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Les monnaies d’Octave au dauphin et au trident, témoignage d’une installation de vétérans romains a Bérytos dés 30 av. J.-C. . Z. Sawaya Extrait de Les monnayages syriens — Quel apport pour l'histoire du Proche-Orient hellénistique et romain ? ‘Actes de la table ronde de Damas, 10-12 novembre 1999 ‘dités par Chr. Augé et Fr. Duyrat Bibliotheque archéologique et historique, tome 162, IFAPO Beyrouth, 2002, p. 123-139. Le monnaies d’ Octave au dauphin et au trident, témoignage d’ une installation de vétérans romains a Bérytos dés 30 av. J.-C. Ziad Sawava Strabon nous informe que Béryios fut complétement déwuite par Tryphon (143 av, J-C.), Tl étabit également le rapport entre cet , col, 322 (Biacancix), es « Lego » col, 1643 (Guvseroser2) 11-Ces monntes ont deux aguitae comme type de rovers: Rovvien J, 1900, 509 et RPC 1, w 4547 (Claude): Rover, 1900, 0° 518-519 (Caja); 497-498 Angus posthume ; Baaaon E1893, 1° 1217 (Nerve posthime): BL 198 (ancienne coll. N. Tabet), Newell 70302, Setwoeder et coll A. Ronde Paris (Haden), Les monnaies posthumes «Auguste sont ges parun coin de revert celes de Trajan au meme type, feappées entre 98 et 102 ape. J-C. aps la prsence du tte PATER) DPEATRIAE) ct absence du ire DACTCVS dan I ilatureimpéiale ‘Les monnaies posthumes de Neva ressemblent du point de ve styistigue calles de Trajan et Auguste (et Sawaya Z., 1999, .$2-53, covers 297, ftp 255-254), 12- «Sed et Berytensis colonia in eadem provincia August beneficis _gratiosa et Augustana colonia, quae is Halicum abet» UIpien, 50, 15,1 p93, 1 Gratr M1978, p. 259. Touteois, apes cet auteur, épthtte Io. signe e«fondateritulaize qui ne peu ere Auguste, mais un membre ea famille alia. Aussi, en raison dela responsabilité Agrippa dans fondtion de a colonie a Béeyos, propose-tild'y vote cent fils adopt 4 August, peut-ére Caius Caesar. flsainé ¢ Agrippa. Voirégalement i, 1930, p. 152. 35. Z Sawara situer la fondation officielle de la colonie romaine & Bérytos ®. autre par, Pline I'Ancien ®, « dont les informations surla Syrie remontent aux années 20 830 avant notre ére » ®, mentionne une installation de vétérans romains & Bérytos 3 cette 6poque, c’est-d-dire antéricurement au second séjour de Marcus Agrippa en Orient, Ladiscordance entre les passages de Strabon et de Pline ’Ancien, loin de suggérer leur référence & un seul et méme <événement, parait devoir confirmer existence de deux installations qui auraient eu liew i deux moments différents, ailleurs, en se fondant sur une épitaphe trouvée a Bérytos ‘mentionnant la VI KégionGallica~devenue VIII" Augusta sous Auguste -, R. Mouterde avait déja suggéré une implantation de vétérans par César ou par Octave avant I'an Dav. J-C.*. Lhypothése d'une premiére installation octavienne est étayée par une émission de monnaies en bronze au nom d’Octave frappée a Bérytos, Ces monnaies portent au droit le buste d’ Octave lauré avec la Iégende CAESAR, tandis que lerevers présente un dauphin enroulé autour d'un trident dans une couronne de laurier *. Elles sont réparties en deux séries correspondant d deux dénominations qui se distinguent par orientation du buste d’Octave : 21-19 mm/8-6 g (Série |: buste a droite) et 17-15 mm/4-3 g (série 2: buste a gauche), La boucle dela couronne de laurier que porte Octave est arrondie ct les rubans tombent parallélement et verticalement, Sur les exemplaires de la série 2, le ruban 14 Ronnaz JM, 1984, p. 431-433; Maan F, 1990, p. 12: i, 1994, 36.279. 15 Mourenne R, 1964, p 163. 16- Brunt P. A, 1971, p. 601; Isaac B, 1990, p. 318 17 - Busthe de Césarée, Chronique, dans Patrol Graeca lve année 4 Abraham 2001, p. 529. 18 Roddaz propose de conse 'insription de Bérytos: OM. PRO SALIVITE AGRIPIPAE] (C1, a 156) comme unc dicace en eur du fondatcur deta clonie (Rano 1-M, 1984, p. 433). ~ Sur ce séjour, voir: Hatta H, 1986, p 163, Pendant son premier séjour Agrippa rest Lesbos entre 23 ct 2, puis regagna la Sil ibid 163 ; Hosier F, 1997, p53). 20- Sur la politique de César etd Auguste concernant Fission des veterans dans des colonies, voir: Verawovort F., 1952: Levi B, 1967 BausrP.A., 1971; Kise LI. By 1983 ; Mann J.C, 1983 21 -«Beryus colonia quae Felix Tulia appellate» Pine, 5,17, 78), 22 - Mauri R, 1964, p. 163, qui sigale que Pine sjutat pris es 23 -Cete itp toavée a Bour|e-Brajné a Beyrouth pot incipion [M-CORNELIVS C-FABHLEG-VIN| GALLICA (CILII Suppl 141656). ‘Mouterde (Mourne 1964, 9, 1637, 2,6f RE, 2 « Legio(VII AUS)», col 1683-164 [Grscnnatz) li donne par eneur le numéro 4156.6. 