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Y , AL ern Gras a accdy ine Ke. CNM Oo Tragedie hyrigue Cr THe fb) Ddreles ale Seep el: Tramery, 5 — Edklion pourHane le Yank Po ee Cugene Ageul SS Prypritte des Editeurs pour toas lee Teys. . M Telune Biganet AXA SYR Brethkopf &-PtirteL, OTE : Tous droite réservés, CHEFS-D’OEUVRE L'OPERA FRANCAIS LULLY, CAMPRA, RAMEAU, PICCINNI, SALIERI, GRETRY, GLUCK, etc. RENAUD TRAGODIN LYRIQUE EN 3 ACTES Paroles de LE BQ@LUF et FRAMERY MUSIQUE DE SACCHINI 2 INTRODUCTION Les débuts de la carriére de Sacchini ont été assez romanesques. Si Durante, le mailre italien qui fut plus tard son professeur, ne l’avait pas rencontré, par hasard, en se promenant non loin de Naples, a Pouzzoles, et ne V’avait pas entendu chanter sur la plage une chanson « du pays, il est plus que probable que le futur auteur de Renawl, encore enfant alors, fils d’un pauvre pécheur, edt continué misérablement, ou tout ou moins modestement, humble mélier de son pére et qu'il eat répondu toute sa vie au petit nom de Tolono, diminutif de son prénom Antoine, plutot que de jeter aux quatre vents de la Renommée le nom impérissable de Sacchini. Tout le monde chante dans cette bienheureuse ville de Naples qui n’a pas été appelée sans raison « Parthénope » du nom dune sirene. Rien de plus nature! que le petit pécheur du golfe fit comme tout le monde. Seulement sa voix élait si pure, si juste, son chant si bien rythmé, que le viewx Durante, quoiqu’il fat d’un naturel morose et revéche, s'approcha de lui et commenga par Jui demander s'il avait encore son pére el, ’ayant, ot on pourrait le rencontrer. Le gamin, sans inlerrompre sa chanson ef sans cesser d’élendre ses filets sur le sable pour les faire —2- sécher, lui désigna d’un geste un homme entre deux ages, qui, non loin de la, était occupé & radouber une yole. Durante s’en fut causer avec le brave homme. Il tui parla longuement et si bien que quelques jours plus lard Antoine-Marie-Gaspard Sacchini ‘lait admis gratuitement, comme élave, au collage de musique de Naples, dit de Notre-Dame-de-Lorette. Ceei se passait en 1745, L’enfant venait Wentrer dans sa onzidme année. Il 6tait né le 28 juillet 1734 dans cetle meme ville de Pouzzoles, — Vancienne Puleoli des Romains, — vi juste deux aus auparavant s’était éleint si prématurément et si mystérieusement Vinforluné Pergolase. On a prétendu— et Fétis avee d’autres — que Durante ne professa pas dans V’établissement que nous venons de nommer. C’est une erreur. Lorsque Porpora parlit pour V'Allemagne, Durante pril sa place au Conservatoire ou Collage dé Santa-Maria di Loreto et la garda pendant bien des années. Ses élaves furent, d’aburd, Pergolése, Traella, Vinci et Jommelli; plus tard, Piccinni, Sacchini, Paisiello el Fenaroli. Voila des éleves qui suffisent a rendre immortel le nom du maitre (1), Bl voila comment fut décidé le sort de ce petit pecheur napolilain qui devait plus tard venir a Paris, etre protégé par la reine Marie-Antoinelte et éerire des opéras pour I'Académie royale de Musique. Ce u’est pas la biographie de Sacchini que nous avons a écrire ici; nous avons & nous occuper de son Renaud. Qu’on nous permette néanmoins de rappeler la fagon dont il s’essaya dans la composition musicale. Une fois Péleve « dégrossi » par Fiorenza, qui lui enseigna le violon, et par Manna, qui lui apprit le chant, Durante le fit venir avec lui et Iui donna des lecons de clavecin et d’orgue, sans quoi — c’étail sa conviction — on ne peut bien étudier le contre-point. L’élave ne fit pas seulement des progrds, il fit des prodiges. Un jour, le vieux saitre arriva comme Sacchini qui wétait plus déji un enfant, mais qui n’était pas encore un adolescent, exéculait sur le clavecin un air dont les paroles Glaient empruntées & un ancien livret dopéra. Le jeune musicien s'accompagnait sur les touches el chanlail la mélodie. Debout sur Je seuil, Durante dissimulant sa présence écoulait attentivement. Quand Véleve edt achevé Lair, le maitre cria : « bravo! » I le félicita pour la fagon dont il avail chanlé et joué, surtout pour le choix du morceau. — De qui est-il? interrogea Durante. — Mais... de moi, fil Saechini, devenant (1) Francesco Florimo, Yarehiviste du Collége de Musique de Saint-Pierre-i-Maiella, & Naples, auteur dan tres romarquable ouvrage sur I'Ecole musicals de Naples et ses Consereutoires, Sexpritne « Les professeurs du Conservatoire {Notre-Dame-de-Lorette) furent le. célithre Alexandre Scarlatti, puis Darante et Porpora. De ov méme Conservatoire sortirent Tractta, Sacchini et Guglichini » M. Florimo qui a été plus de 60 ans au Conservatoire de Naples, dabord commo éléve i fut condiseiple de Bellini), ensuite comme archiviste, est bien & meme de connaitre la verité sur les’ Gon servatoires de mavsiqué de Naples, =o rouge comme une cerise. — Ve toil De loi!... Et personne ne Va aidé? — A qui vouliez-vous que j'eusse recours pour me faire aider, simon a yous? El A vous... je n’ai pas osé, Eh bien! mon enfant, s’éeria Durante, en pressunt l’élave sur son cour, écoute bien ce que je le dis, grave-le dans ta mémoire; c'est te pauvto pére Durante qui te parle : « Tu seras un grand compositeur ». Le bon vieillard, en pronongant ces mols, aveit un air inspiré; on ett dit d'un prophate. Tous les biographes de Sacchini mentionnent ces paroles de Durante que nous avons soulignées a dessein ; Us ajoutent que c'est a partir de ce jour-la que Sacchini entreyit son avenir et qu'il se voua au travail avec une constanee, une ardeur, une opiniatreté supériewres & son age. Durante morl, un de ses amis, Pietro Trinchera, le notaire qui avail été chargé du partage légal de la petite fortune du maitre, parlage dans lequel Sacehini ne fut pas oublié, engagea eelui-ci a debuter dans la carriére de compositeur — de maitre de chapelle, ainsi qu’on disait alors —: et comme pour écrire un ouvrage, un livret élait indispen- sable, eh bien, il le Ini fournirail, Sacchini ne se le fit pas répéter deux fois; il accepla avec bonheur Je petit poeme que lui offrit le tabel- lion et se mit bravement a louvre. (était plus qu'une cantale et moins qu’un opéra; e’élait ce qu’on appelait a celle époque-la un inlerméde (itermesso}, sorte de petite farce amusante qu’on jouail entre deux actes d'un grand opéra. Le Métastase lui-meme ne dédaigna pas d’en écrire ; son Intermede de la Didone est un modéle du genre. Gelui du notaire Pietro ‘trinchera sintilulait Fra Donato; il était écrit pour cing voix. Sacchini en composa la musique et la fit exécuter par ses condisciples sur le petit théatre du Conservatoire (1). La plupart des grands maitres d’alors n’ont pas autrement débuté. Bellini fut le dernier qui s’essaya de la sorte, par Bianca e Gernando, opéra avec lequel il préluda au Pirata, & La Straniera, & la Sonnambula, Le succes de Vin- termede fut assez éclatant pour convainere Sacchini que V’éleve avait achevé la période scolaire. I quitta alors le Conservatoire, Ajoutons pour