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Approche Générale Du Management: Table Des Matières
Approche Générale Du Management: Table Des Matières
Université de Lausanne 1
Delphine THIEL HEC – 1 /2015-2016
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Introduction :
Manager et management
Le travail de manger repose principalement sur “ 3 piliers“ :
• Administrations publiques
• Entreprises privées
• Organisation non gouvernementale (ONG)
• … les hybrides (universités, etc.)
Le contexte du mangement
ème
Kushim était le premier comptable. Les débuts de l’école de commerce datent de la fin du 13 siècle à Florence
er
et Venise qui étaient au centre du commerce (famille des Medici = 1 manager).
Le management est une manière de conduire, diriger, structurer et développer. On gère une organisation, un
projet commun, un but. Il y a une action collective, pilotage, objectifs à atteindre et l'utilisation de plusieurs
moyens, ressources pour atteindre ces objectifs.
Le management est dynamique, il se construit et évolue en fonction du contexte. C'est un processus qui suit un
ensemble de règles qui permettent d'avoir des points de références qui sont partagés par les autres
collaborateurs de l'entreprise. On préfère produire du collectif plutôt que l'addition d'expertises individuelles.
Le management s'effectue à tous les niveaux de l'entreprise : administration, ressources humaines, ... On cherche
à diriger une équipe pour qu'elle soit la plus constructive possible. On reparti les rôles, .... Il y à différentes
décisions prises à plusieurs niveaux :
Stratégique Opérationnel
• Traiter des problèmes transversaux
• Au niveau de l’organisation dans son
• Gérer au mieux des ressources déjà
ensemble
déployées
• Tâche complexe de diagnostic et choix
• Dans une partie spécifique de l’organisation
stratégique
• Dans le respect d’une stratégie préétablie
è Concerne le long terme et toute l’entreprise
L’organisation
Ensemble d’individus et/ou de groupes en interaction, et réalisant, dans le cadre des missions qui leur sont
confiées, des activités orientées vers la réalisation d’un but commun soit dans le but de rendre la vie sociale
moins complexe.
• Différentes finalités
• Différentes activités
• Différentes tailles et parties prenantes
L’organisation est donc une forme de collectivité humaine car elle intègre :
• Un système d’autorité
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• Confiance/respect
• Délégation
• Exemplarité
• Détermination des objectifs
• Coordination
• Participation
Le manager doit aussi avoir une personnalité appropriée. Voici 10 traits pour être un bon manger :
• Dynamisme
• Ambition
• Extraversion
• Droiture
• Stabilité émotionnelles
• Amabilité
• Goût du risque
• Capacité a penser long terme
• Degrés de tolérance à l'ambiguïté́
• Confiance en soi
Le manager est un élément clé́ dans l'organisation. Il a souvent des problèmes semblables à traiter, mais dans
des contextes/situations différent(e)s.
Les grandes fonctions du management dans les entreprises privées
Existence légale qui lui permet de passer des contrats, disposant de ressources qu'elle gère en vue de produire
des biens ou des services destinés à être vendus de manière rentable.
Classification : il y a de nombreux critères possibles (statut juridique, taille, ...). En général, on fait une
classification selon les objets de l'entreprise.
Les caractéristiques d’une entreprise privée sont les suivantes :
• Personne juridique (capable de passer des contrats)
• Identité administrative, dotée d'une structure et de règles de fonctionnement (peut être pilotée)
• Ensemble de ressources et de savoir faire valorises pour produire des biens ou des services (-> créer de
la valeur)
• Souvent tournée vers le profit
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VUCA Times
Le contexte dans lequel les managers d’aujourd’hui prennent des décisions est beaucoup plus compliqué, il est...
• Volatile : qui se transforme facilement
• Uncertain : qui n'est pas certain, qui est aléatoire, hypothétique
• Complex : constitué de nombreux éléments distincts
• Ambivalent : ayant deux aspect totalement opposés
VUCA sont les traits caractéristiques de notre époque ! Les entreprises ne sont plus stables et notre perception
du travail a changé. Le contexte dans lequel les manager d’aujourd’hui prennent des décisions est beaucoup plus
compliqué.
L’essor d’un ordre mondial nouveau :
Deux éléments clés du changement et de transformation de la société moderne :
• Chute du mur de Berlin (1989)
• Création du World Wide Web
Les techniques (Google, power point, iPhone, etc.) changent et nous changeons avec ! A chaque révolution de
l’information dans notre société tout change et le cerveau humain s’adapte :
• Les révolutions de l‘information et le changement technologique transforment les civilisations
• Pour comprendre le management, il faut comprendre la société et sa transformation
• Cette transformation doit être examinée à travers les changements technologiques, politiques,
économiques et culturels
• La société dans laquelle vous serez amené à assumer une responsabilité sera radicalement différente
de celle dans laquelle vos parents ont grandi
Chaque fois que l’homme invente une nouvelle technologie la civilisation change. La situation devient plus
complexe. Plus le choix est large, plus on a de chance qu’il soit faux !
« Nous devons étudier le présent à la lumière du passé en vue de l’avenir » John Maynard Keynes
L’essor du monde moderne et du capitalisme :
Les éléments clés de l’essor de la modernité :
1. Changements technologiques
2. Changements politiques
3. Changements éthiques
4. Changements scientifiques
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Changements technologiques
Les révolutions de l’information et la transformation du monde
1. Invention de l’alphabet (500-700 av. J.-C.) en Grèce
2. L’invention de la presse à imprimer et des caractères mobiles vers 1400 ap. J.-C.
3. L’actuelle révolution d’Internet
è Chacune de ces révolutions a déclenché une transformation de la société dans tous ses aspects !
La révolution de l’information : les caractères mobiles de Gutenberg (1440)
• En 1450, environ 10‘000 moines produisaient chacun environ 1300 pages par année : les moins étant
des être humain, à force de faire des copier-coller, beaucoup d’erreur se glissaient dans les Bible et donc
cela n’était pas précis. Grâce à l’imprimerie, on est sûr de ce qui est copier et donc c’est beaucoup plus
précis. L‘Eglise avait le monopole sur la science et les études : les sciences n’avançaient pas sauf sur les
points qui concernaient l’Eglise. 50 ans plus tard, 52 imprimeurs seulement sont capables de produire
la même quantité : grâce à l’invention de l’imprimerie ! En 1500, 20‘000‘000 de livres avaient déjà été
imprimés dans toute l‘Europe. En 1505, des tirages de mille exemplaires sont possibles. Les imprimeurs
sont les stars de l‘époque, ils sont invités aux cours royales. Après 50 ans, l‘imprimerie est devenue une
simple profession artisanale. En 1450, seules les plus riches familles possèdent leur propre Bible. En
1522, les plus pauvres des fermiers peuvent acheter leur copie privée
• De la TECHNOLOGIE de l‘information à la technologie de l‘INFORMATION : l‘imprimerie commence à
avoir un impact sur le sens de l‘information
• Conséquence : l‘alphabétisation augmente en Europe, les livres philosophiques, scientifiques et
politiques se répandent et les traditions sont remises en question. Il y a une révolution, comme les livres
sont accessibles à tout le monde, les gens commencent à lire ! Gutenberg permet donc de « récupérer
le savoir » !
Changements politiques
La révolution de l’information transforme la civilisation. En voici un exemple avec Luther
• Le 31 octobre 1517, Martin Luther cloua ses 95 thèses sur la porte d’une église de Wittenberg. Entre
1518 et 1520, 300’000 copies imprimées des thèses de Luther sont distribuées. Cela déclenche une
nouvelle structure religieuse en Europe (y compris la Guerre de Trente Ans). Un nouvel esprit né : le
capitalisme.
On remarque donc que l’invention de Gutenberg a un impact public ! Avec l’imprimante, un grand nombre de
copie a pu être distribué. Grâce à la combinaison de ces 2 événements, cela change le monde et donne naissance
au capitalisme. Plus tard, la chute du mur de Berlin et le World Wide Web vont aussi provoquer un changement.
La naissance de l’Etat Nation : La Guerre de Trente Ans (1618-1648)
• « Puisque la tolérance religieuse ne fonctionne pas, ma religion doit gagner ». On assiste à une rupture
de la communication diplomatique. Les armées mercenaires se battant avec la plus grande des
brutalités sur plusieurs décennies. Des territoires perdus et regagnés encore et encore. La famine et les
maladies (typhus, fléau) rendent la vie des gens ordinaires très difficile. Environ 20% de la population
allemande meure L’atmosphère de l’époque : il n’y a pas de porte de sortie à cette guerre constante.
Cette guerre inclut plus ou moins toute l’Europe !
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Solidarité
Economie Société Civile
Argent
Intégration sociétale
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La mondialisation menace ces 3 piliers ! La société a besoin de ces 3 piliers : efficacité économique, solidarité
politique et solidarité des acheteurs.
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Changements éthiques
La perception du travail : l’expulsion du paradis
• Dieu a créé le monde et il a vu que cela était bon. L’homme a été placé dans le jardin d’Eden. Adam et
Eve ont désobéi à Dieu et ont dû quitter le paradis : ils sont chassés du paradis car Adam a mangé la
pomme. Leur punition principale : Ils doivent travailler pour survivre dans un environnement hostile de
tous les dangers. En plus du travail, les maladies font aussi parti de leur punition.
è TRAVAIL = PUNITION. Au Moyen-Age, l’homme travaillait peu car le travail était perçu comme négatif.
La perception du commerce : Avarita, le péché mortel
• « Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, intérêt d'argent ou intérêt de nourriture, de toute chose qui
se prête à intérêt. » Ancien Testament, Deutéronome (23-19)
• «Pecunia pecuniam not parit» (« Avec de l’argent, on ne doit pas faire de l’argent »), Fra Bernardino,
1563
• Profit = usure = avaritia = pèché mortel
• Le marchand va à l’enfer après sa mort
La vertu du profit : le commerce n’est plus un péché
Martin Luther :
• Travailler = servir Dieu. Le travail est semblable à la prière : celui qui travaille bien est un bon serviteur
de Dieu
Jean Calvin :
• Dieu a déjà décidé si nous allons en enfer ou au ciel quand nous sommes nés : Dieu sait tout ! Nous ne
pouvons pas changer la volonté de Dieu, mais nous savons lire les signes : on ne peut donc pas
l’influencer mais on peut lire les signaux. La réussite dans ce monde = signe que l’on a été choisi pour
aller au paradis. Faire de l'argent et devenir riche = réussite dans ce monde
Changements scientifiques
La leçon de la guerre de 30 ans
« Si l’incertitude, l’ambiguïté et l’acceptation du pluralisme mènent seulement, en pratique, à l’intensification de
la guerre religieuse, le moment est venu de découvrir une méthode rationnelle pour démontrer la justesse ou non
de doctrines philosophiques, scientifiques ou théologiques »
S. Toulmin
Rationalisme cartésien
• Descartes a passé quasi l’entier de sa vie adulte en temps de guerre. Il a observé la guerre aux premières
loges en tant qu’accompagnant du Prince de Nassau et du Duc de Bavière dans leurs campagnes. Il
ressentit le besoin d’échapper aux contradictions des doctrines de son temps. Selon lui, nous pouvons
créer du savoir juste, si on utilise des méthodes « validées rationnellement » Il cherchait des théories
universelles et éternelles qui contourneraient l’opposition religieuse. Sa méthode : le scepticisme
méthodologique. Les scientifiques doivent utiliser leur esprit et non leurs sens. Les mathématiques
deviennent le langage de la science
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Le tournant cartésien
Je pense donc je suis
« Après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour
constant que cette proposition : « Je suis, j’existe », est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce,
ou que je la conçois en mon esprit. [...] Je ne suis donc, précisément parlant, qu'une chose qui pense [...] C'est-à-
dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.»
