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Cours Hydraulique Et Pneumatique2
Cours Hydraulique Et Pneumatique2
Cours Hydraulique Et Pneumatique2
2008‐2009
Notes de cours hydraulique et
pneumatique
Elaboré par : Ben Saïd Lotfi
Première année Licence en Génie
Mécanique Semestre 2
Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Gabès
Plan de cours
MATIERE OPTION:
HYDRAULIQUE ET PNEUMATIQUE
2008/2009
Cours hydraulique et pneumatique
Enoncé de l’objectif général : OG1 : Acquérir des connaissances générales sur l’hydraulique
Objectifs spécifiques Eléments du contenu Méthodologie Vs-moyens Durée (heures)
OS11 - Reconnaître la structure d’un circuit 1 - Introduction
hydraulique. 2 - Applications
3 - Généralités Exposé informel 3
4 - Transformations de l’énergie dans les installations +
Polycopies
hydrauliques
5 - Structure d’un circuit hydraulique
6 - Les circuits de transport de liquide
7 - Les circuits de transmission de puissance
Enoncé de l’objectif général : OG2 : Développer chez l’étudiant La maîtrise des technologies des circuits hydrauliques de transmission de puissance
Enoncé de l’objectif général : OG3 : Initier les connaissances sur les installations pneumatiques
OS31 - Analyser une installation de production et 1 - Utilisation de l’air comprimé
conditionnement d’air comprimé. 2 - Analyse d’une installation Exposé informel 3
OS32- Reconnaître la technologie des 3 - Bloc de conditionnement de l’air Diapositives (vidéo projecteur)
composants pneumatiques 4- Les compresseurs Polycopies
• Compresseur à pistons Matériels didacticiels
• Compresseur rotatif
• Compresseur centrifuge
Evaluation de l’apprentissage :
L’évaluation sera : - Formative durant chaque séance
- Sommative; (reste à déterminer par l’administration de l’ISET de Gabès selon le calendrier des devoirs surveillés et des examens)
Références bibliographiques :
C.ROUX – Hydraulique pratique – Ed PVC DUNOD J.FAISANDIER et Collaborateurs – Mécanismes hydrauliques et
pneumatiques – 8eme Edition 1999 - DUNOD.
A.CAVIN, H.GEEREE – Eléments hydrauliques Ed EYROLLES Michel Portelli – Technologie d’hydraulique Industrielle
J.FAISANDIER et Collaborateurs – Mécanismes hydrauliques R. DEBORDE, A.GEORJON - Maintenance des systèmes industriels –
HACHETTE Technique.
C.DUCOS – Recueils de schémas et de problèmes hydrauliques – J.FAISANDIER – Hydraulique et électro-hydraulique Ed DUNOD
Edition Techniques et documentation.
C.DUCOS – Automatismes oleo-hydrauliques et pneumatiques – Cours A.CHEVALIER – Guide du dessinateur industriel- Edition 2004 –
Symboles .................................................................................................................. 79
Transmission de l'énergie et appareils de conditionnement ............................... 79
Transformation de l'énergie................................................................................. 80
Source de l'énergie.............................................................................................. 81
Organe de reglage de débit................................................................................. 81
Appareils complémentaires ................................................................................. 81
Organe de réglage de pression........................................................................... 82
Lexiques Français- Anglais - Allemand .................................................................... 82
Chapitre 1 :
• Objectifs spécifiques :
L’étudiant doit être capable de :
- Reconnaître la structure d’un circuit hydraulique.
- Identifier le principe de fonctionnement d’un tel circuit.
• Pré-requis :
- Niveau Bac
• Eléments du contenu :
1 - Introduction
2 - Applications
3 - Généralités
4 - Transformations de l’énergie dans les installations hydrauliques
5 - Structure d’un circuit hydraulique
6 - Les circuits de transport de liquide
7 - Les circuits de transmission de puissance
I. Introduction :
A la question de savoir "Qu'est-ce que l'hydraulique ?". La technique répond comme suit: Par
hydraulique, on comprend la transmission et la commande des forces et des mouvements par des
liquides.
II. Applications :
L’hydraulique est une énergie sous grande puissance ; possibilités de réglage, transformation aisée
des mouvements ont trouvé toute leur efficacité dans les divers domaines d’application :
- La construction des machines outils.
- Les presses (presses de coupe, d’emboutissage, les presses d’injection…)
- Automobile…
III. Généralités :
Le vérin hydraulique et le moteur hydraulique permettent de démarrer en charge, même avec des
charges élevées, peuvent être également actionnés à distance, l'inversion des sens s’opère très
rapidement. Du fait qu'ils sont autolubrifiés, ces appareils sont fiables. Mais cela exige une très grande
propreté.
