Henry Thonier Tome 1 PDF

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; olny decors Navonale des Igor eens HENRY THONIER : 2 7 HM \Aaa Yd CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DEBATIMENT _ eZ SOMMAIRE Du méme auteui Conception et calcul des structures de batiments, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6 » Le béton précontraint aux états limites (2° éd, revue et corrigée) Introduction i 1, Rappels de Résistance des Matériaux. Etude des poutres soumises a la flexion . a 1, Calcul des contraintes dans une section .... 3 2. Caleul de effort tranchant V, du moment M, de la rotation «, de la déformée ou fleche y pour une charge p = p(x) .. 4 3. Rotation a l'appui gauche pour une travée isostatique de portée L.. si 4. Rotations dues a un moment C sur appui dune travée A inertie constante I 8 5. Calcul des moments sur appuis des poutres continues. Théoréme des trois moments 9 6. Poutre continue. Calcul des moments sur appuis. Méthode de Caquet .... 2 7. Redistribution des moments en béton arme .. actors 14 8. Régles forfaitaires en béton armé . 15 9. Portée de calcul 7 10. Quelques résultats intéressants «.. 18 11. Effort tranchant et cisaillement des pieces fléchies " 21 12, Poutres continues. Sollicitations en travées 26 13. Calcul des moments de travées isostatiques. Méthode générale 32 14, Bxercices si : 5 5 37 | Tableaux de calcul de béton armé 45 2. Formulaire de calcul des poutres ... 9 1. Travée isostatique sur deux appuis ss 69 2. Console eneastrée a gauche = 80 3. Travée sur deux appuis, encastrée a gauche 85 4. Travée encastrée aux deux extrémités 90 5. Poutre continue de deux travées o4 6. Poutre continue de trois travées épaleS o.. 104 7. Poutre continue de n travées égales . = 109 3. Actions et descente de charges ... 17 1. Charges permarientes M7 2. Charges d'exploitation 120 5 a 3. Action de la nei 122 Enamlcaton dau 1 mar 1957 nr de rota nalenet Action dela nelge a partellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation vent. 14 auteur, de son éditeur ou du Centre frangais d’exploitation du droit de copie (CFC, 20, 5. Actions sismiques nErhiaseae Gee aT 6, Prise en compte des actions .. 160 i de Grails A peti ji 7. Descente de charges 165 | 8. Combinaisons «actions us 4. Fondations superficielles ... 189 1. Contrainte du sol . 191 © 1999 ISBN 2-85978-185-4 2. Semelles filantes sous voile. Méthode des bielles. Charge centrée 209 (1 édition) 3. Semelies rectangulaires sous poteau. Méthode des bielles. Charge centrée 216 ISBN 2-85978-306-7 4. Semelles filantes avec flexion ...... a é 221 as (2® édition revue et corrigée) 5. Semelles rectangulaires avec flexion .... 223 h 28, mie des Saint-Péres, 75007 Paris pasenrelicg excenies 243 = INTRODUCTION 7, Semelles nervurées 8. Semelles circulaires .... 2g * 9, Poutre sur sol élastique 7 eo 10, Semelles filantes SOUS POLCAUK serene aa 1. Dallages -- yu’est-ce qu’un batiment ? 302 q 12, Radiers généraux ae z fa Be . jee a coston det “a aaah octane 3il Un batiment est un ouvrage oit vit et évolue "homme. EEA sey eae oaoueabe ae : . 312 On peut classer les bitiments suivant leur destination 16, Résumé. Semelle sous poteau ou voile centré. Contrainte constant] seac.n.e- 314 ~ habitation : logements, hotels, hépitaux ; 17. Choix du type de Fondation .. ce - 315 ~ travail : bureaux, usines ; iblogrph 317 = spore: stades,gymnass 3 Bibliographic ..... ~ réunion : théatres, cinémas, lieux de culte ; Index .. 