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again fe 19 Mal 1802, Re. VANDENKOORNHUYSE, “Ves gn, Anu ab Assamptlone, ‘Puts, e 11 Sant 1048. AL ERCLERG, Vie gem Fi SOURt Colon dre por He LUBAG 8.1 td. DAMEBLOUES I 4 NICOLAS CABASILAS EXPLICATION DE LA - DIVINE LITURGIE INTRODUCTION EP TRADUETION de S. SALAVILLE, A. A, DITIONS DU CERF, 29, Bo ou 2A Toon Mavnovna, PARIS. EDITIONS DE L/ABEILLE, #, Rus Mourn, ooeee LYON 1083 INTRODUCTION 1 Notice biographique de Nicolas Cabastlas. Dens at actuel de nos connaissances, ows ne possédons, pour Ia hiographic de Nicolas Cabasilas, que des donnésa frogmentaires. Peut-étre arrivereon 8 y ‘joutor quelques précsion le jou ot sa correspondance et tall ds plusicursde es contemporaine auront 6 dies, En attendant, i faut nous eéntenter de quelques ineations, qui eucent du moins & situer le persomzage dans Ia ‘période troublée ob Hl vécut : guerre civile entre les Cantacuzines ets Paléologus d'un part (1341-1358); de Yantre, agitation religieses autour do Théaychasme ou pilamisme ‘Au om de Cssabilas se trouve joint, dans plusieurs © manvscits, celui de Giamates : Nxohlov ro Keploda, ro ‘el Xeparros, Cotte double appelation, qui nous fourait ‘un excellent émeat de discrimination entre notre person- rege et plusieurs autres Cabesilascontemporsins, fexplique ‘mses naturllement de la maniére suvanto. Le viitablo petronyme de notre auteur, le nom do famille de son pire, * Voir Dielonaaine de THoleple cllellue, art. Caniesuene, par 1 Lainaaven (eT, i0i0, eck do7ado79), ar Pelelopae joa V), par V Gaur (XE, 1682, col. 1831; at, Polos revere), pay A. veiw (Did, cok 17771818). — Ct. 0. Tax ract, Theselonae ow Vs aide, Pas, 1015, passin. — Babra Noted Catster, ans Did. de pts 1.1, 1887, eB, 8 EXPLIGATION De LA Dive terunGrE est Chamaifos; c'est sa mére qui était une Cabasllas, ‘sour du métropolite Ni. Si Nicolas a de préférence ado Cabaslas, c'est ou parce que ce nom avait sans doute p Téclat, ou encore, et tout ensemble, pour ne pes don prise au jeu de mots assez déplaisant oceasionné par ‘vooable Ghamados, qui pourrat sigaiferaigle main ou aig rampant 3 Nicolas était neveu, par sa mére, de Nil Cabasilesy I ‘oAlebre partisan de Grégoire Palames et polémisteantilath qui fut: nommé évdque de Thessalonique en 1351 com stuccesseur de Grégoire Palamas, et mourat on 1363 avoir pu oceuper son sidge!, Nous savons par I'histor Phrantzie? que la mére de Nicolas était une person please qui vers Ia fla de sa vie se retira au convent Sainte-Théodara & Thessslonique- ‘Aux livres III ot IV de Histoire de Jean Cantac ‘00 ext plusieurs fois fait mention de Nicolas Cab: ‘on rencontre égilement un « Cabasilas 1e Sacellire® Crest A tort que Ton a identifé oes dewx personne prétant ainsi & Nicolos dos actos qui apparticnueat, 1 Ga cas de doable ' oe Agu ce te ca reuel ee matic ine i len paar supecndre Bt eewoced Gane Hi oni, Die Pumaren tel ton. Spaitai istrern und Ghrndstey typ 3041» V. Lawrr tape ‘esekampen, poliate anti, Gass thos One SSE, 1056p 3. Cy ca mdm gute, rt. Morahan, Bigtanaaie de sti etaliqa, 1, 1028, co. 25082008, S'Smisowe om Tanessseiague, PO, t Toe, co 13. A tend Thesateaiqie, dans Echos @Orta the, PG, t 150, cl 51 As "Saracusbnd, Hitry | 10, ¢ EXOUIL et CExs 5 SERVI; FO, ©2835 col 182 0 et 1990 45 104, cl ZBL Gacellete. Celni-i est « Michel Cobasilas, lo Sacalaire ot Archidigere 2, qul signe avee ee double titre Je fonas ow ert dogmstique du coneile palemite en soit 1352. ‘Du coup, Nicolas Cabasilas n’apparait plus, ainsi qu'on inclinait @ le croire, comme un opportuniste politique qui twurait été paléologlste avant de devenir cantacuzéniste, ‘De méme, il n'a pas été barlzamite, ou partisan de Barleam Ie Calabrais et adversaire de Phésychasme, avant de devenir polamito ou partisan de Grégoire Palamas, comme beaucoup lent pensé grice & une autre confusion avec le Cebasilas ancien smi de Nicéphore Grégeres ct qui ext avec ce demier Ia longue discussion mpportée aux lives XXIEXXIV de Ja Ramatke Historia, En 1346, Iorsque les Thessaloniciens résolurent de se donner & Cantacuzine, Nicolas Cabasilas fut un des deaxx ‘ambessndours envoyés & Béréo gupris do Manuel Canta- ‘suzine, socond fils de Jean’. Cantacuzéniste fervent, notre autour a lalssé des preuves de ses sentiments dans um Bloge de Mathicw Cantacazine prononoé en 13548. 1 jovissait do Yemitié du basilous. En 1349, lors du projet fe retrait de Jean Cantoeuzine au monastire de Saint- Mamas d'abord, puis & eelul des Manganes, deux de ses intimes devaient le suivre : Nicolas Cabasilas et Demetrios Cydonts, auxquola Timpérial éecivain déceme 2 cette ceasion un dloge tre signileaif: «hommes ayaut attelnt Je sommet de Ta sogesse, et qui n'ont pas ét# moins philo- sophes en action par le chotx d'une vie chaste ot exempte 2B, yt Ate ob 708 Bi. S Sauavatcn, Cabasis le Souellce isles Canction, dane Reboot, XN, 1986 Pp A, SN: Geaaoncy P. yt 148 cl, 10851005 cf, aol eh. 1050 D. Guemacontn fist, 8 © XEIe, P. G18 ca 1900 D. ‘Bal per Nt Jears; deus is Buetin de Pins retdclogen ‘ase de Comstanioopie, AV, Heit, PDs S418, Bato POF, Be Xt, 1016 pe St 10 exruicaTion pp 1A DIVINE LITUROIE ‘des marx inkérents au mariage #, Ce sfjour projeté an couvent n’eut pas leu, ear les Thessaloniciens réclamérent, DientOt le seoours de Cantacuzéne contre la révolte des Béotes. ‘Un acte patriareal de septembre 1950 signale Nicolas Cabasilas parmi lee familiers de Yemporeur invoqués comme témoins pour la réhabilitation du moine Niphon*, Ean 1254, lorsque Jean Cantacuzéne eut associé & Tempire son fle Mathie, le patriarehe Caliste fut déposé pour avoir efusé de courcauer celui-d, et I'ection d'un nowven. patriarche fat décidée, Les évéquos réunis & cet effet proposérent trois eandidats : deux metropolis, Philothés G'Héracléo ot Macaire de Philadelphie, « et Nicolas Gabe- silas, encore simple particulier », 67ra én air”. Cette expression, témoignage évident de la satisfaction ‘da souverain de voir Pun de ses intimes associé pour Ja ‘plus ante prelature deux noms épiscopaux, peut fort bien Sentendre du fait avoir 6&6 propoeé pour le trae patriarcel sans méme appartenir & la clérieature, et ne prfjuge rien pour la suite. Le choix du basileus se porta sur Philothéa; t rien ne prouve que Nicolas Cabaslas sott {jomals sorti des rangs du lafeat. On serait assez inelind & ‘penser que lors de abdication de Jean Cantacuzéne (décembre 1354), la retralte du souverain (devena, comme fon sait, lo moine sthonite Joaseph) ait entrainé ale de son zmi, Mais nons n’avons auoune donnée précise sur Ja suite de sa carrie. Ge qui eot certain, c'est. que Nicolas Cabasilas ne fut jamais métropolite de ‘Thessalonique, comme on Ta 1 Gueacuatie, Ml 1, e XVE,P. Gy 1h al 125 ABs +P Tiiauaseneh, Mom. Ace patlrshtoe Gnatanropotnt, ‘Vinay 1800, 9.2068 Gy 182 cal. 1910 A, TP eaenctitnty Wiser WW, ee MRVIE, PG 1c 288. erRoDUCTION it longtemps cru. « Les documents offciels sont absolument sauets sur 'épiscopat de Nicolas Cabasilos, preuve évidents ‘que cot épiscopat ost uno pure chimtre », concluat défint- tivement Migr Petit, Malbeureusement, cotte légende Gépiacopat,allrmeé le plus séxiensement du monde par les historiens de In littérature byzantine, surtout depuis Ia Bibliothesa graven de Fabricius (1705-1728), s2 trouve nregiszéy dans Vouvrage classique de Krumbachest = ‘ce qui continue de lai valoir une sorte de survie dans des publications récontes Ce qui est certain aussi, et o2 qui a peut-etre favorisé 1a confusion et créé Ia Kigente de Wéplscopat, cst que Nicolas publia, en Ie faisant préeéder d'une preface de sa composition, Ie grand ouvrage posthume de son oncle Nil sur Ia Prosession du Saint-Esprit. 11, pa pn de Ta, ee One arms Sorter Herat sea 6a HM Seren ec SE ee a tn he ES cannes Dini pny te senda Coal bah, et oa Porto sean ele, Date 0 tee oceae Hie ieaniees anes (OS has pt see mere! gees oie Tae Toten tras itis tah nobel a ee seek oh Se cece Shalt i Lethe ae tty ne Sree rele eee eee Sea Sr Sadie doe aS a ae PRE RSG. cio Slee Gas tebe Rabat le ca" Ot a fa basins Gee Sire aoe hae SSE cali nan se Gt Saco ne Sein cate, paren i ane cre ened Peach amt ate coast ley na ae eee i os aa eee a ce ee SSAC d Sinan We een ry ae en inlet te He Resco ae ee BAS eng bara 12 BXOLIENNON DE A DIVINE LrruRGHE ‘Nous nous stonnerions aujourd!hui de voir un lalque ‘composer des homélies, des ouvrages théologiques, aseé- tiques, liturgiques. Mais Byzance, & toutes les Spogues de on histoire, a ebondd en théologiens latques; il y en eut jusque sur le tsfne impérial. Encore de nos jours, ils ne ‘sont pas rares dans los Fglises orthodoxes de rite oriental. Nil Cabesilas mourut en 1888. Nleolus lul eomposa une épltaphe métrique que Yon trouve ea plusieurs manuscrits, ‘mais qui est encore inédite, Combion ce temps le neveu ‘survécubil a Yoncle? Rion no nous Axo sur co point. La date de 1371, indiguée ginéralement pour la moct de Nicolas Cabasilas, parat n'alze qu'une déduction d'argu- ‘mentations erronées sur son prétendu épiseopat ot sir a listo fautive des évéquos do Thessalonique. 1 semble permis de conjesturer les environs de 1380, 1 Eortts. Deux importants ouvrages signalent principalement Nicoles Cabasiles 4 Vattention des théologiens, des litar- aistes et de tous com qui s'intéressent a ee que Ton peut, apres Henri Bremond, appeler V'histoire itéraire du sen ‘ment religieux. Ce sont : le De vita in Christ, « De Ia ‘vie dans le Christ » et PExplication de ta divine ttargie fu de la mess. ‘Mois eo no sont pas les aouls de ccs dcrits qul méritent considération. Nous allons en dresser une liste, volontaire- ‘ment incompléte en ce qui regsrde les couvres inéditss, ‘mais suffisante pour donner une idée juste de Vactivite 1 Vote te 4 150, eo, ice de Fabric, reproduite par Minx dane P. Gy rneDuerion 18 Infellectuelle de notre auteur, et en groupant par cxt& gories les opaseules de moindre étendve. 49 Le De vita in Chulsto, Mepl ric & Xoord tuhe, ‘alte par W. Gass, Die Mysfk des Nikolaus Cabasttes vom Leben in Chaisio (Greifewald, 1849), 2¢ partie, pp. 1-209; imprimépar Migue dans P.G.,t 10, eal 493-725, (lacques Pontanus avait Oilté les six premiers livres en 1804). Ouyrage capital de théologie spirituelle, en sept livres ou Myo., prisentant la vie surnuturelle commie une vie union au Christ qui nous est communiquée par les enero- ments et 4 Taguelle nous devons préter notre concours. ‘Une analyse en sera donnée plus Join, dans expose de la Aoetrine spritaelle de Cabssilns Mine a reprofuit Ie traduction lating de Pontanan pour les six prvar lives al dv Vile at Pani ce Glteus doa Pati ‘Une donne teadustion trangaise ot pubtde dans 12 revue Irentkon pac 8 Daowssntcx, ay e0 198% Le proeceur Ea ‘Prowmue do Salearede (province do Treviey pesave une Auction tleans 26 L'Bxplieation de ta Liturgle, « Bxpositio Liturgiae » ov, pour tradaize Sntsgralement le ttre: « Divince Liturgies Interpretatio », ‘Epypela fg @lar Reroupplas, dont le présent volume fe In premio traduction frangalsy, est ‘un excellent exposé méthodique et doctrinal des rites et Ales formes de Ja meate hyzantine. Lox melleure Jager en ont toujours fat grand eas, Hermls quolquce résorvep gat impesent, notamment pour les chapltres XIX et XXX ‘propos das paroles dela eonsécration ct deY‘erasom designee sous le nom aPépiclse, Pensemble de Vouvrage ne mérite que des dogs. ‘Telle étoit Vaporéciation de Gentlen Hervet gal, dans Vevant-propos de ia version lative qu'il en poblia & Vente on 1548, aprés avoir quali Ncolas Cabaslias @’homme 1 Niclas Canis: La een Jat Chris, endl pat 8. Bao sazcon lente edn, Drvand may sr eae (Belge) 1882, fo, 285 pags 1k ExRLICATION DE LA DIVINE DruRGIE ‘avinent par aa science ot an piste, virt in primte pit e dot, lt avoir signalé lea réserves que nous Yenons de rappeler, ‘coneluaitavee asgurance : ¢ Tout Yo reste du contenu de ce ‘otlt live est de telle nature que Yon ne saurait rien imaginer fo plus pious ot de plus chrélien. Prends done connaissance do ces enrelgnements, studicux leeteur, fae-leur bom aceuells ft #140 en retires quelgue profit spritue, rends-en grdces & Dieu auteur ot dlapensateur do tout bien», Rossuet, en le cltant & plusieurs reprises, en 1685, dams, ton Exploation de quelques difientés sur tes prizes de ta Imesse dun rouweax eatttigue, appelle trés justement notre lasteur «un des pus slides theologies de Fglise greeque! >. ‘Les sevents auteurs de la Perpunlté de la foi de PE plse catholique touchont PBucherielie consacrent plusieurs. cha~ pittes & précenter ot defendre contre lee protestants Vargo ‘mentation de Gabasiles sur Ia présonce zéelle ot a trans- substantiation, en ge référant surtout & YBzplicelion de Ta Litargie. Antoine Aroauld, notamment, av livre II de 1a Grande Perpetuté, dmapltxe VIET (Parls, 1689), sous ce ttre « Térnolgaages oleire et désitfe de Nicsias Cabuslas...pour “Ege te ane SSE CLR wee reer its oc ate Feteag db i a spetorertioe as de ince amie oer ear nae Be Domai mae setcanee ere, Seetr oe eae eccne Eee abe Sateen ae ae See cee hts Sarena ana sebicoe cer eet ere selcteenaerchiviietin pincers decree rrontorme ame on GE eeatefarlont rm wacpuetiaatigte poe ftaw hea diva ctaauiioe a Sid iat ff oop Bot ne cra ioe at gsi Smarr SSG Oia seer op coaesiie era ‘aux divers chapitres = ‘nemopuarion 18 1a présence résllo et la transsubstantiation » présente ainst notre Byzantin, non sans exigérer ailleurs, & notre avis {44 moins, ce qu'il appelle « son aversion pour les Latins » ten rue do mictx souligner Importance de son accord avec Ja doctrine catholique sur Vessentel: « Nous allons volr de quale sorte Cabsslts a parté de VFucharistic dans son Pxposition de ta Liturga, Cet auteur... est sas doute un de cous qu mértient ie plus de eréance sur cette matiee. 1 tat ennemn dee Lating.. 11a bnséré matme dans son Expos sition de ta Titurpic deux ehapitres oxprés contre Tes opinions eur leequellee lee Latins avalent quelque aiié- rence avec Tes Groce dane la matiére do I'Euebaristie. Ly faecuse Jes Latins de nouveauté et fit porate partout Deaucoup davercion pour oux. Hl perat d'ellleurs que cest ‘un homme esprit, rte inatrlt des vérités dele foi tity fa pets de trates de ob genre of Yon découore plus de mize Sr te myslres of plo de elence eesintsttae » De fait — et ce nest cortes pas le moindre entre les hhommages rendus & importance de cet ouvrage — VEspouitlo Lilargige de Nieolas Cabesilag fut consult lors dee premitsee dcibérations du conefle de Trente sur 12 rmesse, comme témoin de 1a tradition eatholique. Tout en ‘ayant conn sans nol doute les eutres Commentaires Iitur- tkques byzantine oxistant @ som époque, notamment celal + Le Perl deta fol de CA glae cintigue (= « Ta Grande peeps tre itt ch VIM, Pars, 1669), recaiion Mion, $844, ‘Crean wey In deere do Cabos ert eu de Te cxknne 409. J Sfttse: Retunons loge ls mals eens quelque reves se Yegithte scent des tings sar Ys serena» afl aural exe ours. On ver, dane ies ennotaens a chaplttos 3X0 et XX Rencemaat PEpiclse, que ir aossaans do Cabealas ne porta seers Lt ge ru et mn od "yanrlt a ryen de gentandce aves [ae at En Cremer de Ppt precoue eachin! ta transubsaration dena cenze le pone te nve Claude DM Arata, par 18 icc Ps (Pere 078s cap. 20, a eto Te ‘Vi sont conssren 4 lr eh detail des declines eb opin do Chhanles cneermnt iz comamion eusheabtique; eeaiien Maes ‘dela Pepe cet (ots, tome 1¥, co 40502. 18 pemieymiot nb tA ore arenes Oe ee capone 1 na ice era ts mt or see we'Glghae lagultement on salou ttre et 0. re: “Ls etirobalanita Papebrec, gl fe prie Yondour théologique. Elle est constamment imprégnée de Pp ~ jure, note'que, malgré la part trés large ‘substance scripturaire ot patristique, le tout 16 en doctrine qui y est faite 4 In rhétorique byzantine, on y trouve des Gantt poy do hegre sur ects sunt SGherene paren pulse esprit speclaif au service dane > Petoraaats piste” Byratoc. de Toesyaonkqee, Uo esleee ciginaire de Ile zine, dovenue — aprés la mort des théok 18 liturgistes postéricurs, n'a foit que l’atilisar de son mari — religieuse dans un couvent de Thessa- sk initn ees ths la Get Tonique ot ce wéeub ct mugnrut salatement vers fin du rx° sidele, Son culto était resté trés popnisire Une traduction latine de PBzpesitio Liturgia fut publige dane le métropole maeédonienne, | Venise, on 1548, par Garren Heavier, vicaire général 3, Pantgpriqu: de saint Démétris, Vilustre martyr @Orkeans et charolue de Reims, que Je cardinal Polus eThessalonique,dans Th, loannov, Minucioyohoyuc, avalt appelé 2 Rome précisément pour y traduire des ‘Venise, 1884, pp. 67-114. autcurs grees. Cotte version latine fut reproduite dans la 4, Homélies Mariales (sur 1a Nativité de la Sainte Litargia Sanctorum Patram yar Jean de Saint-Andrt eo Vides We aioe ane coer ne 1560 (alc), pols dans Vion d'Aavers en 1562 (8%, Maris), publées par MC Juore dans la. Patrofgia Le texte grec ne fut édité pour Ia premitre fois qu’en Orientalis de Grarrrs-Nav, t. XIX, 1925, pp. 456-510. 1624 par Ie jésuite Fronron pu Duo, dans I'Aurtarium Elles présentent un bel ensemble de théologie marile Bibliotheoas velerum Patrum, t. 11, pp. 200 et suiv, ‘sur Tequel il y aura liew de nous arréter un instant Reprodult dans le tome XII de la Bibliotheca Meratiana, en fin dTntredoction, ia Ae xcimprimé par Migne, Pers, 1865, dans Ia Peirofogia ¢ Graeea, t. 150, col. 358-192, aver Ia troduction latine de 4° Deus pide tres courles,contenues dons le oer Parisin. Goation Hervet en regard 1213, mo sout pas sana intérér = 1, F, 154-105, une « Pritve é Jésus-Chris » ot Yom 3° Un groupe spécial d'éerits est constitute par des retrouve des sentiments et des expressions en parfaite scours religienx ou homélics, Menticanons ceux qu ont conformité avee le De rita in Christo &t avec certains eg etn + passages de Exposita Liturgice, Nous en avons publis 1. Homali contre ies ustrers P. , t.160, ele 728 le texte et Ia traduetion, avee un brat commentale, ‘749. aitée ne premire fois, fongmentairoment, par ans Behos POrient, t. XXXV, 1088, pp. 68-50. David Haeschel (Angsbourg, 1999} puis, pls come 2, F, 282-285 le conct pamphlet « Contre es radlages pltament, & Zamoce, en 1604, elle 616 réimprimée ae Grégoras 2, Rand 09 Tenyeps ruérus, dont om par Migne, peut voir un extrait tronqué, pam ls Elogla Gregora 2 Ponégyrique de sainte Théodore, dans Acta Sane emean, a 18 exmeseaTION DE LA DIVINE LITUNGIE placés per Boivin en této des cuvres de Nicéphore Grigoras, P. G., t. 148, eal. Bt. Cest un factum polémique de circonstanee sans grande portée docirinale, Tl en ressort surtoub que Nicoles Cabasilas professe un culte de vénération ‘pour Grégoire Palamas, qu'il appelle & plusieurs reprises « admirable do Thesealonique », « Te trés saint de ‘Thessalonique », sans qu'il soit possible d’en fconelure det coavictions bien arcétdes sur ensemble doctrinal da palamisme. 50 Nous avons signal dans Ia notice Diographique VEloge fandtre de" Mothicw Cantecaine, ate ya M, Jom (Camis, p. 0, note. T fant y sjoter TEloge fendbre d*Anne Pelsogne, 1 famease Ame de Savoie, publié par M. Jucme ata sited pritient, ur Doctrine spirttuelle. Une analyse sommaire du De vita in Chrislo donnera tune {ge générale de Ie doctrine spirituelle de Cabosils, cea cet ouvrage réwnit comme ex professo un fonds @idées ‘que Von retronve éparses dans les autres éerits. Nous y- ‘jouterons une sorte Gapergu synthétique, basé principa- Jement Ini auss sur les grandes Tignes da De vita in Christo Pour essayer de présenter estte spirtualite byzantine autour de Vidée paulinienne du Comps mystique du Christ, hous reproduirons ensuite, avee quelques retonehes, aous ce titre : Le Chistorentrime de Nicolas Cabasitas, une ude publiée en 1906 dans Hes Ector @Orien, of un. nernopuerion 19 istingué critique voulut bien rvconnattre « une enalyse textuelle chalenreuse et précis & la fois, de quol plquer enfin la curiosité des plus latinisés théologiens! » (Quant & In doctrine de Cabasilas sur la Sainte Vierge, cai compléterat utilement ect exposé, nous sufira d’en rappsler bridvemient los dounéos les plus substantiolles, 41, Amelyse sommaize du « De vite fo Christo. Lrouvrage est divis¢en sept livres ou loot d'inégale éten- uo, Le lvre I présente on un expoas d’ensemble eo quien réllt6 falt tout lesujet de Youvrage :la «vie dans le Christ», estidire In vie surnsturelle, nous est donnée par Je Baptimo ct ext aeerue en nous par lOnstion (ou Ia Conse mation) et IEucharistie*. Le réte do chacun do ess sacre- ments est étudié dans les tro Livres suivants. Le livre V constitue ume sorte de digression ot, & propos des symbo- lismes de la eonsécration de Vautel, Fautenr souligne Ia place centrale du Christ dans notre sanctification. Le live VI montre quelle part de evopération nous devons 2 Dans la Rome de sine plesephtaes ef dole, Pans, t xVE, Tose, pp sso. De iy nous avane era ‘nécesaice @applguer de nete lene dane ets de i eae Tor que dona fe Ps ok Récwon, Hester elite pote ut ta Sole Tri, 10 ani = Tari oreoneet des Promos fe, te pa, Ps 180, pe Act ay “moyen de centre Fesustepencée an dctens gro ot 6 It Seen ad uni er len SM promie tedecten Iain, Jacqusa Ponsa (= Jeoquee Seagainmt 1600 va a ect ve Oe In aon epi "so Apter Coy na Slt pee io time ‘loca: tevce erent int fe tu Te Cheever toe Fgalucation seuinsenne qaimpliqae parilo expresaon «Vole: ‘ema tnserptionem ta roldece © De ole ht Sed th on Taman “cheatenam’ precepts format, quem. guamtd ‘acum ls com lst tn Doo sbseondit st ote dat ge tum ‘Strvmeatarom i at Watute petlsimu, Bop, Uactonesive Geatrmationls ct Eucherktlay vers fat spllter De alla th iri fswrbae, steusatn abe grctea eles! = Prato cd 2) EXPLICATION DE TA DIVINE TITURGIE apporter & cette activité principale du Christ, pour com ferver en nous Ia vie divine et Ini assurer Yebondance de ‘ea fruits + il y a 18 des considérations fort remarquables par la maniére dont elles rattachent au dogme chiisto- Togique 1a vértable sactse ehrétienne. Conslatation ant Jogue pour le livre VII ob, par une sorte do résapitution, ‘est déarite Ia transformation de l'ame qui s'est fdelement ouverte & Tefiencit# des saerements, ‘Le titre méme : « Vie dans le Chast» est un programme, ‘Bt Je live 167 Souvze sur cette lumineuse ofiration + ‘cla vie dans le Christ gerne en ee monde et regit ic-bas SS commencements, mais clo n’obtient sa perfection que ‘Jans Paulre monde », Vie dans Je Chust, cest-dire vie {da Christ passant en nous, par un mystéxe dunion dont Vexpoté constituera le fond de Touvrage et que nous appelons vie sunaturelle. alte vie est Fonuvre de Dieu; mais ele réelame ausst notre concours (ib. 1, post initium, eol. 601 B, traduction. frangaive Broussaleax, p. 26). Se a tt My teaeso Si holt ine ig fa et th Ses plot cage PS as eo TRE 2.2 Golerfolle ae sets mal nie ane cat Te pins sete, otis a Sat eh pe Sree toe gemacht py i Ee deco a eu oe, alte fit a ee Pee pee Tl ener Tike Psp ve te #2 a a Pega ak fis bere es baile ree a yo ashe pes me ES te te east cach dma meee om ime Soe At thc tn a iy be at et ae to cm He Se a St UF Te te ergo eat iB ‘Réle de Dieu ct rBle do Uhomme : telles sont donc les deux grandes visions adoptées, mais non point toujours ‘exactement suivies avec une rigoureuse logique. Rle de Dieu, objet des cing premiers livres. Role de Mbomme, objet dea doux dorniox. L’homme ofte sa bonne volonté, dont Ia tache consiste& se soumettre a la grfce (co 501 B). ‘Tout le reste appartient an Christ, qui agit spécialement par le Baptéme, la Confirmation, I Eucharistie. (Cee divisions, qul paralssent tres nettes, se retroavent bien en effet dans le eoxps de Vouvrage; mais, répétonsle, tlles ne sont pas toujours suivies avec la rigoureuse eon ‘inuité qu’elles emblaiont smnoncer. Voie, autant qu’elle cat ealsesable, Ia trame de V'argumentation. ‘A) Réle de Dieu, — Pour adhérer au Christ, i faut passer par ob il a pessé, sour ce qu'il a souflert. Or, le Verbe Sst fait chair, Dien par nature, il a d6ifé la nature ‘humaine: Homme, il est mort at ressusclé, Nous recevons LeBaptéaae afin dre assocés a sa mort eb & sa résurrection: Ta Confirmation, afin de participer & Yonction royale de sa divinitf; Bueharistie, afin de communier en toute réalitS A 9a chair ct & son sang (début du livre 1, ol, 521 AB; Browssaleux, p. 44). Le Bapléme nous fait naftre & la vie du Christ, en nous dépouillant du vill homme et en nous conformant & Jésus Gol, 624-625, 631-536, 541), Le Baptéme une fois revu, Tame vit dune vie divine (col. 548.B), qui nous rend ‘capables d’actes surhumains tels que la charite héroique des martyrs (col. 649-552). ‘La Confirmation nous confére Je Suint-Esprit, pour * Paloute a rétrence as tnadatin emai da Dei in Chto par 6 Bubessauscs atin da feckter in nebetion $ Cou Ettlct sou a main cette Galton rok 624508 = Brow yp. 4617; aL sucGaa — nose S697 Sa S40 rene, OF eo 8D ‘routns O78, cls 610002 Drouin 70-1 ey formalées an nombre d0_neufs cvaminées par Cabesas, Ta védt Jeu et Ie veal mole contompler conelat Cabasilas en termes fort suggests (Cl. 677 D; Bross, 18): « Le propre de homme étant d'etre dou inte Tigao ot de fire usage de la rekon, le sujet de note réditeion dolt étre ln consideration des meystbes du Christ: Pantant que le mocele que nous evens avoir en ‘aco dane notre propre conde soit dans la direction des fate, cet encore Jésus qui.., par sa ve qrivée et publique, a indiqué aux hommes ln viable justice » Ty a Bune page aor Ie Christ ital de Uhome, qui rmécio a'r ntigrlement transcite, pour Ta joie des ‘héologiens et Is prof apiitel des fmes leases EXPLICATION DE LA. DIVINE LITUROLE sont suocessivement en ct, net pos Pancien Adam fay nounoauy tals ble fe nese Adam A Tanclen. St et lt pelea a tescbenc gu eb, $e Sabpors dela coraqticilt sontractéo par neat dont Foe tte te erent earn po Fontes tenors et aa pervonse,* an qt (x rors Shun por eves (ove yy slon Tomat de caine Pl Pour not a cocoa ein metre seks, prem Bla dsting eine Tapas soane- ebesaee le {Ri premier am, ns eat eseeaad ql eng ort Lo eu ‘jsge't Ie mors st fa mor fe a erbe»,a&tare set Paul (entity. 2. Lion par m1 prevlation Vest seaue home Inpartae ear Ie preepte, dont aon dot I feat Can ehtmenty tail pas a Funan), Late vest nee tous pts Powe parley tile poles «at gurde ks cemmaacemnto Ge moa Pee (ean, Le premier Als rows # tonsa une We “de erect i pe pour taste Peuiant, Sane dot, Vat Vorghe destrge 4 Finmortallte; ls tard en In char du Saveur que Uey-laeunita dv ors pour vie tena ans Te Che Geviot ie precurscr du genro hemain au ropauute de Uo vat Foe i ate at eee Thome vestcle et pant » (Cat 680 ck Bnoseeais, poimanay ‘Voila certes qui explique Je prindipe précédemment énonoé par Cabsciles (eo) 677 A; Brouss., p. 181) :0Ceuxl séprendront d'amour pour le Christ et pour la verta, qui réditeront Jes mystizes du Christ, sans méme avoir besoin de reeourir A quelque autre moyen ou expédient. Car il ‘uront Favantage do eonnaltre la beauté de la vertu et la Deauté du Chit et, une fois eonnue, de Paimer, selon ce. principe général : la connaissance est eause de Tamout >, ‘L'kme qui, ainsi pénétrde des mysteres et des exemples aa Ghrist, coopire & ln gree des sacrements, se wot transformer. Cette transformation, qui est la vraie vert, Ja vesie aninteté, réside dans la volonté nullement dans Jes miracles ou [e2 charismes (début du livre VII, col. 685-688; Broussoleux, pp. 189-191). Or la joie et Ja ‘douleur sont Iz pierre de touche de la yolonté, ‘La juste doit donc partager les joies de Jésus-Christ et Saffiger de ce gui Laflige (ocl. 680-697; Brousssleux, D- 109-199). I1y ala encore des paragraphes exteémement savoureux sur Je salat abandon (col. 637-700; Brouss., pp. 200-203), et anssé snr Pomour pur (col. 701-704; Browse. pp. 203-208), ot Ton pourrait voir une pointe de quidtiome, #3 napparaissait nettement que Vauteor exchit seulement Ke eralute servile et veut imprégner @'amour jusga’an sentiment méme de la contrition, La {oie du juste est exempta d'égotsme (eo). 708 CD; Brouis., 208); elle a sa oouree dans Tamour de Divu, dans amour ssmmopucrion 7 relations intimas du chrétion ave le Christ; 4° oeuvre {de Phomme dans I'mion au Christ; 5° Yemour pur. ‘Par la simple analyse que nous vonons de donner, on a pu voir gue oot cing idées se retrouvent blo en effet & ‘ravers les sept lives du De ofa iz Christo. Mais vouloir sulvee de plus pris leur développement dans Ia trame de chacan de cet livres serait un travail fastidiewx et qu cxposorait & maintes redites, la dislectique de Vanteur et ses prootdés litéraires diférant parfois assez sensiblement des nétres, D'ailears, sux enscignements du De vita in Christo it convient Aedjoindr> cous de TBxposiio Liturgice ot dos autres éerits. Mieux vaut done, nous semble-bl, esayer de retrouver cher Cabasilas Jes éléments essentiels de la vie spiritulle dans sa doctrine du Corps mystique. ‘Aue bien, dés le toute premlére phrase de son principal ‘owerage, voyonsnoys entr‘ouver’s les Iamineux horizons dle la plus stre théslogic, dont les perspectives doivent. nous demourer présontos tout au Jong du De vita in Chiisto comme de TEzpositio Liturglae : « La vie dsns le Christ ierme en ce monde et regoit ic-bas ses commencements, mais clle n’atteint sa perfection que dans Tau-iela ‘Vie dane l Chrlst : eest-adire, comme Ia précéiente analyse a permis de le coustater, vie du Christ passant: en nous par un ineffable mystére de sumaturelic intimité. Une des meilleures formules do eatte mystériewse réalité — formule peineipalement Zondée sur les éptires de saint Paul, fumiliere aux Péxes de I'Bglise tant en Orient qu’en Dceident et & laquelle notre spiritualité contemporaine 4 tres heureusement: donne un regain de faveur — c'est la doctrine cu Corps raystique du Chilst. 2% © EXFLICATION DE 4A DIVINE LiTOnoME ‘pour Ie Christ, Iequel est une source continue ct durable (col, 708-709; Brouss., pp. 209-211) Tei encore, magnifique parclléle entre 'amitié divine ot amitié humslne (col. 708- 1716; Brouss, pp. 211-218). Le Sauveur, déclare Cabasies, ‘nous ost plas intime que notre ame meme.» redress ute wal chy dente aris & Zorip (col, 712 Az Browsse- Jeux, p. 213, of In traduction méiteralt plus de reli!) ‘Ltomi du Chest partage les soutTrances du Christ, mais aussi 0s foies et sa fell ‘Tulle est la vi des justes : bienheureuee dés maintenant, Dienhenteuse de maniére definitive aprés In mort (eal. ‘720 CD; Brows. pp- 221-222). ‘Les deraltres pages sont un esssi de réeapitulation pratique : le réle de Diew consiste & nous donner Vexpri @adoption filiae, ct aves Ini la chart et Te bonheur, ‘par es saorements (cal. 720 Ds Brouss,, p. 221); notre role f nous est de demeurer dans Vamour, donc en Dicu, en. agardant Tes commandements, en iitant JésurChrist, en. vivant en lui (col, 7215 Brows, pp. 222-23). Amour ot joie qui constituent In vie bienheureuse dis icicbas (col. 7A G Brows, pp. 22-225). Vie mystericuse certes, puisqwelle est surmatucelle; mais qui ge manifesta par se fete, Ieaquels révélont les fils vivants du Diew vivant) (oh 725 AC; Brouss., pp. 225-220). Bn demiére analyses ie dale chard, et Ix chai deme étemolement (ol. 725 CD; Brouss., pp. 226227). $ 2. apenge syatnétique :2e Chstocenicisane ‘6 ticles Gabasine, of doetine at compe mye Le P, Gabriel Hons, s. ao, @ ramené aux cing idées snivantes toute la doeisine du De pita tn Christo: 19 la ‘compénétration du rmonde futur et du monde présents 2 les sens spirituels et les facultés spirituelles; $° les G Monn, «oie dans te Chit» de Nines Gobasitee, ans aan dantiggs cde mtg, © il, 122, Pp. 2045, [EXPLIOATION DE LA DIVINE LITURGLE Seige fre ayo x wn seul ep: «Qu unt eu Sten ‘tan ce copa ae il ear slot Pe (CC oD ‘Stenmres «Alin qu wus aye un vel eos el Un se ely ‘Eommo vous ave ee apples (pu vote seation hte mane speance (ph, De ttre cue Ia mbiorde ce Di nema ef isan amour pour ey horesdepane een ‘Era maine de feport ave in ie bo {fei aime supasie tute autre anion qu on pulse ager Pe sowie aucins conparaison, Vola peurguol PBarkury esto dere, iba a8 ‘rete aoetapien i net yeast pas. Tot ele alten The of a maven, tanet le vie otf acmmens, tant he Sa ih en te Ea cine do et ermpardaone testi adequte roa ausine ies ne peat Pee esac he vend {Bs att, Poni vo properionce nécetaiement 9 Tanilé on ave pouatll Sree de compere ancora) "Lol imager qui couien er pw spe alquer Tat! at Vooion sont ascnement le aria, st toi ermonicte Stapttice dav mtomoner Tate rai os ages sont extee= Ba dice tien ln Pear erate, Lo age ‘lc pu lv jos sport dee ew vie ru das Pate fenmne deste bm pou eat Pie. ua ial pst Spr ava a 8 mariage «Ce mpstie ot gund yell oct Je veut dae par rigpert ou Ghat ot 0 PEgie » prs 630. ‘at at membres ls cont aacurment un 8 to te He sent pot ett uno ee romp fs rexten- Mal 1s fst ‘ESimatbres da Ch, somblent adver ¢ Lut plu etrttement ‘ud eur prope te, vvent pars pun que pa eu ratte ‘Slemont deur prep Uta. Cott winsd oir geo evidence ‘Guia os sits morte, col aesplaint voleutlere devote a {ete tranche, sas no aopprtstnt mame poe canton parae tee separ ia Christ iss scent Jeyeosement coupar Ia fete fe membres} mie 2 elasher aa Cay ene Te pone ‘leat pe, eee perl ; “Vale qi et plas ange encore Est poe cere a ant h Sruhemont quel sormene? Eb len tne ety ‘ibn 1s coco ds beausou Ft ce same avee Te Ch {incase expe bieneers at bien uh aeee cok ‘mate edbize su Saver pte sereltsmert qa so ere prop aime le Semeur pis qo sot nae Sant Pra tonergn (Goand W'sachta etre snatheme inn da Chet (Re 2) Serine ei at dace nrc sare "Ste che du Vamac ima eat) ged, cul Doar rmesuer col ie Painour dat. Aa! dene, Vanour ua » Calman sete I ltatlon wp « vous aves 6 appelés nemopveion at oe point sapien, Mt feat nfcemalronent, que Uotints fl Leal satrelee Sve smarts agpano tous conception Siinene of dle Emule comparsean, 11 semblerait que notre autear ait épuist toutes 165, reatources do son art q'éerre & affimer apros salut Paul combion vrule, Intime et profonde est Punion du Christ ‘vee le juste. Ty revient pourtant en une sorte de récapi- Aolstion, qu'll nous faut citer pour achever ce premier ‘eaoneé ~ al expliots, on Te voit, — du mysttee de V'incor- poration au Christ, ‘Yoiek ences une autre sonsaseaton. Somareue soot ts ‘dénensindnpentates A netre vies ai lame, xélemente, ‘eute ao notre net marr fouls ous wsone Pat fie taal ala tosours & smultantneat, pels de Pun odo Teatro ment cuvant fx esenstancs tet horlon. vite rent set k tous couveiy tals aves pelt ue nownlaress ‘nme sess po lar ate ne sal wen placer Te rayon, Riueans Nous ne falsons pas conelamment epodl au concoars {Gacifequand i earit e'entendzey lamin sat pour touche, ale ne Pew en pow te ener oY eo gu even EGeaten ergaes [Aw poner e Sauvur eat element wt toajoure een teat co galt ce Lh orl yroe 8 fete he nena {eet tout pour eue ot nes ase torr ers regards oa Tears (Gee ead len eaten, Il wert ‘nea coe les farts Wale. ‘a gue fe Cast ne srt pout eux: Iles engend, feyfalt tote er nowrity lear st lame scene I a conta ‘ES yen er elo ea frat Ie moyen dee yor ufeadne, odavclr i ect aus noumitane emt fot gat four i= pals (on at eat lhmtre ce qe Tour, Dest ele dav Is ‘runs pfu queer ie votmont aati scout Sipe eas avons a ele dare um ‘rade ete eta, il vt Larne Nou soins Iembres Het Inte? Feat latte? tte avec now. Now ‘Aetngoens now dane a he’ 0 et Fagtasthee, Somes ‘Tingacun? H et null ole oaronn “Ria de tastes parte ets ate fal, {1 na noe ake idunire wee auadtnn au isn atze a news Epona dase, ‘tr ca Ou gus se portant nonce sat In pour Tes sate {age sic lou allots partout St Wont In reat et vempare "Soto etext gre de elte délaratons-ntte + Médy Eepdy tucioy neboN, Cal 30D. = 982 RXPUCATION DE 1A oiviWe LaTUGIE xntenuczton 33 xan qu ce prone. «5 Jo monte aux elu, ty 6 ‘ese pate al fe descends tetera (SAR aration fe gon fe hater conf eee {eter aman naa a tea Baveecet nny ewecaant une aah knee tte Tinie epee ase 2 eh ait Cas ela eat maa, Sat ttt por lod ics il appeal on aan sree eres Se Sat ue ee aon sll empl ans th 2% ‘be mtme qa dd nema ta savellance gu pated & alee 2 adlesjusq'h tes comblor dss grades gree, ene {on tion aie tn nee flange et ets faproniony {Eris ous tovapde dese pesos edo sonics ot Stintabie comme Wied & cen gu Sut alt er marvel Lesson nt mop arma puree a opr es mre pun Can resent at ds pee aye chtctonate pein vst noses inven) 4 Geass dosti SShetvs dara cette banana ten wnat dee onsen da Tina tn patton se Sc ou cok sng wl hs anne ‘Gancan el aecptton's pat Renee ot ingen nh pr i pr we nner then fe Vossen nai rein Se fe iu may Sop ee ae Daa aoe ue ee om men 2S ies ares ere Bank pot plc leak udsncea ques i eraen pe ceunianrris ii decstnc ciate Se tae i Soret mle oes Setar ch ett mt at ‘Nie smns manger shore bate esang as Ps dete Inpontbie Cava ia ie easel se Cus ange deter pent ee te ce rues sns eeve en nba, Si ens, or pele Galo tome on trynesatin sr oe Cae bh prc a te sia vane hit ein no or eet do DUCA ny nares fogs poet oer Tne yur oul vet gaat anomenent Totten vee dire ge Is mores qu new at vei oo ae et tT Stadt soe Ton de Dio a at opentn Sir th, 8 no, ore 8 cn tte a sot contain Ta eo sgt nor Le tee Diss wads Chit eu tae are Nagra he sour aoe peng! Sei nanmeaat yeieemewa taal Sau Nea art Sane etna ccna emia co Fnfin, apses une série do Deas éévelopsements eur I ‘nutfrances et la mort réemptrices, Cabasllas conelut sar un GLE ay 6 Bh tegen tan ll sc RAC oy ase aire Diora sees she eeeira aie ara aear are Inte cs tae dee ah en ave nous Vayons ole pour ne point socharger ia traduction, ‘vatnoe ln clarion malt esfls ple, onceraent Fapaleanes Seam yn yy te leet Poutanen, 1 Gal. SoD. 8 TPetry 3 aac. Teo, 83, 9. "een, 10,10." cet B12 aD. uM EXPUCATION DE LA DIVINE LiTURGnE ton @’éoguence que Yon sent tte convaineue et tts personnelle : eh enc ae pee ete ata ce nosy ne ‘Better cate ve ex nes deni sont renevor Fintion Valipent ce ie table saint, Per Faconplisoement do 2s rites ‘ier Ue Cubt vient fons, yaanire, y grand; fait mouse ‘twos pea, i nous fess sa prope vie et oa mr0Dre per ‘ation, now ssone tse Vet Sl so paciepat 8 es ‘es aocés ons avons pas a latter al 4 soar, nen et [as me vral que nous etd Tecoma) Redemptent, foas chastons sx victory Deus Sdséns som. topey AOU limoignans & note Che? un intense et nelle enon ‘Goa blceure, eat ple, colts mort, nove nous les appro- rks nous es ates ony ata qt est posse ows aegiene la chair mbino de ce Cit mis A mort ot osscei Geat'done juste tire qu nom [ouosons des Bente decosont "Di sovtaut des caux baptisoals cst le Saveur Iniméme que Bou: partons on os Sines, sur nore frosty dane noe you, {plas protond de notre étre, en tous nes membres Neus 1 Bertone pur de tout pee, exempt de toute cerraptin, tel go Et remaecité, quits appare exe dcp, quit ok monte ax ‘Sham, ge) qual reviendn enfin poor owe Tecnmer ce tse? “Apres cete nalrance spe oe, an que, conforms se Crist cme par tne capente eb ay seat, nous Wistredusion en ‘ous augue Free etrmgie, Chet oncape lame en nou 2k ap Ltr h X28 Gs i ede Baie a rey fe pouvoir de hous ems wafunls de Dien = eesti da eran on es cts, noon eer pri een i ort da Seuveur. Vl er qul nous stout pa ie st Bape ‘hpar ls autins yooument gal ous ancient &lavie de Kieu et tes rendet. rites hr oyans op 018 Dt ee) ne rpatjaa’ dyeing wal oy agp eal say Habaror olsetosucds. ta pale (why shy fo tows pa ble Seeger to erie matercese Blas foe avert per le ete oat eationrovent pseu seprnes aws Ie pe de Ca fc, toujours termes ewapet few note ca Tee (3t dlmpartnce, Gat blest". Letion da Gans ot de Digne pate + nad adeds periucdia nay oopral agi Taralt tate “vet howe even Uperspents) devia eh. sy en soteentondantérayon SC suns conto tke Yeocjcfay,verbe qi sone fv ody veut Ste rime ae C'owt Celene sku gw co ize Penianer, ule! tedsit¢Ipsargee camer marl el redid pss. c he nemopveTion 5 Ios ass de a vie Les dea woes par lesqueles Vai ea no ‘ture penstrent pour souionr bu we de note corp, sont Mee fells pa ot lula elated dans aa fe, appropea fs den porte, se pescLant de tou forme de etme {Eprom fore exon, Nou Teer, Fels ensue fon son corps ef devient pour news gu (ie et aur torres e nouveau rappel du corps mystique, de Ia tete et des mabres va une fois de plas excler fe Tyrlsme de notre otogien Great cn ed pace gi eI tegen rks & lows os Din care ql apie ala ie dol ncacesrmen pat (at reste i carps. Sql Il arlene en des elonnee {gs nouns parlapione pa sol aves ceulnancee a a mort, ‘Bai quia veal ene le cms ot gainers ase parelpet ‘ies tens gue imqt wap de Sooo Ie eure, ae Sette an al de Vininbe cal Fue os ps trons été uni a Chris: avant su mort nous navies encore Bins sous dos impure, des elves, des ensemr Maly eps {ir fat mort une ts gor tatangnn tut He pager que Teri ‘age da amon eat td eral lors owe formes Is bers stTreboption¢ wows flys costitnes mbes de cela Bets Set tite’ Bui oe aut go eprint ta ate 3 Ga 6. no fdr us son, toro pre Ie pence vertvtie de cete preposiien 7 @ Car coomect Spe Ie {Scat ou trons cnn iis vat erty ne nent Truetien, avant Bptiee co i ee horames «sant dave te browee formules ut otizuex: ty lesen avent, mau Hoook upitre XX ie Fey's Zarpine =n des syle i do signer que lee ens ic Belse et ust che pat elferttien at Chit, gut et ln foe elec ttarectre» ett ton cet hye apes tel conte Gaba, + none ch Festuien de YEvenglicy comme pour nas dever que par a4 Yenoe ‘ae fait ba pets avee Tes ages bews a fle das te chat sate “hoes. Gh Mon ta Taue, gu dace lo Symeriam fat, {Vwepos dee pusnge s+ Posteortaten Man ttellge iam Shape to Govt lt ns wentanare uno pertronte lege 86 exPMMOATION DE LA DIVING LITURCIE ye 2 set Contra ene env ep Setup mre soa nn ee Pans dct sae epe tne cose Moonie in gp aoe quote Sebati es eas earns seein omsreaon br tedas ante Tra ate tes mae ante eto ta ‘rman apc nay te ee ‘Sta cums eng, Cnet a er sel decane foes means Ce tise to mam cane oie mt rt ocabatanan ite Reta mT eae tiereietiae teamer cee. Sian a ater yor oe 2. Le Bap ery on nog tnt orgasms 1 ost normal que lee alrmations de notre Incorporation ‘an Christ reviennent dans Yexpost de la doctrine suas amentalre. On peat, sans doute, sélomnor que Cabaslas en tenne anx troje eacremonts de Bsptéme, de Confirmation etd'Eucharlatle, ceux que Vantiquité appelait les sacrements 4 Vinitiation ehetienne, Poutstre avons-nous ta melleure explication dans cette idée méme initiation, qul demeare fla bote des considerations de notre théotogien byzantin, ‘sans exolure pour autant les autres sacromente, I est pli leurs fois fait allusion & la Pénitence, & propos de Ia pureté do eonzclonce Teguise pour la communion; & YOrdre mpl citement, & propos du sacerdoes et cu saerifce; a Extreme Onction, que Cabasllas désigne par le terme signiiealif de « supréme saoremont. ce !Onetion » ew ehaplira XXIX de YRzpeslio Liurgiae; ew mariage, nous Vavons dé{ Yu» a ‘propos du texto de saint Poul (Hph. 6, 82) et de Vunton du Christ avee I"Blise. Reconntissons, au surplus, qu’en eet Jes trois eaeremente saxuels F'aulaur du De wla In Christo “mite son exposé rfalisent plus directement cette eréation, feet accrolsement, cette alimertation de Ja vie divine qul sont au promier plan de sa parspeetive. ‘De fall, tous Jes développements sont commands par le cemcept duno corte do trilogte & laquelle Cabasllas xamine) Jes trois sterements. Base air une aceamméation de la parole de saint Paul, dans son dlscoms de TArtopeg (Acts 17, 28) + « Cet en tui que nous azons le vis, fe meu ‘emer ef tre » Ja formule est saver heureuse, bien qe, fam peu trop littsralement poussée 2 propos de 1a Contr ‘mation, elle conduise Cabaailss 8 admettre Ia reconfirmaticn: dee apectats. Le Baptime, déclare-til, nour confbre Petre (Ou pluto, ajoute Cabasilas revenant a la cause mésitoire qu'est Ie Rédemption, « ¢¢ west pas o'anjourdnut que Te Christ exple nos péchés, co n'est pas daujourd’aui quit pare le guérison, GU‘) Rous fayonne des membres et nous insbre des faeattés 5 Heat eit Aa I pve Da fou of tLe grail cre, aaj ob Hest rt ob oe recuse, [a iers de Hommes ede eteniy eur oreo or Bente ort et veteuniont d Sunken noveaus lear ont G06 adapee, Malatorant eu ste prtenton drctourr navcevont do fa gree: Te Duplin eckiPyectn de ener les sort lav, ls apts a Mert, fog cdggetes A ioat ce ta beaut wrmotuele La ranean & ‘Ad pages nalatanent saat vawone plas qua ender denote heaton La parc’ te rpendu, ee som acne a tout pends ne ets ps qv'e le reper. Que de}r? Site entaTacaltt Uetapcebe satis ous 4 ete apyuse parle Sabvots om ie feclla tee Hotres ot ate dee. ca, en vena SP itade, ina pa setlemont te over bx haere, ai 8 fs alepie Veil ava pee golem rani Te penton 8 Detain Cit, Teh, GHSDL — A propor Get vesooe arti dee apostate wo Sess Ys 21°28 Pibs 1 eo 608 AD. Sb. 1 387 2 * cal, 499.6 Go chapite XXIX de Isto Litagice contint| prcldtnt tment Ges xeremente Se Contain, de Peni ene, dxtrée Onlin, <'Orae ete Mariega 38 exrnickrion De LA prvner “terunate nernopucTion 30 ‘encore donné le sens spéetal pour te mr, eet atte de ten ae ets ens eto cer foeieeepnceloyquepiro Cat Ter bent Fimmerion senda eum awe des gons yo: de mre I est pas posible, en co onde ‘e'oheatce pactaeaant ee rambres nove a et near ‘Shivellestnigaoret Gestnde now fae atearela Veta {Gp savoa exactemont quar tt sont et quale it ear beaut Gano tuna of ian Uae J omperaen oe a Kquite eppropines stdnent, nous sane metres, ‘Girt ef eat Panacea Bape, Ms Varco ta beens ‘Gr membre ater fonction etn tee tobres petlene toute lous ice eis tlen sence do le tte On lle do 3 Imumizerédhappe {nes Tegan i-bs et ele Me paratra que Sana a ve futaer est lors que les membre ews become Stee norteront eu grand fou Gand fs raplendrent aver (Geta cal ert) our tte Sait Pauls aacenes Vows ts matty SCSebe we ext ents aver le Care en Des, Leraque le Gist Ja base de tous: ees développements, est bien toujours, fon le volt, V'analogie du eorps, do Ia téte et dos membres, 1a conformation du chrétien au Christ, Vadaptation de la vie du baptisé 4 la ve da Christ par tout un ensemble de sens: nouveaux ot de fecultés nouvelles constitusnt un vértable organise. (Got organisms, comme la vie surmaturelle alle-mémo, chappe A nos moyens ordinatres de comnaissance; mais i wen est pas moins réel, de la réalité méme du Christ cnt fel sagendncs pur le Bepitine ven lave du Cheb. ‘Uvesceo que Ia ir Ou Chast de veus Ave, quat-so us cate Sendtin géndrle en vertu de fnuelle Hs nouveau bape) rtcpeat ain va ou Civst? Cs point a Par even 618 ELGG apa ales on grande pn reno ‘ens, com cit slat Pail ase propataion& uae entra vio etme tec ent plt see a lrae ne prone ‘fom les deen, Roan nar sno cone aces at yeceo nt ot oni, 8 prea oe eater rctecen ete “ks pas me 2 folie, tpn ob tavern ert sence Ercan ee or ete pe SP tae Sone che ccna at daaptrsauy sete enna parc ea em ut alon ‘G'ont blenenrasne condition 6c Ue In connabaen fos Somat Ut ay dss evant Fapste qn Br ate aes 2a St patie okie el dat at Pan Dom desde cl. 597 CD. Lenction do partua lequalls Cabos tio saneio at Fonstion eas Gus dane et bSsantin ect mmr ‘oz bantnl, of nen point cle a Gonfmtin do lagele ‘Se quosion mu ire 11, Tosteob Je semble do uae come {2 Faure, rapperte we Crs, peat die conse como detlgue rape pls mtn 538, Fastour ade «Le apts te fspptléontion, paren gui gave va lea bape Ye Goat sel ee dit pour nos, Se quien seat ipa e Covet ntsttmese Et ue pot plo lls col. 620 D 1 + Clio onouon eat ‘as sya [vacant appropes a nan en apport ee leno Se cron ous erinmes emte (piel Cala qut news Youn 2eeember {escie Cah qua ranch sur utnntté Ponto (@ loa) a la aint ct hous partapene ao propre onion (Space) Ec pus lo ence, 8 propos dee Goorin ett fy ea 36, {tae fougnt teu sar ip aot Crit gut sen ciy aa8 E ‘ere xp, onde, ou ses rue: Ls Secu hnane ot Foy ‘on pat que Fanetion at ee epenave sur sa tte, ale pee il ‘ald ont parle Sun-Pspet et quiet devenu tn eer energie sete dane le er que aogumen > Vague alison 8 Hetr 0,5: durdpec péMovr0p advo. ‘Une etose pourtant peut étve connua + e2 sont Jes mer ‘yelleax effets de catte vie aivino dans une multitude de bap- {isés, les exploits des héros chrétiens, vésitables monl- {estations Wielbles de Viovistle realité. Et notre théologlen smorce par IA cn magnifique développement gui moutre, surtout duns los martyss, les extraordinalres résultats de ‘Toa, #2. Gabesilas raoditio am pag Ip premitre partie de «0 Nos eon san pert le ut, 2 Gu oy et epesene E Sauce. Som anuspeatatien sar note jrorenceactale de a v8 ‘ematerls en ne uicemment rented Fens fab, ‘apposi eu Chet ceume sfc le verbe gavepiodf au reson lobes Le aene gener mest pus alla pa ces Tees evans Ton, 28 12 111 Car, i,k — De tei Chrto, Ue 58, i lal 40 exprierion DE LA Divine urTuRGIEE Jn gees initiate du Baptéme et de V'indcible amour dont Ja Dennté do Christ fascine sem amis. On voudralt pouvoir Aout oltor de ces pages chaudes t Iumineuses, of le theo: Jogien se double d’un psychologue et parfols d'un podte. ‘Transerivons du molus un passage qul revlont directement fan précont je edhe gre & un bon nombre, rue san over ne J Dep ane eas par Fog Cas pax ds Foghat tr ae fee rapier, Poor pity i, fu fel sbadain ae fn tare sate ‘lst plopert es regent de mane inva: Cara Ios mumtrer de Fine, Pel oa txt ute comme Ll chbvent ‘eget mang ab Chretien etna gue tote he Yah tbe ce gil woanews Abate eerie Su ot dex membres Seicegat poate uy ht cones =: Supplier ale pas co gut manque Mu De tols exeraples prouvent morvollle que eet blon 1e Christ qui donne des sens nouveaux ot de nouvelles facalés parle baptéme d'eau, ou parle baptéme de sang, om par le Dapttme de desir. Crest grico a ces sons nouveaux ot & oes nouvelles facultés que tous ces héros ont sub le prestigiewx fempire do Y'emour du Christ. Gar la connaissance engsndre Vamour, et Vamour est dautant plus fort que Vobjet and est plus Deau ot mleux conn. 11 ¢ dono taliu aux salnte une ei 1 On a grins eae deg ate pn, «Cougs assis au ecudraneas du Chit Joao pot 9 Sopemct tele mt es Weel. se2 A. Quant cus moyans axtreedinaies inion it ps: Caan rar oie e pienso fay SS ec err Sear te eee ee ey dot zy ines. 2 we 1, guncsimiela ty 80 1,25 Kati TH i 36, ‘nest 2 Dato TH rntmopucrion: a connaissance de Dieu, effet d'un sons spéctal ragu au Baptéme ft au moyen duguel ils ont pergu clairement la divine beaut tt en ont gotté la douceur. Or, 'expérlence h cet égant est {2 Deaueoup supérieure Aa théorie. “Anse Dion, ot Vamour du Chilst ne produit pas en nous Ges effets vraiment nowvenux ot extruordinaires, east signe quo nous Le connalssons seulement par ou-dire. Les saints, par contre, ont un amour tel qui 1s fait sortir en quelque forte Weuscmives el rlalier des eeuvres gui depassent toute ianaginaticn, «Ces, 1p divin Epowe tes a lubméme Diessés de ses traits enflanmés; Il-méme a fai Ire & leurs eux un rayon de sa Beauté. La profondeur de Ia blessare vile Ta féche, ot Vintenste de amour aévate qua fait lo Dlossure [Le Baptéme, en nous constitvant membres du Chil, pote Te londerent de notre identification aveo Iu, a créé fn nous ct organiame de vie susnaturelle nous permettant Walteindre dés ic-bas um objet de connaissance et amour dont 1a paxfalte joussane> est réservée au ciel. “Tous les sacrements eontribuent & cette Incorporation. cobasitas Vaffrme vers Ia fin. du livre IIT da De alla in Christo, & propos de 1a Confirmation. La phrase mérite atte eis, & cause de sa portée generale ¢ ‘aves absoument ous biota, poe wn sul, acer a othe sfeneles see Diy gal be Toit ae par Cel qul AE Noecitue iia oye Dew et es hows, Os, an m0 ‘ows permet de sour Beaton, do eel tte es, Dice taemielessacemente Co Sot one qu wows dane fie afd vec emg du Sauvowt nous fot partons dex (cee qt s rote dae san unanite et des soulranees «2 Sadar Totovons aussi, & propos de le Confirmation, 1a pase os 2 BE Be en ep ot fe i eT a rte he ie fe esis ries ace es I cone re fia oe oi, op ke Reet ge ee nae 42 © exmuicarion vg LA Divine LirunME nermonuerion a Initiale du tivze 11, relative a la mise en branle des facultée (sblles en nous par le Baptés «Cette régdnéeation spirituelie appelle une activité et dss fnergies proportionnées. C'est Ja Com imaticm qut nous Tes fournit : elle met on braple les énerales spldtuelles,taniat Yne, tantét autre, tantot plusioure a la folat ‘na fn du ivre VA 6rita& propor des rallques das martyrs {Le Chiat Hatt avec em dncant leur wl; morte, t Yaben- donne pas leur eadavres; est unl 8 Tours Ames corame tl est tani et mele & cette conde inate. 