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La Ferme Berekia-Service: Promoteur
La Ferme Berekia-Service: Promoteur
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PROMOTEUR : LA FERME BEREKIA-SERVICE
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BP 777 GRAND-BASSAM 20
20
Tel: (00225) 07671910 21
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E-mail: remykouadio@gmail.com 21
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TABLE DES MATIERES
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Version de Décembre 2013
1
0- RESUME-CONCLUSIONS
……………………………………………………………………………………………………………
…….
I- INTRODUCTION ……………………………………………………………………………..
……………..……………………………...
2
V-2) Prévision des ventes …………………………………………………..
……………………………..………………………..
V-3) Charges prévisionnelles d’exploitation
……………………………………………………..…………..…………….
V-4) Comptes d’exploitation prévisionnels ………………………………………………….
……………………………….
V-5) Trésorerie prévisionnelle ………………………………………………………………….
………………………………….
V-6) Rentabilité du projet …………………………………………………………..
……………………………………………….
V-7) Risques du projet ……………………………..
…………………………………………………………………………..………
V-8) Effets sur l’environnement …………………………………………………..
………………………………………………
VI-FINANCEMENT DU PROJET
…………………………………………………………………………………………….…………..
RESUME - CONCLUSIONS
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par son implantation géographique (Ancienne Capitale non
loin de la capitale économique actuelle) ; (iii) les besoins
de la population locale en produits avicoles restent encore
élevés.
06- Le coût total toutes taxes comprises du projet est estimé à 179,526 millions FCFA
et se répartit comme suit :
Composantes Prix Total en Fonds propres
BACI %
FCFA
Investissements incorporels
Charges immobilisées 5 000 000 5 000 000 2,79%
Investissements corporels
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Besoin en fonds de roulement 76 653 800 4 525 800 72 128 000 42,70%
Total Besoin de financement 179 525 800 29 525 800 150 000 000 100%
% 100% 16% 84%
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RECOMMANDATIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Caractéristiques du prêt
Le prêt sera amorti en quatre(04) ans suivant tableau d’amortissement (Annexe6) que la
Banque adressera à l’Emprunteur en même temps que l’entrée en vigueur du Contrat de
prêt.
Le projet de création d’une structure avicole (élevage de poules pondeuses) tel que
imaginé avec une perspective de développement durable (protection de
l’environnement, bien être social des salariés, bien être économique, s’inscrit dans un
espace de réussite. C’est un projet qui demande d’être soutenu et accompagné dans
le cadre de la promotion du secteur privé et plus particulièrement dans le secteur de
la production animale en Côte d’Ivoire. En effet c’est un projet qui contribuera au
développement économique de la Côte d’Ivoire avec un respect des ressources
naturelles non renouvelables.
Hormis quelque menaces, force est de constater que le projet évoluera dans un
environnement socialement et économiquement stable. Cependant, il ne sera pas
épargné des influences de la macro et micro environnement.
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I- INTRODUCTION
Le projet a pour objet, la création d’une structure avicole intervenant dans l’élevage de
poules pondeuses destinées au marché local.
Fort de ce constat, LA FERME BEREKIA-SERVICE a mis en place depuis plus de six (6)
ans, une société spécialisée dans l’élevage de poules pondeuses en vue d’une part, de
réduire les besoins de la population ivoirienne en protéine animale et spécialement en
viande de poulets et en œufs en renforçant la sécurité alimentaire et d’autre part, de lutter
contre le chômage, de diminuer la pauvreté et de se positionner comme une structure de
référence dans ce secteur d’activité.
Pour ce projet de recherche de financement la société LA FERME BEREKIA-
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SERVICE va se concentrer d’une part sur l’acquisition d’équipements, l’achat de
poussins et d’intrants pour la production de poules pondeuses et d’œufs et de
fidéliser ses clients actuels et d’autre part de dénicher les clients potentiels.
Donc, l’opportunité de produire des poules pondeuses et des œufs et de les commercialiser
réside sur le marché ivoirien. Cette idée rencontre une réalité socioéconomique.