René Descartes: Les Principes de la philosophie
è L’individu et son esprit sont placés au centre Le processus d’individualisation commence. Il faut faire
confiance à son cerveau.
L’individu est une invention des Lumières
Les principaux facteurs de l’individualisation :
• Le progrès scientifique
• Un tournant « cognitif » en philosophie (« Je pense, donc je suis », Descartes)
• Plus de sécurité sociale
• L’expansion de la scolarisation
• Une perméabilité́ grandissante entre classes sociales
• La démocratisation de la société
L’essor de la Modernité : le triomphe des mathématiques et des expériences en physique
L’essor de la Modernité: le triomphe des mathématiques et
des expériences en physique
Newton montre que les orbites elliptiques
de Kepler sont le résultat de la force de
gravité qui s’opère entre des corps
célestes
Galilée: « La nature est un livre
écrit en langage mathématique »
Galileo Galilei, 1553-1610
Isaac Newton, 1643-1724
En utilisant un télescope, des
expériences et des mathématiques,
Galilée montre que le monde se déplace
Kepler montre que la Terre et d’autres
planètes se meuvent en ellipse plutôt
qu’en rond. Les prédictions deviennent
plus simples et plus justes.
Johannes Kepler, 1571-1630 43
Les Sciences commencent avec une nouvelle façon de voir le monde !
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Le marché est une invention moderne. Aujourd’hui, c’est l’élément central côté consommateur et côté travaille.
Le manager prend des décisions en rapport avec le contexte sociétal. Si ce contexte est stable alors l’analyse est
facile en revanche si ce contexte est instable, c’est plus dangereux car l’analyse devient difficile. Il faut donc
toujours analyser/étudier le contexte pour prendre des décisions !
« [...] Et il est dans ce cas, comme dans bien d’autres, conduit par une main invisible à promouvoir une fin qui
n’était nullement dans son intention [...] En poursuivant son propre intérêt il avance fréquemment celui de la
société ́ mieux que s’il avait été dans son intention de le faire. »
Adam Smith
Dans cette situation, les vendeurs et les acheteurs ne s’intéressent qu’à leur propre intérêt. L’égoïsme individuel
améliore le bien être de la société. Pour A. Smith, il est mieux de laisser l’automatisme du marché gérer notre
bien-être. Les marchés doivent être libre !
Le marché/les marchés
Le marché, au sens économique, est un lieu (parfois virtuel) où se tient à intervalles réguliers (parfois en continu)
une réunion d’acheteurs et de vendeurs qui échangent des marchandises ou des services. C’est « l’endroit » où
se confrontent offres et demandes. On distingue :
• Marché des biens de consommation (destinés à l’usage direct des individus, ils se composent des biens
durables dont la consommation s’étend sur une période assez longue et des biens non durables qui sont
détruits par leur utilisation) = B2C
• Marché des biens de production (les biens qui permettent de produire d’autres biens) = B2B
• Marché des capitaux (où s’échangent les valeurs mobilières à revenus fixes ou variables)
• Marché du travail (où les offres d’emploi, formulées par les personnes cherchant à travailler,
rencontrent les demandes d’emploi faites par les entreprises)
La concurrence parfaite (beaucoup de vendeurs pour beaucoup d’acheteurs) est définie par 5 conditions :
1. L’atomicité de marché : les vendeurs et les acheteurs doivent être en nombre suffisant pour qu’aucun
d’eux ne dispose d’une puissance qui pourrait lui permettre d’influencer la formation des prix
2. L’entrée libre : chacun peut librement entrer ou sortir du marché
3. L’homogénéité́ des produits : identiques et substituables entre eux (si les prix sont stables, la qualité
doit être homogène !)
4. La transparence des marchés : l’information doit être parfaite et gratuite (tout le monde doit connaître
et avoir accès au même informations)
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5. La mobilité́ des facteurs : les facteurs de production doivent pouvoir se déplacer à tout moment d’une
production à une autre
Tous ces points permettent de garantir l’efficacité du marché. C’est le modèle idéal !
Selon Adam Smith, les marchés libres représentent le principe le plus efficace pour la production et la distribution
de biens et de services. Les marchés libres (basés sur la liberté de tous et l’augmentation du bien être)
représentent également le principe le plus légitime pour la production et la distribution de biens et de services :
les gens libres peuvent faire des choix autonomes bases sur leurs préférences. Nous sommes tous :
• Égoïstes
• Des personnes qui cherchent à maximiser les profits
• Opportunistes
è Le marché a besoin de la cupidité́ individuelle pour fonctionner. Et, il transforme la cupidité́ individuelle
en bien pour tous ! L’homo oeconomicus est donc un être humain intéressé à son propre bien être.
La révolution industrielle et le processus de la destruction créatrice :
La révolution industrielle
Une invention change toute une culture (moteur à vapeur -> locomotive à vapeur -> bateaux à vapeur ->
machines à tisser -> Premier Chemin de Fer Transcontinental aux Etats-Unis) :
Joseph Schumpeter (1883–1950) : Le processus de la destruction créatrice
« L'impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les
nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés,
les nouveaux types d'organisation industrielle – tous éléments créés par l'initiative capitaliste. [...] [Il s’agit d’un]
processus de mutation industrielle – si l'on me passe cette expression biologique – qui révolutionne incessamment
de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs. Ce processus de Destruction Créatrice constitue la donnée fondamentale du
capitalisme : c'est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon
gré ́ mal gré,́ s'y adapter. »
Il ajoute un élément clé à la théorie du marché d’A. Smith : les marchés ne sont pas stables mais en constante
évolution !
• Le capitalisme est basé sur l'innovation et l’initiative des entrepreneurs. Par leurs innovations, les
entrepreneurs révolutionnent les marchés et détruisent les pratiques établies. Il y a toujours une routine
jusqu’à ce qu’on la détruise ! L’innovation crée une situation de monopole temporaire dans un marché,
les profits de la concurrence se diminuent, des entreprises disparaissent = aspect clé du capitalisme. Le
capitalisme se caractérise par une transition permanente entre des situations plutôt compétitives et des
monopoles. La destruction créatrice implique aussi des conséquences négatives à court terme pour les
ouvriers qui perdent leur travail ou doivent développer des nouvelles compétences
Types d’innovation
• Innovation de produit (amélioration de produits existants sur le marché)
• Innovation de processus (améliorer la qualité́ dans les processus au sein de l’entreprise,
particulièrement en production)
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• Innovation discontinue (change le comportement des consommateurs)
• Innovation continue (améliorer le produit d’une année ou d’un modèle à l’autre)
Destruction créatrice : Le marché de la viande au 18ème siècle
Les troupeaux de bétail sont élevés sur les Grandes Plaines. Les cowboys conduisent les troupeaux des milliers
de kms vers les marchés de l’Est. Les bovins sont abattus dans des centaines de petits abattoirs. La viande est
vendue dans les boucheries locales.
C’est un marché stable ! La qualité de la viande n’est pas très bonne à cause de la durée du trajet mais c’était le
seul moyen d’avoir une aussi grosse quantité de viande.
La destruction créatrice du marché de la viande : la force de l’innovation
Gustavus Swift combine deux nouvelles technologies et invente le wagon de marchandises réfrigérées. Swift
achète et centralise l’abattage des bovins (innovation de processus). La viande est transportée dans des wagons
frigorifiques vers les bouchers locaux. La viande devient beaucoup moins chère, a une meilleuresqualité et la
production industrielle est plus efficace.
On fait face à une réduction du trajet et donc à une amélioration de la qualité de la viande. C’est moins cher et
moins compliqué. On assiste à la destruction du modèle stable et début de la production de masse de la viande !
La transformation d’un marché
La transformation d’un marché
Livraisons de viande de Chicago à New York (tonnes)
(Wagons bétaillers) (Wagons frigorifiques )
Année Bovins vivants Viande bovine
1882 366,487 2,633
1883 392,095 16,365
1884 328,220 34,956
1885 337,820 53,344
1886 280,184 69,769
Source: Railway Review, January 29, 1887, p. 62/Wikipedia
Au départ, on est méfiant. Il y a des résistances au changement. Cela prend du temps de changer mais c’est
possible.
La destruction créatrice du marché de la viande : Les conséquences à long terme 13
La production de la viande devient une industrie de masse. Le travail du cowboy disparaît. Le pouvoir sur le
marché de la viande se concentre dans les mains de quelques entrepreneurs à Chicago. Les habitudes
alimentaires changent : la viande devient moins chère et la consommation de la viande augmente.
è Et aujourd’hui : Fast Food
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Pendant environ 100 ans, on écoutait des vinyles dans une pièce particulière. Puis, il y a eu l’appariation du CD
(pendant 10 ans). Très vite, la musique devient portable grâce à l’iPod (environ 5 ans). Cela augmente
l’indépendance de l’endroit et la quantité de musique disponible. Puis, il y a l’apparition d’iTunes qui permet
l’achat de musique en ligne cela dure environ 2 ans. Maintenant, l’utilisation de Spotify est un accès à la musique
qui remplace sa possession.
è On s’adapte à la nouvelle technologie. On change ce qu’on perçoit comme qualité. Prévoir la nouvelle
technologie devient toujours plus complexe !
La théorie de la valeur actionnariale :
Le résumé moderne : la théorie de la valeur actionnariale (Shareholder Value Theory)
« Dans un système de propriété privée et de libre entreprise, un cadre d'entreprise est un employé des
propriétaires de l'entreprise. Il a une responsabilité directe envers ses employeurs. Cette responsabilité consiste
à conduire son entreprise en accord avec leurs désirs, qui se résument généralement à faire autant d'argent que
possible, tout en se conformant aux règles de base de la société.́ »
Milton Friedman, 1972
Cette théorie date des années 50-60. M. Friedman est un défendeur de son système soit du capitalisme. Il
reprend la théorie d’A.Smith et met les 4 éléments (propriété privée, égoïsme, bien-être communauté, libre
entreprise) de cette théorie en avant. Il transforme tout cela dans une théorie moderne du marché. Ces idées de
bases ne s’appliquent plus aujourd’hui.
Les managers doivent maximiser leurs profits tout en se conformant aux règles de base de la société pour
satisfaire les propriétaires de l’entreprise (= les actionnaires).
Contexte historique
• Compétition tendue entre communisme et capitalisme. La philosophie d'entreprise principale : «
conserver et investir ». Les énormes entreprises américaines, trop bureaucratiques, luttent avec les
entreprises innovatrices japonaises. Une grande méfiance envers l'intégrité et les capacités des cadres.
On découvre le marché comme le meilleur moyen de contrôle (rentabilité́ des actions comme mesure
de performance). La valeur boursière (shareholder value) est vu comme objectif idéal : cette valeur
permet de lire à travers l’action la qualité du management. De nouveaux grands investisseurs : les
investisseurs institutionnels (p.ex. fonds de pension, assurances vies) font leur apparition.
è Devenir n°1 n’est pas nécessairement un but idéal. Maintenant, l’action est un bien qui permet
d’évaluer l’entreprise.
