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Chapitre 1 LIENERGIE - SES FORMES D'ETAT- SES FORMES DE TRANSFERT LES VARIABLES ENERGETIQUES .. inv | INTRODUCTION A L'ENERGETIQUE Application - |— 1 - Electroaimant.. Il- ENERGIE ET PUISSANCE Application | - 2 - Les unités d'énergie et de puissance. Ill - ENERGIE POTENTIELLE 1 = Introduction de I'énergie potentielle par un exemple 2 - Forces conservatives et énergie potentielle 3 Exemples d’énergies potentielles......... Application - | - 3: Variation d’énergie potentielle d'une source de tension parfaite.. IV- TRANSFERTS D'ENERGIE.. 1 - Exemple 1 - Charge dun condensateur 19 Application — |- 4- Décharge d'une capacité dans une autre 10 2- Exemple 2 - Charge dune bobine en énergie magnétique "1 Application |- 5. 12 V - PUISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE .........-.cccsossssessssssseessesssnsneennnsnsseeneessasee Chapitre 1 L’ENERGIE - SES FORMES D'ETAT- SES FORMES DE TRANSFERT LES VARIABLES ENERGETIQUES 1 = INTRODUCTION A L’ENERGETIQUE ¢ L’énergie se présente sous des formes stockables et des formes de transfert. a Les formes stockables ou formes d’état sont les énergies contenues dans la matiére (énergie chimique, atomique, nucléaire) et énergie mécanique. L’énergie électrostatique et énergie magnétique sont des formes d'état qui peuvent étre stockées dans le vide et dans la matiére. Lorsqu’une énergie est sous une forme d'état, elle est quantifiable. La phrase suivante aalors un sens: « Le systéme posséde une énergie de kJ ». La variation énergie entre deux états caractérisés par leur quantité d'énergie, A et B ne dépend pas du chemin suivi, mais seulement des états A et B eux-mémes. Mathématiquement, la fonction énergie est une fonction d'état, généralement de plusieurs variables. La variation élémentaire (ou infinitésimale) est alors notée dE et une variation finie est notée AE. La différentielle dE est une différentielle totale. a Les formes de transfert sont les formes d'énergie qui interviennent lorsque des composants d'un systeme échangent de l'énergie ou lorsque lénergie d'état varie au cours d'une transformation. Les formes de transfert sont le travail et la chaleur. Ce sont des formes non stockables. énergie électrique est souvent considérée comme telle. C'est en fait un travail de forces électriques. Le rayonnement est aussi une forme d’énergie de transfert, mais le plus souvent le transfert par rayonnement équivaut, au bilan définitif, a un transfert thermique. Une variation élémentaire d’énergie de transfert est notée 8W ou 6Q pour la distinguer d'une variation d’énergie d’état et une variation finie est notée W ou Q. AW ou AQ n'ont aucun sens physique. La phrase «le systme contient 5kJ de travail ou de chaleur» n’a aucun sens. Mais on peut dire: «Le systéme 1 échange 5kJ avec un systéme 2 » Application -1- 1 - Electroaimant Un électroaimant comprend un circuit magnétique (en U) @ deux armatures rigides et un entrefer de lergeur variable, Seule la pattie rigide fixe est excitée per un bobinage et Ia partie rigicde mobile ou palette ne Vest pas. Outre les électroaimants porteurs, il existe un objet technique simple que Ion rencontre dans toutes les installations électrotechniques, le contacteur. II s'agit d'un intertupteur électromécanique de circuit de puissance commande par une bobine excitant son circuit magnétique. La partie mobile ou palette entraine par son mouvement la fermeture (respectivement fouverture) d'un circuit de puissance préalablement ouvert (respectivernent fermé), En faible puissance un tel systéme prend le nom de relais électromagnétique. Le principe de la construction d'un contacteur ou d'un relais pour le régime continu se ramene toujours a la figure (1) ci- dessous, en coupe, ‘On constate expérimentalement que les forces entre l'ermature fixe et la palette sont toujours attractives. La palette n'est pas naturellement aimantée mais la bobine crée des péles au voisinage de lentrefer et ces poles sont attirés par ceux de la partie fixe fo Bea Péle Nord de Péle Sud de Section S aia *~ palette mmm Entrefer de Figure 1 — Electroaimant La force appliquée a la palette travaille et, c'est done par un bilan de énergie, que l'on peut trouver expression de la force. Le caloul est traditionnellement conduit avec certaines hypotheses: > Le circuit magnétique est linéaire. Le fer est de tres grande perméabilité > Lentrefer est le lieu de stockage principal de énergie et de sa conversion. De plus on négligera dans le bilan d'énergie les pertes dues a effet Joule dans la babine. La tension u ‘aux bomes de la bobine est donnée en fonction de la fem. d'auto-induction e et en fonction de linductance L de la bobine et du courant i et du flux magnétique (totalisé) " par e=[S-o8 at at Pendant dt, le travail élémentaire électrique 8We est transformé en partie en travail mécanique sW et en une autre pattie stockée dans le circuit magnétique sous forme électromagnétique Wen Le bilan d'énergie est donné par u Wa = uit = ia = BW + Wen F est Ia force appliquée et dx le déplacement lémentaire, ‘8Wvq) = FOX + Wer énergie électromagnétique est une fonction d'état de deux variables, le flux ¥ et le dépiacement x Sa différentielle est donnée par F, x, let sont les variables d'état du systeme Les lois mathématiques relatives aux différentielles totales de fonction de deux variables conduisent & Wen x ) te Droste av Dans ce probleme tres simpiié, énergie électromagnétique est donnée par Vig 18? La force F dattraction est done La variation diinductance du systéme électromegnétique déformable est a Vorigine de la force magnétique, Nem Cs constant. Dans les probiémes il est souvent préférable et plus simple de faire apparaitre le courant, grandeur électrique par excellence, et de dériver en maintenant le courant constant ‘A cette fin, on introduit une grandeur énergétique nouvelle W'sm, définie & priori par La foroe, calculée par Je est oblenue par une dérivée partielle, en maintenant le flux y Weg = fF — Wary Cette grandeur est appelée coénergie. Wom = NE) OW, Wem = iat? —Fdx Wem = "Pdi + Fx id? + Ci Wor La force apparait comme la dérivée de la coénergie par rapport a la varlable de déplacement x, a courent constant Dans le probleme de Iélectroaimant avec les hypotheses énonoées plus haut, la coénergie a meme expression que énergie libre, On retrouve bien sir la méme expression pour la force en passant par la cognergie ou en passant par energie libre. Il ENERGIE ET PUISSANCE + Lors d'un processus, lorsque de l'énergie est échangée (dans un transfert) ou modifiée (dans le cas d'une forme d'état), cela prend nécessairement un certain temps. La puissance prend en compte la dimension temporelle de I'énergie. Dans le cas d'un échange d’énergie par une forme de transfert (travail par exemple), la puissance correspond a un travail SW dépensé pendant dt est donnée par : ow cat M dt Le plus souvent cette formule est inutlisable car on ne connait que rarement la fonction Wit) et on ne peut, dés lors, accéder qu’a la puissance moyenne. Lors d'une transformation de l'état 1 a état 2, celle-ci est donnée par p= Ww pmoy = (1 Dans le cas d'une variation d’énergie d'état, les formules [1] et [2] deviennent BI (4) Application. -2-Les unités d’énergie et de puissance Lunité internationale d'énergie est le joule (J). Le joule est égal au prodult d'une force de un newton par une longueur de un metre. Llunité intemationale de puissance est le watt (W). Le watt est égal au quotient de un joule par une seconde. (On rencontre en électricté, le watt-neure (Wh). Un watt-heure est égal 8 3600 joule, En thermique an rencontre de plus en plus rarement la calorie (cal). Une calorie est égale a 4,18 joule. Une thermie vaut un million de calories. NERGIE POTENTIELLE 4 Introduction de l’énergie potentielle par un exemple Considérons le travail des forces sur un conducteur, parcouru par un courant i, en translation élémentaire dx, dans un champ magnétique uniforme B (figure [2]). On suppose la translation suffisamment lente pour que lintensité du courant i soit constante (on néglige Vfauto-induction ) Epeeey ere Leet i_y| @B pe Figure 2 - Force de Laplace Exprimons le travail de la force de Laplace F Le travail des forces magnétique est un transfert d’énergie entre deux états caractérisés par le produit if. i est une forme diénergie d'état. Le travail apparait comme la différence finie d'une grandeur d ‘état. On dit que la force de Laplace dérive d'une énergie potentielle magnétique U, qui est 'opposée de cette fonction d'état. (5) Un travail fini entre deux états de flux est donné par : (6) Dans un cas de variation infinitésimale, la relation [6] devient sw = —aU v7 2 - Forces conservatives et énergie potentielle Lorsque le travail d'une force d'un état 1 un état 2, ne dépend