on finir avee Fra Donato, quil fut repris sur plusieurs scines de la péninsule. Nous ne suivrons pas le nouveau. compositeur dans ses brillantes pérégrinations & travers les villes italiennos. De 1758 & 4773, époque & laquelle il fut appelé & Londres pour y donner le Cid qu'il avait déja fait exécuter 4 Rome neuf ans auparavant, il ne composa pas moins de vingt-six ouvrages scéniques — opéras ou opéras-comiques — et il it] Liu deg éleves du Conservatoire de Notre-Damo-de-Loretle qui exéeutdrent Mnfermesz0 de Sacchini ait Cimarosa ! ee pendant les dix années que Je maitre napolifain y séjourna, il donna, outre le Cid, auquel il navait pas encore quarante ans | A Lond ajouté plusieurs morceaux, et Lucius Vérus, son @uvre de début au théatre San Carlo de Naples, sept ou huil nouvelles partitions, parmi lesquelles Nitteti, sur un podme de Métastase, Tunerlan et Persée. Bien que quelques-uns de ces opéras eussent oblenu un succes indéniable, Sacchini, talonné par ses eréancicrs, a court argent, lui qui aimait assez a le jeter par les fenétres, el voyant que le public de Londres commen- gait & le délaisser, arrangea tant bien que mal ses affaires fort embrouillées et résolut de venir & Paris, ou son ami Framery Yavail a plusieurs reprises appelé, ce a quoi il avail fail la sourde oreille. Framery avait une foi robuste et illimilée en Sacchini. Deja i avail disposé le public de Paris en faveur du maitre italien. Buat-il été son édileur, il n’aurait pu faire davantage. Mais il ne s’en tint pas 1a : il traduisit en vers frangais le pogme de Lopéra de Sacchini intitule Pola d'amore donné a Rome en 1766, adapla les nouvelles paroles & la musique, changea le titre original contre celui de fa Colonie el quand lout fut prét, qu'il ne reslait plus qu’a diriger les répétitions, it éerivit a Londres pour déeider le composileur & quitter V'Angleterre. IL ajouta quill irait le chercher a Calais. Sacchini ne vint pas; Framery dut se résigner a faire représenter lu Colonie en Vabsence du maitre. Le succes qwelle oblint ne consola pas Framery des fentours désespérantes de son ami. Il fit alors traduire par le Bouf VArmide jouée au thédtre de la Scala de Milan en 1772, et, pour aller plus vile en besogne, il collabora a Ja traduction; puis Yenvoi dos lettres de plus en plus pressantes recommenca, Gette fois Sacchini, ayant réussi a fermer la bouche a ses créanciers, les uns en les remboursant, Jes autres en leur faisant accepter des traites A une échéance plus ou moins éloignée, quitla délinilivement VAngleterre, — et pouvons-nous gjouter, — sans regret. Il arriva a Paris vers Yautomne de Pannée 1782, relut la partition @Armide, qui datail déja de dix ans, et ayant préalablement assisté a quelques représentalions & Opéra, lesquelles eurent pour résultat de Védifier sur le gowtt du public francais, il comprit qu'il serait indispen- sable de remanier son ouvrage, de Vagrandir, de modifier certaines parties, d’en refaire autres. Poussé lépée aux reins par Framery qui ne croyail pas a tant de bonheur, il se mit sérieusement & V'euvre; bref, il fil presque un nouvel opera et, qui plus est, un opéra frangais. Framery, le voyanl lavailler avec ardeur, se frotlait les mains; il pres- sentail, il prophétisait un succes éclatant et s‘en allail partout, répétant & qui ne voulail pas Yentendre, que Renaud — puisque le titre meme _3- avait éé changé, peut-étre a cause de V'Armide de Gluck — serait un chef-’muvre. C’élait imprudent, maladroit, meme; mais Vamitié mal eritendue fail souvent de. ces coups-la. Aussi avait-il bien raison celui qui priait Diew de le protéger contre ses amis; ses ennemis, il défendrait Iui-memo. La premiére maladresse, d’ailleurs, et la plus grave,avait 6t6 de choisir précisément V'Armide,le sujet traité par Lully @abord, puis d'une fagon si admirable par le maitre allemand dont Paris avait raffolé malgré les partisans acharnés de Piccinni. Renaud fut joué a VOpéra le 25 février 1783; mais Vaccueil qu’on lui fit ne répondit pas du tout a ce qu’avait pu en dice le trop prévenu Framery. Hatons-nous d’ajouter que le public de Paris, méfiant de sa nature a Pégard des maitres étrangers, des Italiens surtout, lui qui cependant ne s’élait pas montré trop sévére pour la Colonie, laquelle ne vaut certes pas Renaud, fut assez injuste en cette occurrence. Ilya, en effet, dans cet ouvrage, des beautés incontestables : au premier acte, deux pages d’une excellente facture; le cheur des rois, un ensemble et air de Renaud : Déja la trompette guerriére Maverlit de quitter ces lieux; Sa voix m’appelle & la barriére, Je cade d ces sons belliqueux. On voit par ces vers — et par tous ceux du podme, hélas! les collaborateurs de Sacchini avaient plus de zéle que de talent poétique. Cet air était éerit pour haute-contre et plus haut encore que celui @Orphée dans Vopéra de Gluck, transposé pour Legros, Notons aussi la marche des Amazones et des Circassiennes, dans laquelle s’enclave lair @Antiope : Elevée au sein des alarmes, Je ne respire que combats. et finalement le chour : Régnez, triomphes, belle Armide, qui cldt le pre~ mier acte. Le deuxiéme, qui est de beaucoup supérieur aux deux autres, souvre par un quatuor de soprani : Vous triomphez, belle Armide, d’une structure un peu bizarre, mais d’un grand effet. Le duo entre Renaud et Armide est @’une modulation tout a fait italienne, ce qui lui fit du tort auprés du public de Opéra, qui n’avail pu s'empécher de songer a VArmide de Gluck, dont le souvenir était redoutable pour Sacchini. Mais il se dérida a Yair si touchant et d'une mélodie si pénétrante : Barbare amour, tyran des cours, jj - dont Vaccompagnement est d’une suavilé exquise. Peut-étre la réduction au piano ne donne-telle qu'une idée forcement imparfaite de cet accom- pagnement, mais il suffira de lire la partition orchestrée pour en constater la beauté, bien que Vorchestre, a Pépoque a laquelle florissait Sacghini, était loin, comme I’on sait, avoir pris le développement qu'il cut plus tard ef surtout d’étre aussi riche et aussi nourri qu'il Yest de nos jours. La marche, par exemple, que nous avons cilée plus haut —- celle des Amazones et des Circassiennes — produisit un grand effet de sonorité dans Ja vaste salle de POpéra. Elle n’avait cependant que deux parties de cors et de trompettes, deux flites, deux hautbois, les premiers et les seconds violons, une partie pour les violons, bassons et basses, et les timbales. Au troisieme acle, enfin, n’y aurail-il que Pandante du fameux air WArmide, en ré Et comment veux-tu que je vive? quiil suffirait A racheter la faiblesse relative de 1a scéne des évocations et des chants guerriers, Au veste, & partir de cet air jusqu’au finale de Vopéra, la musique est ravissante et Porchostre y tient une large place. On se demande pourquoi le public de Académie royale de musique ne se montra pas plus chaleureux a Vaudition de Yopéra de Sacchini. Ce ful, d’abord ot avant tout, parce que le maitre napolitain eut lutter