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Gouvernance d'entreprise
(corporate governance)
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Mais : les entreprises existent dans un contexte civil :
• Une demande de légitimité réduite pour les acteurs privés : Suivre les règles légales et morales de la
communauté
o Légales : Les entreprises existent dans un contexte fort de loi nationale (Friedman 1973). Ce
n’est pas seulement la loi qui limite l’égoïsme mais aussi les valeurs que nous avons
o Morales : Des coutumes morales et sociétales plus larges sont implicitement appliquées dans
et par les entreprises comme des standards de comportements civils incontestables
§ Fort protestantisme dans les premières entreprises américaines (Weber,
1920)
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Changements politiques
La chute du mur de Berlin et la création du World Wide Web (CERN) provoque un changement politique.
Qu’est ce que la mondialisation ?
Un processus qui implique une transformation de l’organisation spatiale des relations sociales, et des
Transactions qui génèrent des flux transcontinentaux ou interrégionaux et des réseaux d’activité́, d’interaction
et d’exercice du pouvoir
• Flux = mouvements d’objets, de personnes, de symboles et d’information à travers le temps et l’espace
C’est un processus dans lequel on est toujours mieux connecté les uns avec les autres au-delà le temps et les
distances (Big Data).
L’époque des Conquistadors : une première vague de mondialisation
• Christophe Colomb découvre le Nouveau Monde (1492) : début de la mondialisation en conquérant plus
de terrain. Dès le 15ème siècle, les marchands portugais, suivis de près par les Espagnols, Hollandais,
Anglais, et Français voyagent en Asie du Sud, Extrême-Orient, et aux Amériques : création d’un empire
de commerce. Les Arabes et Indiens sont déplacés de force des routes de commerce d’épices passant
par l’Océan Indien. Cela crée la première vague d’activités économiques globales, menée par les
marchands européens. Dès le 17ème siècle, deux entreprises aux activités mondiales, la Compagnie
anglaise des Indes Orientales et la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales se battent pour la
première place sur le marché. La Compagnie anglais des Indes Orientales, à la fin de son existence en
1859, opérait sur tous les continents, excepté l’Antarctique.
Vitesse de communication
L’information voyage avec l’homme : la vitesse de communication détermine la vitesse de changement
économique.
Les limites d’espace, temps et valeurs disparaissent ( “ Du dominateur du territoire aux maître de la vitesse“
Habermas)
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L’information jusqu’au 20ème siècle
Intégration des technologies de
l’information, de communication
et de stockage des données
Grande vitesse de diffusion de l’information
(e.g. tremblement de terre en Chine,
révolution verte en Iran)
@ Transparence extrême
Contenu produit par tout le monde
Communication mobile à des coûts toujours plus bas
31
On n’a pas la perception du risque !
Accès à la place de propriété
Accès à la place de propriété
Société industrielle (19ème – 20ème siècle) Société de l’information (21ème siècle)
La propriété est un aspect clé de Les gens ont accès à un produit pour
l’économie de marché: les gens une période de temps spécifique
achètent des produits
Les entreprises gagnent de l’argent
avec des services et utilisent des services
pour inciter à acheter plus de services
Les entreprises vendent des produits
et utilisent des services pour inciter à
acheter plus de produits
Les cycles de vie de produit deviennent
plus courts et le développement de
nouveaux produits se fait plus vite, ce
qui dévalue la propriété
Les produits ont de longs cycles de
vie, ce qui donne de la valeur à la Les entreprises (p.ex. HP pour les
propriété ordinateurs ou Miller Brewing pour les
boissons) font la majeure partie de leur
bénéfice sur des produits qui n’existaient
pas il y a 2 ans
33
è A l’époque, être propriétaire était clé. Maintenant, l’idée de la propriété devient toujours moins
intéressante !
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premières
Adopted from Anand Seshadri 38
Pour exemple, voir slide 39 à 41 qui parle du cas Adidas qui a délocalisé le design et la production de ces produits
pour faire un meilleur profit. Toute la planète devient un endroit de production.
è Les entreprises mondialisent leur production !
L’érosion du régime régulateur national
L’érosion du régime régulateur national
Politique
Exprime des problèmes,
Droit, lois intérêts, valeurs, peurs,
etc.
Economie Société civile
Problèmes de la transition globale du pouvoir
• Nivellement par le bas des pays aux institutions de gouvernance stables (p.ex. Allemagne)
Problèmes de la transition globale du pouvoir :
• Absence de régulation des zones de conflit (p.ex. Soudan) et dans les Etats défaillants (p.ex.
Bangladesh)
• Régulation problématique dans les régimes autoritaires (p.ex. Iran, Myanmar)
• Nivellement par le bas des pays aux institutions de gouvernance stables (p.ex. Allemagne)
• Régulation faible ou absente dans les pays en transition (e.g. Chine, Russie)
• Problèmes avec une logique transnationale (réchauffement climatique, marchés financiers, crime
organisé)
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• Absence de régulation des zones de conflit (p.ex. Soudan) et dans les Etats défaillants (p.ex. Bangladesh)
• Régulation problématique dans les régimes autoritaires (p.ex. Iran, Myanmar)
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• Régulation faible ou absente dans les pays en transition (ex. Chine, Russie)
• Problèmes avec une logique transnationale (réchauffement climatique, marchés financiers, crime
organisé)
De nos jours, il y a des négociations avec le gouvernement. Le pouvoir de l’entreprise prend beaucoup plus
d’importance sur celui du gouvernement. Voir exemple du déficit régulatif : l’exemple de l’héparine &
Nivellement par le bas de la sécurité des médicaments (slide 43 à 45).
Responsabilité Sociale de l’Entreprise
Exemple de la machine Nespresso
Cette machine est la première machine de Nespresso. Elle se différencie par sa poignée. Pour comprendre le
produit et qu’il soit accepter, il faut le situer dans un contexte connu soit celui du bar italien où les poignées sont
très présentes sur les machines à café traditionnelle.
è Cette poignée n’a bien entendu aucune efficacité mais elle légitime le produit ! Une entreprise doit
s’adapter aux routines déjà établies. Si un produit est trop différent, il peut être mal perçu !
Définir la légitimité
Perception ou hypothèse généralisée que les actions d'une entité sont souhaitables, bonnes ou appropriées au
sein d’un système socialement construit de normes, valeurs, croyances et définitions. En plus d’un discours
éthique, il y a l’apparition d’un discours sur l’acceptabilité de ce qui est offert. Il faut donc toujours faire attention
au contexte dans lequel on se situe.
• « Licence to operate » d’une entreprise : Les attentes du contexte changent. Si on ne s’adapte pas, on
ne peut pas réussir. Les éléments clés sont donc l’efficacité et la légitimité.
• L’acceptabilité́ résulte de la conformité de l'organisation avec les normes, les valeurs et les croyances
de la société... et la société change à haute vitesse !
Le processus d’institutionnalisation (DiMaggio & Powell)
• Les pratiques organisationnels apparaissent qui réduisent l’incertitude en conduisant vers davantage
d’homogénéité dans des structures, cultures and résultats. Il faut donc se différencier mais en même
temps être comme les autres ! L’adoption par de nouveaux acteurs sur le terrain est plus motivée par
des préoccupations de légitimité que par l'efficacité : même si elle est moins efficace, les organisations
suivent l'exemple d’autres organisations. Les acteurs organisationnels construisent leur environnement
qui plus tard réduit leurs options comportementales. Il faut donc s’adapter et faire face à la réduction
de la diversité !
• Homogénéisation institutionnelle = Isomorphisme = processus de restriction qui oblige une unité de la
population à ressembler à d’autres unités
La construction sociale du comportement
Les règles sont le point de référence. Peu à peu, le comportement/les règles deviennent indépendantes des
décisions. On oublie ce qui était fait avant. En conclusion, plus ça avance, plus ça devient externe.
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O 8A8aA k a k aA7 k a ka5 a8A8 a
0ûaA A 8 a A8û kaU aA k k
A and B crée des règles Les règles typifient et dictent
dans un état (fictif) de la le routine du comportement
nature mutuel
Le comportement devient externe On prend pour acquis le
comportement typifié
et coercitive
Le comportement et transmis à la L’objectivité du monde
génération suivante institutionnel s’épaissit et se durcit
L’origine des règles La génération suivante joue un
transcende la mémoire rôle dans les institutions
biographique
Les institutions deviennent naturelles et objectives
même pour A et B: « Le produit agit en retour sur
5
le producteur » Berger & Luckmann, 60
5
Mécanisme de changement institutionnel isomorphique
1. Isomorphisme coercitif = pression formelle et informelle d’organisations sur d'autres organisations (par
exemple, la pression juridique). Ce sont les lois imposées à des acteurs qui changent le comportement.
La loi a tendance à rendre le comportement similaire.
2. Isomorphisme mimétique = entrainée par l'incertitude concernant des causalités de type fins-buts (« on
fait comme les autres »).
3. Isomorphisme normatif = entrainée par la professionnalisation / éducation formelle. C’est une
formation qui prédétermine le comportement.
La Responsabilité sociale de l’entreprise au 20ème siècle est orientée vers la conformité
ème
Voici un exemple du changement qui commence à la fin du 20 siècle :
• Les activités des entreprises doivent être en accord avec les “valeurs de la communauté au sens large”.
La responsabilité émerge des attentes sociétales “à un certain moment dans le temps”. Les entreprises
doivent suivre les “règles basiques de la société”. Les entreprises doivent agir de façon consistante “avec
les fondations morales de cette société” .
è L’entreprise est encadrée par un set de valeur et des normes juridiques.
0ûa, û 8Uka?x»aUkaVû
La pyramide RSE de Carroll
Être un bon Philan Désiré
citoyen thropique
Être éthique Éthique Attendu
Obéir aux lois Légal Exigé
Être rentable Économique Exigé
8
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ème
C’est le set de valeur du 20 siècle. On est légitime car on suit ces règles.
Le monde libéral de la démocratie :
Le gouvernement a pour rôle de garantir la liberté du citoyen. Il existe une différence en français pour le mot
anglais citizens. Ce mot peut être traduit de 2 façons en français :
• Bourgeois : propriétaire de l’entreprise
0kaqui participe
• Citoyens : citoyen actif U ka 84 dans û aUka ûaU de décisions
les prises A û 8k économique. Le citoyen est tout le
temps actif
Gouvernance nationale
Gouvernement
Parlement
Partis politiques Public
représentation
Privé
Bourgeois
Citizens Entreprise
9
è Si la société change, les règles du jeu (= les conditions de légitimité) changent aussi !
0k aA k Ak aUka ûa U8û 8 û 8 a ak a
Les conséquences de la mondialisation pour les entreprises :
k k 8 k
Politique
Les lois La pression politique
Economie La pression morale Société Civile
par les ONG
Le gouvernement change les règles du jeu. Si on n’est pas d’accord avec la société, on peut passer par la politique,
Les entreprises sont exposées à de nouvelles responsabilités élargies.
on peut s’enfuir avec la régularisation. Les lois sont bloquées à cause de la mondialisation car les entreprises sont
L’opinion publique est devenue un acteur puissant.
libres de partir ailleurs. Les ONG remplacent donc l’impuissance du gouvernement avec des pressions morales.
11
è Les entreprises sont exposées à de nouvelles responsabilités élargies. L’opinion publique est devenue
un puissant acteur !
Création des ONG : Changer les règles du jeu
Les ONG luttent contre l’abus de pouvoir des gouvernements. Mais les entreprises ont aussi le pouvoir
d’influencer la politique donc les ONG investissent dans la lutte contre les entreprises. Le nombre d’ONG explose
dans les pays développés et même dans les pays en voie de développement. Il y a toujours plus d’ONG. La
stratégie change à partir des années 90.