pas du chemin suivi, mais seulement des valeurs prises par les variables d'état du systéme aux états extrémaux 1 et 2, on dit que la force est conservative ou qu’elle dérive d'une énergie potentielle. A chaque énergie potentielle, correspond une expression mathématique. U est toujours définie par une différence. Done U est définie a une constante additive pres. U dépend des variables d'état du systeme. Pour exprimer U, il faut toujours préciser un état de référence et donner la valeur de V'énergie potentielle (souvent nulle) pour cet état Une énergie potentielle est définie pour un systéme physique déformable. Dans exemple diintroduction le systéme comprend le conducteur en mouvement et les sources de champ magnétique fixe. L’ensemble est déformable. Le signe moins dans l'expression de définition dU= -8W conduit au théoréme A Péquilibre Pénergie potentielle est extrémale ; elle est minimale pour un équilibre stable et maximale pour un équilibre instable. Dans l'exemple magnétique d'introduction, ce théoréme montre qu’a l'équilibre stable, le flux magnétique est maximal. 3—Exemples d’énergies potentielles a) Systéme pesant : La Terre et une masse m constitue un systéme deformable. Le poids dérive d'une énergie potentielle dite de pesanteur. Soit un axe des z ascendant. Le centre de gravité de la masse m a pour abscisse z sur cet axe. La référence est prise nulle sur le plan z=0, L’énergie potentielle du systéme deformable terre-masse m ou énergie potentielle de la masse m dans le champ de pesanteur g est donné par (8) Avec cette relation, le travail du poids est négatif (résistant) si la masse m est ascendante et positif (moteur) si la masse est descendante. Le travail du poids est conservatif. II est indépendant du chemin suivi entre les deux états A et B définis par les abscisses z, et Z) — x Masse AxeZ m 25 Figure 3 - Energie potentielle de pesanteur Exemple: Le travail du poids entre les états A et B est donné par. Il est indépendant du trajet entre A et B. Sur la figure [3], deux trajets possibles ont été fléchés. Dans ce cas, le travail est moteur. b) Systeme élastique : Un systéme est élastique, si écarté de sa position d'équilibre d'une certaine elongation, il subit une action mécanique (force ou moment de force) dépendant proportionneliement de r'élongation x. =X Le coefficient k est la raideur du systéme. Les systémes rencontrés en technologie sont tous plus ou moins élastiques. A cété des systémes élaborés spécialement pour leur élasticité comme les ressorts, beaucoup de systémes présentent une élasticité souvent considérée comme parasite La résistance des matériaux fournit les exemples et les lois. Pour I’électrotechnicien, pensons simplement aux vibrations de torsion des arbres de machines, aux vibrations de flexions des systémes posés sur des paliers. Le calcul de l'énergie potentielle de ces systémes, évidemment déformables, est donné, pour une référence nulle pour élongation nulle, (9) c) Systéme de fluides : Pour une masse de fluide de m, de masse volumique 1, dont la pression est p, énergie potentielle de pression est donnée par [10] Pour pression null, la référence est nulle d) Systéme de charges électriques : Une charge q, au potentiel électrique V forme avec les sources de potentiel électrostatique ou de champ électrostatique E un systéme déformable L’énergie potentielle électrostatique de ce systéme ou l'énergie potentielle de la charge q dans le champ électrique E qui en dérive, pour une référence nulle pour potentie! nul, est donnée par : 1] Exemple :Travail de forces électrostatiques. Une charge q, positive, se déplace d'un point A au potentiel V, au point B de potentiel Vo, Le travail des forces électriques est donné par [12] Ce travail est moteur si la charge « descend le potentiel » (V,>Ve) et résistant si la charge remonte le potentiel. Dans un circuit électrique une charge positive qui descend le potentiel peut fournir une puissance utile. Pour qu'elle remonte le potentiel, on doit |ui fournir de énergie Application -1 - 3 : Variation d’énergie potentielle d’une source de tension parfaite Une source de tension de fem. E débite dans un circuit extérieur le courant it), pendant un temps T. Lorsque la source fournit une charge dq pendant dt, sa variation d’énergie potentielle élémentaire est GU = dg = ilt) te 1 AU=—fEKHat= EQ a Qest la charge électrique totale fournie par la source pendant le temps T. IV - TRANSFERTS D’ENERGIE ] Dans un transfert d’énergie, il se peut que toute énergie potentielle ne soit pas convertible. Seule une partie de énergie peut étre convertie. Cette partie est appelée énergie libre ou énergie utilisable. 