La principale cause des pannes en hydraulique, c'est la pollution des huiles.
A ces avantages sont liés certains inconvénients. Les pressions élevées présentent certains risques
d'accidents. Il faut donc veiller à ce que tous les raccords soient bien serrés et étanches. Le
rendement diminue par suite des pertes de charges et des fuites d'huile.
L’hydraulique exige de l'utilisateur certaines conditions :
- La connaissance des lois fondamentales hydrostatiques et hydrodynamiques.
- La connaissance des unités de mesure et des grandeurs physiques utilisées.
- La connaissance des composants des installations hydrauliques et de leurs interactions dans
les systèmes hydrauliques.
- Ou par pompage :
Chapitre 2 :
• Objectifs spécifiques :
L’étudiant doit être capable de :
- Identifier les différents types des pompes hydrauliques.
- Reconnaître le principe de fonctionnement, technologies des pompes
• Pré-requis :
- Généralités sur les circuits hydrauliques.
• Eléments du contenu :
1 - Définition
2 - Symbole
3 - Principe de fonctionnement
4 - Caractéristiques et calcul des pompes
5 - Les différents types des pompes volumétriques
6 – Les pompes centrifuges
I. Définition :
Les pompes sont des organes destinés à transformer une énergie mécanique en énergie hydraulique.
En fonction de sa vitesse de rotation, la pompe fournit un débit : c’est le volume de liquide déplacé par
unité de temps. Une pompe hydraulique n’engendre pas de pression, la pression se crée par suite à la
résistance à l’écoulement de fluide dans le circuit.
Les pompes utilisées pour alimenter la plupart des circuits hydrauliques sont de types volumétriques
c'est-à-dire ou l’étanchéité interne est poussée au maximum.
II. Symbole :
SYMBOLE SIGNIFICATION
Lorsque l’énergie mécanique entre sous la forme d’un arbre tournant (ce qui est le cas le plus
général), la loi de conservation de l’énergie donne, au rendement près :
Exemple :
Considérons une pompe fournissant 60 l/min x (10-3/60 (m3/s)). Sous une pression de 250 bars (x105
Pascals). Sa puissance est :
P = p.q = 250.105.1.10−3
= 25.000 watts.
= 25 Kw.
Si cette pompe tourne à 1450 tr/min (w = 152 rad/s, N = 24,2 tr/s). Son couple est de :
P 25.000
C= = = 165 N .m (16,5 daN .m).
w 152
Déterminons la cylindrée de cette pompe :
q( m3 / s ) 10−3
Cyl = = = 41,5.10−6 m3 = 41,5 cm3
N (tr / s ) 24, 2
Si on vérifie l’équation E4 :
250.105.41,5.10−6
C= = 165 N .m
2π
V. Les différents types des pompes volumétriques :
5.1. Les pompes à engrenages :
Simples et économiques, elles sont largement utilisées dans les systèmes utilisant le débit constant
5.1.1. Engrenage externe :
Un pignon moteur entraîne un autre pignon. L’espace libre entre les dents se remplit d’huile qui se
trouve ainsi transportée vers la sortie. A la fin de la rotation, l’huile est évacuée par les dents de l’autre
pignon qui expulse l’huile.
L’arbre d’entrée 5 est de type à excentrique sur lequel vient prendre appui une série de pistons 4
disposés radialement. Des ressorts 6 de faible raideur maintiennent en contact les pistons sur
l’excentrique. Chaque piston coulisse dans un alésage exécuté dans un corps 1 muni d’un clapet
d’aspiration 3 et d’un clapet de refoulement 2. Compte tenu de l’excentrique e le piston 4A est au
point mort haut. Pendant la rotation de l’arbre d’entrée sur un demi-tour, le piston se déplace vers le
bas et le volume dans la chambre de pompage augmente :
- le clapet 3 s’ouvre, et le clapet 2 se ferme, c’est la phase aspiration. Sur le second demi-
tour, l’excentrique repousse le piston 4A vers le haut et le volume dans la chambre de
pompage diminue :
- le clapet 2 s’ouvre, et le clapet 3 se ferme, c’est la phase refoulement. Chaque piston aspire
et refoule sur un demi-tour.