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II. CADRE INSTITUTIONNEL ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le projet d’implantation d’une structure d’élevage est justifié par les considérations
suivantes : (i) l’existence d’un marché porteur pour les productions animales (pondeuses
et œufs) (ii) les atouts spécifiques d’implantation en zone urbaine à proximité des
fournisseur s et des act ivit és commerciales et de pr estat ions de service de
par son implantation géographique (Ancienne capitale de la Côte d’Ivoire et non loin
de la capitale économique),(iii) les énormes besoins en protéine animale de viande de
poulets.
Le cadre institutionnel de l’élevage et du commerce en Côte d’Ivoire est organisé autour des
Ministères en charge de l’Agriculture, de la Production Animale et de Ressources
Halieutiques, du Commerce de l’Artisanat et des PME et PMI et autour des organisations
professionnelles du secteur. Leurs missions est de définir des politiques nationales à travers
des programmes de développement des ressources animales et halieutiques (création de
centre d’élevage avec pour objectif d’assurer l’encadrement technique des opérateurs et
leurs approvisionnements en intrant, la mise en place de normes et règles professionnelles)
et commerciales (la promotion des investissements des petites et moyenne entreprises…)et
d’en assurer la mise en œuvre.
Analyse de l’environnement
L’économie ivoirienne est peu diversifiée et reste largement fondée sur l’agriculture. Le
secteur primaire représente le tiers du PIB et d’autres secteurs économiques importants
(commerce, transports, agro-industries) en dépendent étroitement. L’activité se concentre
sur quelques produits (café, cacao, le palmier à huile, coton, élevage, vivrier). Ces dernières
années avec la crise postélectorale de 2010, les travaux de construction et de réhabilitation
dans le secteur des BTP constituent un levier essentiel de cette économie.
L’agriculture occupe une place non négligeable dans l’économie ainsi le secteur
secondaire.
La situation macro-économique s’est améliorée en 2012. En effet, la croissance du PIB
nominal a atteint 7,9% chiffre bien supérieur aux prévisions du FMI qui s'établissaient à
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5,4% en juin 2011. Cette croissance pourrait se poursuivre en 2013 et les prévisions du
Gouvernement s’étableraient autour de 9%. Cette croissance essentiellement imputable
à la hausse de la production agricole, au dynamisme persistant du secteur minier, et aux
investissements publics dans le secteur des bâtiments et travaux publics. L’inflation annuelle
moyenne est de -0,6% grâce aux fortes baisses de prix du secteur des télécommunications
et à la bonne saison agricole.
• Une croissance du PIB qui devrait se situer autour de 9% en 2013, tirée par le
secteur des bâtiments et travaux publics, l’agriculture et l’augmentation des
investissements publics et privés.
La filière avicole est très importante aussi bien à l’échelle mondiale que nationale.
Les productions avicoles constituent un maillon essentiel du système production animale en
Côte d’Ivoire. L’effectif des volailles (en 2007) était constitué d’environ 33 millions de têtes
dont 23,5 millions de volaille familiales, 6,4 millions de poulets de chair poulets de chair des
élevages semi-industriels, et 2,3 millions de pondeuses semi-industrielle également.
(Ministère de la Production Animale et des ressources Halieutiques, source : annuaire
provisoire 2007, Direction Planification).
Cet effectif se répartissait sur le territoire national (en milieux rural et urbain). Selon un
recensement de 2001, en milieu rural, la majorité des ménages pratiquait l’aviculture
familiale avec une forte concentration dans la partie septentrionale et Nord du pays, avec en
moyenne plus de 1000 volailles par village. La région des Savanes (Nord) fournit 40% des
effectifs de volailles du secteur familial tandis que la région du Zanzan (Nord Ouest) fournit
30%.
Quant aux productions avicoles modernes, elles ont particulièrement été développées dans
la région du Sud, dans la périphérie d’Abidjan et des principales agglomérations de cette
région. Ce secteur s’est développé autour des centres urbains pour combler une demande
importante en protéine animale. La production avicole moderne est située en grande partie
dans la région des Lagunes (Sud) et dans la région du Moyen Comoé (Sud –Est).