Et en Chine ? Le nombre d’ONG environnementales est passé de 50 à 3000 en seulement 5 ans. Exemple connu:
Ma Jun crée la carte de la pollution de l’eau chinoise (www.ipe.org.cn). Cette carte relie les entreprises et les
lieux pollués dans le but de leur faire changer leur opinion.
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De plus, internet met tout en lumière et rend donc le travail de ONG plus facile. Par exemple pour la recherche
du mot Nike en février 2002, les 3 premiers résultats de la recherche donne les sites officiels de Nike et le n° 4 à
6 donne les sites des ONG critiques. De nos jours, si la réputation de l’entreprise est menacée, toute l’entreprise
ème ème
est menacée. C’est pourquoi pour trouver des sites des ONG, il faut au moins aller à la 4 ou 5 page Google
de notre recherche.
ONG “VS“ Entreprises
Shell vs Greenpeace
• Brent Spar = Plateforme de Shell pour stocker le pétrole et le charger sur les pétroliers. En septembre
1991, la BS est mise hors service et doit être éliminée. Deux solutions apparaissent :
o Onshore : on déconstruit la plateforme sur la terre
o Offshore : on coule la plateforme
Shell décide de couler la Brent Spar dans l’océan et reçoit la permission des autorités britanniques
(février 1995). En avril 1995, des activistes de Greenpeace occupent la plateforme et l’ONG lance une
campagne contre Shell en Europe. Greenpeace se rend en hélicoptère sur la plateforme Shell mais ce
dernier utilise la violence pour les renvoyer (David contre Goliath). Shell n’avait pas remarqué que la
scène était filmée par un autre hélicoptère de Greenpeace. L’ONG a donc obtenu exactement ce qu’elle
voulait et le soir même les images étaient diffusées. Shell perd donc toute sa crédibilité (actions en
bourse) et tout le monde soutient l’ONG. Face à l’opinion publique, Shell décide donc de ne plus détruire
la plateforme.
Shell a donc compris qu’il ne suffit pas d’être efficace et d’agir dans les normes juridiques. Il faut aussi être
légitime. Les règles du jeu changent et l’entreprise doit prendre en compte des facteurs et aspects éthiques et
donc se justifier si elle va à l’encontre.
Compagne contre Triumph
Les ONG décident d’introduire une taupe dans l’usine en Birmanie pour récolter des informations. Puis, les
médias acceptent de publier des images mais ne veulent pas révéler le nom de la société concerné. L’ONG utilise
le subterfuge suivant : elle termine son texte par « Aidez les ONG à triompher ». Triumph comprend tout de suite
et comme la société ne peut pas lutter contre l’opinion publique, l’usine est fermée.
Compagne “Have a break“ de Greenpeace contre Nestlé
C’est la première compagne en ligne. Maintenant, Nestlé est plus actif et contre l’huile de palme. Elle arrête de
l’utiliser au maximum. Nestlé a donc une influence sur les petites entreprises.
La stratégie de résistance des ONG
1. Les ONG identifient un problème
2. Pour un impact maximum, elles choisissent un objectif d’attaque qui promet le plus grand potentiel de
changement du problème et la plus grande susceptibilité à la pression externe. Elle attaque celui qui
permet le plus grand levier car si les grandes entreprises changent, les petites changeront aussi.
3. Les ONG analysent le lien entre le sujet et l’entreprise choisie
4. Le lien est chargé d'émotion pour gagner l’attention publique
5. Les ONG communiquent le sujet au public en utilisant les outils du marketing. Elles créent une narration
anti-entreprise puissante, surtout depuis la révolution des réseaux sociau
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N
I
V Zone des Opportunités Positives
E Stratégique
A
U
de
Conformiste
R
S Zone Risquée
E
Défensif
MATURITE DU PROBLEME
Source: Simon Zadek, 2004 51
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Expertise de l’entreprise
5 6
2
1
3 4
7
Possibilité de l’entreprise à contribuer
RSE – 20ème siècle et 21ème siècle
ème
20 siècle :
• Détaché du « core buisiness », philanthropie (=passive), rendre/redonner à la société, volontaire, pas
de coopération avec les acteurs externes, transparence sélective (activités responsables uniquement),
pas de responsabilité envers d’autres acteurs/ absence de contrôle par des tiers court terme (seulement
si cela conduit à des profits), faire le bien
ème
21 siècle :
• Stratégique, orientée vers la chaîne logistique, normes et communication globales , projets locaux (=
actif), coopération avec les ONG, transparence accrue, contrôle par de tierces parties, long terme, pas
volontaire!, ne pas nuire et (si possible) faire le bien
Le débat sur la RSE est un exemple du changement politique qui combine la chute du mur de Berlin et la création
du World Wide Web (1989). C’est un exemple de changement actuel.
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Un premier aperçu
Niveaux de l’environnement
Le but de départ est d’identifier les différents facteurs globaux pesant sur les entités et sur leurs décisions
stratégiques. Le schéma PESTEL est une synthèse des principales tendances du macro environnement. C’est un
modèle a 6 dimensions non exhaustif. Le but est d’analyser les différentes dimensions d’une organisation pour
comprendre comment elle fonctionne :
• Politique : qu’est qu’en pense le gouvernement, différences de politiques dans les pays, plus ou moins
avantageux
• Économie : phase d’expansion, de récession, taux d’intérêt, de chômage, croissance économique
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• Société (socio-culturel) : qu’est qu’en pense la société, démographie, niveau d’éducation et de revenu,
tradition, religion, attitude vis-à-vis du travail
• Technologie : de nos jours, les organisations sont affectées par les réseaux sociaux (marketing,…)
• Environnement : problèmes environnementaux globaux, présence de groupes de pression (ONG), loi ou
régulation concernant l’environnement
• Le schéma PESTEL d’analyse du
Législation : droit de travail, norme de sécurité
macro environnement d’une orga
POLITIQUE ECONOMIE
LEGISLATION ORGANISATION SOCIETE
ECOLOGIE TECHNOLOGIE
5
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Théorie des parties prenantes (stakeholders)
X. Castañer, HEC Lausanne
Conseil d’administration
Prêteurs
Salariés
Direction générale
Fournisseurs Managers Clients
Société civile Gouvernement
Source : d’après Finger (04)14
« Tripple Bottom Line »
X. Castañer, HEC Lausanne
16
Mais à quels intérêts donner plus d’importance ?
Une théorie « normative » (actionnable) ou seulement une « approche »? Même poids à ?
• Légitimité : « caractère de ce qui est conforme à la loi et aux usages » : légalité + conformité aux
conventions acceptées (pas les mêmes partout, il faut donc être prudent)
• Puissance : « force..., pouvoir, grande influence »
• Urgence : « caractère de ce qui est urgent » ; urgent : «qui ne souffre point de retard, pressant»
Légitimité des parties prenantes – loi et usages
• Actionnaires : «residual claimant»
• Employés : protection de leur intégrité́ comme être humain (conditions de travail, juste rémunération),
investissement spécifique dans l’organisation (droit du travail)
• Clients : protection de leur intérêts d’information et véracité́ (manque de fraude), intégrité́ physique et
morale (droit des consommateurs)
• Environnement : protection d’un bien « commun », épuisable (futures générations), externalités
négatives (droit de l’environnement)
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Privilégie
et la direction
les objectifs
Privilégie
les objectifs
sociaux
économiques
Les salariés
Modèle
« Anglo saxon »
Les actionnaires
Le gouvernement
24
Source : modifié d’après Mintzberg (76)
Différents types d’actionnaires et motivations
La vue de l’actionnaire est limitative car pas tous les actionnaires recherchent le même but :
• Privés individuels « significatifs » (« blockholders ») (Arnaud – LVMH)
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• Privés anonymes pour les entreprises cotées – voir rôle des gestionnaires (banques et investisseurs
institutionnels)
• Famille (Bettencourt – L’Oréal, Richemont, Swatch) – richesse socio-émotionnelle : concerné par des
éléments qui vont au-delà du profit
• Autorités publiques (état, canton/région, municipalité, ...): emploi, revenu/impôts, réputation du
territoire représenté
• Investisseurs institutionnels : fonds de pensions – intérêts des investisseurs (futurs retraités)
• Banques et entreprises d’assurances
• Autres entreprises : domestiques et estrangers – valeurs et conception de la gouvernance
La théorie de l’agence ou du principal agent
L’organisation est un ‘nœud de contrats’ avec employés. Un contrat d’agence lie le principal à l’agent quand : «
Le principal a recours aux services de l’agent pour accomplir en son nom une tâche ».
Il y a délégation à cause d’asymétrie d’information. Le directeur général en sait plus que l’AG et le conseil
d’administration qui siège environ 4 fois par an. Parfois ce dernier siège au conseil d’administration mais pas
forcément avec un droit de vote car il y aurait conflit d’intérêt !
L’enracinement des agents
Comportements opportunistes des agents (dirigeants) visant à accroître : leur pouvoir, leur rémunération, leur
sécurité́ d’emploi
Nombreux moyens d’enracinement
La diversification du risque, la croissance (promotion interne => soutien interne), le choix du successeur, le
choix/proposition des membres du conseil d’administration
Coûts (pour les actionnaires) : perte liée au non alignement du comportement managérial avec les objectifs des
principaux
Solutions proposées par la théorie de l’agence – et le modèle de la « bonne » gouvernance
1. Alignement d’intérêts du principal avec ceux de l’agent: incitations basées sur les objectifs des
actionnaires – compensation variable en fonction d’objectifs (croissance, valeur,…). Les formes de
rémunérations peuvent être variables (bonus, actions, « stock options ») en fonction des buts mais
généralement basés sur les ventes
2. Contrôle par l’AG, concentration de la propriété («blockholders»)et le conseil d’administration
X. Castañer, HEC Lausanne
Comité de contrôle
(audit)
Conseil
d’administration Comité de rémunération
Comité de nomination
Proposition d’EconomieSuisse
Direction générale
37
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Université de Lausanne 35
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•
Le Schéma FFOM et Différents Outils
Eviter d’extrapoler : il faut raisonner sur plusieurs états possibles de l’environnement de l’organisation
pour son Utilisation
et permettre une planification plus souple (s’y préparer – plans de contingence)
Alignement: Options
stratégiques faisables
Plan d’action
9
Imaginer l’avenir : 3 dimensions
• Environnement : acteurs + dimensions clés
• Période
• Périmètre géographique
Université de Lausanne 36
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• Objectifs : atteindre durablement un coût unitaire inferieur à celui des concurrents pour une même
qualité (i.e. proche de la moyenne du marché)
• Domination / coûts totaux : économies d’échelle, économie d’envergure/étendue (« scope economies
» ; utilisation de ressources communes), les effets d’expérience
Au fur et à mesure que le temps passe, plus on apprend et plus on devient efficient (=gain de temps) mais ce
n’est pas automatique. La courbe d’expérience ne se passe pas de façon automatique, il faut réfléchir.
Limites et risques
• Existence d’économies d’échelle
• Coûts de la coordination pour les économies d’entendue
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service (complémentaires), nouveau mode de distribution, développement d’un avantage immatériel (image,
Création et Capture (Appropriation) de Valeur:
marque, ....). Si on est différent, on nous Lespermettra plus Clés
Deux Enjeux d’importance.
(Strategor)Le luxe n’est pas caractéristique de
différenciation.
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Logique de la Différenciation
Logique de la différenciation
Caractéristique de Offre perçue
l’offre différente comme unique
Prix supérieur
Marge supérieure
Accroissement de
l’A.C.