24 MoorenoeR., 1964 . 163, 25 - Cette hypohése n'a jams contesée = RF,» « Lepio » co. 1242, 1683-1644 (Gasca ; Brunt P. A. 1971, p. 601; Larry J 1977, p. 147; Rev-CouassJ-P, 1978, p. 51; Rovoaz JM, 1984, 9.433 Ts4acB, 1990, p.318 n.32; Maar E, 190, p. 12; Saxe M., 1991, 337-938, Suaboa (16, 2 19) ne mentionne pos cea installation pt Iwi, Agrippa est le fondstour dela colon 26- Rouse I, 1900, AB6-487 | RPC D9 4536-4537 Les monnaies d’Octave au dauphin et au trident 125 smsesiear st incurvé. La Iégende du droit se lit de bas en ‘ssurcz purtant de la droite (série 1) ou de la gauche (série 2). svers des deux séries ne porte pas de légende. (Gang coins de droit et dix coins de revers au moins sont sieanits dans cette émission (27 exemplaires) : See I (11 exemplaires ; D1 ; RI-S): I coin de droit et comes de revers : 2 Sésie 216 exemplaires ; D2-5 ;R6-10) : 4° coins de droit = coins de revers, (Ces deux séries au type du dauphin autour d'un trident sont anribuées 2 Bérytos par Rouvier ®, Hill * et es auteurs Ge RPC 1 *, tandis que Grant les assigne a Laodicée-sur- Mer ~ En effet, ce type est attesté sur des monnaies de Besos émises sous Alexandre I” Bala", puis sur les snonmaics civiques ® de cette cité frappées durant le premier ssecie zvant notre ére, datées ou non selon ere de la liberté acvea J, 1900, 1486-47, les date cate 14 av. t 14 ape JC. Haus G-F_ 1910, $8.2 47-48, pl. VILL 8 BPC 10 4536-4537 Gece pense qe le yl « syo-pniien» de ces pices ne comespond pe aca ds « Srisolicilles» de Bérytes et devrait permetize de les Somes 4 des « atllers municipaur réqustionnés ou & des camps de ‘SSesmre satonnés dns Ia gion». 1 eoit powode les assignee b = “sicée-sur Mer, dant donné quel ype marin nest pas atesté dans le seeweage d'aures camps » () (Gra M, [978 p 128-129). Beas J, 1900, 448. ’exemplhire BM 1938, 2-6Sauméme type <= sees. conser a British Museum et atribué A Antiochos V nest en sa gu ss exemplaire Alexandre Bala. Le serme « monntiesciviques » dsigne les monnais des cits ne Seon sscune référence aux souverainssleeides ou romans. Elles ne ‘pees door pas ler eligi leur nom. ‘tue Trigne de ete ere en 80 av. J-C. et considére que son = | sexbe en $0779 (Hn G. F, 1900, p. Wet 351). Seyig wuwl 1853p. 10S). Par conséquen, es ans 3,20, 50,31 et 83 de cote ae somtest respectvement en 7/8, 62/1, 32/1, 31M e 29/8 et non pes en TL" 6100, 31/0, 30/29 et 28/7. Si Ton adopte le comput de Seyrg, ‘scompatiblité- signalée dans RPC Supplement 1, x 5530/5 sur dos seems: de Copétre VI frappées & Réryos (ir aussi RPC Fn 4530), “cae Fan 50 de Béryio (3140 sei Hille 32/ selon Seytig) eles ans 6 21 des rogns de Cleopate VII en Phénici et en Bgypte (2/1) sera SEs Rocvren J, 1900, "468 35-BL 113-114 21,70.mm, 670; 19,90 mm, 9.80 g; ancienne col, X Taber): MNB 922 (23 mm, 612 g, 12h) ;eallection A. Ronde, Paris ‘380 mm, 124); BaFM, 1218 (19,18 mm, 355g, 12 h);BaPY 28455 52 16 mm. 3,09 g, 12h). 3 - Rocvien J, 1900, 470, 37 RPC Fa 4533 le rype estplae entrees deux bonnets es Dioscures, sermons par des estes i six rayons et entouré de rubars de Bérytos de 81/0: sans date (81/0-79/8)", en Pan 3 (79/8) *, en V'an 20 (62/1) * et en T’an 53 (29/8) ” Leatiribution de ces émissions a Bérytos est assurée par les légendes BHPY, BHPYTION (ou BHPYTIWN) et BH inscrtes au revers. Le type du dauphin autour d’un trident est attesté sur le poids en plomb de I'agoranome Dionysios trouvé Beyrouth (an 161 des Séleucides = 152/1 av.J-C. ;mois 7)": Le trident est un attribut de Poseidon, dieu augue! fut assimilé Baal-Bérytos. Ce dernier est figuré debout, tenant lune patére et s’appuyant sur un trident, au revers des monnaies de Bérytos de I'époque séleucide : sous Antiochos IV (175-164), Antiochos V (164-162), Alexandre I" Bala (150-145), Antiochos VII (138-129), ‘Démétrios Il (second régne, 129-125), Alexandre II Zbina (128-123) et probablement Antiochos VIII (125-96) ”. Ce méme type est aussi attesté au droit dune monnaie ou d’un Jeton de Bérytos en plomb, & noyau de fer (?), dont le revers présente un trident et la date L BEP (an 165 des Séleucides = 148/7, sous Alexandre I Bala) ®. Le trident figure également au revers des tétradrachmes émis & Bérytos par Alexandre I" Bala (an 162.