contre les souvenirs éerasants, nous Favons déja dit, de ’Armide de Gluck; ensuite parce que vraiment le poeme sur lequel Sacchini avait composé son opéra ést d’une faiblesse cxtréme; Vintérét y est nul et la forme, Join de racheter Je fond, renchéril par la naivelé, la vulgarilé méme des vers, sur la banalité de Vaffabulation. Pout-on s‘inspirer du sublime épisode de la Jérusalem délivrée, du Tasse, pour en tirer un si pitoyable parti! Et quel dénouement! Renaud tombe dans les bras d’Armide; qui sait! peut-ére un mariage en rdgle bénira--il plus tard leurs amours. Quant a Godefroy et aux autres crvisés, ils altendront. On ira a la con- quéle du Saint-Sépulcre sans Renaud... El le chour de chanter aux amants, en guise d’épithalame: Retracez-nous les tendres flammes Qu’éprouvent les parfuits amants, Et failes passer dans nos ames Los transports les plus ravissants Sur ce, la toile tombe, ct si les autres personages du drame sont salisfaits, il est douteux que Renaud et Armide fassent passer dans Name des speclaleurs « les transports les plus ravissants ». Ce malheurenx poéme était déja assez puéril dans original ita lien. Retravaillé par le collaborateur francais, enflé, surchargé, il ne gagna certes pas. Le pauvre Sacchini, d’ailleurs, parnt condamné a éerire presque tous ses opéras sur de parcils livrets, sanf lorsqu’il collabora avec le Métastase. S'il en eul de passables, ce fut exceptionnellement. Iy aurait une curieuse et inléressante étude a faire sur les trois Armide, sans parler de celle de Lully : l'Armide de Gluck, celle de Sacchini, et la troisiéme, venue bien plus tard, de Rossini; chacune Welles donnant le caractére de la musique de ces trois maitres, il suf- firait de les étudier Pune aprés Vautre. Les comparer, ce serail oiseux, celle du grand rénovateur allemand Vemportant de beaucoup sur les deux qui la suivirent, Mais ce n’est pas dans ces lignes rapides, servant di troduction ou de simple notice & Ja partition de Renaud, que nous pour- rions faire celte étude. Fétis, qui @ordinaire n’est pas tendre pour les maitres italiens, rend pleinement justice au talent de Sacchini ; « Nul compositeur de Van- cienne école d'Halie n’a mis plus de charmes dans les airs, écrit-il ; on en connait une multitude, méme dans les opéras les moins heureux, remarquables par la grace et le naturel des mélodies. Sacchini écrivait avee pureté, élégance, el trouvail dans son instrumentation de beaux effels par des moyens fort simples, quoiqu’il eft sous ce rapport moins Woriginalilé que Gluck ». — Sous la plume de Feétis, cet éloge et le mple fait @avoir comparé Sacchini a Vimmortel autour d’Alceste, WOrphée et d’Armide (la comparaison fat-elle au désavantage du compo- sileur italien), ce fait et cet loge, disons-nous, ont une grande valeur. La plus élogieuse appréciation du talent de Sacchini est celle que fit son émule, ou plutot son rival, Piceinni, dans une leltre qu'il adressa au Journal de Paris... IL est vrai que cette lettre, il ne V’écrivit que le lendemain de la mort de Sacchini! La voici : « Que diraije de Vimmense talent que Sacchini a déployé dans toutes les villes d'Italie, d’Allemagne, d’Angleterre, et finalement en France? de cette allure facile, de ce chant mélodieux, de ce caraclere tantot grave, tantot gai, brillant, pathétique, amoureux, mélancolique et toujours soutenu? de cette progression enchanteresse sans que loreille fat jamais froissée, meme dans les transitions les plus hardies qu’il a toujours si bien préparces et si bien résolues? de cette précision qui fait qu’on ne peut rien ajouter a ses phrases musicales, ni rien en retran- cher? de la richesse de ses accompagnements, si bien distribués, si bien appropriés el qui ne nuisent nullement au chant, a ce chant qu'il a toujours considéré comme l’élément principal, le plus noble et le plus ae sublime de la musique? de ce coloris superbe, de ces chants od les quatre parties sont toujours bien disposées, ot on ne trouve rien doiseux, ct qui toutes visent A un meme bul, sans aucune mesure inutile, formant toutes les quatre, séparément, une canliléne si bien conduite que meme, prises isolément, elles deviennent un morceau capital? Je terminerai cet éloge, faible hommage de ma part, mais bien meérilé de la sienne, en disant que 1a Mort nous V’a trop tol enlevé; qu’un talent si transcendant était digne d'un sort plus heureux; qu'il méritait d’étre plus connu, mieux compris, étudié plus a fond. Je prie le lecteur de ne pas vouloir maceuser de parlialité ou de flatterie; on ne flatte pas les morts; je sens et j'ai toujours senti ce que je dis; je laisse au temps et aux connais- seurs le soin d’apprécier les @uvres sublimes qu'un aussi grand maitre nous a légué Certes, cela est tres beau de la part de Piccinni, dont Sacchini con- trebalanga Pinfluence a Paris, mais combien ceil été plus beau s'il eat écrit la moitié sculement de ce dithyrambe quand lauteur de Renaud, du Cid et d’OEdipe a Colone était encore en vie! Le célébre musicologue Carpani comparait Sacchini au Corrdge, Puis, en parlant de Ia facilité, de la clarté de son style, il ajoutait que le maitre napolitain ne trouvait jamais mieux une mélodie que lorsqu’il avail sa maitresse a ses célés et ses petits chals jouant a ses pieds. Aussi, disait-il, sa musique est un heureux mélange de tendre et de joyeux. Apres V’éloge fait par un maitre tel que Piccinni, par un critique tel que Carpani, et par un connaisseur aussi autorisé que Villustre auteur de la Biographie générale des Musiciens, co serait hardi de notre part d’a- jouter quoi que ce soit de louangoux pour Sacchini, comme ce serait irrévérencieux de faire des réserves. M. ve Tuemixes. Sacchini offrit la partition de Renaud a la reine Marie-Antoinette, qui voulut bien en accepter la dédicace. Voici la lettre par laquelle le maitre italien fit hommage & la reine de son opéra. Nous la reproduisons d’aprés une édition de Pépoque, en y gardant les imperfections d’orthographe A LA REINE MADAME Appellé en France par la protection de Votre Majesté; encouragé par ses bontés a l'occasion de ma premiére production frangoise, c'est 4 Votre Majesté seule que je devois 'hommage de l'Opéra de Renaud. De toutes les graces que Votre Majesté a bien voulu jusquicy miaccorder, celle qui me permet de lui dédier cet ouvrage devient pour moy la plus précieuse, puisqu’elle me met a porté de rendre publics les sentiments de reconnaissance dont je suis pénétré. Je suis avec le plus profond respect Mapame De Votre Majesté Le trés-humble et trés obéissant serviteur SACCHINI. Rois, Chevalier RENAUD TRAGHDIE LYRIQUE EN TROIS ACTES Paroles de Le Bouf et Framery Musique de SACCHI PERSONNAGES Anuupe, princesse de Damas, amante de Renaud. . MMs. LE VASSEUR. Axriope, commandant les amazones . . MAILLARD. Meuisse, SJOINVILLE. Dons, confidentes a’ Armide : CHATEAUVIEUX. Ipmise, GAVAUDAN, ‘Tisiwnoxe, ( haute-conire MM. MOREAU. Auectox, Euménides, } I. Mécine, tuilte Rexavp, prince croisé, amant d’Armide . LE GROS. Hipnsor, voi de Damas et pére d’Armide. Lals. Apnaste, roi Indien, : | CHERON. Tissarnenne, sourerain de citicie | AMM TAPMIMe. - - | oRmaD, Ancas, capitaine des gardes d'Hidraot CHENARD. Soldats de diverses nations, Divinités, Génios, Amazones, Circassiennes. La, soene so passe, au premier acte, au, camp des Sarcasins & Sion; au denxiéme, acts devant Ia lente d'Hidraot ; au troisieme dans une foret, & ravers laquelle on volt te champ de Dataille. RENAUD TABLE THEMATIQUE ACTE PREMIER OUVERTURE. Récilatit et air d’Hidroat ; Rappelé dans le camp par le fier Godefroid Récitatif et air d’Adraste : Mon amour pour Armide avait armé mon bras, Cheur des rois sarrasins : Ce Diew puissant fut notre guide . néral Chour gé Mars & nos yeu n'a plus @attrait Marche. we . eee . Récilalif ct air de Revavp : Le brave Godefroid qu'un séle saint anime. 