Download as pdf or txt
Download as pdf or txt
You are on page 1of 1

h a n g e Vi h a n g e Vi

XC e XC e
F- w F- w
PD

PD
er

er
!

!
W

W
O

O
N

N
y

y
bu

bu
to

to
k

k
lic

lic
C

C
w

w
m

m
w w
w

w
o

o
.c .c
.d o
c u -tr a c k flots, mais cet accompagnement contribue si admirablement au caractère .d o
c u -tr a c k

de la mélodie qu'on ne songe pas à y voir autre chose; la petite


imitation du chant d'oiseau est courte, est faite doucement; on a
remarqué l'effet délicieux produit par la rentrée de la phrase des
violons, et tout le morceau a une suavité, une fraîcheur remarquables
qui en font une des plus belles productions de l'auteur.

L'ouverture de _Guillaume Tell_ est formée de quatre morceaux, dont le


premier et le troisième sont les plus beaux; le moins important est le
deuxième, qui représente un orage, on ne sait pas pourquoi.

Dans la _Création_ d'Haydn, toutes les imitations, non plus que la


représentation du chaos, ne valent le final de la première partie,
superbe de simplicité et de grandeur. De telles beautés font vivre le
nom de l'auteur, qui serait oublié depuis longtemps s'il n'avait fait
que des effets imitatifs.

[Illustration: décoration]

[Illustration: décoration]

IV

LA MUSIQUE DESCRIPTIVE

La musique descriptive est destinée soit à peindre une scène


quelconque, soit à raconter de son mieux les péripéties d'une action
dramatique. Les moyens qu'elle emploie sont empruntés, tantôt à la
musique imitative et tantôt à la musique expressive; quand celles-ci
ne lui en fournissent pas suffisamment, elle ne craint pas de devenir
bizarre ou grotesque; il faut qu'elle fasse de la peinture sonore,
coûte que coûte.

On ne classe dans la musique descriptive que les œuvres où


l'intention du compositeur est visible; non pas celles où il se
maintient dans les limites de la musique expressive et dans les formes
régulières de la construction d'un morceau. Quelques exemples vont
éclaircir immédiatement ce que cette définition peut avoir d'obscur.
Dans l'ouverture de _Coriolan_ de Beethoven, la lutte entre la mère et
le fils est rendue par le caractère des motifs; la musique reste
expressive, la forme du morceau n'a rien d'exceptionnel; l'œuvre
serait parfaitement intelligible sans le titre, et l'on ne peut la
ranger dans la musique descriptive proprement dite. Il en est de même
de l'ouverture de _Léonore_ (ouverture de _Fidelio_ no 3), qui
représente à elle seule un petit drame. A part les effets imitatifs
que j'ai signalés dans la symphonie pastorale, la musique y reste
purement expressive et répond, par son caractère général, aux titres
des différents morceaux. Au contraire, dans la _symphonie écossaise_
de Mendelssohn, le premier allegro appartient évidemment au genre
descriptif; l'ouragan qui éclate vers la fin n'aurait aucune raison
d'être, si le compositeur n'avait pas cherché à rendre autant que
possible le caractère d'un paysage montagneux dans une contrée froide
et venteuse. Dans la musique purement symphonique, cet ouragan aurait
été absolument déplacé, et l'auteur n'aurait même pas songé à en faire
un.

On peut trouver dans les opéras de Mozart quelques exemples de musique


imitative, mais, pour le reste, il n'y pas de musique descriptive.

You might also like