= 151/0 ; an 163 = 150/149 ; an 164 = 149/8)* et Démétrios II (an 167 = 146/5 ; an 168 145/4 ; an 169 = 14/3)“. On le retrouve encore sur le poids en plomb de I'agoranome Nicon trouvé dans les environs de Beyrouth (an 184 des Séleucides = 129/8) et [38 Poids rectangular (273 2), trouvé a Beyrouth en 1794 par Brugniére ef Oliver et gue par Allie de Hauteroche au Cabinet des médaills de Paris en 1827. Sur une des Fes, on rewouve un dauphin enroul aout untedent.Av-desus du type, on it ASP MZ ta. dessous A]ONTZIOY ATOPANO (Ours, 1798, .p. 219 ;Banu.ov B., Buscar. A. 1895, 685-685, 2250 : Darswarne C, Saco E., 1877-1019, p. 556). Ua ‘ue poids, daté de Ian 159 dos Sélenides (= 1543), porte un dauphin ‘sur un caduoée ainsi que le nom dea cité de Démétis-sur Mer, que Seyrig situe dans la Pnicie du Sud ou en Palestine (Seve H,1950a,p. 50-56, ‘= Antigitssyriennes I 1953,p. 117-124. Le dauphin se rerouve ass sur deux poids de Seleucie-de-Piévie (Seve: H. 1949, p. 47, n"9 et 12). Le premier. 9, est ond ot pse 66 g Ta 6 achat a Latta et est ” Bourysest race Baton a Libanet esta a quelques iloméres {r aord de Byblos (Dussavo R., 1927, p. 71; Satawe-Sauxts Hy 1987, 101-119), LeTheouprosopon = a face du da) est un promontoire site sre Baron Botrys et Tipols (DWE M. F, SALane-Saens H., 1990, 8). des Ituréens ne parait done pas valable, Les régions naguére aux mains de Zénodore étaient deja sous le contrble d Hérode depuis presque cing ans. D'autres, comme Grainger, ajoutent une raison séopolitique ; la nécessité d'installer un gouvernement romain dans la région et 1a possibilité de recruter des légionnaires parmi sa population ”. Cette hypothese ne parait pas tout 2 fait convaincante. Certes, Bérytos fournit ultérieurement 1 500 hommes a Varus, gouverneur de Syrie, et frappa une émission monétaire son nom, lors de expédition qu'il mena contre la Judée pour y rétablir!'ordre, aa suite de la mort d’Hérode en 4 av. JC. Ses recrues participérent aussi &T'expéition de Gallus, gouverneur de Syrie, contre les révolésjuifs en 66 apr. J.-C. Mais eela ne signifie pas que la colonie avait cette fonction dés sa fondation *. Nimporte quelle colonie romaine établie en Syrie aurait pu ou di réagir de Ta sorte, D'ailleurs, selon Josephe, a participation des soldatsrecrutés & Bérytos, moins lors de I'expédition de Gallus, tait motivée par les sentiments de haine qu’ls éprouvaient contre les Jus ‘Toutes ces considGrations soulevent tois questions importantes que H. Salamé-Satkis "a récemment formulées de la {acon suivante — pourquoi les Romtins n’ont-ils pas choisi une autre ci plus prestigicuse que Bérytos pour le premier ‘tablissement romain en Orient esti possible qu’ Auguste ait commis lerreur d'implanter Tes véiérans de deux legions —de 12 000 2 13 000 hommes avec leurs funilleset leurs esclaves,soitun total de quelque 50 000 personnes ~ dans une cité importante sans provoguer quelques troubles et sans suciterdes problemes socio-économiques ? = ne serait pas plus raisonnable de penser qu’au début de Tépoque romaine Bérytos était une cité de peu importance ? Test bien entendu qu'il ne faudrait pas éliminer d'un trait toutes les raisons avaneées par les différents auteurs ui se sont penchés sur Ia question. Mais I'importance: relativement modeste de ceite cité, outre les autres considérations qu'on pourrait reteni, aurait jou un rOle important dans le choix de emplacement de la colonie, comme fe suggere H. Salamé-Sarkis. (93 -F,Josipe, Ant, XV, 10, 1-2 342-383); Guerre des Ju 120. 4 (98-389): Rev-Coovais J-B, 1978, 48-49 ; Scuonrm B., 1987p. $65- 366, ‘34 FL Josephe, An, XV, 10, 1-2 (342-359); Scnoeen 1987, p 565, ‘Saxons M, 1991p. 32 (95 - Graton J.D. 1991 . 178 196 Fl Tostpe, Guerre des Ju, I, 18, 9 (499-502); Buuwt PA. 197L 1 i: Misa F, 1990p. 25 ;id, 1994p. 41-4271. Pour les mommies ‘Se Virus Enises 3 Berytos, voir Rovven J, 1900, 17493, RPC To 4535, ‘eSawava Z, 1999p. 38-39, 0° 268-289, p, 240-242 p. 464-465, 97 Satan: Saexs HL, 1994, p. 101-102 130 ‘Strabon (16, 2, 19) nous apprend que Bérytos avait 6té rasée jusqu’au sol par Tryphon, probablement en 143, puis testaurée par les Romains. Mais son témoignage n'est pas tts précis en ce qui conceme le degré de destruction de la cité qui a refrappé des monnaies sous le second régne de Démeétrios M1, sous Antiochos VIT, sous Alexandre IIZébina et sous Antiochos VIII (2), ainsi que des monnaies civiques avant et aprés Tigrane. Ce méme passage de Strabon pourrait tout au plus refléter importance médiocre de Bérytos lors de larrivée d’Octave-Auguste dans la région, comme en ‘témoigne également l'absence