Professional Documents
Culture Documents
Michel Thomas Insider's French, Chapter 6 THOUGHTS ABOUT FOOD, FOOD FOR THOUGHT
Michel Thomas Insider's French, Chapter 6 THOUGHTS ABOUT FOOD, FOOD FOR THOUGHT
36
6.2.1 Conversation 1: Did that make sense? Check your
understanding!
track 06.03
1 Qu’est-ce qui amuse Richard dans les habitudes alimentaires de
son ami indien ?
Richard est mort de rire quand il voit son ami indien commander des
escargots et un steak tartare au restaurant. Au début, quand Akshay
venait d’arriver en France, il a vu un poisson sans curry, à la sauce
blanche, et c’était l’incompréhension, voire l’angoisse ! Et maintenant
il gobe sans problème toutes les spécialités françaises … le cheval,
même des « bêtes nuisibles », sans curry ni piment !
2 Quelle est l’attitude des Coréens aujourd’hui envers la soupe
Bosintang ?
Cette spécialité coréenne, la traditionnelle soupe au chien, embarrasse
aujourd’hui beaucoup de Coréens, surtout en Corée du sud qu’on peut
considérer plus occidentalisé que le nord. C’est sans doute parce que
les normes culturelles de l’Europe et de l’Amérique du nord dominent
le monde qu’ils se sentent obligés de s’adapter, de se « réformer », pour
ne plus être la « risée du monde ».
3 Pour Catherine, tuer un agneau est-il l’équivalent moral de tuer
un chien ?
Non. C’est vrai que Catherine se pose la question, mais ça ne semble
pas être son point de vue personnel. Elle admet simplement qu’elle
serait bien confuse, bien embarrassée devant un végétarien qui lui
affirmerait que tuer et manger un agneau, un cochon, ou un chien,
c’est moralement équivalent.
38
track 06.08
AB Ah, Cyril! I’m so glad to see you again! I was just thinking
of you the other day, when we were talking about food
habits – ‘normal’ or ‘bizarre’ food, you know – across the
world! I was tempted to conclude that at any rate, in order
to escape famine, we’re soon going to have to invent all
kinds of recipes to cook locusts …
Cyril Quite so, we’ll have to expect it and get used to it. Or
rather, get used to it again, as far as Europe and North
America are concerned, where we’ve lost the habit. On the
other continents there’s much less of this modern taboo
against consuming insects as food.
Suzanne It’s true that this mental block seems quite arbitrary, not
to say bizarre! And if we were to go by the idea that the
Bible has had some kind of influence over our civilization,
we ought to be able to eat locusts, but not pork! But what
d’you know, we do the opposite!
Cyril If you try to explain human behaviour according to any
kind of rational principle, you risk being disappointed. To
keep to the subject of the famine that looms ahead, what
strikes me is the huge gap between the growing technical
mastery of nature by man on the one hand, and his
incapacity to control social mechanisms, on the other – to
control his own aggressive impulses that are leading him
slowly but surely towards self-destruction!
Suzanne And I don’t know if we can trust the scientists, these so
rational ‘experts’ who, even as they go on about controlling
pollution, about the ice melt, the ecological crisis, and so
forth, remain so indifferent to the urgent task of controlling
the folly of man himself!
AB Well, that’s precisely the role of social science, isn’t it? If
the geologist’s job is to study tectonic plates in order to
warn us of the risks of earthquakes, the sociologist’s job is
completely comparable.
Cyril In any case, it isn’t our political leaders that we could trust
to show us the way ahead. They can hardly see any further
than the next election, when they’d probably play with
Question: What does Cyril thinks humans are doing better and
better, and where does he think they seem to be failing badly?
Answer: He says what strikes him is the gulf between the growing
scientific and technical mastery of man over nature, and his lamentable
incompetence in mastering social mechanisms, in controlling his aggressive
impulses which are leading him slowly but surely towards self-destruction.
Ce qui me frappe, c’est le fossé entre la maîtrise technique grandissante de
l’homme sur la nature, d’une part, et de l’autre, son incapacité à maîtriser
les mécanismes sociaux, à contrôler ses propres pulsions agressives qui le
mènent lentement mais sûrement à l’autodestruction !
40
3 Peut-on compter sur les élus politiques pour éviter une
catastrophe écologique ?
On peut difficilement se fier aux hommes politiques pour nous éclairer
le chemin. Ils connaissent bien la catastrophe écologique provoquée
par les gros élevages qui nous fournissent en viande, mais ils n’oseraient
guère proposer à leurs électeurs de renoncer à leur steak quotidien !
track 06.10
1 Pensez-vous qu’on sera amené à changer radicalement notre
façon de se nourrir ?
Nous ne sommes pas loin d’une crise alimentaire grave, et si nous ne
changeons pas notre façon de vivre et nos habitudes alimentaires,
nous allons lentement mais sûrement vers l’autodestruction. Nous
avons besoin d’apprendre à manger plus de légumes, et probablement
aussi des insectes, qui se trouvent en abondance, peuvent être
délicieux, et seraient une excellente source de protéines.
2 Les sciences naturelles suffiront-elles pour gérer les problèmes
de l’humanité ?
Les problèmes de l’humanité ne sont pas simplement des problèmes
techniques qui pourraient être résolus par des biologistes, des
médecins, des chimistes et des géologues. Nous devons essayer de
comprendre pourquoi nous avons si peu de maîtrise sur les mécanismes
sociaux et économiques, et sur nos propres pulsions agressives.
3 Peut-on faire aimer des plats de légumes aux carnivores les plus
entêtés ?
Bien sûr, les légumes peuvent être délicieux si seulement les gens
apprenaient à bien cuisiner ! La bonne alimentation saine est une
habitude qui se cultive. Si les carnivores les plus entêtés comprenaient
combien de céréales comestibles sont nécessaires pour produire un
kilo de viande, et combien les émissions de gaz méthane provenant
des élevages sont nuisibles pour l’atmosphère, ils pourraient être
encouragés à devenir un peu plus végétariens !