2... Choour général ; O Diew puissant, écoutez-nous. SCENE (Anwpe) dans son char : Liches querviers, que faites-vous . . . cae Choour : Quel reproche, 6 ciel! . Air de Rexaup : Déjit la trompette guerriéve. . . oe Scbne et chour général : Sowverain arbitre du sort. . Marche des Amazones et des Circassiennes . Air @'Anwoe : Elevée. aw sein d2s alarmes Air de ballet. . Récitatif d’Anwive, marche et chorur Régnex, triomphes, belle Amide... . 16 69 76 83 4 — 1B ACTE DEUXIEME PRELUDE ae Cheeur : Vous triomphes, belle princesse . . « Récitatif, sede ef choeur. . Que dites-vous? . . Récilatif d'Anwpe et cheur : Hélas, vous le dirai-je? a Caspeet du cruel. Air d’Anmr : Hélas! hélas! trop faible Amide... Cheeur des rois : D'Armide comblons Vespérance. Duo de (Rexaup et Anupr) : Générenar inconnw qui prenant ma défense... . Scéne et récitatif 0 ciel! sa perte est infallible. . Air d’Anwe : Barbare amour, tyran des cwurs . . Scbne et récitatif (Hunsor et Ane) Fille ingrate, es-tu satisficite?. Scene de la conjuration. ... . . Sortes du séjour ténébreue. . Cheeur des divinités Nous sommes retenus par d'invisibles fers Trio de (Tistenoxe, Aneorox, Meckne) : En vain nous ferons résistance aS Scbne (d’Anmpe, Hinsor, ele.) : Quoi! UEnfer me trahit.. 6. Finale : Courons affronter le trépas. . . ACTE TROISIEME PRELUDE......- Récilatif d’Ansie, Oi s’égarent mes pas? Scene et cher : Votre perte est inévitable Récitatif @’Apnaste : Inhumaine, soyes contente! . 99 100 101 103 109 3 ANG 1M 142, MAT 130 1B 182 49t 194 197 204 ae Récitatif et solo d'Anmoe : Qwai-je appris? Qwai-je fait? Scene ot cheour = Renaud au char de la victoi Récitatif d’Anae : Leurs eris out prononeé ma sentence mortelle Duo (Resavp et Anipe) : Arrétes! juste ciel! Sebne (d'Hipnaor, Anwe, Resavp), ete Evocation d’Anwr Esprits soumis & mon empire Marche des guerriers croisé Chour : Jeuae foldtres, plaisivs charmants Air de ballet Cheeur général final Que Uéclat de ta vietoive ‘CHRYISS DE FES, —IMPRIMESIE CHAIS, — HUE BEROERE, 20, 8. — 5108 8. 203 212 5 237 243 29 25 261 e Oo) ILE <6~ SACCHIN RENAUD TRAGEDIE LYRIQUE EN 3 ACTES, Paroles de Musique de LEBCEUF et FRAMERY. SACCHINI. Traduction italienne par M? A, de LAUZIERES-THEMINES. OUVERTURE. Allegro. PIANO. f z 2 wh ol ol 4 ot ‘ tite eat ee ee eer Pa . — of as 957 ACTE PREMIER Le Theatre représente le camp des Sarrasins, Au centre est une place richement déco- rée, oil les Rois chevaliers, rangés en demi cerclé,tivnnent conseil avec Hidraot . SCENE PREMIERE HIORAOT, ADRASTE, TISSAPHERNE, CHEVALIERS, ECUYERS et SOLDATS. ALL? spiritoso, PIANO, Sa MIDRAOT. Rappe-lé dans son camp par le fier Go.de Nel suo campo il chia ma. ta il ponsen . te Bu. -froi, Lintré_ pide Renaud vient @emporter So_te_me, Ce su -glion — E Ri_nal . do quervier st ga-gliardoe va. len. te Che spres. _perbe guerrier que mal.gré moi jfes_ ti - me Traine apres = 2ar won po. tred fant well’ar . mi ar. den. te, Strage espa. 10 lui le carnage et Pef_troi. cen to eal met. tein Si. om AW #: oe of Auteur de nos infor! tuemes, Ses raph. des. su Eo gli autor dei nnstri ma. bi Far fangui sore poe fra Vind mi. i Andante. chir lachement souste poids des mal-heurs. -munes A fl bi. de ardor, aati Si posted. be see. mar il Andante, lerori Sai _vous La ore Qwellea . ni-me et guide us deta gloi-re, Essa. nimare’ de, guidar it del 2 glo — ria we eee Quel lea. ui me et gui. denos pas Essa. nimar ees exam quis dar ct de. an? # ons en gé_né peux sol _ dats Et nous ob _ tien. viam com. battiam per la fer Ed of - tener noi po. - drons la vie. toi_re, Sui-vons te parti - trem vit. facria ieee ecae a la vo gloicre, — Qwelleani - me etgui - de nos pas, Quelle a glo. ria A. nimar «guide . ome ete det Bw a. -i- me el guicde nos pas! Marchons en gé. ud reux a nimar es.sail pie guide ra! Mar.ciam, com. bat. tiam per Ta 13, z nous: ob — tien — drons la vietoi ot r po. trem vilto mar-chons, mar. mar. ciam, mar. _ chous en généreux sol. dats uous ob — tien - = ciam combattiam per la Pe eae tee ~ drons, 44 — ——— gli - re, Quelle a- glo. ria Che ani. a ee | eee me et gui _ de nos pas, Quelle a _ ni me et gui_de nos che guida . re ci. de? Che asi. mar che gui. da. re eb lee eee = en ge. ne. peux % $e uscorurssont SouLmis & wus luis Lamour va nous servir de my. tri cam fi di 81. ran La mor a moi seri la a = = — = Ss = tS SS —— Seperate epee lois, Nosewurssont soumis i vos lois Uttar vant sivee de _ ran, 1 no. stri cor fi.di sa-ran La. mor a noi sari ta 2 2 — =f bop a ail ? Nos eeeurs sont soumis a vos lois La_mour va nous servir de 1 ono~ stri com fi.di sa-ran La-mor a ‘noi sari ta fae 2 : ff 5 oe ey Tt — 74 Nos curs sontsuumis a vos lois 0. sti cor fi di sa-ran Lamour L'a - mor va nous Pour voter aux plus grands ex . ploits, Re. gui. de Le most? ar. mi tri Som. fe. ran Re. gui - de Pour voter aux plas grands ex — ploits. Re gui. da Le noste? ar mi tri. on. fo ~ ran Re. gui. de Pour vo gud. da Le nos aux plus grands ex — ploits - mi tri. on. fe ~ ran Bee gui de Pour voter aux pls grandsex — plots gue — da Le nostr ar. mi tri. on. fo - ran = — guez,triomphez belle Are mi Nosewurssintsoumis a vos lois = gnar su moi ty devi Ar mia Low. stri cor fi - di sa.ran = gnez,ttiommphez belle Amide, — Nosewurssontsoumis & vos lois. = gman sunoi tu devi Ar. mi_da 1 no~ siricor Ji di sa-van +8: =a a =H HE nea triamphezsbelte Ar Re.gnar su mi,tu teri Ar. eee cee. a === Re, Ri guez, tri_omphez, bel dei su noi tu ty —— a — = ct pe = Suez, Uricomphez,belle Avni - de, Nos cueurs sont soumis vos - yuan su not te devi, Are mi dit L no - strié com fi. di sae Ré guez, teiomphez, belle Ar mi. de, belle Ar Regnay su rei tw devi, Ars mi. da bell? Ar. £4 Set 5) = — — ce oath i Nos ceuys sont soumis a wos lois, sont soumis a vos I mo. wi eur fi. di storan, a te fi. di sae ee ee - mide, mnie, a vos di sa. Nos ecurs sont sours I stri cor fi. lois, ntsoumis a vos icon fi- di sa Noscursson i no . str Noseurmessiat soe mis a vos Lois, no Strécor fi. di sa_van Cveuurssond sow tiis a vos fois, no stricor fi di saeran 2 09 + SS) xeurssoulsou mi: no. stricor fi - di su. & wos Nos e« 1 