Selon l’Union des Aviculteurs de Côte d’Ivoire (UACI), le nombre d’élevage de pondeuses au
niveau national avant la crise de 2002 (crise militaire) était de 210 dont 114 dans la zone
d’Abidjan tandis que 96 se répartissaient entre les Zones d’Adzopé, Agnibilékro, Bouaké,
Daloa, Gagnoa, San Pedro, Yamoussoukro et Man. La crise de 2002 a modifié ce nombre
d’élevages de pondeuses. Ainsi en 2004, la Côte d’Ivoire ne comptait plus que 187
éleveurs de pondeuses répartis sur treize zones. La production de poules pondeuses
a atteint en 2007, environ 2,3 millions de têtes. Cette production s’est accrue et les
données statistiques fournies par l’Interprofession Avicole Ivoirienne (IPRAVI) en
2012, donnent environ et 4,6 millions de poules pondeuses ou de reforme et 749
millions de productions d’œufs de consommation par an.
Du point de vue économique et social, en 2010 selon le FIRCA, la filière avicole ivoirienne a
au moins eu 50 milliards de FCFA de chiffre d’affaires, 40 mille emplois directs et indirects
et un débouché important pour les produits agricoles et les sous produits agro-industriels
(maïs, tourteaux de soja et de coton …).
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C’est dans ce contexte que la Société LA FERME BEREKIA-SERVICE veut s’insérer dans
cette filière en apportant son professionnalisme dans ce domaine et contribuer à la réduction
des besoins en protéine animale de viande de Poulets. De plus, elle étoffera la liste de
partenaire-clients susceptibles d’acheter des quantités importantes de ces produits.
Ce projet vise, d’une part, à l’amélioration des conditions de vie des promoteurs par
l’augmentation de façon substantielle des prix de leurs divers produits et d’autre part, à la
création d’emploi qui contribuera à réduire le taux de chômage. L’ambition de la société LA
FERME BEREKIA-SERVICE est donc d’aider à la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire.
• L’Environnement juridique
Ce projet vise à financer les immobilisations et le fonds de roulement en vue d’acquérir les
équipements et matériels sophistiqués dans la perspective de satisfaire aux demandes
incessantes des clients tant dans la Région que sur l’ensemble du territoire national.
Par ailleurs, la demande des œufs et de poulets dans la Région des Lagunes et dans les
Régions voisines reste très forte. Les études opérées sur le terrain montrent que la
demande est fortement supérieure à l’offre.
L’ambition est de créer une société citoyenne qui va contribuer au développement
économique et sociale de la Côte d’Ivoire tout en respectant l’environnement de celui-ci.
L’objectif de ce projet est de permettre à la clientèle cible de disposer de produits d’élevage
de bonne qualité en temps voulu tout en respectant les normes dans le domaine et les
vendre à des prix concurrentiels.
Ceci s’inscrit dans la mission de la FERME BEREKIA-SERVICE qui est de promouvoir,
valoriser et pérenniser la production et la commercialisation de ces produits sur l’ensemble
du territoire ivoirien. Ainsi, tout cet ensemble d’éléments va permettre à la société de profiter
de son positionnement du fait des relations qui la lient avec le différentes parties prenantes
du projet (Banque, Ménages, Supermarchés, Organisations professionnelles de la filière,
clients…..).
L’économie de la Côte d’Ivoire est basée sur l’agriculture qui représente 26% du PIB et 65%
des recettes extérieurs. Avant la crise de 2002, le secteur des ressources animales et
halieutiques (élevage et pêche) contribuait pour 2,9% au PIB agricole et 1% au PIB national.