93, St dans la « Priére au Chiat » du Codes Paristas gree 1213, en termes plas expll- cites encora ek poesibie : « Comme Tours amos (des martyrs) fe tlennent dans tes mains, sinst leurs oorps te portent Te quelque exagéretion qu’ll fale taxer parelle con ception, sie chose reste vraie et certaine : est 'intimité Ge Punion, marquée par cette tnhabitation réaijroque, ‘poop et olela, qui traduit elle-méme en deux mots 1a parole Gvangsligue : Ceta! qul mange ma chale ef boil mon song demenre en mot, ef mot en lt (Cette ie aintiaité va de nouveau romener sousia phime de notre Byzantin lee expressions les plus éoergiques. 1 Cexporation au Christ sera done de plus en plus affimmée of siomiemée cans cose 3 2. Le Gariet, cour du Gorpe saystiqus, Avee I'Buchariste, nous sllons voir se renforeer encore 4a doctrine de notze incorporation au Christ, Paralssant ‘oublier un instant Ie principe, pourtant si fermement post, ‘que Ie vie dans le Christ atteint se perfection au cll seule ‘ment, Cabasias est sconvaincu de 1a présence réello, qu'il ‘clare it ex abrapio : ote terme de atte a 2 gud a ate ne man play isn" tember peal, Ge ast plas sepleent la Dricpation at rt, @ ta separ, @/ane .melloary ‘Poseadon: cone ant pars dane 43 Stine pe aon folent i, quo tow cacevanes unt Ls Hlenfatur on pee ‘Cet Tete mae sur legac seve tact Vn gree saint Jeux: Diese De fe tot, 11, P. Gt 94 cok 818 eg yes me dao a i abn parade ferries « dane so amey it atourma dae Hew Sutter Sant pour demeare Dieu ql abla ex Te » Oeév yaw el ry ‘Bourne eds onoes, br aotaeatan aw chron Capris ts Paes rep 338 PERV, oot 638 8. gi Pa Ge Vo tnt oe tection da * oate mat Jean Dafnarén eum grand nombre ds thélogene bprantog, cabuie pouree ofan le este, lo. volt dat FECouukkie que ie come et le tang de Joes Ch «il Sea Darius) ot pat tout ia vido melden ou lo et dv tdourts de ear substance natielo ot ietiote Gu corps do Jésus: Gili ott Te core ot ren de pl Cest poor cette rekon gu {nappart a tute compton, Sale (ote caps ds Gari ie aent =~ etre lot ne den Vise — eva wontanir nae kino ot noo cy conarver nee sae, ios nfg neomorent dst divite = A hoon ak. Joan Demiene, ‘die i Dictonnae de inlotesaaatigua,tVIKT, 1804, cl Ta Mae Gate, eal 182" ct must Teer, Taetogta deymatica Uieuilaneam ait, 11,1990, 9p. 203-206. — Cheers {Malngae's oc ont pete ds’ voe date Ia leciage dre wettions Staburstiques do Cabedie. ‘La promesse du Sauveur : « Celt gut mango ma ctair et bolt mon sang demeure en moi, et rol en Jul» (oa, 6, 57) provoque cette enthouslaste paraphrase: « Text & la fois notre ote ot notre dameure + double bonhour, &t de Yevolr pour demeure, eb d'étre nous-mémes Ja. demeur dun tel hote "Bromor et cide : le jeu de mots cst voulu, Cebasilas fen poussera la signification jusqu’s sex ultmes eonséquencee loroqus, ta fin Gu livre V1 déclarera que le Christ euche- ristigne, repu comme vietique par les justes, les ecom- ‘pagnera jusque cans la poussre de Jour tombe, lorequ + co. 630 A. — Voce ula tat eu début de anal somstate dye ote i Chr snes 9p 2129 MIG, co, bt Ae Cobh Go "Ae al de me's Poway ot obese encente ste ahi lari 44 expuiexsiox DE LA DIVINE UITURCLE 1 ost rhste epinant toate a4 alten Corps ot Are, ave: Sens lea, tout et stbtapieuid, pouty 2 ‘hon dine ma, de cope 4 exper de tang sang Quen ‘act Le pir exctont Vempete sur Pinpata ie avn {vis Daven unseen ave Dis ‘woe 7 Inuinite pourrait y avert" Les tmagee se preseent, es necbdent, 'accumulent. Comme Volivier franc greflé sur Ie sauvageon* communique a ce dernier ses qualltés natives, alnst uolze Justice devient cetvitjorme, Cut la parole saerée : « Nous sommes le oorpe 4a Christ ct ses membres, chacun pour sa part # ne doit pas tre appliquée seulement au eorpe, mals plus encore & Vana. ‘Un peu plas loin, c'est rimage de ta goutte d'eau perdue fans un eetan de parfum; puls calle des noces snertes, VEncharistic dtant Punigue sacrement par lequel « now fommer chair de sa chal ¢t os do s06 06 >. ‘Mais volelapparaitre ume expression nouvelle, qui ne se présente pont par hasard et en passant, comme une simple figure de mnctorique, car nous allons la retrouver en plusieurs Dasseges eb avec des développements assez poussés. Gest collec: Le Chri! ext le nur cin Carpe mttqus, “Les grands scolastiques latins ayant. généralement, pow et rasons diverses, SarU6 cette appellation, i est c’autant ‘plus int6ressant @entendre notre Byzantin da xrv® siecle Yemployer, avec complaléance. Ml le fait avee Ta méma séthods expoeé pleux ot personnel que no%s lui con Poin, at Gal, 2,20. 8 cok s8e8s, Rom in 1h 24” WE Cate 1 220 © Gl, 698 6D. + Gat'das Gra ler texte enplirice et wma remnenes de Genet, 3,38. mymopuerion. a neitcons dé, sans la moindenalloson & es opinions aéeole, tf evee lunge aoust do demeurer Adele aux livres saints, potamment 2 saint Jean et A saint Paul ‘Lalssone-le part, La premitre mention s'ffre & nous en vim beau passage zelatit & 1a communion fréquente, et ott présisement Panatogle du Comps mystique se trove reprise ont entigre ; membres, tte, cour, ata es eg in pasar aaron ae Seas oiencae ens ‘ene uname Ge cx ramadee Alors uo ous ion mort Dot re rier cares Hern See eceah thet nian eet nae seman ennearee que ort de le Tube elaatireenmaut iain orcas Reecin Set Aine couch Baca nemeemomen pesca Eee tn te ona at morse eee eae Sneri Sane aecrear oe Srcisaste neces Samsara conta Hirebicrarmininie ts erent iat at tatiana ee accents saree tuaentay eo merken ieranavemter aera Sect qatar ua im at erates ene abate Winn naaee Sareea Toh ima a ace eente Saher see Sie imran ieee ie ieecmarne a iene cance aamasreerenn aca ‘ove soutlnt pos fr ve Ala mance des ements matey eit ine eae ns membres; Cost pour cela qu't) est appelé Pain vivant et qu'il S10 Copa 4 Fe Bn 8,8, * Hedy 9 14, Jon se. | Meal gis pew 8 48 exns Ato BE LA DIVINE LITURGIE De cette appellation de «ccour> donnée a Christ, Gables no fournira pas d'eatre raison que eelle que Von vient de lire: conformément & es qui es: le role nermal du eur et de In tate, lo Christ nous communique le mouvement et Ia ‘vie, Délibérément et sans plus de discrimination, H unit 1 fonction du ect et colle dea téte. Nous sommes membres du Christ, membres vivants du Christ vivant, Tl vase contenter, pulsqu'll agit de vie surnaturelle, a'expiqner gue extte vio est ume lation divine : que, comme Te Verbe 4 prs notre chalr et notre sang pour deveatr notre pére, ‘ous devenone tos enfants en communiant & 98 chat et & som sang, Bt, continnant de parti priy A ne polnt dlssocer les expressions de membres et Ge fis, ik Geira: « Ceat ainsi que par ce sacrement nous no devenons pas seulement set membres, mals aussi sex enfants, de maitre ale servic avee. lune bre docité et ae plein gr, comme le font les enfants; avec exactitude aussi, comme les membres. Car ee service de Diou est st admirable ot #1 curnaturel, que nows evens Desoln de rune ot de Feutre ‘mage, celle de ils et celle de membres, aucona ne suMsant a exprimer Ja réaite 3 ‘Membres, nous reeevons le mouvement dela tte ql est Diedy ct nous hl sommes soumls; enfants, c'est Ubrement que nou Tl oblssons. Le Pare resonnalt en nous lee membece de aon ile bien-aime, ‘Notre suteur montre ensuite que eotte adoption étabiit ‘entre le Christ et nous une anit pls étroite que celle qr existe entre nous et mos parents + « Dans 1a géneation ature, Le sang aetuel dos onfants n'est pas eelul des parents... Tandis que, par Peffet du sscrement, Ie sang par equel nous vivons est secuellement Ie sang cw Christ, et Ia ecair qu'il nous donne ost le corps du Christ: eoimmnums som Jes membres, ot commune la viet, En outre, la vértablo communfon de vie entre deux etres suppose qu'lls possédent. ‘simaltanément les mies principes de vie. News ne scurfons avolr avee nos parents une tall eommunion de Ia chair &t Hol 897 GF GLOODA, * Ga, OW CD : etionuetion 9 da sang, fauto de cotte simultanéité do possession, « Mas ‘nous Pavone avoc le Cars, avee qui nous avons an eommun ‘corps, sang et membres, et toutes choses», ‘Ldmage de membret ot calle de Mls eoteldent, du reste, ‘Le Sauveur ct la tte es justes cont les membres. Le Christ, aq ett It t8te étant né non de la chet et du sang, mals du, Saint-Eepet, est du Saint-eprit evoe lo Chret que daivent nufire les membres. EL eel alinga se termine par une con- ‘Guson, 00 est peut-étro permis de voir comment Cubsslas joint assez sobiflement Jes idéas de membres ct de téte & celle de cceur ‘Tolle est Ia surabondanco des biens qui nous pre- ‘stermont de la Table salate. Elle détivre de ta peine, efface la honte causée par le péché, rétablit 1a Beaute primitive, riiache an Christ plus étroitement que ne staraient le faire deg Lone naturels et, pour tout dire d'un mot, inftle an ‘vésilable christlanisme ‘En dlautres termes, 1 Eucharistic ost Je centre de notre vio sammatanele; le Chait eusbarlatique ett J oreur Ge cette Lolestenr cura remarqué que oot expliations loin de fare ststraction de Vidée de t#te et de calle de membres, sy apputent au contrdre sans o0s8e, Notre Byzuntin atest pas tm scolastique qui distingue meltement les fonctions du femur et alles de Ia tee, La il se conlente d'affirmer Tes rapport ersniels de l'un ob do autre avecla vl; ot puis fer partant dela vie dans le Christ, ces expressions ne peavent avoir qu'une valeur d’anatogt, 3 me flt pas dlmculté de lew employer Vone et Vantre tour a tour ou simultanément, Dour inalguer A ta fols Ia wélité ot Mnthmité de la vie du (Christ ea ows, De fll, cedizn wn. peu plus loin Cebasilas, le Christ nest "C4. Me mena Taran, an dt vy 48, apts Le po» S602, | CoM fet te de eke gue ants Fexpresion nae Te terme christine» (gouarsaaoyss) ene its tuto Porta peur Sdageer aqurvlomnent tout Ferknte Ge In vle dard fe Chia 48 exruicarion Dz 1A Divine rune awrnonverios pas seulement principe a ve, comme les parents; est 1a MME Rloyauté eb intmité ‘Vie meme. Ge qul est au Chiist est n6tre plus que ee gui nous est Vnsistance est remarquabla, avee Anquelle Cebasies assoclo cs deux choses on Notce-Seigneur, et toujours en prenant soin d'accmmuler lex images, de Tes peromunl. Ce quest au Chet et abr, pace que nous MME Socterrone 4vautre “ul aia, ave ot Catan’ eoceee Somes devenss ses membres, ot os enfants, et que nous MME Gaus, eur, sane ox easar avea. On vu crstater communions & sa chair, A son sang, A son esprit..., ct il une fois de plus en une page vibrante, & laquelle fl a déjn été iano plas proche qo nee paren acne. fat atceion eat here propos de vam eucasstigae RULE Gelter do conaut, tele antes doen — nate ce data qu légtime de mies en mieux un rapprochement cals pris etalon noua Meat eas aes ae, ‘avec notre dévotion au Sacré Cccur — que pour mener une ‘co.gui cet véritablemeat opne cur ee bemine.. est poargual Sie veeeat nouvel, naus deveos, smne sent Peay Sa shane eg se eee one ea Simee d+ oméyrue yet Spore? Cestédiveaimer dt Smaak Pe Gt Soca fa Use ae mae Ta tendresse duu Christ, et résliser Ia parole du Sauveur = aire ‘per Viumanits apres ate 25 par Jes habitants sf ‘Almas vou sins Ls autos comme o You alin apa Dv ln on pet aa a cu Tatimité et cmour ctractéisent mantfcetament co qu ua c heme ue eae aay teat eee stent dv eur, oD done qu! expe, en dle, cone fcpeciepat hn et oo ul ete ws spat tnont on peut dre du Christ ql est le exer, cmame on it Riel chan eg et eee qu'll est la téte du Corps mystique, Cabssllas nous ouvre ‘exerce ane royaaite pleine et indpendence, Mt réyit par ei-mdme Ge noavoau sa pesste requ, us peu plus intone ‘Se Pet se eee fe i i ens in oes termes un beau passage sur la rayauté da Saveur : «< Cest aims! quil a exercé sa pure et véritale royauté, Ink qui se suffsalt a Iubméme pour sa propre royanté. I) ‘2 enfrainé aprés laf ceux qu'il a sours & son empire: plas Pourle premier Adam, Ie corps fal fori de terre femouvel ‘Adam « est né de Dieu s, ait Heritare®. Do chacte de ose (rial dolar ceepietanpneataae + hrf its caucts sale ene mani ase exumse ‘wan pire, pus Sale que les membres, pus indlspensable wi fle te ile vem se ie Je ea. brs deg tots ndeoon et oepdroge San Paste a et 1k Ly aoychmporise ual edeotua ral couserogs Tis + oat ct aia Srapyetae 2 Kplerd Tylee Ss Genie a hteae ee 61. um pen pln tc. 618. miles Xterd Foote sin ee eshte teens era ees en es oe Le Oy fo Dies ar nee ae ae aes (Biante on une expuquntsDun eon Io Feel Chua acre ge de pee ae nas ecto a i Heir, jena oy, fonclgn 80 Carpe movie rk oy Sisters lipsn fain Me Wit omy MM SUES. G Soret eeloke Car ne ae Sang i, 9h — Toot prsge don nows venos dtenner ~Spatciots otro arg. vacates ie ol aaNet te we ease Mk MAD Enc ef Fete Not le Dros ere ene re eller dpe: of Sect du oy otic este, eee SO ee ae welts “Heminscencs Dias ae ue Ten, ly Caos, & 105 CM e26 oo Reta es Soar ots: xopSlosdsoyeaubrep. gisninicence Diced pata gue cen, Ct, Cit, & 10; 50 ExrLicATION o# 2A DIVINE LITUROTE deux vies témoigne une ot l'autre nourriture, Le premitra Mle som aliment fourm! par la tere; quant. A Vhomme! ouvadt, Zest (Phomms) olerte qui le noursit de sa prop chair. C'est pourquoi, &Vheure de notre dscolution, le vie ‘homme retourne Aa terre d'état isn, homme nouveat ‘ya au Christ dont il proebde, et ons le terme de ehaeun. fen rapport avec In dignité de som principe, « Tel est ‘orreatte, {ele sont qussl lee torrestres; et tel est Je edloste, ‘els sont ana leseflstests. Et cela, nom pas seulement pout ‘Yéme, mals aussh pour le corps lukméme. Fn eflet, celui fussi ost céleste, comme (‘un ot V'autro ic-bas talent | terrestres: ear s'4me habite les mins du (Seigneur) eleste 1e carpe oat mombre de e2 méme Seigneur. Ce corps, I sai, nest plus en possession de som ame; mnis i est remp 4 Ysprt vivant It vit, prise trdpas, rune vie Infntn supérieure & sa premiére vio, puisque en writs i moet meme! pas absolument mort. « Ts ont passé pour morts aux yew es inconsés », dit Salomon’, mait non aux you doe sagee 2 ca. 621 BL tote ete eel ofp use eardpae 4 redneta uaprdpew éwardpa ote un sas dlidientat xealeabie ch se ot comme Ea tutueton de Portas uizungue te uth ‘avanait du Be dt te hrf, qui nas « deandoceaten ‘Seat rsa i un ei gee de tua, Bacar Pe te ate So Spat iae pie creda Peril Tl taunt po 22h + Boor ensane ae ose du viene ‘encritaeappropeée Aue comet a owe tereste ta (que west lo dave eleste ul de tu propre eda, nour “Gan, 1,48 Cette sentence de saint Paul at come Ltn (gu earrtnd Il toute Vargumenalin de Cabin 1 coma ‘Binme ey seater ie oss nat Irmsetement sts t do ‘ows otznvrs i tne dats ua passage parle Coins Pate a ‘Chrat Sait Past comin on eft ces mimo que nou pore image dn teense, mous potavons aus Pumage du a2 Sap ar. Le gee! et aie a upper por tou ee pes 5 Cor de méme que le Christ ressiseié des morts ne meurt. pag, Is mort n’ayant plus sur lut empire, de méme tes membres du Christ ne verront Jamels Ig mort : comment. fen effet pourralent godter la mori des membres dépendant d'un cacur foxfours vivant? » Malgré lui, le traducteur se voit contraint d’atténuer riguour gu texte gree. Ceful-t Joint au mut 4opSiag Varticle ‘ri qul Suit a suggérer trés nettement que le ewan, cest Te Girist, et que des membres dependant du eur toujours ‘ivant quest lo Christ no sauraiont atre coumis la mort Test permis de trouver ce rafsonnement par trop forcé i dostimer cue Cabaciles 6quivoque a Yexots cur Pétement terrestre du vill horame et Ie corps des saints. Em tout cas, ‘elle est bien Je pensée de notre Byzantin, et c'est cela qul nous imtéresso La suite va mieux encore mettre cette pensce en rll, I vagit tonjours des ostements des saints. Au Jour oa manifestation finale du Christ, oes ossemients prendront ‘tout Plat qui convient 8 des membres du Christ glories? vmmopueriox se Ames des inte sont das emis do Diu», Cabelas rntores teen trots’ inset ote uc owe croyone deve rare ‘tilgneat ate ln oan ona Farman ation Asie soresr. Irecpeecon trade ananfeenent un-syinbolstne Iceuwaropniqe qu cave ttre auneropards &'spoque de Cabacae. eRe sensontons tnt Nain de Dew tent es Ame» dans {in gound none de rammamente fares datant dae ae ete lee. NOEL Gata ea peiatarereteseenBulgrle, Pal 1838 p20, ‘Dinsoay leenomapate sietenne, ite do Dteh, Par, 134, vp. tsi, aval slate ot reprodit en ese étac la eepre= EBatien de ies Mace Dien tata omer ele quae dares te pelsture mre di gond couvent de Salaaner «Blew les {tent de 1735_— motal tas juoment —ene putes resumen Daratoment te spitne dela pelature byzanine La ma de Dit Et aee mugger. est one maintain qu renter da spate {hr rote lng fonts es jougnaat lea mans, et qu eee, fans un wouvesnen acetone, Ter ergerter an haut Vote ps fevdetae dane nore commented la Prite de Cabs, das ‘Bann dont, MSN, Hose, pp seo. "hem. #9.” + Cal O31 CD 1 Lae pone ssa ns J Pandgplgue de aint Den ‘ula (24 the Reo, pp T0108, a8 atte de miro, Sr tls ace ot et unis Catt, ete we compe uals ‘eure aerveles, bien nioplé 2 une of excelente 62 © EKPCATION DE LA DIVINE LiruncnE xmoDuctios CCabasas ests rempll de son safet que, se rappelant I co Weber tied ee entra pac Darseen evangGlque :« Comme Velie part de Yorient et Soars plenees ne ie dole pox tes fale ps nile jusqu’s Foceldent, ans! en serail de Pavdnement du Somtiens Se Tein al oe he ent File de homme», i1 v5, sans vem apereevotr,comnetire Satie wie Goau advan heen Se orci tune étonnante ardiosso ittéraire on asioelant Jos deux’ (Crave Ge reeouver Pntérité de leu fogs par la anion ‘en parties cs tszee ds Ls cease lena aut mages disparates des membres ot de Méclait, et considéret poo ie Clune Save, lle commure de ce grand cops Cat les corps das saints comme lec membres de Véelar. Cat Fie diving ae quale apparatea plete tt 24-dasoe do aatbn uaubte skiers A comprendre ia begs ave} ‘nes stn Geto tls er eben are hen pont ‘ee lea, beau cerypiee Oa eh spiealde, Do moc valure, 1S conpeIoardssuapenduaen air teadene ere le ol db G00 SUL Ih dqca lien de ie ty pas ‘Eater hang reenu ee tt ope casnns! Gir Sus une gs rome ene Yate ‘eset ie te raider Fete egret aan de Matin Cea aural cre ke apple pape pent 2s Se eso rpms 3 Snags eases silo a ont bai Rese it sete te iti, Eines Chas un ie me ees ce ree see ir tabie ene tyitsee hls ql ch docowert fl Bin chome maine de ef fla, eatomera hc nal see Pecans at ai iret tame tC SOR te en ‘Stjepan cas vs Sli ase rouu da ier Fae ocr te Sener incetats laa ward I ant prt do ane on Sutndan yor soyeats Ge te So ivi apontement a Th amen ow coe ey ih se Feri de ed ee oe eee ee aa . Jel pas encre alt ce qv y @ do plus grand, Le Senos nose confete ps e walaehe) see ssrvcuns fone tat Ines parece se hon oh lr daar Intuit, Sa {Hea edi onerous snc Tempio Dieu want Membr a Chet coe marry Seca echt adr ae tn ont [La conséquence pratique e'imposo : oot mombree delvent sester pars, palsqu'ls sont les membres du Chist:«Tastar ‘Fun vase, It contlennent le sang du Christ +, On peat nous frracher tin witemont; on a pt arrecher ax martyra Ta peau de leur eorps. On ne peut nous azracher Ie Cnet (uc pleat gu ce ops soe I Ct eds las cet que toute stares phylgest Ou pcvvs de tat ere que Tone, ia sate Caged Siw cer on 2 tt Peete Carrs roporte no fle plas as aectacle nk, Entice dene syn Diy rq fi ts ore fe aisembisrost ens Valigrssd antour ds leu eisai slang «Sol rate spe to tt “Fess lee enue Daye ble etre autor ja Beau par serine pte autour a Wate. Faull! sétonner qua pareillo méatitetion suoebde un, Yétitable chant d'amour? Lamour veut étxe aime! L'amour n'est pas asvez almél? Le grande trstesse, est de ne pas ssse2 répondre a Yamour do ee Sauveur, qui ext en toate ‘Esilé notre alex ego et qui, pour tous eaux qut le euerchent, 1 68 Dad nop Erotegal ebe Bye dre ceil. a See ttre seis la ta hin bs MM tt to Ono ou ce ae dno aa ta on 32a Do Ee eta erin, 15 ae TE GaP iso BB 4 be ote tn Cit, Vc. 641 Oy eee a eis. SCA ae 8. scan ave Gal, 665 hoc tre wpty dain aide edo dv sponnegita, idee indy 8 SAMO hares 60 © EKPLIATION DE LA Divine rruncHE Sans doute image du equr n'est pas direetoment biblgue, Male elle Adeoute navurcliement de celle du corps. On a va ‘avec quelle insistance Verploie Cabasilas. Nous pouvons! retrouver les ralsons foncidree qui pour lui justifent cette Aéetgnation cu Christ comme ceeur dx corps mystique, précsément dans Jes assertions mises on avant por leg ‘objections ches let seolastiques'. Or, oes assertions demeurent | ‘tics indépendamment des diverse théortes philosophiques, Indépendamment cusct dos subtles distinctions Smaginées par nos docteurs médiévaux. Le coour est Te premlor organe | 4a corps humains tt fue sur te eorpe tout entior, il eet le entre dos foress vitales, le principe Te plus inthe des mouvements et des sensations: toutes ces propotitions cont | seeeptées par les scolastigucs, qui s‘efforeent ensuite de les eoncilier avec leur conception, trop stiletement rigot reuse, du Christ tte de "Egite, Cabaallas, lah sen tient 8 Ja vérité foneitre do eos attributions du car et, en const ‘quence, n'éprouve pas a molndre diffeulté & Ios aftirms du Curist aust! pion que les attributions de Ta tte Cela ne Inf fait pas oubliex pour autant le eile osventiel ‘du Saint-Fsprt, auquel nos soolastiqusesévervaient Papel lation de ceur de Eplise. Cabasilas n’applique Jamal, i cat vrai cette expression Ala treciémo personne dela Saints ‘Trini; mals 1a doctrine qu'elle recouvre Ini est toujours présente, La oie dans le Christ ext aus i ofe dans (Zeprit_ eal afmy deviy } & meduors fox)” Du reste, tout Te livre IT du De vita in Ciristo, consacré 8 1a Condemation, ae joe atte, dans M. Gaapnant, Dis Leire des Me Phonan oon Son oie ceenaee cad aromas gis eee ea a ieee ee cere dela Be Sia Coe tien de as Oe put esk She ca Em oe ge ned var Seine — mmopuanon OL prtsonte VEeprltSalnt comme 1speit du Christ, VEspeit ula eoxehl Go ce pléltude I sente bumantcé du Christ tt par loquel Te Christ ukméme sunifie toutes choses Ghent cet Esprit ui, decconda sur les Apotes Je Jour de la Pontes, «Tes bupests dans le feu » ot leur a infusé lo éitable amour de Jonus® Crest de cet Esprit que nous enneat fe sacrements et toutes ls gree : «De ce mystire “(de la Pentectte) «jails pour tous le hommes Je saint DBapisine et toute coures dot divines gies; et, selon la favo de stint Pierre, nous sommes devenus pevteipants fe ia nature divine Cet enol de PEsprit, non seulement fre dicples du Canale, msi A tous les hrtiens ce tous {oe temps, a 6 Ie ville but de Pouvre rédempliie, "Pour terminer sur my autre aspect qu Corps myetiqn, tp sole de Bark, aan ttre Pobjet dune étude ex prefene dane le De ota in Ctra, se trouve pluses fle suggést fans Tes homélies mariles de Cabasias. La Vierge ¥ est rrésontéo menant die Leas d'une mantése permanente ‘aie enchée dans io Ghrst «0 si at der dots mouvants de ta vie qui pase Yasteur de notre asinteto, la Vnrge y coopére. « Ton corps ait Vorateur & Marie — est le membre en qui fel été Sanctiné Espressione concses, mats suffsaramentelaces ft supposant de toute Evidence ensemble do la doetrine aque noe avons essays Woxpose. 2 ote aotemment ct, 60.52 ‘Death Gro A heh SSC a. 1 Dhargtae Zapato, chap, SIV, col 400 BC. — i sepia et lc texts conn ela Il otro se SP lang, Sep Ge MOVIE, cl. HSE AG. * Surmé in Dirmitnem Dsipzee, sam, 10, 6d, 200m cane usegia Orta ie Gnarysectatt RDS, Pats, 1855 p80 se BBP Sak Geet Meth 0 gos ah Tor wi 2 eal du dro) Shor Beh go mah ver Be Test pdie Thus oo tore oro b fpdedy 62 expLicamion DE TA DIVINE. LITURGIE snemopveriox 3 cn ff pluslewty fols ll& dans 'Espestiio Liturgies. [NOTE SUR LES HL SwENTs TRADITIONNELS DE «TA VIE. Aloutez-y les couvres de Syméon le Nouveau Théologten, DANS LE CHRIST x DANS LA SPIRUTUALITE OMIENTALE, f 102), qo earent toujours une protonde influence Par ob Yon voit, pour le rappelar en passant, que Is pleté ‘avers Ie Christ Sauvent, Dieu et homme, appertenait, dans Orient gre, @ une tradition sacrée gue los disidences teligieuses n'avalent pas entamés. ‘Quant aux mystiques latins de Pépoque, W. Gass recone nainait Gta (et Hase avec Iai, Journal des Savants, nov. 1849, p. 648) que Cabraias ne semble pas les avoir comnus. ‘Vintuenee do saint Thomae @’aquin, qui « pu eonnatte fen traduction greeque, vest limitée A la théologie de Pinearnation ot de Ik Rédemption, i pean ei cia de al fs Fe tea prea a oc sous a ecm? RaLiEie cen Blt ch Thr Gib al User oo tae stat pel on pot rpc raion Cosas ne hese Cae ‘ease Cos te Pe cvs pris obcs th ea Gt aay roan eh te toeenas ed tes coals Go aia dcr ses satya sl btowetcnste Soahi ues Heal re cons scien a arte rime eo wy eed ae eee cpeyecephr corer peli mtorr sos fe gravis Sion Sarip,Tsiaas alcan ae oo Taal ae Fasin ation (p25, eae de Pane Gin tateee acne! crac iceneal ge veseeg ot et te sau oe ea Nabi, malu en an oa oaay taal A ctckah copa oh uit ies stool ee ee re im kdin wh trae 8 ce DGS dani ph Noo nates aint hearse cas ace ea ARS a aes ee ee Spo eer i Ptsgml des eds sels gunn edo Me is cams une a cea peek oa (hint one ppisaeiecieeemet ee ga talae G wican tenth ol Prov iz Det cey taleamesiron ae al seen meee Maga Semen in aa 2 GeoreesScholaion quls'ycoanaiseit ava pafaitementenlson saci Cocke ecruceeen elma ae cement ‘Son paler do PeerDenp, dst Yate teal pact Peeetiratrer he rege akt re cerunie asx eeengne cacan cean ent Se cae es eee ae 1a traduction de Fepeelio Liturgiae que nous oftrons as pblicest falte aur le texte gree publi en 16% par Frontan, ‘44 Due cane VPauelarium Bibliolivece veleram Potrum et éimprimé par Migne, P. Gu, t 150, ool, 368-402, avec 18 version atine de Gentien Herve! (de année 1548) en regard. [le manusenit qui servi de bate @ dition de Fronton du Due, eomme plas tard & W. Gass pour le De ata in Cristo of plus récarment au P. Jugie pour les Homies Maries, fat Ie codox gree 1213 de la Bibllothtque Nationale de Paris, Cet exeallent papyros fut erit, 8a fn du xv sie, parle rioine Joasaph, Celuie, déclare M. Jugie, pourrait bien #853 Yex-empereur Jean Cantacuzdne, ql se relira au mont Athos spree con abdication (aécombre 1354) et devint moine sms le nom de Jossaph, LThypothése est rendue plus plausible incore du fait que ce codes: est rempll par 1es principales (4 expuication ox 1A biviNe LitunEHE ‘uuvrgs de Nicolas Cabasiln ot par plusiours morccanx 4 son contemporain et ami Déméirios Cydonts. Or on salt que Yun et Yautre jouissalont do ramitié de Joan Canta eatine, ot que Démétrios Cydonés avait méme été pends ‘manusecit : Discos diverse cuprage a irs age, 88 savant, el salt entre ous, Niclas Gabasilas, appelé oust Chamarlo’ ‘cNestos pas Peml qu! sudola Pam? » demande le P, Jugles ‘Exoollent manuscrity ts lisble au surplus, et qu faclité la besogne des édlteurs. Le FR. P. Danlélou 2 Di ‘youla vériter pour mol, sur Jo codex ce Paris, coring passages du texte de Migno, me permettent sinl de rectifier de Iégires erreurs de lecture et de suppléer quelques broves missions, Pour les annotations, on s'est lalssé gulder par le ‘explications estiméot néeessoiros ou utiles dx point de vu Ia théologie ou de la piété, de Pune et de Pentre Te plus souvent. Tela étéle cas, &partirsurtout du chapitre XVII, ‘our le commentaire des diverses partes de 'Ansphore a Canon, avec les considérations qu'il impliqua sur I notion du eacrifice, sur 1a consécration et Vépiclése, aur Yapplication des fruits du sacifice enx vivants et ewe stunts. ‘Meme aster étendues parfois, cos annotations ne sauralent prendre distiper toutes leg obsourtée, Nous xenverrone Jes lecteuts, et spécinlement les théclogiens, aux éeairelsse=| sents quasl exaustifs de cer chapitres que donna en 107 Je génovétain Anseimo do Paris ct que Migne e roproduite ‘dans son tome TV de a Perpéluité de la fot de PE gise eatin Ligue sur 1 Zuctarttte, ol. 408-482. 1 De cs dpithites, of surtout de Bn deli «sat ent tous ‘on peut concur, sect iy gus Neola Cubase tsp a | 2 Renae quand ie eases fat Gt ; a Herts martes, P. Ox 13, p. 487, nate 3 EXPLICATION DIVINE LITURGIE CHAPITRE PREMIER eionmicamion GExénane Du SACRIFICE Dans Ja oéldbration des saints mystives, Yacte esséntil 68D cst Ia transformation des Géments a comps et au song diving Je but, c'est Ja sanetifleation Jes Aes, qui par ‘ces mystires regalvent la rdmission de leurs péchés, Phéri= tage du royzume des cieus et tout e2 qne cola implique, 69 Comme préparation et contribution & cet acte et & ce Dut, des prizes, deb pealmodies, des lectures de MBeriture Safnte, en un mot tous les gestes sacrés et les formules ‘qui lrouvent place soit avant In eonséeration des éléments, soit aprés cette contésration. Sil est vrai, en effet, que Diew rows donne gratuitement toutes les choses saintes, et quo rows, nous ne Iu apportions rien, mais que ce sont abso- Tument des grices de aa part, eependant il exige nécessal- 1 Noten ret donng de ette prance phave, et ene ds etn gu ek eoutrotion, "Ve suse ut da Gaps Svinge tibet surtont Te ebaplze SOUT, conetere tout emir 8 fue Gaston ps 0! «Du tarfice peoprement ail, ek testo trent Tope 66 © expuicwnioN DE LA DIVINE LrrURcHE yemeat de nous que nous devenions aptes a les recevoir et A lea gander; ot il no ferait point particlpor & la sancti- ‘cation ceux qui ne sorciont pas disposts dv la sorte, ‘Crest ainsi qu'll admet au Baptéme et & Vonetion dela Confirmation, cest inst qu'il resoit au divin banquet ct qui fait participer a auguste table. Ce divin procédé & notre égard, Te Christ Ta exposé dans la parabole du semeur. Celui qui sdme, dtl, est sori, nnon pour labourer la terre, mais pour semer* : montrant ‘Par Id que le labour ot tout lo travail de préparation dott favolr été préalabloment accompl. ‘Ainsi done, puisque, pour obtenir Vefet des diving rystéres, il était nécessaire de s'en approcher en bon état et dament préparés, il fallit aussi que cette prépa~ ration se trouvAt dans Varrangement du rite saer6, et elle fy trouve en effet. Vols bien en vérit ee que peuvent 2 spares bt ones Ftitne coe ep nS ut es de age cent em ope ieee acne sotrine ok por atc Satan, cmt | Estate ane Batis Snes al ult nlite Cale smaan Dom Ban EioeeFuguent gue fe oma trio eat vee ‘faders en Fist fort an a oer une Go ieiale Trg ql cu cect Poe fas cn a Pt tar nee gr, coe itll ear dre. ate es etmatonsge Ie abet toe a coset : ttn de dre sure ara q nt edb 15 mm fleas et gut romaine Yea oe tayo, ‘Spelt ean te hones la Capra ts ape inom oe acs cit dant ks cuast a fenton gunned ‘kee, » Hopealon a eutges iB sa xp neat th + Chquet Carter 5 f- 878 Beal 1,5. savrercarion ofxEnaLe Du sacaimce 67 éallsor on nous les pridret, les pralmodies, ainsi que tous es gestes sacrés et Tes formules que renferme Ia liturgic. Cela nous purifie &t nons dispose soit & bien recevoir, sit A bien conserver Ia sanctification ct on restor possesseur, Cela mous sanetiRe de deux manibres. La premigre consiste en ce que nous tions profit de e23 prléres, de ces pralmodies ct de ces lectures. Les priéres nous erientent vers Dicw et nous procureat Ie pardon de noe péehés; les pyylmodies nous rendest Diew propice et @ attirent sur nous Je mouvement de miséricorde qui en est In conséquence. Offre & Diew un sacrifice de lowenge, dit 10 paliiste, ef fe te déliorera, ef me gorifterast. Quant aux. logons de la sulute Ectiture, qui proclament Ia-bonté de Dieu et son amour pour les hommes, mais aussi la rigueur de sa justice, eles inspirent & nos ames la crainte du Seignour, y allumont Yamour envers lui, et par 8 suseitent fen nous ume grande ardeur & observer ses commandements, ‘Toales ces choves, faisant au prétre et au peuple ame meilleure et plus divine, lee rendent Y'un ot autre aptes Ja réception ot & la conservation des saints mystéres, ce qui est Le but de la Kturge, Mais elles dispasent spéciale- ment Ie prétre @ une digne attitude pour accomplir 16 sacrifice, e2 qui est, comme ila été dt, Poeuvre essentiele do Ia raystagogic. Or, cal mime se trouve en maints| endroits dev priéres : le prétre supplie qu'il ne soit pas Sngé indigne d'une telle action, mais qu'il puisse vaquer ‘au mystare aves deo mains pures, une éme pure, une langue pure, Cect alnsi que, parla vertu méme des paroles dites fou chantdes, nous licons d'ellas notre profit en vue de la cAlébration. Ty a encore une autre manitre pour nous d'étre sanctifés ‘par ces formules, ainsi que par tous les rites de Ia fonction 2 Pa M14 15. 68 xntcarioN om 1A Divine airuRctt suerte, Elle comsiste en cee, que dans ces formules et tiles nous voyons la représentation da Christ, des a Gu'il a accomplies et des souffrancss qu'll « endurées pou ows. En effet, dans les psalmodies eles lectures, com dans tous les actes du prétre & travers Iensemble de liturgie, ctest toute Téconomie de Yeenvre rédemy gui est signifiée = Tes premiers rites de la hidrurgie repre SmAsontent les debuts de cette ceuvre; les seconds, la sultes et Tes demniers, e2 qui en fut Ja conséquence. Ces ai que les spectateurs de ces rites ont Ia possiblits avoir | evant les yeux tones cs divines choses. La conséeration) es éléments, qui eat le sacrifice méme, commémore la mott du Sauveur, sa résurreetion et son ascension, pmisqu’elle ‘transforme ces dans préieux au propre Corps da Selgn quia Gté sujet de tons cos mystéres, quia été cruciié, qul fest ressuseité, qui est monté eu ciel, Quant aux sites qui précbdent Pucte du saerflect is aymbolizent lesévénements antériours & la mort du Christ, sa venue sur la tome, 50 premitro apparition, puis sa parfaite manifestation, Las rites qui viemnent aprés Tacte du sacrifice? rappellent l promesse du Péré, elon le parole méme du Sauveur, Cest-ddire la descente du Saint-Esprit sur les Apotres a roweiay + mot prfend gal ‘st ana Yolen aoc Senne al ean ae, 2)" J vale moat po som Pepe ‘nas pour raceme a unite Gorrdsembainnt dex nations qui ee Fasura ta Sot Eset ped I prciction des Aplte, ot atl eft Qu vac he euchrstigue tela commen Toute ces perspestioessamatarls ce ouvead Sd ddja cvoquces par ex tat. Dostat él cate breve formule ‘tivoct du eats natuel ee etre Ssuveur tne presen une mtowimcanion ofvinin Dp sscmivice 60 ‘La mystagogie tout entire est comme une représeatation unique d'un seul corps, qui est Taeuvre du Sauveur; elle set sous nos yeux les divers membres de ce corps, du com ‘mencement a la fin, solom leur ordre ot leur harmonie. Geet pourguel lee psalmodies ou chants initiaux, et ‘méine, avant eux, tout ce qui se fait et se dit In prothése cou préparation des oblats, symabolisent la premitre période de Tésonomio rédomptrice. Co gui vient apris les psale 1 etiture Sainte, ele reste, symbolise J pliode qui suivit. Méme si fon sit quill y a unc autre utilité des lectures et des pasimodies — ext elles ont été introdultes afin de ‘nous disposer & la vertu ef afin de nous rendre Dieu propicey — cela n'empéche pas que I'm et Vautre soit possible, que Kee mémes rites poissont tout onsemble exciter & Ja ‘vertu ot signifier I'éoonomie de Teeuvre rédempttice. Les ¢ vyetements remplisent Teur fonction dbabits et couvrent: Je corps; mais par le fait d’atre tels ou tel, ils signfient aussi quelquefois Ia profession, In condition et Ia dignité de cous gui les portent. I en est de méme en ces choses de Ia Titurgic, Parce que les divines Keritures renforment des formes inspires et dos Jouanges do Dieu, e+ qu'alles| xhortent @ la vertu, elle sanotifient ceux qul les Tigent ov [es chantent, Bais par Ie coix qui en a été feit eb par sei tan i: ea yee rm at Se aati ome at BET rpaaegaee Ma estat esha ieee eck iedeigary pe see ee eee ieiiaactsrrncasator ta saat SESS eee Eades oem ae Bae Bees eer tent Pras Si foe Red psa nal pcg sedate 7 exPLicaON De LA Div LiTUROIE 4874 Yordre dans lequel elles ont été disposées, elles ont encore ‘une autre eficacité et servent & signifier Ia venue du Christ fet son ceuyre, Non seulement les chants ot les lectures, ‘mais les gestes euxemémes ont aussi ce re: chacun se f ‘cause do 'utlit# présente, mais en méme temps symbolise ‘quelque ehose des couvres du Christ, de ses actions ou do ses souffrances. Nous en avous un exemple dans Ie transfert de I'Evangile & Peutel, puis dans le transfert des cblats, L’un et Tautre représentent Vapparition ct la manifestation | ‘du Sauveur : le prumigre, encore obseure et imparfaite, ‘au début de sa vie; Ie seconde, la parfait et supréme manke festation. Il y a méme certains rites qui ne remplieent ‘aucune ulilité pratique is ne sont acoomplis qu'en raison an symmbolisme: tel, le fat de percer laste et d'y tracer Je dessin d'une croix, ou encore Ie fait que Vebjet de mi aqui opére cette perforation a la forme d'une lance; de méme. fuss! Ie falt de versor, vors le fin, un pou d'eau chaude | dans les saints mysthres 9A Meme dans les autres sacrements, on trouverait bien ‘hoses deve genre. Aina, au Baptéime, les candidats doiven se défatre de Tours ehuussures ot de leurs habits: les yas tournés vers 'Occident; ils doivent étende les malas cexholer un soufle®. Or, ces rites nont d'autre but q ‘do nous exseigner quelle haine nous devons avoir du démon, et comment celui-cl doit etre chassé par quleanque ve Lp temsfert de PEvangie & Pantel est te ebituction appeld« etn de FEvanple son «pee enn Cabo a. ‘eera nom shale XX, Le ean. des eat pt coma. soe Som des grande tie 1 fra Tone au chara XIV. erly ltd Zeya speak s htagle traning, Cabell tal corazere fon ehpite XOCAVII; y ake le yaaa at Enpelt ot dole Pentre, “ise ine de in chats ct dee baits svt cement ule pat stowicanion GENERALE DU sacturicr 71 oo denn Ios smemeat, sont gules sgistion toe eS, quest estes aecomp ans iui euch nee sar tus repor 8 Tieonomie do Tene du meee ea ut ent de metise so ns yur I beac seus anne teonnie, ain_do ontier nes Aen er dena rene apt hecvar ces dons sai Si PRLne quan tempo dbx pre retention, ei Dhow rotampece leva le onde, domme perp ‘Chane conta le ft tn aerate Tame mie Jeure ot plus divine, Bien plus : méme alors, elle n’auratt ee rascane alts ele avait objet de ontae stedon ota Woh purgua ll pride, wih ‘ ‘ tla foe 098 fourgus De, on ve dy fae ad PeGiNe were Ele ne powell compli sone t 2a manne dmb une fn accompli, ele at we igure do esos ul deve esau par all Mii pli an tll dans Aes de ot 2a fn ne a onan! a, fa wndrton Dour