ours SuUL SOU MIS a yOS: no. stri cor fi. di sa. 985 f£—§ =¥ ae A} Nos veurssunl sou mis & yos trivcor fi. di su. fois, -ceurs sont sou mis a vos no. stricur gi. di sa. 97 Lamour va nous servir de pour vo. La. mor aenoisesrt di gui. da Darn A Lamour va nous servir de gui de pour vo. - ran La. mor ae moi sari d gui. da Lor. mi Lamour va nous servir de gui - de pour vo. ran Ba. mor noi se.rit di gui da Lar mi Lamour va nous servir de gui. de pour vo. ran Lu. mor a. mi oceee Lar mi a ridi qui. de a + 7S _ler aux plus grands ex _ plnits; See 8 nous senvir _ler aux pls grands ex - ploits; Lamour va nous servir de no. ste tri. on. fe. ran La_mor a noi sara ai _ler aux plus grands ex ploits; Lamour va seus servi de no. ste tri-on . fe. ran La. mor a noi sare dé a: Per —ler aux plus grands ex no - ste ploits; Limour va nous servi de tri ime a ee a ran La_ mor a noi sacra di £°#2° it a "f Ft pes — * — # ee pour voter aux plus grands exploits, aux plus grands de Lir.mi no. str tri. on - fe. ran si, tri. ony fe. ok . < — =n — + 2S vs de, pour so ter aux pls grands exploits, aux plus grands ex dy Lar. mi no stre tri on fe nol Mi, tri 2 on- fe | #- ~9— 9a ee ai i de, pour voter aux plus grands ex _ ploits, aux plus grands ex oa Lar. mi w-stro tri. on. fe, ran si, tri. on fe . £ SSS 2 $f SSS # de, pour vo-ler aux plus grands ex ploits, aux plus grands ex _ _ ta Dar. mi no. stre tri. on. fe . ran si, tri. on. Se i + : £ + - ploits ra si, tri. on. fe. - ploits on. fe v = ploits si, tri - ploits tri aux plus grandsex _ ploits. aux plus grands ex . aux plus grands ex _ oe awe plus grands ex one fe - ces ran, ploits. ploits. ran, ploits. ran, cot AGTE II. SCENE I. Le Thédtre represeate une vaste Tente. 7 AIL?) Moderato. * PIANO. f 400 CHOEUR DE FEMMES. se, Vos at- traits da, la tusbel «ti sa Vous triomphez, Bel. le princes Tu tri_onafa. sti o bell'’Ar mi Vous tricomphez, hel . fe princes se, Vos at Tu tri. onfa — sti o bell’Ar _ mi. da, ta tuabel. Vous tri_omphez, hel . le prin. ces. se, Tu ticon-fa.sti bell’ Ar. mi. da, £. > - guent, sub. ju. guent les ee ve ee — traits ju - guent tes dit vin cere 9 gn Vos at — traits sub— ju — guentles Rois. la tuabel . th sa nin. cereogni cor 401 = mour qui pour vous sinté _ res_se, En vainqueur leur dic ciel a te par chesor’ . vi_ da; Su det . tar sue leg _mour qui pour wus siuté- res.se, En vainqueur leur die ciel a te par rhesur. ri. daz Sa det. tar sue ley = mour qui pourvous s'intéres_ si En vainqueur leur dic tel @ te par che sor. vi da; Sa det. tar sue leg h vain-queur leur dic tosos lois . det. tar sue tog gi Va-mor, + lois, E n vain.queur leur dic. tevos lois det — tar sue leg. gi Va mon, tevus lois. yi ta mor. lois, En vain.queur _ mar Sa det _ tar 102 votre Amea lespé_ean_ ce, puoi Vata alle spe. Tout flat te ettoutsert vos transparts. Che tut 2 to arré_de altiua de sir = naud pour ¢ — vi. ter cml. dosti sfug_ gir ti in-van mu. trie votre juste vengean — fi < dan Lem wo-trejus te vengean . ce, Reo | Sie tan = nad é. vic ter smal. do dé sfup girth Lem ine rag mu trig — naud por ¢. vic ter wo _ trejus_te - nal. do di sfug. girth im. tan nu.tria 105 -rait d'i_au_ti_ les ef _ forts, fe = pival tw pid de — rait, d'icmuti les efforts. te pes rin Lem > pio al tun pid de 2 ve pe. rir Lait @imutictes ef — forts, fe. rail @i muti _ les ef forts, ~ pial tuo pie de. ve pe. rir Lem pio al tuo pit de. 1@ pe rir - raitdi_nuti_les ef forts, fe. rait pinaltuo pit de. ve pes rin” Lem W@i_unti _ tes ef_ forts. pio al tuo pid de ve pe. rir, = (eateieml ARMIDE - Ah! plit aux Dieuxque auteur dema peine. Newt jamais mérité ma A ugtie it viel che ne tor det mic ma ti nan i spiansseo dia mor. f ir de spires 9. io Que di_tes-vous ? Sjus te ciel... Ahtche 43° tu? No,non fia ver 104 De ful reur et Was Di fu. ror ¢ da. _man. outra . gée est-cela fe fans ga 2 ge. ~ man. te of.tray gir ta & mai que. stoil lin. guag . giv? — fae lane ga ~ ge. questo iblin. guag gio? Dine amante outra_gée est Din” amante oltrag. gia.ta & ma _ moun quel funeste assemblage _ mor qual fu-nesta uni. 0 Quedites-vons ? G juste ciel! Ajuste Ohtche ti? tu 2 Nononfia rer. Nolnon fia cary i. wer vo-tredmed Pes. pé AL prin puoi Vala al. la spe Li-vrez vo _tre A-prir puoi Palma al. la spe. -$. 7 = -= Que ne puis-je acca. bler de ma jus — te ven. No piom.bar non fa. ro il miv giv. atu fu. ~ tre d_mea Pes- pé— ran — ce. Fal ma alla spe. ran. za 106 Ae ~ gean_ce Un in. grat ua in_ grat qui m’of_ eran aud ern ede ad credo rhe moh - spf Qui peut dans votre ceur exci —ter les transports, Che puis mai nel tuy cor ride — star la pie ta Qui Che — peut dans vo. tre cur exci_ter les trans poi mai nel tu cor rides star Ia pie. Qui peutdans votre cwur exciter — lestransports, Che puis mai nel tua cor ridestar da pie. ta? rc = fen se, Vy fais Pinu ti Pu nie 2 lo non 80 9. afew a ea = = Qui peutdans vo _ tre ewur — Che puis mai nel tas cor 4 SSS Te == ov ie . v- - ports, Hii peutdans vo _ tre Ps p te? Che pu mai nel tua Qui peutdans vo tre cour ex Che puis mai nel tw cor oe ‘A - # -- f o 7 we pit itt ere 107 + = ooh a oo a= ath Se == Fe z S44 _ forts,finnti tes efforts, By fais dis au sy nopnnies ta nom a0 Pu. nin sty ian eee eo _ —_—_— Qui peutdans yo ltre ewur Che puis mai nel tus “ear ler, extiter lestransport star, visdestar la pie. ti Se ~ ter, eacifer lestransports, Qui peut dans vo_ tre star, ridecstar la pie. ta? Che pwd mai nel tua ——— E- f == —-= — Ss a aa = ter lestraus ports, Qui peutdans votre = star, ta pie ta? Che pus mained tae —_—— et S les ef _ forts,d'inu ti. les ef forts, oui, Sy s0 m0, mon an WO ptenir «bv nota i pee ausports, de ter fest = ni de. atar, ride atar de pie = te ro de. coeur ex ci. ter, les trans — ports, vor ni de. wlan fu pie te SS pe 5 Sco s $F E i_ les ef emir. lonon so na, nol is -forts,d'i cuuti - les efforts, di nuti les paniv su no fo yn yn unin to non ay ater les trai = slur vise stay la pie les trans. fa pie. sports,ex ti ports, ex — citer tw 7 we ta vi. estar 6 = ter, exei_ter lestra - tar rideatar la pie tes trans. fa 0 iter dextar nsportsyex. fe, les (ransports, re ba pies tik. dota pies hee a ey ter s trans tes Cranspovts, ex. cit les trans_ star la pie fa pins ta rie destar ta piv. 2 ttet ee = etc t ee ‘. Se =| = A —<# ~ ports. tae ~ ports ae __ ports. acne get a. [9 === 109 anmipe. And!” We — last vous le di_ Ahi. mb! dir lo po. “Ge = ae os tae = = raisje? a Paspeetdu cru Fai seni dans mon cwur ~ teed in oder Vinge. del Sen. tito honel mio cor expirer nm co.fere. eee dissi-par . si to nkegna Eb.bi pie tin diquell in.degno Perdo. | s Gee pe _ fait en faveur d'un Amantecrimi ~ uel. e nar volliallor un in.gratoyuneru del Largo — —G== sa mes dé - vi rari al min de. peste SS = jours for tu. PC que couromaient les plai. Fhe ridin pat. tn spas que dis- tu? whe di in? que dis- che dé p= (ropfai . ble Armide, malecan ta Amida $e. = = =e eee ete ~ préstous les mauxquilta faits, Tu pourrais chévir un per.fi- de, = potuttoil do. lore ch'ei