Burling creer » Rescas an cn
SE ie ES ac Loo roLes femmes enceintes
A leur arivée dans les camps, les
femmes enceintes staient avortées
de force, méme si elles étaient sur le
point claccoucher. Celles pour qu
Favortement n'avait pas abouti, on
leur arrachait lo bébé dos mains, o
le bambin était neyé dans des chau.
didres devant elles. Cstait alors, un
des moments les plus terrbles’ de
leur vie... Mais malgré ga, alles de
vaient lutier contre leur tristesse, e'
devsient continuer @ vivre et travail
ler... Sinon, elles risquaient la mart
comme leur enfant
Un jour, curieusement, en 1944, les
nazis ont ouvert une "rursere” dans.
le camp de René2. Les bébés nais-
saient mais sans matérial ni seins
étaient promis a una mort certain
Fagonie en plus
Un jour, cependant, on a réussi é
fabriquer des biberons, et des t3ti-
nes, avec les mayens du bord, ben
sit |Ils'agissat de petites bouteilles
el les tétines éteient des doigts de
gants de chirurgiens percés au bout
Das infirmigres ont réussi 4 faire
entrer dans le camp quelque temps
apres, des biberons tout fats, paur
le grand bonheur des mamars dé-
portges ll Guand, en 1946, la Croix-
Rouge suédoise ‘esi venue dans le
cama, afin d'aider les gens les plus
rwalades, pour les emmener en Su
de, quelques femmes du camp ant
réussi 4 pattir avec les. bébés
rescapés! Il n'y en. avait
que trois. iis ont aujourshui plus
de €D.ans mai Renée, fre de les
voir an vie, heureux, pence encore &
eux comme a dos bébés
Las jeunes dans les camps.
Er oul | lly en avait, ces enfants et
des ados, dans les camps de
concentration | is étalent mis au
méme niveau que les adultes. Ils
avaient la méme quamtité de nourti-
ture, travaillaient le méme durée.
Canirairement a cela, dans. les
cams d'oxiormination, lao onfante
qui arivaient étaient claseés comme
“tap falbles’. I= étsiant alare dirac-
= emonttonvayés alachambte 2 gaz
Les vivants nlont de leur enfance
que Timage de la vilence, de la
* rroit et la persécution, Pas de sour:
es, de bonbons, de Mafiies, de
gateaux. Que des matvases condi.
ONPENDAISAUVERTROISH!
On a rencontré Renée Moreau et Paul Jamein, qui ont passé plusieurs années de leur
vie au camp de Ravensbriick et de Sachsenhausen , Tous deux ont assisté d des scé-
nes horribles. Morceaux choisis de témoignages qui restent indispensables
tides, BE cris et das mons, Cast
vraiment horrible, et personne ne
pourra jamais erlever ces images
temritles. « Les nazis leur ent vale
leurenfance, ainsi que leur adales-
cence 4, & jamais.
Renée Moreau 7
A cette epoque, Renée était toute
Jeune, C’etait en’ 1940. Ell travailat
@ la Manufacture chatelleraudaise,
ob ily avait, en ce temps, plus de
20,000 ouviiers ! Les gens patiaient
beaucoup de loccuration alleman-
de. Les drapeaux avac la croix gam-
mée envahiscaient la vile. Renée
décida alors do ragir. Ello irtégra
ur réseau do résistance, « Guand
on aime son pays, on fait tout pour
le défendie, le ibérer s, nous assure
stelle
Dénoncée par un traftra, elle fut ar-
réiée en meme temps que 14 de ces
coll@gues par la Gestapo. Elle fut
alors envoyée 4 Is prison de Poitiers
oi ses amis masculine furent tortu-
rés, Et quand alle pari pour (Alle
magne clest eniassé avec 100
femmes dans un wagon... Impossi-
ble de sasseoir, de se déplacer
pendant plusieurs jours ce vayage.
Direction le camp U3 Ravenstruck
A Vrrivée, tout le monde état dé-
pouilé de’ tout. On ne leur laiseait
fien. lls étaient nus. On confa a Re-
nEBURB be, et un numéro, qu'elle
deVeit cohnattre par emu, en Alle
raandifSifon, un coup de baton
Quiest Pau! Jamain 2
‘Tpukcomme'sa cemarade, ila beau-
Coup caconter sur sa deportations Il
a beaucoup sourfen, et "on cent quill
a besoin de faire passer son émo-
tion, de parler de chaque detail
Paul est né en 1916. A Tépooue, i
travaillt dans le batiment. Un an
aprés la prise de pouvair de Hitler,
les promiste camps de concentra.
tion ouvrent. Et c'est an 1942 quil
ect dépoté au "Camps Modéle",
créé par des architactos selon les
envies das nazis. C’était la section
dassaut de Hitler qui dirigeat les
camps. II passe 3 jours et 2 nuits
dene un wagon avec 80 per
sonnes, tous. serrés, avec
un bidon au milieu com-
me WC Aleur siivée a destine
tion, if-y 1Bkra-a faire @ piedo,
avec -10° detiors, et dela neige par
tout
Une journée “comme les autres”
dans les camps
Lover 8 3h30 du matin. Les départés
lee plus chancoux prernent lour
douche, et taut |e mondo