CF >0, Investissement
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Les 4 Stratégies
Génériques selon
Les 4 stratégies génériques selon Porter
Porter
Adapté de S. Dameron, cours de l’Université Paris-
Dauphine
Source d’avantage Domination Différenciation
concurrentielle/Ete par les coûts
ndue du portefeuille
Focalisée
Coincé au
milieu
Large « Stuck in
the middle »
è Cohérence externe – par rapport au client (image/réputation) : difficile d‘être le meilleur au coût le
plus bas
è Cohérence interne – par rapport aux demandes des collaborateurs
Ce schéma est une typologie mais c’est aussi une théorie. Les entreprises qui suivent ces 2 stratégies seront
moins bonnes. Mais les 4 stratégies sont équifinales, c’est à dire qu’elles génèrent le même résultat final.
Focalisation vs Diversification
• Focalisation = se limiter à un sous-segment
• Valeur de la diversification intra-industrielle :
o Économies d’étendue : Efficience & Contact multi-marché (« multimarket contact ») et «
mutual forbearance ».
o Coût de coordination, échange/partage/transfert
Au-delà des stratégies génériques
De nouvelles courbes de valeur (“value/strategic innovation“)
• Définir une nouvelle courbe de valeur décalée en développant des avantages sur certains attributs, en
simplifiant l’offre sur d’autres, pouvant viser le « mass market »
• Les étapes :
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
o Choix des attributs
Innovation Stratégique:
o Évaluation des attentes sur ces attributs (marketing, orientation au client)
Remettre en cause l’architecture de valeur –
o Évaluation du positionnement des leaders du marché
o Choix du positionnement l’exemple Ikea (Strategor)
o Détail du positionnement pour chaque attribut
Comment définir le bon profil concurrentiel ?
• Dépasser la concurrence sur certains attributs
• Créer certains attributs
• Rendre l’offre plus basique sur certains attributs ou supprimer certains attributs
Université de Lausanne 39
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Relation Hiérarchique:
• Compétences : se situe à un niveau supérieur par rapport aux ressources
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• Substituabilité : difficile à trouver une autre ressource qui fasse la même tâche
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Marque
Personnages
Connaissance
du loisir
Equipes créatifs
Structure/culture
42
Barrières à la mobilité et groupes stratégiques (au-delà des barrières à l’entrée et à la sortie)
• « Groupes » stratégiques (Caves et Porter, 1977): entreprises dans un secteur qui reconnaissent leur
interdépendance puisqu’elles bénéficient d’une position commune («similarité stratégique»)
• Barrières à la mobilité́ entre groupes, au sein d’une industrie : Protection de position – alliances,
cartel/coordination de capacité́ installée, production, prix, nouveaux lancements... But: faire difficile
l’entrée au « groupe »
• Moins de concurrence dans un groupe, plus entre groupes
Mapping Stratégique ou carte des groupes stratégiques
• Identifier des groupes homogènes de concurrents (groupes concurrentiels), idéalement selon leurs
propres perceptions
• Les regrouper sur un schéma en deux dimensions
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X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Activités primaires
D’après M. Porter
4
Les activités primaires correspondent à l’intégration verticale. Il faut déterminer lesquelles des activités ont fait
au sein de l’organisation et celles qui sont externalisées.
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X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Université de Lausanne 43
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Les coûts de gouvernance du marché (=acheter) augmente plus rapidement que les coûts de gouvernance de
hiérarchie (=internaliser).
Du côté de la spécificité relationnelle, on remarque qu’en général on passe de l’un à l’autre. C’est-à-dire qu’on
commence par le marché puis on passe par l’hybride (=JV) et enfin la hiérarchie.
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Les coûts de productions sont les mêmes à l’interne qu’à l’externe. Mais qu’est que cela engendre sur les coûts
d’organisation ? C’est une des limites de la théorie ! Pour rappel, opportunisme correspond au présupposé.
Externalisation : deux sens
• Activité externalisée (« outsourcing ») quand on entame un business
• L ’activité initialement internalisée est externalisée : désintégration verticale soit on ne le fait plus, on
passe par un intermédiaire, dans le même territoire, dans un autre pays
Les dangers de l’intégration verticale
• Coûts d’entrée et investissements (manque de flexibilité)
• Complaisance
• Complexité́ de gestion – interfaces/coordination
Expansion “vs“ Diversification Géographique
Définition et mode
• Dans le même territoire
• Dans des différents territoires : villes, régions, états/pays : il faut délimiter le périmètre
• Types de présence dans un territoire : en fonction des activités (« ressource commitment ») et propriété
o Activités : Commerciale (ventes), R+D, production
o Propriété : exportations, agents, « Non-equityalliance », « Joint Venture »(« equityalliance »),
filiale (contrôles majoritaire) – « greenfield » ou à travers acquisition
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Mauvaises raisons
• Diversification du risque – exception : marché (de capital ou travail) imparfait (économies en
développement). Inutile si les actionnaires peuvent déjà diversifier leur portefeuille d’action eux-même
• « Empire building » (taille, présence internationale influencent salaire et prestige)
Bonnes raisons
• Demande (nouveaux clients ou accompagnement de clients existants) – « market access » access
• Avantage comparatif : « location economies » : « resource access » : ressources rares qui ont de la valeur
• Flexibilité (options réelles) – en fonction de l’évolution de l’avantage comparatif des différents
territoires : il est intéressant d’être présent dans différents territoires car les conditions économiques
peuvent varier
• Internalisation - ressource difficile à transférer (taille du marché)
C’est l’application de la théorie des coûts de transaction à l’expansion géographique. On crée une joint venture
car on a peur d’être arnaqué (=sauvegarde contractuelle).
Définition de la mondialisation ou globalisation
Un monde « intégré » (« single, local village ») grâce à l’ouverture des frontières : libéralisation du commerce
(WTO, GATT) et de l’IDE (investissement direct à l’étranger)
• Exportation de marchandises (1950-2010) : il y a une augmentation plus en valeur qu’en volume, il y a
donc beaucoup plus d’exportation ! (Voir aussi slide 33 à 35)
• Économies émergentes : Brésil – Russie – Chine – Inde – Afrique du Sud (BRICS)
• « Universalisation » des nouveaux réseaux de communication : accélération de la vitesse de la “
circulation “ des et ampleur de l’exposition (permanente) aux infos et “connaissances“.
Homogénéisation des valeurs et de la demande
Choix de(s) territoire(s)
• Attrait économique (demande, ressources,...)
• Accessibilité : géographique (transport ; proximité des clients, existence de nœuds logistiques, proximité
aéroports et lieux de résidence pour les expatries) et culturelle, y compris linguistique
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• Risque pays – appropriation indue des rentes par le gouvernement d’accueil via la nationalisation
(PESTEL = politique – économie – social – technologie – législation - politique)
• Adéquation des ressources à transférer au territoire d’accueil pour propre filière ou alliance
Mode d’entrée
• En fonction du degré d’intégration (de plus à moins) : « Make » (« greenfield »), « buy »
(acquisition/licence) ou « ally » (alliance or JV). Critères:
o Coûts de transaction
o Option – flexibilité (ex: JV)
o Exigence du gouvernement local d’accueil (ex: JV avec entreprise locale)
o Distance institutionnelle soit dans quel mesure le pays d’origine est différent du pays
destinataire ? Lois (institutions formelles) & Culture (institutions informelles)
§ Distance de pouvoir
§ Collectivisme-individualisme
§ Aversion à l’incertitude
§ Féminité-masculinité
§ Horizon temporel
Produit/
Marché géo
Existant Nouveau
Croissance
quantitative dans
Expansion de produit
(innovation, expansion
Existant
périmètre actuel de l’étendue du
portefeuille)
(part de marché)
Nouveau Expansion géo
Diversification
« conglomérale »
4
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Il faut savoir si on se trouve sur un marché déjà existant ou un nouveau marché et si le produit existe déjà ou s’il
est nouveau. Dans le cas de l’expansion de produit, on parle aussi de diversification intra-industrielle.
Exemple l’Oréal
L’Oréal crée divers produits pour les cheveux, on parle donc d’expansion de produit. Mais quand est-il des soins
de visage proposer par l’Oréal ? Le visage et les cheveux ne correspondent pas au même buisness et ne demande
à première vue pas les mêmes ressources sauf en ce qui concerne le packaging (plastique) ou autre... Pour savoir
s’il appartient au même buisness, il faut regarder quelques points.
Identification d’un buisness ou métier : Deux critères
• Demande : besoin/s des clients qui sont servis : quel est le besoin qu’on sert ?
• Offre : ensemble de ressources utilisées : existence de lien entre les produits (“relatdeness“)
Définition d’un conglomérat
Un conglomérat est un type de diversification. Il existe deux critères :
• Beaucoup (plus de 10) business ou métiers différents, non liés. On parle donc d’un degré de
diversification important !
• Siège qui a un rôle exclusivement financier (i.e. allocation de capital entre divisions/business) soit
combien d’argent il investit dans chaque buisness.
Aujourd’hui, le terme conglomérat est utilisé pour désigner une entreprise qui possède toutes sortes de buisness
mais ce n’est pas juste !!! Par exemple, l’Oréal n’est pas un conglomérat.
Diversification à différents niveaux
• La diversification (de biens : produits ou services) est possible à deux niveaux:
o Pour un même business : on parlera de diversification de produit (voir exemple de L’Oréal dans
les soins des cheveux) (=intra-industriel)
o À travers plusieurs business: on parlera de diversification de business (voir exemple de L’Oréal:
présence dans les soins des cheveux et du visage)
Axe buisness : La spécialisation
La diversification est une façon d’augmenter la taille de l’entreprise. Toutes entreprises, même naissante, est
dans une logique de développement. Les avantages :
• Clarté de gestion (« focus ») – apprentissage : on devient très bon
• Clarté dans la communication aux investisseurs et analystes, facilite la catégorisation, lisibilité et
compréhension. C’est plus facile si on est spécialisé dans un seul domaine. Si on l’est dans plusieurs
domaines, la communication joue un rôle important
La finance (Théorie de l’agence) ne voit pas d’un bon œil la diversification car c’est vu comme une stratégie
d’empire pour le manager.
Université de Lausanne 49
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Inconvénients
• Risque de l’exploitation en améliorant les technologies existantes (March, 1991) – besoin d’exploration.
• Cycle de vie de l’industrie (maturité et substitution) – options:
o Pour maturité/déclin : concentration via fusions horizontales (stratégiques)
o Pour substitution : diversification (liée) – «intertemporal scope economies » ou synergies
économiques dynamiques, avec abandon du business d’origine (redevient spécialisé́), voir
renouveau à travers la diversification
Axe buisness : La diversification – créatrice de valeur ? Synergies ?
Le but de la stratégie « corporate » est la création de valeur pour l’investisseur = synergies (notion finale soit
l’outcome) = une inégalité́ mathématique :
• V(A+B)>V(A)+V(B) avec A et B: 2 business différents ( portefeuille ; 2 chaînes de valeur), V une mesure
compta ou de marché, comparables spécialises (i.e. pure players), de la même taille, et exposition
marché/s géographique/s. Le seul problème : n’identifie pas les sources
Les 5 forces de Porter
C’est une analyse de la profitabilité moyenne d’une industrie. Cela nous permet de choisir dans quelle industrie
on va :
Sources potentielles de synergies
Il existe 4 sources potentielles de synergies : création vs appropriation de valeur. Cela explique les 13% de valeur
additionnelle.