321 - etc. Responsabilité des constructeurs Les articles 1792 et 2270 du Code civil imposent une garantie, due par le maitre d’ouvrage ou client, le maitre d’ceuvre ou concepteur (architecte, ingénieur-conseil, bureau d’études), Ventrepreneur et le contrdleur (bureau de contrale, indépendant des précédents), dite garan- tie décennale pour tous les ouvrages structuraux, aussi bien de bitiment que de génie civil. La loi du 4 janvier 1978, dite aussi loi Spinetta, fait obligation d’assurance pour les ouvra~ ges de batiment. En général, les compagnies d’assurance donnent leur garantie si elles reoivent dun bureau de contrdle l’affirmation que le « risque est normal », c’est-i-dire que l’ouvrage est calculé et construit suivant les régles de art et conformément a la réglementation et aux normes en vigueur. Structures de batiment Généralement, les structures de batiment sont constituées ~ @éléments horizontaux : planches, dalles, poutres ; ~ éléments verticaux porteurs : poteaux, voiles ; ~ déléments divers : escaliers, rampes : f ~ de fondations : sémelles, pieux Conception et calcul des.structures de batiments (voir tableau ci-aprés) Lintervention d'un ingénieur d'études a lieu a différents stades de I’étude ou de Ia construction : ~ 4 PAPS (avant-projet sommaire) : pour définir les formes et choix principaux de structure ; = & APD (avant-projet détaillé): pour le prédimensionnement des éléments constitutifi ~ au dossier d’exécution : pour la vérification des dimensions, la détermination du fer- taillage en vue des plans de coffrage et de ferraillage destinés au chantier ; en cours d'études et avant exécution ; vérification par le bureau de controle du fer- taillage. § 2 es ag ° n EE a & Fy Ss s 3 & 3 2 s oe 2 | _ S 2% g .2 5 2 E Fi © g 3 i g eS & 2ZaonvZz a 2 3 2 Nan ° gq 2 g g 8 asg5 Z ago 4 i Zax x s & z E 4 iz [=] gS B eg a 8 fw a a) S 6 = 2 jemi ASPk oF 4a lank Dn 5 g |, a S BQO » £2 # |4k\s & 2an4 Aa gE: : i | SQ 83 8 3 é DAN a Z 3 2.8 3 a a ‘ 3 Ake S55 286 g mw AA $2 Sige. = Sg 2 BS 5 ~ 8 wea 7 Bag 4 a2s 3 | a) Be: 3 (| | a IN = oe en 2 2 N Q i233 3 4 2ogs S Sia% 5 SEad q 2825 S J J ebeyes ~19} 19 9621} uonnoexe,p ono] xneneuy sop -yoo : uonnoexa,p sue|d sep|-exe,p suejdsep| —_uoneulp100o xnenes) sap uoWnoex3, sueid ajonuog—9| uonegaiddy— jy} 16 eouelijenins yo singjeo - 8 uonediomed —€ x saiyjo sep juswieynodeq suaioe 18 e6e1)J00 ‘uoisq : seyjuenb 5p inojeq “seinjonuis s@p e170, oP 9PM quewieuuoisuewip np uoNeONLeA — Z ‘soJn} saunjonis -Juype) suoqeaiioads conus 889 ot} sep usuoU sesudene Sep -Geolion 21% -uoIsuawuip x uoneynsuoo ap Jaissoq remove MeUB| Sno —Z ‘euyo,p jadde,p saissop -edioed - § \9p jelord-qUeAy juinasuoo 7 ap siuuiad ep 12/ss0q a9puewwooes i Seta x airewiuios yeloud-1Ueny x awuresBod np uoNuyed xnenen e1NO analueBuy e~eyyouy (queyjo) Bepuonnopxa | FIQULNOD 39VvHANO.G sadvia gq nvayne SULIVW YNANAYdSHLNA SYAND.C SHLIVW ~ sepnia,p inejueBu! un,p e[01 : juswiyeg ep seuntonas sep jnoje9 Ye uoRGeOUCD es 1.2. Contrainte a la cote y sous un moment M Soit G le point de déformation nulle et donc de contrainte nulle. L'axe A passant par G est appelé axe neutre, il est axe de rotation