de toute mention de cette cité dans les textes des auteurs anciens. Cette situation pourrait aussi étre mise en relation avec Ie brigandage auguel se ent les Ituréens installés dans la Béga*et le mont Liban, qui aurait amené a détourner les routes du commerce avec Vintérieur de la Syrie vers Sidon et Tyr, cités non menacées pac les Ituréens et capables d’assurer la sécurité du commerce ccaravanier sur leurs terrtoines Quant au témoignage numismatique, il ne laisse par contre aucun doute sur activité monétaire modeste de Bérytos depuis l'arrivée de Tigrane jusqu’a la bataille 4Actium, comme lindique le graphique suivant. Z.Sawara En effet, si entre 81/0 et 79/8 une émission civique est produite avec 13,78 coins de droit (nombre initial des coins UutlisésD ; sans date)", le volume de la production monétaire accuse une diminution considérable lors de l’émission ivique suivante de 79/8 (D = 2,50; an 3 de Bérytos) ", Aprés dix-sept ans d’inactivité monétaire, la courbe du volume de la production continue & descendre avec 2 coins de droit lors de Iémission civique de 62/1 (an 20 de Barytos) ™ Entre 62/1 et 37/6, atelier de Bérytos est inactif. Ine reprendra la frappe que trés timidement en 36/5, sous Cléopatre VIL, avec 1 coin de droit utilisé ™ puis 3,25° coins de droit pour la deuxitme émission au nom de Ciéopatre en 32/1. Le volume de la production retombe 4 1 coin de droit lors de I’émission civique de 31/0 (an $1 de Bérytos), juste aprés Actium “, ct ne reprend une ligne ascendante ‘qu’ apres Vinstallation des Romains & Bérytos. En effet, 13 ccoins de droit sont utilisés pour frapper la dernire émission civique de Bérytos en 29/8 (an 53 de Bérytos) ™. L'émission ‘aunom d’Octave (29-27) ™ est produite& partir de 5,70 coins de droit Nombre de coins de droit estimés “4 B 2 u 10 810-7988? ra7-630™ 61-3169 351-3302 "54 309 Emissions 29-27 2918 Tableau 1 — Rythme e1 volume de Vactvité monétaire de Uatelier de Bérytos de SIMO jusqu'a 27 av JC. 98 -Jusgu’aux premires années de notre ée, on continue de voir es Romans pours leurs operations conte le reas, comme en emoigne insti an oficierd’ Auguste, Aemilius Secunds, ndiquat qu fut envoyé par Quiinius, gat en 6, pour oceupe un easteliam tren UES, 2683 ; Musk F, 1994, p35). {99 - Résultat provenant un éehantillon formé de 37 exemplars issus de 10 coins de decit(f. Saweva 2. pare). Les formule utliages sont celles de Carter: Carer GF, 1983, 100 - Résultat provenant d'un échantillonde Gexemplaires sss de coins se droit (ef. Sawa 1999), 101 -Resohat provenant d'un échantillon de 21 exemplsites issus de 2 coins de droit bi), 402 Résultat provensat un échanillon d'un exemplar: isu un coin fe droit (ibid), 16 - Résultat povenant d'un échantillon de 4 exemple issu de 2 coins de doit (ibid), 104- Resutat provenan d'un échanillonformé de 2 exemplaces asus un coin de droit (id), 105 - Result provenant dun échantllon de 42 exemplars issus de 11 coins de droit (id). 106 Result provenant d'un échanilon de 2 excmplaies issu de 5.70 eins de dit (bid). Les monnaies d’Octave au dauphin et au trident BI Seow mes en rapport Mactivité monétaire de Bérytos ions Pampée jusqu'a Actium (3 émissions) avec celles see smetiess J Arados (15 émissions), Orthosia (11 sSuesmsi. Tapolis (12 émissions), Botrys (1 émission), esis (F Emissions), Sidon (23 Emissions), Tyr (27 sees) Chalcis-". L’hypothése d'un chitiment de Bérytos causé par son soutien & Mare Antoine et & Cléopatre ne semble done pas suffisamment fondée, ¢autant que-des monnaies de cette cité, frappées en 31/0, (an 51), juste apres Actium, et en 29/8 (an 53), portent au revers des types qui célebrent la victoire d’ Actium. Bien au contraire, installation de colons romains par Octave- Auguste " parait avoir ét6 une affaire lucrative pour les cités, qui les accueillaient, épuisées par les fluctuations politiques, et les conflits depuis le début du 1 sigcle avant notre ére,, Bérytos en particulier. Cette hypothése trouve une confirmation dans le passage 15, 3-16 des Res Gestae d’ Auguste. Ce dernier précise dans ce passage qu'il est le premier et le seul parm préexstate» (Sarat ML, 1991p. 269). 112- Arados (Mare Antoine), Onbosia (Clopiire VID, Tripoli (Mare Antoine et Falvie), Bérstos (Cléopatre VIl) ct Chaleis-du-Liban (Cléopaie VI, partis avec Mare Antoine) (Rovvts J 1900, 0° 384 RPC U3 4501, 4802, 4509, 4510, 4529, 4530, 4771, 4772 e473). 