L’aviculture occupe une place prépondérante dans la production animale. La filière avicole
possède l’ensemble des maillons nécessaires au développement d’une filière moderne. Ainsi
le secteur compte un cheptel reproducteur d’au moins 280 mille têtes en 2010. L’accouvage
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est assuré par une douzaine de couvoirs qui cumulent une capacité de productions annuelle
de 40 millions de poussins d’un jour, avec une production réelle 20,74 millions de poussins
(dont 3, 433 millions de poussins de ponte et 17, 312 millions de poussins de chair.
Les exploitants individuels sont environ 1 500 aviculteurs dont environ 1000 producteurs de
poulets de chair et 500 producteurs d’œufs de consommation. A côté de ces producteurs
individuels se trouvent des exploitations industrielles et semi-industrielles en nombre très
réduits. Celles –ci sont situées pour la plupart dans la partie sud du pays et contribuent à
plus de 80% à la production de viande de volaille. La production d’œufs de consommation
est estimée selon l’IPRAVI à 749 millions d’unités et celle de poules de ponte autour de 4, 6
millions de têtes par an en 2012.
L’approvisionnement en intrants (œufs à couver, poussins d’un jour, aliments de volaille, les
alvéoles pour le conditionnement des œufs, les médicaments et produits vétérinaires, etc.)
est assuré par des structures locales.
-Poules pondeuses : 0,23% en année 2 (soit 9 595 unités), 0,23% en année 3 (soit 10 555
unités), 0,28% en année 4 (soit 11 610). Il n’y a pas de vente de poules de reforme en 1 ère
année (temps nécessaire de 18 mois aux poussins de ponte pour devenir des poules de
reforme).
-Œufs de consommation : 0,22% en année 1 (soit 1 638 890 unités), 0,39% en année 2 (soit
2 633 104 unités), 0,25% en année 3 (soit 1 922 866 unités), 0,44% en année 4 (soit
3 040 722 unités).
II-2.2) La concurrence
La concurrence dans le secteur de la production et de la commercialisation des produits
d’élevage, notamment d’œufs et de poules pondeuses, est avérée. En effet, l’on note un
nombre important de sociétés et de fermes avicoles (poules pondeuses) en Côte d’ôte
d’Ivoire. Certaines d’entre elles sont très bien structurées et disposent de capitaux
suffisants et possédant plus des ¾ du segment du marché. Il s’agit entre autres de
COQIVOIRE (SIPRA), IVOIRE POUSSINS, COCO SERVICE, FOANI SERVICES, SAPB….
Il est parfois aisé de constater, par le jeu des synergies et des opportunités, qu’un concurrent
peut être également un partenaire.
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Le contexte environnemental est l’ensemble des forces et facteurs indépendants qui peuvent
exercer une influence sur l’organisation, et auxquels elle doit s’adapter pour réaliser ses
objectifs, donc sa mission.
La volonté politique à l’émergence de structures privées ne souffre d’aucune ambiguïté.
L’entreprise s’insère dans un environnement aux caractéristiques bien déterminées. Elle
s’installe dans un pays en développement où l’activité industrielle est en expansion.
• Opportunités
Il existe des entreprises similaires sur le marché, mais le nombre des entreprises formalisées
est assez limité. Cette situation constitue une opportunité pour la société à pouvoir s’intégrer
dans le marché national.
L’entreprise pourra bénéficier de ressources humaines qualifiées et compétentes. Toutefois,
il convient de former celles-ci pour mieux les outiller de connaissances.
L’entreprise pourrait bénéficier d’un appui de la Maison de l’Entreprise de la Côte d’ivoire et
d’autres structures, dont la vocation est d’encourager et d’appuyer les initiatives privées.
• Menaces
Les menaces identifiables autour de l’activité de la société LA FERME BEREKIA-SERVICE
sont les suivantes :
- la grippe aviaire ;
- le taux de mortalité élevé consécutif à des maladies issues des mauvaises
conditions d’hygiène et d’entretien de la ferme et du mauvais chauffage des poussins
de ponte ;
- la mise sur le marché de produits de mauvaise qualité par l’entreprise ;
- l’existence de produits similaires mais sous la forme congelée très demandés par la
population ;
- l’entrée de nouveaux concurrents dans la branche ;
- les ruptures de stocks possibles au niveau des sources d’approvisionnement ;
- la lourdeur de la fiscalité sur les entreprises occasionnant d’énormes charges ;
- le coût élevé du carburant pouvant induire à la hausse les prix des intrants dans la
production ;
- une partie du financement à rechercher.