1. Synergies économiques (« relatedness » ou liens de parenté entre buisness) : 2 dimensions :
o Similarité – économies d’entendue (« scope economies »)
o Complémentarité : éléments différents mais combinés peuvent créer des synergies
§ Verticale : entre différentes phases de la chaîne de valeur – entre R&D et
production, ou marketing (Teece, 1986) soit la complémentarité des
ressources dans la chaîne de valeur
§ Horizontale : dans le même stade de la chaîne – entre technologies ou entre
produits : soit la présence mutuelle de 2 éléments qui renforce leur valeur
finale :
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CEO
Co spécialisée* Concurrent
specialisé
Capital Capital
Info
Mgr
Div1*
CEO CEO
Mgr
Div2
Les avantages sont qu’on ne subit pas de perte d’information car reste à “l’interne“ et donc les concurrents ne
connaissent pas nos plans. Le directeur général a aussi de meilleures informations et peut par conséquent
prendre de meilleures décisions.
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Taux de croissance
Dilemme +
+ Star/Vedette
Vache à lait
-
Canard
boiteux/poids -
mort
26
28
Les canards boiteux/poids morts possèdent une part de marché et un taux de croissance faible. Les produits
stars/vedettes eux ont une forte position et un fort taux de croissance. Enfin, les produits vaches à lait génèrent
beaucoup de cash flow mais ne nécessite pas beaucoup d’investissement.
(C’est un mauvais outil d’après le prof). Pour le graphe qui suit, on peut se poser la question suivant : Où faut-il
mettre l’argent ?
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Taux de
croissance Flux de fonds = 0 Flux de fonds très -
du business
10%
Vaches à lait Poids morts
Besoins
financiers
• Rentabilité élevée • Rentabilité faible
• Besoins financiers • Besoins financiers
faibles faibles
0% Flux de fonds très + Flux de fonds = 0
10 8 4 2 1 0,5 0,1 0
Part de marché relative 27
o Problèmes de la matrice BCG
§ Basé sur effet d’expérience pour les deux axes
§ Ne considère pas les synergies : similarité ou complémentarité ?
§ Assume autofinancement
o Mais problèmes d’incitations et opportunismes
§ Concurrence entre les managers des divisions peut amener à
comportement opportuniste : coûts de manipulation de l’information
§ Managers divisionnels ont moins d’incitatifs que le PDG des entreprises
spécialisées équivalentes
§ Analyse comparative
Université de Lausanne 52
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
CEM
Les CEO des
entreprises
spécialisées
Entreprise diversifiée peuvent aussi
Est-ce que le donner des infos
corporate CEO frauduleuses aux
CEO peut aténuer la investisseurs
manipulation
grâce à son Entreprise
Concurrence accès aux infos
spécialisée
pour du internes? Ou y-a-
capital t’il un double
problème
(stimulus à la
manipulation, d’agence?
“influence
Div1 Div2 Alignement
costs”) CEO
Mgr Mgr des incitatifs
31
Au sein d’une entreprise diversifiée, il y a une distribution socialiste c’est à dire que chacun reçoit de l’argent en
fonction de sa taille et pas de son potentiel !
3. Multi-marché et « mutual forbearance » (évitement mutuel ; synergie potentielle)
o C’est une question d’appropriation de la valeur. Eviter la concurrence intense –
«collusion» (appropriation de la valeur crée pour le client)
è Retrouver les mêmes concurrents dans plusieurs marchés nous amène à être plus
sympathique car si on agit sur un marché, le concurrent peut se venger sur ce marché mais
aussi sur un autre marché commun où il est plus fort que nous.
o Mise en œuvre des synergies et ses coûts – exploitation de la similarité et
complémentarité : coût des échanges / transferts / coopération entre divisions, y
compris le coût d’opportunité & coût du siège : il y a un responsable pour chaque
division soit pour gérer les relations entre les différentes divisions. Même s’il y a
des possibilités de synergie cela a un coût de gestion
Le triangle de Collis et Montgomery (1997)
o Le triangle de Collis et Montgomery (1997) – 3 alignements
– 3 Alignements
Portefeuille de Business
Alignement 1: Parenté des Mission Alignement 2 (CS – IO):
Ressources (RR) (Table 2) Conditions pour
Potentiel de valeur l‘Exploitation de RR
Vision
Objectifs
Eco/Financiers
Ressources Infrastructure
Stratégiques Alignement 3: Organisationnelle
(Table 1) Conditions pour la
(Table 3)
durabilité des RS
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Améliorer la performance
des business Allocation de capital
(rôle financier)
Partage de ressources,
Exemple d’Alcon: expertise, économies
Nestlé vs Novartis d’envergure
comme parent
Intervention opérationnelle
37
Adapté de S. Dameron, cours de l’Université Paris-
Dauphine
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Structure Divisionnelle
un besoin de différenciation pour chaque division
Source: The structuring of organizations p.382 (Mintzberg 1979)
10
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• Multinationales : par pays ou région. C’est une variante de la divisionnelle car elle a des
pays/région au lieu des divisions
• Matricielle : basée sur deux principes (par exemple : pays et « buisness »). Chaque employé ou
collaborateur a deux chefs : un concerné par le pays, l’autre par le buisness
2. Différentiation verticale : allocation du pouvoir (formel) de décision: délégation/autonomie et
«accountability»
3. Standardisation/formalisation: élaboration et respect de standards opérationnels («standard operating
procedures», March et Simon, 1958), manuels (ISO) ou routines (Nelson et Winter, 1982) soit ils
indiquent ce qu’il faut faire pour une tâche. Risques de la standardisation/exploitation: «competence
trap» (Levitt et March, 1988) : problème de compétences qui deviennent obsolètes
4. Intégration : besoin, processus et résultat (= dans quel degré, on est arrivé à intégré)
• Besoin dû à la différentiation horizontale – départementalisation (Lawrence et Lorsch, 1966).
La départementalisation est basée sur le principe de spécialisation. Il y a création de séparation
structurelle et physique. Le regard des individus est donc biaisé par leur façon de penser. Un
département a des valeurs, des objectifs, … différents donc il n’est pas évident qu’il se parle
mais il le faut. Il y a donc un problème d’intégration.
o «Liaison officers», comités ou «task-forces» inter-unités, forme matricielle
(Galbraith, 1977) soit différentes formes pour rendre possible cette intégration.
Comment faire pour qu’il se parle ? On les réunit de force et on oblige chaque
individu à penser à 2 besoins car ils ont 2 chefs
Choix des valeurs des dimensions d’une organisation :
Tout d’abord, il ne faut pas confondre la différenciation qui apporte un avantage économique et la différenciation
horizontale et verticale de cette séance.
• «Structural contingency theory» (Thompson, 1967): principe de contingence = «discriminating
alignment»
§ Dimensions à tenir en compte: incertitude vs risque & 3 types
d’interdépendance :
§ «Pooled» (agrégée) : deux unités d’une entreprise sont interdépendante
(pour une même organisation)
§ Séquentielle (adjacence dans la chaîne de valeur) : transfert d’une
division à d’autres
§ Réciproque (action conjointe) :situation la plus compliquée car 2 unités
doivent travailler ensemble
• La théorie biologique et des systèmes : l’organisation comme système ouvert. Il y a autant de
variété au sein de l’entreprise que dans l’environnement (= entropie)
• Alignement environnement-organisation soit en fonction de l’interdépendance et la structure
Structure bureaucratique-mécanistique ou organique? On a donc affaire à 2 types
§
d’environnement. Le bureaucratique concerne les tâches répétées et où la
technologie n’évolue pas ou très lentement. On peut donc standardiser. L’organique
concerne la technologie qui change très vite. On ne peut donc pas standardiser.
è Chaque théorie a un regard particulier sur une organisation
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Alignement interne :
1. Stratégie – organisation : entre les différents éléments de l’organisation. Une entreprise peut être
diversifiée
§ Diversifiée liée – Forme divisionnelle coopérative car les divisions coopèrent : voir le
cas Disney où il y a un partage des personnes soit d’une même ressource
§ Diversifiée non-liée – Forme divisionnelle
2. Entre structure, culture et systèmes
Culture d’une organisation : (partagée par l’ensemble d’une organisation)
§ Valeurs partagées
§ Croyances
§ Normes
§ Artefacts
§ Rituels (de socialisation)
Avantages d’une culture forte: clarté, direction soit focalisé sur un type de personne
Risques d’une culture forte: «in-group bias», perception sélective, homogénéité́, exclusion de la diversité
(innovation). On engage qu’une catégorie de personne !
Systèmes d’une organisation
Comptabilité, finance, contrôle : difficile à externaliser, service juridique, RH, SI (= système d’information) , à
l’interne ou externalisés (sauf finance et contrôle, voir séance 7 sur des/intégration verticale)
X. Castañer, HEC, Université de Lausanne
Décisions Décisions
Décision stratégique Décision opérationnelle
Impact Global Local
Durée Longue Courte
Réversibilité Faible Forte
Dimensions Pluri Mono
Prévisibilité Faible Plus importante
Objectifs Englobants Précis
Heuristiqu
Décision: détermination à agir dans un sens spécifique
Source : Adapté de A.C. Martinet, 1983 28
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Définition du marketing
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Définition du marketing
consommateur
• Les non-consommateurs absolus sont les personnes aveugles, non voyante. Elles sont non-
consommateur
Les sourcesabsolu mais pas /tout
de volume à fait c’est-à-dire
la conquête d’un qu’ils peuvent acheter un bien et le
marché
transmettre à quelqu’un d’autre.
Non Non
Marché actuel Marché actuel
consommateurs consommateurs
des concurrents de l’entreprise
relatifs absolus
Marché potentiel
Marché actuel de
la profession
Marché potentiel de la profession
7
La démarche du marketing
1. Comprendre : on étudie le marché pour savoir si ça a un sens de lancer un produit sauf dans le cas du
marketing de l’offre (concerne ce qui est artistique)
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4.
La démarche marketing
En parallèle avec ces 3 points se trouve la relation avec le client
COMPRENDRE ELABORER METTRE EN OEUVRE
Le marché, Une stratégie marketing Un programme marketing
Les besoins orientée vers le public visé permettant d’offrir plus de valeur
Les désirs
BATIR UNE RELATION A LT
Fidéliser, retenir la clientèle
via des programmes adaptés
Contrôle des
actions marketing
Adapté de Armstrong et Kotler (2007) Feedback
9
Comprendre le marché, les besoins et désirs
Les études marketing
« Mise en œuvre d’un ensemble de collecte et de traitement d’informations ayant pour objectif de mieux
connaitre un marché, dans le but de réduire l’incertitude des décisions ultérieures ». Essaie de comprendre le
fonctionnement du consommateur pour réduire l’incertitude. Cependant, on peut se poser énormément de
question avant de prendre la bonne décision : sur quelle information je me base ? Comment je fais pour collecter
cette information ?
è Répondre à des interrogations à partir d’informations fiables et précises afin de prendre des décisions
adéquates
è Éliminer l’incertitude liée à l’intuition...
Des informations sur quoi ?
• L’environnement global : Pestel (politique – économique – sociétal – technologique – sociétal - légal)
• Sur la concurrence sectorielle : Porter
• Sur la concurrence du segment : Suivi du marché
• Sur les besoins, désirs, attentes... des clients actuels / potentiels : recherche marketing
Quelques questions qu’un responsable marketing peut se poser avant de lancer un produit ?
Qui sont les clients, Question de la distribution, Quel peut être la taille du marché, le prix du produit, …
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Démarche
1. Définition de la problématique marketing : quelle question ?
2. Définition de la problématique d’étude : quelle info pour répondre ?
3. Choix d’une méthodologie : nature du problème, budget, temps ? Pour collecter l’information cela
dépend du temps, du budget. Il existe donc des différences dans la mise en place pour collecter ces
informations.