113 - Pour ces quelques actes de représilles, voir! Saxsne ME, 1991, p. 15-19. Vor égalemeat Muzak F199, 9.30 ~ Cette action eut pour but de loti les vééran mobi lendemsia | 'Actum. « Les eégions ehoisies pour Cablir ces colonies nouvelles on renfordes vaientpuriculiérementsoutfet du dépeuplement consécutit ‘aux errs desi sites (Macédoine et lyri merdionale) ou reste, ‘eu peuplées et peu sires Pisidie,Lycaonie)»(Saxrse M., 1991, p. 123, e201), 132 Z Sawava ceux qui ont fondé des colonies @ avoir dédommagé tes cités dont des territoires ont été donnés & des colons romains durant son quatritme consulat en 30- et ultérieurement en May. 1-C. lors du consulat de Marcus Crassus and Gnaeus Lentulus Augure. L’évnement eu iew un an avant le partage du butin ct la célébration de son triomphe (29 av. J-C.). La somme payée pour des territoires en Italie est de 600 millions de sesterces (soit I'équivalent de 150 millions de denarii ou de 6 millions d'aurei), tandis que celle payée pour des terrtoires provinciaux est de 260 millions de sesterces (€quivalant a 65 millions de denarii ou 2,6 millions @aurei) «... Et colonis militum meérum consul quintum ex ‘manibifsuiritim milia nummum singula dedi ; acceperunt id triumphale congidrium in colo{n}is hominum circiter Centum et uiginti millia, Consul tertium decimum sexagends dleniriés plebef quae tum frimentum publicum accipiebalt] dedi ; 2a millia hominum paullo plira quam ducenta fuerunt. « Pecuniam pr{o) agris qués in consult mes quarto et posted consulibus M. Cra[sso elt Cn. Lentulo Augure ‘adsigndui militibus solui mnicipis. Ea summa sfestJertium cireiter sexsiens milliens fuit, quam pr6 Italieis praedlis} ‘numeraui et crciter bis mlliens et sescentiens, quod pro agris. prOuin(c}idlibus soluf. Id primus et solus omnium qui dedixerunt coloniés militum in Ttalié aut in prouinets, ad ‘memorliJam aetitis meae feci... » Les colons romains avaient certes regu en lot une partie du terrtoire de Bérytos, vers la fin de Ian 30, puis vers la seconde moitié ou la fin de 15. Mais cela ne signifie pas nécessairement que les indigenes bérytains, qui avaient éré vraisemblablement dédommagés, avaient été foreés de quitter leur cité. Carles monnaies émises & Berytos apres la bataille d’Actium témoignent de la présence de deux communautés : l'une de langue grecque, l'autre de langue latine, En effet, les émissions civiques de 31/0 et de 29/8 portent Iethnique « des Bérytains » en grec, tandis que Vémission au nom d'Octave (dauphin et trident), frappée entre 29 et 27 ou peu apres, est inscrite en latin. Ajoutons & cela les témoignages de Pline I’ Ancien et de Iépitaphe de Bourj el-Brajné a Beyrouth a propos d'une installation de vétérans romains & Bérytos avant 27, Or si Yon admet que les institutions de la cité de Bérytos ont été remplacées par les institutions des colonies romaines ds avant 27 — comme il est d’usage lors de la fondation des colonies romaines "” -, comment peut-on expliquer la continuation 11S - Voir également Castes B., 1994 p21, 0°19. 116 Voir pus haut i bibliographic sur installation de veterans mains A Bérytos avane27 ay, J.C. 117- « Lacité dont a calonieprenaita place tit aboie et sesinsiatons remplaoées par des institutions caracéristiques des colonies (duumyi, decuriones) avee partage du terttece en vic...» (Santke M., 1991 1.296.297 sof Lewex B., 1967), TIS CE. Sawaya Z, 1999, p. 326-328 du monnayage civique de Bérytos en 31/0 et 29/8 ? D'autre art, le systéme monétaire de la colonie romaine de Bérytos " ne pourrait-il pas Gtre une combinaison de celui dela période pré-coloniale de cette cité et du systtme romain officiel, en particulier sous Octave-Auguste ? Cette idée est corroborée par le fait que l'atelier de Bérytos, sous cet ‘empereur, a émis des dénominations qui cortespondraient & Vas (25-21 mm/10-8 g) et au semis (19-17 mm/5-4 g) romains a cOté du « chalque » (22-20 mm/8-6 g), de T'« hémi-chalque » (ou quadrans romain : 17-14 mm/4-2 g) cetdu « lepton » (13-11 mmv2-1 g)de I’6poque pré-coloniae. Cemélange de deux systémes monétaires n’aurait puse faire siles autochiones de Bérytos avaient 6 obligés de quitter Tacit et paraft tout aussi évident que les vétérans romains installés & Bérytos étaient naturellement habitués & leur propre systéie monétaire. Ce ne serait pas en effet le seul cas d'implantation de colons romains 8 c6téd’ une cité grecque « qui continue une existence séparée ». Les exemples de Sinope etd Héraclée- ddu-Pont en témoignent depuis I’épogue de Jules César. On peut aussi citer