, Vaso, La soiie msi, 5 Staretsous (813, pp, enone sa a eat geGoinhnsthle oteon cnr mites un tea udetion pms longtemps apport hi manne dt {se os fants ete osha part cles ie pond see A taen 08 9 emacs Le PAETRE TRAGR LES SYMBOLS DE LA PASSION 83. CHAPITRE VE FOURQUOT LE PRETHE TRACE SUR LE PAIN 128 SYMBOLES DE TA PASSION DU CHRIST Ce pain ainst détaché, tant qu'il veste & la profi, nest 81 A ‘que du pain ordinaire, Ile seulement requ cette propriété G'eire dbié A Dien et de devonir ott, puisqu'll symbolise le Christ & estte promlére période de sa vie mortelle oti dovint oblation, Or, le devint dés sa naiseaneo méme, comme il a été dit: car d&s sa naissance il fut oblation, conformeécnent & la Loi, en tant que premiern¢, ‘Mais les souffrances que le Christ endura plus tard pour notre salut, sa eroix et a mort, avaient éb8 figurées davance dans Tancienne Loi. Voila pourquoi, avant @apporter le pain a Lautal et de I'y offic en sacrifice, Je prétre sattache & marquer sur ul ees divers symbo- Times. Comunent y prend-il? Fx méme temps qu'il le sépare de Pensemble des pains et le fait oblat, fl grave sur + es enepitee VEE potent marta parte spl de pefparetion, appoee Prosenie 04 Prodan, cl oot tae deveeppen dans HeRipe Syanninn «dort Te ccraer dit remante present sere datmse i suv siti, eam ce 8 Fepome de Cabelas, Te Biba pasteles Mrgoes qu he eervent, de Se, ‘ec esetcalon de Cabarae cog Gosrlaen: ds enslgnanents que Bie ore. rae pote [ober singlet outyeesnne Jo tres de oe canis, 6 1 Bburgut le pire ace aor pam te eymores ea Pasion 2 CRA PUat Vin Gutescce gut ln sommaoraon ct Slane» GR Pomeguat is Seigoae sora eft cel cn moe Goh ee ee he presentation dee oblate est 418 wage ds econstian esata de sapplation » Gee éaanets ‘chs Luaguant selene von aoe turpis ever ek outa In pte so coamentae aps, bere eB BL xpuicavion De LA DIVINE Lamune Jui comme sur une tablete Ios symboles de Ia passion et dde Ia mort du Sauyour. Tous les aeice qu'll accompli, Jes luns commandés par Ia néeossté pratique, Jes cutres dana tun dessein délibéré de symbolisme, sout soumis & catte signification; tout ee qui se fait alors est comme um réeit ‘en setion de Ia passion et de Ia mort du Christ Cétalt un usage antique de raconter parfols ainsi, ow eshorter ox de prophétiser en action. Le prophete, ‘oulant anmoncer Ia eaptvité des Hébrenx, se la lime, Plus tard, Agabus en At autant pour signifier Ia enptivite de saint Paul’. Oo raeonte qu'un ancien perml Ics Pires ‘héophores augue] on demandait qu’est-e2 qu'un mote, ne répendit rion, mais s'stont dévétn ce soa manteau, Te foula aux pieds, Pour ce qui concere Ja mort du Christ et Fensemble de son ceuvre, les anciens prophétes Vannongalent non soulement par dos paroles, mais aussi par des actions, et est de celts maniére que Diew leur on donnait connis- sance. Ainsi, les flots de la mer pastagés en deux parle béton de olse®. e buisso tout en feu sans se consumer, Toae condult par son piro & Vimmolation’, et tant 2 on slt que nore hose ating, sous pour se etter aux res conerety de In propor byzantine. porte aver ene ey ie inte i celts et souvent de picasso te fon, cattle fu eseaatin, sys ne oe er tte, ‘ts divs spelen gua iturie hyeantne complet Uere. ft formals et getes noes Dr eb come he Fate, Coo auton alts ore olson ene Ta erode et Foul, Teeth BR ee te ‘Le quale’ do phon (~s porte Di ») est dome, ea Orient, cus sents molncn spdcitcmcnt wi crams patcaries de Irvve monastae : uteing Lathrme, Sabas Ong, tthmase ft FAthos: est précsent calle sre ql ext mvetinnée vee ‘Tete ens a eenomono ata dor perc, uns des plus earache ‘Haque de ln proshomdie actus Caan Paco agra 424 lowe ce st ste ele smprendnsy le Yul ‘tae a vie relieve est te vlad Yenoncerent os Tay fe 1022 8 Bead yd Gens 12 DRBINE TRACE LES SYMBOLES DE LA Passion 85 autres figures qui dés les temps antiques signiiaient le grand mystere, ‘Ainal ait Te prétre, exprimant en paroles ou représentant par des actes ce qu'il connait de Pouguste sacrifice, autant ‘quillest possible de le montrer en parelle matiére. Voila, semble-til dire, commont le Soignour int & sa Passion, comment il mourat, comment i] eut le etd transperet, comment de ce e6té ouvert jail le sang et eau dont parle ivangile ‘Le but de ces rites, ost dabord dv rappeler, comme je Tal dit, que ces divines réalils ont &té précédées et Ssigailées Wavance aux hommes par des figures ot des symboles, de méme que le prétre, avant dapporter Te pain & Vautal ot de Forfrir en snerieo, trace sur ce pain les aymbols du sacrifice. C'est, ensue, de montrer que ce pln est comme pressé de se faire transformer au Pain ‘éritable qui est le Christ crucifé et immolé. C'est, en outre — puisqu' nous faut eommémorer In mort du Sauveur — de nromettre aucune expéee de commémoration, de récit ct de présentation, en une chose ob des millers de bouches| ne sauraient sufi : Ie prétee Vexprime de son mies en paroles c& en actos, CHAPITRE VII OU'EST-cH QUELA COMMEMORATION DU SEIGNEUR Re d'ahord, saisissant Je pain dont il doit détoeher Ia sainte hostic, Ie pretre prononee cette formule : « En ‘mémolre de notre Seigneur, Diew et Souveur Jésus-Christ Crest se conformer & son commandement : « Faites ceci en mémoite de moj», 2 dit en eflet le Sauveur. Quiesror QUP LA eowniéwonunION pu sticwEoR 87 $8 muuicamow OE 1A pone sono : nna su pasion? Cet gu alll et pus née que Ke noe eee at Cee ATA ae cousJé : la passion est cause efliciente de notro salut, rene ete forms matt A props Oe tout Fevenlg Cres cae homme e puma eve eres ands que e te tua, ta eommenant an por a mdse gomind- feo nurades amt snplanent der signs tenons as el beau de wealary Dela cet apd mics emt depaoeat de gs demon ect ntigalomet acenpl la ayiiee tb Boge sont accom pour an sta gout coin par = Fuso elon misote do mal Sk ules ects coum trortont Commer, dua icimsiga messous asin Sais Soca jae au ques vit do Clase! in ube roe Grearenencu f nppoler oul ou kapore dott ccumrene dill Siar Gationes Bl march meta, gel eal ian abe Ga omc oe, ea pee prcea AQUOMPLIB UN 28 PAI eaeist pase Rona dos maine) Nala Mais blen plutor, do rappeler des fits qui semblent ne faa 8 aise “a0 tts commemoration dn Segnear sioner que fabless: a ers, lx pasion, la mort; cest que le prtre, speés air dit la formule: « En mémoie en quol I nos a ordonné de fare mémotre de i. Bt eom- qe Nowe Seignenr » ajoute ds rites symboliant Ia ert meat Ie savonssnovs? Cet qu'ainsi a compris sant Paul, tla mort du Christ Ea fasant une entail danse pain, Parfait connainscur dee choses da Christ {I mappele Fantique prophétie concernant Ia passion di ‘rivant au sujt do co mystrw aux Corinthios, pets Sauveur'«Comme one brebis, 1a 628 meng & Ja boucherie-*, 2B avotr rappelé que le Sejgaeur a dit ces mots: «Fates ext et le reste dv texto Teme qu'l exprime de son micux en mémoire de mai a WApdtre sjoute: « Car chaque foi fn parol ten acon, Il fait Teatilage du poin par aye vous mangee de e pain et que vous buver do cette mot de nécasité pratique afin den extra Toei, coupe, vous commémorez Ja mort du Seigneur ». C'est mais anssi en vue du symbolisme, pour sigoifier le Saveur ausice que met on evidence te Scuveurlubmime dans cqtant lo monde, pour maryuer ae voie de retour 8 som Vinstittion de Vauguste mystire. Aprés avoir lt: « Cet Paro au moyen de Ta cork subjuguée par Ta, selon st ft mon corps, Ceci est mon sang » iI n'a pas ajouté paras ++ Je quite le mando et jo vais ax Per >. Glvant se dnptes i mention de aesmnirace, par extmple “Dt comme le prétze enfoneeplusvars fos la lanetio ‘Fai reacts le mort, om: sa gene leprows, aie ur fro des enaies dans le pai, i sectione en att i nee onc a np oth na et rave et Lr eee be onenr ee Tear! Gow moi nyt ax mia, QUST Stay et poorer nda sD. DIE, 68,7) 6 of Ae, 8 92. FJ 16 28 3 Cory 11,26, 8§ —ExpLication pe 2A prvise tsTuRom LB SEIGNEUR A ORDONNE DE FAIRE CHA de propositions les exprusions du prophite, adaptant chaque partie de Ia formule & chaque eoup des Lnesions, CHAPITRE 1x fin de moutrer qu la réalité es Pappication de ta parle, De méme que ce pain, en vue dette dedié a Diea et de POURQUO! LE SEIGHEUR Avt-t1, ORDONNE serie ensuite au saci, a été séparé des éléments homo- ‘DP PAU CELA EN MEMOIR DE 07 ines, de méme Je Seigneur sest iis part de la masse es hommes & In nature desques son ameur Ta fait partic Pour quel motif Ye Sauvenr ail donné ect ordre, ef & clper. Cunme une drebie ta dé ment @ la bouchcie, et quele fin nous sil demandé cette commémoration? lest de cette manitre que sa oe a retrrhe date, ‘Afi que nous ne soyens pas ingrats, Ilya, en effet, de Ia ‘Et le prétro ajoute le reste du texte prophétique. ‘part des obligés une sorte de compensation & légerd de. 0A Puls, mettant Thosto sur in patine, il pronomce des Teurs bienfsiteurs, dans le fait de garder lo souvenir do formnles et accomplit des actions qui .commémorent ‘cen-o ct des bienfaits quils en ont reeus. D'un tel souvenir Alrecterent le sacrifice et Ia mort dic Sauveus «L'Agneaw Tes hommes ont imaginé nombre de moyens : monuments de Dieu est immole, celui qui enltve le péché du monde » funéraires, statues colonnes, ets, asecabléc, jeux publes; Formule et ites signfent les citeonstances de la meré font cea a qu'un but, ne pas inser tomber les grands du Christ. Le prétre grave la eroix sur le pain, et ainsi hommes dans T'abime de Youbli. {1 exprims comment ¥est accompli fe sacrifice, esters ‘Ans ea @ agi fe Sauveur. Les hommes, semble-bil nous Dar Ia eroix, Ensuite it perco Vhostic our ete. droit, dir chercheat els et tol remédes contre Toubli, afin de symbolisant par cette incision dans Je pain Ia plaio du e6té conserver In mémeite de ecux qui leur ont fait da bien. du Souveur. Voila pourquoi le petit couteau de métal porte e-nom de lanco et ost fait en forme de lance. En mime temps quill evoque cet faits par actions symboliques, le prétre dit les paroles de Ihistorien saeré: «Un des soldats eau qui jaillirant du vfté sae’, Ie prétee les rappelle en parules et les représente en gestes symboliques : car en ‘versant cans le alice Te vin et Peau — et cue} est encore commémoration du Seigneur — il ajoute ces mots : « Bt aussltot 1 on sortit du sang et de Fenn? », [My Ph 2 Bet del R88 umn, 8, 3 Jal transperca le edté avec sa lance* ». De méme le sang et «Yous, on mémoire de moi, faites eve x Les elt inserivent, fur les stiles des hizos les victoires par lesquelles elles foat été sauvées ou qui leur ont valn um surerott de pros- périté; ainsi, sur cos offrandos nous ingesivons Is mort du Seigacur, pat laquelle a été ramportse Ia victoire totale far Ie démon. Par Jes statues, les cités ne possédent que image de leurs bienfaiteurs; nous, par ostte oflrande, e2 est pas la représentation du comps de notre Chef que snows pessédons, mais notre Chef luisméme, le corps méme e notre Chef. ‘La loi ancionne Saisit ainsi accomplir en Agure ce gue ‘maintenant Ie Christ ¢ ordonné dans la réalité des choses. Tale était In paque, Timmolation de Tagvean pascal, commémoration de cette antique immolation de Yagneau 90 EXPLIEAION DE LA DIVINE crruMoie {uss AUINES FORMULES DE LA PROTHESE dont le sag avait préserv en Bgypte, ks premierents de Horn, HAP ‘Yoild ce qu'il en est de la commémoration du Sauveurt, CHARTIRE %. | Rogsenms cher qui nous avons dif trouve cee ies ot dae (QUELLES SONT, expres snalogtr a ela de Cao donee, dans contexts SAUVEUR, LEG AUTRES FORMULES DE LA PRO- Shea Gnlnat mtn porte = instant ee at Tuisn; 2T QUE LA PRESENTATION DES OBLATS Gand snntacvrse egret sas cote fe potetnce = X0 Sa Be ad MAGE DE BRON AER LNCE ES ne pa hte kane “Sih peer We he th A05R DE sureticariow Fabtres qas ous st aotsnena, ows y avome fas cnr ine vist quon poe one Pau? ‘reel a tame, Le prétre continue faire Foblation. Détachant de Shut stove Yat qa Cen por os Schungeelecomactelccenmacalinentl vile» Geter qv, ge Tee earn ee ceca cose te gel chacnn’ des pains un fragment, il le constitue offrande sgnifie: en vue de Ja rémission des péehés, Ce qui a double signifistion: soit pour un bien 4g exitant, soit pour un bienlait espe. La glote de 4a blenhesreuse Vierge, ntareacion dob Saints ot lour pulssance auprés de Dieu : qui ne volt que e'st ua bien AGA existant? Or, faite des ofrandes 4 cause de biens Aja existants, i et clair gue ex n'est ren autre que de Je reeonnlssonce. Quant & Ia formule « En mémoire du. Seigneur ele sige, ous Pavons prédemment mont tine sorte de réribution de aotre part, de paysment en retour au Christ a cause do sa mort et une action de ates, Car Ie but de ostte formule dane Yoftrands dons est surtout dexprimer que cette moct a été pout nous le principe de tous les bien B Gest en demicr lien que se fait Ia suppltestion demander Ia rémission des péchés, le repos des émes dlafuats, et les autres hienfats, Car Ia reconnalsence commande, quand nows nous adressons & Diow, de ne pas cexposer tout do suite nos besolns et soliciter ce qui nows ‘manque, mais plutét, ea rappelant dabord les bienfalts dja regus, de remercier Dieu et de lui rendre gloine, ct sinsi de placer In glorification du Seigneur avant la demands des choses qui nous somt néeessaires, CHAPITRE XI POURQUOT LOX COUVRE LES OBLATS, BY DES FORMULES QUI ACCOMPAGNENT CH RITE Les paroles dites et les gestes accemplis sur le pain, pour signifier la mort du Sauveur, n’avaient que la valeur une deceription ot d'un symbole, Le pain est toujours resvé du pain et n'a regu que la propriété de devenir une offraade 4 Diev, C'est pourquoi il symbolise le corps du © Sauveur & son premier Age : ear ob corps, i aust, fut ‘des Ie début uno offrande, comme il a &té dit ci-dessus. Crest pour ce motif que Ie pritte rappelle et représente auedessus de Uhostie les prodiges accomplis en ce corps ‘da Christ nouveau-né et encore couelé dans la orc Poeart au-dessus de Phostie Minstrument Iiturglque appelé astérieque + « Vole, dit, que etoile vint s'arréter au= dessus de lendroit ot était Venfant o!. Puis il dit aussi 3 dh 28, esse oa el carn we ate 2 eros do inal ges, compete co dacs ames ree Va ‘icant, jones ener ren pr une sel termine ca ied, ‘xe oe oi oremaiementcuspacdae Une pecs sie rynbolent Tetons ce Betndom. Ce spabellsn dalt sans doute mae son nie la free do Vinrunent. Fors sor patene de tele sate ‘Gee les tere toubent ni Mhoieprizepale a ev parle ‘Endive Vucterague prove Fane of ine autres ctteet da ‘ola qu dit en ene ‘gu ont 6 on oenover Pespiation, Von pits Ila, cbepltne XXXIUK 2, A propos dn pits qu suivant I conaertion. 8 propos Samet “Cannan nrcent sr fe eve nope avenameoe Imperato de In urge sac 96 © ExPLIcATION De LA DIVINE LrruRoM be LA DoxOLoGiE INITIALS % les parules prononeéss dopuis des sitcles par les prophites fan sujet da Messi, concernant sa divinité : de peur que, A cause des absissements de Ja chair ct des apparcnces cxtérioures, los hommes n’en vinstent a so fairo de lui lune conception mesquine et indigne de sa divinité : « Par Ia parole duu Seigneur les ciewx ont té faits '; Le Sei D a gnoura régné, il est revetu de heauté x Sa vert a cous ccvart les cleus, ot Ia tere est reroplie do aa gloire » Tandis qu'il prononce ces paroles, le prétre couvre les oblats, clst-a-dire Ihostie et le ealiee, de voiles préciews of los eneenso en tous sous, UI veut par Ji rappcler que dans cette premiére période de Yonfance, Ja pulssance du Dieu inearné était voilée et qu'elle le resta jusgu’au temps des prodiges et jusqu'au témoignage venur du cil (lors du bapvéme aus Jourdain), Pourtant, ccwx qui savaient dire de lul avee le psalmiste : « Le Sejgnour a régné, il est revétu de beauté a, et les autres paroles Jimpliquant ss Aivinite, ceus-Ia le reeonnaissaent, Vadoraient comme Dies et domandaient refuge auprés do lui. Lo prétre donno ocle 2 entendre, quand ajoute, apris avoir ecuvert les oblats : a rabon ene, Eednisatin, te saisaeonen, et autesanalgus 7 ce ge Cet par Tinaraton i Seigntr que les hommes Gp et petcoment In dovcag, dnt appris quia lo porsnnt en Die. Or erties “lat pins avant row coneven at ton gms gq runt Saccomplr wot ia cdraton de exter pas Ito Lacs el Soe ot Semana fhtln aus) fll dis Le dbo Tie pled Puls tous cosiérons Tenclence de an bon et Ia ocime a Teinit btelté de son amour, tenant notze propa méchonetS ‘pee Ta dole opr lntodat In mands, en comme la pene prune ct saleata deat enclenee dient: «Dana a pls, pone Seigne > te celts bea, pisque, male une tale eondton ‘Nous ne sevns pes pir comme fy ch pour que 803.4 de notre part, il ne cease de nous combler de ses bienfaits, ‘nous ne prononcions pas des paroles vaines*, IEglive nous © Gar he lge cul vant tout autre nous rile eombien toougne co gul et odes sit de In pli, Dien ne ler hommes, st el el noon et Io plat Caburd le uate, ces ql faut per en pa proche ql est en my qul ea sous nen eux. Ot nowt Poungusi dove ondometele 'drener don demondos fonvens de nominees dorant Dice, vest qui gappelle apres in doxoogl rte ine aol alt prbiomeat ‘canfeodlon, ‘ni confession nf action de grices & Diew? Crest que, en ‘Le quatriéme élément, c'est Ie demande, 1] est en effet isant Ja paiz, V'Eglise comprend cussi ces choses, si l'on lagque ave conince que nous eblendrons ks set Seat bien ptr attention ar cela ql es meenntent soles par noe pricy apis cs conietions a eco gel il eve dae la vig clsth ne malt avot ows avout apps 8 connate la Hort de Dieu ot sn tx sone Ie pale as bie eu let recemnabment finour poor noun Cb qu dhl on & ond de Gt qa on fos chs ven grees @ Din, san i eux gil aint méshans combien ne esr pas A foomulée par nit Pal, Pat daventge cat gu n't pas agar ex convrd ds cous gu curunt ct juss pout ecineeteeana sveitayond leur picts ston I parae @u prope # sgn qa pin a Dis dahon ts pin re js 5 pobecregheiNr lie ag tle ght pg ua amin a an, Aas ane ee aN bereletraceeie teem testns, — MMMMSig ey [ise dana vote tentate, seay rproebe ie Vote Suge TH rhea te 400 wxeuicannon DE LA DIVINE LirunaIE In conscience pure; or, impossible d'avoir Ie conscience ‘pre sans confession. En sorte que celui qui prie en paix se trouve avoir déja amo en état do gratitude et de confession, En outre, ceux qui prient ainsi en paiz, Ia supplication méme quiils adroseent los montre déja en attitude de reconnaissance et de confession. Que demondont-ils en effet? D'atre pris en pitit. Or, c'est T2 une supplique de fcondamnés qui, privés de toute justification et n'ayant aucune excuse & faire yaloir, lancant & leur juge co cti supreme, comptant, pour ebjtenir ce quis demandent, rnon point sur la strict justice, mais sur Ia elémence du juge. Or, e'est 10 lo fait de gens qui rondent témoignage ‘au Juge de son immense bonté, et @ euxmémes de leur propre perversité : ee qui est précisément fel acte de feonfessicn, ct 1a aete de reconnaissance, Le prétre exhorte dis le début Jo peuple @ In priére, en tant que préposé a cet offer et, pour ee motif, plaeé en avant du peuple; mais aussi en tant que representent et intermédiaire des Adates, afin que sa pricre pmissante soit (rds effeace, solon Ja parole de Vapotre salat Jacques ; La pritre du juste est puissante #, lorsque eaux pour leaquels se fait Ia supplication apporlent eux-mémes tout ce qui est en Jour pouvoir: puneté de meeuns, supplication, ouceur et toutes autres dispositions quills savent étre agréables & Dieu. ‘Ht quelle est 1a toute premiére demande? « Pour la pais d’en haut et Je salut de nos amea », ‘Apres nous avoir enseigné caus quelles dispositions générales il faut. étre pour pres, 1Paglie nous enselgne maintenant quelle est Ia premiéce chose A demander. D’abord le mgne de Dieu et sm justice + : car Te sahat doen 8 Molly 6 38. be LA poxoLocie INFTIALE 101 des ties signife le rigne de Dieu, et Ja paix d’en haut signiie Ia justiee do Dieu. Crest de cette paix que saint Poul o dit : «1a paix de Dieu gul passe tout sentiment 5; ‘Cost evtte paix que le Seigneur lisse a ses aptitres en ‘montant & son Pere: « Je-vous laisse Ia paix, je vous donae ‘ma pain. Can, de meme que le mot justice, dans PEvangile, ne signifi pas seulement rendre & chaeun ex qui li est da, s implique en général toute espice de vertus, de meme le terme de paix est quelque chose de général : est le fruit do toutes les verlus ot de toute ascése, Cella ne surat posséler Ia pale parfait, qui se trouve dépourva de Tune queleonque des vertus; mais celui qui veut pos- séder la paix doit Tavoir attointe en passant par toutes es vertus. TH faut done nous exercer nous-mémes dabord & la ‘paix qui est possible aux hommes; pois demander & Diew ‘a paix & Ini, comme il en ya pour chaque vert. Car il ya une tempérance qui stacquiert par Vascése, et il y a lune tempérance qui est donnée & Pome par Dieu; et de ‘méme une charité, et une priére, et uno sagesse, et ainsi fen estll des autres vortus. VollA pourguel le prétre parle bond de eatte paix qui dSpend de nos, qui est réalisée 598 par nous; et c'est avec cette paix qu'il demande que Yon adresse ses prizes & Dieu, Il parle onsuite de la paix qui fat un don de Dieu, et il nous exiorte & prier Diew pour Yobtenir. « Prions, citsil, pour Ia paix den haut », En Aisant la pais, i] n’entend pas seulement que nous cyons fa ‘pals lea uns avoo les autres, consistant a éviter les mutuelles rrimcunes, mals Ia paix avec nousmémes, en veri de laquelle notre cur nesnous condamne point. Grande est Ptilité de ectte paix: ow plutst, elle nous est d'une absolve nccssté, Car I'esprit ogité ne saurait en aueane fagon 2 Pau, 78 omy 1% 102 uxruicxrion DB ra DIVINE LiTunet avoir commerce avec Dieu, en ralson méme da la nature do octte agitation. De méme que partout le paix établit unite parm! Ia multitude, do mémo legitation fait de Tindivida uno multitude, Comment done celu-si pourrait- s'unlr au Disu un et simplo? Ajoutez qu'il ne pout pas prier convenablement, celui qui prie sams paix, ni diment recuellir quelque fruit de sa priére. Soit que la colére agite V'éme, soit que la rancune en ait hanni Ia paix, cette ‘me ne trouvera pas par Ia prire lo pardon de aes fautes ‘encore moins pourra-t-lle recevair quelque autre grécs. SiTThomme se sent In conselenee Larcel6e par ses propres péchés et le ccrur mis en accusation, et qu'il soit sous YFefft de ce trouble intérieur, il sera dépourvu de toute assurance auprés de Dieu, conformément & cette parole Quand If pre, 1 prie sans assurance =, east -dire aans fo), Or, eslui qui prie sans fol prio en vain ot sans aucune sult ‘Voild pourquoi il nous est preset et de pier Dieu avee tune fime en paix et, avant touten choses, de sollisiter In pals d’en haut. unis de ces dispositions, nous pouvons charitabtement dresser des demandes pour les autres: non pas seulement pour 'Eglise, pour VEtet, et pour eau qui sont & leur téte, pour tous eaux qui so trouvent dans leo peril, les adversits, Ie Infortumes, mats encore pour fous Jes hommes dda monde entier. «Pour la paix du monde entier», dit en effet Ie prttre, En premier lieu, parce que les ehrStions savent que lout ‘Matlre est le commun Selgneur de tous ot que, comme Créateur, il sintéresse 3 toutés ses erature; et quelgu’un prend soin do collec, eet homme honor 2 chation assez vague et, par ati die 8 enter DE EA DOXOLOGM MUTIALE 103 Gavantage par cette snlieitude que par le sacrifice’. ‘Enauite, selon Ia pensée de saint Paul, afin quo rnousmémes, & le faveur de Ia trenquilité générale, nous puissions mener une vie colme et paisible dans ta pidié eb la ignite . Et pas soulement pour ce qui concerne Témo; nous prions aussi pour les biens materiels qui somt néeessalres pour le salubrilé de [air ot Vabondanee des fruits de la feng afin que nous reconusissions Dien comme autour ct Ie disponsateur de tous Tes bions, et que aous tenions thos regards tournés vers Jui seul, puisque le Christ en perm sonne a ordonné de demander & Dieu, avec tout le reste, siéme Ie pain de chaque jour. on: Blog de la pats. ‘Leeoge de Ia pais, que Von vient ae Tre, ne nows paral pas indigo uh rapprochement avec ceux que nous ¢ fleisiés saint Augustin, Non polnt sans doote que nows Songions & trouver cher Cahasilas toute Iamplour et ta profondeur analyse pailosophique, morale, sociales 08 ls Sendo @/Augustin demure sans rival, Mals en s'attschant hax agpeete aseélques et maystiques de la paix exigée ot Sollee par Tes pritres de 'Eqliso, noice Byzantin 2 écrit tine page qui mérite de figurer A cdt6 de eelles do T'évéque 'Hilgpone- Reppelons quelques-unes des formules augusti- ge ve In itera, in a saan fungi «Jove a mer lo susee (Mat, 2 1 iy 42 t teste de epeshmothe (17s 2 1.2) arin tesco nee 2 ee ee UR on senion wera = Je, Cen Cone sr atts Ton ease 3 Dede en de ora, cts gies et fave ce tvs Ie Some, as sista: pour gee neue Paes me ‘ante da a pate pa ‘the sie pase 101 exeuicarion pe 1A ovis tiruxcie «ba pai est le Lerme de toutes not intentions et de nos factions ». In Joon. trast. 104, P. Lay t 35, col. 1901-1902. ‘La paix est le terme de tous nos bons adsire», Serm, 168, 98, col 9125 Cue de Dew, L 16, ebap. 9, & 41, col, 637. On ne sauraitatteindre La palx parfute, qu’ la condition avoir auparavant fait ta guerre 8 £65 vioes » In Prada 3 -V.%, $8, 01 12, « Sans eharité, point de paix». In Pai, 487, ¥. 0 4.37, ol. 1085, «Tl faut toujours patter dela paix», seriatt avee enthousiasme Augustin au début d'un de ses sermons, Serm. 255, t. $9, el. 1886. Son enthousiasme, i le faisalt pactager 2 son peuplo : ear un jour, qu'l venait de rononcer, sans doute dim ton chalenrens et émouvant, Ae verse 14 Ou psaume 147 : et bent tes fils au milieu ds tes murs, assure la pats a tes fromttes » les auditeure eiatérent en acclamations. «Ont comme vous aves tous tres. Salli» sésria T'rateur. « Ou, aimez-la, mes forex. Now sommes tout heuroux de volt Vemour de ta paix éelater de ‘Vos ereur. J'ai a peine prononcé le verset, ek vous aver ‘scolamé...» In Psalm. 447,37, eal, 1025-1024, « Amex la Pals, almez lo Christ», ital une autre fois, «Gar sh Yon ‘ime la paix, on aime le Christ ». tn Psat. 149, 7, to 37, ol. 1605, Cabasilas curait applavdl pazellles formules, comme i eft souserit A ts Twminouse défsttion donnée per Augustin ane Ie Cité de Dieu, livee 19, chap. 13, P. Lo, tl, el, 740: “La paix, dans tous les domaines, Cest 1a tranguilité de ordre », Par omnium rerum, teanguililes ordinis, Tranuile té de Yerare dans le corps comme dans amie, dams 1es selatons entre Yum ot Veutre. Trenqullité de Vordce, entre ‘Yomme et Dieu, Tranguilité de Porire, dans les relations dos hommes entro eux. Tsanquilité de ordre, dans la cité Jnumaine d'ietbas, Tranquillté de Vordzs, jusque dats 1a lib edleateycutte« veld parfatemont ordomiee et parla ‘tement nie, de tous ceux qui jovissent de Diew ot deux- ames en Dieu >. Ch. susst livre 20, chap. 17, col. 646; ot livre 21, chap. 15, col. 750, Be TA, nOSOEOGIE NITIALE 105 est par application de cette dédnition que te doeteur A'Hippone, commentant Los béatitudos, atxibue In sagecse ‘aux pacifques, «en qul tout est erdonné, si Dien que nn miouvemont contre la saison no subelste (ou plutdt ne Alomine Vee), mals que tont on enx obéit & esprit de Vhomane, comma lulméme obélt & Dieu n De Sermane Domini, 1, n¢ 13, P. L., t 34, col. 1295-123, Crest oette ‘ sagease % qui est en mime temps contemplation de Ta “vrité, « qul pacile Pomme tout entier», pacficans ttamm dominen, Sold. Ca dernier passage ee lt au Brévlare romala, ‘au 5 novembre, cinguitme jour Gans Footave de In Toussaint, legon VIL Saint ‘Thomas d’Aquin a repris @ ga manire 1a denaition aangustintenne. TL mentionne «ahora la pals comme trait 44 Satnt-Esprt, J+ Fis, quest, 70, art 8, Pls Tul eonsaere ‘ane question spécile, parm es eflets de la vertu de chart, 1s Ih, gust, 29, Costs coms de cette question, art. 2, 4g ite les deux mots eplendides Augustin: tranguittas ordints. [Nous ne donnons ici cos rétéromeos que dans V'intérét da Jecleus. Car om volt bien que les considerations de Cabastlas ‘ne sont un emprunt ni au docteur dEtippone ni su decteur angaligne, bien que notre Byzantin ait pu connattze ce deraler ‘pat In trnduetion grocque gu'avall folte de 24 Somme, en 155, son ami Démétrios Gydonés. ‘A poine est besoin d’ejouter gue lapse pour demander la pais, ela paix d’en haut >, comme dit Cabasiias avee'la iturple, 1a tranquil de Vordre » recommandée par saint Augustin ol par seint Thome, eharmonise pleinement axe les orasons de Ia messe latinc, of Ia paix est souvent ldemandée pour FFglice et pour tous ses enfants (clleste| A euneis,collecte « pour Ta paix »; début du Canon, quam pacifeare: premitre des oraicons avant Ia eommunton du bi6ice), Et il va sane dite que parcille intention est part tement a sa plaes dams ame de quleonque assiste au saint serilee, dds Te début du rte sao 108 exeziceriox be LA pivoar EURoU ipronarioN DE LA DiviNe wasémiconpe 107 cordleax et quelle rémunération de bonté Us receviont de Tui, fant8b déclare quills seront pris en pitié, tantot ‘qvils obtiendront Je royaumo + preuve quo fest ion 1a ‘mame chose, d'obtenir de Diew mistricorde ot de recevolr heritage du royaume. De ps, le Chest céclare alles, comme pour sexpliquer ui-méme ot pour indiquor ce que c'est etre prs en pit ‘Le Roi dira & eaux qui seront & sa droite — et i veut par Wh désigner Jes miséricordieux — : « Vener, les bénis de mon Péte, ensrea en possession du reyaume gul vous est ‘preparé depuis la eréation du monde » “Aw reste, si, parmi les actions qu'sccomplissent les hommes miséricordieux, Yon vent considérer objet de la divine miséricorde, on constatera qu’elle équivaut pris sément gu royaume Iul-méme. Que font en effet les miséxi- condieux? « Pai en faim, et vous m'aver donné a manger: {Jai eu soit, ot vous m’aver donné a Doire ». Cemca dome fa quile Christ fait miséricorda i ls admettra 8 Ja parti= cipation de sa propre table. Bt quelle est cetle table? © Que vous angie et buvier A ma table dans mon royaume #*. Et, pour que vous sachiez Ia magnifieenee 4e cette table, et que ee n'est pas une table de servitewrs iais de rois, appreaez que celui qui en fera le service, ‘est le Souverain universe. « I se csindta, ls fora mettre table, etl passera pour les serviré». ‘De midme, pour rappeer eette autre parole: «T'étais mu, ft vous m'avex wilt fle Seigneur vétira celui & qui i aura fait mistricorie : ne Ini donneractil pas la robe royele? Tl Ie revetira de sus propres hobits : or, il n'y a en chez lui de servile puisgu'l est roi, tout comme il n'y flea de rayal ehex nous qui sommes des servitews. Cot CHAPITRE XII QUE stonrriE, A CHAQUE DEMANDE, MPLORATION DP LA DIVINE MISERICORDE, Parmi Jes questions 2 nows poser, il y 2 encore celle! : pour quel motif, tandis que le prétze commande Ia pritse our des intentions nombreuses ct variées, les fidales ‘assistants demandenvils seulement d'etre pris en pitié et lancent-is & chaque petition, eet unlgue ext vers Dieu? Crest dlabord que ce er, comme sl a été dit, implique faction de grees ot confession. Ensuite, implorer de Diew 597A misércorde, c'est domander son roygume, ce royaume que le Christ » promis de donner & ceux gui le cherehent, en promettant dy ajouter par surcroit les autres choses ont nous avons besoin®, Voila pourquoi les Adéles so contentent de eette supplication comme ayent une partéa genérale. Mais ot pouvons-nous savois, dira-t-on, que Ie miéri- ‘corde de Diet signifie Ie royaume de Dieu? ‘De ce-que Te Chiist, énongant Ta récompense des miséei- * A cizcane doe coreg de eae eee amique ow ccatecte » sql fenaie sar es Heres du pee ow da dice Te intentions enn fet ede hac I Ee a ee ene ae Rom’ it ery «Signa, ayes pit = Voir args arent, Th Za Messe. yp. i-bi, Gest-&-eayiqve tn igang est Hr ee gue vitae prt shape peat aur Ben Sov ae eammrentaite ave are sone nore ese ine qu sont ‘Satmbner an Poste ce Ventique Uline Waconcley et ab Métro Iohie de nom diverse iaien ps Terntes A api, est ao ‘tsugpuertione gut consttus le ojnapl enna, pecente ds Staioges trppartes vec lex solemetes tonto et rai omnes ow Centres Sct veo a pars dn ds = Loner os olte set deg Regains oc mtine avery Surges © ees tres nla 8 Nat 6 38, 5 Malt, 96 24. 7 Metta, 26, $6. * Las, 28,30, Sa iy Sn # Metin 36,9, py nérér que Nous conrions A prey 100 + Apris avoir commémoré 1a toute-salate tmmuculde, Dénie par-dessus tout, nolze glorieuse Dame, Ie Mére de Diew et toujours vierge, Marie, ainsi que tous les Saints, confions-nous nous-mémes, et Jes uns les autres, et notre ‘ve tout etlére & Diew », Teves pas donne & tous de se confer soisméme & Dieu. Car il ne sufi pas ce le dire il faut encore avoir I'accep= ‘ation de Diou. Cela exige absolument de Vessurance. Or, assurance, c'est une conseleaee pure qui Ia prodult lorsque notre ear ne nous aecuse pas; lorsque nots nots occupons des intéréts de Dieu; lorsque, pour prendre soin de es intérets, nous ne exaignons pas de méprisor les notres. Car alors nous abdiquons véritablement Ia sollcitude de ce qui nous touche, et nous en remettons avec sécurité Je soin a Dieu, croyant fermement qu'il acceptera notre ‘depot ot Je gordera. La chose exige une grande sageste et Jun grand sévieux. Aussi ne faisons-nous ce dépat qu’apres| avoir, d'une part, appelé & notre secours la toute suinte Mero de Diew ot touto Y'assomblée dos Saints — ear * commémorer > signiie invoquer, prier —; d'autre part, aprés avoir demandé Fonité de Ja foi et la comma nication du Saint-Esprit. Aprés quoi, nous nous confions B ous-mémes, et les uns les autres, et toute notre vie, a Dieu, 108 expuicarion pe 1A DIVINE LiruRoM ‘habit est la robe nuptial, qui assurera a cause qui en serout revetus admission & Tatérieur du royaume + le roi, en fle, ne trouvera rlea & leur reprocher pour les exelure dela salle des. noces. Quoi encore? Il leur ouvrira s3 propre maison et les y introduira pour les faire reposer. « J'étals étranger, ot ous m’avez accueil. » Caux qui ont été jugés digmes une tellefaveur ne sont plus des serviteurs mais des fl, «Le serviteur ne demeure pas toujours dans la maison, D tandis que le Als y demeure toujours». Et les fl sont. ‘aussi héritiers, non seulement du royaume, mals de CelublA mime qui est Ie cour du royaume. « Héritiers de Dieu, cohritiers du Christ», dit en eflt saint Paul. Voila comment implorer du Christ miséroorde, c'est demander a obtenir de lai Je royaume. CHAPITRE XIV BU DEPOT QUE NOUS CONFIONS a orEut Aprés avoir prié & toutes los intentions, Je prétre invite les fidales 4 se confler eux-mémes & Dieu, on Tour disant + ovivalemment suger peg ls premies lignes du text. La enna Dea be termine, apie un Fppol he Pinter de Node et ‘ds saits, parse iveion d'un fcenene xpreif= ovis ave Tait'ménale de fe touteseite, homaeale, nl paresis tout Dore qleiuse Demy ie ere do Dlew ot touoars Wane, Hane, & Ae tows is Salts, con onrenaus mounts et Tes wm ies aes toate etree, aa Cheat Diz A Yous eign » pond eile fls fe chew, vesttdle* Ou, nous yous cons & You, SCopione nose moveses lo tn Je aie, Sepete ve oot tatites a Chest Dn.» Peratiarete, Coadorvtoud Ded Te eab> Rank purtace cw emploo fet Caer ce ta peratate = Noo Bassons devon ir en angas "Du dnd gue nou canons 6 Dee, Noir Litaaiee sini, Ik Le Mess, pp 80, 2 Mat, 24 99. cc tt ay tata rena donne pase cond entre ct oan als on vet gee et ge Pate ‘Sis thal de argerertton, Vestn fate le Ce 1319 Ge le BAL Nala de arn poe en Ie seed mae, apnea eae Arabia te oprtar agence XV gia Var lon ces tt ee 858 2 Ge tke deamande wa -RGk etl gu va ou ete ere 78 110 exnutoxrion ne 2A ivi uerunere Des rsatmooins « aNcrrnéweS © LIL Qu'est-ce done que 'units de la fol? «L’homme & ame double est inconstant dns totes ses voi, dit 'Bevitre, cubrina xy appelant de double Phomme incertain et qui n'est ferme: nulle port, Cet homme, ponchant & drolte ct & gaucho, ne marche ferme d'sucan edté, Le contraire de ce fdcheux tat est exprimé par Init (de la foi) : c'est In fermeté, 1a solicit, In stablité, En effet, celui qui cro fermement sait positivement, sur Yobjet en question, une chose + ox qu'll est, ou qu'il west pas. L’homme incertain, Iai, ppenche des deux edtés, comme 'indique ce terme méme de amphitoto. ‘Voila oe qu'est Punlté de a fol: quelgue chose diminuable ‘et exempt de tonte héstation, © Quont & 1a eommunication du Soint-Esprit, elle signifie Ja grace de eet Esprit-Suint. On Fappelle communication, ‘parce que, le Seigneur ayant abaltu par sa croix le tau do separation ares entre Dien et nous, een qui jusquelors étaient séparés et n'ayaient rien de commun, dovaicnt Aesormais s'accorder ot rester en communton : le deseente du Saint-typrit sur les Apétres a produit eet effet. Cest opuis lors que le saint Baytéme a ouvort aux. hommes [a source de toutes les urdecs et que, selan Ia parole de saint Pierre, rows sommes deventss partiepanis de ta nature divine. 1 faut done et une fot inéhranlable et Fessistance du Seint-Rsprit & qui veut doment se cowfler solmeme a Dieu. D Bt oe n'est pas seulement sofméme que chacun confie 4 Dieu; nous nous eonflous euss! A Diau los une Jeé autres, Carla charité nous fait une loi de ne point eherchec seule ‘ment notre bien, mais aussi eclni des autres, DES PSALMODIES APPELEES ¢ ANTIPHONES ET DES PRIBRES QUI LES ACCOMPACNENT ‘ands que Lo ciate prise aux pétitons de 1a anapié ; t qu afoul pews s unit a price, le pt, A intiear i Qu sancti, prie sllencitsement Intméme pour les | ssntants, pour In stints maison db Dieo,implorant sar i Je peuple une abondante effusion des misérieordos et des | tindrestes dlvint. I cond en expricmant Ia raion pour | Veet laden oot snpglicetima ot poor lel Dis, en exaugant, no fera que fours oo quest jsts de sa pac! Ce n'est pas, dita, que es supplant sient dignes fe que nous ayons droit A reevoir, mais bien «parce qh ! ‘ous apartien tote gore, tout honmeur et toute adore 41 A sion» Catan yuo do ote gis qu Jo vous adresse os demandes, semble-ildlaes, Carle fait de nous telter sr tet de-teudane tat niga qm nome soem toume & Peventege de votre gle, Ces mantére de gor fiatin vous convient, selon ces parole de David = «Non por h nous, Seigneur, non pas 8 nou, mae & votre om denaet ia ire x ‘oily pours, pres ava erin’ as pete sienclense, A réste eto phrase expletive A haute vox de maniére A tre entends de tous, parce que cest une concsson finale et ime doxoogie +i vou ainsi prendre Is fies em communion de aon hymae éadoretion,posr guo Dieu + Rasisant, poar ain de, cette sre appa ale, prdtae ue haute vote Feaphondedexaiote tae ul coxrespond (ui tear oat ef renal. ou Get evi el reg cum Deo Pete. } sees gue Fae th ON Pele, to ‘eS PSALMODIES ¢ ANTIPHONES 9 3 ‘Tandis que s‘exSeutat 1a psulmodie et que priaient les fiddle, le prétre, & Vntérieur du sanetuaime, a adressé a ‘Dieu tne oraison’ intention de tout Pensemble de lise, ft spéeialement pour ccux qui preaaent soln d'embelir ta sainte demeure et ont 4 eur de contribuer par tous moyen 8 sa mageificence; il demande quis soient & leur tour glovifiés par Dieu. De cette glorification il ésonce ‘ris a propos To motif : « Paree qu’ yous appartient le souverala domalne, 2 vous la royaulé >. La gloir, semble- ‘il dire, habite chez Is ris, et i leur appartient de pouvoir rendre gloriewx qui ils veulent, Yous, vous @tes le Rol ‘cera, & vous appartlent la pulssanea, & vous la roysuté, Cette Indication de motif ant une doxologie, Ie prétre Ja promonce & hante voix aux orilles de tous les Sdéles!, Aprés quoi, ayant pris sins, eomme présédemment, Ia pertisipation de T'assemblée & son hymne d'adoration, entoone le desxitme Antiphéne, que le peuple continue. Pais es fdles adressent a Dieu les supplications que le Aiaere dirgo, comme ilo été deft indiqué. Le pritre,& son tour, résite une oraison pour tous les rayants qui priest avec Iwi, demandant gue chacun obtieone de Diew e2 qu'l sollicite spéeialement, autant ‘que cela Jui eat ule, ct, en outro, la vio évemelle dans Ie sliele futur, Ie encore, il ajoute le motif, qui est la bombs de Dieu et son amour : et cect étant la conclusion, ie ait | heute voix. ‘Puig il entonne la treisiéme pealmodle 112 emuiearion DE 1A prvi crrUmor solt célébré par Y'essemblée tout entitre. Et de falt, Jes auditeurs stunissent & lui et & som hymne. Car dis que Te prétre a pronone® cette doxslogie, tous Tes. fdéles répondent Amen, et par cette seule acclamation s'appro~ prlont toutes les formules du prétre, Ensulte vieanent Jes pselmodies sacréss, que Je prétre entonne et que les assistants continueat, en chantant ces paroles inspires des saints prophétes «Il est bon de louer Te Seigneur, et do célébrer votre nom, 6 Trés-Haat Cest bien dés le début le mot juste, déclarant au sujet de cette gloritication de Dien « que c'est bon ». Crest ee qu'il ost absolument nécestaite de savoir avant de commencer toutes nos hymmes. Or, le prophte appelle «confesser Dieu» (conjteriDoraino) Vaction de graces et a lousnge ‘pris le chant de oe versct ct de coux qui suivent, le incre exhoste les fidales a tn priére, en Ies invitant a réplter les demandes précédentest, 1 Normalement, i mese byzantine sappos asetance dua, sf tha lc uate Ee er ee en ie'peule anno parle are atcn: Dura co tampa pie erannehe Ou pete est reticent ease ot oe West Ue Hau tout haut In concn, denen peat ce mot Sous Je i ieApnise = hoagie pete ese sat eee ues rent dant hn ons importa eda ear souvent supp Te tee meme Capale aloe wet asoeuacent pote cui prone toutes Kestonmicydein Reese neti re, poor sprite excises ate a stgifection ei eochston exe Sega tae dere eign, Ss an 9 Sarl Arusha, woe Litre ener UL deep 6 a Ges «pacmodles sYépendeat ea gross ni Grader Ata et Trail de ie mest laine Ketone pear es spesaten 2 ‘Byzantla, La parcaleneé gualse fa yur Cabalin 7 « Le ete ftense > Tarps eet Ie itor canton» Anjome ta sind est pis celal, et cst abibvelement ie eka fl shane tes mora iS Antiohénce sont a nomne de tvs sears Yun de Pause tun «petits syns» om costs Manis dinconsta. — Anite Ban ple mores Ou singer atprdnons est pourguel no fmol au seasulh Ia tration trangatse Aptp bres pour dl Tingoer note tre gree du Kaas nts rcp gala mete ytholog ct gal nots a dovné le ange tere, de slniRention (egirement rete ° Chugue crncirion dexologlue, étact prooncte & beats welt, st done an vip examen, ® Td ExpLicarion Ds LA prvive LironanE: Durant le chant de celles, a lieu Yer de PBvangite. Dans un cortige de lumigres et d'encens, anquel parti pent tous le minitres da sanctusite, J livre sat ext porte par le diare ou, A son taut, par Io pete. Cela, sure point de renter dans Te sanctuar, debout Alevat es pores sates bune petite distance, en attendant que sachéve In psalmodic, pric Dieu d'eneoyer ses anges our quils extrent aver Ii au sont lou, quils pretaeat part ensemble au rite seed, quis s'asocient avec lal 4014 Ata glorification ds Seignear, Tet eneat, il nonce le matit de cettz prize + eeat que Dieu dot dre glorifié par lex hommes et par Jes anges. Car « toute gli, tout honncu, ‘igte adoration », cela veut dice Ia qloie, Thonneur, YTedoration qui tui-viennent de Ta part de tons ceux qui savont fo gloitier ot edorer, Cotte pritte faite, He prétre rentre dans Ie sanctuakee et pose MBvangle sur Ia table sacrée de Patel & ser ret dni ow ptt we tert tn toes TES Sans pp 3S ro eas nied lps, ea atinppae ills stageets Sinko epatons ts Pee SUTRAS Brame dens Guat de he Cag pour Sf eacartige gue cee steele 9 St emma 2 cat pe retry Exar ine wear eodhin Ou ame co ‘oe guy Vennent es eprits ber bouro ey pr att eat Sia eel Mage ee SIGNIMIENTION DE LA tsTunGM: EN RESUME 115 CHAPITRE XVI SIGNIFIGATION DE LA LITORGIE EN RESUME TL nous faudra zevenir en détail sur Vexplication des formules de le psalmodie ow Antiphdnes. Mais rappelons auparavant que le rystire de leouvre ridempteice du Chist se trouve signiffé par Te snerifice Ii-meéme; il est signifi aussi par les tos et les formales| «qui préctdont le caerifice, ainsi que par ceux qui le suivent®, ‘Lesacrifce eomméanore la mort du Christ, sx résurrection et son ascension, au moment ott il transforme les dons présicux au comps méme du Seuveur, ee corps qul est reseuseité ot gal est monté aux views. Ce qul prveide Maete du sterflct rappelle ce qui stest ssccompli avant la moct dn Sauveur : son avénement, son apparition, s2 pariaite manifestation. Co qui suit Pacto du saerifce rappelle «la promesse du Pére », pour employer + pvaat a hla da so epston die ds ps ts fa rg oats SAE eon a dla tart Cen en SSMALSTET SS Asan tne lett doce atte av ipmctare Hargett legen ree Shame gt al pn espn au chaite pce, Er eestansllnn ao dare stab Beatie ao Fone Sathana tte Fe tne crine tres frme her Cries: sole qe Te earls capa a tne nt a Srl Oo fa tt {Giese Cnet ot nie nore Mes tecnste" ta peste pe che gre ae Bee chateau T inale san arclclomla hans e Siero vl I ace »— Mt sonseratin, Cat sy PSTD Taha cas hon Sain nt TESS athe por pecan case de soere, cane ans apa ete 116° exmuicavion ou 14 prvi siruRGHE expression méme do Jésus, e'estA-dire In doscente de VBsprit sur les ApOtres, Ja conversion des nations au vrai Dieu opérée par ees derniers et leur divine société La mystagogie tout enlitre est comme un seul corps de représentation, conservant: du cammeneement a Ia fia on huarmonie et son Intégeité : en sorte que chaeun des rites ow des formules apporte quelgue contribution & Yensemble. Ainsi, les psalmodies dn commencement signiflent Ja prumitre période de I'éeonomle rédemptrice. © Ce qui vient aprés, lectures de 'Beviture Salate ou autres -piees liturgiques, signifie la denxiéme période. On o, Ml st vrai, indiqué un autre motif des psalmodies et des lectures : savoir, qu'elles sont une sorte de parif- cation préalable et qu’elies constituent: des préparations aux divins mystéres. Bais rien n'empéche d'une les deux signiications, et done quo les mémea éléments scrvent & Ia fois & sanclfier Tes fidéles et 2 xeprisenter l'économie rédemptrice. De méme que les vélements rerplissent leur fonction d’habits ct couvrent le corps; mais par le fait etre tels ou tels, Hs slguient aussi 1a profession, Je condition et Ia dignité de ceux qui les portent. Alas en ext ici, En tant qu’lEcrtures divines ei paroles inspinées, les chants et Jes letures sanstifiont ceux qui les Tsent ou les chantent; mais par le eholx qui en a 68 fait et par ordre dans Jequel on les a dispesés, sont. aussi autre signification ot sont aptes a représenter T'avinement et Ja vie du Chiist. De plus, non seulement les ehants om les formules, mais encore les rites out également e¢ réle, (Chaeun so fait en raison de utili présente, mais en méme ‘temps signifle quelque chose des qeuvres da Christ, de ses actions ou de ses sourances, Par oxotpla, le transfert EP srommicanios pe ta uruxci en nésumé 117 de IiBvangfle 8 Vautel, et le transfert des oblats. Chacun do cos dou tes saccompliten vue d'une uit pratique Yon, en vuo de la lacture de VEvangile; autre, pour que Sopire le sacrifice. Mais Tun ot Pautre représentent apparition et ta manifestation du Sauveur : lx premitre, encore obscure et imparfaite au début de sa vie; Faure, 1a paraite et supréme manifestation ly a mnéme certains rites qui ne romplissent aucune 405 swsiité pratique; is ne sont ascorplis qu'on reson de leur slgaifeatioa. Tals, Le eoup de lance qui perce Uhostie et ‘gal y trace Te dessin une croix, on le fait de verser une i {ouite d'eau ehaude dons les saints mystires!. ‘Memo dans les autres soeromonts on trouveralt bien des choses doe geare, Alo, au Bupltme, es eandidats doivent se défaire ce leurs chaussures et de leurs habits pis, les yeux tours vers I Oosident ls doivent étemdre ‘es mains et exter un sou? Or, des deralers rites, et j autres de ce genre, sfapportest au sacrement aucune {iE pratique, mais ils enseignent ee qui ext accompli, savoir, Ie haine et aversion que nous dovons avoir & Yégard dw démon, ct comment eslukc} doit @ire chansé ‘par quleonque vest ee on véritablechétien. (Ces principes rappelés, examinons maintenant toute Je liturge,pitoe par pitee, en tant que représentation de Teonowie rédamptrice ‘EL d'sbord, es psalmodies ou antiphoncs. 1 Noir es not eu ehopiae I, page 70. Yate ous a ebopice Tages 7-7. 1 sur cata expression, vol In note eu pasige parle da ‘napite premic, ete 6 em 118 expuication pe 2a prvi uiruRCHR CHAPITRE XVI EXELIGATION BU PREMIER ANTIPRONE La promidre psalmodie est une exhortation & Ia glori- fication de Dien, telle qu'il convient de Tadresser en commengant Tete du eulte : « Il est bom de lover le Seigneur 5. 1 s'agit de la Iouange adressée & Dieu le Pere au sujet de soa Fils unique : «Test bon de louer le Seigneur, ‘ do eéléorer votre nom, 6 Tris-Hant ». Le « Trés-Hant x — Aésigne Dieu le Pore; evo Seigneur » designe le Fils unique, Test bon de louer le Fs, et de vous eélébrer vous, 6 Pie. Qurestce & dire? Cest um prélude & ee qui va suture, Car fon va adremer aw Pére et au Fils ane hymns commune Comment eela? On proelamera les comvres du Fils, par quoi Je Pere Tulsméme « &té glorine, (Quel est en eflet objet de Phymne de louange? L'anéane ‘iseoment du Filat ot én pouvroté, san annvres ef: ses souk frances dans Ta chair : car ose est enisleonde et vérit®, ‘Mistrcorde : ear alors que nous nous trouvlous dans état Je plus misérable, que noas étions ges enneris et en revolts contre lui, ne nous & pas rogariés avec indifference. Tl ne s'est pas contenté de compatir & notre matheur, mals iI s'est lntmime associé nos maux, A notre détresse, & notre mort pa 94 8. “ate Bilin 2.7 es ann ante on pean one itingcarde ck yi: om dae sur esque Caan va pent a ere 2 md pate #, aga fat pie I assed du premier atiphéae * Il cr han de puter ema ‘ours cra vom eres cena as ‘Cette dette plnase commute en realke cet: ancantnsemen cw Ei, ont Cabecae sient doce ei fat Yobit de ymne REWER anrTiPHONE ug [Non seulement il ous a relovés de cette triste déchéance, mais a daigné nous méziter son royaume et les plos grands de tons Jes biens, Auei salnt Paul déclare-til:¢ Lorsque ‘Diew notre Sauveur a fait paraitre sa bonté et son) amour pour les hommes », comme si cette bonté s'était alors pour In premiére fois manifestes dans toute son étendue. Bt le Seigneur tuiméne l'afrme :« Diou a tellement aimé Je monde », exprimant par ee slinple mot V'exeés de son, Cest pour ees motile quo éeomomie rédemptrice est ‘désignée par lo nom de miséricorde. “ile et ensuite appelée vérilé, parce que tous les éléments de Vancienne alliance mgardsient. vers elle comme des ‘ombres ct det figures vers la réalité, C'est pourquot le ‘prophete diselt do cette économie rédemptrice : « Le tounge. Commenzeremarqonbe dass ive comme an vee trenare compte por cet expe las ldetiqns, mal avetanl leer coeemdan ran ‘eargeceathliueconteperaiy Io BPHfny Ts En gual ecmssté oxalement St enbaneent 0 Zonas ‘on ited icine tne io, rete Renae ot out aul se ent ys etor ht acl ne abi, de ‘Gee pce vier Geom cee, nate et atbuts eens orienta, pusone, Bore: Maison prenent forme eco {2 fevelont sean nt ora ft meron & toute es Pe ‘bene de cee nometr eultveoiont Ge zat sm tonlion ‘ia bs i hoe ur ha re Van de nag iW paicesentif a ets forte de Poon pacha 1 {Ger os inrks x note natere ame et eft ny {eile euftanc, te sao (sor 2424 15) deport Petts wa done po aes et ‘sVann ypostaga, dans Faction ep Fee Dis une Sire None, os’ das Fanomption’ dane tatage. aaine avr, souase, Karas ayy Sent Pat: es pies de fe Maple foteston se Verbimy Salas") Par 1b, pe 288 Step ca Tatuazy team fet Ens, 3921, 0. 