L’excentrique est en étant déterminé une fois pour toutes, la pompe est à cylindrée fixe
Le principe est donné par la figure suivante : l’arbre d’entrée 6 entraîne le rotor 1. Celui-ci est muni
d’alésages radiaux dans les quels coulissent des pistons 5 chaque piston est muni d’un patin 2 en
appui sur la périphérique interne de la couronne cylindrique 3 qui est fixe en rotation. Le rotor et la
couronne sont excentrés d’une certaine valeur e l’axe 4 ne tourne pas il est à la fois l’élément porteur
du rotor et le distributeur d’huile. Pendant le déplacement A2 A3 A0 le volume de la chambre de
chaque piston augmente c’est la phase aspiration, A0 A1 A2 phase refoulement.
Figure 2.8: Pompe à pistons axiaux (barillet) Figure 2.9: Pompe à pistons axiaux à débit variable
6.1. Utilisation:
Ce sont les pompes les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la Large gamme
d'utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
Néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas:
- Utilisation de liquides visqueux: la pompe centrifuge nécessaire serait énorme par rapport aux
débits possibles.
- Utilisation de liquides "susceptibles" c'est-à-dire ne supportant pas la très forte agitation dans
la pompe (liquides alimentaires tels que le vin, le lait et la bière).
- Utilisation comme pompe doseuse: la nécessité de réaliser des dosages précis instantanés
risque d'entraîner la pompe en dehors de ses caractéristiques optimales.
Ces types d'application nécessitent l'utilisation de pompes volumétriques.
• Pompe en charge :
Pompe au dessous du niveau du liquide.
Ce circuit doit comprendre une vanne pour empêcher
La vidange du réservoir lors de l’entretien de la pompe.
• Pompe en dépression :
Pompe au dessous du niveau du liquide.
Ce type de circuit nécessite un amorçage (chasser l’air
qui se trouve dans la conduite d’aspiration) à la
première mise en marche ou après un long temps
d’arrêt.
Figure 2.17 : pompe en dépression
Chapitre 3 :
• Objectifs spécifiques :
- Reconnaître le principe de fonctionnement, technologies des vérins
- Reconnaître le principe de fonctionnement, technologies des moteurs
hydrauliques.
• Pré-requis :
- Généralités sur les circuits hydrauliques.
- Les pompes.
• Eléments du contenu :
1 – Les vérins
2 – Les moteurs hydrauliques
I. Les vérins :
1.1. Introduction :
Les récepteurs sont les organes qui reçoivent l’énergie hydraulique et la restituent sous forme
d’énergie mécanique. Ils comprennent deux groupes principaux : les vérins, ou organes fournissant
une énergie mécanique sous forme de translation, et les moteurs qui fournissent une énergie
mécanique sous forme de rotation.
1.2. Symboles :
SYMBOLE SIGNIFICATION
Vérin télescopique :
1 – simple effet
2 – double effet
Vérin en coupe
S1 S = S1 – S2
S2
B B B B
B B B B
Figure 3.2
π D²
S= ou S = π r ²
4
π D² πd²
S1 = , S2 =
D’où
4 4 avec D : diamètre de l’alésage, d : diamètre de la tige
π ( D ² − d ²)
S =
4
L’effort de poussé du vérin est F = P × S
1.4. Détermination des vitesses de sortie et de rentrée de la tige du vérin :
La vitesse de sortie ou de rentrée de la tige est exprimée comme suite :
Q( m3 / s )
V( m / s ) =
S( m ²)
Q
On aura donc : la vitesse de sortie de la tige du vérin : V1 =
S1
Q
La vitesse de rentrée de la tige : V2 = avec S est la section annulaire
S
Formule pratique :
Q(l / min)
V( cm / s ) =
0.06 × S( cm ²)
Application :
Le piston d’un vérin a un alésage de diamètre 100 mm et une tige de diamètre 20 mm. Ce vérin reçoit
un dédit de 24 L/min. Quelle est :
a) La vitesse V1 de déplacement en sortie de tige.
b) La vitesse V2 de déplacement en entrée de la tige.
c) La durée de la course si celle-ci fait 20 cm.
W=?
c
D’où P = F × on aura donc P( watts ) = F( N ) × V( m / s )
t
Application :
Un vérin hydraulique a pour section côté piston 40 cm². Il reçoit un débit de 36 l/min. La pression de
service est de 80 bar. Calculer :
a) La puissance fournie par le vérin.
b) La puissance nécessaire au récepteur sachant que le rendement global de l’installation est de 60%.
c
D’où P = p × S ×
t
volume S × c
Or le débit Q = =
t t
La puissance hydraulique est donc Phyd = p × Q
Application :
Un vérin hydraulique, dont le but est de soulever une charge, a un rendement de 90 %, le débit du
circuit est de 12 L/min pour une pression de service de 150 bar. Calculer :
a) La puissance hydraulique Phy du vérin.
b) Déterminer la puissance mécanique utilisée en bout de tige du vérin.
c) Sachant que la vitesse de sortie du vérin est de 30 m/min, que sa course est de 300 mm et que
g = 9,81 m/s², déterminer la valeur de la masse à soulever ainsi que la quantité d’énergie utilisée.
