de precaution Hy aqudrante
ns, fa socdte etait pa concent
des dangers dutabac fe auissdrquon
Sura le méme constat dans q
décennies concernant ie cana =« 300 grammes par récolte »
, aujour
hui je recherche un pro-
Suit de qualite Et surtout Je
ai plus de contact malsain
avec les trafquants. Je sais
ce que je fume et 4 ma fagon
je Tutte contre le marche
Sébastien ne cache pas son
sourire devant Timposante
box et sa puissante lumidre
Une forte odeur de cannabis
se dégage. une fois la tolle
ouverte. «Je mets des filtres
2 charbon afin de filrer les
‘odeurs et etre plus discret.»
Pourtant, le jeune homme
sait quil peuit-stre démas-
qué a tout moment, mais
1a pas peur: « Je n'ai jamais
Tien vendu. C'est de la con-
sommation persounelle, et
souvent, a justice se montre
bien plus clémente avec
La légalisation, Sébastien
en parle avec une certaine
distance. «Je ne suis pas
vraiment wi partisan de la
legalisation. Je pense quil
faudrait deja depenaliser et
changer la vision collective
du produit. Le cannabis a
lune mauvaise image, car il
est vendu par de mauvaises
personnes.»COTS EEY Joa Boiteux
Psychiatre a Besancon, spécialiste des problémes d'addictologie
« Lopinion publique n'est srement pas préte a ce débat sur la
legalisation >
Existe-telle? Ets! out
comment la soigner ?
Quels sont les
‘Occasionnés par
‘cannabis?
Personnes dependantes
psychiquement, car il n'y a pas
\dedépendance physique 3
inverse du tabac ou de Falcool,
Cette dépendance psychique
estun envahissement dela
pense par le produit. On perd.
3 motivation et on ne pense
Raa
Comment hutter
etficacement contre cette
‘Chez les Jeunes, Cest complique
«de parler de dépendance, car st
On lui dit quill est « taxico » i!
vay croire et se mettre dans ce
role. Mais dans ces personnes
vraiment accros, tres peu
consultent, 10% environ,
‘comme pour Falcool
A Besancon, on incite
fortement lés autres médecins
Adeépister ces patients
dant au cannabis Que
ce solt pour un séjour en
traumatologie, ou autre chose.
West important de coordonner
Cette lutte pour soigner un
‘maximum de monde.
‘envigoser?
‘Cest un débat tres complique, it
Yades elements qutiraient en
eur dune legalisation et
‘autres non Maloritairement,
dens lecrpe mecca ona
‘conscience que la prohibition
ie rsoucra pas es problemes
de consommation. Mais
demander artimporte quelle
Personne dans la rue, beaucoup
Y sont encore fermement
= Cestun radu quine
de notre cul
eat sjonmaiag
Sachs etnepas metres
Fatoot inal sen acne
‘est sOrement pas
debat.