1%, Peeking Mind oc Ene ca ada qt aro emt ae, Je condos alu rvenale par chen emma, Tu gu isu Alore qe et homne ea Deu et tors outefle obar es ce Eiuitionsinptmert hanwlne oy en site do serie eens any 8 8 PaEMian ANTipNONE sat fest pos seulement miséricorde et vérité; lle est eussi jugement ef justice. C'est pourquoi le pealmiste a ajouté : ‘Le Seignenr notre Dieu est juste, et il n'y a pes en lal injustice 2, ‘Tl est bon de publier le matin votre miséricorde, ot voire véilé durant Ia nuit # dt iglise aver le psalmiste, I fout lover Diou jour ot-auit : car cest cela « le matin » ct e durant la mult », En foul femps, comme dit ailleurs Ie psalmistet ‘Telle est Fexplieation du premier antiphone. 420° exruieyrton pp 1A piven txroo ‘Seigneur a juré & David In vérité +, Quel ext objet de co serment? La venue da Sauveur dans Ia chale et 8a vie pparmi nous. «J établirai sur tam tine le fruit de ton sein, éclare encore Dion, mnongant par Id Je Sauveur. La preuve? L'anye Gabriel nous Ta fourne lorsque, annon- ‘ant a la Vierge son mystétiewx enfantement, Llabappres ‘ait en méme temps combien grand Stait Celui qu'elle | ‘lat enfanter :« Lo Seigneur Dicu lui donnora Jo txéne {de David son pire, et irégnera éternellement sur la mason de Jacob, t son régne n’aura pas de fin 405A Mais cette vérité mime ost aussi jugement ct justice. Comment cela? Parce que Je Sauveur, expuleant le péchs et mottant & mort le démon par eette économie rédemp- ‘roe, Y'a fait non point par un Selat de force ou une victoire de domination, mais par le jugement et Ia justice, selon ce quia elé dite La justi et le jugement eat Ie fonde- ment de votre tréne ot! de mame que nous, dans Jes tribu naus, nous triomphons de a partie adverse parle jugement, des juges. Voila pourquot le Christ déslare :« Cost mainto- nent Ie jugement du monde; est malutonant que le prinee ‘de c2 monde va otre joté dehors Le bienheureux Denys, qui n'ignorait pes ectte doctrine, flr quiavalt sar nous Tarmée transfuge, cestvdire Varmé& des démons, 'amour Inflal da la bonté de Diew 'a détruit, nom point par la foree comme lai stant supérieure, mais selon In parole qut nous a ¢tS mystéeieu- semont révélee, dans le Jugement et Ja justioe, ‘Ainsi done, Péconomie rédemptrice, objet de nos hymues, CHAPITRE XVIIT [DEUXIEME ANTIPHONE]. QUE SIGNIFIEWT, EN CE éeor DE UA LITURGIS, LES CHANTS THES DES ‘TEXTES PROPRETIQUES Le deusiéme antiphone céltbre la méme royauté, la méme gloire, Ia méme pulssenee, qui reviennent au FUs de Dieu en vert des anéantisocmonts ot dela pauvreté de Incarnation. ‘Male pourquoi employer tol ces textes prophétiques? ‘Bt que sigolflentis & Pégard de économie redemptrice? Is signifient les debuts do Vovenement du. Sauveur, orsqu, présont cur la terre, il ne s'éalt pas encote montré An foul; lorsgu'il alt dans le monde, mais que le monde re Te connaissait post cestetdire Ia période antériours & Jean-Baptiste, avant quo la lampe fat slluméet. A ce pits dii de et ees crews constr que ce rem vee psa 1, sual Cabinet lapel pou eaplgue ate Spe gn1e | 8 PE 8h 2 ie Peau redemplsles dns fe eomnaee da vee opines Bes 38 2 « Jo bean Te Seigneur en toot tempe » f retvoure, comme ceenine siping, plasons Ite dee Sete Vieng, parexoncioan Seeplomine, Voie Aiurysertenie La Mee pe 0808 WP 881 Noy 1,31. earee 1 0, 5 Rito 'vexpresen enplayte par Jens pour ager Te récrtour ACUIME tae a Tame qa etl e gel RAL oa 122 EXPLCATION DE LA piviNe uaTunGtE peuxiipre asripud 128 ‘moment, le Christ avait encore besoia des textes prophé- tiques. Mais plus tard, le prophets se montra Ini-méme, ct alos il n’eut plus besoin des prophiétes. Jean le montra\ pprésent en personne et, sous les yeux de Jean-Baptiste, Dien le Pére. Cest pourquoi lest dit: «Tous les prophites ont prophétisé jusqu'a Jean + Cette période antérieure_ 8 Jean-Baptiste se trouve signifite par ces chants tins 1D. des textes prophétiques : ear les oblats, par quot ost figuré Te Ghrist, ne sont pos encore exhihés & la vue des Sddes, ‘mais cont tons & part ot restant vail, Ceol dit, eonstdérons maintenant Jes paroles du peaume. «La Seigneur a régae, i stest revétu de gloire La connaissance cont il fut Pobjet de In part des hommes qui se scumirent & Inf, on Ya appelée « royauté », parce 4u'ils Ie eeonnurent plein de spleadeur et de goire, comme ‘I falait qu'il fat reconau. Le Sauveur n’a-tal pas déclaré + «Toute puissance ma été iannéa an ciel et aur la terve #2 En effet, avee les habitants du cicl eenx de In terre recon- urent leur vérilable Seuveur. En celisant Ia sulte da ‘Bsaume, nous y trowverons tout cela. Pour expliquer ie mode de cette royaute et do cette puissance, le prophéte aJoute : « Car ila affermi Tunivers, 400 qui ne chancellera pas Il appelle affermissement la fo. Le Seuveur a redressé ceux qui chaneclaient dans Veen, il se Tes est attachés. Car c'est le propre des égarés de ne pouvoir se fixer nalle part. Or, le Seigneur a dit : «Alles, fnsriges toutes Ie nations, les baptisant au nom du ire, Gu Fils of du Saint-Zsprit # + ce qui est Tenselgnement ao ke fei ‘Mais cela esti Ia fol, ne out pas pour I royaut; t por la ota files nations ne serlent pas parfaitement Soumices, Cest pourquoi it fallu ajouter Fobservation des commandesnents. Le psalmiste a fait en eo termes + ‘Vos tdmoigiages sont tout & fait croyables Bt le Seignour, lu ow précopte du bapléme il » ajouté Poblic gation des commandements : « Apprener-lcur & garder Tout ce que je vous ai commandé », Co que le Saveur appelle commandements, 1Bsrture Tappelle témoignagrs ‘A chaque page des livres saints, vous trouver le ferme dee témoignage » pour dtsigner les lois de Diea. Puis le psalmisto termine sur ees mote ; « La sainteté convient & votre maison? », Par «sainteté» jl enfend les faerie, les offrandes, tout Te colte di & Diew, neti 7 rant que cela est i & Diew, i montre que cette maison est pas déseste et vide do Dieu, mais quelle posside a son sci Ye maftre dé Ia maison en persome. $i Ia Inaison de Dew était vide, elle n'auait eueun droft aux. hhommages qui ne coaviennent ga’d Diew seul, Cest la rméme allimaation quo le Sauveur aloute 2 ce qu'il vient de dire en prometiaat etre toujours avec oon Eglis. On, MBse est appelée maison do Dieu par sunt Paul, quand i it & Timetnee: «Tu sauras comment te eondaire Gans le maison de Dieu, qul est 'Eghise du Dien vivant, 4 1 Selon Je wt ot au énaonage rnd por Pres gu os Votes U'Agpene te Dist Joon 2 ole théophanle du Baptéme, Math, 3, 15: Laheh SRE Solis cele ede sr es oats, eesti pan to im ge sen que oboe da Ch ong lacoste go ‘Segeen me ore tu Cit caren Se pneu sha SESE ste van Ince ar a pe co Foltion oe eae anny 28 38 Tm 1 tyyt an commentant etext ds Sopante. irene difrnt ce rhlves is de Cavs Sadspte en sea fog ‘Storage ese ie monde terms fe chanelle at» Ci. emp Means zee # Pe 92.8, * Ally 26,25 eReae a 1 Tin bie 12 expLicanon bE ta iva tiruners Voici que je suis aver nous, assure Te Sauveur. Bt ce que te pealmiste exprime par les mots : « pour toute In durée ‘des jours =, 1o Solgneur Y'aime elalremont : « tous lea jours jusqu’A Ia fn da monde, F Got antiphdne est donc une cxacte prophétie de ce que Je Sauvour a réalisé par sa croix ot par sa mort. CHAPITRE XIX ERPLICATION DU TROISIEME ANTIPRONE, ‘antiphdne suivant semble étre une rencontre, devant Je Seigneur qui approche et qui apparatt. C'est pourquoi il est plac$ aux environs de entrée do YEvanglle ot do Yostension de celu-e, par quoi est iguré le Christ. Que Je psalmiste alt chants co oantique en ayant devant les ‘yeux de T'ame Vapparition du Christ, la pronve on. est surtout dans Ix joie ot Pallégresse qu'il en éprouve. TL se montre Iui-sméme rempli de joie et il invite les autres & y participer ; « Venez, réjonissons-nous devant le Seigneur® » Carl ne saursit y avoir de jolo pour Fhorame, a le Seigneur niétait pas venu ; cst le Christ seul qui nous a apporté 4 pe 5 del 2 Le alt gece caress au deine ant ‘poem ini ie yaat nal & pesume U2 tenis quealoutd bal co Entiphéne ne comprend qe ie reer srs pooner oe suppose ‘Guirie pécoce iturgaue ital Ln pesodie enipionde a Braue Coat enti Vole Largts cfoin M be Stet, . 88, ‘ian att tots etange ace Cable fee fa woke alata Lai Siro aa pi so 108520 «poke pce apes fe raze atiphtng ct ul ehaala Pret Sasent Vinearnaion a Verba 2 sen mre Slenpties Val Ligier oneal Ik Le Mews pp 6500 PR Oe th smnorstboam aNTteHONE 195 Ja joie, Sil on est qui se sont réjouis avant que le Christ fot venu sur la terre, cote jote provenait d'une {initiation ux mystires du Dessie. Ainsi, « Abraham tressailit de Joie & la pensée d'entrevoir mon jour, il Pentrevit et en fot heureux! ». Et David luiméme s écrit : « Rendez-moi ‘In joia de votre solut® Ia fole qu'llavait, avant son péché, dane le Chulst (entrevu), et qu'il a perdue par son péché, 5 supplie Diew de la lui rendre. ‘De meme done que, sil avait dit : x Venez, éclatrons- nous % il aurait annones la venue de la Iumltre, de méme ‘en disant : « Vener, réjouissons-nous devant le Seigneur », fait connattze l'appavition de Cehui qui apporte la joie. Ie nomme ensuite Sauveur ot Seigneur, Or, 'eriture!9724 appelle Io Christ Saueur et Salut, parce que des trols personnes diviaes seul Je Fs sest fait Partisan de notre salut, Cest par Inisméme qu'il a tout opéré, eomme Ya dit saint Paul : # accomplissant par Iulméme Ja purifeation des péchés! », Crest oe que le Christ Iul-méme a moutré, en ¢e qu'l n'a pas envoyé des gens por chercher la brebis perdue, mais est allé en personne la chercher; ila trouoée et il Pa rapportée sur ses Epauless. C'est pourquoi il a reek ‘un nom gul a cette eigalfcation, et I est appelé Jésus. « Ascourons devant si fkoe avec des louangest +. Le -peslmiste appelle ace apparition du Sauveur. N'attendons ‘pes, pour le voir, qu'lsoit venu chez nous, llons au-devant do Tul aveo dos lounnges, c'est-i-dire avee des ehauts de glorification. ¢ Bt acelamonsde dans nos hymzes x. endons-Iui Vhommage qui convient @ Dien. Il a daigné paraitre sous la forme de Tesclave; mais nous, ne méeon- aaissons pas notre Souverin, ne nous seandalisons pas dea chair qu‘ll a revétue, ne nous Taissons pas égaret, & 126 expticarion pe cA pivme LiTUROIE Se USRRERIEN BELGIANS. 17 cause des apparences, & avoir des pensées basses sur Celui qui eat le Trés-Haut, « Cor c'est un grand Dieu que le Selgacur, ua grand Rol sur toute la terre, Et Te psaume: continue en louanges dignes de Dieu. ‘Tels sont les verscta prophétiques, ot cost ainsi qu'il sont tr’s opportunément ehantes, ccuants aux mystéces du Nouveau ‘Testament. Nous pro clamons, en ele, les louanges de la toutesolnts Mare do Dieu, od tel autro parma los Suints, ou blea nows glork fons le Christ ubwtie pour les mysties qui oat €é la raison de sa venve parmi nous, pour les soufitances qu'il a cuduées ct les eotions qu'il @ accomplies durant sa vio ‘mortelle, Ce sont 00s mystires qui font sons eesse I'bjet des fates de VEglse, En outre, sous glorfions Diew huiméme, le Dien de la “rinis tel que nous a enselgn’ la manifestation da Sau- ‘your. Lihymine que nous Ia adrssons nous até tranmise par les anges; elle est aussi en partie’ tirfe des chants sacrés du psalmiste Elle a été recuilie per 'Bglise du ‘Christ, qui a dedi¢e a ta Trini. Gar PHagies de Sancs) ttois fois répété ost Yeoclamation des anges; les paroles «Dies fort et inmortel » sont empranticn A David, qui seero «Mon fon sit ds Dieu fork et vivant, Reel CHAPITRE XX, DE Losransion pr L:évaneme, Ces chants termings, le prétre, dehout devant Ie sano- ‘tire, dave un pea lEvangéicre ct le montro au pouple = représontont par Ih Vostension du Saaveur quand il com- rmonge de se manlfester. Car l'Evangile figure le Christ, tout comme les livres de "Ancien Testament sont désignés par Ic terme général de Prophites, suivant le mot que Io livre saint préte & Abraham dans la parabole du mawvala Fiche : Is ont Mots et les Prophblest », indiquant par Ia ensemble de la Bible. -Aprés apparition Gu Messic annoncé par les prophétes cf qul s'est montré en personne, on ne saurait Uésormals prtizr une sl exclusive attention aux paroles des prophets; ct cest pourquoi, apts oatension del Evangie, les textes prophétiques eassent, Nous emprontons maintenant nos sp i ini i Siem sommes ater ce erates eens esac a pints aatharteecpadt'ac ae acta ieee eam aoa Bice seamen eure 1 Pe 94,23. 1 horse parc qa semble bien sapposee gus pume eet + auton» et ene: Lands quvujour at satiphone se bari Acuetguesvezete Voir lttargte ereteue, 11. pps (8-7. Te, 6, 28, ‘Totter “cee explcctions Heavent convenir eppraximetvemet sxgapmanifestation du Christ qui est & la fols du ciel et de la 128 EXPLIGATION DE LA DIVINE LiruRatE ces deux acelamations, es Joindse Tune A autre, ety Ajouter Ia supplication « Ayer pitié de nous », a été i pile de Pglise, asemblés de ceux qul croteat et profesent Je mystére de la Trinité on un seul Diew : elle « woul ‘montrer, d'une part, Ia concordance de I’Ancien Testamt avec le Nouveans d'autre part, que les anges eles tomes sont devenas une seule Hglise, un cheour unique, par la tere. Vol pourquot nous chantons eelte hymne apres Yostenson et Teutrée del Evang, comme pour proclamer qu'on venant parmi nows le Chat nous a placés avec les anges, nous a Gzablis dans les cheeurs angelique? CHAPITRE XXI DE WORAISON QUI ACCOMPAGNE LamrMNE TRIGA ‘GION EE DES ACCLAMATIONS SACREES , [« 8O¥ONS AQYENTIFSI SAGESSE! DEROUT! 5} Avant que commence le Trisagion’, lo prdtre supplle Dien d'acencllir estte hymne ot de conférer sa gree 4 ‘gules vient uniquement Ip Verbe tear, Dfautre pot, pour 1 Seteche ev Armonene font Pappleston Sete forme au Sale ‘Expt Riogi vutent 1 qu tor doneeds aur lee Apotve 5 Petite bale hice bye eatg, de chur unique ewetie u Itargeveserentatx On Ia sroave eho le Pasuao Dear ane ele ‘hav ent aune de Chiopolis au vue et aver Tks de Dpeattire shears dane um esmmentare Harique storia Bee foo et dans Tispone Lingle Ue Vevdgue syrien Deny Boalt atau lite. ‘hotene, du pate wa tnglqug ete expreston de Caboslag asaat le icant o& v0 ello ln pce aio now Togion Ae ORAISON QUI ACCOMPAGNE Luvs ‘masacion 120 ceux qui vont Ia chanter. Quelle grice? Une grie en harmonic avee Phymane elle-méme : calle de purifier leurs fmes ot Joure corpe, en leur aveordant Je pardon de leurs péehés, alla qu'ls puissent Le servir tous les jours dans Ia sainteté. Et il termine en indiquant le motif : « Parce que ‘yous étes saint, et quo vous vous roposes parm lee saints», Car cast le propre du Saint par excellence, et de se rouir aus Jes Saints et d'opérer la sanctification. Apres avoir proclamé tout haut ce moti, le prétre y joint une doxo- logic et donne ainsi a le pleuse assemblée Ie signal pour le chant du Trisagizn, Bt de fait, spr’s avoir wépondu a la Aoxologie !'Amen habituel, le chaur entonne Paymne. Celle-i terminée, e prétre invite tows les fdéles,6cartant ‘toute attitude négligée ou nonebalante, & préter attention ‘8 oo gui se fait ot se chante + car tel est Je sens du Proskmen, « Soyons alteatifs ». Puis il soubaite & tous Js paix et rappelle In sagesse avoo Inquollo il convient @opporter son attention aux saints mysteres. Quelle est catte sagaise? C'est Fensetable des pensées en accord avec 1g eérémonie,lesquells, au spectacle des rites eta audition des formules, doivent animer les ehrétiens remplis de fot pour ne Joler aulle priso 4 aucun sentiment purement Ihumain, Tolle est, en eflet, la sagesse des chrétiens; et c'est cee que signiie Pacclamation « Sagesse», qui ext redite par Je prétre aux fdales en maints endroits de la lturge = est un rappel de ees penséeslA, N'est-ee pas de cette imanitre que nows nous adressons des rappes Tes uns aux autres, en ravivant souvent d'un seul mot toute une sentence a esprit de conx qui nous éeoutent? Jenedtnot ia rubrigne porte une tnsaton égbrement dient {Pendant fecha ds eegon = Os vest quelqace igs is De, (qualors tat, de fats 4 Goselogle Haale se cette orion Tee heats vet en ekphénine, connate sal a commencer ‘St da sag ee Ragin rena, ly Bo aa 180 ENPLIcATION DE LA DIVINE LiTUneIE Quolle néoesst8 y ail ce rappel? Cest que la tyrannie de Voubli est grande : aucune tendance humaine ne met anssifréquemment ¢t aussi faellement l'homme & Yonvers, quo cette tendance-B, C'est done dans des pensées et des sentiments conformes & un acte religieux que nous devons nous tenir en assistant & le litargie avec ses formules ow es spectacles sacréa, si nous no youlons pas y aseister sane prodt et ¥ pordre mal A propos notre temps, Or, ce n'est pas chose alsée, Voilh pourquoi il faut que nous ‘mimes, de notre efté, nous soyens vigilants ot cireonspects; et autre pert, un rappel du dehors nows est nécessire pour que nous pulsslons repreadse 4 nouveau notre esprit emporté par Voubli et entrainé & de vaines imaginations, ‘elle ext également la signification du tropaire qui sera chante pendano transfort des oblats & Yautel: « Déposons toute préoveupation mondaine! ». C'est bien, en effet, Le sent de ce mot Sages. Le mot « Dehout > est ansi me acclamation d'exhor- tation. Quolle exhortation? Elle nous notiie de gurder tune attitude de eambat quand nous nous entretenons avee Dieu et assistons aux saints mystires, Ce n'est pas avec nonchalance, mais avec ferveur et en toute vénération, gue nous dovons faire cot entretien, qu'il sagisse de préter nos regards, noe oreilles ow nos Ltvres & quelqu"un das rites sacrés. La premiére marque de cette ferveur, de cette plété, est Vattitude droite du corps : eo n'est pas assis, mais debout, que nous davons accomplir ees actes: Car tale est V'attitude des suppliants; tlle est Psttitude des servitenrs qui ont esprit attentif au moindre signe de + Cte raaon del dernve partie da Cerwin est sour fs cor Cabeaee met dan parr au ongpte SCV, IMG pee {out e rafert des elas A Poutel yo Yo sale oe tremaert Sian ee cepts ORT. RAISON guI AccomPAGNE x'uvunz sasacton 18L leur matire, prs & eourir &la besogne dés quits auront, saisl Tordre donné’, Ne sommes-nous pas nous-mémes les sappllants de Dieu pour nos Intéréts les plus importants, tb ts nerviteure destiags & toutes sories de services?® "Telle est la signification de ces formules. (CHAPITRE XxIL DES LECTURES SACREES, DE LEUR DISPOSITION BY DE LEUR siGumricarion Apres le Trisagion, Yon fait I Jestuce du livre apostom lique, ensuite elle de VEvangil : Yune et Yautre venant apis que Idle a prdalablement chanté glotre & Dieu Pourguclglorifons-aous Dieu avant les lectures sterées? Paree qu'il convient den agir ainsi aves Dieu pour tous les biens qu'il no ores de nous donner : et notamment +1 et ben dlonrant cue Cabs it ori ic de ae adder a peveme 12h, =, 28 Comme Von au terse et Ake ur ia a [Sonat et Yate Te serve rin nin de sa maltese at oe you ae ‘etent aver vere fait nets Disa > C2 20208 Iijugue eae erainebent ens st pees. ides eopplants ce Dieu" 4 Mpprocher de Yxpreedon, plat sudacieme, sitting deusint Augustin «Neus som les fnnants ao Dew Sern 8,336, 6,60 1582 128,35 Pog Sot te, 9, 41,516, 08, fre aporaiqs som it scurane sie Ee ppt ne ecouant, poate mee Sol, aoe ute spostoltque (Aner et pire) so mort -Apeeblr Neto ce page aries exw compe. Wor artes elt € chaité doje A Dieu golt por Ie Trsagon, soit poe eateute tara entee pte e€F van abel ne Re {ee patna on verets seripbrsires places avant et ape pte, ‘So aaguivnlent encom du Grrdael atin. Val Lyles aril, Il pp. wer 182 EXPLICATION DE 14 Divi LerUnaIE DRS LECTURES SACREES 133 cours de laqueie Hse meat la foul te fist connate Jofanéae noa seulement parses parcles persoanelles, mals care par cells qui fisit dice par ses apes en Jes envoyant ous brebis perdues de la maton d'lsrail. Void pourguck on lit et les éerits apostaliques ot 1"Bvanglle Iaianéine Pourquoi pas MEvangile en premier lieu? Paree que faire connattre ce qu’a dit le Seigneur en personne constitue une manifestction plus parfalte que de faire connattre ce qu a été dit par les ApBtres. Or, ce ne fut pas tout dun coup que le Seigncur montra aux horames toute Métendve dma poiseanee ot de sa bonté (ce fut Ia eet de sa seconde manifestation); mais il procéda progressivement du plus cur au plus élatant. Vol pourquc, sion veut Aigurer 40 a pour Fobtention de quelque insigne faveur, comme eale entendre lice la parole divine. Pour 'Epttreen particule, cette hymne de louange se mle de supplication, car Yon Y Join a fomnule : «Ayes pti de nos > Pour YEvangie, notre supplication consste purement et implement dans Thymae méme : cest pour nous apprendre que le Christ cs figré par "ivan, ecux qui ¢ troavent ont on méme temps tout co quiis peuvent demonder. Cer 1'Bpoox s'y ‘trouve renfaré et it est plus besoin de le supplier pour lea, quand on « tout. De mbme qu'il ae convient pas que © jednent ls fis de 'Bpous fant que CBpous ext ave cus: fis n'ont qu’a Vadorer et le louer. C'est pour la meme raison ‘que Thymue des anges, telle que nous Weassignent les prophites, n'est plement qu'one hymn, exemple de supplication. sa manifestation survenue peu a peu, il convient de lire Que sigaifent, & ce moment de la Uturgle, es lectures lea erita apestoliques avant les évangiles. Les textes sacrées? révélateure do sa supstme manifestation gout euxinémes Si vous voulez en savoir V'atilité pratique, je vous I réservés pour la fi, comme Ia suite Ie moatzess®, : deja dite: elles nous préparent ct nous purifient préala- Diement, avant Ia grande sanctification des diving mys- ‘eres. Si vous en demancez la signification, elles nous font conpattre la manifestation du Sanveur, telle qu'elle eut [ ew apres sa premltre ostension. Ea effet, la premiére osteasfon de 1 Evangle, livre fermé, représente la premiére apparition du Sauveur : alors que, tandis que Iuiméme gardait le silenos, le Pére le manifestats alors que, ne prononeant pas Ivi-méme une seule parole, il avait besoin une autre voix pour le proclamer®, Mais ii, e@ qui nous fest reprisenté, clest sa manifestation plus parfaite, au CHAPITRE XXII DES @UPPLICATIONS QUT SE FONT APRS L'EVANGILE Lorque I'Bvangile a &t Iu, le dinero invite le foule & pier Lo prétr, do son ebt, dt 8 vobx boste une orason 5 ota, 10,6 2 Cais Cet ae deat aire ason am ceeamations dent ta oule arsnpage i transfert solennel ce atts Pula, sup SIV), me ae a ear a Senta rior de Toltime manifestation dex Tamentay oe aséve tu al doa Con eupreineransectaton dln pasaree et de Vaca ‘le Somvear avin series Cala el cousiuera le cour Ate Fanepbers 00 di Caton, 3 Matt 9,15 2 Aimign bIn proclamation au esis par Jean aptite ot 4 ‘obec Pie fle ore da baptts fe lsta nn Journ #< Celie {ition fs bles on qa ge preads ee Complsancee» Mat = Toons 2954 1M expuicavion pe 1A pivee uiruncme emandant que Jes prifrea des dies soient accuilies per Diow. Pais, en pronongent & haute voix la doxologie final, il les a’socio cux-mémes 8 cctte glorification du Seigneur, ‘Quelle est Ia prigre du peuple, apéetalement opportune aprés TEvangile? Gest In priére de eaux qui observent, Evangile, do com gui imitent la généresité do oo Chast aq est gure par Y'Fvangie. Et quels sont coux-ia? Cou. aqui sont préposés A Vis, les pastems de peupes, eux ‘qui gouvernent Etat. Cour en elle, sis sont idles ‘aux dovolr de Iour charge, ardent avee son ot encalgnen Tes doctsines comsigaées dans VEvsngie et, selon le mot el'Apotre, ehivent opr le Christ equi manque au Christ fen gouvernent son troupean selon son esprit, Co sont encore les fondateurs dle sxintes maltons, eaux cul en prennent soin, ceux qui tiennent éote de vertu, et tous ‘ceux qui de quelque maniére se rendent tiles’ aw bien ‘commun de Egle ct de a religion : tous eeuxlb peuvent ‘trouver place en pavelle litanie ct mézitont davoie part ‘aux pris communes? Gomme on va maintenant arciver aux approches du sacrifice, auquel le non nities n'ont pas lo doit easter, Je prétre congédie ceux que nous eppslons eneare Caté- ‘chuménes parce qui n'avaient regu Te ebnstanisme que Dar enteignement et dant Ia mesure sclement que came porte Ia extéchisation.+ i les congédie do Messer des * RomarquseVngéiens adaptation du tents ben comm de Pau Cols 1,21 « Ceqal Mangus sve sutramee th Chit fe ighlve dase ta hse shee osm ae gol ot es Se Salses Matson: Pexpresion sepaiqos suse Bla agnateee rat ali, ites permis de loner que Cabestas wit pa ju wile de online Fake diatanate astence, do contite qu tmplcue Senn aeltees-dornd par la ediion htarggue % cate Hae ‘iscaele, Vor Larges erento, 9p Bie es supruicarions arsés Uidvancus 195 ‘ideles, non sans avolr préalablement récit# pour eux une raison. Sa priée, est que leur initiation soit parachevée par la grice dis Bapttme confér¢ en temps opportun. Le motif de la pire, cost la gloke de Dieu : © Ain qu’eux use glorilent avec nous votre tnés auguste et magnifique En pronongant & haute voix ootte doxologle, } prend la foule des fiddlee on communion do sa prire, Puls il dit ‘une cutre orsison, dans Iaquelle il rend d'abord gréccs & Dieu davoir été jagé digne de so tenir devant Iu, de lever les maging vers hii 6t pour sol-inéme et pour les autres 1 demande ensuite d'etre jugé digue de continuer toujours cat aote religleux avee une conscience pure. Le motif de cette pritre? Ia glire de Dieu :« Paree qu’ vous convient D ‘toute gloire 2. Aprés avoir alnsi, comme d'Labltude, ‘gorifé Diow do concert avec 1a foule, Ie prétre prie de owven, & part Ini, pour soi-méme et pour Vassemblée : qo’il se tieane perecnnelloment sane roproche au saint autel, pur do tonte couillure de 1a chair et de Vesprit; (quant aa fidbles qui prfent avee lui, qu'ls soient rendus , CHAPITRE XXVII DP LA CONSECRATION DES OnLATS ef DET’AGTION DE GRACES QUI La PRECEDE ‘Las coeur une fols pénéirés de siexcellentes et si saintes 991-4 dispositions, que restet-il simon de paster @ Taction de trices eavers Diew auteur do tous biens? Zmtant d'ailewrs Ie promicr Preétre, qui avant d'instituer le sacrement do Ia Communion rendit gidees A Dien son Pere, le célébrant, avant la pribe décisive au cours de laquelle il va consacrer les dons diving, adreaae ootte action de grtoss & Dien, Ie ire de Notro Selgneur Jésus-Christ : « Rendons graces fam Scignear +, Lep fldiJes y donnent leur adhésion, en répondant : « Crest chose digne et juste » Le prétze offre alors personnellement I'action de grives & Dieu; ill gosife, Te lone avec leé anges, Ie remercie pour tows les bienfeits ai nous sont venus de Lui depuis 'origine. 11 montionne ‘en deraler lieu cette ineffable ct incompreneasible économie da Sauveur & notre Sgard; puis Ml consacre les préciewx ons, ef le sacrifice eet tout enller accampli. De quello * cola, 852, * Matty 62. 1d repiieation pe 24 pivive trounce DE La CONSECRATION DES OBLATS 18 mantére? Le vole, Le prétre dit le réeit de la Céne auguste, et comment le Christ, avant sa Passlon, confla & ses sain disciples ec sacrement, ecmmnent il prt la coupe, comment il prit le pain et eonsacra I'Fucharistie, les parcles qu’ prononga pourexprimer le mystére, et, répétant ees paroles, jl se prosterne, I prle, on appliquant sur les oblate paroles mémes du Fils unique, notre Sauveur, supplie ue cs dons, ayant rogn son tres saint et tont-puissant | Esprit, solent transformés, e pain en son saint et adorable corps, Te vin ex son sang sueré et Lammaculé, Ces paroles ites, le fout du rite saeré est accompli, tes dons sont eonsaerés, le sacrifice ost ashen la grande victime, Vhostie divine, mmolée pour Je salut du monde, 60 trouve étendue sur autel. Car ee n'est plus le pala, jusqu’iet symbole du corps du Seigneur et simple offrande portant Mmage de la ‘veritable oblation, ou qui contiont comme en un tableas tune représentation dela salutaire Passion: mais est Yoblation vértable ellesméme; c'est Je corps mnéme du ‘Maitre infiniment saint; e corps qui a réellement regu tous 28 outrage, ces insultes, ces coups; en comps qi a eb cerucifé, Lmols, gut a rendu cous Ponce Pilate un si bon temoignage, qui a été souleté, torturé, qui a enduré les cerachats, quia gotté au fie. Parcillement, le vin est devena Je sang méme qui a coulé do es corps trés pur, Crest ee comps, aves ce sang, fond par Je Soint-Espait, né de 1a ‘Vierge sainte, quia 4é enseveli, qui le troladme jour est esbuscité, qui est monté aux cienx, et qui est assis & la -Aolte du Pie lignes sur la nature ossentielle du sacrifice cuchavistique : rmentionnons surtout M, pm 1A TAILLE, 8. J, Mystertum Aidet (Paris, G. Beauchesne, 1921; 3 dation en 1931); H. BouEast, 0.8, Théologle ef Sactrdoce, Chambéry, 1988, pp. 145 et 222; sans parler d’Anteine AnxAULD, Porpétuts de la fol tozehant Buchariste, Parts, 1069; rééaition Migne, 184%, tT, cal 469. Ml mésite tout eutant admiration des Uturgistes pour 1 deseription donnée de Veuelwristia ou action de grees ‘uinjtare qul constitue I'Anaphore ou lo Ganon de la mess. Tl convient Winslater sur ce double aceord de théologiens ‘tao iturgistes aveonctre Cabasllas surls base de eo chapitre XXVI, en vue de reetifler @avance un élément erroné de ‘4 doctrine, ekémant & peine Insiaud lel, mals qu'il va wecen- ter dans len chapitres XXIX et XXX. Il wegit do son censelgnement sur P'épleise ox Invocation du Saint-Espeit. Rappelons done ler données litusgiqucs, qui do fast cont asst des données théalogiques, Le theme général do Y'Anaphore ou du Ganon oriental est une setlon de grtees & a Trinité pour tows sea bienall, récapitulés on quelque sorto dans V’auguste sacriee, Action de graces b Dien le Pere, qui nous a donne I'tre et nons a sppelée & une dectinge Ginette; au Fils, qui est ven nous rashete, qui «Ia nuit oI se liven lui-méme pour le salut 43 monde » intitua le grand mystare (lel se pleee Te réct de Pinstitution custeriatigue ot Ja repetition par lo pretro ‘dos paroles du Sauveur = « Cee est men eorys..., Cec! est le ‘alice de mon sang... qul sont dites tout haut ot uxquetios le peuple épond par un Amen de fol et d'adoration); em Fils, de qui Von commmémore « tout co qu'll fait pour nous», Ja croix, le sépulere, Ia résurrection, Pescension, le regne & Ja aroite da Pére, le glorieux avbnerent futur; enfin actlon, de grdces ao Saint-Eaprit, duguol on implore Yenvol sur 12 pla et Le vin pour les consserer, et sur les Olées, prinel= Delement sur lee communionts, pour Jes eanetifer : east 2a formule appelée dplcize, est-d-dire « invocation » dont Ja toneur et 1a plac, dans Y'onsomblo des ilturges otlentalen, ove © Bucharistia » of Conséoration, CChapitre unineux, qui a ments admiration de phisiew {éelogiens modemes pour Ja clarté projetée en quelques 146 Exrcioxrion DE tA pivmwe LaTUROIE ‘a suscité un intéressant probitme de théotogle ULorgiquey ‘ais dont lo sons général, no vot, s'adapte admirablement a cadre trnitnice de PAnaghore. Cost bien, en efft, oo cadre trnitaie de Veucharstig que Cabesiles rely icf en quelques traits précis. Co qui soullgne fot bien, eeet que Ia consecration a pain et da vin au corps et ax sang du Christ opire le mystésieux sacrifice, fen vertu évidemment de la toute-patssance divine, de Vm cacité des paroles da Sauveur et de Vintervention du Saint Espa « Ces paroles dites — écrit Caballas en théelogien Juclde et pénéirant — le tout du nite saer6 est acoompll, Jes dons sont consacrés, Je sacrifice est achevé, Ia grande ‘letlne, Phostie diving, tmmolée pour le monde, ge trouve: tomate sur Yeutel Cares n'cetpiaslo pan... ext oblatien véritable elle-méine, cest le corps méme du alte... » Si nous négligcens, pour V'nstant, veppoction malencon- trousement établie par les polémistes, précisément depuls Yepoque de Cabusllas, entre les paroles du Cheat ot épt- cso ax point de vue de Veffeaeté conséeratone, parilles| formulas éooneent admirablement Ia tagologle dt sactfes ‘eeharistique. Lo P. Boutsst les cite & bon droit en témok guage do la tradition esthotique, en un paragraphe of Imarque les rapports du Galvaire a Youtel. Aprés avoir rappelé Venselgnement du concile de Trente sur Vanité ou suerfice du Christ: « Une seule ot méme Hostia sa Calvaire cL A Tentel, le mésne Vote malatenant par Je ealaatére des DreLres qut jadis e‘orit mi-méme sur Ia eroix; seule difere Ja maniére doer », le théclogien dominiosin donne ee sexplieations, qul eoncordent avee lg doctrine de Gabailas + Au Calvairs, la matiérs hostale fut Ja. vie da Verbe inearné A déposer dans Yeflusion du sang; @ Yautel, Ia matiéze hostile ost Jo pain et le vin, AM Calvaire, Jésos soffit ‘Immnddiatemont, dans le support etictit de Viermolation gu stpara récllement ot visiblement son corps et som sang. A. Vautel, Jésus store par Je roiistOre dot protzes dans 1a onaéeration du pain et du vin qui, sons le symbolism come DE LA CONSHCRATION DES ODLATS ur mémorstif de Vimmoletion sanglants, constitae une tmmo~ Iatlon nen sanglante » C'est alors qui eite Cabastas, on 1a {is honorable eompognic de saint Gypeien, Epis. 68, P. Las IV; col $85, et de suint Thomas, Samume It, TH Parte, ‘guest. 75, art, 1, ELL conelut : « L’Hostio do la Mosso ost Gone identique 8 PHlostle dela Croix, dans som individulité ‘comme dant gon cgpeeo. Le Christ que Ia most a consasré sti de propitiation pour nos péohés et en qui se consemme Vortrande du Calvaire, consomme Voftrande do nos autels ». 1H. Bouse, op. cit, pp. 145-146, Bt plus loin, pp. 216-222, ia rovient sur la meme doctrine, on une note supplémentsire civ le grand théologien Nicoloe Cebeaias» oot une liste do ‘documents patrlstiqus ou Iiturgiques sur la eanséeration 44a pain ot du vin + ofrande sacificiollc du Christ autrefois nmolé, en qul subsistecrstallis le saeviflee de In rolx » Ge telié Ge titre est expliqué par 1a proposition sulvante, fob Von reconnattra, en termes didactiques modemes, Jes ‘engeignements de notre Byzantin :« Loffrande du serie de la messe consiste formellement dans Yimmutetion pro- tendo, non destructive male soblimisante, du pala et du vin ‘dons Ie Christ, en gui subsite spirituslioment mais réellement et toujours actuellement —, Te sacrifice sceomplt sur la orale » Cabtsilasruvlendea, spéelalement aux chapltres XXX et XXX, mur estte « fmmutation profonde, non destructive mate sublimisante », comme aussi sur les rapports entre Te sacrifice de Ia Croix et eolui do Vautel, Co que nous svons voulu souligner ds maintenant, c'est In netteté de. ex concept théologique du cant sucrics. Hest regrettable que In discussion sur Pépllése ait entrainé Cabasila, dans los shopitres XXIX ot XXX, 4 dos assertions esronées sur Veffleacité conséeratoire des parcles du Sauveur, Mais ‘éplorablg iialenteudu ne touche en rien 8 sa notion dt smerifee, Nous le Yerrons mame, au cours de ces deux ‘hapitres, alouter oceasionnellement des considérations de nature A eonfirmet” et A péelser suc certains polnts cette notion, biol vinNr Wassonancr: De Norm vor 149 ‘vous », Cost est Esprit gui par le main et Ia langue des prétres consucre les mystires, Mais le Seigneur ne s'est pas contenté de nous envoyer Je Saint-Esprit pour qu'il demeare avee nous; Juieméme a promis de demeurer avee nous jusgu’a ta fin du monde. ‘Le Paruelet est présent invisiblement, paree qu'll n'a point porté un corps; fandis que Te Sauvewr, per le moyen des angustss et saints mystéres, se préte & nos regards ct & notre toucher, paree quill a pris notre mature et qu'il Ia porte & jamais. ‘Telle ost la vertu du sacerdoce, lel eat le Prétre. Car aprés sre offert une fos et s’tre immolé I n'a pas cessé son sneerdoce, mals TI exerco perpétucllament pour nows cette suerileature, on vurtu de Jaqulle Test & jamais notre avoeat auprés de Dieu; en raison de quoi il Iui a été dit : « Tu es prétre pour Péterité x ‘Vo pourquoi nul douts n'est possible aux fidéles touchant Ia conséeration des oblats, nl pour les autres ss sacris, sls sont accemplis selon Mintention requise ot par les pritres des prétres. Cest ce quill importe d'aftrmer. 148 ExpricaTion DE LA Divine LeTUNots En ce qu! coneome les paroles du Sauveur, 1e leeteur aura pas été, du reste, sans remarquer Vipertance que Cabsafles leur attribue en co chaplire XXVIL. Le prt, ‘tat, © répétant cos paroles, so prosterne et pric, em par maniire narrative. Qu’alle suse pour kx consécration des oblats, nul pari les Apdtres ni parmi les docteurs ne U'a manifestement jemais dit Que, prononoée une fois par Je Christ et du fait davoir te prononeée par Iu, elle agisse toujours eomme Ia parce créalrice, saint Jean Chrysostome le déclare lubmdme. Mais que maintenant, prononcée par le prétze et du fait eto dite par le prétre, elle ait cette ellicacité, cola n'est ‘enseigné nulle part : ear méme lo parole eréatrio n’agit point parce qu'elle est dite per un horame, appliguée a chaque cas particulier, mais seulement parce qu'elle a été ite une fois parle Seigneur None : La question de UEpietse, Igaré par le poldolgue, aprds avolr prété aux Latins det ‘doctrines outrése, Cabasics somblo bien il, em eette fin de cchapitre, dépasser Inisméme sa propre pensée, en aarant {que Ja parole du Sauvour «e8t prononese par maniére nar tative 2 Ne vientll pas de dire, en ce chapltre XXXVTT dont nous avons admisé la théologigue dart4, que le pritre répite eas paroles du Fils de Dies « en fes appliguant su ket oblats 6? Nos théologiens n’entendent pas aatze chote que cette « application des paroles du Christ & la matiéxe du sacrifice», quand ils déclarent que le prétre doit les prononcer non pas seulement par mane narrative, comme wn simple reeit de co que fit Ie Christ, main par monibre significative, ‘comme rénlsant ee qu'elle stgnitient. ‘Quant a Vouterité de saint Jean Chrysostome, Cabas 4 incontestablement tost de Ia tirer axelusiverient & ro, Qui nous soit permis de nous y arréter un instant. Car ainsi qwon I'a monteéalllers (L’¢pilse gprs saint Jean CCheysoxtame of ta tradition ceoidentele, dans Echos «Orient, t. XL, 1908, pp. 101-112; ert. Bpiclse dans le Dictionnaire ee NEPNOGUES DE cuRFINS LaTINS 159 de Thtogie catholique, . Vs 1911, col, 236-238), 1 est patal- tentent possible de volr dans la doctrine chrysostomienne Telrait 'unton entre les deux Ballans orientale et ocedentsle on cette question de I'épldése eucharistiqne. ‘Srint Jee Chryeostome est un dos plus explletes pan tes Pires orienta au sujet do Pintervention cucharistique da Seint-Eepnit, on mome temps que sur Teeneité con~ erateire dos paroles du Christ. IL connait éplclise pour Vavoir employe dane Io Isturgle quotidienne; Ml atstbue avec inslstanee Ia transsubstantiation et le sacrties & 18 vortu invisible du Saint-Eapritaghsant par Te ministre du prétre De scerdot, WI, V5 Vly 1, P. Gy t 48) ool, O42, 68; (Orel, de B. PhMtogento, eal, 759; De camel. el ere, 3, P. Gey 440, col, 397-898; De resurzent mort, P. Guy t 30, col 43%; Ham, in Pentet,1y P. Gy t 50, €, 458-459; Tr Fea, om. 45, P. G.,t. 59, col, 258; Im I Cor hom, 24, P. Gi, 61y ‘ok 204, Un do ces passngas tiondra fel Hew de tous les autres 11+ Que fala‘, chrétion? Quol! an moment of le pretre se thent devant Maatel, tendant les mains vers le ee) lappelant PBspritSaant pear gut viene et touche les obo loseque, dans le plus profond rvcuelllement et le plus grand lence, PEspril donne 4a verta, lorsqu'tt touche Tes oblats, lorsque tu vole FPAgnenu Immolé et consomimty c'est alors ‘que #% excites du troublo, du tumulte, dex querltes, dos Injurest..» De eam, ef ere, 3. A Tice tells exprestions, Von pourrait etre tenté do eroire que Te grand docteur atts! Dualt 1a conséoration A Pépiclése ot nom point eux paroles do Vinstitution, 1 non ost lem pourtant, pulsque Tuianéme alse en termes formels et A plusieurs reprises que Je protre, & Vautel, represents Le Christ; qu'l répéte, au nom, ft on Ia personne di Onrist, les paroles dites au Cenacle = ‘ Coct est mon corps, cect est mon sang s, et que ces paroles ‘opérent Ja transbubstentiation, « Ce nest pas Mhomme qui fait que les oblata deviemnent corps et sang du Christ, mais bien le Christ Ini-amémo, racilé pour nous. Le prétre es lt ‘qu le représente et prononee les paroles, mais In putsrance 160 ExeLicaTion DE tA pre uiToRGHE ‘et Ia gree sont de Dieu. Coal es! mon eovps, dit (enendet dotdemerd + dit le prtze ox nom de Chile), Cette parole ‘transforme les oblats ». Totre yow ton rd Oya, net, Tero 8 pie weraopoduies v3 porcine. De pret. Judas, hor. 1 Ot, 08 6, Ps Gut 49, col. 380, 385. Cabastlas, gul se garde Dion de citer ume si claire attestation, ce oomplalt a éplloguer sur ce qui fait suite 8 = texte. Lorateur y établit une comparalson entre 1a vera de 1a parole « Croissez et maltipliervous », dite par Diew ‘xx orighnes de Yhumanité, et eele de a parce » Goa est oa ‘corps » dite par le Christ au Cénacle. « La parole: Crofesez ef matiplic-vous, ... len quelle malt 644 dite qu’ane fais, ceontimie d’exercer son eteasité ot vous donne le pouvoir e procrter des enfants, TI en est de mitme de Ia parole eel ext mon corps. Prononese me fois (a Génacl), elle donne, et cela jusqu'a Ia fin du monde, & tous Jes series lear existence et leur vert » Copendant, il est facile de voir, et Te contexte 1e montrs pleinement, quo Ja comperaison mo porte que eur un point, A savoir ln vertu conférée & Vhomme par une parole divin Mais pour I'Bucharistl, le Christ répite cate parole par ia ‘bouche du protee : Chrysestome vient de le décarer exprese ‘sément, et iy revient plusteurs fos alles, prosyant cinsi ‘de mankere péremptire quo attribution de Ia consécration aux paroles dv Christ constltue chez Iu un enseignement {és forme, contre Ieguel Vingéntosité mémne d'un Cebasiss = ou un pou plus tard, d'un Mare P’Ephise — est ime Duissante. Tl répéte, en efet, avee ineistanes que Ia Céne Ge Vautel est Ia mémne que calle du Génaele, «Castle meme Chuist gul fait Pune ot Yautro..,. Ne Yentender-vous pas parler luiméme A Vautel par la bouche des Evangelists? » In Matt, vor. 80, 3, P. G.,t. 58, co. 907 « Jésne Christ, qui opéra jadis ces mervelles dans In Cine gu'l Mt A es Apdtres, est le méme gul Js nezompltt encore maintenant. Nows, nous tenons lieu de ministres, mais cst Lut qui Sanetife es offrandes et ul les transforme, » Zn Math, Es munocaaS OM cuNFAINS LATING 161 hom, 81, 5 Ibid, col. 744. « Les paroles que Dieu prononga alors sont les mames que celles que le prétre prononce encore maintenant; Voblation est done ais) 1a meme...» Te 7 Tim, hom. Th 4 P. Gy t. 62, col, 612 ‘De calle double série le textes parultles Il est Yégitime 4e conclure que Velieacité des paroles du Sanveur doit se concilir avee la vertu tronsiubstantiateice du Salat-Esprlt es deux affirmations, égelement explicites, nous cutorisent | penser que, ence qui coneeroe la forme essentlelle du sacre= meat de I'Eucharistie, In tradition, méme en Orient, oot ‘constituse non point par deux courants paralléles. (Cun favorable a Yepictiee, Yautre max paroles de Finstitution, mals bien par un courant unigue dont Chrysostome nows permet de synthétiser, coordonner et préciser les éléments Epars, Dom Touttée, Véditewr énéatetin des eeuvres de seint Cyrille de Jérasslem, en 1720, falsait deja une emarque analogue : © Si ea tantum Chrysostoral opera [Eaberomus, in quibst cols invocetionis tanquam conseari tionis causae miemiolt, ... wallem eum evangelieis vetbis cmonelam rebiquisse sorplearemur. Sed his quae diserte diet, semm, XXX De pred Judas, ne ita do 60 eentams prokibemur, Hiseoque ostendunt utramgue semtentiam coptime compen, ... Christo et Spisitu Saneto wna operan- bus 8 De docirina . Cri, dissect. 11, m. 94, Pe Gy ts 5, ot, 270, ‘Los oxpiieations que Von vlent de lre nows mettent alse pour roconnaitre que, & partir do la période seolastique réaievale, plusieurs théologlens Tatins ont trop pew tent compte, dans leur éyones de 1a dostrine, de a mention Aurgigue de Vepération da Ssint-Esprit relativement & 18 ‘ranssabetantiation. Poartant — et I nous faudra revenir ur ce point & propos du chapitre XXX de Cabasilas — fat Saale do stir, dans In Uctérature euchaxistique du mayen Age latin, Inquelle Wallleurs est essontiellement traditionnalite ct patrstiqu, les traces de Ia double donnée concernant. et Pecacté consératoire des paroles dx Christ cota, “ 162 EXPLICATION DE La pivme LirunatE DES nubnocnes of cehraINs Latins 163 st ntowvention du Saint Eaprit dans Pacte transsub | te 10 vortu transsubstantiatriee du Solnt-Eepult, ou aa tiateur. Laver tise de PExprteScint opt esac moins de 2a mention iturgique, lorqu'l ¢ écrit: « Si am ie Vautels cect ax prononed des paroles ds Christ que petre pronongalt, avec Tintention de consacrer, seulement ‘romp le mpstire tells sont les dewx propositions que les paroles du Christ, Je stcrement cerlt réellemont. ac rotrouve & travers une fonguo série de témoignages dv compll; car Vintention ferait entendre les parcles divines théologicolttingiques du vin® au xi stele. Votr 1 femme étant prononotes ax nom au Christ, quand bien clté plus haut, des Botes d'Ortend t 21, 1008, Dp, 106-3 tméme on omettrat tes formules qui préeédent 8 til Uy st Ysticle Bpicltse da Didioanaire de THaogie cfhoin a. 7, art 1, 2d 4%, Saint Thomas ajoute, Hest val 1 ¥, 191, col. 205.272, 4 ‘ Cependant le prétze gui agra aint pésherait gravement Saint Taomas 4’Aguin a plusieurs fis reneontré Ia dou fn nrebeervant pas le rite de 1'Eglise ». Mats, méme apts donnée traditionnelle. A propos de VaMrmation de saint cette restriction qui naffcte quo Ia lietite, i semblo permis Jean Damaseéne que «la conversion du pain au corps du dle penser que le docteur angelique applique ic avee trop ‘Ghist saccomplit parla seule pulssence du Sain-Espot » de rigueur le concept do « forms sacramuntolle © ot cue ‘explique que cette opération de Yogant prineipal «wexeht intention de VEgise le rite de "Baise, quand il sagt da pas In vertu instramentale, qui est dans les paroles du sacrifee exeherictique, paristent bien supposer un vadre Sauvour ». In 1V Senter, 1 1V, dst, VIC quast 1, art. 3 tuchologique minimum, si Yon ose parler ainsi, En tout 1%, Ailour, il at sere ie Gécleration de aint Paechace Cit, est lon estte application trop rlgoarewse du concept Tadbert (ox see) — qu'il altrfbue 8 slot Augustin — ¢ de forme, ageravée peut-étro oneare par des exagérations «Le sneremont du corps ct du sang du Christ... n'est pea trates dee certains Latins» (un petre, par exemple, conss- produit par le méste de celui qui le consnere, mals par 3 ‘rant, au seul pronomce des pareles du Christ, les pas dune pprole du Créatouret para vertu du Saint-Eoprit 5. thay ‘oulangese!), quia provogué la réaction de Cabesias et de TEL, 6 art. !. EL an debut de Varticle sulvant, I ete ‘Yam orfentate, ‘encore dans Je itive sens un toxte stzsibué au Pape ssint ‘ue chapitre suivant de VBspaitio tturgiae ve nous Grégoire: «.. Un seul ct mime Saint-Esprt sanctife les | ‘bliger do revenir sur Ia tradition iturggve laine touchant Aivins myst2ics parson hnisbie et soexdteopération » Mais | le réle du Stint-Exprit dans la eoneéoation. Coneluons ‘28 que.noxs appelons Ia gusstion ce lépilise Iu était ‘dee moalatenant qui es de tous points regrettable qv'ane fnconma, Son attention aa done pet 618 sttieée sur Ik simple aiversité Itorgiguo — et encore assez pou sensible coneliation & étabirenteo les doux données tracitionnellen pour qui connalt, méme sommalrement, Vhlstolre de nos ‘On ne peut que le regretter, car PAnge de I2eole wed pas tee saonde — alt. degenéré en un diférend. théslogique Imanqué de jeter sur estte donnée postive de la tradition. ‘arfoetréspassionné, Parle cnstataion état cen faite, ‘a puisnte lumidre de son géie spéculait. ; fn 1669, par AnNAULD, et, en 1745, par Dom CHARDON, ayaa sans doute pas connaissanee de la formule a'epl- ‘Le premier éeivat(Perpliilé de la oi do Batis eatbottque lige oriontale et raitonnant eur Vétat actuel du Canon teuchant “TBacharistic, livee TI, chap. VIL, réédition romain, illest mfme arrivé de sembler ne plus se souvenir igne, t 1 co. 470): « 1 y a det auteurs qul eaventment \ elle ext bien, on efit, Pidde que suppose Pénonet mimo de ‘objection i lagu ed quer wou mepanere * Vole ens In JY Seaton din. X. 164 wxpuicanion be LA pivINE uirunede fort ce aiitéend, du nombre dosquels est cxlui gal a fait Imprimer Gabesilas dans Ia Bibtotheque des Pires (le jésulte Fronton du Due), qui fat sus ee sujet uve note fort Anja ouso aux Groce. D’autres, al contraire, tachent @accordes les sentiments des desnx Fglses, Sur quo Yon peut vol e@ ‘que dit le cardinal du Perron, ¢t le Pére Goar dans ses notes sur le Liturgie de taint Joon Garysostome ». Quant a) Dom Gnanpox, fl formule une apprésiation qui nous paratt présentar atter exaotement Vélat de a question avant Vepoque do Cabasias : « Nonobstant cette diverité (litur: ‘igue), I n'y a eu autrefols avevne dispute sur ee eat. Les Groes ot les Latins talent persuades que los espéees étalent changes au corps et au sang de notre Sauveur en vertu des pareles da Canon de ta metto, sane examiner |e moment précis auquel se faisit cette transmutation, nf Tes parcles| ‘quLYopéraient plutot Jes mee que lee autres. Los une dsaiont auelle se fatasit par la pridre ef Mavoestion du peste; les autres aisalont quelle était Vottet dos paroles de Notre- Selgneur..jet ls ne eryysient point que ces diverses manttres| ae sexprimer fussent oppostes entre ellos, core elles ne Je sont pas effectivement, ee qu'll seraltalsé de montrer; ‘mals nous Ialsons cola & tralcor aux théeloglens ». Hisoire ‘dc sacrerents (Pati, 1745), Euchasstic, chap, ITE, rédition Migne dans Theologia cursus complems, Paris, 1840, t. XX, ool, 240, ‘01 bien encore, on pourrolt dire avee Anmex023, fe ef s L'Emio latine attribue ost efet Ga conascration) aux scules paroles de Jésus-Chris, et erolt que cos parole étant rononeées!a conseercton cet aebevée a liea que es Grees, emeurant daccord que c'est par Ia force de cos partes que la conséeration se fait, prétendent néanmolns que cette force doit étre appliqués par les pelires que les pretres y jolgnent, Bt aint ts asont que la eoneéeraion n'est achevée ‘avapres que ces prigres sont prononoées », Pour let fatles quo Jes subtilis de la cantzoverse pour alent tonner, il me seen pas imutle d'sjouter que, ea 32 es nupuoougs Dy cERTAINS LATIN 165, reportant & Jour Missel ou « Parelssien» lls trouveront dane e Canon romain, immédiatement avant les pardles di Sauveur, uno oraison Gul vise précieément application de ‘es paroles A Voblotion qui est sur Vautel: « Daignez, nous yous en prions, 6 Dieu, faire que estte oblation solt bem, regue, califiée, digne ot agréable, afin qu'elle devienne le Corps ot le Sang de votre Flls blon-almé Notre-Solgncur ‘Sésus-Christ.» Quant & Vide théslogique de is vert con ‘terateir attribuds oa Salnt-Eeprit, om aurs dntéret voir comment elle est présentée, en dchors de toute polémigus, dans 1a sérénité d'un eommonteire d'excelleate éaifeation ‘pratique et tout contemporain, 8 propos d'un autre oraison ating — pve d’Otertore collect — : « Venez, Senctif- caleur tout-puissant, Dicu étamel, ot bénissez co cacrifee préparé Ala glore de votre stint nom x Le P. Dsesancuns, 8, 4 La Messe de cous qul ne sort pas pris, L’Ordinalre ade le Messe et. Pordinaire de la vic. Meditations (Action Dopulaire, ealtions Spes, Paris, 1038, p. 66), commente en 2s termes, d'une théologie profonde quoique avcessble a tour : «Tl feut que Je Saint-Eoprit en mélet Cheque messe seetelle pas une suite mervelleuse ot comme un rebons Sssement de UTneamaticn? Et n'y feut-il pas aussl an pet ide Pentechte?... Si toules les qeuvies divines accomplles = oudehors » sont communes aux Trols Personnes, le Cauvres de VAmour, Tes lexueuses industries de TAmour, feo prodigalitis, par spésiale appropriation, relevent. di Salnt-Esprit. Or, nous sommes ie en plein dans sa Spécititt, ‘La Messe iest-allo pa, en toute demoiére neue, 18 supreme ‘expression de PAmour de Dien? C'est hier, eet co matin ‘quelo Garis ct mene est ng, pus est mort pour mes péchés... 