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    PASSE / PRESENT Juin 1946 ‘ices ecole u MRP pours igstaves 2 ui, FEment par Gears ida, ceparirenparere 5% dessutraes e168 00s 086. Depuis qu’Emmanuel Macron faitla course en téte dansles sondages,lapresse s'ingénie Alu trouver des antécédents historiques. Le plus fréquemment cite est Jean Lecanuet, devenu célébre pour ses 18% ala présidentielle de 1965. En termes de programme = modernité et convictions européennes ~ily a des convergences. La configuration générale différe. ‘Comme tous es centristes sousla V, Lecanuet, écrasé parlabipolarisation de a vie politique, afinten force appoint dela droite. Emmanuel Macron faite pari que, entre un camp conservateur étouffé par un énorme FN et une gauche éclatée en deux camps, ce bipartisme ne tient plus et que le moment est ven d'un grand mouvement centrist. II rest pas inutile de nous souvenir quil a existé, pour les mémes raisons, aut temps de la V* République. Le gouvernement qui se met en place & Pété 1944 fédére, sous la direction du général de Gaulle, Fen- semble des partis issus dela Résistance. On retrouve Le retour de laIV° République ? De 1947 41958, des coalitions ont gouverné au centre pourscehapper. aquxextrémes. Cst le pari que propose Emmanuel Macroi Par FRANCOIS REYNAERT “un cété de la scéne politique, un parti puissant, le « premier de France » en termesdélecteurs, mais aussi trop terti- fiantaux yeux de la majeure partie dela | population pour espérer former les alliances lui permettant de gouverner. De autre, des, ‘ribuns & voix forte pilonnantles renoncements sup- posés des partis de gouvernement. Au centre, une coalition hétéroclite tentant de défendreréformisme social et convictions européennes. Ga vous rappelle quelque chose? done les commmunistes, les socialistes de la SFIO, les quisucodde alors (PC, SFIO et MRP) se brise surles premiers barbelés de la guerre froide:en ‘mai 1947 lesocialiste Ramadier renvoie deson cabinet Jes ministres communists, trop inféodés & Moscow pour étre dignes de confiance. Reste done, pour gérer Je pouvoir, un rassemblement des modérés,radicaux, démocrates-chrétiens et socialistes. Sous des noms divers, « Troisiéme Force »jusqu‘en 1951, « Frontrépu- blicain » lors des élections de 1956, elle domine le régime, jusqu’sa chute en ‘Tout ne peut étre comparé entre la France d'alors etcelle aujourd'hui. Lebrilant dossier quiconsume lapremiére,cesontlesguerrescoloniales Indochine abord, puis Algérie -, un figau dont nous sommes, heureusement débarrassés. Les acteurs ont aussi changé. Le «premier parti de France »cité plus haut rest pas alors le Frontnational, mais le Particommu- niste,dontle corpus idéologique est évidemment dif {rent Ine faut pas oublier pour autant le dogma- tisme d'un mouvement alors aveuglé par son stalinisme. De Vautre cdté de la scéne, on trouve abord le RPF (Rassemblement du Peuple francais), fondé en 1947 pour préparer le retour de De Gaulle

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