4-Exemple 4 - Charge d’un condensateur Un condensateur de capacité C est chargé a travers une résistance R, par une source de tension parfaite de f.e.m. E. (t) E u(t) Figure 4 - Charge de condensateur Une charge Q fournie par le générateur est stockée par le condensateur. A la fin de la charge, la tension aux bornes de la capacité est E. Lors de la phase de charge du condensateur, le bilan d’énergie s’étabiit ainsi : * La source perd EQ. C'est une énergie potentielle électrostatique * Le condensateur gagne %EQ, c'est un travail de charge. ‘© %EQ est transformée en chaleur et considérée comme perdue En effet, énergie stockée par le condensateur est 7 @€ Juiat = Juda 7 Joudu 2 a a ol u est la tension instantanée aux bornes du condensateur et q la charge instantané On appelle W._ énergie libre ou énergie utilisable, ’énergie convertible en travail Cette énergie est une forme d'état. Le travail des forces électriques — forme de transfert — est donc converti en forme ‘stockable électrostatique a 50% et en chaleur — forme de transfert- 2 50%. En électrostatique, pour une capacité supposée constante, sous tension U, l'énergie utilisable est [13] Application - |- 4- Décharge d’une capacité dans une autre Un condensateur de capacité C, initialement chargé sous une tension V est rapidement connecté a un autre condensateur de capacité C’, inttialement déchargé, par l'intermédiaire d'un circuit électrique de résistance R. Figure (5), Figure § - Décharge d'un condensateur dans un autre La décharge de C et la charge de C, en série, se fait avec la constante de temps ce Cw “ROLE On demande détablir le bilan des énergies libres du systéme, de calculer lénergie perdue et de ‘comparer cette énergie & celle consommée par effet Joule dans R. énergie libre électrostatique Initiale du systeme est. L’énergie finale, une fois le régime transitoire terminé, siéorit en fonction de C, C' et de la tension ‘commune aux bornes des deux condensateurs U est obtenue par. Tiere? Wer = ICH OU Afin de connaitre cette tension U, on introduit la conservation de la charge électrique lors du transfert diénergie. En effet, le systéme est isolé de l'extérieur et la charge électrique, quantité matérielle, n'a pu que se conserver. Initialement, la charge du systéme est Q ; puis cette charge se répartit en q et q telles, que Q-cv-q-q c ae ay? 2 (e+e) SY 1 =e (ciey? 2056 La variation énergie stockée dans le systéme des deux condensateurs est (c+ Wao ~ CO ye 20+C Crest une diminution. L’énergie perdue est cédée au milieu extérieur au systeme par transfert thermique, dans la résistance R. La puissance de ce transfert est d'autant plus grande que le temps de décharge est petit, done que ia résistance R est plus faible Pour le verifier, on caloule énergie dissipée par effet Joule. Soit i, le courant instantané dans le circuit. 10 La forme de ce courant est exponentielle. Sa valeur initiale est, car & cet instant, le condensateur de capacité C’est sous tension nulle, La constante de tempe est r. v Rome D L’énergie perdue par effet Joule est donnée par freer Y? oxo-2 et R > 8 tyz oo cre La puissance moyenne lors de fa transformation du syste, i fon Euppose que ls processus ext pratiquement terminé au bout de Sx, est donnée par _AV? + 12 Prov 2R St 10 R Si lon fait R voisin de 0, le processus est violent. La puissance thermique transférée conduit a un important échauffement, méme sila quantité d'énergie cédée est indépendante de R. Lrassociation de deux sources de tension, les condensateurs, nest pas recommandée. En électronique de puissance, sila résistance R est celle d'un interrupteur passant, done de faible valeur, ce branchement conduit @ la destruction thermique du composant. Il est done intercit 2 - Exemple 2 - Charge d’une bobine en énergie magnétique Une bobine de résistance négligeable et dinductance L, en paraliéle sur une conductance G est alimenté & linstant t=0, par une source de courant constante Ia II s'agit Id d’un cas dual de exemple 1. A Une source de tension cortespond une source de courant. A une capacité correspond une self et 2 une résistance, une conductance. L’énergie potentielle de la source U est