4. Collecte des données : qui interroger, quand, où, comment, combien ?
5. Analyse des données : transformer la donnée brute en info exploitable
6. Conclusions et recommandations d’actions
7. Prise de décision :
§ Proposer les conclusions si on est un institut d’étude
§ Prendre la décision si on est décisionnaire
Un processus souvent externalisé
• Direction marketing initie le projet
• Lorsque cela se fait à l’interne cela peut coûter très cher. C’est souvent cette situation que l’on retrouve
dans les très grandes entreprises qui ont beaucoup de demande
Comprendre le marché, les besoins
• età les
Lorsque cela se fait désirs
l’externe, il faut choisir l’institut. En général, on se base sur la notoriété, la
méthodologie, l’analyse, … Une entreprise garde normalement le même institut si elle doit refaire une
enquête Les études marketing
Un processus souvent externalisé
Direction Marketing
Département Institut d’études
Etudes marketing Marketing
(interne) (externe)
Lequel choisir ?
16
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Comprendre le marché, les besoins
et les désirs
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Les études marketing
Quels types d’information collecter ?
Information
Déjà existante Construite
(secondaire) (primaire)
Interne (ex. stats ventes / rapport faite sur mesure pour répondre
de vendeurs) ou externe (presse à la question que se pose le
spécialisée, Org. publics ou pro…) Responsable marketing
Collecte rapide, coût faible, infos Coût élevé, nécessite du temps…
variées… mais général, pas lié à la … mais répond précisément à la
Problématique exacte, source question / au problème posé
et récence discutables…
17
Nature de l’information collectée et méthode de collecte :
• Données primaires : comprendre un phénomène, le pourquoi du consommateur
• Données qualitatives : COMPRENDRE : utiliser ce type de méthode pour des sujets non-explorés
•
Comprendre le marché, les besoins
Données quantitatives : MESURER : pour valider des hypothèses, processus par le biais de
et les désirs
questionnaires court mais très précis qui permettent de collecter beaucoup d’information
• Les études marketing
Observations : regroupe le qualitatif et le quantitatif ; on accède au comportement réel (techniques
Nature de l’information collectée et méthode de collecte
projective= réagir face à des scénarios)
Données primaires
Qualitative Quantitative
COMPRENDRE MESURER
Peu d’observations Observation Beaucoup d’observations
Beaucoup de détail
ACCEDER AUX Peu de détail par observation
par observation
COMPORTEMENTS REELS Traitement statistique
Comprendre
Pas de prétention statistique
le marché,
Données réelles
Pour des sujets non explorés vs représentations les besoins
Pour valider des hypothèses
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La stratégie marketing
Trois étapes successives :
1. Segmentation
2. Ciblage
3. Positionnement
Soit on s’intéresse à l’offre. La stratégie de marketing est une stratégie globale.
La segmentation
Le fractionnement du marché en plusieurs petits groupes de consommateurs partageant des besoins, des
caractéristiques ou des comportements communs et susceptibles d’être sensibles à des offres marketing
spécifiques (= découper le marché en sous-segments).
L’intérêt si demande hétérogène : si le marché est homogène, ce n’est pas nécessaire de segmenter (cas qui
n’existe pas). La segmentation plus ou moins fine selon les catégories de produits
Il existe des critères très variés, fonction de la catégorie :
• Géographiques : image d’une smart (ex : ville, campagne,…)
• Sociodémographiques : image Pampers (ex : âge, sexe, revenu,…)
• Style de vie : image de 2 parfums ; parfum Anaïs Anaïs la couleur pure renvoie à la femme romantique
tandis que pour le parfum Opium, l’image renvoie à la femme fatale
• Avantage recherché : image du dentifrice
• Il faut que ça ait un sens pour le client !
La bonne segmentation soit découpée avec des critères pertinents :
• Pertinente : clients dissemblables
• Accessible : arriver à faire la différence
• Mesurable et rentable
• Exploitable : est-ce que j’ai les capacité, légitimité
Quels critères de segmentation retenir ?
• Plus facilement mesurables (quantitatifs)
• Plus pertinents (qualitatifs) (ex : psychographique)
• Des critères souvent combinés par les marques
Ciblage
Sélection du ou des segments dans le(s) quel(s) l’entreprise s’engage. On distingue 4 stratégies :
1. Indifférenciée : même offre pour tous. Très rare de façon stricte
2. Différenciée :
§ Cibler plusieurs segments avec des offres spécifiques
§ Quand attentes différentes et différence valorisée
3. Concentré : un segment visé & quand peu de moyen, recherche de légitimité
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La mise en œuvre :
• 4 grands axes opérationnels / commercialisation de l’offre
• Une nécessité́ de penser au-delà̀ de la transaction
• Et de nombreuses questions opérationnelles à résoudre (liées à la gestion de la marque, aux spécificités
d’un secteur d’activité, à l’évolution des outils à disposition des clients, etc.)
Introduction
Marketing mix : de la construction à la diffusion de l’offre
Lorsque le responsable marketing a une compréhension
Introduction
du marché qui lui permet d’élaborer une stratégie
marketing, il s’agit de la mettre en œuvre
Lorsque le responsable marketing a une compréhension du marché qui lui permet d’élaborer une stratégie
marketing, il s’agit de la mettre en œuvre. On parle des 4 grandes variables marketing / 4P / marketing mix (place
4 grandes variables marketing
= réseau de distribution de l’offre et promotion = communication)
PRODUCT
PLACE 4P PRICE
PROMOTION
La politique de produit 2
Tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire un besoin. Il y a différents niveaux à considérer.
On peut diviser le produit en plusieurs strates. On achète le produit pour ce qu’il va nous apporte (=avantage
essentiel) qu’on va traduire en un produit générique (= bien service avec caractéristiques). Ce produit
Politique de produit
s’accompagne d’un certain nombre d’éléments complémentaires
Définition
: tout ce
Produit global
qui peut
être offert
sur un
marché de
façon à y satisfaire Produit générique
un besoin
SAV
Différent
niveaux à Nom de Caractéristiques
Facilités de marque Avantage
considérer
livraison et de
essentiel
financement
Niveau
de qualité Aspect, texture
Conditionnement
Installation Garantie
4
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Un ensemble de décisions
Produit par produit, les outils pour se différencier et se positionner au niveau générique et global ?
• Services (3 strates) : niveau de produit global ; enrichir le produit générique ; financement, conseil,
livraison, mise en service, SAV, garantie (packaging : ne concerne que les biens tangibles)
è But : enrichir le produit défini de manière générique. Un produit générique n’égal pas produit
global : l’offre est la même au niveau générique mais pas au niveau global (offre sur internet par
exemple)
• Attributs : qualité, niveau de performance perçue + constance de la performance (= capacité du produit
à remplir sa mission dans le temps sans perte de qualité), garanties, labels ; caractéristiques, attributs
techniques ou composants, quelle valorisation ?; style/design, attributs physiques et sensoriels, quelle
valorisation ? (valeur pour le consommateur = prix plus élevé)
è Qualité du produit, niveau de performance que le consommateur perçoit
• Marque : Système de signes : nom (=signe le plus évident), logo, symbole, son ; pour le consommateur :
aide, repérage, garantie (rassure), fonction sociale ; pour l’entreprise : socle permet de rassembler
plusieurs objets sous un même nom, positionnement, actif financier a une valeur, fonction juridique ;
problématique liées : construction et gestion de la marque (ADN, stratégies de Marques)
è Il ne faut pas prendre la marque à la légère !
• Packaging : 3 niveaux : conditionnement, suremballage, emballage expédition ; 2 fonctions :
® Fonctions marketing : positionnement, reconnaissance (=se distinguer),
incitation (= attirer l’œil + se traduire par une intention d’achat), information
® Fonctions techniques : protection, conservation, manutention, utilisation
Au niveau d’un ensemble de produit, c’est-à-dire d’une gamme. C’est la caractéristique centrale et commune,
déclinaison de produit qui ont les mêmes caractéristiques. Question centrale : l’étendue
• Gamme courte ? Concentre tout l’effort sur peu de produits différents. On a des économies de coûts et
un avantage de marge. Les inconvénients sont que comme il y a peu de produit, ils sont moins visibles
et satisfont moins d’offre. L’échec d’un produit a donc un gros impact
• Gamme longue ? L’échec d’un seul produit a peu d’impact mais la situation est plus difficile à gérer
(plusieurs packaging, coût,…). Il n’y a pas d’augmentation du chiffre d’affaire s’il y a création d’un
nouveau produit car le consommateur du nouveau produit était peut-être déjà un consommateur d’un
autre produit de la gamme. On parle de cannibalisme. Il y a aussi un risque de perdre le client
• Etendre sa gamme ? Extension de la gamme (stratégie de gamme). C’est intéressant quand cela permet
d’étendre le territoire, relier la marque avec un nouveau type d’offre. Risque de diminuer l’image de la
marque
En conclusion, définir la politique de produit nécessite :
• De comprendre quels sont les avantages susceptibles d’être valorisés : les identifier grâce à des études
marketing et de les relayer à tous les niveaux de l’offre (et au niveau de la gamme le cas échéant) :
cohérence au niveau du produit, packaging, service ainsi que de développer une marque dont les valeurs
sont cohérentes avec les avantages : cohérence entre la marque et le produit
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La politique de prix
Le prix, un rôle central, mais complexe : dans la prise de décision du client ; ne connais pas vraiment le prix mais
il y est très sensible. Le prix, l’expression d’un sacrifice (monétaire) ... mais pas la seule (ex : transport, temps,…)
C’est l’élément du mix le plus flexible et le seul à générer un revenu. Les facteurs pour déterminer le prix de
vente : 2 bornes :
Politique de prix
• Prix plancher : on ne va pas aller en dessous du prix de production
• Prix plafond
Les facteurs pour déterminer le prix de vente
PRIX DE VENTE
PRIX PLANCHER PRIX PLAFOND
Absence de profit Absence de demande
en-deça au-delà
15
Les stratégies de prix pour une nouvelle offre : deux grandes options :
• Ecrémage : un prix initial élevé pour une marge unitaire élevée : quand le consommateur est prêt à
payer un prix élevé et que les concurrents ne sont pas capable de pénétrer puis une baisse progressive
des prix
• Pénétration soit quand le consommateur est très sensible au prix et quand peut réaliser ça avec une
marge très basse. Cela n’attire aucune concurrence en général. Le prix initial bas : acquisition clients
puis baisse continue des prix avec le volume des ventes
En conclusion :
• Complexité de la variable prix et caractère stratégique. Faire correspondre valeur produite (qualitative)
à valeur monétaire (quantitative). Dépend de la stratégie générique de l’entreprise : coût ou
différenciation, appliquée au niveau produit
La politique de distribution
C’est la question centrale d’un fabricant : comment commercialiser son offre ? La décision de distribuer un
produit implique que le produit va passer dans différents canaux qui n’ont pas les mêmes caractéristiques.
Politique de distribution
L’enjeu est de définir quel circuit va emprunter le produit pour aller du fabricant au consommateur final. Il y a
différents niveaux de circuits de distribution. Lors d’une vente directe, il n’y a pas d’intermédiaire à rémunérer
Enjeu : définir quel circuit va emprunter le produit pour aller du
donc pas de coût supplémentaire. fabricant au consommateur final
Différents niveaux de circuits de distribution
CONSOMMATEUR
FABRICANT
DETAILLANT
GROSSISTE DETAILLANT
Petit commerce
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La politique de communication
Communiquer la valeur de l’offre peut se révéler aussi important que la bâtir... La communication est aussi
importante que le développement du produit !