1 continue... Nous savons, 0 Exprit d’Amour, que Barc ‘8 conga par votre opération et que cest Vous qui, de sa can immaculée, avez fait le corps de Jésus. Quand tout Vhour, & la Consécration, 1a substance du pain efdera la place & Ja substance de la Cheir et du Sang de Jésus-Christ, 100 uxpuicanoN pe LA pivmer trronore fxtee que co ne sera pas eussl volre sublime Travall?.. Cabasilas serail désarmé & la lecture de ce commentaire d'un Latin da wingtiome eel, je exci bien que, da coup, 1 retrancheralt de son chapitre XXIX les invectives qui dressll 2 cartains Leting» de son opaque. Preave ave le malentendy était moins grave quien n'a parfois voula le penser, et mémo qu’ll auralt pu étxe compisLement évité, [Nous retrouvorons, deillours, eu cours des annotations ‘eu chapltre suivant, mention de commentalres plot anctene Gul, en mottont Yaceent, oux auesi, sur la concordance Iitorgiaue fonelire entre Grecs et Latins, aurafent égalerient {0 servle A malntentr Caccord théologigue. On ne scurait trop regrettes, au curplu, que la vivacté de la polémigue Inspire a Gabaslas, dds le début de co chapitre XXX, un ‘tom violemment agrassf qui étonne dela part en mystique + Ge qul ferme décidément la bouche A nor adveraires...» CHAPITRE XXX (QUE DaNs L'EcLIsE LATINE LA CONSECRATION SB FAYT DE La MEME MANIERE QUE CHEZ NOUS 485¢ Co qui ferme décidément la bouche & nos adversaires, est que I'Eglise latine ele tie, & laquelle ik prétendent ten rapporter, ne se dispense pas, aprés Jes paroles du Sauveur, de price pour les cblats. Ce fat leur échappe sans douto, pares quo les Latins ne formulent pas cette pridse immédiatement aprés les parcles du Christ et qu'ils ne demandent pas en termes absolument claire 1a consé- ration, a transformation des oblats au eorps du Seigneur, ‘mais ils emploient d'autres expressions qui ont la méme [portée et une signification identique, A CONSECRATION DANE K'EoLISE LATIN 167 Quelle est leur pritre? « Ordonnes que cts dons soient portés par les mains de votre saint ange & votre autel supraccleste >, Qu'ile me ditent done quiest-ce que cette demande « Que cas dons soient portés 2 ‘Ou bien ils solicitent pour les oblats une translation locale, de ln torre ct des régions inférieures aux hauteurs ddu diol on bien ils solicitent pour ces mémes oblats une ‘éidvation de dignlté, une transformation de état le plus Jumble & V'état le plus éminent. Dans le premior eas, quelle uilté y ati pour nows a domander que solent emportés loin de nous Jes saints mystéves, que nos priéres et notre foi nous assurent étre chez.nous et dementer en nous, puisque eest en cela méme ‘que consiste le permanence du Christ avee nous fusqu’a (a fin dia monde? Et, sls recommaissent que cest le eorps u Christ, comment peuventals ne pas eroire qu'il est tout fala fois et on nous et supranéleste, ct qu'il eat assis & la droite du Pore, tout cola do la mantére mystécicuse mais roelle connue de Tui seul? Comment, d'une part, serait ssupmaedleste ee qui n'est pas encore deve le corps dt Christ, lequel est vraiment. supracéleste? Et comment, + on econ et eras Spies e opens, qu danse Canon ramets roe niece ene a tay Tt ee ‘Sine que le lecteur ale celeezlgon sous les ous ¢ + NOME vo ‘Stews Dan gon-peesnt,endonner qe tes ofan des scent ert or es asin de vote Sle Ange sur soto aol sa ote nvive alata que nove town al parle Tenors hes suifie parla ecepion a Corps inknment saat et Rena te vate ity aoe syne temple e beweaetion eet et. de nee Mis pack le tonnes, dent 20 debut fe un epainer Spay rere tate tue tm nd oer nnidtatione Wes, qo peovent aise 4 eer Male theaoatace Straverifes de Ponte Sur Teravon Supplies te rane, val ‘Ghpmory da Aor Ove (ar old kG 1832: pp A183. Meh 25, 20, cory 168 uxruicarion pe A DvENE Lirunsre autre part, pourrait étre emporté on haut, de le masin d'un ange, ce qui est efldbré comme étant audessus de toute autorité, de toute puissence, de toute domination, de toute suprématie? Si, au contraiv, c'est une éévation de dignité que eotte _riérelntine sollcite pour les oblats, et leur transformation ‘ex une rialite supérieure, je ne vois pas comment ils chapperont 2 une monstrueuse impiste, eoux qui, recon issant dj la présence du eorps du Christ notre Seigneur, croient pourtant que cette divine salite va passer & ‘quelque chose do meillur et de plus saint. De toute Evidence, les Latins sevent done fort bien que Je pain et Je vin n'ont pas encore rvgu la conséeration : c'est pourquoi ils prient sur ces oblats comme sur das éléments qui ont encore besoin de prtres; ils demandent que ces oblais, comme se trouvont encore ea bes, soient emportés en haut; gue, eomme offrandes nom encore sncrfiés, ils soient postés a aulel pour y deveair sacrifice, ‘Test besoin, & cet effet, d'une main angelique : en ce sens que, pour emprunter Jes expressions do Tillustre Denys, «la premiéce hifrarchle, Ia higrarehie angSligue, vient at seeours de la seconde, Ja hidrarchie humaine 2 Cotte prire ne peut sigotier rien d'autre pour ls oblats que leur transformation au corps ct au sang da Seigneur. Laufet en question ne doit pas étre imaging comme un lieu queleonque séparé ct sitné au-dessis du ciel. Sl en était ainsi, nous ne differerions pas de ceux qui disent que Je lieu of Il faut adorer se trove a Jérusalem ou sur fa montagne de Samaria, Sais puisque, sdlon la parole de saint Poul, cil n’y a qu'un Dieu et qu'un médiateur entre, Dieu et les hommes, Jésus-Chrst %, tout ce qui a valeur | prpenys, De wont 8 ey Marri, eV, $2, B. Gt ee cr 96 a Big, Oe Hak LA coxsicnarion ans W'écuise xarina 169 de médiation, tout ce qui nous confére Ia sanctification, est Ie Sauveur seul. Or, quelles sont les choses qui opézent ¢ a médiation et qui pouvent sanctifier? Ce sont: Te prétre, Ja vietime, Yautel. Car, suivant le parole du Selgueur, Yautel ssnctifie oe qui doit re sancti: « Liautel sanc- lille Fofizande! », di Puisquo cst Je Christ seul qui sanetfie, seul il dott etre ot le pret et la vietime, ot Pautel Qu'll soit le protre et la vietime, Iuieméme I's affirmé en disant : «Jo ne sacrific moi-méme pour cux (Qu'llsolt Fautel, saint Donys Yatteste dans som Traité sur le Cluéine : «Si notre divin autel est Jésus, celui qui est ls divine consécration ces esprits eélestes, en qui nows- ‘mémes, consacrés et mystiquement offerte en holocauste, rows avons Veblatlon, — regerdens avee des yeux tout spirtuels eet autel divin >, ‘Le prétre supple que les oblats soient transportés & ce supracdleste autel, ce qui veut dire qu'lls sient consaorés, ‘vanslormés au corps supracsleste du Selgneur. Tl ne s'agit pas de les faire changer de lieu ot passer de Ie terre au Ciel, puque nous continuons & Jes voir parti nous ef inéme apris la pritre, également leurs apparences. Puieque Fautel sanstifie es offrandes qu'on y a mises, demander pour les oblats d'etre placés sur V'antel, est la méme chore que de demander leur sanctification. (Or, quelle est In sanctification quo confére Yautel? C'est colle dee offrandas qul y ont été plaeses. C'est cette sanctie fication dont le divin prstre s'est sanclifé luisméme par Ie fait d'etre offert & Dien eb seeribes, hy 28,39. om, 17, 10. 9 Decl he 1p fy cle W818 1 Bien’ San, 1%, fy teva complet: «0m ni rmime pour eat an que rion etx aus! sentié en vets coe ik satan dheete entre fe sacrifice et ie samtifestin, 170 sxrutcarion pe 14 pivine Lirureue ee ne eae { vietime,clest lz mdme ehose pour let oblats d’tre consecrés ‘209A par ce prétre, dre transformés en cette vietime, d’étre ‘transportés a ce supreedieste autel. Si done vous prenez 8 part Mune de ces trois idécs ot que vous en solicits la alisation, vous avez en fit sollletd Je tout, vous por ‘a8dea ce que yous demandiez, vous avez accompli Ie saerifee. ‘Vos prttrs latins, considéront le Christ comme victime, demandeat pour les oblate guile eoient ploeés on Mui + fest. par des expressions ct des formules diférentes, demander la méme chose que nous. Voild pourquol nos prétres & nous, Orientaus, aprés avoir gollcité Ia trans- formation des oblats au corps eb au sang divin, feisant eux aussi mention de I'eutel supracileste, ne demandent pas que les oblats y soient transportés, puisqu’ils y ont fgjh 4 portés et repus, mois ils demandent que’ nous soit envoyde en retour Ia grdee et Je don du Saint-Esprit. ‘Prion, dit le dinere, pour les dons comsserés! », Pour quis soient consaerds? Nullement : car is le sont d&ja. Le gro emplosde part et autre le meme wrt dpudleafhogters) ain tine fe wweabule tue ¢e Aeon Testa see te ibis scier et sentir ba Vulgotem converte ee nes «Be 20 en elfen min psn eae here et eanetiiceion seine cation aiden one ols So ‘Ealemeat desea toot Forgunsntaien do Cabaslas Cabal sara alate Siaconals ut sen, dae Anapione Dyzantine, apts Hepstse see eu Momener ql la aheat, De {a ot it not cua de Frgoneatato de nate poo ul recieve cette Mande otontat coatent aeons ferzies Atte on paral avec calles de Vernon tine Suppers {etapa 1 Po es dats presen qat ont ects oe enue puoi ie Solver, Pour qv nose Die. eur pow et fommes, gue rep en dea ete sos rane ok al supracte ea, nous savele on tea se vine eae ete dat fe SeintcEoprt, poten te Sepneut = Vor bierpe stent, ‘Bese, vol ys 16, 98 Yon Wouvers sat Patino verte de Dendenc © (ene par fe pees Dyeentin Puisque cest Je méme Christ qui est prétre, autel et TA conséonavion pans w¥etise tATINE 171 Mals"afin qu’ils deviennent sanctifants pour nous : afin aque Dien, qui les © sanctifes, nous sanctifie nowsmémes par eux. TL est done manifeste que mépriser Ja pritre pour les coblats apris les paroles du Sauveur, n'est point le fait. de Egle latine on général, mais seulement de quelques rares novateurs, qui lui ont eausé des dommages sur d'autres points encore : ce sont des gens qui pascent tout leur temps, tomme les Athéniens & 'époque de saint Paul, «4 dire on A feonter quelque chose de nowvesut » Et voila pour Mnvocation om épielése. Nor + B'énkese orlentole ot Poratson romaine ‘ Suppltess.y Tube Deo perferi [Nous ne ssurions trop redire combfon i est regrettable aque dans co chapitre et le présédent notre théologien Itur- Gite se salt trop Ingeé dominer par le polémiste, Voulant. Gfondre contre « cortains Latins» 1a égitimité de Iles byzantine il en eet vena a dormer une sigalfiestion purement narrative site paroles du Christ, pour réserver VeMeacité fonséeratoire h Vorolson gui sollte Vintervention Salnt-Esprit, Sur ce point, I'erdeur dela polémique a égaré. ‘Mais, ects déclazation fate, il faut reconnaltre — aves le P. do la Tallle — quo son crrour n’amoindrit pas ¢ 1a ‘yerité de Ia comparaison établte par li entre I'pislés des Grecs ct Voralion romaine » Suppllees fe rogamas, .. fie hae perferr.. ‘Déja au xvi" sibel, Le plewx et ravant cardinal domi- lenin Ors! aveltderit-a sujet de ee chapitre XXX : « J'ad- + Ana 17,2, Letom varies orig de alte phase nh Sperone Gosa 3 apres de orator eit be roca no dba «Et pln poo Viworain elle Feet ge Yon tethers mate et eves 28 pn vA ua anus a annem Re Dv gut Corps a shigunds Chi aril sqae crane ition ee tea dotnc Grcin ty Eo, 1S, p B er 47 expyiceriow ve LA pine Linunote ‘meta volontier T'dentité de concept entre cette oralon, Me notre Canon et Véplelése greeque du Salnt-Bepri CCabasllas In déamontr, en tout ob chapltse, par des raisons | qui ne cont pas a dédaigner =, De fait, toutes les ides présonides fol par Cabaaias sur Je sens de Yoratson romaine, et qui somblent suggértes par ep consiératons polémiques, se retrouvent, hors de toute eontroverse de ce genre, dane lee oommentateurslturglques ‘du moyen Age latin, jallissant comme spontansment de Vexplteation du Juke haee peer... in eudtioe allare tam. Crest une veritable tradition médiévale, & bese patristique ailleurs, dont les représentants sont nombresx di xt aa xvi slice. Nous en avions nous-méme fait une énumération 8 Vartile Bpicése du Dictionnaire de thétogie ecthtieue, 4 V, 1914, ol, 205-270. Le P, de la Taille y insiste lmguc. ‘ment, sltant los textes et en exposant toute la portée theo logique, pp. 271-283, pour eonelure : « A nen pas douter, ous nous trowvons 14 on face dime épiclése romaine, épondant, pour In place qu'elle eecupe et pour le sens ‘quelle , quotgue non per sa forme extérieue, eux épleses ontentales» Op. ct, p. 278, Cr4isit dA Vopition tres forme de liturgistes de marae, comme Mgr Duchesne ct Dom Cabo. « Malgré toutes las ‘opinions contraires — éerivalt ealutel en 1005 —, ce Sup: piles te représente Vancienno épielése romaine &, Mge Dis ‘heme s'exprimalt en termes phus expllelter encore: « Cette pire est loin @/avolr Ia précision des forraules grecques of Yon spécifc expressément Ja grice domandée, ett-A-re Wntervention du Suint-Esprit pour opére la transformation a pain ot du vin au corps et au sang de Jésus-Christ. 11 fen est pas moins vial : 1° quelle oscupe, dass Ia sulte ‘matériel et logique de In formule, exactement 1a méme +p ort pi a pe ae ta constcnanton ans w'éorms narine 179 cs qu él grea; 8 elle ox tt ane pes ree ees Dion pour ev Inerionne da Te yee fine, ca isu que tes Titgies erequce Sexpimert © cet et amps I twgie trmane renveloppe {vac ormes ebquce: Ele domme que Pangea Gog prome Fabian ve Paul isle et porte a aim ds elew sr autel ise eve devant fet Bre ajets avin. Le nowenent sabaliu» ot Ot tortie edo formes esac eet pa 6 Sdn emte gh sont sur Folation, ees oblonga Mtompertée nu dapat Fange de Deu. Maly dace ea ‘Sea are tre, Cet apt con rappeotemant, ome uso oes tru dvnn on pall come Corp et do ang de Jue Ga Po aro hata pros ce gu fa sete au ete, eu chap XOUEI ur eat ie oeion A ate eblatn Rctnom, pe emt, su ne tee tera eiererte, te Grane @esastn 9 Tentcuon fame Tauel eset comeapend, pour Tess S5e'aSaande cincervention tnsrbaaitee du alt= ape Lester ve rman, on fc, aves Ine ‘Rotem itagguee moyen Bg nts vent cam Sie ennlen symueigus In twoneation dn ple et Sm ae apy eeu sng da Sune open par I tee $uhce avin, pr lo suroce Ou Cit eth wert Sanezepat Noa eroyons que Te Chet ex 16 faut et ose mathe a pre ch ponte» cre slat Prschane Padbert, abbé de Coeble (} 805). * poche, Ont xe cen Pad 188, de, sep 9 o Fe aonem, snp, tn Lannie, Jem of POU MEE Riis ts anemone oo Bie eth etl satiny Beg, eae se REE it cath aches uta Esmner th 1 tear toes ea eo sat chive @ oat» ML Galas Pace Ct ald comne notre ate 174 exviication pe LA bivine Lirunatt ‘Le méme Pasehase Radport, dans son traité De corpore et sanguine Domini, répéte maintes fol, et avec référence positive oraison Jute hase porjerri des affirmations comme ‘alle-el: + Gest Ia véritadle ehair du Christ, laquelle a etd rucifige et ensevelle,cest vraiment le sscrement do otto hale qui est dlvinament consaeré aur Vautel par le prélre en te parole du Christ por te Safvt-Rsprit... Qui, hormis VEsprltSaint, auralt pu opérar dans Je sein do Ia Vierge Yimeurnation du Verbe? De méme, en ce mystére, nous Aevons crolre que par la méme ares du Saini-Beprit, ait smoqen de taparole it Christ, une invisible apération prodilt Ja chair ot Je sang de Smiveun. C'est pourguol Je prétre Ait: Ordonnex que cet omtandes ecient portses par les mains o votre Ange & votre edleste autel en présence de votre ivine majest,.. © ‘Picrre Lombard rapporte pareillement la conséeration Yoraison Supplices e spars, et des termes quis en aéplt eo 1a maysterieuse mention de VAngo, font tout naturel Jement songer & V'épiclése + « AMfesa enim aietar 20 quod Sere he eee es Foe eaters oe es eee sou Sa ee eee oie Serevent ite birt aia pes a ene BA cusp nerranocaen ou rte ers er pone Terai ae Set ee eee rene a Pearl Be ey ta vonsonarion vans x'forisk terns 175 catlestis muntins (Angelus ad consecrandum alotfewn corpus ladeanta, Juxta dictum secordotis : Omnipotens Deus, jubo hace perferi per manus sanett Angell tol fn sublime altare tuum... Cette interprétation, qui A promiére vue peut surprendre es lectenrs non avertis, init a! générale qu'on Ia trouve fconsignée dans ce que Yon appelle la Glossa ordinarta ad Derreluin Grotieni, compilation do selonce eecislastiquey Gerite par Jean uf Teorosiqoe peu aprés 1215". On y It cen effet cette paraphrage d'une dtonnaate précision : « Tubes fet: fee. Pevterl, idl eat: tronswzbotantiar. Vol: pertors, id est ourgum effet ia eet eaneert;n sanctum altare tusm super ehoros angelorum exaitatum 2". ‘On Je voit, aveo ce commentaire traditions! de Voraison Supplies fe royams, nous sommes loin de Vhypothtse de aint ‘Thomas afmmettent quan prétce polsse consacret par Te seul falt de prononcer les parvles du Sauveur A exclusion do tout eadre de formules iturgigues. Sans dovte, aucun de tes litargistes ne ee pose Ia question en exs termes. Mais it Semble bien, as surplus, que paraile question ne pouvalt miéme pas £0 poser pour eu. ‘Per contre, reserve fate da ton polémique et de Vexelux sivisme errand favorisant trop Mépielise au détrinest dos Dpovoles du Ghriet, l'engemble de nos commentateurs s'ac- corde avec Cabaslas. En défintives— et cela ext impor ance, puieque eala impligue en rallté tous les éléments rneestlves & la solution catholique du probléme de V'épl lise — toute cette doctrine converge vers cette proposition, {gue phusleurs de nos auteurs formulont alleurs explich toment aprés avoleaffirmé la vertu consteratoire des paroles 1 Pronns Lowman, Sea, 1V, dt 1, P. Lat 102 ch, 8 1 intmerscrCasann Btn erie ean oe, Seley ames Ie ie 2, [St Cf Pe, vow Scare, Die Glee um re at Aang ba rte, en, iene, © Bee Be contention, 2, 7, dans Glee oninri, Rome, 1082, Lh p tae | | 176 expLicetioy oe LA pivtSR LITUNotit du Sauyour : Ce rest pas en som nom el par sa propre verte ‘que le prétre conscere, mats dans fe sacerdoce du Christ a par avert toate-putssante dt Saint-Bsprit. Le sens du abe faee erferri vie 2 exprimer, en termes quelque pet voile, il fat vial, les aspects mystérieux de cotte ineffable opération 22 que Vépiclse orientale exprimne en teres plus simples, mais en n'énongant habitaellement que Hintervention da ‘Saint-Esprit, — celle du Chris, qui est concomitante, ayant 416 énonede par Ia répdtition dee parolee de la Cane, ® Gabusilas comnaissit probabloment. quelques témoins de 1h tradition laine médivala eur le Jude haee perferst. Bite leurs tnéclogiens Iatins ce aon temps parassent, mal= ‘eureusement, Yavoir oubliée, comme Yont oubliée apres ‘eux un trop grand nombrece théologiens des sécles suivants, La présente note a voulu montrer quit y a pastaltement moyen des'entendae, entre Grees at Latins, miei précicément sur la base do estte tradition latine médigvale qul, malgré toute Vimportance seeardée & Yorsson Supplies te rogarias, suppose toujours la coaséoration opérée pat les parates du Ghrist. Clest sur ce polat central que Cabusilas auralt & ‘amenier plusieurs de ses phrasos, en tnt justement, ave ‘une logique plus rigoureuse, la conséquence du principe st ‘air none par lol vere le mien de oe chapitze XXX : ‘ Pulsque est lo Christ aeu) qui samctifle, seul il doit etre et le pritre, et In victine, et Pautel » Limtervention du Saint'Eypeit nest énoncte, dans Ppl tse onfentale, que poor maryue* la tovte-pulssance saneti- ante du sacerdoee du Chest, L’équivalent latin Juve face Derferi no Yénonee pas aus clakremen', mals Mla suppote, comme Vaflinment quelguesans dos ‘plas remerquables ropotsentants de Ja tradition médiévale, Ges explleations données, on peut admettre, avec Te Poe ua Tanex, op. cit, pp. 4420488, Mequlvalenoe gua complete de Yoruison romaine ct de W'épielése orientale, ‘Meme place apes Tes poroles du Chast et Yanamntee méms La coNsonaTION DANS L'EoLISE LATIN 17 sens général, malgré In grande dltérence des expressions, ‘Cotte place, aprés les paroles de institution, d'une « orason de consécration » stexplique, en definitive, chez les {recs comme chee los Latins, sans prdjudien pour les paroles ‘tu Carlet, par la nésestlté ot 60 trouve le langage human, spésialemeat Ie langage Uturglque, d'énoncersuceessivement les divers aspects d'un mystire qui r’opine on un instant. Cretat dé ex nail — ot Ia constatation ast fort sigake Seative — explication fourie par estto Glosse andinara ‘au debut du xc stele dont on a vu pls haut les expressions si dtrangement formelles, Elle ajoutalt on eit: « Vidotur (quod haee oratio sit superfua, qula hace dleitur post verba ‘Guorum virtute conftetur corpus Christ; et ita quod do 00 factum est, superfiua est oralfo. Respendeo : Scriptura nen attedit hujusmodi angustas temparie; sed sacerdos, cum nen pessit mua stmt proferre, ta legaltur oe st tempus start ot essent adh fasienda quae tn principle sermonis nondam front face, Et verba non ad tempus suae prolationls (sea rer concepticnem vl centemplationem Ioguentis) sunt referenda 5. Glossa ordinaria, Dectet. de consecrationey 12,72 super vara erations « Jube hace perer», dation @a Rome, 1584, tom. If, pp. 1813-1814. — Voir @autres farmes de la mime explication, & Varticle Epiedise du Dictionnaire 1 théologic caiholiqu, co. 270-208; se reporter notamment 2 le manléce dont elleest présentee par Bossver, Beplicalion de quelques ditenlts sur tes pritres de fa mess, w° 45, 62, s Claslques Garnier », pp. 613-517. (On trouvera dane Bossuer, op. ell, n° 88, pp. 596-601, ef dans Ansan, Perpétlé dia jt... fouchant !Euchariste, livre IIL, chap. VIlK, r6Gaition Migne, tT col. 471-472, tune autre explication du Jute hace perferri, mais gui e cadre pas avee Ia tradition dont nous avons part, Réserve faite done de Vinterprétation abusive & laquelle tune féshesee polémigue @ entrainé Cebasas en ce qui coneeme les paroles conséeratores, Jes liturglates, et les ‘fologlens ou courunt do Visto Hturglque, nese seandae 178 exeticarton DE LA miving LinuROLE Shot ps de ei ce Papo Ltr cs Ales wont pa Avon tonne laentage te cations qui et ts eur pst tno mutate com ehenon ou sn rife odo pres da mee ea Irativendevilgataton it pot er solace een CHAPITRE XXXT POUR QUELLE MAISON, EN YUE DE LA CONSGGRA- ‘TION DES OBLATS, LE PROTRE INVOQUE-T-11, NON PAS Le Fis, Mais LE PERE 470 Pour quel motif le prétre, en vue de eonsaerer les oblat, lnvoque-til non pas le Fils, qui est prétre et sanctifcateur, comme ils 686 dit, mais bien lo Pere?! est pour nous apprendre gue ce pouvoir de sancti- Aleation, Io Saureur le détient non pas en tant qu’homme, sais comme Dieu et en raison de la puissance divine qu'll © posséde en commun avee te Pore, | | 2 Yolo pr example: Dom Jos Pan, ire i gigs een ears (Avignon, Aube, 2 615, pe SE. SBS Visonte faves mun, Gn ree 9, Bue Dora, Evrnon Lato end Pine Bes Oa Sisnp. 2-9, Soon Le arin prj. (edison wane oe Styl Srl S18 ye nergy te evan mapa gus ‘eet i noa oY Anahne ateedecteeat sais co auc nourapyions ities agen beet Anata ait ne dence sao Fexuaple de a acme tet commas Emirate nen tnon thateient anaes Signet sie gutpaisen gre Mele ana Sas cfr. Dans PAnapore ween, an ied asta da {Snes venta cas cnt eran ata a ee es pitas gol sulvent les pales du Saveur eit ‘commands par (Gteclemeatratachee & arnmnoat ot espetee en debul aa Seto fone ql continue do Fadtesa au Pers SER, poungvot ti pnéme vogue HE rime 179 est afin de nous donner get enseignement que Notre~ Seigneur lubméme, lorsqu'll institua le sacrement, leva Jos yeux au ciel et offrit le pain & son Plre', Crest sussi poor oe motif que nous le voyons accomplir plusieurs de ‘es miracles en attitude de priére = il veut montrer que de tals prodiges ne sont pas oravre de sa nature humaine, selon Taquele il ent une mare sur la terre, mais bien de ss divinité, selon laquelle la Diou pour Pére. Et pres de rmonter aur la eroix, voulaat nous faire connate ses deux vvolonté, la divine et humaine, il rapportait & son PEre la volonté de sa divints ot & sot-meme celle de.son mma nité; « Non pas comme je veux, mais comme vous voulez? » Et encore : « Que oe ne soit pas ma volonté mais la vétro aqui se fasset » Mais que Ini-méme ait voulu cette volonté qu'il accomplissait pour Je Pére, In chose est manifeste par les paroles mémes ot semble distinguer sn propre ‘yelonté de celle da Pére, Car la formule « Que ce ne soit pas ma volonté mais la vétre qui se faste > est une formule + compares Bossens, Berltatn de que ait ca Cece Camis» 200 1 Au Tone teat, Stile resort sue cave tase. Tinie pss eat tense gnetJés pit da pasha Bi ate Hrd gros dosnt Te best Pat ‘Reet fs ces dan tots rp, £1 > mentee hg 003 fetes pests aooteer efoto davant see yoo ave de Sondre to dese ee ay comme ie fk? Tose a ett Steal de gue sre i montne a Bete e pln go tena Bec uee nis duantier tutes an commun core, +e ‘Ra en gent ww cel outflows Stet ‘eda atest print “avant peuple, nese oyene la ie ett acs yeu dnl loves vars toa bie. bas eisen ont entendt SRNSY Gone her tay Pa contrmé a He A mae See ee REEaaa! fe panies ft amen rr le ce, e€ moka eos aon Perey staat colon wena fy of i entant Stk de i pone cui ht ana got exter, Pe Sau Stoigner sn amor sue bomen, egrda avee compass ane a eratichoe. Man 180 expticaTION me ra prviNe tuner See ee ae Aadhésion et Vexpression d'un vouloir identique. te ‘montrait aussi dans les reproetios qu'il adressait & Pierre Fepoustant avee horreur Tidde de sa erolx ot do sa mort, ‘Et encore lorsqu'l séeriait: «ai vivement désiré manger cette Paque avec vous avant do sour? ». Jai dsiré cette Paque aux approches de ma Passion; s'ériaiti, Cest comme sil dissit » Tai désiré dum grand déste voir ce vestibule de ma Passion. ruptible et immortal. Méme si cela n'était pas impossible, il faudraitet les bourreaux pour le eructfer, et Je concours de tous lee autros clémente qui opértrent ce sacrifce sanglant : éfant dooné toujours qu'll sagit nom d'une figure de stcrifice, mais d'un sacrifice veritable, Du reste, je le réptte, eommont cola so. pourrait, poieque le Chiat, mort une sone fofs of ressusellé, ne meurt plus!? Mla soulfert une seule fois la flo des temps prévas; ia été offert une seule fois pour ater tes péchés de ta malta Pourtant, SA chaque liturgle it est sacri, il meurt Aone ehague fos ‘Que répondre & Youtes ees questions? Le sacrifice ne s'accomplit ni avant Ja eonséeration du pein, ni aprés cette conséeration, mais au moment mtme de ta consteration. Crest ainsi qu'il faut sanvegsrder tous Jes concepts que Ia foi nous prepose au sujet du sacrifice, sans en laister torsber a.cun. Quels cont ees concepts? Que ce sacrifice n'est pas une image ou one figure de: sacrifice, mais un sacrifice veritable; que ce n'est pas Te pain qui est Vobjet saesiNé, mais Ie corps méme du Christ; ft, en outre, quil n'y a qu'un seul et unique sacrifice de VAgneau de Dieu ef qu'il a &é accompli une seule fois. Et d'abord, voyons si la large est bien non pos une figure, mois une réalité de sacrifice. Le seerifie do Ja Lrebis, c'est le changement qui se fai de état de brebis non linmolée & Métat de brebis immo. Or, voila ce qui se passe également ici. Le pain, de simple pin non-sacrifié qu'il était, est changé en objet sacri Tost changé, en fle, de simple pain nomsacrifié, au comps du Christ quia été réellement immolé. Ainsi done, CHAPITRE XXXII DU SACRIFICE PROPREMENT DIT, EY QU=ST-CE QUI EN EST ORIEN HOA Auujet du sacrifice proprement dit, voici une question ‘gui mérto d'etre examinge, Palsqu'll sit non d'une gure de sacrifice et @un symbole de seng, mais d'une véritablo immolation et dan ‘wini sacrifice, demandons-cous quel est [objet snerifié : Je pain, ow Je corps du Christ? En autres termes, & quel ‘moment les dons soat-lssncrifiés, avant leur eonsécration (ou aprés? Si cst Le pain qui est Tobjet sactiNé, dabord que ourait bien étre un sacrifice de pain? Ensuite, le mystire ne consiste pas & volr Immolor Ie pain, mais bien A gnecit de Diew qui par son imunotaion Ate te péoké du monde ‘Mais dlautre part, si est le corps méme du Christ qui fst suerifé, la chose ne paratt pas passible. Car ce corps ‘oe peut plus &txe immolé nf frappe, étant désormiis incor- | 2 Math, 28,2229, + Lue, 28,15, Joany 6,28 Ray 6,8. Romy 6, Hee B28 182, EXPLICATION DE TA DIVINE LiTUREME comme pour Ia brebis Ie changement d'un état a l'autre ‘optre véeitablomont Je sacrifice, de méme il, pare ehango- D_ ment, le saerifco ort réellement aecompll. Tl y a ebango- ment, non pas en figure, mais en réalité de secrifice, eangoment ax corpe du Soigacur qui a été immols. Si c'était le pain qui, tout en restant pain, devenalt objet sacri, ce serait le pain qui reeevrait limmolation, ct ce serait Pimmolation du pain qui serait alors sacrifice. Mais le changement a porté sur les deux choses : sur Je fait d'etre non-saerifé, et sur le pain Iui-méme : d'objet non-saevifié le pain est devenu objet sacrifé, de simple [pain il ost devena corps du Christ, Il sensuit que cette immolation, considérée non dans Je pain, mais dans le corps du Christ qu tient Heu de sujet aux espéces du pain, cst appelée et est réllement le serifies, non pas du pan, ‘mals de TAgnean de Dieo, Dans ces conditions, rien n‘oblige assurément & faire tun grand nombre d’sblations du corps da Selgneur, Pulaque ce seerifice a lien non point par T'immolation sanglante actuelle de !Agneou, mais par la transformation du pain 4414 on 'Agneau immols, est clair que le changement s’opere, misis que Vimmolation sanglante ne s'accomplit pas Drésentement®, Ainsi la chose chengée tient eu d'un Grand nombre, et le changement se réalise plusieurs fois. | arg it ee de ems Chonan et ern sees ae tS ata as x pas Lous Nes jours’ Nout ofrons il ext ral, wats 05 Same Avec pda Pe Sea Se oa are ine quanls Sut Senta Lb ea ‘Seiten fcticnbat Sepia non cont may ame rss no a SSP cereal epocsntaione 2 CE set Taw, Sars IS fee is quo to DU shoRIWicE PROPREMENT DIT 183 ‘Mais Ia réalité en laquelle co produit cette transformation, rien nempéeke qu'elle sot une seule et méme chose, un ‘corps unique, et unique aussi Mimmolation de ce corps. orn ; La nature esrenflle di sacrifice de a messe. ‘Dans 1 bribveté de ees deux pages, co chapitre est un dos plus suggest pour Je théologlo du sserifee eucharstique tt, en eonséquence, pour la piété. Tl reprend dailleurs un Sujet d&ja amoro6 au enepitee XXVIF, dont nous avons en rote souligné Vmportance. ‘Lielémnent apéeldque ot formel du sacrifice de Ia Mess; sa folation avec le Génncle et le Calvair; sarolation aus fevee oo myetérieux enerflee du Clel dont parle Vépttre aux Hates, TX, U-X, 15, et que sugaéralt dij, an chapitre précédent, Ia mention de Vautel supractleste:tels sont Tes paints de doctrine qui ¢o trouvent touches fel, en traits nettement aceusés et d'une précsion gal tranche sur Tee fonmules toutes faites trop souvent xépétées par nombre ‘auteurs anciens et moderes. ‘Le lecteur sais mioux Toriglaalté réslle de Cabasilas A cot égard, si nous Ini mettons gous los yeux, sous une forme plus didaetique,Venetatnement des ides que Cabaslas vont de nous préseter. Nows aurons professs qu'il fire a Dieu 1Hostic jadisimmolée, qu! au sommet des ceux. Soflre perpélueliement pour nous =, 1 Pa ete comer Aslam «stan sition te fa ao Wa gnc ses tens ce, dvens u's ot sare poco Senite carci ree So ots SD at ‘Rei penton seer Fas iss Silvey dans fblaton do tout cml, teats fs cbse & repitaton wares be rit Neneh te Pe se fot Hewtn ser eso yl oo Rol Shae, 7 Sco pour nk se tone, rep {Sener te atts pent eC lace fe Gvat inmoly de" Git elt ton ce ries fan Sateen parte Sepa han be Deere eae etloment le'eyabelsingvseramentel des ees ipa fe * Mbit 20, 4 Cespevaon ect du P. Albert Vananatny am + Mols 28 ‘bevnees a, bes D1 ‘DU SACRIFICE PROPREMENT Dt 187 entendent ne ral cok demea.. AX vr cette vet te ‘hie huis ee eh ete scree don Cros dane SESE he, dcive & permanente tle et ce que now Soutent apple fe sac dei Cel ctl "prt aeio vin ye a008 oferts er snstee qu Plstant stn ata pot de Flmerbie es a chang on on compe ‘een sug Bn it ent ae noi Se Cae Shs pa Sus pur te releubtiony ft psoenete Gat SE real Bite ure ef em oes rib Feed hae eval ti ourfie— eta ewe dla Cot use 0 {Sr Sete grt nue morta." = dee en arcs dt Stgucit per ia conversion dei eokctansce profanes a pomiaae cee dae elie Ss pele al acomparcit ot cent elect ue le Suin-Bept ac common iqas su aloe pot a oman a Sess Stew ane do dlaae Chit» Pow Mcdermn, der divine litres oie ez ees, 84 Cette celent vf dae Iesnan noura fymbal ce Fora st du sane fll da dtu du Sauvour pont par la ‘ce; et fous un fappe dea eros te fat ql tt spartan it mmunion. Vor Litryes arena, La Mons, Yel. Ue Dp. 5685. Sonven vow que Causier rattache ualetient au ayubaaiee {Salo Lone at arcent cat ema Foxpro irgiqye are ‘tees soeharstique Le ecoursesouvit que rote ater Sal ughalé ee nite de Zien a cours dap oapicer Ct XVI Qa ‘vant pour Une a sinletion geste de Marl Sama mytaieme qs cx nto du Zeon cu on Goats te Sttrrcmen et allan) que I pte te Mace vee dan denen, lesen dee ta ra ‘ii meena oot ae ee Aen rears Ste edi {Seat dans Be cos dni ervear ds (nfo, respie de Ieaprssnint mem Pole vince ere Tle wn pen ie ‘Veal pow se preparer la enauaion. es Inmgio feuatcentPexpction suivante de ox ot a ‘geo de Ia forrule ds le eommiction gal Pa preee # Plntide de FBea'sneBaptts Moun devons tole que espe Salo, par 208. mxpuiesTiON DE La DIVINE Liruacie Cotte eau chaude, étant en méme temps de Fem eb participant 4 la neture du fou, symbolise !'Esprit-Saint, qui ost parfois désigné par image de eau et qui au Cénacle tomba sous forme de feu sur les disciples du Christ. Le moment priseat da rite eucharstiqne signifc Ink ‘méme co temps do ia premitre Penteotre, Le Stint-Espit dereendt au Génacle aprés que tous les mystées du Chit feurent ct accumplls, De mie, maintenant, les dong sacrés ayant attent leur supréme perfection, on ¥ ajoute cate oou symmboique En oulre, I'Eglso est également sigaifce par les stints rysties, elle gui eat le corps du Christ et dont les Addlea sont ls membres du Christ chactn paar sa par’ Aw Cénacle, YEgco requt 'Esprit-Suint apris Taseension du Christ ay dd. Malntenent, elle regoit le don du, SuintEsprit sprés que les dons sacrés ont été aeceplés &Vautel teste; Dien, quia agré ees dons, nous eavole en retour "Espat- Saint, comme ila été dit: car Je Médiateur est le méiae, ujourd'bal comme alors, et est aussi le mame Epi Waa GUAUDE DANS 113 samines Eartces 209 Seigneur, que IEsprit-Saint renouvelle.nos ames au mayen dle cos diving sacrements, ear I est u-méme la rémlston de tous les péohés » Seeréte du samedi : « Que los sacrifices oferts en votre présence, Selgneur, sient consumés par co eu divin dont Te Saint-Esprit embrasa lee curs coe Aiselples du Christ votre Fils = Lot commeatatours modemes doa documents lturgiques ont pas mangu eux sues, de souligner le rallacherent do eatte Ldée de Panteodte & Yensembe ou eaaro eucharie- tique, Dora Cagin Te fail en termes remarquables, apres avolr monteé Vordse& la fois logigue et historique des mye léres rappelés dans In parti centrale du Canon : ¢ Tout eela fe sueobde sulvant une progression historique évidente, surtout dans lee Anaphores non abégtes (eee de Is Liturgle Clémenting et celle de saint Basile par exemple), L’Tnear- nation arrive ans! A son rang, a sa date relative, puis Pint tution de la Gino ot le cons¢eration du comps at du sang aa Seigncur, le prlcepte donné aux Apétres de parpétucr seprérantativernent ot eMcneoment c€ qut sist aezomoll sous Teurs yeux, enfin Ia Résurrection, PAscension, Ia Pentecdte, le second Avinement, L'imterventian dy Saint- Exprit est appelée précisément au moment cit le mémorial arrive A son terme et warrOte A la Peateedte, EX est alas ‘gue les choses sétaiont passées la premiére fois. L’action sacrumontalle des Apotzes2’evait eommencé qu’ la descent da Seint-Esprit. Le prineipe de la rédemption, du sactifice noweat, de la eanctifeation, avait 68 Instite aw Jour de 1s Passion, comme il est post dans la messe au moment de Je conséeration, I] ait résorvé 4 1a mission temporelle da Saint-Bsprit den valider Vaccomplissement, den signifier Je ratifeation, en meme temps qu’en Stait mauguréo 1a dispensation », Et le savant Bénédielin augaére e’appliquer A celle Pentecdte eucharlstigue le nom de eonfirmatio seer ore : La Pentel eucharistique, Quelle que soit exactement Vorigine de ce rite byzantin 44x ton 08 de Ia goutte d’eau chaude, Vdée de Pente ceucharistique, que Cabasllas y voit oymboliséo, veaapte Parfaitement ai moment de Ia lturgle plus ‘ow moi smméciatement preperatoire a ln communion. Neste pss, ailleurs, d&)A impliquée dans Vépictse, et dans Veplelise orientale telle qu'elle a ét6 présontée ehapitre XXXI2 Maintes orsisons du Missel romain I suggirentelles-mémes (rhs nettemert. Qu’ suse d’en elt 4c doux, empruntéos du roato la semaine de la Pontocdts Postcommunton du merered! Pe Coons Page mails tN (een 9m Set Gory 33,37 210 exruieatioN pm LA DIVINE trruKGrE {Uns SAINTS MvSTERES SIONIFIENT-IES L'ECLISE? 211 ‘mentt que Yon trouve dans certains textes de 1a Utungte sallleane!. ‘Un autre Bénéaietin, Dom Jean de Pantet, présente une: {née anclogue, cous une forme qui nous paral interesante A signaler en raison de Tut pratique qu'elle peat offer 21a méattztion, IU signale que la sécio dee « Prétaces » romaines comprend l'émumération suesessive de tous les imysldzes chrstologlques, depuls Incarnation ot Nos junqu’a Ascension, « Enfin le mystire do la Pentecdte vient {tout eonsommer, en confianant Veuve du Chilst sur la tere ot en marquant les rachetés au signe do adoption dee fs >, Quant a ta relation, toute normale, entre cette «Pentecdte ucharistigue * at 1a sanetifeation des fiddle, Iéminent théotogion ds 2ysterium fda la souligne par cette wggestive vocation « Voulez-vous savoir pourquoi, dis Ix Penteedte, pendant do nemabrousss année, U'Evanglle a acquis un ei gand Adveleppoment dans le rvonde et pourguol, dans Viiguce, fy a ou uno i grande Horn de sainteté parma 3 files qu, ne formant qu'un seul eaur et une seule dime, ‘lallsuient en sa demir parfetion extte chart qut ext 10 sommet de la saintet#? Ponsez a la Vierge Marie sempressant. ssur cutte terre A tous Jes sacriees que célébratt Patis, [Et ne vous étonnes plus qu'on wait pas reva depuis lors iH prodigleuse expansion de chrstlalame, sl constlérabte ‘pouséo do saintaté ‘Répetons-nows done, pour sthmaler notre pitté dang Yossistance au saint saeriles ot dant la préparation Ala ‘communion, Te mot final de Cabasilas :« Aujourd’hui comme: lors, e Médiatour est le meme, et e'est aust le méme Salat Esprit» CHAPITRE XXXVI DE QUELLE MANIERE LES SAIWTS MYSTORES SIGNIFIENT-I5 LEGLISE? Lrfigse est signiige dans les saints mysttres, non pas comme en des symmboles, mals bien comme dans Ye coxar sont signifés les membres, comme en la racine d'un arbre ses branches, et, selon Vexpression du Sauveur, comme en da vigne les garments, Car il n'y a pas eoulemen’ el com- 452 aunauté de nom, ou analogie de resserblances, mais ident de ralte En eflel, Jes stints mystdves sont le corps et le eang du (Crist, qu pour 1Eglse du Christ sunt vértable noutture ot vértable breavage. Ex y participant, oe atest pas ell, 1Rglse, qui les transforme aa. corps bumain, comme nous faisona pour les aliments ordincres, mats cst elle qui est trausformée en eux, Telément. supérieur ot divin Temportant sur Peément.terreste!. Le fer, mis en contact avec le fea, devient feu lu-méme et ne donne pas et feu do devenir fer. Eh bien, de méme que le fer inandescent sie paruit pas & nos regards du fer mais du fen, les pro- piétés du fer étant comme disparaes sous Yaction du feu 2 ‘de méme, si Yon pouvait voir Ifgiso du Carist, on tant 4554 ‘qvelle Lul est unis t participe & sa chale saerée, on ne vernal rea d'autre que le corps du Seuveur. Cest pow ‘ote raison que saint Paul écrit aux Corinthiens: « Vous ites Le eoxps du Christ et sos mombres, chaeun pour 8a 2 Sur os terme de contrmuti seawall, wit Yate Bole dans te Dieanaire te fate cael © VY, 911, ca 20.208, Bs 4. og Poxosn La ure ee Ms, Sen ign oar istry, ‘dition (vig, Atoms fsa, 1990), pp. 12-17 St pe ue Tanne, Mister fet. Sty aie trade dang 1G. Gaede ba Maes db pate, Vas (Se) 1, DoD, Lamm td, et de Yesinfaienderainenteucharig, 4c Youre enprine dats le De tla tn Grit liven 1,20 897 By ‘usp fan Foote, p 4, Sur Paeloge fret Fy voi Frtrodacion, p80; Dole 1 212 exmuesTION be LA BIVINE LATURGLE APPEL DES ripiues A tA conmeuNion 213, Dart! s, S'l Lia appelé Tete, et nous membres, ce n'est pas pour exprlier Ia tendre sollettude du Christ & notre gard et son réle d’édueateur, alust que notre sujstion 80 endroit, tout comme nows nous appelons now-menes par hyperbole les membres de nos parents ou de nos amis. Non : mais il a voulu signifier cela méme qui ditait, savoir, que les dies vivent dis maintenant, par sat tmoré, a vie dans le Christ, dépendent réellewient de cette divine Tete, ot cont revetus de ce Corps trés saint. Tin’est dane pas hors de propos de voir IEglise siguiice par les divins: mystéres. (CHAPITRE XXXIX ‘DE WAPPEL IMMADIAT DES FIDELES ALA COMMU. p. MIO ET DE LACCLAMATION QUE LES TIDSLES ADRESSENT AUE SATRTES ESPECES QUILEUR SONT MONTREES Le prétre, aprés avoir communié aux saints mysteres, te retourne vers le peuple et, montrant les saintes espéees, B invite ceux qui désirent faire Je communion; il leur demande de s'en approcher avee crainte de Dieu et aves foi, sans témoiguer ni du mépris & causo dea humbles apparences, ni de Tincertitude parce que To! foi est aucdestus de Ia raison, mais en reconnaissant la dignité de ce sacrement, source de vie éternelle pour ceux ‘gui le regoivent. Les dees, pour montrer leur respect et leur fo, adorent, ‘en bénissant et proclamant Ia divinité de ce Jésus que la fo ‘nous fait persevoir spritucllcment cous o°s voile. Pour donner plus d'éelat & lour doxologe, ils Tempruntent aux perolis du pealmiste : « Bénl soit Celul qui vient au nom 6 fy Seigneur. Le Seigneur est Dien, il fait briller sur nous 4a lumiére », Jésus Ini-mome m’a-til pos dit : « Je suis vvenu cu nom de mon Pére, et vous ne me recevez pas; sun autre venait en son nom personnel, vous Ie recevriez". Cest le propre da Maitre Iégitime, du Fils unique, do Gloriticr Je Pere, Au contraire, Ie propre de Tesslave ‘ransfuge, c'est Iarregonce et 1a défection. Le prophtte, qu n'iguoralt pas cela et qui savait ee qui fait la diffrence centre Je bon pasteur ef Je Joup ravistour, bénit de loin Nome : Le Corpe mystique, ‘Volel, comme ramassée en une page vibrante de thlogle spirituee, toute 1a doetrine du Carps mystique. Nowe 2° Feviendrons pas, puisgu’elle a falt Pobjet Wane partie de MIntroduetion, pp. 26 et sav, Le lecteur aura de tab-nteag oté les appellations de ete ot do Gaur par lesguelles CCabasiias désigne ici le Christ. aura également relevé lo relation mene de ucharisti avec les membres de et Corps mystique. (Ce qui est olt, au début du chapitre, de Veeimit spéciale de le nourriture eucharistique, est 4'rapprocher 25 parcles que saint Agustin, dens ses Confesticns, VIL, 10, se fat adroster parla Vérité:« Grandis, et tu me mangeras Mais ce n'est pas toi qui me ehangerss en tol, comme I nourriture de ton corps; c'est mol qul te eaangorat on mol. 2 re, 24 97, Pay Hr, 20,27. * Jeans 6 $2. 