pour la section A la cote y, ’effort normal sur I’élément hachuré vaut : dF i dot b(y) «dy-o(y) avec: o(y) = 6, oO) dF =~ bly) -y-dy et la résultante vaut : to o, | o) F Jyeo) yedy= > Joo yedy= oe si désigne le moment statique de la section totale par rapport a I’axe A, passant par G. En l'absence d’effort normal extérieur, F = 0, le point G représente le centre de gravité de la section ot, par définition, le moment statique y est nul. En outre, le moment extérieur M est équilibré par le moment résistant de Ia s vaut Jar-y soit @ 2. CALCUL DE L’EFFORT TRANCHANT V, DU MOMENT M, DE LA ROTATION ©, DE LA DEFORMEE OU FLECHE y POUR UNE CHARGE p = p(x) 2.1. Effort tranchant V 1” Fig. 2 La réaction d’appui a gauche R est égale a ety Veffort tranchant V,. au droit de Pappui : it — Hh fsaw A Vabscisse x, la charge répartie p est sup- R posée la méme sur la longueur dx : dV =—p-dx soit @ 2.2. Moment M (Fig. 3) Fig. 3 MS MtdM, h ifaw La variation de moment M sur la longueur dx vaut £ | m= J var+m, (4) 3 APPLICATION : Travée sur deux appuis simples de portée L, soumise une charge répartie uniforme p. V = —px+V, d’aprés (3) M = ~px*/2+ Vox + My d’aprés (4) avec M = 0 pourx = Oetx = L,soit My = O et pour x = L: 0 = ~pL?/2+ VoL soit Vo = pL/2,d’oi :|V = —px+pL/2| 6) et V = —pL/2 pour x = L. On touve alors : |M = px(L—x) /2 © dM = Vdx et dont le maximum M,,,, est obtenu pour V = dM/dx = 0, soit pour x = L/2 et pL?/8 oO 2.3. Rotation o et fléche y (Fig. 4) Pen sections voisines distantes de dix, sous I’action du moment M, tournent d'un angle relatif da s, s, Ona, d’aprés (1): a = dx of b = -dee Pour 6, et 0, voir la figure, et d'aprés (2): 6, = “t¥ eto, HOO he Pare ETT DS ‘ de Or le rayon de courbure vaut: 7 = 35 do _M_1 Got: Ge - ELS d La pente « vaut: @ = 9 (8) dou: dy _M_1 de ELF ® On obtient alors la rotation : {M o= J Ee + % (10) t Fig. 4 etlafléche: y = J wdr+yo ay 0 (12) 3. ROTATION A L’APPUI GAUCHE POUR UNE TRAVEE ISOSTATIQUE DE PORTEE E (Fig. 5) « L — j Max D'apris (10) @ = J M Me F + ey et A Vabscisse L: @, = | “E+ 0 oF 3.1. Détermination de @, poe] + I Léquation (1) y = J wdx+y, vaut 0 0 pourx = Oetx=L, y L soit J «dx = 0 (Meche nulle pour x = L). a Intégrons par parties : avec u = 0+ du = da = M ax » dy = dx—_»v=x ' L L J wax = foxit-J xdo = 0 0 0 L J x Mdx L . 4 ax soit (orl = Jamo = J emE—__y 0, = Mite 0 0 a L Max . excomme , = | MO + 0, d'aprés (10), on trouve finalement 0 (13) (4) APPLICATION 1 : Travée isostatique d’inertie constante I sur deux appuis simples soumise a une charge répartie uniforme p. Ona vu M = px(L—x) /2 d’aprés (6), dot d’aprés (14) (is) @ APPLICATION 2 : Charge corcentrée Fig. 6 P Pabscisse a, d’une travée isostatique * dinertie constante I (Fig. 6). moment par rapport 4 A est nul, soit: 0 = Pa~RgL——> Rg = -Vg = Pa/L La réaction d’appui : Ry = P-R, = P(1-a@/L) ‘ Le moment a l’abscisse a vaut : M, = aR, = Pa(L-a)/L. Le moment vaut de x = 0 ax = M(y = 4M, = FF (L-a) etdex =aax=L: Pa M(x) = T (L~2) En intégrant les équations (13) et (14), on trouve : P air (b-@) QL-a) at o= BP L-a) (L+a) (16) 4, ROTATIONS DUES A UN MOMENT C SUR APPUI D’UNE TRAVEE A INERTIE CONSTANTE I (Fig. 7) Fig. 7 eC Le moment vaut M(x) = C(1-x/L) Wg) ~— a — ay Diaprés (13) : i Mdr _[ dx _ CL x Mdx_fxf{,_x)dx et @aprés (14): , = J = SO = J * (- 2&h VOL EL fe