Travaux dirigés
Exercice N°1 :
Soit le montage ci-contre :
On envoie de l’huile sous une pression P simultanément S
s
dans les chambres S et s du vérin.
1. Que fait la tige du vérin ? Qu’elle est la force obtenue ?
On donne: P = 150 bar, S = 120 cm², s = 50 cm²
2. Exprimer la vitesse de sortie de la tige du vérin.
3. Comparer la vitesse du vérin par rapport à sa vitesse dans un
Montage classique.
P
Exercice N°2 :
Le piston d’un vérin a un alésage de diamètre 100 mm et une tige de diamètre 20 mm. Ce vérin reçoit
un dédit de 24 L/min. Quelle est :
1. La vitesse V1 de déplacement en sortie de tige.
2. La vitesse V2 de déplacement en entrée de la tige.
3. La durée de la course si celle-ci fait 20 cm.
Exercice N°3 :
Un vérin hydraulique a pour section côté piston 40 cm². Il reçoit un débit de 36 l/min. La pression de
service est de 80 bar. Calculer :
1. La puissance fournie par le vérin.
2. La puissance nécessaire au récepteur sachant que le rendement global de l’installation est
de 60%.
Exercice 4 :
Un vérin hydraulique, dont le but est de soulever une charge, a un rendement de 90 %, le débit du
circuit est de 12 L/min pour une pression de service de 150 bar. Calculer :
1. La puissance hydraulique Phy du vérin.
2. Déterminer la puissance mécanique utilisée en bout de tige du vérin.
3. Sachant que la vitesse de sortie du vérin est de 30 m/min, que sa course est de 300 mm et
que g = 9,81 m/s², déterminer la valeur de la masse à soulever
Exercice 5
1. Un moteur hydraulique consomme 75 cm3 par tour et fait 720 tr/min. La pression est de 200
bars. Calculer la puissance et le moment de son couple :
2. Un moteur hydraulique a une cylindrée de 13,4 cm3/tr. Il reçoit un débit de 16 L/min. Le débit
de fuite est de 1 L/min. Quel est le couple du moteur et sa fréquence de rotation ?
Exercice 6
Soit le circuit ci dessous :
F
100 bar
Q
S
Le vérin doit fournir une force F de 8 000 daN sur une course de 60 cm parcoure en 3 secondes.
La pression en sortie de la pompe est de 100 bar et le rendement du vérin est ηV = 0,80.
1. Déterminer la section S du vérin :
2. Déterminer la vitesse de sortie de la tige de vérin :
3. Quel est le débit Q de la pompe ?
4. Déterminer la puissance de la pompe
5. identifier les différents composants du circuit
Exercice 7 :
SYMBOLE SIGNIFICATION
Moteur hydraulique à cylindrée fixe
1 – à un sens de flux
2 – à deux sens de flux
3 - oscillant
Moteur hydraulique à cylindrée variable
1 – à un sens de flux
2 – à deux sens de flux
Figure 3.5: Engrenage à denture extérieure Figure 3.6 : Engrenage à denture intérieure Figure 3.7 : Engrenage à denture intérieure
(trochoïde)
2.3.2. Les moteurs à pistons :
Figure 3.8: moteur à pistons axiaux Figure 3.9: moteur à pistons radiaux Figure 3.10: moteur à pistons axiaux
(Cylindrée fixe) (Cylindrée fixe) (Cylindrée variable)
Exemple :
Un moteur hydraulique de 200 cm3 de cylindrée reçoit un débit Q = 24 l/min : quelle est sa fréquence
de rotation :
Q entrant 24 l/min)
D’où C × 2π N = p × Q
p × Q p ×V
C= =
2π N 2π
Si l’on tient compte du rendement moteur la formule devient :
p × V ×η moteur
C=
2π
P : pression en (pascal)
V : cylindrée du moteur (m3/tr)
Exercices d’application :
1°) Un moteur hydraulique consomme 75 cm3 par tour et fait 720 tr/min. La pression est de 200 bars.