le cas de Ninica-Claudiopolis en Cilicie Trachée, et surtout celui d’Iconium en Lycaonie. Cette emigre offre méme la particularité d’avoir un double monnayage : « celui de la cité se poursuivitjusqu’a ’époque 4'Hadrien tandis que celui de la colonie apparut dés les Flaviens » ", Cette situation & Iconium — double communauté et double monnayage ~ ne sera modifiée que sous le r8gne d’Hadrien qui accorde « le statut de colonie & la cité de sorte qu'Teonium cessa d’étre constituée dune double communauté pour devenir une colonic unique » ™ Le pagus Augustus & Niha, qui feisait partie du territoire de a colonie de Bérytos, fournit un autre exemple d'une implantation de colons romains au sein d’une communauté indigene ™, Les arguments exposés plus haut permettent de proposer Tidée qu’Octave, lors de son passtige dans la région de Bérytossurle chemin d’Alexandtie& Samos, entre septembre et décembre 30, installa dans cette cité (ou a o6té de cette Cité) une pari de es vétérans, A cee époque, Beryios tit une cité qui avait beaucoup souffert des conflits des deux deniers sigcles avant notre fe, Elle avait &édétrite par ‘Trypion, avait subi les séquelles dela lutte pour le pouvoir entre les demiers Séleucides, avait été ataguée par les Tturens et avait suffer des conséquences des gurresciviles romaine C'éait une ctéd'impontance mediocre avec une 19 Saprse M.,1991,p. 296-297 n. 6d, 1995,p. 1406t 211 sid infra, 1.188, Pour Heracee, voir également Jones A. HM, 1937, p. 193 Pour Feonium et Nines, voir Mnca 8.1979, Contra: Saint: M. 2001, 66 ads, 120- Sarre M, 1991 p. 125 296-297 m6 a 1995, p. 1400211. 121 - Voir Ry-Caguas JP, 1973,p. 52:4, 1987, p. 198-207, Voirausi SrereeM, 1991, p. 338 2 Les monnaies d'Octave au dauphin et au trident comme en témoigne son activité monétaire (rythme et volume), et elle était tres probablement peu peuplée. Elle constituait done le choix {déal pour implantation de vétérans. Les Romains lotissent les teritoires délaissés, les indigenes sont dédommagés Vopération ne devait done provoquer aucun probleme d’ordre socio-économique, comme I’a dgja sugeéré H. Salamé-Sarkis. Cette installation de vétérans, qui ait pas & éliminer la population indigene, peut etre considérée comme la plus ancienne opération du genre effectuée sous Octave-Auguste. len a résulté la coexistence de deux communautés, indigenes bérytains et colons romains, ayant chacune sa langue propre, son monnayage propre, ne serat-ce que pendant une courte période. Ces deux ‘monnayages étaient probablement contemporains, ou séparés par un court laps de temps. Car, mime siI’on n'aecepte pas Ja date haute pour les monnaies au dauphin et au trident Octave (29-27), force est de reconnaitre que les Bérytains avaient continue a utiliser leurs propres monnaies de 31/0, 29/8 ainsi que celles de la fin du if sigele av. JC. "*, de $1/0-7918 (monnaies ne portant pas de date)" et de 62/1 an 20) ™ — monnaies contremarquées en 31/0 ou en 29/8 de latéte de bovidé avec BP (= BHFYTION) entre les comes, ~ ete, malgré la présence de légionnaires romains dés avant ay. J-C., qui avaient dd probablement les utiliser. ‘Loon ignore cependant siles deux communautés vivaient ‘parément cette Epoque ou sielles cohabitaient , comme ©-éiait le cas & Niha. Les documents dont on dispose ne permettent d’avancer aucune hypothese, Mais, étant émises selon des dénominations locales de Bérytos ~ 21-19 mm/ $5 g pourle « chalque » et 17-15 mm/4-3 g pour I'« hémi- chalque », ~les monnaies d’Octave au dauphin et au trident ‘Unexemplaie: ANS Newell 1944, 100.70128 Rouvier (19.0 mma S56 [2s Tyehé/Baal-Berytos dans unattelage de quate hippocampes ‘2 dans le champ gauche = Rovvaen J, 1900, 2°46) ‘Si exemplanes ANS 1992.54.713 et 717 Lindgren, BL. 106 icone coll N, Tabet, coll. privée amricaine (20mm ; $87 g 12), EK S5 Pet SNG Copenhague, 184 (Quiaze exemplaines = ANS 1992-54.710-712 et 714-716 Lindgren, ANS 1961 154.222 (Dorsey Stephens), ANS Newell 1944.100.70133-34, 18 ancienne oll. N. Tabet) in G.F, 1910p. 53." 