L) El ~ 6EL 4 (16) 5. CALCUL DES MOMENTS SUR APPUIS DES POUTRES CONTINUES - THEOREME DES TROIS MOMENTS, (CLAPEYRON) (Fig. 8) 4 Mint di mi List - = = = be — S 4 iA 4 in nt ” Fig. 8 wi be Fig. 9 Déformées des travées supposées isostatiques La continuité a l’appui is’exprime par une rotation différentielle nulle entre les deux travées adjacentes. On a donc A@,+ rotations dues A M,_,, M, et M,,, =0 avec: AW, = ;~ 0, ©,, = rotation a gauche de l’appui i due aux charges appliquées sur la travée i supposée isostatique, c’est-d-dire sur deux appuis simples. ,, = rotation a droite de l'appui i due aux charges appliquées sur la travée i +1 supposée isostatique, ¢’est-a-dire sur deux appuis simples. 5.1. Rotation , de la travée i au droit de Pappui i due 4 un moment M;_; A Vabscisse x de la travée i, le moment daa M,_, vaut (1 —x/L,) M,_;, et d’aprés (14) ‘on obtient {x(x dx o=fi (Emad ns L i -f2{,-2)4 ons : b, ! i (1 lan an on trouve alors / © 9 5.2. Rotation @, de la travée i+ | au droit de Vappui i due 4 un moment M;, ; Le moment dia M,, ; a ’abscisse x vaut 7~—M,,,; et d’aprés (13) Ler ta rotation @, = — J (- Tot El, 7 Cie it) Ener Ely x ja dx 5.3. Rotation , sur Pappui i due 4 un moment M,; -. x , ~ Bn travée i, Je moment dit M, vaut Miz et la rotation @¢ = Iy 2 a Posons : e= {() Et co) on obtient ainsi, = ¢M,. ~ En travée i+ 1, le moment dia M, vaut (1~x/L,,,)M; et la rotation @, a Vappui i Lar # x_\_dx -J) fi- M, |I- { (-c5)s @-ri) ats Le 2 di Posons a= J (-x ) En (as) on obtient ainsi @, = —a;, ;M, La variation de rotation totale doit étre nulle (continuité de la fibre) et vaut done O, + OC (Wp + Bp) +A, = 0 soit: BM; 1+ CM, + Bia Mis1* 4i¢ Mi = @y~ a + (ajc) (20) @ Equation des trois moments due a Clapeyton Les coefficients a,, b, et ¢, sont appelés coefficients de souplesse. Dans le cas ot I’inertie est constante, on trouve d’aprés (17), (18) et (19) L a 6EI ca) 1 cas particulier : Travée d’inertie constante I; = Cte, I;,, = Cte. ‘Compte tenu de I’équation (21), ’équation (20) devient : Ly Li Liat EMi142{ +) Mit (22) i i 2 cas particulier : Inerties constantes et identiques d’une travée & autre ® LM, +2 (Lj +L.) Mj + Lig Miss = 6ET(@,— @,) (23) 3¢ cas particulier ; Inerties constantes et identiques, charge uniforme et répartie p;, LM). +2(L;+ Li.) (24) EXEMPLE 1 : Poutre de deux travées de méme inertie (Fig. 10) My = Ma = 0 ; 4 be On applique ’équation des trois moments oo (24) aVappui i = 1 ° 4 2 M- Pil} + pal Faso 1 8(L, +L) ‘Si mémes inerties et mémes portées : M, = ~pL?/8 EXEMPLE 2 : Poutre de trois travées (Fig. 11) Lapplication de I'équation des trois a moments aux appuis i = 1 et i = 2 donne poo Se me de deux équations 4 deux ° 4 2 3 Fig. 11 = =(piL {= pala) /4 LM, +2 (La + Ly) My = ~(PaL3~psh3) /4 dont a solution numérique est bien plus simple que la solution littérale. @ APPLICATION : Trois travées egales : L, = L, = L; = L On a deux équations a deux inconnues M, et My 4M, +M, = ~(p,+p)L?/4 M,+4M, = —(p)+p3)L?/4 Pou M, = -L? (4p, +3p)—p,) /60 M, = -L? (4p3+3p)—p,) /60 Sip, = py = ps = p,onaalors: M, = My = -pL?