Calculer la puissance et le moment de son couple :
2°) Un moteur hydraulique a une cylindrée de 13,4 cm3/tr. Il reçoit un débit de 16 L/min. Le débit de
fuite est de 1 L/min. Quel est le couple du moteur et sa fréquence de rotation ?
Chapitre 4 :
• Objectifs spécifiques :
- Identifier les différents organes intermédiaires d’un circuit hydraulique.
• Pré-requis :
- Les pompes
- Les récepteurs hydrauliques (vérin et moteur)
• Eléments du contenu :
1 - Clapet de non retour
2 - Clapet limiteur de pression
3 - Valve réductrice de pression
4 - Valve régulatrice de débit
5 - Valve de séquence
6 - Accumulateurs hydrauliques
7 - Les filtres
8 - Raccords pour canalisations hydrauliques
9 - Canalisations rigides
10 - Canalisations flexibles
11 - Distributeurs
1. Clapet
2. Ressort de rappel
3. Zone d’étanchéité
Figure 4.1 : Position verrouillage non-retour Figure 4.2 : Position annulation non-retour
Le pilotage en fermeture (verrouillage non-retour) Le pilotage en ouverture (annulation non-retour) se fait en
se fait en refoulant le fluide dans l’orifice 2. refoulant le fluide dans l’orifice 1.
Exemple :
Soit à maintenir une masse (schéma ci dessous) en position haute
Solution 1 : Solution2 :
Un distributeur 4/3 centre fermé : ne convient pas Le clapet de non retour s’il permet la remontée du
(fuite d’huile par le jeu fonctionnel du tiroir.) vérin, il en interdit la descente.
Conclusion :
Il faut un clapet capable:
1) de maintenir efficacement la charge.
2) De permettre le passage du fluide dans les deux sens.
Donc il nous faut un clapet de non retour piloté
Au cours du fonctionnement la pression sur le circuit augmente, lorsque celle-ci devient supérieure à
la pression de tarage (du ressort : réglé par la vis), le clapet s’ouvre pour laisser une partie du fluide
circulant vers le réservoir: ce qui permet de chuter la pression
2.3. Limiteur piloté :
Exemple :
Figure 4.7
Fonctionnement :
Au repos le tiroir T est plaqué sur l’orifice A par le ressort R2 ; le fluide agit sur les surfaces S1 et S2
après être passé par l’orifice O. le clapet C est plaqué sur son siège par le ressort R1 taré à l’aide de
la vis de réglage V. lorsque le débit est bloqué, l’élévation de la pression agit sur le clapet C et l’écarte
de son siège permettant à l’huile de s’échapper. Le tiroir T est alors déséquilibré et se déplace vers le
haut. Le débit retourne alors au réservoir. La surpression est alors évitée. Le déséquilibre du tiroir
peut aussi être provoquée par l’orifice X si le distributeur 1V1 est ouvert.
3.2. Fonctionnement :
En position normalement ouvert, l’huile
Passe de la haute pression (A) vers la
basse pression (B), tant que la pression
basse n’est pas atteinte.
L’action du ressort (4) se compense avec la
basse pression grâce au canal (C).
Figure 4.12 : Position de régulation sans compensation Figure 4.13 : Position de régulation de débit compensé
Figure 4.14 : Position de régulation sans Figure 4.15 : Position de régulation avec by-
compensation pass et débit compensé
5. Valve de séquence:
5.1. Rôle :
Permet de faire fonctionner deux ou plusieurs récepteurs en fonction de la pression atteinte dans le
précèdent.
La valve de séquence est normalement fermée qui s’ouvre lorsque la pression tarée par la vis est
atteinte, dans le cas de pilotage interne.
Dans le cas de pilotage externe, la pression pilotée doit être suffisante pour annuler l’effet de tarage
qui n’assure que la fermeture de la valve.
6. Accumulateurs hydrauliques:
6.1. Rôle :
Emmagasiner l’énergie hydraulique d’un circuit pour le restituer au moment où les récepteurs sont
sollicités
6.2. Symbole :
7. Les filtres:
7.1. Rôle :
Retenir les particules en suspension dans l’huile pour éviter l’usure rapide des pièces
Figure 4.24 : crépine d’aspiration et de remplissage Figure 4.25 : filtre métallique haute pression (placée dans le
(placée avant la pompe) circuit)
Figure 4.26 : filtre en papier avec by-pass de colmatage Figure 4.27 : filtre métallique magnétique haute pression
(placé sur le retour) (placé dans le circuit)
Montage :
Lors du montage, le serrage ne doit pas être exagéré. Utiliser deux clés pour éviter de vriller les
canalisations
9. Canalisations rigides:
Les tubes en acier étiré sans soudure sont généralement employés dans les installations
hydrauliques. Lorsque le système utilise une faible pression hydraulique, les tubes en cuivre ou en
aluminium sont utilisés.