214 expuieaTion DE LA DIVINE LiTunaIS Pepa Sea oe eee vous entendre donner le titre d’héitier, vous qui mavie sen 8 acquéte. Diailleurs, le rappel de notre plus éiroite restion avec Diew nous attire davantage su mistreords. Or, Vhévitage “tablit ua rapport plus étroit que la création, Le Fils nous a acquis «une manigre bien supérieure ct plus exoellente cn Aétitant de nous, qu'il nc nous possédait auparavant du fait de nous avoir erSés. Par la création, il avai simple- meat le domaine sur Ia nature de Phomme: par heritage, ila Gt conatitué maitre de son intalligence et de sa volonté, ce qui est vétitablement avoir empire sur les hommes. Le premier titre de propriété est commun méme aux etres inraisonnables et inanimés : par nature toutas choses sont soumites a Dieu, comme dos oréatures au Créateur, ais comment Je Sauveur stil €é constitu par néritage matize de notre intelligence et de notre volonte? ‘Cest parce que nous Jes avons soumises Tune et Pautre 4 Celui qui cet dessendu sur ks terme, quia Hé cracifié, qu cot ressuseité : notte intelligence, en le reeonnaissant comme vrai Dieu ef eomme scuverain selgeur de toute créature; notre volonte, en Iui donnant notre amour, en aceoptant son empire et en prenant aver joie son joug sur nos épaules. ‘est ainsi que Dien a pris parfaite possession de "homme, vest ainsi qu'il oe Vest véritablement acquis. C'est eette possession que Je prophéte Tsafe désirait-de loin, quand il lsat : « Seigneur notre Dieu, possédez-nows!». Celui qui vient an nom du Seigneur; i donne au Pere 1 nom de Seigneur; ot Colui dont In umitre a brilé sue rows, i Te proclame Dieu, Ce sort oes mémes expressions ‘quemploient les dBles pour bénir le Christ qui vient et qui fait Driler sur nous s3 lnmiére. CHAPITRE XL D DELAPRIBAE QUE IE PRETRE pr a maUTE VOX SUR LES FIDBLES QUI VIERRENT DE COMMUNIER Le edlébrant implore de Dion salut et bénédiction sur les fides qui viennent de communier : « Seavez, 6 Dieu, voize peuple, ef bénissez votre héstege? », Crest encore une parce du psalmiste. Elle se rattache a) cextte autre, que le méme prophite fait adresser par le Pére son Mis «Te te douneral les nations pour heritage, ‘ot pour domaine les extrémités de la terre», Car ce qa’ll possédait de toute éternité comme Dieu, comme homme ‘len a reyu Phéritage dans le tompe. Mais, puisque Je Tis est Lolmtme notre Créateury Pourquoi done le prétre ne dil pas: « Bénissez vos cures, dont vous ets vout-méme Fauteur », mais bien : « vatne 150 A hévitage 9? Clest ain de mieux Le fléehi, en La rappetont Ja pauvreté qu'll a vouli revétie pour nous. Je vous supplio, semble die Je prétre, en faveur de cos aines pour esquelles vous avez daigné, vous qui posséder tout choses, vous metize au nombro des serviteurs, reeovoi des ordres ct vous tenir parmi ceux qui en reccivent, 1 sur Ww « paavzelé se dépoullementy os angantzceents a eto a ga itn sae Rt, vo a jar # 50, paral ba ee etext vist et pr Gnas mal a to at el pe ele ate te ra, [ropitte esprit en es tres fr Seightur voice Dou, denies Thats ont dosing er nage [Vala + posedrant ne), Cet gree {Nur seal gee seus pentons ihrer Cote noch 2,8. Ylang rt La Mees oe Pa 88 " ps 216 rxrucaion pe 2a pivine uitunor Tel est Théritage que, an dire de VEcriture, te Fils lunigue a regu du Pare, ot qui est rappelé dans cette pridee, Nome + Prociamolion de ta dione spate dt Cir La divine royauté du Christ: tel ext bien Ie sens de 1a prlire du prétro sur les fdéles aprés la eommunton et dm commentaire trés théologique que lui goneaere Cabasilas,| Ce chapitre nous offre, de fit, toute la substance de doctrine of e piste quia inspné Ia récente institution dela solennité u ChristRol. On tzouvera de beaux développements. de cette doctrine dens 'Eneyeliqie Quas prima, du it décem. Dre 1025, od Pie XI expose let constdérants de cette inte tution. «La fete du Christ-Rol fait connate, diame manoe ui Vadapte parfaitement 2 Ia peyehologie humaine Indl ‘ldueieel sociale, Jes droite royaux de Dien et de son Chi en méme temps elle les fat reconnaltze par les hommes et Tes socits au moyen des aetne lee plus relewés du eulle par excellence gut est le eulteIitrgique ». Atnsi 'expeime Dom Lefebvre, résumant les conclusions de lEnoyelique. Puls continuo feteant de ces ides une applieation spéctale la Messe de Ia féte et abordant ainat 1e theme méme de notre Cubist: « Parmi ees actes (da cule) i faut nommer ‘evant tout la sainte Messe. C'est en elle que la stinte Ealise concentrera done Y'enseignement qu'elle veut nous dome bur a rayauté de Jésus, ot c'est par elle qu'elle Tendra a os Aivin Roi ses homumages suprémet, puisque le Saint Sacrifice ‘pour but Ia reconnaissance en Dieu de le plus haute souve- ainet®-et cn nous de La plus profonde dépendance, Bt ec fete se fat en fonction non seulement du Calva, mals asst du sacerdoce royal qne Jésus ne orste dexeroer dans som. royaume qul est le ciel La grande realité du Christiaisma: Best pas un cadavre suspends A une ero, mals Le Christ ressustit6 et qul régme dans tout Péclat de sa victoire aw ‘mallow de ses éins qui sont sa congutte (Epitre. Et est our ola que Ia messe commence par uns des plus belles) 217 fons do FApocalyes! of VAgreau do Dieu est accant ar on anges et lesen (Into). La Sine Pie 9 oul uo cate féte ce clerit vers Ia On do cycle Tore, fu demler dinanche octobre, come enuromvement. tons ee mgtére par lnsqule Jéue « pleioement ait Ss ouveisroyars et a will de a ovata 0 rssiae {ei en pure ene pouvors comme « Ra des rol et couronne Qe tons es anata» (vale de Matinee attendant vA roe sor fous ent ql stmt ezcre sur Iu are {NT gave gree surtont Ala meste, Cert em eft pace Saloment par Esha, qi st out 2 I ole un sere Etim sncrment, que le Christ, maintenant dans i or, tavare foe révuliste dit saris conquérant du Calva, tne rendant matte ds des pr application qu ou fale Ltime dee mises doo Panton (eee) oon uni Sat come des membres be ee Le ute Eucharile, Gitte cateciome da Conele de Tree et «de former Soul cons mystique de fos le les» et ola pou sem trainer dane Io ule gue le Chr, Rol adcntear, coome rite el vile endl ne fo sanglante sara rebz Er gull tend malstenat, Dune fagon non sanglate, sar Yul de plerre de ace ges et sr Fatal or du ely tu christ Rot ator! cone Ps de Diese son Pare augue Toff (dace) Le lecteur aura resnno, dane oo explcaens de Dom Lele, laine trame dddea gs ele 0 tats tut tecommrtaire de Cabs. Clube ne pourrallqvadhrer de toate son me dnote rasan ax ee: « Dia tout Dustart et diene, qu sver oul restaerLoues bess Ahns a personne devote Tile benim le Rl de Punvers: mmuixe Du entrme sun Uns WIDRLES Age, PAgnenn al n BE fom, pects 612.8 4,8; «Then dlgne, PAgnen a) é i feeovr pussonct here, saat, fees, nonnen, gr BestlicNona A Lavin glome ot is pulse’ dans Tes seis det oe G; bnruavng, Mien quatiien et Vespzl, au derver dimanche vocdebee tte tv” Oni Tok 218 exeuication DE A orviwe uirunom AemIox Dz anace ET DoxoLociE: 218 ‘ecardez dans votre bonté que toutes os famille des nations, ‘aul vivent en désccord caxse go Ia bletsare du péché, fe soumettent a son trés doux empire = Lu qul, en co chopitre XL, affrme aveo une sf pénétrante conviction 1a souversine maftrie du Christ sur lee intelligences et Tey ACTION DE GRAGES ET DOxcLOGH: Volontés, n’aurait pu que chanter de plein eceur nos hyrames su Cist-Rol : «© Churet, nous vous proelamons le Price {el stachéve ta tity, ei prend fn le rite eucharistique, es sideles, le Roi des nations, unique Maftre des espats omnes sanetine Les oblats ont et sanctifiés, ls ont ouxc-mémes ot des cours... O Christ, Prinee artisan de la pals, soumettoz- ce i Vous les eeprts réenlitrants, et par vatee amour réulsse2 oats fer Oa ee ae intermédiaire, sont aussi perfectionné ct sanctiflé le CHAPITRE XLI ‘enn seul Dercall ceux qut ont quitté Is honne vote. Pour esa Vous pendes, les bras ouvert, sur la ero sanglante et vous reste de la piense assemble, présenter aux regarels votre Cour pereé par a eruele lanes ‘Voila pourquol Ie oélehrant et let ansistants out com et Driant de Mainmes d'amour. Pour eola vous étes eaché ‘ture leur pritre en action de grices & Dew et en doxologic. sur les autels sous les esptees du pain et du vin, lalsent ‘© Béal solt Dieu en tout temps, maintenant et toujours, Jalllir devotee poiteine teanspereéo 1p salut pour vos ‘et dans les sdcles des sivles », sero le pret. fenfant... Nous nous coumettons de plein gré & votre walk Et les fidéles extounent lo eantique, dont Je debut 4560) verselle royauté.. Gonaluors enfin de co chapitre que la Messe quotidleme st réellement, pour qui sat la camprendre, une f8te quoti- lonne du Christ-Rel, et que lee ccmmuniants beneiicien des bénédictions sanctiMantes de cedivin Rel, iturglquement jmplorées par Je psttre byzantin, comme uae! qaileurs imapire des parcles du psalmiste - x Que. notre boucho se remplisse de Touange, Seigneur, afin de nous faire eAldhrer votre gloire >. Nous ne sommes méme pas dignes, 6 souverain Maftre, de yous offir notre hyome pour las blenfalts dont vous avex daigné nous combler: Dar noe « Pestsommunions > lates, Notors, au surplus, nals vous, acordeznnons ootte favour. De quelle mantére? > détailliturakiue ssex sgoteatt, que Pusage byzantin in remplissant de Louange note boushe : comme vous avez fst do Denlr To peuple avee le elie contenant encore les dlnné aus euppliants le gréce de In prtee poor que nous faintes capes, pendant que Te préte dit ta formule Sachions qul prier et comment Ie per, de méme, en vac Sawer, 6 Dieu, voire peuple, et bénissee votre heritage. de Vhyome de reconnaissance & vous chanter, donnez 1a Toree & nos Ievres. Les Adsles demandent ensuite 4 Dien que la sainteté u's ont regue demeure en en, que moyonnant Ie secours Ge se main peternelle ils ne trabissont pas Ia grice et ne perdent pas le don qui lour @ été aecordé, « Gardeznous Gans votre sainteté », En quoi faisant? car il est besoin + yume dar Vigne of dos Louse du Civet Rel, spat 220 EKPiIeATION DE LA rene trrUNaLe shat le cn a ins dart tt earn votre uti» Ea june doe esque de Dieu ct ton amour enviagé das es saints myst, a ave le eomprenal saint Ful guia i feat teigs par devon caren ute Ge Die ase tune pour tous er ryan La maton detatn osc avr Se csv en noun td ‘eye Carl augment foo Dis, eolamme Taner Gt elo pnts en Tine vende mauvala Ce wet Gone pa sinew gens nto, a dt 8 cn es pone on ag ins myst, de oly I ene sr demeurer en nous. ay Quelquss particuarités titer pique. Ge chaps ness permet de covsater, au sav sit, certaneforles tte dc lot gtr. frninyes dens Vsngo mots des flbes bytes | Et hot Cahn we signs pe pte parlogetie ie char repend aajcrd le peel ent 3 bene people « Nous avons vt la te mit, NOE fvons regu un Eapt fete nou avons trouve le wae fhlenedeant Vindvible Tr ear est le ul now suovés Ain chante ty chou endo temos qu spurte Sir ln tle penne I infalt dsalt come eapiflé deny la sunt commason. Lomiion cleo fume dans Expos turgac ne sie py nfs ment ue Cabalin Tignra Tetras poorest sept 1 Bocas one ain pes Tile te eta sed (en pote ie ne vole par de Evang, lus atone eee ding Poss detente ie, Cnehet lu esnaines es bien a gets peal meas Get eta cnson pati qi eas toa bate Aemiow pe anacns EX DoXoLOGIE mat 11's conn, qu'l nen ait pas soullgné don trait personnel le caraetére deuchologlo trinktaire et eucharlstique Par contre, Cabasllar nous atteste lel que de son temps, dens Ia seconde moltis du x1¥° sibel exisalt encore chez lex Grecs Purage de "hymme (dite de Sergius, parce gu'inau- fgurée par eo Datriarene & Constantinople en mal 624) 5 ‘Que hotse bouche se remplise de lovange.. 5 qul me #2 maitient de mos jours que dans les églises’ slaves et rounaines. Le commentaire de Cubasiles partazeant cette ryinne en deux fermulee ssser dlstnetes, nous redonnons Jel Ie tropaireintégral : « Que notre bouche se remplise de Jovangey Seigneur, afm de nous faze eflébrer votre glolce, pour avoir daigné nous admetire 8 la participation de vas falnte mystires, Gardo2-nous dans votre salnfel® ct dans la Inéditation de votre justice tote la journée. Alleluia», Volr Liturgies artenfols, La Messe, vol. Uf, pp. 57-69, ‘08 Yon pours Ice auss} deux oraisons paralities d'action de fadoos (Lune pour la iturgle de slat Jean Chrysostome, VPantre pour Iitargie de saint Basle), que le pre dt tout bes apste tre communis lune et avolr fat commune te diacre, ‘Au paint de vue de la compostfon ou, de Ta réaction, le chapitre LILL eurait ai suiste imméaiatement ee ehaptve XI, asquel Ml go raltaehe par Je sujet traltd et qul ost explication des pridzes fnales do la Messe, Les onze cha pitres dntermédisres constituent une longue digression Uhéologique sur les effets de Eucharistic, sur application Ge cos effets au vivents et aux défants, sur le veritable caractire de Ja commémoration des Selnis faite plusleus ols au cours de lz Messe, sur le quadruple élément du saeti- Tatreutigue, eucharistique, propltiatoire et impé- ‘cl la prédominance de Paction de grices (echax istic) us a supplication, Cabos touche 18 toute une ser fe questions qui semblent avoir spéclelement Intéressé et Deut-tre divst sur certains points se contemporans. fdcses explcations, pas exsraple concernant le sujet de Es ‘ 47D 222 EXMLICATION DE LA DIvINR BTURGR haristieet.sa nécessi, ou Papplletion des offots doYEucha- Pistle aux Ames des trépassés, paralt ne pas avoir ea pour Iuiaméme toute la clarit déstable. Mals toutes eontiaaent de nous montrer uno Ame profondoment eroyante, un thdologien pénétrant, qui enfin noublle jamais que Pesplt Jhumain ne pourra jamals dearter tostes lez ombree du ystéro, CHAPITRE XLIT Las DEFUNTS soNT-Is sancrmits PAR LES MYSTERES DE WAUTEL De La SmRMCE ‘MANIBRE QUE LES VIVANIS? Nouvelle question, quil out ajouter aux eonsidérations Prdctdentes, ‘Liaugusto et divin sacrifice se montre sanetiant de deux ‘manires. La promiére, est par mediation: les dons offets, du seul fait c'tre offerts, sanetifient ceux qui les offrent, finsi que ceux pour qui on Tes off, et leur rendent Diet propice. La seconde maniere, c'est par ls communion, ‘au moyen de laquelle ces offrandes devionnent pour nous un vésitable aliment et un vésitable breuvege, selon Ja parole du Souveus. De ces deux maniéres, 1a premitre est commune aux vivants ct aux défunts, car Io sacrifiee est offert. pour Tune et Yautre catégorie. Mais la seeoude maniérs rest permise quaux vivants, puisque les morts ne peuvent plus manger et boire. Quoi done alors? Les defunts vari ‘pour cela ne point bénéficier de cette senctifcation qui ésulte de la communion, et se trouver fel moins avantagés que les vivants? Nullement. Car Je Christ se communique xs piruwrs'soxrats saNommmiés? 233 aul & eux, dela manldce mystérieuse que Lul seul connalt Ba vue de Je démontrer, considérons quelle sont les canses déterminantzs de cette sanctification, pour voir si les mos des défunts no los possédent pas aussi bien que celles des vivante, Quelles sont done les causes déterminantes de atte sonctification? Est-ot le fait d’avoir un corps? d’aller& pas rmatdriels @ la table sainte? do prendre dans les melns les epices sacrées? de les seeevoir dans Ia bouche? de les manger? de les boire? Nullement. Car plusicurs de ceux qi les rogoivent do la sorte, qui sapprochent cinst des divins mystires, n’en retirent aueun béuéflee et stem retourcent, au contraire, coupables de plus grands crimes, Mais quelles sont done alors, pour ceux qui sont sanctifios, los causes de cette sanetifiation? et quelle sont les conditions que Te Christ exige de nous? Pureté diame, amour de Diew, foi, éésin du saorement, ardour pour le communion, élan fervent, empressement assoifé : ‘vila ce qul attire cette sanctifieation, vol’ les dispositions vee Jesguelles Il faut s'approcher pour communier an Christ et sans lesquelles In communion [fructucuse] est impossible. (Or, ces conditions ne sont pas choses eorporelies mais, pendent seulement de me. Rien done n'empeehe les wig mi ms ok oem abt Res, de, FSS anit eee as ieatin Se se home mene ieee ee ci eat ean eiouinas i Re caera ee eons ice wees iS Raieem rae ere eden Hee con te nai Gah Seat Site Sas 221 expitcaTioN DE LA on ING LITUROLE ‘ames des défunts 'y avoir part comme celles des vivants, En conséquenee, si les ames so trouvent convenablement ispostes et prépardes au saerument; sl, autre part, le Seigneur, qui a sanctifé et consacré les sugustes mystéres, veut toujours sanctifier et désire continucr & se donner Inkanéme, qu‘estce gul empéchera la participation? Rien absclument. 4004 — Alors, dira quelqu'un, si un vivant a dans son me les bonnes dispositions susdites, mais n'accide pas aux saints mystéres, il aura aéanmoins Ia eanetification qui Provient du saerement? — Pas n‘importe loquel; mais eeluilA seulement qui se ‘trouve dans Vmpossbilité matétielle dy accéder, tout comme les ames des défonts. C'état le eas, par exemple, de ceux qui vivaient dans In solitude des déserts, dans Jes montages, le groites ot les eavernes, qui n'avaient ‘anean moyen de voir un autal et un prétre A ceux le Ghrist Iutméme procurait de manltre invisible ectte sanetifation, Comment Je savonsnows? Crest qu'lls valent en eite In vio; of, ils ne Vauraient pas eue sls Miavaient point participé & ce divin myuttre. Nrest-ce aa le Christ Iuieméme qui a dit : « Si vous ae mangez la ‘hair du Fils de homme ct si vous ne buvez son sang, vous F nlaurez pas la vie en vous? ». Et pour en donmer comme panes de lta Chit ot oma leet fe impale u'll ‘pleat La demitre expression seighde at sie toute gas an un petit mt suit apperter de conkuson, wire més dns ts taemes, dinexaeite ob eres Dos roman Analogue cnposorontplaseurs fla au cosy Gees capt 2 Nes ‘vant Le luseur a st d'evance preven Nous vayenm dare, fox qul en aural Io ese aus epson fons or ie Pe ae feng Pais en rfutatfn de Claude’ P. Awnime Pants Za ropes A byte grag enema ta raranbietatien cnt? fe Usenet ‘Minkire Clouds a line ce I Areata, Exe Inte cap, Xi, feelin II-VI (= Peps eta foe uch P Besar ‘Gites rosy bah, thy ‘nse tus pruners sonrrs sanerterés? 25 tune prouve concréto, & plusieurs de ces saints Diew eavoya ses anges pour leur porter les augustes mystéres. ‘Mais si, quolguil en ait Js possbiité, quelqu’un refuse Aaccéder au banquet evcharistique, celui ne pourra absolument pas obtenir la sanctifietion que ce banquet, procure : non pas du simple felt qu'il n'y sectde pes; mais parce que, en ayant la possibilif, il refuse dy aocéder; SAmontre par a quila Mame dénuée des bonnes dispositions cxigées pour le sacrement. Ea effet, quel empressement et quelle ardeur pour 1a table ssinte, dela part de celui qui, pouvant y venir facile- ment, n'en a point la volonté? Quelle fol envers Dieu, chee cclut qui ne redoute pas la menace contenue dans les paroles Gu Sanveus, eher ceux qui dédaignent ce divin banquet? Comment pourrait-on croire & 'amour de quiconque, ayant Ia faculté de recevoir eo sueremont, ne le reco pas? ‘Aus n'y a-bil len d'étonnant sie Christ fat partieiper ce banquet Ies Ames dégogées de leur corps auxquelles i n'a aucun reproche de oe genre & adresser, Co qui est extraordinaire of surneturel, c'est qu'un homme vivant ‘dans Ja corruption puisse se nourtie dune ehair incor ruptible; mais quinne me, immortelle par nature, parti- Gipe A un aliment immortel, dela manidre qui ul est propre, quoi d’stonnant? Et si cette promitre chose, étrange et aqui posse les bornes de la nature, Dien dans som ineffable amour ct s2 mystérieuse qagesst. a trouvé moyen de Ja ralizer, comment no eroirait-on pas qu'il zecomplit aussi 1a seconde, qui est logique et vraisemblable? worm : Sur le sufl de I Buchartslte, sur sa néesslé, fel sir Tes dloerses manitres de le reenotr. Plusleurs propositions da chapitre qufom vient de lire appellent dea précisons, ou méme des rectifestions, qu'il a cabs, “ 28 ‘paru ullle de grouper en un rappel de données théologiques touehant cos trois points : Quel eet le sujet ente a recevolr YBucharistie? Hst-l nécessalre, pour tre save, de reeavatr co saeremant? N'y 2-t-l pas plusieurs manies de le ocevoir? ‘Trois questions gul sont daleurs conmexes entre elles, et ‘ont les solutions peuvent on conséquenes ge compénetrer, ‘Lo eulot capable do recavoir le sacrement de Eucharistic, est de droit divia tout homme baptise, ponent be dunge o ca vio mortelle (Cotte réponse exctut manlfestement ot lee anger ot lee fame separées parla mort di corps auquel ees étaient unies, Saint Thomas se pose pourtant In question : Est-eo que Jee anges ne peuvent pas communier spirinellement? (Sonare thdologigue, T° Partie, quest. $0, art. 2). Cat adverbe suppote uno distinction que Je doeteur angélique vient Grexposer a Vartile précéient : « Dans Ia réseptlon de oe sacrament Hy 2 deux choses & eonsidérer: d'un obte le sacre- rent lutméme, ot de l'autre Veffot du sacrement. Par cop | ‘quent, pour partclper parfatement & co seerement, 1 aut Ie recevoir de maniéro a en abtonir en méme temps: Yeflet, Or il artive quelquefois que Mom mette abstacte & ca dqvon pulse recevotr Foffet du saerement d'Exebaristie, ct alors on ne le regot quimparfaltement, De méme done qu’ Yy A ume distinction a faie entre ce qui est partut et ce gal he Vest pas, de méme Il fant distinguer a ewnmeurion sacremeniels, dans Iaquello on reget 16 sacroment sens e2 roceyolr effet, 'evee la communion spieiuete dans laquelle fon result eet doce suerement, gal est d'un le chest a Jeeus-Carist per 18 foi et a charité ». Lbid, art. 1) A quol Too doit ajouter une trolsiéme atstinetion, qu Aécoule des deux préosdenter et que saint ‘Thoms formule alllers (Opuseile De sacramento altri, ch. XI), De tal, ‘dans Yartile do la Somme quo Von vient de lire, Ia. com. smunion spirtuelle est considénée en tant qu'elle peut ete lunle 41a communion soeramentelle, Mais elle peut aussi se encontrer seule. On peut done distinguer trols artes de EXPLUICATION DE tA DIVINE LerUNati 2n auns nirmers sowrns saNermés? communion : 16 Ja communion saeramentele ‘gui ne seralt pas aceompagnée do la communion epirituelie, ot qul ext celle des mauvals chrétiens; 2° Ia communion spiriteele que Raccompagneralt pas la communion excramentallt, et qul dans tous les temps a été protiquée plus ou moins parfaite- ‘ment par tous les prédestinés; et enfin 3° Ja communton, (a foie sccramentele et spiritete, qui ne pout ge faire quem iat de gefice et par les souls ehréliens buptisés. Cnt triple distinetion jette d¢ia un zayon de lamiére ‘sar co chapltre XEIT, comme elle nous permetira de fare quelques éslirces dans les argumantations un pou nébu- eases des chapitres sulvante, CCabasilas, sans employer les termes seolastiques, @ parfls Dion margué, apr8s les Pores, 1a diférence entre ta com ‘union simplement sacramentelle — celle des meuvals lnétlens aqul nen retreat ameus bénéfee et sen retouraent, su oontrare, eoupables de plus grands erimes » — ot 1a communion i Ja ffs sseramientee et spiituele, Mals parfols saute, tells de ses expressions lnizaralenteroire que allot cst la seule réelle, et, plus encore, qu'elle est absohument Indisponsable & tows ceux qal vivent la vie dans Je Chust. ‘Nouvelle cosfusion qui s'ajoute & la premltre, et aut porte sur la néoassité de 'Bucharste, Rappelans la doctsine o VEglice a ect ¢gnrd. Elle ce formule en evs termes : La rboepion de UBucearislie vest pas récessaire de nécessié de ‘moyen pour Ue saint, elle ox seulement recessive de nécasite de précepte Lracte néceasaite de nécostts do moyen pour Ie salut est elu! dont omission, méme non coupable, est. un obstacle fu salut: lacs te baptéme pour les enfants, état de gree pour tous, Liacte nécessire de nfccsté de précepte est ealut ont Vonaision n'est on obstacle au salut que al elle est gravement eoupable parce qu'intraction grave d'un com ‘andement donné : telle, chez Fade, la foi aux articles 4a Symbolc; ou, pour prendre un exemple plus conerct, YVaseletance 4 la messe les Jours dits de préeepte; ov eneare, 28 préelsément on co qu! concerne MEucharsto, la communion ‘pescale. Lifvanglle enselgne Ia nécessité de Ya communion; mals cntte nécossits n'est pos do moyen; eat une nécessité do précepte, que vient justement précier Te cominandement, de VE glee, ease tj ah om mu a feeceetc oma tree memeeaek ce HSL anet tanker Hep aaah agers tee ixipee aetge ecaily toon test sel gale Chis Si eat erred he concn Dara Snare me Ration ornate maa Se EIS oa eat steal Eave nics oa toear ie ‘int Thomace In peécted en Glzant que ie fruit propeo do I"Eueha- Hopmas hate ehnaari seen Sins ie on arate cies Ba ite or a Sear eae Rimariecr laste ot ues de noceeé de moyen nt ORE ae Pour revenir maintenant & 1a question, pesés par scime mm ie men ean ae Se eiirie aaa cee paatente Sige be ey cok me pata 3 Le Lasuvena, Lefer ae Clos desmatione, Pat, . 1, pp S228 199, to ts néronrs coxmms sancriviés? 229 ‘Thomas, de savoir si les anges peuvent recevolr spiritual iment PEucharistie, voiel 14 réponse qu'y fit le doctewr ngéllgue; elle nous amdnera & voir que penser doa question ft do Ia solution de Cabasils eoncernent los émes séparées. venture tn sit Rinetunaw atomic ane ieee asec et tts mio tates cetdeets ih nloeme stich cantatas Buin iecatitgenain nce certan See atte oc Goa Tas ia Ere ies cons Oe ect atineane SLRS MOS Siareaat gopactinu keener Sicmeer Skog mere me SR os eee tar Shoat ate cl & meena tam a Rien cnearane Gar eareenans ‘tec aces cit are npr SSEOREConenaceeines crema Saint Thomas ne se pose pas la question poor Mime Ihamaine séparce du corps; mais ses principes nous permettent de ta résoudre. De fait, dans la vie nowselle qu esta sere, fetta Ame eéparte parteipe, par blen des cbt 1a. manibce aire des esprits angeliques, « L'tme juste reste irévooa- Ddiement Juste, Pime pécheresse neste mrévocublement pécheraste. ‘Toutes dee tont confiinées en leur but Comme Il ne peut sagit pour nous que des émes Justes — ‘ceouloment de celles ql Golvent subir une deraltreexplation favant dentrer at ciel — our ag¢imiation aux anges exchit pourtant le {aes A face dela vision béatifque. Elles demourent Bove unies & Dew et au Christ parla fel, Pespérance ct a fchmvté, mals non pls par Jes saorements + 1a vio sacra- Inentelle cesso & Ia mort. Pour rester cans la perspective ‘ose plagat saint ‘Thomas & propos des anges, tout ce que Pon peut dire, cest que ces Ames, non encore Déaifiees, ¢prouvent, par rapport @ V'Euenarsti, un vif regret do + Sune tdeosews, 16 Paci, quest. 9, a 1 hige Cooney, Nes ts, Pals 1308 pp. 89%, 230 ExRLIeATION DE LA Dive tToRciE tes pévunrs sowmats saxcrrorés? 281 nlavoir pes mieux utlisg cette divine source desanetifeation, et @'autre part un ardent Assit de voir leur teres de "Elise nilitante ofrr &Teur intention Fauguste saeriice et a alate ‘communion, Si Yen Yout appeler cela uns communion spiri= ‘tuele, on vost que ce sere en un sens tout diférent de son ‘ccoption ordinare Certalng Uaxtes amctens, dont quelgues-uns ont méme: pris place, comme prires de dévotion, cans Is Mssel ot le ‘révialre tomadn, suggtrent blen uno idée de ce genres ris fournissent en méme temps des éléments explication théologique. Ainsf, dans Is longue araison aite 2e caint Ambrotse, comple par Jean de Péeamp at xiresitele et insérée per UEglise parml Tes prlbres de préparation 1a Imesse, Te début de 1a section réserece pour le vendre se présente sous cette forme : « Nous vous suppllons aust, Selgncur, Pére irs saint, pour les 4mes dee sdéles dfunts, fan que ce grand eacroment d'amour soit pour elles salut, joie et rafratcisement. Selgneur mon Dieu, que ee soit ‘aujourd'i pour ates un grand of parfait Benguet de vous, © Pain vivant qui étes deseondu dex ciewx ot qul donee 10 Vie au monde, de votre ei sacrée 1 bene, de Yous VAgneat ‘mamaculé qui dtez les péciés du monde, de oattechalrsacrée ‘quis ét6 prise du sen do Lx glorouse of bieshoureuse Vierge ‘Marie et formée parle Seint-Eaprit; de cet source de gree (quel lence do soldat Mt jelltr de votre Coté racré: et qu, fortinges ot rassasiéos, ratrafohict ct comsolées par cat fauguste banguet, ces mes exultent dans I lowsnge de votre oe» On Ie volt, nous avons Ia un memento des défunts of nombre expressions rappellont rangement celles de notre Cabaatla. Mas, 816 aiférence du texte de e:lu-e, Vornizon de saint Ambroise peut s'expliquet normalement, pour los Ames Justes des aéfunts, de Vapplication que nows deman- ons & Dieu de leur faire des méites du saint cacritca que nous offrons et de la communion a Iequelle now renons part, bn ri, nous suprenont Ile Cabo, et no rove, juleu Toe sar, sno inepreation Sere a pene os Seat Cm Sa fprlachat due Yomme 8 8 vous ne buver son ‘Shu vo furs ps In we cose 5 iatration Ta epg cee nese nem 2 esses os nats ot mc etn mone qu Deu alte Sams tui iousort cea ve fern Alptona go hee rie vans dln aes Calne te op Sonne eat nent que moe spel o Por Shy tent ql ne pa oe alan ps ser neti Sra ton nti ene eft deem fas tase Epa ne cs et an ed ee va Famer A demain seat pour asa Gages ma canerso tewote emcees depen OWS Con encore que par bles Mets gourd ce qu col perf sere mie ean Ty ape dat eaernnts cetera ‘et is ote ene wenn eras et deneer ans a ds in Seance Dien et eotemplen, ee a tee lanine econo pone at PERE on tl poem ie Ws te ven fal ch te aati RS in ee ea at Beaentgn one ae et Fae Pe Sues rate (crea Shwe acne fora ome gee Crag Mien teen atte ig ee ere ees ae ee eae: So Re Degas oer cee 2 ea ul pe Dore hate am ude Hn Sa eae ro pct 232 Nows pouvons maintenant aborder la eulte de V'xposiio ‘Lttargias, en priant souloment Je lecteur de ne polit perdre de vue les explicatons qul viennent de [al tre présentées CHAPITRE XLII CRSY PRINCIPALEMENT 4 LAME DU conMoNTAneT: (QUEST CONTREE La saNoTInIcaTION 400 Coux qui vivent encore dans le corps recoivent la com= union par le moyen du corps, mais elle pénétre tout bible pb domislon a, dans un volume senseré& Cabaties, $0) Ie gts pac In piace ure pot Lyzentin on an inTags fteporant de holes inieatare thfologkue angen, ‘a ape {anscription dss titres con gust «ssetons +a Pe Par seg {eerie po soronnc ela te cs pats seogete cout Ettentive de quiqass eviews de la adancetetee eke ie de ein pam i ‘canes de Pel requ teuehan ta tarendatantion conte alpen a ministre Cleukeon rede Me ston (Pa 181 Ie Pole, Livre Tr, Chapitra iy Seton {if « Conta cme longue disput de Nt. Gleude plcne hens touchant opinion de (Cabsss sre suet den earn cat Bihan, dey baits Ses atsors ees Smee spenes de lau corps Section PV: + Opie {ce Gabasits tonehant te communion dor idles qu parcepedt mz rds ayes de corpo et desi tout mente’ Seeton = {Oplato de Cabasiastoushnt a eammsnton cee nee ears ‘zp, edo eles guy sont encore uss gel parent seateneat ‘Peay eu corps ef ew sag da Sanveur Sewtion VE + Opinion € aig Levitt crurion des chart ta print ‘pee raattra que de corp et ton pus dean» cor quote sections ‘cevapant, dans Ia redltien Mlmey Perdue dete oly ts TVs un ‘expat enadrable, sol 2 clone Se format arena gue ‘oh tbsesa, an ott uo oset mest pea tate ate ate. ‘Bneorefancaitlyajouter nets He Pattie are a. ee, (Gabetns en anced avec Lustre doviem. Et cea sy ut sep Seema Geseain,wepei, ds cats ma ‘Se etre Bye, LA SANOMFICATION ast conénise A lame _ 283 Gabor’ dans Ia substance de I'ime et, par Téme, passe an comps. Cest ce qu'indique le bienheureux Apétre quand fl doit: « Celui qul e'unit au Selgoeur est avec Ini un seul ‘espritt», pares que cette union et ce commerce ineffable Saccomplit dabord et principalement dans 'dme. Crest Ia en eff quest principalement: homme; cest 1 aussi que riside Ia sanctifeation qui s'acquiert par Jes vertus et par P'activite humaine; cest Ia qu'st le foyer ‘da péehé, et done ce qui a besoin du reméde qu'spporte VEucharistie. Au corps, au eontraire, cst yar 'éme aque tout vient de méme qu'il es soullé par les mavoaises penstes qui sovient du cew, de-méme c'est de Wd ssi que 1 vient Ia sanctification, celle de In vertu et de l'ascise, comme eee des saints mystéres. Tl est méme des hommes 461.8 fa qui surviennent des maladies corporelles ayant pour ceause la dépravation morale de Péme, C'est ce que voulalt indiquer le Sanveur, lorsque, pour guérir un malade @'éme, ost-a-dire dégager cette Ame de ses péchés, il libérait Io corps de son Infirm ‘Ainsi dome, pour rescyoir Ia sanctification, I'fme n'a pas besoin du corps: mais est blen plutot eelubei qui a hesoin de ile. ‘Quel avantage revienb-il donc du rite sacré aux dimes encore umies am enrps, sur eolles qui en sont dégagees, Gu fait que les premitres voient le prétre et regoivent de Iu les dons saer!s? Les secondes n’ont-lles pes aussi le Prétre étermel, devenu tout pour elles, Celui qui distribue a communion & coux4a méme parmi tes vivants qui le regoivent véritablement [et avee frit}? Car ce ne sont pas ‘tous ceux 2 qul le prétre humain donne lEueharistie, qut 3 1m, 637. 1 Gt Maths 9,26 Mare, sytiqee do Capnaminom. 2 seu, 15, 11-20. 1, Li, 620025: gueson da pera 24 xpnICATION DE 4A DIVINE. Leena communient véritablement [et avee fru], mais eee seulement & qui le Christ In donne. Le préte, Iwi, donne Je sacrement a tous ceux qui so présentent, sana distinction; Je Christ, & eeuctt seulement qui sont dignes de eommunicr, Par ou il est manifeste qui n'y en a qu'an seul gut par {te suorement perfectionne los dames ot fos sanclifi, vivants ot Adéfunts + cest Te Sauvous® De ce qui vient d’étre dit il resort doue que tows tes Géments relatifs au rite sacté sont communs aux vivants cctaux morls, Les causes déterminantat dla sanctification, tant des biens d'éme, se rouvent chev les ure eomme chez les autres; identique est I'eément qui est principalement ot proprement en rapport aves In sanctification; identique, le Prétre gai sauetifle. La seule chose qui est cher les vivants unis a leur corps et qui n'existe pas cher les ‘epassés, c'est que mime les indignes de la eammunion paraiseut atre sonetilés parce quills regoivent dans leur corps Eucharistic. Dans Tauedeld, Psev’s méme est impossible & qui se trouverait en état Cimpréparation, et cest aux dignes souls que la participation est permise Mais ce fait de pouvelr Capprochor du sacrement do tmanitee indigne ne confere pas aux vivants la sanctif- cation; il leur vaut, ow contraire, le pire chétiment. En tending ane fy ie es in er ane Erdcution ar Catssuas, a Tes Genes x gndral,praeent one Alostine tts erthodone sac ln prison ste tarps ew Cars Ans Tucherite: Pesce ttt entends te met otesement Aas te ne do" digoemeat we avee iis 'P. yt tt, om 102, * La proposition suligne vectie i pase qu dette: tej Te volt dans te ite sense ro dees neat Blais on vot per if est que i consequence de par aati Akéjase es premises quent sre asx Aunts pour ul le ‘sommanion taramentsle tac hr cule spiel tot lim posstie Toute Ie site We Papeomontatiog oe trove eis promi, a saNoTunIcAtion nsx conrénie A tao 235 ‘conséquencs; l's’en faut de Deaueoup que ecla constitue im avantage pour les vivants sur les défunis. En outre, et pour Ia méme raison, on voit que la com Imunion sux mystires sterés nom seulement est possible A ces mes (des defunts), mais qu'elle les accompague néeessairement, Sten eet ily avait dans Tau-dela quelque autre priuelpe de leur joie el de leur repos, cola méme constiluerail Ja nécompense pour celles qui sont dignes ct pure, et alors il n'y auruit pus nécesssirement besoin, pour elles, de ee divin banquet. Mais en fait, ce qui procure 2 ceux de Taudeld toute joie ot toute faite — que vous donniez & cet aw-dela 12 nom do paradis, ou de sein @’Abrahiam, ou de lieus exempts de douleur et de tristess, on de régions lumineuses, verdoyantes ct rafrafehissantes, soit mfme que vous V'appeliez Je royaume proprement lit —, ox n'est rion clautro que e2 ealioe et cette hostic ‘Tout cela en allt, (estte unique cause de Ia feicité do ces Ames), c'est le divin Mediate, Celui qui est entré pour rows en précnrsour dans Ie sanctnain, le seul qui conduit fan Péret; est Iui qui communique maintenant ces hens sous lis apptrences visibles du stcrement, ot de la rmaniére qu'il Ta voulo, anx mortels retenus dans tes Hens dde la chair; est Lui-méme qui aprés Ia mozt se laissera percevoir ct communiquer sans volles, quand « noms Ie Yyerrons tel qu'l est! selon le mot de saint Jean, lorsqu'll rassemblera les aigles autour du carpe mort, Torsqu'il 1 ee, 4 5 15 12, 2h Hb 8, 2. Seis 8 M6 boang fa teary 8 1 inion fe gute Souveor eoncamant Ie cesondavtnesnat ais Monte, athe 38-1" OW ue sll Te caer) es lee ‘Hhasenbtene ssc Lac, 4%, 97 Ss Oh ct fo endaere, 1 Hes ages [Uitinglont 22 Sit fterssnt. de sigaler wa eormontste ft ‘sin dem ‘cheystome, orc parent mer, eft ‘Srematique © "Cesta Vunion stele que eat tribe ot redowabeVietine 286 EXPLICATION pe LA pivIN® rerunem te savenimicarion ner coxminés: « v'awe 217 50 csindra, Jos fora mettre & table ot passera pour Ies servis, lorsqu'll apparattra plein d'Jclat sur les nudes da ciel et que par Lui ees justes billeront comme le soleil», 404A Coux qui ne Lui sont pas unis, de cette union intime que salt nouer fa participation 4 la méme table, sont dams Vimpossibilité de jou, dans 'aurdel2, du repos ou dy rece : ‘voir quelque bien que e2 soit, plus ou moins considérable, natlon, du sacrement de I Postlon, et afnsl des mutros; favoutre cela, fest im signe, nom point a Yexeluslon de 1x ‘Yerité du Corps et att Sang, mals seulement poor marquee Guils y sont contenns sous une gure ctrangtre; et enfin, que dans cotte vie et durant ce pélerinage ce gui ost vécs Sun certain égard eat ne figure et un gage A un autre, ‘Ainst inearation de JésueChrist nous est la gure et le gee de notre union avee Dieu; alns! Jésus ressusité nous figure en sa personne tout ce qui doit s'eecompiir dans tous Jes membros do som Corps mystique et en cette vie et ea 4 autre, Mais apris avoir compris des vésités si constamtesy ‘yous n’avex pas dQ étre embarrassé de eette Posteommunion To Seigneur, que vos egeremonts opbreat en nous ce qu'ls Contiennent, afin que ce quo nous eflebrons en expiee ou en fpparence, ow comme vous voudrez traduire, quod mune Speele geritur, nous Te recovions dans In wsité méme >, eram rertate caplamus (Samedi des Quatre-Temps de | Septembre). Gelay dia-io, ne dovalt pas vous embarrasser: fay contraire, yous devies enfendre que oe que contiennent Tes sacrements c'est Jéews-Chalst 1a yévité méme, mals 10 ‘verte cachée et enveloppés sous des signes, suivant la Condition de estte vio Iine content pas Aétat de plerinage f toh nous sommes d'avoir ni de poseéder Jésus-Chest tout, Dur. Comme nous ne voyons ees véeils que par Ia fol ot 8 Travers de eo muege, nous ne possédons aussi sa personne que sous des igure, Il ne lalsse pas d'etre tout entler dans x snerement, pug’ dit; mals ly est eaché 8 notre vos | ft n'y paretl qu’a notre fol, Nous demandons dane ga'l tmanifeste, que 1a fot devienne. vue, et que les sacrements tent enfin changes en 1a elalre apparition ce 2 gloire. ‘ Clest co qivon demande en d'autres paroles dans ume auire oraloon : + Nous vous prions, 6 Selgneur, que nows ‘ acevions manifestement ce que nous touehons dans Vimags ‘Pun sncrement , Vous voyes dans toutes exe pares cue ove + OD, Bossa retfte Cobusilas, dn prétsont gue « nous ‘ons JsiChrlt of feat se trote », mais de ia taontdne ‘gut convient «notre «lat de pélerinage Rossues (Rzplicotion de quelque dificil sur lx pride deta masse, no 42, 4 « Claselques Garnlor » pp. 607-500) a exprimé tne kée assez votsine de celle de Gabsas en e2 emier allzéa, mals aves une plus grande streté théotogzque sur Ia question «du signe ct de a eri joints ensemble dans VEucharlstte» Le eter sera encore une manidre de reefer 2 qu'il y a d'exagére dans exposé de Cebasios «Yous saver trop — éerit Bostuet — que si Pon appelle YEucharistie un sacrament, cost & cause promitrement que ‘est un secret et um mysLire au méme sens que les Pbres ont parlé du scererent de Ia Teinté, du seeroment do "Incar- = ot invite, Eile nous com sn nus apreres le eves on Sarit dc sore digg Noe gee ; Hints Ger Sire Lew nel mood tes Ske | clio pet ce ma prs oe matt ctor jel ado spo suds ie pss {Sees qa sucess eta eet eich Roya co par vans tga ase Peres en hast Sin ol coud, rgede Recta ae featae FelrsSbetumanhrtcalvaysal Gs ents ti Tal as fli ao den crn == Wie gs rs i Chr te Edens, yee a te FG, tbo oh ae Ble wes pes rll aes fnew we tae «Hsprntoe ca Nout hlgee Se (ae 1622 por sake: ington trl ar sacs ces 4 Mat 28, ue qa onl exe dee pile ‘de Fiveate, aoe ” 4 ta Armbrastan 99 evans Sn Or. Jat, spud Pauly 1. Lap BU (ante o Berra. 238 XFLICATION DE 1A. pivive wiroKGiE, nnovs n'y demandons pas d'avoir autre chose dane la gloire {quo co que nous avons ici; ear naue arons tow, paisyue nous avons ésu-Christ 08 fo se toe, Male nows demandons que tout se manifest; que les voles gui nous Je eachent aolent ddssipts; que novs voyions manifestement Jésus-Chest Dieu et Homme, et que, par son hamanite, qui est Je moyen, nous Pocsédions a divinité, qui est ln fino tendent tows nos Aksirs » ‘Nous avons Jésus-Chriet ot tout se tromse; dens Vaud, les Ames saintes, une fois leur expiation achevée, auront ‘Jésus-Chist of tout ge trouve; mele iei-bee, noe L'avons ous les viles dela fo; dans Vaudeld los volles seront dis- sipés. Sur eos deux propositions Vueoord ext parfait entre CCapasttas ot Bossuct. Mats, outre gue Gabeslas, et) parlant Fei des ames justes des détunts oubite de mentionner ce qui ira alllours,savols, que cortanes de ces Ames « ne sent pos neore complétement perfectionnées 2, — Hl oublie aust = que Rossnet rappolle st opportunement, que les signes sonsibles, les soerements ne convierment qu’h notze état de pélerinage. Dans Vau-deld de glorc, plus de sserements, imais Yetemolle réalité. Dens Faudelh d'expiation, plus de sacrements, mals la réalité de Je fol, de Verpéranca, de 1a charité sufisant & 1a sirénité pusinentrioe do ex veetbae au pareaist, 1 Face wt em oa glee cana vers a a da apie, aie eet aelh peat Supper ome pena ole oa aNbratin, on un Hen extmpt ge douler ote (sissy 09 Uae 2égion Laine et raftalehvuite, au enna ropmuans pesprement ‘tals es aivrcon denominations recmiienl dans sok cop fun ude de beatcade ot n'y 4 pus te edition noeble Sates fu fue uous noraaoee es Saat ot Ios ice des dents 1 Hesgusles nous pelea Cabesan neue Lot dans ete question des lets de YBuchie tesa les tuna, do no pont aver sounder et cnt ds conguanees qa anteene ain dea Chey toma, doot le ralsns cuchatique ext pourtaat haces ra {rt in marques earetre ssetementel ea un page ot sallens petcidant on redone eueharsique ss Pangee Meverbe a dt {Geno cops, suyons Parsundos de Ines de seo pees tA sasonetcaTion st coNminéE A ane 280 spemoary aoe ren sou ons o taco ae SURES Tone GEL ARCarany thE tale aoe vc dra te or ope ee Pera San aan wt ge pr ete itp oft ar Yeates (ue ean tart eetRidace enon: dan spive seve ‘Cheam tes na’ oue ne pt raha le as don ger oe fuss no Jee ste aes a plas fea sap cos coum de Ot ‘Date sou dor ese sorties corpora. Jnw Gees iain Was bene onan eae a ne "Rin dat pl erie tern at ett tenets lt Petes a canst auchaege 6 SSE cet on ng ce ie ay Seat in Woah tae & rte papain Surieconesptsccramentl du seeltesexcharsticus an eneutera ante out ohare ae Dash oneee clon frag a Rip Tint Ta ali fete farts (egos 192 eames ape Sse sien dol meee ces ane carts So tenn Cass ges tonramt guste les tmges cans Jeane Zac etre Seimei ppt spelcaent pf Seen Tak rrpte qe es siteuethagus put ae Ane, hasta pected Chr tut eater sve ot Teme cat tr set gut sat fn eioge ‘Serius te Camo teen Pusey ero Noe atari henna EXTUNScekruers «Sous suvons cos qualunsttsopen, bom SMES Sara snaat pSta ener pee sighoent Spat" Ebchen esr Sava +o Fenda en Soe RT eats me mel taps as GEE er eplter Gan cesomniy es ee Et esconimmanlsnin cbaniere.Alapemn ean Cetrn tea precnes opti de Vhurnite de Séaur Gat BMeSaMEN Chri 'aant Pica; Now crnfeace quo silo rain Waheea tpn SHRI eco frm an en re sn cu One resale par wrme apm pene “Upendra ts smc ett foie arstnte 8 ana equi se ne wane fe fren 0 mxrticanion De 2A DrvIVE Lirunatie CHAPITRE XLIV DE La MEDIATION DU CHRIST 46tA Le Christ, on effet, est Je Médiateur par qui nous sont venus tous les biens ul nous ont 6 doanés ou, putt, qui ous sont sans esse donnss par Die Car I! ne as contents de remplir une fof son rle de Méditenr en tous liran tous los ions en vue cesgues ile rempli, ct de se retier ensuite, Non, il intervient sano ene, of non point en parles et en sappliques comme font le ambessadours, maison aston. Cette aston, quelle en-le? Nous uair uo, & travers ae personne, sous fire part des grees qui lu sot propres, selon le mente de ehacan tt selon le degré de puriiation, 2 Le humire fournssen & Ts a poobilté dela. vision, ceux & qul elle fait défeat sont prvis dc Ia vue | aint onion continuelle avee le Christ est-lle néeessaire aux Armes, elles veulent vivre en plénitude et Joulr du parfait repos. L'eil ne peut voir enna lumitre : sans le Christ, les Ames ne peuvent avolr la vie yéritable ot la pais, Car est Inj seul qui réconcilie aver Dieu, lu seul qui produit cette paix sans laquelle nous restons enmemis de Dieu et privés de tout espoir d'avoir uno part queleonque awe Diens venus de La. ‘Sidone quelqu’un n’a pas 648 initialement ean au Christ (par Je Bapttme), ow si, une fois réoni A Lai, il n'a point persisté dans cotte unlon, colu- eat encore ennemi of, par conséquent, étranger aux clivines riches, Quiest-ce, en effet, qui a réconcilié Diew aver le genre ‘bumain? Uniquement cect: Diew a vu fait homme son Fils bp LA MEDIATION pu extusr 2a Dieo-aimé, De méme, II se réconciie avec chaque homme individuellement, si colu-ei présente la marque du Mono- gine ou Fils unique, est portour do Soa corps ot se montre tun soul esprit avec Lul. Sans e2s conditions, tout individu domeure par solanéime Je vill homme, "homme odieux & Dien et n'ayant rien de commun avoe lui. ‘Si done il faut eroiro quo quelque mantére de repos revient aux dmes du fait das priérws des prétres et de Toftrande des dons sierés, nous devons d'abord que cela se réalise de In seule fagon ott il soit possible & homme de joulr du repos. Quelle est cette maniére? On vient dove dire : c'est d’étre réconellé avee Dieu, de me plus étre son ennemi. Et comment ecla? En étant uni Dieu, en devenant un seul esprit avee lo Bion-Aimé en qut soul le Pore vest eomplu, Or, c'est Id Voeuvre de la table sacrbe et, comme on Ta vu, cette couvre est également ‘commune aux vivants et aux défunts. om 1 Réatlome eucharistine de saint Jean Chrpsostome et iltrardattne de Cabasles «Ep étant uot & Dieu », Utiérclement : en étamt mélé & Dieu, 18 dvonpalfvas GcB, col. 464 C. Expression de ce éalinme commun & presque tovs les Péres grees, et dont Saint Jean Chryeostome, pour ne eller gue Iu, mous fouralt des exerples typiaues :« Jésus-Christ ne vest pas contenté Se to faire home, de vexposer mux ignominies.., Wendarer Ja mort de la croix; il « voulu, en outre, 62 miler et 'undr & nous de telle sorte que nous devenons um méme corps avec ‘ois non gouloment par le fol, mals ofectiveruent et rél iment... Celui que Tes enges no regerdent qu'aves tremble- mente, eit eelabla mime gut nou sert de nouriture, gull ‘unit nous, et avee qui nous ne feisons plus qu'une méme hale et qu'un méme corps... nous noursit Tuf-méme de ton propre sang, ct on toutes fagons nous incorpore avec casts. 