Outre la bonne qualité des produits d’élevage visualisés, la société LA FERME BEREKIA-
SERVICE, de par son implantation géographique stratégique en zone commerciale
(Ancienne capitale) et non loin de la capitale économique (Abidjan), et ses
ramifications en zone rurale (en contact direct avec les ménages des zones urbaines
et rurales), a un grand atout. Demande importante et incessante des produits, qualité des
produits reconnus, très bonne connaissance des clients actuels et potentiels.
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-un cadre économique et réglementaire général favorisant les investissements privés ;
-une politique incitative de développement régional ;
III. PROJET
III-1-1) Objet
Le projet a pour objet, l’acquisition de matériels d’exploitation nécessaires et la réhabilitation
d’une partie des abris des poules pondeuses pour la continuité des activités de la société.
LA FERME BEREKIA-SERVICE est spécialisée dans la production et la commercialisation
de produits avicoles dont les œufs de consommation et des poules de reforme.
III-1-2) Objectifs
♦ Objectif global
L’objectif global de ce Business plan est la production et la commercialisation d’œufs et de
poules pondeuses tant dans la région des Lagunes que sur l’ensemble du territoire national
ivoirien. Une prévision réaliste nous permet d’espérer produire et vendre un peu plus de huit
(8) millions d’œufs de consommation et environ trente et un (31) mille poules de reforme au
bout de quatre (4) ans d’activité.
♦ Objectif sectoriel
L’objectif sectoriel est de contribuer au développement du secteur de la production animale,
par la mise en relief des opportunités que constituent les produits sur lesquels portent cette
simulation, tout en précisant l’engagement humain, matériel et financier de la société LA
FERME BEREKIA-SERVICE à œuvrer pour une production de qualité.
♦ Objectif spécifique
L’objectif spécifique est de réaliser les différents projets économiques de LA FERME
BEREKIA-SERVICE, dont la production, la commercialisation efficiente et le dégagement de
bénéfices. Ainsi, LA FERME BEREKIA-SERVICE compte réaliser pour :
-Poules pondeuses : 0,23% en année 2 (soit 9 595 unités), 0,23% en année 3 (soit 10 555
unités), 0,28% en année 4 (soit 11 610).
-Œufs de consommation : 0,22% en année 1 (soit 1 638 890 unités), 0,39% en année 2 (soit
2 633 104 unités), 0,25% en année 3 (soit 1 922 866 unités), 0,44% en année 4 (soit
3 040 722 unités).
III-1-3) Valeurs
Les valeurs de l’entreprise se basent sur deux principes de base : l’éthique et le
développement durable.
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LA FERME BEREKIA-SERVICE voudrait d’une entreprise dont les travailleurs sont fiers et
motivés et adhérés à la culture de l’entreprise parce que non seulement elle serait rentable
pour toutes les parties prenantes mais aussi rentable pour l’entreprise elle-même.
III-2) Localisation
Immobilisations Quantité
Bâtiments
Construction abris de la ferme 2
Réhabilitation abri de la ferme 1
Installation technique
Fabrication et installation de panneaux solaires 1
Matériels d'élevage poules pondeuses
Abreuvoir 1er âge 200
Abreuvoir automatique 200
Pondoirs 1 940
Mangeoires 1er âge 260
Mangeoires 2ème âge 260
Eleveuse à gaz 10
Matériel de Transport
Véhicule Pick Up 2.2 L DC 4X4XS 1
Camionnette GREAT WALL– 5 tonnes 1
Matériel de bureau et petits matériels 1
Bâtiments
Il s’agit des abris dans lesquels sont mis les poussins. Ils sont entretenus jusqu’à la ponte
et deviennent par la suite des poules de reforme.