ti fe Di tui tu wvifarti to. gi. da An = SE hon, re _ uonce A lui pourjamais,re - now ee a no, no Fa. mur tworinon mer tis wn Ca. mor io toe I pour ja. mais, ore Row. et non mer ta mw, Fa. mor tue non mer. ti How ite Ae de ta honteu —se 0 non hai di quest a. chat _ue, Que ta ven-gean _ ce armeta ve Fen detta al fin Var.mi ta Vendetta al. fin Que fa vengean _ ¢ arme ta main, Et Parini la man Che it 7 que le poignardde ta ferrotuodel ri. Je in HEIST pie er gion ni chi-ve son coeur inhumaiu, Et gior.ni tronchi all” i_nu.man Che it Sf wt Ze que le poiguardde la hai-ne Dé ferro el ri de in. en. IT chine, dé - giorni i chi-re sonccur inhu. gior.ni tronchi all” imu. Ib _ main, son cour in _humain, son ewur in — humain. mana qui! mnman a quell i. mueman. ping hé_ las! trop faible Arami_ de, ahi. me! — mal_ cau — ta Armi . da i fe ape Nts (=o | Sa pe == faits, Tu pourrais chérir un pee. ff Di lui tu ewoi far. ti a 33, Lars SS # SSS o oe | i T os = préstous les maux quiil Va = potutinit dolor elvei rr P TS las sts - tu mes gi. ne te las tu pas de voir cou. stancoan. cor non sei tw di far. mi mes pleurs, cou ler mes pleurs, cou gri. mar Ahi gri- mar, ahi mes pletrs. gri- mar! 147 SCENE IX. AIR a aipaot. Récitatif. i Fille ingrate, es-tu satistai te? AID’ assai Figlin ingra.tu, ben tu sei fu.ne.stal PIANO. | - t Le per fi. de Re-uaud, dans ce mumeut fatal, Ue per ver. so Ri. nal. doin ques.to di fa. tal, AMIE sapideent 0 Ss Du car. na-geet du meurtrea danné les : del la strage e fecci-dio Hagia dato il se~ gnal. HIDRAOT. a reat ee eS cae St $f 2 i 4 Ciel! que dites-vous, Re.naud, Rien ne Uarréte: Sui_vi du vaillant Gode_ Ciel! Che mai di tu? — Fia_-ver Nella lar.restu Se. co combatte il pio Bu. SSees- ia 5 I _feoi, du généreux Tan erede et de sanoble Eli te alton Hinetre. pide Tan. ctecdi Ete sue fide seor—te ~ nad dans tous nos rungs,vale et $e préci-pite a malé nse mi. mar unque la. morte ote, ARMIDE, e les ceurs delfroi, grin ratte arr. mui Sonseul aspect g TL nostriin fu Quoi,fingrat... git son. Tan tei fé!.. matheu-reuse Ar-mide!.. mtu. tuta Armida!,, Ed io solver al. chon est trop! Vengeonstous dun per fi ~ de, Basti al. fin! Che pu ni. toeglicsi - alt 5 ar ede Diouxde!Eufer im.plo.rons le se_caurs, Dei de -mo.niin.ger-vati in wo.chiam il po. ter. Accvurez & ma voix, — déités impla- ea bles! cor_rete io vi chia - moin mi. o sve~ cor - sol. be Sorte du séjour ! ston paix les cours cou, Dut re gnodel te te.ne-bre E quand’ ghun saris quia. 150, . = rae ee eee a 7 = FS |» pables, Ha.tez-vous de combler mes = cor. su ub. be dirs sila me do ARMIDE commence ses conjurations. Qui peut vous rete. Chi qed voi tratte. 4s infle in _fles 2 2 2s SSS - sicpho © ne! impla - ca tre. men - de EW A. Lye $s = skige ss Per erer eo i + i? EEE ~ + 4 Crese SE SE lL ee * a z sar =— | les bords brd_lants de Vaf—freux Phlé_ gé = nal Dat vaste’ or £ - ton, quit _tez les bords brit fants de Vaffreux Phiégé_ton, vel Dal. ta spontain’ . fer. nat dal mstror — ridoavel Sete hatezvous de servir sa cole pe, ha _ fez Vichia.md la vendetta mit fie. mm Si. Te. t= PE Sa — waz See co et = a 7 ye SE ee ee Se os Ee} Fe 4 | -vous de servi sa co ~ v Qui peut vous re — te_nir, qui _ si = foneAlet — toe Me. Cha. puis rnd trad. te. ner, Chi peut vous re. te.uin, inflexi . ble Mégé pub voi trot. te ner infiesi _ bil Me_ ge Ss 4 = Sar s =e _ ric ble Ti- sicphoue, implacea J ble A-lee tun! — Quittex tes bords brid asi. fo.ne tre.menda ed Aclel . to crude Li. tra spondain . fer - ¥ eure (aftveux Phiégeé. nel iu po stor rendoa te tulle» fre tutte tre pi chia. ~ tants, quit —tez les bords bri parais_sez, hd tez-vous de serevir sa en. tut? & tre vi chia _ mi Ta ven det | ta mia t — le re, pavais_sez, hi.tez vous de servir s eo fier Tale re vichia . mis la vendet min Z_£ £ z ha fb. re, hd. tez-vous deservir saen 4 fie. ra, tute” etre Iavendet © tania ge vons deservie sa vio. ee eke, (Bruit souters aad ARMIDE, ~ lez du sé Ov. si alta jour tnd - bisso infer. AUDRAOT. Sortez du sé. jour ne On si dal? a. bisa infer eee o Sempre. -breux, du sé — tus breux, rp : i swinger. nal, ivieor. rendeeevor. rete aevor. crew, du sé jour ‘ Tisi - phoneAlecton, Mo _ nal, dll iw ee nendearcor_ rete accor bewscessels 5. Sf P -ghre, hitez - vous decombler mes weux, ou erai- In ven del 0 fa. tal econ. mole a com — pi mbler mes vorux, ou eras tal hatez - vous dee la mendes © ta fa _ rete a om. pip oo Sp Crese r 155, Sor. tez jus - te rete il mio Sde . gno te . me_te, Or. st dalla. _giez sa jus _ te co. re, Sorter du sé. _ rete il suo de _ gro te. me_ te Ov ~ sit dal” ra jour tend ~ brews; Tisi phone, Alecton, Mé _ gere, hitez- This. sn infer’. na Furivor.ren . deaccor. rete aecor fete, acon. ~ breux; Tisi- phone, Alecton, Mé _ gire, hier Pavonren . denccor. rete accor. re. te, rom. jou tn -his 2 so in, hatez-vous de combler mes veux, ma juste co. acumpir la vendetta fatal, accor. rete it mio sae guste. - # oucraignez = vous, hatez-vous de combler ses vorux,, oneraignez sa juste co, - pir acom pir la vendetia fa. tal, accor. refit sup se. quote. gn 156 ~ Ie_ re, majus_ te ee. i _ tez-vous, ha — tez—vous decomblermes me. temiosde quote. me. te a com.pi a com.pir Uopra mia fa . £ £ ha ~ tez-vous decombler ses fa. ~ BL re,maju ha — fez-vous, = me. te mio side guo te. me. te a com_ pir a com.pir Vopramia veux, ha — tez-vous, hi - tez-vous de combler mes tal a com. pir a com. pir Vo. pramin fa ha — fez-vous de combler — ses. = tal com. pir a com. pir Vo. pra sua fa b, by weux, hi _ tez-vous, veux, de oombler mes veux, de combler mes. veux. Ce Oe voux, de combler ses weux, de combler ses veux, - tal Uo_ pr swe fa. tal Ro pro sua fatal. 2 CHOEUR DES DIVINITES, Nous som _ mes fe _ nus par Ree noi siam dawn = ARMIDE, dune voix menapante, din_vi _ si-bles fers. OL bE sez!.,. ay ot mop. ter Go. mando ia quit a § ¥ A GENERAL. CHOEUR GENER: t Solto_rore. Tremble? Trem! tremble! treme! twewble! tremat OLbéis toi + méme ! obbetir tu dei! Tremble! Tremat tremble! treat! tremble! tremat OLbéis toi - méme! obbedir te dei! Tremble! Trema! tremble! treme! tremble? trema ! Obéis toi - meme! obbedir te dei! Tremble! tremble! tremble! Obéis toi - méme! Trea! treama! ahhedir dei! treunat tu 357. $58 Fiéchissons Je pouynir sw préime, Qui nous re _ Sog-getta al. la pos.sa tu se Che vuolquag Tremble! Tre ma! Tremble! Trea! Tremble! tre. ma! Tremble! Fléchissons tre mat Sog.gette ad. le pouvoir su préme la pos. sa tu se. i Tremble ! Tremble ! Tremble! tre. ma! Trea! Tre.ma! nee uinous re . tient dans q che ruck quag — gite noi qui nms re — tient dans les En che mol quag . git mol oe. te qui unis re_ Gent dans tes Ea. fers,Piéchissons le pouvoir su — che ruel quag git moi ori. te. mer, Sog.getta al - la pos. sa tu 159 Tremble ! Tremble ! Poi mus re — Tre ma Tre ma che eel quag — Tremble! Quinous re tient danstes Enters. Tre ma Ghe mucdquay- git nok ri te mer, Fiéchissons le pouvoir su préime, Soggetta Qui nous re _ he puck gen. al dn po.ssa