convertie en énergie libre magnétique et en chaleur L’énergie libre électromagnétique Wen de la bobine est donnée 1 par Wen pis! Ton se place dans le cas de la linéarité du circuit magnétique de la bobine et donc de la constance de L. (Figure (6)) — it) SG ud Figure 6 - Transfert d’énergie d'une source de courant vers une bobine La loi des noeuds donne |, = Gu+i w Soit , le flux magnétique total dans la bobine. La tension u est la dérivée temporelle du flux, tension induite dans la bobine, d¥ at le fiux dans la bobine est nul et s'étabiit lentement. u "1 Le bilan d'énergie, pendant dt, s'éorit I,u.dt = Gu?dt +iudt I,u.dt = Gu7dt +idY Iudt = outat+ ay 2 Ide = Gurat aC ) La loi de croissance du courant i est exponentielle. La constante de temps est 1=LG. Et théoriquement au bout d'un temps infini, le courant dans la bobine est constant et vaut le. En pratique au bout d'un laps de temps de durée Sr, le régime transitoire est terminé Intégrons le bilan d énergie élémentaire sur cette durée. Le flux initialement nul atteint la valeur Ys % Plo? = Wyase + Won =lo\¥o 2 La source de courant fourit énergie potenticlie U égale lee La self slocke la moitié de cette énergie qui est son énergie ullisable et le reste est dissing par effet Joule La source perd Ll? ; la bobine stocke 1/2LI,. 1/2LI9? est transformée en chaleur et considérée comme perdue. Application I- 5 Déterminer la puissance moyenne dissipée par effet Joule, dans lexemple précédent. Si on considére que le régime transitoire dure 5r, la puissance moyenne dlssipée par effet Joule est donnée par ug ug us Poor = 3527 70" 7 70L 10r 1016 Si la conductance G est nulle, le puissance échangée est infinie. Le processus est violent. II n'est donc as possible c'associer ains! une source de courant partaite et une bobine, Une bobine partaite est une ‘source de courant parfaite. Il est impossible d’associer ainsi deux sources de courant parfaites. 12 UISSANCE EN REGIME SINUSOIDALE ¢ La puissance instantanée dans un processus physique s'exprime mathématiquement ‘sous forme d'un produit de deux grandeur. En électticité il s'agit de la tension u(t) et de l'ntensité i(t). En mécanique en translation Crest la force F(t) et la vitesse v(t). llexiste une classe importante de problémes dans lesquels ces fonctions sont 2 Soit des fonctions sinusoidales du temps déphasées ou non 2 _ Soi des sommes de fonctions sinusoidales (décomposition en série de Fourier) Partons de l'exemple familier de I'électricité. On obtient, a partir de la puissance instantanée, la puissance moyenne P par la relation [14], dans laquelle T désigne la période du mode fondamental de u ou de i [14] II découle des propriétés de périodicité des fonctions trigonométriques que dans le calcul de lintégrale, tous les produits de termes correspondent a des fréquences différentes sont nuls. Les seuls a donner une contribution non nulle au calcul de lintégrale sont les produits de termes de méme fréquence. Exemple: La fonction u(t) présente la décomposition harmonique suivante : u(t) =U, cos(t + 9,) +0, cos(3at +5) La fonction i(t) présente la décomposition harmonique suivante i(t) =|, cos(ot + y,) +f, cosBot + ys) Dans le produit ui, on trouve > Un terme en cos(at +¢,).cos(at + y,) = Sleos(2ot +p, +y,)+C08(@, —y,)], dont la 2n > contribution & lintégrale sur la période T = vaut Feos(o, -W,) « > Unterme en cos(3at +, ).cos(3at + y,) = s[eos(Gat+ ps +Ws)+ COS((ps — s)], 2 dont la contribution &lintégrale sur la période T= 2 vaut Fosters — ws) © > Unterme en cos(at +9,).cos(3at +s) = 4 eos dot +0, +yg)+008(2at + (p, - Ws)]. dnt fa contribution a intégrale sur la période T= 2* est nulle © Seuls les termes de méme fréquence contribuent a la puissance moyenne. 13 Le résultat du calcul complet donne ici tone a P= 1), cos(p, ~y,) +Usk cos(, ~ ws )] 2 Ces remarques, concernant les fonctions sinusoidales peuvent étre reprises dans le calcul de la valeur efficace d'une des deux grandeurs. La valeur efficace de lintensité est donnée par [15] Dans une résistance électrique R, la puissance dissipée en chaleur vaudrait RP II découle done des calculs précédents, que, si |,,lal...l, Sont les valeurs efficaces de chacune des composantes harmoniques de i, la valeur efficace de i est la racine carrée de la ‘somme des carrés des valeurs efficaces de ses composantes harmoniques : [16] 14

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