0 242 exruicanio DE LA DIVINE LITUROLE Tul. 0S. eax Cumysoscooms, I Malthe hom, 82, n® 5 (P. G.,.87, ool. 742), Réalfere assurément, qul sabstlat | e considérer co que nous appelons les cccidonte cucha itiquas, eest--alry les espéees du paln et du vin, mals qul du moins chot gaint Jean Cheysostome, n'a point d'autres conséquences pour la vie de Paudield que celle de micux ‘manquer comment Evshariste est un guge de risurreetion, ‘Léultraréalieme de Gabariles, eu contraire, comme on Ya vu, ‘oubliewx du concept de sacrement, conclu 8 le persistance ‘de I'Euchariste au gold do ta mest CHAPITRE XLV (QUE LA SANCTIFICATION stopiae PLUS PARFAITE, POUR LEs DEFUNTS DP _Les Ames dégagées de lear corps possdent, relativement: ala sanctification, un avantage sur ellos qui vivent encore dans le corps. Assurérent, tout eommy les vivant, elles sout purfiées et regoivent 1 rémission de leurs péchés ‘pr les prizen des prétres ct par In médiation des dons ‘sacrés, Mais ellos ne pichent plus et n'ajoutent pas de ouvesux crimes sux guclens, comme eest le cas pour la plupart des vivants. Leur avantage, c'est ou. bien 4’@tre ‘complétement absoutes de toute ealpabilité, ou au moins ‘etre a jamais affranchies du péché + de Ie sorte, eles 32 ‘trouvent mieux dispostes pour Is communion du Sauveu,, tion seulement. que Ia plupart ces vivants, mais encore ‘M54 qu’elles no le soraienteles-mémes si elles étaient avec leur corps, Le soul fait d'etre dégagées de leur corps leur donne d'etre beaucoup plus aptes la participation es divins SANCTIFICATION PLUS PARHAITE POUR Les DérUNs 213 smyslires qui ne leur serait pessble si elles étaient revétues| e leur corps. ‘Nous savons, on offet quill y a dans Pau-delA un grand rnotabre de demeuree différentes, afin que tous les degrés de ‘vertu soient glorifds e& que rien ne rste sana rémunération doa part du Jugo la fois tr juste et trés aimant. Ainst come qui sont dignes des plus grandes nécompenses, lex parfait, les hésiticrs de la parfaite béatitade, un Paul ow tont autre de sembable mérta,joulssent de cette feieits plug purement, une fois sortis de cztte viet, que lorsqaits ‘talent en e& monde, De meme, eux qui oceupent une place moyenne dans cette région du repes, il est normal qu'il jovissont mieux do co mystére aprés avoir quitté Jn tame gue lorsgu'lls vivaleat dans le comps. Or nous avons montrd que toute ftieité des &mes, toute écompense de la vertu, quel quesolt som degré d'exesllenee, n'est tien d'auize que ce pain et e2 eallos, participés selon le mode edapté & chaque eatégorie, je veux dire a eee des vivants et & celle des morts. Volld pourquot Notre- Seigneur Iuiméme a design’ sous le nom de festin le Donheur futur des selats : Ml voulait montrer que dans Taw-dela il n'y avait rien de plus que cette table sacrée, ‘Ainsi le divin sserifico de Eucharist Jes dégunts, comme il est pour les vivants, Ceuncei étant stuetifiés de dewx maniéres, comme i a ét6 dit%, ceux Je sont aussi doubloment. Les trépassés n'ont aucune ext aussi pour 1 BE dae crse yee dnehigapresstspne mmiestement texte lesan! Paundlippeiy88:73 ea eoa eal obepvor trae sfocis Valve ru cpl tnd cl que mane somes Sa Eceeaites tang grates lee Ear pow ee Scottie par lx medion ot par i emmunin, comme Hh ok at acaba chapter XT 2d xpLicatios DE 1A DIVINE Lunar inferiorité sur les vivants; Dien plotdt possédentls au sens Indiqué, un récl avantogs, Xone : Rapporis de PBusharst ance tes deus catégates res des ifs “les parfattes sr blenheurense e eles ‘tui ont encore besoin de Feission ede purtfisittan, Le début do co chaptre pose asses elaizement Ie distinction de ces deux groupes d’Ames Juses, stparées de Teur corps, Lun et Fautro, tout on béndfcant, chacun & aa maniérey des pritres et du sacrifice de I"Balise, ont sur les vivants Yavantege Immense de ne pouvotr plus pécker. Mais quelques-unes de ces dimee sont compiétement absoutes et Joulsent de Ia béatilude défioitiv, tandis que les autres ont fencore besola de puriiestion ot de remission ott tris vrai que les ues ct les ates, par Ie fait de ne pouvoir plus pésher, se trouvent dans des depositions bien hs exeellentes que les micux préparts des communiants lielbas. Encore faut] maintenie plus faye que me Te fait CCabsailas, relativemont a ees dispositions, In difference consldérable entre les parfaits »désignés par notre Tangage ‘este sous Je aom de Saints — que nous prions ot en Chonnear eequels nous offrons le sacifice — et ceux qui ont encore Desoin dune eestslne porlfeation, pour lsquals nous prione ef offrons les saints mystires, En tout css, miles uns nl tes * for Auuasns, De wrnapue Bateson ote aigue aint ‘pepe In doytnats de Pagar cosaneons (tomo, 3605} 09. 1 Eidlc ton You dee cles uation» mend le aes, on equate ae nate Pargatele, © sea en, tds Romine conlendant ». lls oa! a shoves is elcsoent st, {dare Citrsjusemeata payee dex qeeeeltsruax Latin paring {Groce tr vat iit dates teats bans Pata dels preve peur is nars moult iosiquemnt hla aa cone eg Cabs rend Iicne ten exact sto Bok dans fe chaps sulvams; mau niwe renoaverone potent heaco pers fs chr ui une certain contain enter cet tla [tends de « purieation set Fada goraeetion dee an ence sorta de Rtas uf plas Ti Soe Tide nog TAME Ge ft ota ns SANCTIFIGATION PLA'SPARPAITE Foun tes pbrUNTS 245, autres, répétons-e contre les Insstantes affirmations de notre Byzantin, me petvent plus etre les sujels dw sacrement ccomine tel. Sidon fl faut admettre une aetion propttatotre ‘au saerfee sur lee mes dos défunts «encore impartaltes par vole de médiation et do catisfaetion; sl, d'autre part, fn peut admettre, en wn 20 sn de glorification foeldentelle sur les mes «parfltes » des Salnts, — pour les tines et pour les autres Fon doit absolument exelure ce que Cabastias appilie In x sanctification » par [a communion. “Aswurément, 1a divine wéalité de I'au-deld et Ia meme que cele que nor recevins fl-bes sous los voles ci sasroment, tsi Cabasiaa ne youlatt dire que cul, nous serlons accord ‘avec Ini, Mais Tes expressions de notre Byzantin sont trop Glaires, A certains moments din mafar, et trop multiplies, pour que nous pulssions prendre 1o enange sur les exagtras tons de sa pensée : Ml sttrbue aux Ames justes des défunte tune sorte de participation, de communlon des divine rmystéres; ef Ta seale réorve quil y met + e do la mantre fque Dieu galt», ne parsft pas sufire A reefer son Tangage ft son sentinnent®, Voir pourtant la fale du Livre IV du. De vila tn Chelate ctée dans VTntroduetion, p- 58-54. + Le Bon m4 Tate, dont ron igeerium fb (e#lueldalo 38»: Buchan to sorementam roveee rosin), Ab, ean ENGI Sept othe iaclenses que ane plea ate Taratnt en et unr que tre exovente Apes vel tebpelé ison dela betitude ealete ave im bent eceé Ia ae fe Stow-cirat voulalt ment ue dans Tass avait Fond rive que ccs table sac le Pde tale aout « BL ost coputan Sai nthe dae Ne ct, Fi, Ie ase de nes eeeamonts, eat mac pus besa ants te, args pou soci eur tet lear beatae, comme Htchignla aus clapires RLVIL-ALLES: Mot entena que cette {ans pnts ous es tries pure ce aay une fome feces, ‘De way ns orton, a cary des pecan ca i ‘et ‘Enolaraam cu puumettrset cee terete aly ates, ‘ore eet que noun tvors ja vay ae seen pas Pautarer, fete formelovougs «ne ponrrat cdewiment ph tre Ia table chaque A laqelle parcpont les vivant 245 SXLICATION DE LA DIVINE uiTUNe CHAPITRE XLVI Commmi® ces DONS SacRES SORT TOUJOURS AGREASLES A DIEU 40 Voici que oe présente & nous une autze considération, Tig cn Sta rasa Ae ts i Sonne Lae! Seeriea ie oopet oa neers Se nee eolciper pein Soom eden ee at aaa ne Eras en Soren eters Sone ee ee fase eta Se ee ae Se ree ae eas fl ses hepa ptstr ces ofan en ont Pn ar es od = andes, Toutefois MEglise ne connatt pas a 4 Wexpreson vant Ja peive quem en dome fete se olbe Bartoqa Spaprdvorray Ca We De ere DONS sAcnés AGREAMLES «Drm oT Sil en est ainsf, nous ne pouvons plus savoir quand elles seront consaerées et quand elles ne le seront pas, car Pétat ‘moral des oflrants Gemcure pour nous incertain, on mémo eomplétement inconau : les fidéles s'approchant dos mystires de I'autel avec cette incertitude et done sans fo, 1D est fatal qu'lls n'en retirent auean profit. (Que réponcdire does diieulés? Quil y a dou oblations des dons sacrés : la premifre 408.8 cat fate par le fidtle qui les apporte de sa maison ot les reiot entre es mains des prétres; la seconde est elle que glise fait directement & Dieu. La premitre oblation, lorsque Toffrant est ccupable, cst nulle et d'aucun profit pour celut-c, du fait quil est coupable + car les choses offertes ne sont point de soi dieuses & Dieu, puisque toute créature de Dieu ext bonne. ‘Quant a la seconde cblation, si elle est faite par des hommes vertuewx’, pour la glaire de Dieu et des Seints, pour le salut du monde et, on général, pour toute intention, egitime, rien nempéehe qu'elle soit bien accucille, Gar aullesouillure n'a 628 afigée aux oflrandes par les mains de cealui qui fait Voblation initiale; els demeurent ures, celles sont senctifées et elles sanctifent ceux qui s'en B approchent. La souillure du péshé ne sanait joter son + row exc do ah agente abu deal seh agai ot fate par fen oman (sper) Yereue 08 Ee SL CSpabies es On vara qirh In en on caplire 0 eat bien da SSSUURPE Gore nomen nu siennnsent rete un pe eats SSSaeranés Ow platy Pest. quen agparence ct pari 60 (hci grt senbte satan dane Pespit‘aaecteae ene Ho Si a ee Heiter pi te pce ar rele peat a'r pas age par Dis teeta cada wajoure, Seutnest ll notre tse coat Uhineetesort del eatin cei non agrse par Dl ate apres SREP dn masta nt moval Ade gal le fi 20 UNS SepBte; de se sconds Cape, également par om Deere coepable, ees ta soson que provauer a nouvelle objection, & Ie'desites pure dv shupire spats 1a teppise deve MB rxpucarion ve LA DIviNe uTUROIE {nfestion en auoun des étres irraisonnables ow inanimés, le péohé est un mal de Ia volonte, et il n'y = que les etre raonnables qui puissent éire souilés par I Si les offrandes sont toujours purws, méme présentées par des Kormes manvais, pourquoi done la tol de Elise nfaccepte-belle pas ccs dcrniéres? (Vest afin d’insplcer aux offrants Is honte de leur tat, pour gu’ils appreanent Vimmense colére de Dien soulev$2 eontze etx, qui Iki fait reJetor ot avoir en aversion, & cause de leur péehé & eux, ses propres eréatures auxqueles il n'a rien a reprocher, Crest pour que cette legon pratique lour inspire la erate ot es améne @ 'amendement de leur vig, Mals aux offrandes ele-mémes Diew ne reconnalt aucune male, Aussi rien nempéeho-til que ces offrandes soient agréées et conseentes loroque Ia seconde obiation ost faite par des hommes. vertuoox. [Ousncrios]. — Mais précisément, dira quelqu'us, Jes prétres qui font Voblation ne sont pea tous bons : il s'en ‘trouve qui sont infectés de Ja pire des perverstés: en sorts ‘que nous retombons caus Ia méme perplexité Lorsqu'll arive que les deux offrants! sont odieux Dieu (car le eas se prisente), dou viendra aux offrendes Ja faveur d'etre ayréables & Dicu, accuelles, saintes et snetifiantas? Elles 'y auront plus aueun titre, mals elles seront alors réellement non agréées. Nous voila doue toujours dans Te douta, & causo de Tincertitude ot nous sommes de l'état moral de coux qui font Ioblation initiate et des prétzes qui ensuit= ln préscatent & autel. Car nul ne counatt strement l'intime de Phomine, si-ce n'est | 2 as dene rane, Sent e sont ai, Ri es soak ge Vote as 1s pre Te penta fal mde ons sAcnés AGnEAmLES 4 Diu 249 ‘eeprit qui est en cet hommot x Et alnsl grande déflance, grande incertitude au sujet du sacrifice liturgique; séurité tulle pert. Or, san tne fo} ferme, la communion des saints rmystéres n'apportcra aux ideles aucune utilité, Tie acd pacaunai oa ee ae sae one ne Se rere ere agen tans is Sr es mt ee ee pee ae en eee ee Sot 5 Tate So pone Sa 9 oe en Co perreem eee rere Me iopite sb ‘oio ent ki cbson at qua em aber soe saree ae ee See a ee wee so nara eae ea Se ee pute erent eS oe aes Co eee 1a 14 250 EXPLICATION Dg KA DIVINE Lirunne ‘médecin qui Ya presert, De Tignorance du préperateur lo remédo n’a contracts aucun dommage, mais de Ia eom- pétence du médeein il a regu toute son efficacité, ‘A Vautal, il se passe quelque chose de semblable. Crest In gree qui opére tout. Lo prétro n'est qu'un ministre, ‘et qui n'a méme pas de son propre fonds eotte qualité de aniustre, car cela aussi lui viet de Ia grfice. Le sacerdoce nest pos autre chose : un pouvoir ministeriel sur les choses sacrées, Mais que les oflrandes de Yautel sanctifint tous 1s fiddle, ot cela toujours, étant toujours agréées par Dieu, cette conclusion resort de ce qui vient d'étre dit. Nore: La valeur du sacrifice este conditionnée ‘parts arlelé ou ka perversté da snsire? Saint Thomas pose 1a quottion en eo¢ tormes (Somme dotogique, TH Parte, quest. 82, att. 5) : « Un mavvals ‘prétre pout-ll consserer Eucharist? » Sou argumentation ‘te rédoit & cect : Pofeque les prétres ne eonsaerent pas en lear propre nor, mals au nom de Jésus-Chist, YEucharstle fest valldement consaerée, méme par les mauvais. Volet aller sa reponse Intégrale:« Le pre consacre "Eucha- rstle, mon pac par sa. propre puissance, mals comms rinfsire et représentant du Christ. Or, un ministre diy Chris: ne pore par cette qualité per cela caul quil est pervets; ear Notre-Seignour a de bons et de menvalsservi- ‘eurs. Aus apris avole dit (Math 24, 45) :« Quel est le serviteur Addo ct prudent? + il ajoute (wersct 48) : « Soa iméchant serviteur dit dans son cerur.. » L’ApOtre dl ‘golomont (I Cor, 4 1): « Quo los hommes nous considérent ‘comme les ministres cu Grist», et ensolle (verset 4) : «len ‘que ms conselenee ne mo reproche ren, jo ne me regards pas comms justifé pour cela Il était donc certain d’tre le aminfsice du Chest, quolqu'l ne fOt pas assuré da sa propre Justice, Par conséquent, un homme peut étre ministre du Christ, Tors méme qu'il ne seralt pas un juste, Cela tent & DONS shonés AOREAMLES A om! 251 Yexesllence du Christ, gui, comme vral Dieu, s0 sert non soulement des ehoses bonnes, mals aus des mauvalses que Se Providence toume & ea gloiz. D’ot Il appert que méme des prétros en dtat de péché consacrent validement Eucharistic ‘Dans Ia réponse ai 2, falsant état d'un texte du Pape saint Glace (Epiet. od ‘Elpidtum Volotrran., que ¥en frouvera dans le reeueil de Tunbt, Episolae romonoram ppenlifienr gersinse, \. 1, p. 486; of Peay. 08, 001 14), Je doctenr angstigne on fournit une tris fuste explication. « Comment I'Esprit cfleste sz rendca-til 8 Vinveeation qu Jai est adrestée pour consueror Ye divin mysttre, =! eshut qt ‘implore Sa yense est plein d'actions criminclles qu Te rendent digne de réprobation? » éaivalt sent Gélase pour ‘ecomnmander aux prétres la pureté de consetenes.« Cele doit Pentondre, expiique stint Thomas, en ce sens que le Salnt- FBaprt west pas attins par lo mésite du peétre, mals par Ia verx du Christ dont le prétce prononce les paroles». ‘Notons titre dingormation historique que, dans son 286 1 détendre V'anlté de V'Bglise contre les hérétiques, saint CGyprien ne sut pas Guitar une erreur doctsinale touchant Ia wallté des sacrements, notamment Eueharistle, « Chez Ie herétiques — dctare-tl — IEucharstle ne peut abeo- Tument par ae faite . Hpist 70, 2; P. Lay t. 4 col. 320. Le pratre ot éveque indignes, continue /veque de Garthags, sont dans la méme condition que Tes hérétlgues, Car les mms tt les autres ont perdu Te Salnt-Eepat; or, 18 o0 n'est pola PEsprt-Saint, Voblation ne peut élre sancti, eest-beiro ceonsnerée. Epis, 70, 4, ool. 302, + sigulons entre sures survivences médivales do Verear de saint Expo Yopinion de Pare Losiane, Sort 1, Cdn 1S ‘Setis St cans qe de eas prbrer comacrert aidarenty RE de wenent paces et agieant parla yrtu dv SuleFaprit Nee oe cial ar pte decease gl Stembnicotl sunt vel Se hace renieste notatl, non vicentor SEsPEnentam poses centers Nest steeds nt, qo msn tise’ pon concatatione = Ofero, sed Ofertman, qual x been 252 expuicarion DE LA DIVINE uiruROIE ‘Un pou plus d’an siete plus tard, en 370, un autre Afsiain, saint Optat de Milave, corsigera Perreur de Cyprien, pulsque dans son tralté Du: gehlome donaisie toute une série de considérations vise présivément 4 démontrer que Ia sanctl- Aation étant due & Vnvooation au Dieu tout-poissant, ‘enon pas a Ja sainteté du ministre, partout of cette Invo™ cation est normalement prononede, Voffet sanctiiosteure6 tuouve ascomplt De sekismate Donat, 1. Vi 3, P. Lot U1, col, 1068. Crest blen lo mémo argument de Ja toute puisance divine (gue présente saint Thomas en Vappliquant au Christ, De cet argument on retrouveralt ailleurs Ia substance en un grand nombre de textes patristiques. Qu’ sufise de rappeler celui de saint Jean Chrysostome, cite plus Raut & propos e Veplelise et ces paroles du Christ (volr ci-desscs, p. 258), of cot autre, de ssint Parchase Radbert (f 885), que salnt ‘Thomas cite au Sed contro, on Vattribuant inddment & saint ‘Augustin: » Novs devons erofre sans 1a moindre Résttation que dans 1Eglse, partout o0 eo mystire ge célebre selon la {ol catholique, un prétre bom ne regolt rlea de ples, et ua prétre mauvalsrlen de moins... Pour Yan et Vautr east la om he sca cy Hi Pte ee vere sata me Seecehscatinaae ars ieee emaee Susanna na arcana icf ae np eeu EIR aie wetadeeteeauece as pesoincis tr mcrae area SuSE emer ce cl at TERS ces sae rere at inp oe cigeaenneertnae a Heed Lia emcees eet boas en @ Sameera nce Ghpiecs freww at aunts Meera SLs Saat aoe aie iaiidniees meiqerc atin Siac nie Sy ioainns tied cae (geuntes, capemmona ella acese convents 2 Se MMA bows SACRéS AGREABLES A DIBO 253 char ot le sang du Chitst, parce que... Ie mystire #20 compli, om point par le mrto du ministre conséersteur, ils par Ie parole da Cotateur et la verta du Saint-Espat..t Decerp. el sang, Demin, XI, 1, P. Lt. 120, col 1811-1912, ‘Surce point d'une st grande importance pratique, Cabelas ‘a done vu Juste, «\ 'autel, c'est Ia gree qul opére tout», ‘esti Ia toule pulssence-divine. «Le prutre nest qu'un iminitze... Le saeertoce est un pouvoir minfstériel sur les choses sterées ». Dés Id quo est 1n toute-pulssance divine, aque et le Christ, que cst le Saint-Eyprit qui consacr, a consteration a Lieu méme lo ministre est indigne. Le lecteur peut remarqer, A ce propos, eombien Ia doctrine do Pépicléso, eatholiquerent ontendue, éealre 1a question Ici envisage, ‘Saint ‘Thotnas pouses plus otn son examen et nous fournlt ‘dog préctslons qul nous paraiseent utiles A rappeler. Déjay dans ce mime article 5, la réponse & Ta trolsiéme objection abit une txés opportane distinction: « Comme Ja méme action paut étre mauvase, on tant que felte par le ministre avee une manvaise intention, — et bone, en tant ‘qvordonnée par le maitre avec une fntention bonne : do mime, considérés comme faite par le prétze en éist de éché, la bénédiction prononeée par ll mérite d'etre maudite et appelée une falamic ou un Dlasphime; mals, considérée feomme prononcée au nom du Christ et par son reprécentant, tlle est seinte et efteaso pour In conséeration >. ‘La mese dn mauoate prtrevaui-elle meins que elle un fen petire? so. demande 1a doctenr sngélique & Varticle salvant (art €) Sa réponse a il sa place, car elle touche de trie prbs au sujot meme de Cabasilas vi et oe mee cuban tneiese ears Sot aareataareaen Soe Rin Romanos mieten tte aerate re dc te roe #1 eae reer une eect paral dela shiny dareiieuccumomneen tats aoe 254 RxpLICAtION OZ LA. DIVINE xiTUTHE dutens qu a mes dun isle pire sl trl; Be el gs cnt a ls at em {out Feit aac bu dee mini Iino ob le pesos ovr cr “appt Sone oe net bs Eta ee to ir pth aed Dis she Jeo dev egue out opante ces Pros ce os pte pica sa sas Ect g tive der tere a8 Ble are {Sie deca gu cara po eps noe Pole, dans a réponse @ la trollame ohjeetion, pour expli- quer une phrase de saint Augustin (De baptismo contra Donatts, 4, 12) : « La malice dex minkstres ne saurait rejallic sur les mysttres du Chifst », gaint Thomes ajente atte explleation : «Le Saint-Eeprit qui, en snissant par la charité Tes membres de Jésus-Chriet, met en commen entre ‘oux Jee Bens splrtuels, tat par sa pulssante verto que tes Adbies proftent du bien particulier que la mosse d'un bon prétre te de sa salnteté, U n'an ost pgs de mée di mal partialler d'un individu; car, selon la remarque de saint Angustin (Contra Parmen. epist, 2, 12) il ne peut nulce ux autres quiastant quils y consentent », ‘Voir aussi H. Bovsssd, Théotogie et Sacerdees (Chambéry, 1058), p. 148; et Bossuer, Bixplicaion.., ne 30 et $7 (4d, Garnier, pp. 592595) CHAPITRE XLVI ‘4 QUEL Pour CEs DONS SACRES SONT-ILS AGREES M onvient de considérer aussi a quel polnt sont agréées 2s salutes oftrandes, ‘Mtme-parm les homme, qu’est-oc que c'est, poor un don, d'atre regu ou secepté? Coux gui Ie regotvent, que oiventls faire des dons, pour quill soit dit qu'il les 285 accept? Estil nfcesaire de les preadre dans nos mains fon de les mettre dans notre sola? Nullement: il y a bean= ‘coup de choses que ceux qui les regaivent ne peuvent ni porter ni sontenir : par exemple, sl ‘agit dun champ, ‘Pune maison on do tomt autre bien de ee genre. Mais, pour-n’importe quels dons, qu’est-ce qui fera ‘Yacceptation? Le falt de les placer avec nes bien® propre de nous tes appropri: voila les dons qui sont agréts. Or Diew s'approprie si blan ces dons sarrés de Patel, (wil en jait le corps et le sang de son Fils unigne. Si done tn ne peut rien imaginer qui gale une telle appropriation, Yon ne saurait nom plus tronver do mesure 2 la mnaniére dont oes saintes offrandes sont agrédes. (Crest aussi par le dan aecordé en relour, que Von voit & quel point est agréé Ie présent regu. ‘Quel est dane ici Ie don en retour? C'est encore le corps et Iesang du Christ: Diou, prenant notre pain et notre vin, nous tend son propre Fils. Et comment, dirst-on, savons- nous que parell échange nous est octroyé par Dieu pour ‘nos offrandes? Par Ie parole que nous adresse Celul qui a 4é revdin de oe Comps, « Pronez 5, dit-l: car cest aint {qu'il nous oxprime Ie don qu'il nous fait. Dans cette parole se trouvent sigaifés et Celui qui donne, et Celul qui sccepte, et ce gui est donné. ly @ encore une autre maniire de recevoir : savoits sous formne de dépdt, dont les détentears n’ont pas Ie nire des objets ordinaires, parfai- 288 xmuieanoN DE LA Dive Lenore tenant evel eps aly of ty cba & eel quer ter que aes “epee pat Steel ins ners ei ae Hasek vin po eee tits sara Heer Ute Wodtats ou do visti su mol Totes 1° tne tne Sie ene a hone stn Sta fe a ‘Sea ern suru ecu Tour ca fo qne Dia icreenceun ob roe gf pe uo te Nenana son agen ta ends el heme Sly fotonnst espn tet sing a faut tet unto mie dfn fe pats Crs ir tte yale ae bane ea Sibiapoarotriecnze ore apc cline et Sahaesdacnson dthy soires no et fae otned he nit. a iin eet qui jaf ur aut eho 5 dr id el Fis poe et ome Sia ths sat ceeeeate om pr Faget i, Pu ns Fat ete Ide tra de fen delle a crac poutio' do ip fey, Se cmt: ie aay, hd firs pins Canc nse ph Gui Siva sivra qe yy tee ay dt Slt ayia pas oven Dep deormas nce pea duit py ook Ss cs ance Cas teat doen pe Jana in Cigar ‘aimee by ste ae provost ee ile da net sic, ous eee a tc mig aan eli eu spit cal Gogoi Sea aah ce amet yrs fereeet ave set spe a Snot ta Stitt Vine Eee ses Wits des cites sates acts Gotta al ts moa ee te eg ane een hasta ing, rans Shiela po olga wilt poe setien cee ee at tus ie eb tu ey tt Fe et ai ea ‘ita Veh ban da aoe ashlee oe St ‘onseade de my ‘ Nowe ‘Ton pu i rcezqar qo te spe ale eects {len en eau ste toat ert da stro sciv ne stat rede on cate spac eu cee eo ror ae er sins ely est Spas IS ip eat trent do Bea ee 1 Bap, da ltin secon, views not qt sige gu Pe atts ‘en tparie, On ttrove cole rete data ols Henge Pepe, prosper pected, prspetes (ele de Be Natalee 2) suet, ete leltne sont es nore, avec touts es condone ‘te els suppoce do nore part. Nest roa ait a wot ot ‘Ss tet an Cave sous un sige 00 un eacemeat seat "Tra Saot Sasremont, Le presnce dees xpos mous pornatira ‘A QUEL POINT CHS DONS son acntis i pate ae parton at ce kept gh Je'talerythmenornl A aneie et colachevs en enantio tye np pute ope nome an ete ern sae de Faians Ce arate esate ge _Apris ces explications du chansine Masure, nous pouvons ‘bon droit eonolure comme Cabasilas :« Yoild & quel point ft avee quelle eurcbondance cont agrsce par Dieu cee dons sacréa 5 ‘Quant au petit linda final de oo chapitre XLV, amonee, en en présentant dé d’um soul trait In meilleure sub- tance, les conslddcatlons qul vont sulvre concernant les relations des Saints du ciol avoc Yauguste cectiice. Cost ‘meme un des passages cit notre Uhéologien byzantin trace le plus nettoment 1a ligne de démareation entre les deux zones de Yau-delA ok se trouvent les Ames justes dos defunts ¢ « Coe dont saerée sanetifient toujous toutes les Ames chrétiennes, celles des vivants ct elle des défunts qui fant encore tmparfotes : car pour les Salts qul soak con sominds dans la perfection, qui se tlemnent. aves let andes, fet oul ont éiorinals prls rang dans Ia hidrarcle ofleste, ‘cenx-la ont plus besoin de Fistervention de notre terrstre iezareale » (es dernitres expressions font songet Ix strophe fale du tutomphal Lauda Sion, oi Saint Thomas @’Aquin formule cette supreme pridre ++ Tu qué euneia sols ef wales... Vous aqui saver tout et qui pouves tout, qui nous nourssez en fetta vie mortals, futes de now! Iichaut vos eommensau, Jes cohaitiers et les compaguons de citeyens du cel Bootie, que sows avons Ia jole de rencantrer une fls de 2. masune, Comment prendre part au sxrifee deta Meats Pate, 6, Beauehete’ 1356, ppe 1019 (Coleetion «Ce quan cath (Gad aver), Laue de ot pane eval peru Gens In rovas| La Wie Spite eu 1 Sdeombre 1088, tom 87, Pp. 2200. 20) RXPLICATION DE LA ovine serunom plus, Grit vers Ja fin de Vopuseale que nous avons souvent cilé :«... Vous voyex en peu de parcles ep qwonfalt pour ces ‘eux sortes de morts: on rend grdves pour les uns, on pric Dour les autres; on offre pour céldbrer les louanges des ns, et pour procurer Je coulagement aux autres, Bien plus, on emploic ceux-It pour intercesseurs; on prie pour cbteni & uel Ia parfait remission ae lowe péchée. Et iy a en un ‘mot une si grande distinction entre Tes morts qui sont hommmés dans Ja lturge, que ce qu'on demande pour quoiques-uns de oss morte, c'est quits acfent lent placts en In compegnte des autres 3. ‘Capastlas va consacrer les chapitres XLVINI, XLTX et 1. A montrer comment & 1a messe « on rund gress» pout leg Salnts et comment on tos « emploie pour inteneesseurs », CHAPITRE XLVI QUELLE nar na maMRON POUR LagueLte Nous rar Sone. méNéricrrn iba sainrs pr cas, DONS LEUR HONNEUR " ee ‘Mais voici justement une autre question qi i jon qui $2 pose. aan Si ces dons sacrés, d'une part, sont dite & Dien et, autre part, sanctifient ceux qui ont besoin de sancti- eation, pourquci ceuclA qui sont deja senctifiee eb definitivement parfaits, les croyons-nous bénéficier de cette oblation? Et pourquol, lorsque nous les eppelons & notre secours pour obtenir quelque faveur, leur promettons- | Bosses, Bapication de guctues dienes. © 50, aon « caaguer” Gorter 9p 6 ous rasons viéricrn uns sans 251 nous une lturgie, comme oil s'agiesatt de Ia leur offs 8 cx, oude offre pour eux afln quils deviennent meilleurs? ‘Gest quill y a un autre mode de cette oblation, comme jo Tal dit plus haut, et selon loquel eas dons saorés appar iennent aussi aux Saints + Iorsqu'ls sont offerts & ‘en action do griees pour Ia gloire dont i les a glorfiés et pour Io perfection quil a réalisée en eux. Les dons sacrés ppartiennent & Dieu en tant que c'est & ful qu’lls sont offers; ils appartiennent, & Utre de secours divin, aux Fiddles qui ont besoin assistance; mais ils appartiennent également aux Saints, en tant quils sont offerts 8 Dieu en. lear honnew. ‘Tout con fait a couse de mol, c'est moi qui le regis, qual que soit celui & qui lest fat. Les choses qui nous sont données de divers cOtis, ce n'est pas seulement do nos ‘propres mains que nous les pronons, mais eussl par celles de nos amis ou de noe proches et, en général, par tous enux Aqui le donatenr les eonfére pour nous ére agréable. Voile pourquoi le Seigneur déclare revnoir iui-néme Yauméne (que Con foil aux pamoes, lorsputan ta jait & cause de tut. Pareillement, Jes Saints aussi regoivent ees dons sacrés, parce qu’on les offre & Dieu en leur honneur. De méme que Tauméne est faite powr "amour du Christ, ani le sacrifice ‘st cAlébré par amour pour les Saints. Parce que nous les fimons ardemment, nous estimons leurs biens comme nitres, ot nous [es félleions de leur bonheur comme y © participant nous-némes. Cest ainsi qu’en nous réfoussant: 1 eer premsttonerean une try + nous employons 8 dere scree pitt qu cel de mens, on vad ribs boa enorme Sosa uel der orig sent bien del proms "sevpeme quel Sag inction& ates guineas mente qa es diane meta Livs ele fauaant comme ous = prometinaat » Baraca incor en Phonnenr eum Saint poor s¢ mieux attr interne ool Batty 28,48. 262. expuicamiow nn tA. Diver ueTURoKE de toutes les faveurs qul Iour ont été aecordées par le Seigneur, nons en remereioas le Donatour et lui offrons fen action de grces les dons sacrés Ce n'est pas seulement pour co motif que les Saints regoivent aux aussl eas dons, & savotr parce que loblation {st faits par amour pour eux. C'est encore paree que east 1 pour exx chose des phus donces et des plis agréables, je veux dire, que Dieu rocolve & cause deux des actions de, graces et qu'l soit glorié, Si le plus grand péché des hhomnmes pervers consisle en ce que le nom de Dieu soit Dlasphémé & cause deus, il n'est yas pour les Saints de plus grande faveur, ni de plus cher objet de leurs désirs ‘que de voir Dieu glorié & leur occasion. Tal était, eect, durant leur vie Ici-bas, le but incessant de leurs efforts; maintenant quils ont été transportés au ciel, c'est lear acte inioterrompu, leur déiee, ot eomme Io résumé de lene Déatitude. Lorsqu'ls n'avaleat encore qu’en eepérance es biens éterncls, ils passaient cependant leur temps & rendre grdces it Diew en tout et iout faire pour sa gliret que penser des sentiments qui doivent étre les leurs, maintenant que leur recomnalssanee dépasce toute mesure; quils sont devenus consommés en sainteté, quills nen sont plus & espérer Je Donkeus, mais qu’ils connaiesent ppar expérlenee Ix munificence do lear Sonversin; mainte- nant qu’ils voient ce qu'ls étaient et ce quis sont devenus: étres de boue, les voici devenus des solells; devils eselaves, Sis sont dovenus des fils comblés dhonneurs et heéitiers du royaume des ciouxy de coupables, ils sont devenus aptes & absoudtre les autres de laure propres torts par lear {influence aupris du Juge sup-tme. Volld pourquot ile chantent A satieté les louanges divines, et ils n'estiment 479A pas sulle seuls & Faction de graces. Aussi désirentils + These, 4 Sous FAMSONS DENEYICIER Les sanTS 263 ‘voir ee anges ot les hommés associés & leurs cantiques, ‘Gn que leur dette de gratitude soit un peu micux peyéo par la maltiplicite méme de ceux qui y eontribueat. ‘Nous avons déja un témoignage de oes sentiments des Saints dang Texemple d'Azarias et de ses jeames compa ‘gnons qui regurent de Dieu cette gece insigne de triompher dda feu de le fournaise?. Obligés de proclamer leur reson naisance & Die leur Sauveur pour cette miraculeuse libération, ils ne ac tinremt pas pour satsfaits de moduler ceux seuls leur cantique ct n'estimérent pas sufisants Jeur ‘acclamation perionnelle : ils convoguirent et les anges et toutes les classes hommes et le ciel méme, le soe, les ‘toes eta erreetlesmontagnes,touslesétresirraisonnables et inanimés, en un mot Ia entation entiére. Tant est grand cher les Snints,dés ic-bas, le désir que Dieu soit Joué, A ‘lus forte raison, une fois qu'ls sont dégagés de leur corps. ‘Aust le chslien qui, eu souvenir de leur excellence, 4e leur ficite et de leur gloire, en prend occasion pour lover Dien qui les a eouronns, Ieur procure & enx-némes la joie qui leur est Ja plus hire : et surtout Torsqu’'il sacquitte de cette louange, non pas de la voix scalement, mais par Toblation des dons action de graces, de ces Gons si agréables & Dien et d'un prix si divinement supé- rieur. Alora en effet, cependant que le Sauveur, aezuell- lant favorablement cos dons. suerés, y répond par un dehange qui dépasse inflaimeat tout sacrifice Iégal, en. nous donnant son corps et son sang : les Saints, eux, hhoureux de ces ofrandes plus que de tout autre homage dont nous les honorons, se mettent entitrement & notre disposition pour contrbuer & tout ce qui nous est tiles ‘ear is imitent de tous poluts leur souverain Seigneur, Dan. 5088 264 ExpLicavion pe 1A prvmvE uirunaiE ‘worm : La médatton des satnis auprés de Christ méatateur. Le Missel romain, no moins que es uchologes orlentams, fst robe de formales sur ce théme. Bomons-nous & trois textes particalirement signifialits. LOrdinaire de In Messe posstda, avant Grate fates qui conclut VOffertoire, cette prire A In Trinité : « Raceves, 0 ‘vinkté sents, eatte oblation quo nous vous offons en ‘mémoire do le Passion, de la Résumection et de VAseension de Notre-Scigneur Jésus-Christ, en Vhonneur de 16 bien Zheurense Marie toujours viorge, du bienhewrews Jean Baptiste et des saints apbtres Pierre et Paul, de coux-l (onariyrs dant Uautat content doo rolgase) ot de toue Les Saints + afin quelle soit @ lear honneur ot & notre salut; fe que ceux dont nous honorons Ia mémolze tar Ia te ajgnent interotder pour nous dans le ciel. Par le méme ‘ésus-Christ NolreSelgueur » ‘A Ja fete de saint Anaré (20 novembro), 1a Scerbte et la Postcommunion expriment le méme tmolgaage. Seer: Que Ia ssinte pritre au bienheureux spbize Andzs vous ‘ass, 0 Seignemr, agréer nolze sacrifice, de sorte que, étznt solennellement oftert & son honneut, iL vous ploe ev éxard A coe mérites », Peeizommunion : « Nous avons communis Seigneur, 8 vos divins mystéres en nous edjoutssant de 1 4te du bienhouroux André : faites, nous vous on supplions, ‘quils servent A assurer notre pardon, comme ils eomtitbuent 2a gloire de vos Salus», La juxtapcsition d'un chapitre de Bossuet foumirat ic encore au lecteur un utile élément de parallel itera, Aout en proposant & sa mécitation ga et 18 quelques points de ye nouveaux (Replication de queluss dissin, ‘no 39 et 40, €4, « Classiquce Gamnisr » pp. 601-504), CHAPITRE XLIX 4 conmns CEUX QUI PRETENDEWT QUE TA COMBO Stonavion DES SAINTS DANS LA LTTURGIE PST USE SUPPLICATION BU PRETAE £ DIEU BN LEUR FAvEUR te tin ont indus on mou, en regard a conmesomtion des Sant nom pit comme une action Grazia hin comme une supeton adress 8 Di SoBe tocar Jee se saiment pao ot Us ot 2 Sloan Ge pce ie Gar area ds cise (eres ae eet endo dela age, ne sentient frtoruer ane fl conception Tor abord saa faut eheninyp qu rales der chace poet deccopier nea Eange axons fs aronh ps de ple ble rower meg ae can ile pelt pur ls Saint, ee deen emit Soemanent_ pow ex ce grote a cotare de eee demande. br, que ellstotlle pour com ash ingot i eet Remind Gv ple ht ea ag dane Te vd Aneta ave sats srermus Waa ce qoe demande TEglie en dehors ere aeus ne tvuvere Hen dan 5 prirs Pu eee eaten ons ements qu ee hate note pp ‘even Dies Car ce est po tout co qu porat aie Tine gullet permis cle =H many a Weide arent uetntte ce peer. Late We ui purse ews me savons pace gue neut 008 er Saar aon pes, ais TExpit Lame ie 4 ston eesti oa aberration des osteus 2 eon 8 2 ap de MBalise,"Repet novs enselgne co gu’ fact demander. Cherehez done si, en dehors dex suites demandes, vous voyez gli sollter quelque chose de plus dans les divers cétemonies et fonmles saeriea + vous ne ‘roaverer rien dante Est-ce que Yon va demander pour ceux qui sont inne- ents a remission des péohs, comme sis dfsent encore coupables of avtient des comptes 4 rendre? Visbon sollcter pour les Saints, comme ls 2'éaint pas ence Sancti, le repos avec lex Salts? Va-t-on damander pour 4es parfait le pertectionnement, comme sis n'éaient pas ‘ncore pefetionnés? Alms, e#0x qui ralsoment comme nous Tavons ait ommettent ane ou Yaatre de eos deux crews. Ou bien, reconnassant In batituce et In perfection defaitive des saint, ls veulent dinérément plaisonter & Pégard de Dieu ot debt en favour d03 Sents ane vaine pride + ce seri agic en mes gul se moquent des choses divine non pas en prétes. Ou bie, is font sérousement leurs rltres et perso par els tte ules ux Saints; et alors 2s alent ie gle do ces dernier: = qui est injurier non pas seulement les Saints, malo Dien laiméme. comme Ientear A ses promests. Car Dicu'@ promis de gloriser Jes Saint et de lear donner part & son royeume. a plu ily ad manifetement un double lesphéme aun edt, ces gens nient absclument la flee deo Slats; de Youre, ils aginst comme sis Ja naient. Car ceux quills erent etre done P'tat de béatitud, quis professent avoir pris ple dans Ia condition deol tors dt royaume, could mtmes fs ks desarentégrux & ceo al ont pas encore repu In réeompence ot le supreme honnear, et qu ont encore des comptes & rendre: pug pottendent solleter pour eux es faveurs, ee ee ee ea eer ee |» eoineistonArion’ BPS SAINTS DANS LA LITUROIE 267 ‘Aimi dono, & coniderer Is réalité des chon, it part € abrurde de penser que Fobation fote par 1gito pour lex Saint et impétatir. ‘Voyons maintenant Ie formes elle-ntines, ‘Rous yous offen encore ce sseifie sprituel pour ceux qui we sont reposts Gans Info: eo anetrs, les Taliarhes, les prophétes, leo apétes, les prédiateur, Tes evangéista, es martyr, les conessurs, les continent, ft touto dang juste consemée dens i fo principalement {a toute-aints, immncniée, bénie par-desus tout, notre gloriase Dame, la Mere do Dieu et toulous viene, Mavic; slat Jean Ie Prophit, Baptiste et Précarsear les sninte ot iustres Apotres, et tous les Saints: par leu Intercenion, 6 Dien, shaiiez vos rogerds sur nous. Souvenezvous ous de tow ceux qui soat morts dans Fespérance de la réurretion et de la vie Gamal et faites reper Ao resplendtl Iumire de votre face» “elles sont es formule. Ellep no renfenment aucane supplication adress & Dien pour les Sent le préice By énonoo 0 égard de ceuxel aucine des demandes bites, Mais dx ql fit mention des autres Ales fats ajonte mst ia priéo pour eux: «Donnez Jer te repos lt ot replendit la Tuas de votre face » Poor tes Sainte, cet tout le contrsire + le préte ne fit pas pour eux intercession, rm cost bien plutét evx-meémes {Wil prisente comme interceseure, En fl, aprés avoir tnentionne et énumére ks Saints, i ajoute :¢ Par leur fntereexion, 0 Dies, sbsiser os regards sar nous ‘Go qul mentre surtout que ees formules we sot pas ae demande et une suppliction, mais une acti de grtces pour les Saints, cst quo In Bre de Dieu xt placée dans 4774 fetto isto. On ne 'y auralt point mise, si co cortage seers 4 Yoke zituries nena Le Mose, VL A, p38. 268 EXPLicaTion DE 1A vruiNE LiTURGIE avait besoin de médiation : car elle cst au-destus de toute médintion non seulement de la hiGrarehle humaine, mais sméme de colle des anges, Gant ineomperablement plas Sainte que les plus élevés dee pons esprits. = Mais, dira-t-on, cest lo Christ qui aceomplit ce rite ‘sacré. Qu’y aurait-l d'étornant si sa médiatien intervenait our les Saints et pour sa Mére elle-méme? = Cela n'a aucune ralson d'etre, Car tel n'est pas le ‘mode de médiation du Christ, Ia été médiateur entre Diew ot les hommes, non point par des paroles ct ces suppliques mais par sa personne : parce qu'il était Dieu ot hhomme, il a réuni Diew et Jes hommes en se posent luk ‘méme comme terme commun entre les deux natures, a nature. divine et Je nature humaine). Mais quant & penser que par les prtres de la Iiturgie il remplit toujours on role de Médiateur, c'est une opinion toute chargle de blasphéme ct dabsurdite, Sil cst vrai, on effet, que c'est Je Christ qui secomplit Je sacrifice eependant nous ne lui alisibuerons pas pour autant tout ce qui s'y fait ct s'y dit. LYeuvre propre ot ebut de la mystagogie, savoir, que lee dons goient sanclihés et quis sanctifiont les fidBes, vla, le Christ seul Taccom- Que te lecteur no e'y méprenne pas: Castano veut crt bas ier Ie role permanant Gu Chet modateuy punters eee ‘ots Tena Ie Chit prtont dans Tela, ovenk sans doute tasks osrtent iat de victims, ob ee trove ae side Oe See et an cl Christ etal et crt sncare tre tind temps aoe ‘ls el ate soi te dn om eet Sat tsiemtment SS oedeee ane setonvarerdotae tevjour vate yu ne ese esse ak a S comporté une inmoetn tlle et eoes CE Maso Costner yee pasta sccrfer dela dere, p. 9). Se oper Welle, domi chapite XETV, ita pteisrans De medias fe cist Cates no siniudel pr eit shat tas lent. expliquar que fs fatalr de feito supplies eee iste lo lots as prete, na saralot st react wel, 8 Sesu-Cst v 9 est wal — on dese tout do nats note Suteur — "que sect Lo Chrat qu secon Te sates, cogent Bows poluiatsibucrons pas pouraulart tour eeu sy tak essai ‘couEMORATION Dus SAINTS DANS LA LirunatE 260 ris Ios rites, suppstons st. domantes qu torent orion soot dr acer du pire. eon Sat Torus du Nate eres, Tacos, et ener dt Serious Coibel pis Cela als Teo pate. Le Saveur acode es gcse rite reper pour Is ais cn es Ser Sone, Note Seigea, est wn ofte sta mab Tube eit ere su Dr cal eon dns do Tautal¢ quand iy sont deren armies oat trans fhrmts em son cogs ot son sng. Crest pen u'l Sotho Iutanan, quit et applet ofa, ot For, ob ch hiro! Tefant et ecevant enfant que Des oft fh tat qvrhonme, Pour 6 quest pla et du vin Imomont ot sont enor ships pret, Ces pie See Che pi ef ‘Sen ge nn eo tH ho eA ob changent on son corset ang Car Cet ed rexevoi, Papprpren comme ia eden. Voth de quel frie I Ghibt accomplice active, Voll co ation metiee ‘Si done, en dehors de ce qui vient d'etre rappelé, quel- aqrun soviet ques pres do aioe, to pert Sine dv Crt elie ifr ca nen so > pol Gs ings ui ont on Pandas ationtr ie ltt du Seaver, he pte un not Feo ont D serex qu cs onan se oti lores de servtus ernie: Lines elle qi commen le Sunt et gue tos averse sce auc a hist # vous 2 tose Meron don gu conven au Fl gl eo gui ave Ie sis i sa a «oc eta ws ein dra we ges ae Sore ake aes 408 270 EKeLicaTION De LA DIVINE LituRaLE PPére, tout y est paroles de serviteurs. Et d'abord, action, de grices n'y est pas faite aw nom an seal individa, elle st commune A toute notre race, Coux qui rendent graces, €¢ sont des hommes qui ont péshé, ct qui pourtant none pas &t¢ abandonnés par la miséeicorde de Dieu, Ensuite, Vaction de graces ne sadresse pas gu Plre seul, mai ‘encore an Fils et A PEsprit Saint. En outre, nous commé- ‘morons la Mére de Diew, comme des serviteurs leur Souve talne, et nows demandons d'ebteuls, par son intercession ek elle des Saints, le regard bienvellant ot Vassistance de Dien, Eh bien! qu'est-ce que tout cela a de commun avec Colui gu ost Je sel Seigneur, Je Fs unique de Dieu, Celul qui fst Sans péché, Ie souverain malixe de toutes choses? + Nous vous rendans grtces, vous et & votre Fils unique», dit Ie texte liturgique, Est-ce que Je Christ rendrait gress ‘au Fils unique de Diew? Voie qu‘alors ily aura deux Dieu, selon In folle allegation de Nestorius. Tant il est impic st Insens6 de penser que Ie Christ intorcbde en faveur des Saints, de lui attribuer pareile interosssion et médiation, ‘Nous avons montré que de fait tele n'est poiat Ja ponsco ‘des formules saciées. II reste quo ees formules ne sont pas lune supplication, mais une action de gréces, — Si fait! reprend-on. Seulomest, expression eile ‘en peulle sens de Ja supplication: ear c'est bien co sena qa’ 1a preposition faper, — Pas le moins du monde : car elle n'indique pas tou Jours une pritre de demande, Nous n’employous pas o& ‘terme seulement lorsque nous supplions, mais ausi lorsque ows readons graces. La preuve en est en maints endroits, f notamment dans la présente prigre : « Pour toutes oes hoses nous vous rendona grices, a yous et & votre Fil Unique, ct a votre Esprit-Soint » ait le texte liturgique, Comme: ORATION Oss SalNTS DANS La Lirunor 274 eee eee rn octal aS Be eae oo. eee pars qe pots eva te ne ali teppei paimep Sees que I'Eglise me Iui en rende pas grices. Que dis-je * ee 2 ee ee ee en ee 272 ExPLcATION DR LA. DIVINE: LeruNG 3} ees dons sacrés sont cucharistiques aussi bien quiimpé~ tratoires, il faut de toute ndcessité que le motif principal e action de grices soit précisément les Saints parvenus, eu terme. En definitive, qust-ce qui provoque en nous Ia recone nalssonee? N'est-oe pos Ie fait, epris nos demandes, avoir jbtemu ce gue nous solitons? Or, que soleite de Dicu lise? Ce que Diew lutamtme Inia ordonné de demander, cestebatire le royaume des cies : que #83 files en obticnnent Mhéitage, quis oviennent dos stints, & Vimage du Saint des Saints qui Tes y a appelés. Si ce sont 1 les Dlens qu'elle sllcte de Dieu ct qui font Fobjet de ses prires, i est évident que ‘es mémes biens font aussi objet de ses actions de gre. Lfgise demande que Is fdéles soient consoramés dans 480A In sainteté; cest pourquoi est logiquement néoessaire ‘que, au sujet des Saints parvenus au terme, elle rende grees A Celui qui tes ® sancifids. C'est en raison de eette action e grtoes pour les Saints, que Io rite sacré Inieméme ext appelé Buchariste. Car sl yest fait mention de beaucoup autres bienaits, les Sainis demeurent pourtant lo terme de tout, et eest pour eux que 'on demande tout le reste fen sorle que, Jorsque Mle remercie pour les autres biens c'est toujours pour le perfection achevée des Saints qu'elle remercie, Tout oe que le Seigneur a fait, i fait en vue do constiter Ia société des Saints: de méme MEglise, ‘en tout ce quelle dit pour louer Dieu de ensemble de ces Dienfaits, cest toujours Tes yeux-fixés sur Ta société des Saints qu'lie Ie fait. C'est pour ce motif que le Sauveur, Joroqu’il natitua ce scerement, Vinstitan en rendant grices a son Péfe de ce que par ce sacroment i llait nous ouveir B_ leciel et réunir R-haut antour du Promler-Né cette gloiouse amemblée. A exemple du Sanveur, V'Bglise fait de COMMEMORATION DES saiNrs DANS LA LeronoIE 273. Tobletion des dons sacsis non pas seulement un rite de supplication, mais encore wn tite d'action de grices. Et tela, elle le montre on divers endroits, mais principalement por In pri ob est contenu en quelque manttre tout le Dut du sacrifice. Aprés avoir relat6 tous les blenfaits que Diea nous a accordés, et avoir rendu grces pour tout ensemble, elle mentionne en dersier liew Ia veoue du Seigocur dans la chal, Vinsitution du saorement, Pardee Gguil ous a donné de « faire cela », Pus elle ajoute: « Nous buvenant done de ee commandement salutair, et de tous Jes mystires aceomplls pour nous, Ia Croix, ete. » Elle insére ick les mystires qui ont suivi le Croix, et alors elle Ait: « Nous vous offrons ce gui est & vous, le tenant de vous; en tout et pour tout nous vous Jowons, nous vous bérissons, nous vout readons grices, Seigneur, ct nous ‘ous prions, 8 notre Dieu! » “Vous le voyer? Nout souvenant de vos bienfaits, dit Pibgise, nous faisous eette oblation. Crest bien Ih assu~ rément rendre grices, que honorer par des dons sacrés notre Bionfatenr, pour les biens qu'il nous a depuis ong- femps accordés, Puis, énongant plus expressément: encore action de gréces, ele ajoute : « En prisentant cette blation, nous yous louons, noss vons bénissons, nous Vous rumercions, Seigneur, et nous vous prions, 6 notre Diew », ‘Tel est, nous dit IBglise, le sens de Voblation des dons sacréa:Iouoe,remercir, supplier, comme nous Pattirmions a Ie début, en sorte que le méme sacrifice est 8 1a fots feucharbtique et irnpétratoite. Nous tesons cca, at Tqlis, en noo sooeennt de doux choses : du commandement que le Sauveur nous & Note tures vents a Beare, wl yw 28, Cos rao conn Metre Und cnaes quests Gene SPCC on debs. soos fe nom Wenn 27k exrcicaTION DE LA DIVINE ETURGIE donné par ces paroles :« Faltes eve! en mémotre de mol » ct aussi de Fenemble des mystéres accompli pour nous, Le simple souvenir des bienfats nous excite, par une sorte de mouvement en retour, & offi nous-mémes quelque chose & Celui qui 2 été pour nous l'anteur de tant de graces, D'autre part, le souvenir da commandement regu nous | fait connefire Ja nature de oc mouvement en retour et quelles offrandes il nous faut présenter. Nous vous préson= {tons cette méme eblation que votre Flls unique en per- sonne Yous a offerte & vous, Dieu son Pére, et nous vous rendons griees en la présontant, poreo que Iui-méme en vous offrant rendit grees. Aussi n'apportons-nous rien de notre propre fonds & cette eblation : car oes offrandes ne sont pas nos auvres, mais bien les vétres & vous, qui ‘tes le Créatour do toutes choses. Et co n'est pas non plas ‘ume invention notre que cette sorte de secrlfee + nous wen avons méme pas eu la vellilé, nous ay avons pas dé {nelinés do nous-mémes ct par notre propre mouvement = fest vous qui nous Vaves enseigné, vous qui nous Laver recommandé par votre Fils unique. C'est pourquol oo qe nous vous offrons, c'est de vos propres biens que Wous ous Faves donne : ees offrandes sant vétres pour tout ef en tout, Si bien que, pour ostte oblation d'action de graces alls ‘méme, nous devons & Dieu une nouvelle action de grteas: ‘Paree que rien n'y est nétre, mais que tout est un don de Lui; parce que c'est Lui qui la veut et qui I'accomplit, Crest lut qui opdre en nows, selon Ia parole de TApStre, ‘Voila pourquoi ilest dit aussi dans les prides Iturglques « Nous vous rendons grees également pour cette liturgie que vous avez daigné ceoopter do nos mains ‘Tout cela nows montre blen que la commémoration des 1 Paldpp, 1,18: eet Dieu at opto on none vulee ta fae COMMEMORATION Des sAiNTS RANS LA toruROTE 275 ‘Saints dans la Iiturgie n'est point une supplication adrestée ‘pour eux A Dien, mais une action de grtes. worn : 1 D'ntercestom des sani el pritre pour fos mort; “Pe Le eens de fa preposition « pom dana Pexpression venous tous ofrons ec sacrifice pour les sainds 9; 8° la svc dee ‘Saints fa supréme des ceuore de Diet, Malgré des longueure et des rediter, ce chapltre n'en pré- sente pot moing un admtrsble enseuble de considérations leuies antent que doctrinalee. Pour Yuttité du lecteur, fous grouperons fel sous tris rubrlques quelques indications ot réftrences 16 Lintercession des Selnts et Ie pritre pour los mort 2 Le sons de 1a préposttion pour expression : « Nous ‘ous offrons os sacrifice pour les Saints» 8° La eoclte des Saints, but euprime des ceuvres de Dien. ‘1 Lrintreesion dee Saints ot tx pridre pour les mort CCabeal est amené par son sujet, nous Yavons deja ceonsteté, & dlstinguor dans Yes formules de 'Anaphore ow ‘Canon de la Messe, Vintercession des Seints et la pritre pour Jes morts, On aura romarqué avec quel soin ile sere a plusieurs reprises, pour corroborer octte distinction, de 1a Iention de la Mitre de Dieu, laquelle «est au-dessns de touto Inédiation, étant incomparablement plus salnte que tes plas levée das pure eeprits “Leéraditeatholique gree Allatns, an xn stele, recall ‘au cours do son volume sur Te Purgatolre, un grand norabre fe textes patiotiguce ot byzantine sur ce sujet, avant de ‘conclure par les pages de Cabasies. Simalons spéetalement, fans ce florilége, des passages de Théodore d’Andéda, fcommentatear de la lturgic au x1° slécle (pp. 168-409); Ge Syméon de Thestslonique, eu xvt (pp. 100-112} 40 Manoel Calecas ¢+ 1410), pp. 15, 22, 109. Ce dernier, eatho- Ique st domintcain, profondément péenétré do In wéaligie de saint Thomas a’Aguin, trait tont naturellement ea 276 exmutcxrioN De 1A pivase uirunoIE Aormules liturgiques la conclusion catholique dus Purgatote, «Les sacrifices que nous ofrons pour les Salnts — éerival-L nous ne 105 offrons pos pour lour abtenir mfsticarde; mals en vue de les honorer, nous les présentons & Diet comme médigtours en notre feveur, en tant que prémices| se notre nabure, Pour les damnés de Venter, au contre, VEgile ne fait aueune pre, I est cast, e& conséquence, ‘que les prizes et les sacrifices ne sont offerts nf pour ceux qul sont déja étublls dans 1a bdatituds, mi pour lee daranée do Venter, I faut done nécessairement conclure 4 Pexistence un Uroisiéme Hew ou stopire Ja puriRoxtion dos amet pour lesguelles on pric Nous navons pas & intister ie} sar cette argumentation, mats alt juste den saler Ja lumineusa logiqae. Allatins reprodait enfin Ta plus grande partie da cha- pllre XXXIT de Cabuslles, ot intégratement Le présent chapitre XLIX, ea intredulsant oes citations par une formule des plus Slogleuses,« inter altos clegantsaime 2c ‘llgentissime Nicolaus Cabasilas in. Expositione Litargiae, cap. 98», drill la promiére fats (p. 112) Et, 1a eaeonde fis, fen termes plus explicites eneore : «Wen pourrais dire davane tage sur ce sujet. Mals Il sufra de ter Cabasles, qul, dane tte mimo Xaplication deta Litwree, au chapitze 40, traite Jonguement ce théme en empruntant au trésor de Ia doetsine es arguments cuxquslsil2’y arin a ajouter. Les expressions sent un peu prelixes, mals dane importance telle qu’sles rulnent de ford en comble opinion contraire, I convient fone de les entendre, pour gue les hérétiques apprennent combten Tes Grees sont en plein accord sur ce polnt avec VEmlise Romaine, ot quo césormals ile alent plas Fim pudence douvrir la bouche » (pp. 115-116)! 