9.1. Cintrage:
Les tubes sont cintrés à froid. Le rayon de courbure est sauf cas particulier, de 3 à 5 fois le diamètre.
Lorsque le cintrage doit être fait à chaud il est nécessaire de pratiquer un décalaminage intérieur du
tube.
9.2- Montage :
Nombre de cases : il représente le nombre de positions de commutation possibles, une case par
position. S’il existe une position intermédiaire, la case est délimitée par des traits pointillés.
Flèches : dans chaque case ou position, les voies sont figurées par des flèches indiquant le sens de
circulation du fluide entre les orifices.
T : les orifices non utilisés dans une position sont symboliquement obturés par un T droit ou inversé.
Le nombre des orifices est déterminé pour une position et est égal pour toutes les positions.
Source de pression : elle est indiquée par un cercle noirci en hydraulique, clair en pneumatique.
Echappement : il est symbolisé par un triangle noirci en hydraulique, clair en pneumatique.
Distributeur normalement ouvert (NO) : c’est l’inverse du cas précédent ; au repos, il y a circulation du
fluide à travers le distributeur.
Distributeur monostable : distributeur ayant une seule position stable. Dans ce type de construction,
un ressort de rappel ramène systématiquement le dispositif dans sa position initiale, ou repos, dès
que le signal de commande ou d’activation est interrompu.
Distributeur bistable : admet deux positions stables ou d’équilibre. Pour passer de l’une à l’autre, une
impulsion de commande est nécessaire. Le maintien en position est assuré par adhérence ou par
aimantation.
Leur fonctionnement peut être comparé à celui d’une mémoire à deux états : 0 ou 1, oui ou non.
Centre fermé, pour 4/3 ou 5/3 : en position neutre ou repos à centre fermé, le fluide ne peut pas circuler
entre les chambres et les échappements, ce qui bloque la tige ou l’arbre moteur. Il est intéressant
pour un redémarrage sous charge (ex : charges suspendues, etc.).
Centre ouvert, pour un 4/3 ou un 5/3 : en position neutre, à centre ouvert, le fluide peut circuler
librement. La purge des chambres et la libre circulation de la tige (libre rotation de l’arbre moteur) sont
ainsi possibles. Ce cas est intéressant pour supprimer les efforts développés et faire des réglages. Il
existe d’autres types de centre pour ces distributeurs.
- 4/2 ou 5/2 pour vérin double effet ou actionneur deux sens de marche ;
Les distributeurs à 5 orifices permettent des réglages indépendants, pour l’entrée et la sortie de tige,
de la vitesse de la tige en agissant sur le débit d’air à l’échappement.
- 3/2, le circuit d’utilisation est à l’échappement (purge), donc l’actionneur revient en position de repos
s’il s’agit d’un vérin simple effet, ou est libre s’il s’agit d’un autre type d’actionneur ;
Exercice N°1 :
Le vérin différentiel (fig1) est à deux vitesse d’avance : l’une est lente et l’autre rapide obtenue par
action mécanique du vérin sur une soupape de freinage. Le retour de la tige du vérin est assuré par
un contact électrique de fin de course.
1) Donner la désignation des différents composants du circuit
2) Expliquer le fonctionnement en indiquant le sens de circulation du fluide.
FC
a b
Figure 1
Exercice N°2:
L'action sur le bouton poussoir marche fera sortir la tige du vérin 1C à vitesse normale.
A son passage sur 2S, la sortie se fera à vitesse limitée (commande de la bobine 2YV12).
A l'appui sur 3S, le retour de la tige du vérin se fera à vitesse normale.
1°) Donner la désignation complète des éléments désignés ci-dessous:
1C, 1D, 2D et RD1
2°) Indiquer pour les différentes étapes du fonctionnement:
- Le parcours du fluide sous pression
- Le parcours du fluide au retour au réservoir.
- La position de l'actionneur 1C (représenter la position de la tige et indiquer le sens de déplacement
par une flèche, au-dessus du vérin).
- La case active du distributeur 1D (à représenter dans la case centrale).
- La case active du distributeur 2D (à représenter sur la case de gauche).
- Les bobines actives des distributeurs.