/10 ul 6, POUTRE CONTINUE — CALCUL DES MOMENTS SUR APPUIS - METHODE DE CAQUOT (uniquement valable pour le béton armé) Pour une poutre continue sur n appuis, la méthode des trois moments aboutit & un systeme de n—1 équations & n 1 inconnues qui sont les moments sur les appuis intermédiaires. ‘Albert Caquot (1881-1976) a proposé une méthode qui revient & résoudre un systéme de n= | équations a wne inconnue chacune. Pour cela, il est parti des hypothéses suivantes “ies travées ont des inerties constantes tout le long de la portée ; Jes charges des travées non adjacentes & l’appui étudié ne sont pas prises en compte pour Ie calcul des moments de cet appui 5 «Tes moments sur appui des deux appuis voisins de appui étudié ne sont pas pris en compte 5 s ves travées adjacentes, et les charges qui leur sont appliquées, sont prises en compte avec : + leur portée pour les travées de rive, + 80 % de leur portée pour des travées intermédiaires ; — in terme correcteur est apporté au résultat pour diminuer les moments ainsi obtenus de 6 % environ (1/16) par l’intermédiaire d°un coefficient 8,5 au licu de 8 au dénominateur. Ainsi l"équation (22) des trois moments. devient : Ly List 8 {i + ) M, = 6E[o',- 0] g5 5) en négligeant l'action des moments M;_, et M,,, et en remplagant L; par L’,, cette der- niére valant L', = L; pour une travée de rive, L’, = 08L, pour une travée intermédiaire. Les rotations «, et ', sont calculées avec les valeurs L’, et L’,,.. D’oit la valeur du moment selon Caquot d’aprés (25) : 24E (o" SBS AL Ta) M, (26) 1** cas particulier : Travée de méme inertie I, soumise a des charges réparties p;.On trouve apres (26) et (15) : (27) C'est cette formule qui figure a l’Annexe F2, article F2.2.1 du BAEL 91 2 cas particulier : Travée de méme inertie 1, soumise a des charges concentrées P, et Q, dans les travées ict i+ 1 respectivement a une distance a, et by de Vappui étudié (a;< L'; et by SL, ;, sinon les charges ne sont pas prises en compte) (Fig. 12). Fig. 12 Les rotations & Vappui dues aux charges concentrées P, ct Q, valent, d’aprés (16) : oy= Pgh ttins Huby (Ly = by) QL b) GEL, Ly aver @, = Osi gG2L',c Oy = Oi ZL 2, Ce sont les valeurs résultant des équations précédentes qui figurent dans les échelles fone- tionnelles de I’ Annexe F2, article F2.2.1. et F2.2.4 du BAEL 91 Remarques 1.Cas de deux travées L, ot Ly avec des charges réparties uniformes. L’équation (27) devient avec L', = Ly et L’, = La (travées de rive) (Fig. 13) Pibi+ Pala =O. 18 35 +L,) ° 4 2 Pil} + pola auliewde: My = “gq yy tly Dans ce cas, le moment obtenu pour la méthode Caquot est 6,25 % plus faible sur appui. trouvé par I’équation des trois moments 2. Cas de deux travées intermédiaites dune poutre ayant un nombre infini de travées. Les equations (15) et (26) deviennent, avec L’; = 0.8L, et L'},, = O8Lj.1¢ PistL js (0.8)? pil} (0:8)* ~~ 4ET, +24, = LoL3/A + Pr ikin isi] X 0,516 DAI + Pints Zio i B3(L 7 tL i/h) X08 ~ OOS Lilia Alors que par ’équation des trois moments, d’aprés (15) et (22) et en négligeant I’influence de M,_., et M,,,0n obtient : M, itty PLI/L + Pissbie Tiss L7G + bili Le rapport entre les deux moments obtenus par l’équation des trois moments et la méthode Caquot est égal 4 0,602. Si_lon multiplie les portées de calcul de la méthode des trois moments par {0,602 = 0,776, on doit trouver la méme valeur du moment par les deux méthodes. On voit ainsi que Caquot a arrondi ce coefficient réducteur de 0,776 0,8 (a 3 % prés). M, = ~0,125 13

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