2 Awamus, De uzlmque Bese dents alg alerts ez eo Papi sorte ey eS, Lat teu eer cetons de Cabelas, ea tate grev etn traction tne, stuart pp. si2dse- — Gearger Gennede Sencarioy Tua dsb pla edber tds pus protands thisiogens gems (fits 147), ‘eeonalt on proestrus que a dvegenas ene gle enaaag ous vaisons néwéricimn Les sats 277 2s Le sane de la prépostion « pour » dans Lespresion : Nous vous offrane ee sacrifice pour tee Saints >. ‘Cest um des arguments rls en evant par Cabaalls, 1 est curleux de constater que Bossuot s2 rencontze fel encore avec Iu, voy pee et meen smrtenat maiem 8 eee eee rear Sa codiaes praiitament qu'on ne pie mals fee or at on ve seicmont pour eu # fee oe iunpage este ne ae ie tire POUF oa Cee ire es oe Se ates oe eee Eo ceern cece Name eens eas [ecsoseencha SEtm Sure o ed de ret Err itincta usec etn ney urienant cata Coy ia et or leur hone, pear lear ge Sa anda Seaman ee 'Egise galiare Si meas Signer vous snes cqeaties poo i caveson Tee Re ot saris dono cops pourlaiuaoge dss marty SC fois tes ta Cet co gels enue dient SAE ern eee ein, dn etd at Sey cavin agus ees pets cei nae face, our vous yruns be nous fgnrder ea HUG. & quo on Jin Ts Be por ape in romvon es phir de met 8 arg etn uct srt fee regan a at Irture cate n'a ylen do cir ot les doetenrsopinent diversement » pees heres sires fi aoe tos eee Lae tony, 2 tn wee rede, ead a abet cuties cinibe aa eaaiine Siar eaten eo inten ici artes sir ecg wen La lie do reece tnsigue par Dosh peur i fects & ae fae Soe ne AS me se cee 278 exrucamion DB LA DIviwe aiTURGIE sorts, afin gue Dieu les place f part son Stare ale ‘Fant tat geands a cence qyon mes else les Salts 2h 9° La socité des Satis, tt supréme deo ures de Dien, Tes belles pages ot Cebasias expose ce thime sont tout imprégnées qexpressions évangéliquet et surtout paulllennes, ‘Les termes plusieurs fols employés : «consomnés dans ta {aaintelé»et« paroenas ax terme deta perfetion » doivent etre ils en paralldle aveo Io taxte de In Prife sacerdotale du Ghrist (Joon 17, 28) = Be dow rerlewpéver els By «< quills solent @néommés en Punité x oa encore aver pla Hours passages de Epftres apostoliques : Philipp, 2, 12 : eNon que Fale Gj attalnt le borne om ‘que Je sofe déja parfait, mels je powrsuls ma course dans Yespoir de V'atteindre, parce que mol, le Christ Jésus m'a ej ateint Hebr., 2,10: « Oui, eonvenalt que Diew (le Pere), pour ‘qul et par qui tout a ét8 fait, youlont conduire 8 Ta gloie dos fils en grand nombre, élevit par ls soustrances a plus Ihaut dogré de porteetion (Bid weyadrav retewow) le chet ‘Qui dovalt les guider au salut 5 ‘Hedr., 5,9, propos du szeordoceda Christ: «Et maintenant, arvonu & soa terme («al redeulets) Il est devent pou tous ceux qul ul obétszont cause de ealst elem». Hebry 10, 14 : « Par cette oblation unique, ll a conduit, pour towjours A la perfection coux quil a sanctifés 2 (rerddeamer es 13 Brperds rads éyuatoutios). Hebr., 11,40, & propos des justes de Anion Testament «Dieu, dans son regard de misésfoorde sur nous, ne voulalt ‘pas quils arrvassent sans nous 41a porteeion du bonlear » (eowtiow), Hebr, 12,28 : «Les jostes qu sont parvenus au terme », a Bocave, Betton de cues ied, 0° 50, fen ‘Chasiques Garnier », pp. 624-605. we = Nous rations sémiricren ms sans 270 tect sersnphansexproion dont on te un pea pins bes tot Ie ageing oes. Sent monn tm Acie exproin vette ar loan pel do gape toe ne ile de tees ee Mant cote pae de Cabelas constites comme ne penton cy a0 + « coux ql 8 Cavinee connus Ils 4 pele in ape tongs relates. do 1 Fl que exe walle premiers d'un grand nombre de Ire 5 sundrne ote Ate i ge et ee Png da Dl nv 1 eet date etalur 5 oporboon wig rie Fete el ot te cht fo pumice Gente lt mats porérne roe erp rea To Guan (Di) inzodl on Premer 6 dans ends © Fits 1,252, pashoge ns spinlement caret out Ie ae ql nan eecpe t+ Vous vou 6s approche BoM onagns de len ete actu Dion var, let ween eee, do hour det gaan anges, de see post atte dante Sa plier mmyipe.o deraaaprrénr Se ete er") alanis, uae st Di wens SEPP jn leant panvann no ere, oJ, alae ute maven, eng de Fpesion parte pat gus ee Abe» oa domes re deg Chs Te prev eence es mec ‘on pent vols, dans 1e De vita in Christo, LY, au cours de considératlons sir les effets do1"Euchatstte, ce passage con emant Yaction du Christ surTes mes enintes: «Thrend jostes tanta coux qui lw gost uni, non seulement en les formant, th lee instrusant, on les exergant A a pratique de Ta vert, fo mettant on ection les Cnerples de Mame, mais encore en Covenant Lul-méme dans let dos justice de Dieu ot sancti 280 exruicavioy Dx LA omens LiTuRcIE Mi can ol eae eo eerie 615. 11 agit 1, on Te voit, de la saintet6 encore en eon éta eo ete ee + BP. 604-605, a ee Se ee emma re ce acetate société dos saints, est le sacrifice universel offert : ct nes a ee ar Becerra ier CHAPITRE L COMBE DE rom bax LA LITUROIE eo TAPE a COMMEMONATION DES SAINTS ET QUELLE EST La. DIFPERENGE DE CES COMMEMORATIONS 448 Voyons, en outze, combien de fois et A quels moments de 1a liturgie se fat cette commémoration des Saint, ‘Elle a eu deux fois : la premidse dae le début, lorsque * S, Avousn, La Cd de Dew, vee, obap. Vi. eowEMORATION DES SAINTS DANS LA LITUROIS 281 Yon dédic & Dieu Jet offrandes; Ja seconde, lorsque ces offrandes sont devenues sacrifice. i En effet, Poblation est double, I! y a d'abord bation du pain et da vin comme simples offrandes, ainsi quil a 46 dite deesus. Ily @ensuite leur oblation comme sacri, D'ot le ageessité de commémorer chaque fois eaux en Yhonneur desquels om pour Jesquols Toblation est faite. ‘A la premitte, le prétre dit : « En mémoite de notre Seigneur, Dieu et Sauveur JésusChrist » A Ja seconde = ‘Nous souvensnt done des mystéres accomplis pour nows, de Ia croix et des souffranees que le Christa endurées pour rnova ». Ce que signifc fel Ia egmmémoration de la croix ct des autres mystéres venus aprés Ja croix, c© trouve signif dans la premigre oblation par la mémoire du Seigneur. Car & cette ablation inticle, le prétre commémore 1 Saveur non point comme thaumatorge, mais cemme crucifé et mourant, ainsi que nous avons amplement rmontré & eet endroit® ‘De méme, & la premitre oblation, Ie prétre dit : «© A la lire de Ia Sointe Vierge et par Vinlercession des Saints». ‘A la seeonde : « Pour (honorer) tous les Saints, principale- nent la Sainte Vierge » La montré la suréminence de calle-ci en Ia plagant, lors do la premiére ablation, en tétz ‘de tons les autres; la seconde fos, Payant mentionnés apres Gquclques groupes de Saints, i insére Ie mot principalement. Lors de la premiére oblation, aprés les Saints Te prétre fait mémoire de coux qui ont besoin de miséricorde et pour leoquels il prie + vivants et défunts, De méme aussi la geoande oblation. + mata ono voit, pours gremirecbaton, de Porane ute on eae Spbonif nu plot fae eucens Sopa Vile on ets qucfucommaraton du Sagar? cy pour a ane, ‘ele qu st In Comralon ope le ebusta Nit, pps #647 Pre ee 282° exruication Dz LA prviNe tirunore Tl y a toutefois une diférence. A le seconde eblation, le prétre énonce cette offrande en disant : x Nous vous offrons encore ce sacrifice spirituel », ct ces termes sont accompagnés de Texposé des motifs de Loblation per le ‘rappe), en premier Teu, de la mémolte de Is Pession du Sauveur et, en seeand lieu, de la commémoration des Saint, AYoblation initial, lo prétr indique sizplement les motifs de Voblation en disant : «Bn mémoize du Seigneur, A la loire de la Sainte Vierge » et le reste de Ia formule of commémore et ceux: pour qui il rend grdces et ce pour gui il supplie. Mais il n'énonoe pas le terme méme d'oblation. Pourguol? C'est gu’iel Yesprime en fate. car c'est on détachant une parcelle di pain quil 1a dédie & Diew. Voila pourquoi point ne Ini est besoln de paroles pour Fexprim 454 Dans a seconde oblation, au contraire, le prétren'a¢com- pilit point d'acte extériewr; Voblation se falt pourtant, mais elle ce fait do maniére invisible, Crest Ia grdce qul ‘opéze Invisiblement Ie sacrifice par les priéres consécra- ‘oires du préire. Tl fallalt done exprimer en perolos cette invisible oblation. ‘Awx deux eblations indiquéss par Cabssllas, 1 fandralt fen joindre' ume troisiéme, dans Ia messe byaantine: colle dt Gheroubtkon ou de Ia grande entrée, ai In prosiemidte ox prothtao n’étalt en réalité un Offetoire anticipé, tandis cue Is Cheroubiton répond équivalomment & notre Oreste latin, Voir Liturgies orinteles, M1. La Messe, pp. 97-116, ‘Si nous transposons sur Te plan de le mete fate ce qu al fst applicable des données de ep chapitre, cest donc VOlertoire et au double Memento que nows devrons songer. La diflérence établie par Cabaslas entre les formule de Vana et de Vattre ablation ne va pas sane quelque subtilis, ce quill fant en reteniry ¢ tts ml aboutit a mettre de nouveau accent sur Tacte saciicel z par excellence quest 1a ConsSeration, Invsblement opéréa ar la pulssance divine CHAPITRE LI POURQUOT Ke PRETRE DONND-T-1. AU SACRIFICE Oye NOM DE» CULTE SPIMITUEL » i tp neat pe ors hoeuttr nea ee ec Beeps Ce paltPL Ce eT ee Se ee ae fen na a eres Scere ee ae ome: Le «sacrifice sprit, ‘Subtuté eneore dane la question qut fait objet deo tbs court chapltre, SubtLié aussi dans Ia réponse, et qui non fvortit de ne donner aox termes qui étoncent que 18 eae donate, ex 1 ua avtme raten que cae gl vit spies eapltes we tae, pee gust comseraton tol a ‘tabepussace diving, Br aen per woe action Bus 24 mxLICATION DB LA DIVINE niTUnete #laniteation poste par tout Te contexte. 1 ag smpe- iment de confrmer, par Palégation dum texte Murali, Vassertlon tnale du ckapitre prentdont : que Yoblaton femoomitante ta Conteration dla dteence decals ds In Prive ou do 'Odertite — ne ve fit ps parte action extéicure du. prtire, male bien ‘par Yoptation Anise de Dieu pendent que le prize prononce les patiee sacrumenille, Vela pergon elle sarc, gust alae tals Ic sca authentique serie de alliance cells et appelé un sxerieo spiituel, ane ean spitclloy eae Aareler. Cesk une expreton eniprunteo 2 saint Pa, Rom 12, 1+ Je vou ps tres, parla misblorda die, fates de on cope ane os vivnt, sit, sete 8 eu, qu st ote oftande spite, re ound rps adn Le Canon dela tess romaine cotlent anexpereon analogue dans Voraleon gut préasiminéalatemont le ret ola dernine Cine: « Quam ablalorem.. rcnabtem.. En aflimant gue « Ie prtre se borne tt & prler que «om atilon nest pour Han » dans Veasentle realle Oa facrice, Cobuslas ne prélend cortes pas nat la lgnlé 1a puinunoe du sacerdoes, nique les pateessacramenteles prononcdes par le prétresolert fences a8 doctrine A set gard nows est (rs explctament sonrue — + it west stploment redire que te pretre, 4 cet Instant solemn ‘entre tos, jue Terie nstramont,Diea sel ar su toate: plscance tant agent pilcipl. Or, cst 18 Fonsslgnoment Snanime des Paes ot cee Docte's, que salut Thomae resume on cette formule « Quand lee Pies dent que la ‘erto du Salotzgprit change seule Je pain su corps dit hrs ilen'exclent pas Ia vertu tntrumontale ul ett renfesmde dans la forse de Eucharist. Ain, quand o3 ‘tee Fortean ft sel coutens, on ne nope Fests du marteau Sora ot, Te Partie, quest. 38,25 a Et encore :« La erature ne pest optrer ies eure it cnleuses comme agent princtpal, mais lle Je pout comme eause Instrumentale». bid, a. 2 La phrase : « Le prtre £0 bomo & pier » nest que la teas Auction de cette ide, plus accusée chez les Orleans als ‘univereellement reeonnue ausel en Oceident, quo Peston ceacharistique saccomplit dans un eadre général de pritre, ‘On rovient par 1a, en somme, 4 1a question de 1épielbea, mals sussl& sa-véritable solution. La tnéologe et. Ia litnngie wont point de peine aujoura"hul a conctler e¢ qui ¥ @ @apparemment dlfféent dans les polnts de vue. « Au exrur ‘du mystire ou, si Yon veut, a son sommet — éerit Je cha ‘none Biasure —, se trouve donc tne action, au sens Te plas {ort do ce mot, la conséeraticn meme du pain ¢t du vin au corps el au sang du Christ... Littécirement, cette action ossentiolio se présante sous la forme d'un lt clu de inst tution de VBucharste par Je Crist la ville de sa mart, — (un welt ob viennent »nehtsseries paroles mémesde Jésus le prt les répéted i fois cormreun temoin quiraconte etqul cite, ct comme un eollaborateur qul mite et qui agit : Gect ‘at mon corps, Cel est le ang do ta nouvelle aliane. Mats tte mémoize de ee gui se patea au Cénzele est son tour Insdrde dems une immense invocation, composée d'une seule phraeo on Guclque sorte, qui s’6lend de la Préfaee Jusquraa Poler et que on appolleapriére eacharistque... One tronve alors on présence dune longue Action de graze (eet le sens primi du mot gree Bueharisia), qut monte vers Ie Pre par Je Fils dans Je Saint-Esprit, et gui donne a TEs occasion de louer 'Un par Vautre dans le Troiiéme, ot {chaque folg de Lour marquor notz2 recomnalssance pour leurs Dienfaits & la fos spéclalisés et commans, alnat qu) ‘explique le dogine enrstien Je plos authentique>.. Mastin Comment prendre part cm serifice de ta. Messe, pp. 88-34 (Ge concept eeucharistia ow d'action do graces est tallerent femiler & Cabssiles, gil va conclure Ia-deaeus tout 80m traits, on expliguant pourguot cc nom @'Fucharisie a prévalu sur tout autre pour désigner le myatére de Yate]. En définitive, de 1a sontrontation — un peu subtle — ‘abile entre Voblation de Ia Proskomials ou de YOMertore 86 expLicATION DE LA DIVINE: LITURGIE ‘et colle do la Consteration, notre Byzantin veut conclure smplement ced! : tandis que Yoblation de I Proskcmidte fest accompagnée c’un aote extérieur du prétre séparant des Eléments profanes le pain at Ie vin destinés au excels tandis que méme Vebletion de Onterteit> acsompagne faust une offrande extérleure de Ia paline ct du ealice, — oblation concomitante 2 la Consderation ost un « eters splrituel » qui est esuvre do la toute-puissance de Dien Sur cette oblation sacrfelell, volr M. px LA Taste, Mysterio cet, pp. 452-453, CHAPITRE LU POURQUO! LE SAGRIFIGE EST-IL APPELE UCHARISTIE (BE NON PAB SUPPLIGATION} ‘Une dernitre question qui mésite examen, Phisque le secrifice est & la fois cucharstique et impé- ‘traboire, pourquoi ne Ini donnet-on pas l'un et Fautre nom, Eucharistic et Supplieation, mais coulement odlui e'Eucharistie? Lz nom est pris de Péément Je plus important, Les motifs d'action de grtess sont plas nombreux que les motifs de supplication, Le nombre des bienfaits que nons” avons recus dépasse le nombre de ceux que nows solietons, es demiers ne sont qu’une parte, les autres forment ua tout, Les biens que nous demandons dobtenic ne sont qu'une partie de ceux quo nous avons regus. Car en ce 4 Lee mots ms entre creehets sont nfcessies, on val vl, pour rly In rate ports du tle et ie mitacherast ae ce eae fee presente es _Le sacrinice. est APPEL EUCHARISTIE gal concerne Dien, nous avons tout requ, et Ml n'est rien Gul ait omis de nous donner. Mais il y a des biens qui nest pas eneore temps pour nous d’obtenir : ainsi "incor ruptibilite corporelle, Fimmortalité et Je régne dans lex ‘cleus. Tl y en a que nous ne consorvons pas apres les avait equa + ainsi le rémission des péchés et tontes les autres Greco quo nous recevons par le moyen des sacrements Ty en a que nous avons perdus : soit parce que mows Jes ‘avons mal employés, soit aussi afin que nous ne devenions ‘pas plres en les retronvant : tells Iaisance, la santé, Ja ortune, dont nous avons falt matiére de plaisir ct de perversitt; soft que, en vue d'un plus grand profit, nous ‘soyons, comme Job, privés des biens que nous possédions. Par ofl est clalr que ce o'est pas Dieu qui a dont (Gireetement) occasion & la. supplication; il ne nous a Tourni que des motifs d'action de grivss. C'est nous qui, nous éant cause & nousmtmes par notre mollesse oot @tat dindlgence, nous metions dana le bewin de supplication. ‘Voyous, en eflet, quel est Yobjet de nos demandes. ‘La rémission des péshés? Mais nous avons rege en abondance, et sens gucun effort pénible de notre part, Gans le saint Bapttme, Pourquoi donc la collieitons-nows de nouveau? Parce que par nos péchés nous sommes redevenus coupables Quelle est alors Ta cause de cette culpabilite? Nous-mémes, Cest nous aussi, par conséquent, Gai sommes Ia cause de la supplication. ‘Objet encore de nos demandes, Ie royaume des ciewx dont nous demendons de devenir ls héritiers? Bh bien, fet hésitage nous a été donné : ear nous sommes devents ‘enfants'de ce Dien qui ext Lo contre de ee roysume; et qut done est hériter, sinon le fils? Et qu'este qui échappe des biens paternels & Théritir? Rien, Pourquoi done 288 XPLICATION DE LA DIVINE Laruncis solleitons-nous ce qui a déja été donné? Gest que, apres saa etre nés de Dieu et avoir été @ovés & un tel honneur, “nous avons eu I'elfronterie de commettre des actes eon ‘rnires& cette adoption filial. De fils que nous étions, nous sommes devenus de méshants eselaves. Et voll pourquot ‘nous demandons un bien qui nous est devenu étranger et qui ne nous est diten rien. Done cest encore nous-mmes qui sommes Io cause de extte supplication. Quant eux biens corporels, Notre-Soigaeur nous a donné ‘ce commandement : « Chetchez premiérement le royaume de Diow, ct tont cela vous sera accordé par surstot », Et eueote :« Ne vous mottez pas en peine de la nourriture et du vétement, et votre Pére eéleste vous fournira tout ccc dont vous aves besoin x. Quand nous venous & manquer ‘do ces choses, cu bien cfost un chitiment causé par notre rmollesse et notre manque de con‘lanee, et parce que nous niavons pas observ les commandements au sujet de ces choses, et alors Pindigence est notre cuvre, comme ‘aussi la supplication qu'elle oceasionne. Ou bien c'est une épreave permise par le prévoyante aagcsse ot par la misé- ricordieuse bonté de Dieu, comme pour Job, afin de nous B faire obtenir des biens plus grands et plus préciewx. Bt ‘alors, extte indigence est, il est vrai, Voeuvre de Dieu; toutefols, elle n'eet, pas moti? do supplication, mais de doxologie et d'action de grtees, Job ue dicitl pas : «Beni soit le nom du Seigneur maintensnt et & jamais? » ‘Vous le yoyes, tous les dons que Dieu nous fait portent seulement 41 glorification divino ot & Taotion de gréces: mais des demandes et des supplications c'est nous qui sommes Ia cause, Anse tous lex bions, sit corporel, soit sptrituels, quo nous mentionnons dans nos entretions avee 2 sto, 4,88; fue 12,3 SB; by 18, 2430. Joy 21. a ri a a ta thks ie SACRIMICR Bsr ARPELE EuCHARIGTIE 289 Dieu, nous lesmentionnons tousaun fins action de graces: soit que nous les possédions, soit que nous ne les possédions pas. Dieu nous a tout donné une fois pour toutes, et fe son cdte il n'a rien omis. Cest parce quill n'ignorait pos estte vérits, que le blenheureux Apdtre nous ordonne Ge rendre getees en tout : « Soyer toujours joyoux, em toutes closes rendez grdcsst » éeritdl. ‘En conséquence, Je plus parfait et le plus intime de nos centretiens avee Dieu volt Je mystire de la Communion, ‘ob nous faisons mention non point de telle et telle gree, tals en général de tous lee bions gue nous tenons de Dieu, soit que nous lee dézonions on falt, soit qu'ls nous restent réservés pour Laven, était juste de Ini donner fe nom Eucharistic, Il convenait quo son nom f0t tint non point ‘des supplications anxquelles nous condamae notre misére, mais de I'imfinke Libéralité de Diew. ‘Sans doute, dans ce rite aaeré, nous fhisons & In fos acte de supplication et eastion do graces & Dieu; mais action de grices, sinsi qu'il a é%¢ dit, est ouvre de Dict, ct la supplication est muvee de 'infrmité humsine.Liaction ‘do grtess porte sur un plus grand nombre d'objets; Is supplication, sur un plus petit nombre. La premiére, en fefiet, ports absolument eur tous Tes biens; Ia seeonite, ur quelquesuns seulement. Aussi convenaitsil d'eppolor ce fnorement Eucharist, en emprantant son mom aux éments tes meilleurs et Jep plus nombreux. Crest ainsi que Phomme, quoique participant quelque chose de Tetre privé do raison, est pourtant appelé animal relsoamable, Aécigné de Ta sorte par In partie la meilleure et Ia plus aoble de sa nature. ‘Une autre raison, au surplus, c'est que Celui qui le er raese, 5 18,18 280 EKPCATION DE LA ofvENe urrumane Dremicr odlébra ce rite saeré, Notre Seigneur Jésus-Christ, Yaccompiit et Vinstitua non pas en suppliant, mais soule- ‘ment en rendant grices ou Pére. Voila pourquoi "Elise, qui s regu de Lui ce sucrumont tout fait, Ie désigne ainsi sous fe nom ¢'Bucharste Norn : Buchariste et Pridre « eucharistigue.» Ces considérations sur le nom a’Eucharistle, on dépit de lear sublllté et do leurs reaites, ne sont pas a dédlaizner pour des ames meditatives qui niment & voir dans la pritee, ct surtout dans la pritre par excellence qu’est Vouguste sscrfie, Vadoration, la louange et Faction de wrdces primant e beaucoup Ta demande La penste fale, sur actin de gris de Jésus Tors de ‘Vinatitution au Cénacle, mérite en effet dattizr Vattention des Iturgistes ot des theologiens. L’an de ceux-ci, que nous fvons déia cite, le chanoine Masure, rattache de mimo Yeuetarisifa du’ Canon deta masee au graties agens Gixepioroas) au récit evengdlique: Math, 29, 27; Mare, 14, 2 Lee, 22, 17 Sion ouva duitur dene celte grid igre ena svécincucnantchnétkenne: recone Tipton Hears Sie ante emt, on pout bebleneat ere eas des usegen fey aereace aotqoes te toa Jeu Notessigae jemi eae te pee te san Intfiton, scout ie Tancerineee ae ate iene rwaveanté do Ia stent. Cars fie tee Lat ne ‘tant Tem aire sce geo ie oeant Yass {ae un en Fanee de tr iota ey dtastrt salvar {eels ets cin, La vetoes ft pecan net 1 i Su ene a ee tan et fin" enenant a tomms de In Syancegue See 'sose sth Se de ements i, {vi antsy sacramentatement, pour en ye ct nonce sen tleoaes Deer as elas ‘pli véndrable de ace formas Iara, ris ey Sera $e Voie anges anccone Mare? veel ‘elec vant valent bce st pnts I nee ap sacnion wer apperé evcuarisim: 291 uses de pene, Ht dans ce sents, mothe pe SU ise Shae sre ae fe le A bivet a Saue: cece ataches Aten Teste eee ee sts dvckppemert dt paris prone SAPiC al Inscme 20 aoomert te nan =f Goan dels mses da cer coniongs en ane chee srinive ug eden he ue eae Eile et tei tn saeemeat avert dn Pica dado carts at rats cu con conte De ave reset demu ‘Een quel tence co ious Conte no mab pas Sree Seed Sst Conner! prenre part a acto ein Mewes po: 3406, Sur lee noms de !'Bueharstie, voir saint Twootas, Samame ‘dol, Part. THT, quest. 73, art 4, On y It notamment, au ‘ajet du yoeable Commanion que V'on vient de voir encore ‘employe par Cabasilag au court do ce chapitre : « Selon faint Jean Damascine, Eucharistic se nome Conmnunion, Dares quelle nous fait extzer en communication avec 1c Chiist, en noms rendant participants de sa chair et de sa. ‘ving et ausst parce qve, par elle, nous communiquens raemble et nous sommes Unis les wns aux autres». CHAPITRE LUI DE DACTION DE GRACES APRES LA COMIMUNION BY DES PRIDRES FINALES DE La UTORGIE Le prétre invite tous ceux qui ont communié & rendre-489.4 ‘grees, pour cette communion, & Diew qui la ear a donnée, ‘tale faire, non par maniére d’acquit on ave nonchalunee, ‘mais aves ferveur, Crest: le sens de Vexelamation Orihol, ‘ Debout » : non pas dans Fattitude de gens mollement Hendus 00 commodément sss, mais de corps et dime ‘endus vers Dieu. 5 ; ‘Puls, aprés avoir exhorté A formuler tne fois encore les 282 EKMICAION DE LA DIVINE LironorE autres demandes coutumitres, il sort di sanetoaie ef, Alebont devant ls ports slates, it réate sur le peuple Je prize finale 1 faut ici noter comment, le sacrifice terminé ot apris Je doxologe ut te const tous lentes dx service divin se trouvant achevés, le pritre abe prendre congé de son audience aver Diew et redesoendre peu A peu do ces Ihauteus vors 1p sommeroe des hommes; et cola de la ranlire qui conviont eu prio, En elle, est en pant «qi le fait: e mode mame Ie ea do se pies indiquont certo sorte do desconte. Uprie tout d'abond apart aot introur du sancti, sens que personne Tentende, ot en sadressant h Dieu, Puts, sori da sancti, vient au mow do la fale, ef ds mani: étreentendo de toos it rete ln pid’ de supplication commune pour I'lglise et pour tous les fidéles. Alors, apeés avoir soup en petits moneeoux fe ein qui at offer la prothése toil dstaché ln scinte host 11 Te disbuo eux fils, comme devenu chose slate ar le fait avr ots oer & Diew ot hei, Les files le repoivent avec respet, em bafsant in rain du pétre qui lent de toncher le tris anit Corps du Christ Sauveur, ula puis la sancttcation ot qui Ix communique par contact & eae qui PepproeentIui-méme. Cependant, tos lorfent Diu, ateur et dtibateur de es biens si prsiewx. Cette doxologie ext emprunt & ‘ecto ;« Ben soit le nom da Seigneur?» et le reste Apetsavolr rfp a plusiors reprises cotteaezlmalion, Yon récte un psaume tout debordant de. gloriication ‘Voir itpiee oleate, Le Besse vl. Twp, 00-7 + Sam douteFekphonese ot donatgi ita dia Bes ante a equals an ‘iene de fake allan (ele autor “Gomes ‘oats cen nen oo fo ea eee ne Se es ae Saipan ee ee ‘salut, mais nous tournons nos regards vers Ia paternelle are eer eee oe ea eee ee tie tard srouve non suns pele: « ote Dieu veritable» ee ee Diane + Oraison de Postcommunion et Renool final. yeldence £ub- Le loctour aura alsément constaté Ia cotneidense stantlelle, en cette cemitee egction du slte ecslésiantique, fentro la liturgle Orient et celle @'Occident. 1 Mois Liturgice erento, La ane, Xo. 1, yp. TBO, note A 2a, pm ona 20 exericaTION DE LA DIVINE LITUROIE Oratvon de Postoomamunion. — L’attention des fidéles ne soureit trop atre altcée sur ce fait que les orasons finales etn Bross, sk bréves sotent-elles, sont déja une acllon de sréees ofeicic pour Ta communion, et qu ne doit pas ttre absorbée par i ferveur méme de Faetion de grees privée. Cétatt déja ta pertinente remarque que fala, 8 Ia fin du 2x1 sitele, Bernd de Constance, le moine béaéitetn auteur résumé du 2ierologue, um des Fuels Is plus intéressants| Que Te moyen Age latin nous alt lis: sur la itarge, Mierologue, 18, P. Lt. 151. Ek cest le sens de ce chapltre final de notre Byzactin, ‘Aussi bien, Lornicon offlelle d’action de grices porte- elle dens le Missel Iatin, te nom de Pesteommunion: dans Vancten Sseramontalre Grégorien, elle était désignée comme ratio ad complenduim, cest-Awtive oralson finale, destinse A compléter, & ashever Voxpreasion publique de nos ormages & Diu, Ce que Ion peut moter & 'avantage de Ia Posteommunion lating sur son éuivalent byzantin, c'est qu'elle eontient ineralement, comme Ia colleste da débul de la mese, ‘ume allusion marguée & la féte di Jour ou au temps litar. alge, mals plus marguée encore 81a communion qui vient tre donnée & Vassistance ; ele demande 4 Diet que les ‘commmuntants retest do tatable etleste, & lequelle ils vlennent ce se russosier, ce qui en doit étve pour eux Ie fait». (P. Ravirvor, Leone sur ta Messe (Paris, 1518), 5° dition, 1927, p, 208). Voir dans ce méme ouvrage, pp. 296-269, quelques autres teaite caracteritiquos dos Posteommunions Latines, Donnons if, pour comparalson, les formules Byzantines, uisque Cabaslas n'y fet qwallison,lessupposant présentes 4 esprit de son testeus. Ee diaere : + Deboutt Aprts avolr partilps ax divine aystéees dl Crist tris cunts, trbs pura, immartels estes, ‘vivittts ct redoutabls, remerelons dignement Ie Seigneur, = Le cheur : Selgneur, ayer pitts, — Le diasre: ¢..- Des ‘mandons que ectte journse tout entiére solt saint, paieile ft sans péehé. Conflens-nons nous-mimes, et lee ung Jeg sutra, ct toute notte vie, au Christ notre Dieu » 4 ‘Le protre eonclut la bréve litanie par cette ekphontee doxologique : « Car vous étex notre sanetifeation ct & vous fppartiont toute gloire, @ Pere, © Fils, 6 Saint-Rapety maintenant et toujours, et dans les sitcles des sibeles Tent fel. — « Wassmie chenne wat a8 um spite dnt o a i eh ge a ora au sat deta mes entgue, eet une sees ues per eve, oaerte pa I tevée par I ase ines en doe pa il emg en forme + ara el psc 302 "eps byeantin akan pospe: Sortons en pal» — Aa Ponta Segue 5 noes les Hes. Pus, SALA, epee tats teen «Seine, vous ine cos gue sonfent on vou, ever ote pepe cee ee etre nestagy gander ntgrleplentade de Sorte ale sureties ces go ont in bem de votre TE Gist our ce vn pleas @ 9m ‘lames pas nut ont mien vou ler eptranes, Donvee SEMEN ona qu eb vs vs deli 8 os peta 2 drain nou ens st tome note people Oar AE don pasar ten te coved do Yous, ee tethamter vous appestont ta pole, Faction oe gees Stvedratin, 0 Pr, @ iy @ Sainttapet, matatnant ot ftajore ang ae sles on les» chur «iat slt lo nom ds Swigneu, dis malntenant ct json daa Veer » pres pre at nt Tse, 1s cong par we foraleat ct menoméelafSte jour: «Que Sés-Chist, ‘Orbe Dien wertable, par intereson deo tus pare Be, the tans et glosecx Aples, ote, ae nolre bienoorese Sec ican Casentomoy ardeveque de Ganstantinol de faint Ne dont nous hone Ia it, ot dle tows Tes Saat, 206 xeLieaTION DE LA. DIVINE LETUROIE aigne nous aevorder sa mistrcorde ct notre salut. Car il ext bon et plein Wsmour pour Tex hommes » Puls, > vou foal > « Par les pritres de nos saints Pires, Seigneur Jésas- Christ notre Dieu, ayez ptié de nows » Les MdBles : Amen, La pensée de Cabastias que « lo prétre semble prendre congé de son audience avee Dieu et redescentre pei & peu Ge ces hanteurs vers To commerce det bommes » mais Gue est en continuant de prior qu'il prend ce cone, n'est pas sans application pour les AdBles. C'est, aust blen, cette applleation meme que propore Bossuxr (Explisatlon de quelques dificutés....n® 2, 62. «Classiques Garni «Le renvot gu’onfaisait Gu peuple Sdéleepris Is soem faccomplic n'lait pos moins vénérable (gue ler pricients Penvots des catéohumenes dea pénitens ef des énerguménes), ‘parce quil faisalt entendre ce qul aussi est ordonné dans plusieurs canons : qu'l netalt pas por de sortir sais le ‘cong de IExice, qui ne renvoyait sex enfants qu’apris es avoir remplls de vénération pour Ia majests des myatéres ot des graces qui en accompagnaient Ia réception + de sorte quis ¥en retournsient & leurs cesupations crdineires, se souvenant que VEglise qui lon y avait: renvoyés lex aver= tisset par c= moyen de Tes fatre ayee Ia religion que meritalt leur vocation ot esprit dont ils taint pleins » Clest, on vient de Je voir, te gens do estte formule de la Itanie diaconsie qui accompagne la postcommunton et We renvo! dans le rit byzantia : + Domandons que estte Journse {tout entibre sot sainte, palele et sans péché. Confionenos nnous-méines, et les uns Tes autres, et toute notre vig, (Christ actre Dieu + ~ Crest sussi lout le thtme dun rieent ouvrage de bonne ‘vulgarisation, quo nous avons dja cité : F. Desesanguss, 8 ty La Messe de cour gut ne sont par prétres : FOrdinaire de a Messe tn. Vordinatre de la vie (Pati, éllions, Spe, 1928), donton pourra avec interel lire Vépilogue final + «Vivre sa mcsse » (pp. 208-215), comme commentaire ‘modeme imprévu du dernier chapltze de Cabasias, ACTION DE GRACES a7 = uy spon oa, pee erin oc eat ot Sats tps ion TEE, Gein te oe a ae 2 a a ue cmt sme Go sie ata Sse une ain sm rn no Bion Omni eet tara suarmatehseirea narrate tS iy elite teehee pasa pparu plus caracléristiques résumesil Aetio, 285. ‘Action de grfees, 91, 97,143 “4180, 220, 209. ea Phe par le Fils dans Te Saint Esprit, 285, “sgeéer, ‘clest.stapproprier, "23. ‘Agpimont_ de, Dew sur les Solstions, 246 gti 282, ore (Uhtane Bénéra), 1 ‘Anges (La, comaiunton et es), 226, 281. Antiphones, 14, 113. ‘Amauld, A, M3, 168-4,177. Tant pour UInlroduction que pour te corps, de Tou. rage, eat Index s'est borné & relener des mots qui ont On y a fait place auz noms auteurs cilés, parce qu’ils idées pour lesquelfes our 1émoignage est invogut Quelgies termes grecs seulement ont Hé insérés, pour attirer Cattertion sur Te conlerle qu’a leur maniére its Dpemetent de relrover let Astor, Aatristos, 95, ‘Aesimilaion de Palioment eucharlstque, 45, 58, 211, Auger, By 187. ‘Augustin '(S.), 108 "182,212, 254, 280. Bard), G02 Basile (5), 5, 190, Bali, P, 189, 204-3. ernald dé Constance, 294. Boornet, 14, 06, 68, 73, 90, 117, 170, 188, 238, 254, 260, 264,277, 280, 296, ovkssé, H, 145, 189-7, 24, Broussaleus, Sq 11, 19,21 et wt passin Cabsol, F., 167, 172 178, 199. (agin, P, 209. Caleess,B., 275. x31, 8900 ERPLicaTION DF 1A prvae crruRGLE Canon (2héme généran, 245, Cantacnrane, Jean (et ola ‘Jeazaph), 63. chamaets, 7, 64. Chardon (C.), 73,163-4, Gheroubtkon, 13%, 282, Chest et Chrétien, 28 (Chest Sad de Vhomme, 24 25. (Crist prétre, autel ot vie- time, 109-170. Christ tate ct ceeue du Corps mystique, 20-01, 203-1 stforme CXporeedfsh, en Ghistocentrisme, 18. Gouda Ceres. mystique, 12-40, 205-1, Ccalleete, 97, 100. (Commudton sacramentelle et ‘pirituele, 227 confession (riere de), 97. ‘Contossion de ft, 140, Coufimation, 21, 375 42, Confirmatio sacrament, 208. Gonséeration (— Sacrifice), 65, 68, 115, 128-4, 188, Comps miystlgue, 28:81, 303 8,64, Cyprien 8), 147, 201, Gyaile Alexandre, 36, 69, Gyrile de Jérnsalem,. 161, 192, + Debout » 190, 29, Defonts TL'Eacharstie et Tee), 222, 223,256, 26, Demetrakopotles, Ny 11 Denys, 20, 56, 02, 120, 198, “10, 168, Denys Bar Sali, 128, ‘Deeplangues, F, 165, 206, Diptvaves, 191 Doyen POM (Ants), 2S. “ " Dosologle : glorifeation de ‘Deo, 7 Doxoleio initiate, 97 Doxologis da Pater 200, Doxologle Mise, 219 Duchesne, 1 172-3 Eetos Orient, 9, 11, 17, 19, or Heonomie rédemptsice, 68, 69, 71,115, 117, 143, 208, 207. else cores cu Christ, 208, Ejlise waivon de Dieu, 123, Felis unique des anges ot ‘es hocames, 128 kphontse, 111-115, Extn nirée do Evang, Entree (Granda), 13%. Bpiclese, 13, 745, 14951, “58-7, 288, sprit (La vie dana VExprit), 0. Baile, 95. Buelerstta ot Consderation, 1, 285. Buctoristia cadre Wttéraire ‘or instittton et de an hore, 200-1, Bacharitle nom du rite sire, 372,286 Huchorietiaie et impét tire. (Saeriaee), 1, 07, 4180, 207,273, 286, Extréme Gnetion, 185, aa, Fer et Be, 56, 241 Pronton di Hey 46, 89, DEX 201 Gass, W., 18, 28, 08. Gétnte (8): 8 propos de ‘yoeation ouster. a Ss Giessa ordinaria, 175, 177 ‘Gedeo qui sancti ls obia- fons 249-80. <, Guiopére le sxcrifce, 2 Gross, Ju, 20, $8, 62, 58. Fase, 63, Hervet (Gentle, 13, 18, 63, ‘R. Homilies Marisles, 17, 61, Hom, G., 26 Hyper, 27041,277, Tgnace d Antioche, 22 Moti, 18, Initation de JC, 3. Iimpetratolre (Secenes), 97, 789, 207,373, 280. Tanoceot fh 185. Itertesion dae Saints bres pour les mots, 275. invocation (Le Canon est we), 285, Toannow, Th. 17. Teenie, 09. Jean, Chrysostome, 62, 151, 158-61, 182, 190, 193,239, 23, 2i1, 232. Jean Damisetne, 48, 59, 127, "2m Jean de Féeamp, 289, ‘Jean le Testonidue, 175, ae face pear, 167, 171- 7. gle, M, 9,17, 22, 43, 6, “83,91, 150, 155, 280,277, Kéntse, 119, 215 Kare ison, 108. Eabauche, L228, Eau Ston, 289, Laurent, Vs 8 Latebsre, Gi, 216. Masi: gon 20 danse Corps equ, 61, 98. Marie strpasee toute aire Santa, 190 aris ascdstias do toate rcaation, 257-68. anu our In notion de Seetfie, 256-9, 258, 285, 20. ‘Masts de Chrssopots, 128, Moatareus, Mediation (eet i Morea), ty 20 BBE mas" R0, as, 27, os gation 1» Ao ni, St deste, (Pde), 189, 207. Membres as Christ “(M2), ‘S195, 208-204, 215-212. Memento, 91 Monngens, 124 Meseiabar, C8 Nécegsité de YBuchasistle, ‘ma. Oblation spirituelie, 286. Ontertome ot sueriioe, 261. Oftrandes (ites), 75, 62, Otrant et iflert” (esas ‘Christy, 269. Optat de Milbye, 252. Oras fraires, 138. rata. Ainbrost, 230,238. 302 EXPLICATION DE LA DIVINE LITOROIE Oni, JA. 171-2. [Réalisme eucharitique, 241. (Orthot, 130, 291 ‘edoutable (lable, mystire), gon 7. dn 9, ain Dit, 2023. Fy 5,44, Pala, 9, oR oyanté da Gort 240 Pana, Papebosty D, 17 Sacondoce du Chit, 14. Pareto 100, Secor Pane (Ancaime), 16, 64,288, | tone, 30 sh sacrideo (pusleue sores Paschane Rader, 178,262 | de) 354" Past cane dete mit, | «Sac ie incr eltte " Tad 147, 38 Pee + mat ao in vont, | « Sagas. a Sem, 2244" 255, 25060, che morte, 246 as 8 Daterinage Oat), 298. Seintipst + sem ewer, Poseete eunaiongue, | Sunol eympolee par Pete, 6,41 Ts zeen 20608 Perpétutté de i fo... 15, 64, | Sanwa Sanctis, 203, Tes 105, th ia, aad, | Scoring. 6, 270. sata Sigication gtnirate do te Piers Lomond, 1745, 251, | titra, 69 18~ ‘pouvoir minis Plovesan, E13. ‘Spanmuller, J, 19. Plate du ott, $3, 88, Spiragis, 91 ‘Portes », 110, « Supplignts de Dieu », 131 Pontanus, J 19, Suppliation "Ueoie) Oly Posteominwntom, 294, 789, 265, 285. Primicos de la vie humaine, | Supplies ‘e rogamus, 167, 7 Than, © Présanctings, 137 Symbolisme Htorgique, 73, Pretre = suintet® ou perver- | _&. ‘S16 du pr. 248-9, Symbotieme deg rites au Prokeimena, 181, ‘Baptene, 70,79, 117 Procter, 12, Syméon de Thossalonique, Proskomidi, 83, 281, 16, 150, 275, Prosphor, 84,91. Prothise, 83, 94, 264 ‘Tale (Mt de Ya), 22, 47, 54, Praototss, 27%, 119,145, 17he7," 1867, Pantot (do), 178, 210. 103, 210, 245, 28, enlst (Pe), 71 ‘Tote du Corps faystique, 30- Purgstoire, 275. 1, 208-205, 212. ‘Tatodore d'Andéla, 275. {Théophoress, 84. ‘Thomas @/Aquin, 78, 81, 5, 142, 140," 195), 162, 4382, 188, 205, 226, 229, 250, 250, 24, S91 ‘Toomassin, L238 ‘Touttée (Dom), 101. ‘Tri (anette, action ‘de gracet Als), 270. Trisagion, 128. ‘Wandeur, Ex, 76, 82,178, Vivante” @*Buchalitie et Tes), 222 Yonier-Roguet, 299. Voutlls (es da), 289, Zéon, 70,117, 206. Aion urns 6 ‘Allo: ants detec Bee, 251 "Anaddonrres, 248, “ArrfBcoe, don en retour, 288. “Brower, oda, #2, Grrdoutedpspriicres, RapBie, Ketel, cy, Cotes. Koved, soit 68, 16, fe commun, 143, hs, Bis, 289, Acpe) tarp, Se ratio, 214, bes, 8 ec ee, a Xp Sarton, Ones os Tt ts, 8, 7, a orn st Fete ek wie oe pert, 7, 1, Notes Mogeaphique de Nias Calas. Uttar Tee i i Ket eattaceee oa oa IML Date span PMtanys sma ie fi. 2 Armen syatintis» Cstceistn oe ia Tee Gitiins acpi tai Tate te Fumio crs 2 teapot ste Gat ew da Cogs mys soleus elsments teaionase do a Se dans “tty cane spintwante went ste 1¥, Note aura préentadaien Gane. L— Siguicationgenrale a ssc Gants HL — Pourgeo lee oblate ne santos pas tout Ske pats sar lal carne Cons, HE, — Quo es bat sot dis § Diew cone eo ‘sede ve humaine : Coupes 1¥.— Pout somvenet eu Le oats set ls ‘pes dea sie aan ane, Ve — Pongal ce est pm a por calor gal ot “ni eae wn agra ae, VEL — Pours pdr te ai pas sms (cage. Vin. — Quratsn que ecommtimoeation da Seigneur Ghee. VEL — Dee stor aesoapis se pn Guar BK — Poerqact le So\gpeu el endanné de ate okt Gur, X— Quelle vnt apes comménotation dy Sale "ent fos gros formulen Te prQhts. et hols pede oot ert foe ‘Bommse do reennaasanca acted si peat z sat 306 Cuan Guar. cus aur cone. ARLE DES MATIENES 2 ard i is oo XI. — Dela dolode Inne fot det «grate Mets 7 "Note Bio def pal XUUL— yas sige, « eauqas demande aplers Tio de sine sade 2e1¥, — a depot que aa conte A Die XV. — Des poder aprlies » Atiphdney + et As les es semen XV — Signet de a Ltn one XVIL— Expleaion a prmter Autitne XTC [Deane Sannin] gi get XIX. — Hexpsenton to rename Antero RX — Detain a Evang, et de Payee Tristan cen Stews stece! Deon sain: Ba baperriev ee tie Spal Ceres : XKIIL — Donal asa XUV, — Dv bento dv enya ame aah Ge elt Nac le "ae ardces aul u précbse,. oe XXVILL — Diu at Pace de ate fb Sathana (ean Ht Ltn contro XXX. Nite | Lépilise atete ef Coat amet « Spear ob te De ene ce 13 136 TABLE DES MATIERES “OXI. — Pou quali vaca, en ve ao conser tion de bits ere inveque tt nom pas ils sles Poe aan, -XXXUL— Dw eater proptement lt et ‘gies at Ube "Nites a nares di vecfce (ele meat z MeN Teg Tenson pr ng fe pete at leg, del sane Views ‘Rete ae plgyns, team Tin dee Sainte double Mom (er tsa ts arte ies XAKIV, ~ Dec gu Ie pte ering eur teen your ene pr ‘Net Hosa apg oe oe “Goose «fms fed ode ‘nt hers ta eraieretan cour, Gur, XXXV, imason daminiele, Noetatien des fetes eve foratsn qi Paceampegoes tt Inaction a (uae, XXXVI — De a pracanatlon que He pit edreste Tie foe evan iw tnt stares es chuas antes cue santo et 8 ‘iponue guy font le Be fans, RAVE — Ge spite Fa nade ga Pn vor ‘Motes La Proce eacarlga Cur XXXVI — Be qulle aire ke sts mtn tes TE an Sues Le Gore meg XX. — De Tape oni Aan oe ROOST En el del cele que ls Baer Eirwomt ous sotto expeller Se ennerda adits fms, Xe Dela qe pte ats ume va Marien dementte common Notcuedemeton dewey | — Ain de ren dio MN Gace parton tr co - 307 16 08 an au a6 218 220 ome, ‘TaDLE pes MambnEs XLIL— Lem aétants sot sanctités pares myst dcTastl dosti ire ede sivas "Note! Sur te ji de Bachar ar et nest ute oes UIT. — Cat prlpaiement & row doom Tait wet conte I sanction. ‘Nits: 0 Mssueectie Cats, ea Drictant gus « seus seene dig (Grit 03 fs rene rts ta Pamlse ga anon aes lt de paeioaes LIN. — Dea ton a chet cman a aoe a Cain : LV. — Que Ia sanstiletin vopére pls pact es eft ‘Note: Repeats de Buchan ic tee dens eters dae cr canes eerste oa Henares Sion ed peifion raccnc NN pales a Da a Tek ett di ria Peres basi XLVI — A quel pint on donee seats srs, Nets Zvi meth ia caries i guinea ane ert & pape 3" don sce, Seager ae Pate XLVIUL — duce et te rkon, por taut nace Tslsons Bender eb Santee ee foe ‘secur ows Es offs 6 ‘Note ba sii de Sl pais NUK. — Contre cous ap prdteneat que a nn ‘oraton set Sate cat Lita et {respon dpe Dew ae ‘Notes ini Stine te petre pou fn tot Le eas an 24 285 vs 309 setnpetpntons pours cana expresion: (Nel bos effet tafe pear os Ss Ea sated Ss i Steele ee ene de Dies S35 Conse, 1. — Cambie de fs io ba tae eat a cone ‘nimovation doe Sats et ede et Oe Fee cs Soman 38) Comyn, LiL — Purge prea dantetat av siertce von desl aged © ae 388 ‘ote: De esa sre = Cen, LAT, — Pata eerie et ape etre ‘ea pas Supteend 28 Mote ekenanie irs achaiigie’s 2%) ris ln Conmanion ct Gun, LIM, ~ De raction de andes “ep ge “sonnet 280

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