Qu’est ce que la communication marketing ?
Transmission des informations sur l’entreprise, le produit ou la marque, aux acteurs de l’environnement dans le
but d’influencer leurs attitudes et leurs comportements. Il ne faut pas réduire cette notion au client final. Le but
est d’influencer l’attitude et le comportement pour pousser à la vente
• Exemple pub “118 218“ : la pub peut faire une sorte de matraquage ce qui imprègne notre mémoire.
Les questions clés de la communication marketing
Quel objectif ? Les divers objectifs peuvent cohabiter.
• Cognitif : informer le consommateur (caractéristiques, valeur que peut apporter le produit,…)
• Affectif : faire transformer la marque en quelque chose de positif
• Conatif : amener de l’intention d’achat à l’achat
Quelle cible ? En général, il s’agit du consommateur final mais il ne faut pas restreindre cela à cette définition.
On parle alors de groupe homogène envers les consommateurs.
Quels supports ? Media (TV, radio, affichage, cinéma, presse, internet) & hors media (promotion des ventes,
relations public = sponsoring, marketing direct = s’adresser directement au client)
Vers une spécialisation de la communication...
Ere numérique = passage de la communication de masse à la communication très ciblée... (On peut traquer nos
caractéristiques à travers internet. On peut donc atteindre le consommateur n’importe où.
• Collecte d’informations consommateurs + nouveaux supports
• Évolution de la communication média
Davantage de supports, donc un besoin d’intégration de la communication. Soit, on a affaire à une spécialisation
mais aujourd’hui, on tend à intégrer ces communications, c’est-à-dire comment on peut adapter le même
message à différents supports
• Passer de différents services indépendants (pub, promo, web) à une communication cohérente
Des Media et supports de nature différente avec des objectifs différents
Publicité : cible large, dispersée, coût faible / contact :
• TV : véhicule une image à la masse, coût élevé, but = faire aimer le produit
• Presse : on y consacre plus de temps, plus d’attention, but = faire connaître un produit
• Affichage : ciblage géographique soit le dernier rappel, ce qui permet de faire acheter
Promo des ventes : action court terme pour faire acheter immédiatement
• La promotion (ex : bon) hors vente et hors média occupe une grande part de marché (= chiffre d’affaire
important)
Université de Lausanne 70
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• Marketing direct : sélectif, personnalisé, rapide à mettre en place, interactif. Faire connaître/ acheter
(mailing, phoning, ... -> personnaliser)
• Relations publiques : crédibilité, pour toucher les réfractaires à la pub, pour faire aimer... parfois
économique ! Faire aimer
• Evénement, parrainage soit se déconnecter de l’aspect commercial
Stratégies de communications actuelles
De plus en plus originales et surprenantes, pour générer un capital sympathie ! Utilisant l’espace urbain ou
internet pour créer du buzz… (= pas de coût très élevé au départ)
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Université de Lausanne 73
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§ Faire découvrir les marques soit de plus en plus d’espace pour les marques et pour les
nouveaux consommateurs
§ Permettre d’accéder aux marques soit recruter de nouveaux consommateurs plus facilement
(ex : Richemont / Cartier)
• Des canaux de vente complémentaires...
• ... mais des problèmes de RH et relation clients
§ Exemple des banques de détail : elles souhaitent garder les bons clients dans les banques mais
au contraire, c’est une autre catégorie de client qui vient soit ceux qui ne savent pas se servir
d’internet. Les bons clients préférer le faire depuis chez eux
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Cet exemple montre le point de vue de 2 magasins différents et leur façon de gérer les RH. On peut voir qu’ils
n’ont pas la même manière de recruter. Auchan, contrairement à Intermarché, à une culture de l’ancienneté.
On observe donc une proximité dans le résultat pour 2 entreprises qui ont choisi une organisation des RH
complètement différente.
• Comporte de multiples facettes : mise en place de formation, fiche de salaire, … Il y a donc une grande
diversité de tâche qui a pour conséquence que la direction des ressources humaines (DRH) ne peut pas
assurer toutes les fonctions de RH.
o DRH parfois décentralisée... : on parle de relais à l’interne de chaque département de
l’entreprise (manager) mais la DRH prend la décision finale
o DRH parfois externalisée : paie, recrutement etc. En général, pour des raisons de temps et
d’argent
• Fortement évolutive
o Mutations modifient les activités des RH. Les changements les plus minimes soient-ils peuvent
avoir des répercussions sur l’entreprise et les RH. La fonction des RH a beaucoup évolué la fin
ème ème
du 19 siècle/ début du 20 siècle et aujourd’hui.
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o Avant, il y a 100 ans, on avait une vision différente de l’employé, de la main d’œuvre. On la
considérait comme une ressource interchangeable. Aujourd’hui, la RH est dans une logique de
compétence.
o Il y a 100 ans, il n’y avait pas beaucoup d’interactivité. Si on est en-dessous, on subit.
Aujourd’hui, on tient compte du bien être des collaborateurs car des salariés motivés engendre
de meilleurs résultats.
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o Aujourd’hui, on est plutôt dans la stratégie. On s’intègre dans un processus à long terme et le
rôle de la DRH est mieux vu
Pourquoi la GRH revêt un caractère stratégique ?
o Transversalité car concerne l’ensemble de l’entreprise
o Perspective de long terme
o Objectif : succès de l’entreprise à travers la recherche d’un avantage concurrentiel
è Comment je vais créer de la valeur économique en élaborant des stratégies qui auront un impact positif
sur l’entreprise (motivation, …) ?
è Il faut faire attention à la GRH. En voici un exemple avec une citation de Jack Welch, ancien CEO de
General Electric GE :
« Notre capacité ́ à apprendre plus vite que les concurrents est désormais notre seule source d’avantage
concurrentiel » (Jack Welch, ancien CEO de GE)
o C’est une fonction transversale
o Elle a une perspective de long terme
o Elle a pour objectif de contribuer au succès de l’entreprise à travers la recherche d’un avantage
concurrentiel
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è RH contemporaine : intégrer des activités et des processus pour s’aligner avec les objectifs de
l’entreprise. Le but est de mobiliser les ressources pour aller dans le sens de la stratégie à un niveau plus
global !
o L’allocation oblige à anticiper. L’action permet d’être en phase avec les objectifs centraux
o Action doit permettre de réussir à atteindre l’objectif !
• Les leviers de la création de valeur en RH (Ulrich 1997) soit quels moyens mettre en œuvre pour
atteindre les objectifs ?
o Devenir un partenaire de la DG pour pouvoir favoriser un certain nombre d’action
o Promouvoir le changement dans l’entreprise
o Assurer la gestion de façon la plus efficace possible des tâches administratives de la GRH
o Garantir durablement la motivation des salariés
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è Il y a donc un contact favorisé avec les salariés. Il faut être capable de les défendre !
o La mise en œuvre de la stratégie est central ! Il faut identifier les besoins en terme de
transformation dans l’entreprise. En terme de mode de management, il faut encourager
et rendre autonome les employés. Il faut bien-sûr que le tout soit cohérent en terme de
structure (concerne schéma)
• Les leviers de la création de valeur en RH (Ulrich 1997)
o Devenir un partenaire de la DG
o Assurer la gestion de façon la plus efficace possible des tâches administratives de la GRH
o Garantir durablement la motivation des salariés
o Promouvoir le changement dans l’entreprise
• Mesure de la création de valeur RH
o Impact sur les résultats vs. uniquement professionnalisme dans les activités RH et mesures
internes
è Il faut passer d’une approche professionnalisme à une approche plus centrée sur les résultats !
• Bilan : que tirer de cette évolution ?
o La GRH comporte de nombreux aspects
o La GRH est stratégique
o Il n’y a pas une manière unique de faire de la GRH
è Des GRH et non une GR. Chaque décision dépend du contexte dans lequel on se situe. On a un aspect
administratif qui nous vient du passé. Un aspect du dialogue social : ”comment je gère le dialogue avec
les employés ? “. Un aspect opérationnel et un aspect stratégique car les RH peuvent être une source
d’avantage concurrentiel !
La fonction RH d’un point de vue opérationnel
Une timeline schématisée d’un parcours qui montre les moments important en terme d’action :
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Le cas Ritz-Carlton
Ce groupe a été repris par un manager qui à une certaine idée des RH. On a un lien de gestion du client et de
l’humain. Un employé satisfait est plus prompt à satisfaire le client donc on obtient plus de rentabilité. Un
employé satisfait est plus productif et donc plus de rentabilité. Le collaborateur est un client qui doit être
satisfait !
• Le marketing interne et le cas Ritz Carlton
o Principe du marketing interne (Lovelock et al. 2004)
o Ritz Carlton : un “marketing des ressources humaines”
è Une politique GRH si performante que Ritz Carton a ouvert un centre de formation sur l’excellence du
service
Ritz Carlton (USA)
• Un niveau de satisfaction des clients exceptionnel
• Des résultats exceptionnels (1 chambre louée apporte 4 fois plus que chez un concurrent)
Quelques mots sur la marque
• Un « crédo » : “Prendre soin du client de manière authentique“
• Un objectif : avoir 100% de clients fidèles à vie (grande ambition)
• Un slogan qui met au même niveau le client et l’employé : “We are ladies & gentlemen serving ladies &
gentlemen“
• Des valeurs applicables par tous les collaborateurs : (aspect répétitif)
o Je suis responsable de tous les besoins et désirs exprimés ou non par nos hôtes. Cela
nécessite un personnel très attentif
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Le recrutement : (source de coût important ; il ne faut pas se tromper !)
• Un process avec de nombreuses étapes car on a un besoin à satisfaire à plus ou moins long terme, basé
sur les ressources qualitatives et quantitatives :
o Identification du besoin ou de la demande
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o Autonomie : résoudre seul un problème client (dès qu’on voit le problème, il faut le
résoudre directement sans en référer)
o Participation à la fixation des objectifs / des plan d’action
o Participation au design de leur mission + amélioration
La formation :
• Objectifs :
o Adéquation ressources / besoins sur le plan des compétences et des connaissances
v Vecteur d’élévation du niveau des compétences
v Vecteur d’entretien et de développements des connaissances
v Vecteur d’échange de bonnes pratiques
• Baromètre de la dynamique de l’entreprise
• Dispositifs et processus visant à agir sur le savoir, le savoir-faire, le savoir-être
• Inégalité d’accès
• Ritz Carlton : la formation :
o 250 à 300h de formation la première année, 125h ensuite par an (certificats)
o Formation aux valeurs, formations spécialisés, formation à la stratégie de l’entreprise
o Formations croisées (interaction entre les différents secteurs pour ne pas se marcher
dessus)
o Formation continue et régulière
o Pense bête avec rappels des crédos de l’entreprise, ses standards toujours sur soi...
Ritz Carlton : Points clés :
• Une stratégie GRH qui intègre les objectifs de l’entreprise
o Personnel considéré comme ressource clé
o Relation collaborative avec un personnel formé, reconnu donc stimulé
o Valeur donné au personnel : initiative et pro- action encouragés et récompensés
• Une stratégie de GRH adapté aux valeurs en vigueur aux Etats Unis
o « internal marketing », le personnel comme client
Conclusion
Les ressources humaines :
• Une fonction souvent insuffisamment prise en compte
• Une ressource stratégique au-delà̀...
• ...d’un ensemble de tâches opérationnelles et administratives
è Un aspect contingent
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