13etp. VIL. 7, [BaF Y 2855.55, BaF De Cloreq 46, Lindgren ll 1382 et LK 2246, ‘Op at que cetaines ete, comme Ataleia de Pamphylit, Amisos de ct Isaura d'Iseuric, « oat regu & I'époque d’ Auguste des seessements de type colonial sans qu'il ya eeation de clone, ces ‘Se sa qu'on y install des colons romans en fasant dispar la cité ‘=rsussntrcure,Lesnouvestx vem bnéficion! dela cioyennat locale, Seveneent des conctoyens (sumpoltewomeno!) des ctoyens de ville souks Samrne M, 1991, p. 269, Pour Millar également existe aucune ison pour supposer que la epulason de langue grecqve n'a été incoporée dans la colonic. Malaré 133 invitent & penser qu’elles étaient destinées a faciliter les échanges quotidiens entre les deux communautés. Cette situation va durer pres de quinze ans, jusque vers la fin de 15, lorsqu’ Agrippa vient renforcer l'implantation romaine par arrivée de nouveaux vétérans et instaure la fusion entre Ja polis et sa colonie homonyme. Le monnayage de la polis fest alors définitivement arété — sa demniére émission date de 29/8 -, mais ceriaines de ses dénominations subsistent dans le monnayage « colonial » de Bérytos, témoignant de intégration des indigenes dans la colonie, sans que l'on puisse préciser leur statu juridique ou politique ™. De plus, laprésence de contremanques circulires sur des exemplaires de Bérytos émis en 29/8 (an 53) et leur absence sur les Emissions suivantes d’Octave-Auguste & Bérytos pourraient indiquer que leur apposition a eu lieu sous le regne de cet cempereur pour leur donner un cours légal (IE AZ ;LS ;téte humaine & gauche) . La fin de lan 15 doit done marquer Ja date de la fondation officielle de Ia colonie romaine de Bérytos qui, a cette oceasion, recut d'autres colons, fut promue au rang de colonie dotée du ius Malicum et vit son tervtoire étendu jusqu’aux sources de POronte ™. Cette expansion de Ia colonie de Bérytos vers Ia Béqa* fut probablement dictée parla nécessité d” aequérir de nouveaux territoires pour attribuer des lots aux nouveaux venas. Bérytos étant limitrophe de Byblos au nord et de Sidon au sud, le seul espace disponible pour cette nouvelle instalation était la partie nord de la Béqa’ — le sud de la Béqa* étant au pouvoir d’Hérode le Grand. Cette région fertile qui n'appartenait & aucun souverain permettait en outre aux Romains de contrOler les routes menant vers Tintérieur de la Syrie ™. ‘importance da atin tes éléments allens dan Ia cltare de a eolonie, les léments grees tphéncienssubsistent. Les dicaces ont fits en {78 o¥ en lain, mais des cules phénciens ont ce eslebres dans la cit (Baal-BéxytosPostidon, Bual-Margod et) (Mak F, 1994, p. 17-18). 127 - Les deux premicesconttemarqucs sont respectvement atestes au rot eta revers de deux exemplars de la série PoséidonBaal-Berytos ‘dans un atlclage de quatre hippocampes (Rovvien J, 1900, 472 RPC V 74531): BL 11 ancien coll N. Tabet) et BaF Y 28.4554. Laroisiéme se revouve sur un exemplare de la série eéedonte : ANS 53.171. 1644 Holzer. Laguatiéme srenconte sun exemple de asi Posidon [Nike (Roowran J, 1900, 474) = Bane.os E., 1893, 0° 1188, 128- Sur le re Agrippa, voir: Mourexoe R., 1964, p. 163-164 ; Lavereay J 1977p. 7 :Rev-Cogunts JoP, 1978p. 51 ; Roomy 1M. 1984, p, 432-433, Hlioolis fait par coaséquent pate du terioire dela colon de Béryiosjusqu'au regne de Septime Sévice (cet question est, Aiscutge en détail dans ma thse, Sawa Z, 1999, p. 494-499, qu srs prochainement publi) 129- Sur les evidences catographigues qui ont également provoqué cete extension vers la Béga, voir Ia not addtonnelle de H, Salamé Sarkis 134 Z. Sawava CATALOGUE ™ ‘Serre 1. Octave/DAUPHIN ET TRIDENT DANS UNE COURONNE, Droit : CAESAR (a droite, de bas en haut), buste Octave lauré & droite, greets. Revers : dauphin enroulé autour dun trident, dans une ‘couronne de laurier. ouvir J., 1900, n° 486 ; RPC 1°, n° 4537, 1- DIAL, 17,30 mm, 8,12 g, 12b, BnF, De Cleroq 348". 2—DURI, 18,55 mm, 9,30 g, BL 135. 3-DURI, 19,80 mm, 6,10 g, BL 134. 4— DIMR2, 19,30 mm, 7,52 g, 1h, ANS, 1992.54.762 (Lindgren), §—DI/R2, 19,40 mm, 7.85 g, BM, 1986-4-34-15 ™ 6 ~ DI/R3, 21 mm, 5,55 g, 3 h, BaF, Babelon 1195, 7—DUR3, 6,70 g, Lindgren II 1362 ™. 8—DI/R4, 18,90 mm, 7,08 g, 12 h, ANS, 1992.54.763 (Lindgren). 9 - DIRS, 23,50 mm, 6,07 g, 1h, ANS, Newell 69813, Rouvien). 10—D ¥™R, Vienne, 22037 1D 2/R ?, Munich Rovvter J., 1900, n° 486, mentionne un autre exemplaire (20 mm) appartenant 3 la collection Schroeder. 130 - Les lettres D et R suivies de numétos, dans Ia deusitme colonne, indquent les idem de coins au droit (D) eta revers (R), Les maméroe ‘en gras se apportent directement ala planche I 131-Le Rider et Seyrig considerent que « a position relative des coins indique que ke tident doit re vahorizontal»-Eneffet, ion prend comme repre la Boucle de la couroane, on const qu'elle est toujours en bss ‘Serie 2. OCTAVE/DAUPHIN ET TRIDENT DANS UNE COURONNE, Droit : CAESAR (a gauche, de bas en haut), buste ‘Octave lauré a gauche, grénetis. Revers : dauphin enroulé autour d’un trident, dans une couronne de laurier. Rouvter J., 1900, n? 486 ; RPC 1°, n° 4537, 12-D2MG, 15,50 mm, 3,10 g, BL 138. 