tu sei Quins retient danstes Enters, Che reel quag git mi vi 2) _ tient dans les Eu_fers. Qui nous re _ tient, git main. fe ner Che ewlqury . git, Quinous re tient, Chee rant quay. gic. = tient dans les Encfers. Qui nous re. cgi oma ri. tener: Che nel quay - Fiéchissons lepouyoir su_ pré — me. Qui nons re _ Sog.qetta al. lapos.sa te sei Che jul quag - 160 Qui nous re tient dans les Enfars qui nous ve_ Che ruil quag - git noi ri. te. ner, che ruol quag Qui nous re_tient das les Enfe qui nous re. Che rusk queg - giie moi ri. tener, che mol gery. ~ tient En - fers. < gti mai ri fe. mer, dans. les, dans tes En _ fers.Fléchissons le pouvoir su. pré . me, got i vi fe ner, sog.getta alla pos.sa tu se Qui nous retient dans les Enter’ che vulquay.gitt moi ri. tener ni ee Qui nous retient dans Jes Eafers, dans che rl quaqgit not ri-te.ner nob ee — tient, = git Qui sous re tient — dans tes En . fers, dans che ool quay. git noid te mera a ee Qui nous re_tient dans Les Ea - fers, dans lesen _ che wok guy gti mahi te mer oe a tet ALMIDE tes En. fers ree te vet les En _ fers. eee se Fees $1 7% oH Vat : A désospoit extreme! Esteve assez enum jum épronyer dene ees Ube Stin di since idan suprems a q 44 a A == — Ah! ey St trop, demons, cemplis.sez wt f ' fem + payin ren Z ven AI? Mod’’ ~geance, a letta, TISIPROXE En vain nous fe In cm far ALECTON, vain En nous fe _ in om no far MEGERE. En vain hous fe _ re U Lone eéltes_te in Ui Lom ce tes tein — tions ~ Sis_tan uni re. si. ten aL ~ rious ré _ sis_tan _ ce, Ue ie cee ce re. = unk ve. si. stem. is tan _ = tun re. sic sten ~ tions 163 ae ee ctel 2 fi 2 gen a eo) ALL ee ae = le. ste in rit de tesprojets di _ vers, Se rit de ls projets di - dun. nail tuo desir’ fa. tal, Con dan itty desi ore. AL, tesprojets di_ vers, Se vit de tesprojets di. = dan mil to desir fr = tal, Gow den. mei ta deasiv ore. + rit de tesprajets di vers, rit de fesprojets di - = dan. mit tuo desir fa. tal, Con. dan ait tho, desi ow « 164 CTONNERRE,? ——— SS = = = =e = Vers: En_tends sa fou. dre lef La foley on di a. a ———— | o oe En_tendssa fou _ dee oiled Io fol_gor oa, di e+ avers . En_tends sa foe _ dee ot an fol.gor on até En — tends sa foudee au haut Be fulgre walt ingun do at aL En_ tends sa fondre au hant des Ia gol.gore n.d ingon dn ak En fends sa fetdee an haut Ly gol. gore ni iw fan dad 165 > Se ESPN — 2 ee a airs ciel AL, airs vit Freee Fre ado a ds Res — pee _ te, puis san Ri. spa. ta, VeeeeETs seresees| aeezTETs Veererys FeRTTESF Pp 166 puis pis san _ ce souve_rain Pu ui oren tor mm. mor souverain, prea. or, AL. evain, du sowvecrain de Pus ni. du so det ere a. tor del crea tor ome me im mor. du souverain, du sowvecrain de Pull nie det ere a tor det fred tor om, meim mor FF.rrrCr—rs—s— 167 En ~ tends sa foudre au haut des tal Ln fol gs. tea ediin fondo at AL. . En ~ tends sa foudre au haut des tal La fol gn ~ reo diin fondo af 2 En — tends sa faudre au haut des tal Ta fol yo ~ reo-Mli in fondo al Res_per_te Ri ~ spee ta ~ get Respeeteya c deere a puis siner tly dame le pas sanz Respectea . durerespeetoa —dacce la puis. samee du souve . Ri spettyya - down vispetia a. dara de pis. sense det eae # £ ————— a a dalve ta pnis — san ee ares apr bt pes oH eM ee one sper, do. rari sper = _t¢e> 3 te La 1 : at ——— == =| | du seu.se_ eee de Cant ser deere. te msemeinme tal al sou_ve cain de Tani. vers here ag ta ttn ine td - rain de Pa ni vrs, Respr tea tow mune ino tte Ri 169 1 o Respecte,a do. re fa puis.sat ce du souve_ Rispetta, ado. ra In pos. san.z0 del crea. > ot Fe e~ — bh Ope tle oF 2 Ay Spa a ebay ee a _do_reRespecte,a doce la puissance da souve du do. ra,Rispet.ta,a. do. ra la pos.san.zu del crea - tur del crea. e a oe (asta REE Etee M, = ae _ dove la puis. san = ce du souve_rain ee pe Se a ee ce -rain de ta_ui_ vers, du souve_rain de lini - ~ tor nume tm.mor _ tat Del crea tor nume imme - -rain de Yu_ui vers, du sonse_rain, du ain de Tu _ni - — tor mane inmor. tal del ere_a . tor Det ere. a _ tor nume im yn ~ = tere 953, PSS de Tu_ni_vers, do souvent mune in.mor. tal del crea. 170 fff —F f. — f <= = vers, du souve-rain de Tl oni. vers, du sowxecrain de [i ni - tal del crea— tor nume im emor — tal del rre.a . tor nume iim. mor. “a eae Se IE du sowve-rain de tt ni - vers du souserain de ta. ni. tal del ere.a. tor mume im_mur. tl def rea tor nume im ~ mor - = + ose ase, = ee =a peat : = vers, du somvecrain de fu ni vers, du souverain de Ta soni. tad del ereca . tor mune tims mor - tal del crea stor mume in _ mor — fea ¢ fs e eset aversyde Mea = vers sde Ti. ni vers = tal meme inemor — tal name inemor . tal SS = 5 -w = taf nume immortal _versyde Heo ui. ver = tal mane ime mar. tal wsjde lu. ui vers,de Ty — ai — vers. meane immortal Va. ni - vers. tal ‘side nurme im mor rae a o SCENE XL. ABMIDE. Quoi! PEnfer metrahil! Fin Vin fer-no tradi. WIDRAOT, indigné, cest tu Gest vous sew ~ le, per-fi- de, Sei tu 50- (a, per.ver sa, vous qui uous tra-his.sez tous Gen est fait, je ue so. la che ci envi tra.dir Or non pile, prende - prends que nr fureur pour guide, = le min rabsbia per gui - da perdre Renaud, ou pé - rir parsesenups. © sve, nar mi doavris = nal. do mor-rie oil cou_rez-vous? oe ve mi tue MKT gy de voussuivr par. fo te seguir see Ae 2 = Joe $ = gli 2 ore nvapepel Ie 0 laisse-mmeiera ef — fel Laisse-mvijeruel — Let tn.seieemiseru de. le, Moseia.mi,eru de - te | + : heel : = gue un Guerrie dont fa va. leur est in — domp mer devi un pro. de quer. rier Me suo valor non hate Plus le guerrier est re.dow ta — ble, plus fe Wi Pris quel quer rier nil” apni rd fe pi la vit. £ = = omphe est glo sti. eux, plus le tri. ade ried merte @ 2 era 7 SEE : j= = omphe esto ghiri — eux. - to viail —merto ds. erat 174 SCENE XII. MELISE, Se- cou rez Nos, Guer_ri _ ers Sur con. ve tei quer. rier Se- cou_rez nos Guer sri — ers Soe. cor. re tei quer rier BHISE. Se ~ cou rez nos Guer- pi — ers en ce tei quer. rier che by sor ANTIOPE, sant. Levainqueur deGer-nand a briesé — les bar te. te. i, Di Ricmaldy it ea turin foangea te bar. Db. sant. ai Levainqueur deGer-nand a bri-sé — les bar. Di Ri-naldo il wa. lor ingrangea te bar. CHEVALIERS, - fen daient te camp Ep ce mo. eye saa noi fur Tutte te oe av. BE = = rid — res qui dé _ fen. daient =~ te camp _ rie 2 ore he dhe fer ae not pur = ment, — tout tombe, — tout pé- rit et sue com be — Sdusson no. stre schie. re Fug. go. no spa.ten ta. te com lu | if 2 + Senet —=—=3 = —+t son bras tei _ om ta mor tenet WiDRAoT. bal : Ee: te: aie =f y= Abt Jewe — com. te que soma ra ge, volons, ah! pit mon du cheil fu ra re corrin, Ecoutez moins Iwvanspiegar ne tardons pas, non tartiam pitt a volons, a _ mis! ne tardons: corrinm vatinm mon tardium pas. pi ee ruet cou lar. ra. gt, di = ret Cou . rons Cor. iam affronter le tré— ta mortead af fron. - vre desanget de car — tri con far od a mo 0 177 E_couter Intanspie~ Que la mort, que fa mort de.van—ce mes pas! sol mor. te sol mote i guide - ri moins votre courage, Sei — gueur! Sei - gneur, ef soul gar si wuol lar di. re, Si. gor! Si. gnor! seul = frez que mon bras... tar mi dei - tw... Ak! os per. fi - de! Pais... mat va = gin! ie 178 Ah! cenomm’outra_ge! Per _ fi_ de, ue suis Ve! non son tuo. pa_dre! 1. ni. qua, non mi E_coutez moins In-van spie ~ gar vo.tre courage, et souf. vuoi tu lar. dicre —— a-seol- hom mou. tra_ge, de né. cou_te, son tuo po. dre je we. Non a scol_to mon a~ 179 = frez que mon b - tar mi det tu. = cou. te que ma _ra_ ge, volous,a mis, ne tar. _ dons scol . tocheil fu. ro ~ 4, corriam, vo - liam, non tar. diam p= E = 3 e—_—? f—9—-p — 9 —# +: te Siam + ¥ t ———_— $4 33 pas, me tarsdous pas. Cou-rous affrouter fe tré pit, non tar. diam pitt Cor-riam la morte ad af-fron. = =e i ae =e i vre de sang et decar_na_ ge, que la tricon-far od a mo — ri. re E sol _ Mone el Ah! pr : dre (oe ay mort fe ane mes pas; je we mor. te noi te non a - pare tout jhecom_pagne vos An! pa e dre 0. vun gue seguir th sn. 2 te + = cowte que ma rae ge, Per - fi_de ne suis point mes seul to cheil furore To - nigua,seguir non mi gf Paccom. payne vos pas io seguir sa. pro. ue sais point mes pas. ea, non mj dei se. guir, ARMIDE HIDRAOT, MELISE. Ciel! Ciel" IPHISE. ANTIOPE. UN CHEVALIER. 957. Cou_ rons Cor. riam 181 182 Mon pb Ah! pe mon pe re! ah! pa . dre! = ter, affronter le tré_pas. ~ riam, la morte ad — affron-tar. so: affron ter, af-fronter le tré_pas. sicor.riam la mortead — af.fron.tar 183 veom_pa— gue ¥os sa. re, par — tout ji dre, 0 wan. que sen guir ti cou - teque om je we. = seol - tockeil fe - 70 : i Par — tout re @ - mn ta pau dons mor affron_ter, affronter de tré_ pas, ria si cor. riam la morte ad af-fron . tar rous == éLeousez moins wo Iu van spie. gar puoi at oe a nEPee -——? v7 =. — Sey te = teque marae ge, - sol - weheit fl. ro. Me, ee _e = ee —— SS ve viel! sim cow. Fa ge, ciel! ee ag ie 4. | e = = SS “ ee = = SSS y= _ eum. de sow em 2 ora. ge, son Cons ras ge, ce ea gies a pe = ~ dons le oe le ca. wa. ge, se i an le = = == =| === ——— = ma ge, te cae = ma. ge, - chia = mo si re. chin. mo, és = | a et — — a | iH - = tut = pan dons le car. wa ge, ent ane os.) 6h re. chia mo, SS _)prte eee Neer eereeeeee ee par : tout Leom pa. gi vs pas, que it se : gui is. gui ion pro che mort de ms pas, E Ia mor. te noi guide | vk eC = canta it sua fr wel te sui. ve entous iene ses as ye da pas, q se gun 9 gen, phew qr quel. b sui = ve Patius fie ses pas, get che il su pi a ger " gr, kee An. de re ge cote it sum rag gi 0 ciel! Que la mort pre ede nas pas, qe ha tn mer te nok guide ork che tn pas, qu be be omar be sal aude whet 186 gluire soit son par_ta.ge, soit son partacge, quelle sui. ve entous gloria ti sin rectagegio Hi sie ntag gin eche se . gui. re il tuo £ £e £ gloi_re — soitmon parta- ge, soitmon parta-ge, qu'elle sui ve,qu’el . le gloria ti sia retag. gin mi sia retag gio ¢ che se. gui. re che il mio nn a gloire soit son par tage, soit son parta-ge, qu'elle sui _ve,qu’el — le gloria ti sit re.tag.gin fi sin restag-gin eche se. gui. re il suo gloire soit son par ta_ge, soit son par_ta_ge, qu'elle sui _ ve, qu’el — le gloria ti sig re. taggin ti sin re.tag.gio eche se . gui.re il suo ao An. gloire soit son par tage, soil son parta_ge,quel-le sui _ve, quel _ le glorid ti sin re. tag.gio ti sin retag.gio — echese © gui. re it suo £ £ Ar, gloire soil son parta_ge, soitson parta_ge,quel_le sui ve, quel — le gle ria td sin vetag.gin i sin retag.ginechese . gui re it so oe + 187 liewx, en tous liewx ‘ses pas; que fa. gloizre soit sonpar. ee ee ee ie ae ee 2 £ suive en tous lieu pass que la gloi- re soitmonpan. pié seguir pos sn. 0. gan che ta glo. ria mi sia re. St | ———————— ‘mor too vin 2 ck tort = ve entous liewe ses pas; que fa gloi-re soit sonpat. pit. de se. guir passa 0. gnor che la glo-ria sia sia re. i - ve entous lieux ses pas; que la gloi_re suit, sonpar. pié de se. guin passa 9. gnor che ta gloria sia ‘sun re. oc oe An. de ses pas! ee ae ve entous liewx ses pas; ques glvi.re soit sonpar. pié de seguir possa 0 ~ gnor che ta glo. rin sin suo re. £ sui. ve en tous lieux que fa gloi — re soit son par, pié dese. guir possa 0 . gnor the In glo ria sia suo re. ce 188 Ae, — dot = 3 oe SS _ta_gesoit sonpar ta_gequeLle sui. ve entoustienx, entonsiieux . ses taggin sia 0) re. taggin che xe. gui.» iT sunpié seguir pos - sa 0 £ Ae R & fo 5 $$$ — = ——e tage, soilmanparta_gequeLle — sui_ve,quel . le sui _ ve entouslieur ses = lay gia —sinmin re. tag.gio che se - quire il min pid seguir pos. ao | Penge tear eeeecr reas oa. e: ————————— = Que famort sui - ve ses Che lia mor - te a eee 4, - — 3 Het =e i sui.ve,quel — le sui — ve entousliox ses _ taggin sia mio re. tag. gi = guixre il min pie seguir pos. sao =— + = SSS ss a * 4a yor PoE ~la_gesoit son par. tagequieLte taggin sia mio re. toy. gin che se. on oe guicre it sui_ve qret — fe min ve entouslieux ses seguir pos sa 0 hear rf = Se Che lin ra Que lamort pré _ ce. deses se rt vineei = ~ Se SS See 2 = son par. ti suivequ¥l — le sui ve entonslionx ses topo sia min re. = gtiere il mio pid seguir pos . 8a 0 £ see @ eos fo pS ee — = = ta_ ge, soit son par — ta_gequ’eLle tag. gio sivmio vr». tag giv che so il ef — le sui — ve entonslienx s min pid 5 sequir pos. sao E = ase ae ae 189 pas, quel_fe — suive en tous Hiewx ses pas, qu'elle suiveen tens liewxses ale = Pp : eee J — | ciel est contr ry. stro cor pie = ——— pomsjest eon mn ~ tre we pie nous, est "i ee St ~ fi_ des, tombez sons nos ¢ por vi pitt non wha spe — 6 roups,tom - he ‘SMS HOS comps, 2a pitmneba, spe tom _ hex Piel est contre nousyest con. te nus, est ro. sire cor pie. ta mon ple So tf eee p= = a ae Sons nos = ran a pit nom coups . wha ARMIDE = aeHy — FF 6 disgr’t Lee ern _ O sven te _ ( a seingura . tangnante SS ey = SEES fuyons .. Sfuggiom + ‘hffrir ames yenx! Maisie! objet Marini venir 2 fob innam sive. deat got SCENE IV ARMIDE, ADRASTE, SOLDATS INDIENS. te porte par les stews, a : oe ep gt Fy rt pp Ee Taha mai_ne, soy_ez con ten_te, Di au. mana, on paige oi, BW. Cest par lui, Cest par vous que je cesse de La sua man, fa tua man fa mia vita ha tron. Mais, tremblez. Tre. ma pur... =a ee $88 votre pére attend le méme sort; Ardenta me venger, — il equal morte at-tente it ge. ui-tor, Mr valle cendicar & va bieutt me suivre da mortal fe rita Daus Paffreux La ne cee palo ideo e.gli muor Grand Dieu! O ciel! = a ae ee SS =e ays Fa geemi Vous gémis.s Avec moins de regrets Nelmio cor non cowha donne fe Veu - gent oma Ven 2 di 2 che jour, ai mort | mon a~ - glettoa . 957. 203 Qwai-je appris! quai-je fait! J trop cou. an fia cor 5 ae = pacble Armi- fa Ar.mi da! Aquel ex ces jai porté ma fu. A qual re. cox. 50 ho spine tail fu. Sasa fe deviens et un jour par. fo dicceu mi consi apergiura, — paris jure, parvici. de, poe Que pour ven. dre mon Mee col. pw ra 204 ,_ All’ assai. gal amon mal_heur. requa te al mio do. tor 4 ARMIDE, im. pla. = ty apie. = juste!

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