Exercice N° 3 :
A1
Problématique :
U U L’action sur un bouton
poussoir de marche fera sortir le vérin à vitesse
normale réglable. Lors de son passage sur CE1
(activation de la bobine a), la sortie se fait en vitesse RD2 RD1
1L1
1°/ Identifier les différents composants du circuit en indiquant
leurs fonctions
2°) Indiquer pour les trois figures suivantes (figure 1: sortie du
1P
vérin à vitesse normale ; Figure 2 : lorsque CE1 est actionné ;
Figure 3: lorsque CE2 est actionné)
1F
a/- La position du vérin (représenter la position de la tige et
indiquer le sens de déplacement par une flèche, au-dessus du
vérin).
b/- La case active des 3 distributeurs (à représenter dans la
case centrale).
Figure 1 Figure 2
Enseignant: Ben Said Lotfi Année 2008/2009 Page 51
Cours hydraulique et pneumatique
Figure 3
3°) On veut maintenant ajouter un deuxième vérin qui fonctionne en séquence avec le premier.
Ajouter le composant hydraulique (dans la partie vide) nécessaire pour faire fonctionner les deux
vérins en séquence :
Figure 4
4°) L’actionneur A1 est un vérin double effet ayant un alésage de diamètre D = 50 mm et une tige
de diamètre d = 28 mm : déterminer la vitesse de la tige lorsque cette dernière actionne Le contact électrique
CE1, sachant que le débit d’huile à la sortie de l’étranglement RD2 est réglé à 80 l/min.
5°) Le vérin A1 est remplacé par un moteur hydraulique à deux sens de marche :
a) Expliquer comment on inverse le sens de marche du moteur dans un tel circuit :
b) Déterminer le couple moteur sachant que sa cylindrée est V = 80 cm3 /tour, la pression est de
p = 200 bars
c) Déterminer la fréquence de rotation du moteur sachant qu’il reçoit un débit Q = 100 l /min et que
son débit des fuites est de Q fuites = 2 l/min:
Chapitre 5:
• Objectifs spécifiques :
- Analyser une installation de production et conditionnement d’air comprimé.
- Reconnaître la technologie de quelques composants pneumatiques.
• Pré-requis :
- Les circuits hydrauliques
• Eléments du contenu :
1 - Utilisation de l’air comprimé
2 - Analyse d’une installation
3 - Bloc de conditionnement de l’air
4 - Les compresseurs
Rappels :
Caractéristiques de l’air :
L’air est un mélange gazeux dont les deux principaux composants sont :
- Azote : env. 76%
- Oxygène : env. 23%
Les autres gaz présents sous formes de traces sont : gaz carbonique, argon, hydrogène, néon,
hélium, crypton et xénon,
La masse volumique de l’air à l’état normal est :
ρ air = 1,293[Kg / m 3 ]
L’air comprimé utilisé comme source d’énergie est présente dans les installations automatisées par de
multiples raisons :
- Il permet d'obtenir économiquement grâce à des vérins, le mouvement linéaire.
- Il est produit, transporté, mis en œuvre très facilement
- L’air est pratiquement disponible partout et en quantité illimitée.
- Utilisable en milieux dangereux.
- Température : L’air comprimé est pratiquement insensible aux variations de température, d’où
une fiabilité d’utilisation même en condition de travail extrême.
- Structure des équipements : la conception des différents équipements est simple, donc moins
coûteuses.
- Vitesse : l’air comprimé est un fluide qui s’écoule très rapidement, ce qui permet d’atteindre
des vitesses de déplacement très élevées et des temps de réponse très courts.
- Surcharge : les outils et différents équipements pneumatiques admettent la charge jusqu'à
leur arrêt complet, donc aucun risque de surcharge.
Le branchement d’une machine ou installation se fait par piquage au dessus de la ligne principale
d’alimentation.
Chaque machine ou installation est équipée d’un poste de branchement dans lequel se trouvent les
appareils de traitement de l’air comprimé
L’air comprimé est chargé d’impuretés solides (poussières) et liquide (eau) qui proviennent de l’air
aspiré et des dépôts de rouille qui se forment dans les canalisations.
Il faut éliminer ces impuretés pour assurer la longévité du matériel utilisé dans les parties opératives et
commandes.
On utilise toujours un filtre, un régulateur, et un lubrificateur entre l’arrivée d’air sur le réseau
et le mécanisme automatisé.
Symbolisation du manomètre :
1G
Ce sont des générateurs d’air comprimé. Ils sont de trois essentiels types :
à pistons, rotatifs et centrifuges.