13 - DYR6, 15,70 mm, 3,20 g, BL 136. 14 - D2/R6, 16,30 mm, 3,36 g, 2h, ANS, 1964.108.3, (A. Feldman). 15 ~ D2/R7, 16 mm, 3,42 g, 3 h, BaF. 16-D2/R7, 16,20 mm, 2,90 g, BL 137. 17 - D2/R7, 16,51 mm, 2,40 g, 2h, Hint. G. F., 1910, p. 58, n° 48, 18 - D/R7, 16,60 mm, 2,96 g, 1h, ANS, Newell 70201 19-D2MRB_, 3,09 g, LK 2251 20 - D2/RY, 16,50 mm, 3,19 g, 1h, ANS, 70200 (Rowvier), 21-D3/R8_ 16,60 mm, 3,70 g, 1h, ANS, 192.54.760 (Lindgren). 22 D4/R8 ?, 3,14 g, 8h, Ashmolean Museum, 1481 23 D4/R10, 15,10 mm, 2,95 g, 3 h, ANS, Newell 70202. 24 - DS/R10, 16,60 mm, 3,64 g, 1 h, ANS, 1984.66.484 (A.A. Rosen), 25—D 7/R6 15,30 mm, 2,86 g, | h, ANS, 1992.54.761,, (Lindgren). 26 —D 7/R 2, 15 mm, 3,37 g, 2h, MNB 934. 27D YR 2, 15,24 mm, 3,42 g, 2h, Hu G. B, 1910, p. 38 way, Newell lorsque es nes sont 3 (le dauphin est horizon), Cte demire position doit done ere comsidcée 12. 132- Exemplare Spink, Nanismatc Circular, juillet 1981, n° 5246, 153 Lindgren date cet exemplaize du sible ap. J-C. 134. Vieane 22037 et Munich me sont connus par RPC Vw 4536, Les monnaies d’Octave au dauphin et au trident NOTE ADDITIONNELLE. APROPOS DE EXTENSION DU TERRITOIRE DE BERYTOS JUSQU’ AUX SOURCES DE L'ORONTE Alalecture du manuserit de cet article, Hassan Salamé- ‘Sarkis m'a fait parvenir la note suivante Bien que les Romains ~ de méme que leurs prédécesseurs grecs et macédoniens ~ aient eu une connaissance pratique, pour ainsi dire, de la topographic Tibanaise, ils étaient restés, semble-Cil, prisonniers d'un ‘certain nombre de schémas géographiques théoriques, qui, quoiqu’erronés, continuaient de commander leur "appréhension et leur vision de cette parte du monde. Sil'on ne tient pas compte de cet état des choses, il devient difficile @expliguerle fait qu’ Auguste, aulieud’étendre le territoire de lacolonie de Béry’os dans la direction de Byblos au nord coud Sidon au sud, ateu un moment donné idée étendre ledit terrtoire dans la direction de lest, jusqu’aux sources de ’Oronte, dans ta vallée de la BEga*(Strabon, 16,2, 19), alors que cette deritre es spanée dc la c6te par ’imposante caine du Liban, Or, malaré la présence de certains cols, le Liban restait pratiquement infranchissable durant toute la saison hivernale, et cet état de choses a pesistéjusqu’ aux années cinquante quand, pour atteindre Baalbek, on était encore obligé de faire un long détour soit par Tripoli-Homs, soit par Saida-Jezzine-Machghara ou Saida-Nabatiyyeh- Marjaayoun, Lexplication de cette aberration ne peut trouver son explication que dans cette vision théorique du monde évoquée plus haut. En effet, pour Strabon (16, 2, 16), le Liban fet ’AntiLiban sont certes paralleles, mais perpendiculaires, ‘la cdte : le premicr prenant son départ au Théouprosopon, |e second dans le temioire de Sidon, pour se perdre quelque part est. Entre ces deux chatnes se trouve effectivement Je plaine de la Béqa’, mais cette plaine se développait selon veraphes de I'Spoque, et contre toute vraisemblance, Fouest en est, c'est-i-dire dans Te prolongement direct de Ja plaine edtidre dont Bérytos occupait le centre. La plaine du Massyas et par conséquent les sources de !’Oronie consttuaient done, dans cette perspective, Varigre-pays naturel de Bérytos. Lacolonie de Bérytos-Héliopolis-sources 135 ée POronte pouvait ainsi bénéficier de bonnes et belles {frontidves naturelles, protégée au nord pat le Liban, qui ‘éparait son terrtoire de celui d’Emése, et au sud par Anti- Liban qui séparait ce méme tervitoire de la Trachonitide et des zones qu’ Auguste, toujours selon la méme vision du ‘monde, dut enlever & Zénodore pour les accorder 3 Hérode le Grand, vers 23 et en 20, & la mort de Zénodore. Ces territoires, shéoriquement limités au nord par 'Anti-Liban, r U., 1910, « Frauen auf antiken Miinzen », Klio, 0. p. 261-314. Kisre L_J.F, 1983, Colonisation and Veteran Settlement ox Iraly, 47-14 ac, Oxford. Kizxasr D., 1996, Réimische Kaisertabelle. Grundzige einer romisciten Kaiserchronologie, Darmstadt. Kocezs A., 1993, « On the Coins of the Ituraeans », dans Actes du II" congrés international de Numismatique, Bruxelles, 1991, Louvain-la-Newve, p. 283-288. Lasenay J., 1977, « Beyrouth : archéologie et histoire. 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