Il est constitué par un cylindre et deux couvercles. Le cylindre contient quatre lumières garnies de
clapets : deux d’entre elles communiquent avec l’atmosphère et les deux autres avec le réservoir.
Un piston garni de segments d’étanchéité est actionné par un système bielle manivelle (non
représenté).
Considérons la cavité gauche et le piston au point mort gauche et commençant sa course vers la
droite.
a) Dans l’espace mort il y’avait de l’air comprimé. Le déplacement du piston provoque une
détente.
b) La pression atteint la pression atmosphérique, le clapet A s’ouvre et l’air atmosphérique
entre dans le compresseur : c’est la phase d’aspiration.
Le piston est au point mort droit et commence sa course vers la gauche.
a) Le volume diminue dans une enceinte fermée : c’est la phase de compression.
b) La pression dans la cavité gauche atteint la pression du réservoir : le clapet R s’ouvre : c’est
la phase de refoulement
Il faut donc deux temps et quatre phases pour accomplir entièrement un cycle.
La vitesse de rotation n’est pas très élevée (500 tr/min) ; les débits sont petits mais les
pressions sont élevées. (60 N/cm²).
Il est constitué par un cylindre C et deux rotors désaxés R et R’ judicieusement dessinés afin qu’ils
soient constamment tangents au cylindre et tangents entre eux.
La figure 4.2 en donne le fonctionnement.
Les parties colorées montrent l’air aux différents stades.
Position A : aspiration puisque la cavité colorée est en communication avec l’atmosphère.
Position B : l’air (coloré) reste à la pression atmosphérique puisque les cavités colorées ne modifient
pas leur volume malgré la rotation.
Position C : compression puisqu’il y’a diminution du volume des cavités colorées.
Position D : refoulement de l’air puisqu’il y’a communication des cavités colorées avec la lumière de
refoulement.
Le débit est plus important que celui du compresseur à piston mais les pressions atteintes sont moins
fortes (40 N/cm²).
Il est constitué par une succession de roues à aubes placées en série sur un même arbre.
L’air entre par la tubulure d’aspiration TA, passe dans la première roue R dans laquelle il est
centrifugé, et sa vitesse augmente.
Il passe ensuite dans le diffuseur D dans lequel sa vitesse tombe et sa pression augmente.
Il passe ensuite au collecteur C pour s’engager dans la seconde roue dans laquelle il sera soumis à
une nouvelle centrifugation.
L’air est donc soumis de ce fait à une augmentation progressive de pression depuis l’aspiration
jusqu’au refoulement.
Ces appareils tournent très vite (6000 tr/min) ont un grand débit mais une petite pression de
refoulement (20 N/cm²)
ANNEXE
Composant Informations
Capacité maximale (litre)
Réservoir Capacité minimale (litre)
Type, catégorie et classe de viscosité du fluide
Débit nominal (litre/minute)
Pompe Cylindrée (cm3)
Débit maximal (cylindrée variable)
Débit minimal (cylindrée variable)
Composant Informations
Puissance nominale (KW)
Moteur d’entraînement
Fréquence de rotation (tr/min)
Cylindrée (cm3)
Couple (N.m)
Moteur
Fréquence de rotation (tr/min)
Sens
Volume total (l)
Pression de pré charge (MPa)
Accumulateur
Pression de fonctionnement minimale (MPa)
Pression de fonctionnement minimale (MPa)
Type de gaz
III. Symboles :
TRANSMISSION DE L’ENERGIE ET APPAREILS DE CONDITIONNEMENT :
TRANSFORMATION DE L’ENERGIE :
SOURCE D’ENERGIE :
APPAREILS COMPLEMENTAIRES :
Références bibliographiques :
C.ROUX – Hydraulique pratique – Ed PVC J.FAISANDIER et Collaborateurs – Mécanismes
DUNOD hydrauliques et pneumatiques – 8eme Edition
1999 - DUNOD.
A.CAVIN, H.GEEREE – Eléments hydrauliques Michel Portelli – Technologie d’hydraulique
Ed EYROLLES Industrielle
J.FAISANDIER et Collaborateurs – Mécanismes R. DEBORDE, A.GEORJON - Maintenance des
hydrauliques
systèmes industriels – HACHETTE Technique.
C.DUCOS – Recueils de schémas et de J.FAISANDIER – Hydraulique et électro-
problèmes hydrauliques – Edition Techniques hydraulique Ed DUNOD
et documentation.
C.DUCOS – Automatismes oleo-hydrauliques A.CHEVALIER – Guide du dessinateur
schémas.