Le bâtiment doit posséder les caractéristiques suivantes :
-Le sol doit être fait en dalle en béton poncée de sorte à avoir une surface lisse.
-La structure du bâtiment de type statique doit être à rideaux
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-Le toit doit être en double pente ou en demi-lune et doit déborder de 50 à 100 cm du
poulailler pour protéger l’intérieur du soleil et de la pluie.
-L’entrée de la salle d’élevage comportera un lavabo sanitaire.
Ici, il s’agira de construire deux nouveaux bâtiments et de réhabiliter l’un de deux bâtiments
déjà existant sur le site.
Les deux (2) nouveaux bâtiments et les deux (2) anciens auront une capité de réception
d’environ vingt mille têtes de volailles.
Installation technique
L’installation technique concerne la fabrication et l’installation de panneaux solaires sur le
site. Ces panneaux permettront de fournir de l’électricité à la ferme.
Matériels de transport
Il s’agit de l’acquisition d’une camionnette pour les achats et le convoyage des poussins et
des intrants sur le site de production. Cette camionnette interviendra aussi efficacement
dans la vente des produits. Il y aura aussi un besoin d’un véhicule de type 4x4 pour assurer
les liaisons pour les besoins de l’exploitation.
Le choix de la technologie en ce qui concerne les immobilisations a été fait pour tenir compte
des facteurs essentiels suivants :
- la qualité du matériel et le bon rapport qualité/prix de ces équipements ;
- le respect des normes de qualité et de sécurité ;
- la durée de vie
- une technologie facilement maîtrisable et nécessitant moins de frais de formation des
employés.
III-3-2) Maintenance
L’entretien régulier du matériel sera assuré en Côte d’Ivoire par des mécaniciens très doués
conformément aux recommandations techniques des fabricants.
L’élevage de poules pondeuses commence d’abord par la construction des abris et la mise
en place du matériel d’élevage. Après il faudra commander, avant l’arrivée des poussins
dans la ferme, les aliments de démarrage, les vaccins et autres produits de prophylaxie
médicale figurant sur le protocole de soin chez le vétérinaire. A deux ou trois jours avant
l’arrivée des poussins, on procède à une désinfection du bâtiment. S’en suit le chauffage de
la litière avant l’arrivée des poussins.
Ensuite, au démarrage il faudrait s’assurer que tous les animaux disposent d’aliment et de
l’eau. Les abreuvoirs doivent être nettoyés tous les deux jours et on allumera les chauffages
les soirs pour les poussins. Ces tâches sont à répéter jusqu’à la croissance des animaux.
Enfin, la ponte d’œufs intervient au bout de dix-huit (18) semaines après la phase de
démarrage. On n’oubliera pas la désinfection et la vaccination des animaux et le nettoyage
du poulailler pendant cette période. Les poules effectueront des pontes jusqu’à 18 mois où
elles seront mises en vente (poules de reforme).
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III-5) Description du produit
Pour atteindre ses objectifs, qui passent nécessairement par la sécurisation de ses
approvisionnements la société LA FERME BEREKIA-SERVICES s’est entourée de
partenaires essentiels du secteur de l’élevage. En effet, capitalisant sur sa très bonne
connaissance du terrain, et des entreprises pouvant lui permettre de disposer de matières
premières et d’intrants, LA FERME BEREKIA-SERVICES a su nouer et continuera de signer
des contrats et convention afin de disposer de ces matières tout le long du cycle
d’exploitation sans aucun problème.
Les quantités suivantes sont achetées comme matières premières (poussins de ponte) sur la
période retenue du projet :
Les achats de poussins sont libellés dans le tableau ci-dessus. Les approvisionnements des
exercices suivants connaissent une augmentation et les bâtiments disposent d’une capacité
suffisante pour accueillir de nouveaux arrivants quatre (04) mois avant la fin de chaque
bande.
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Les achats connaissent une augmentation de 10% avant la fin de chaque bande
(quatre (04) mois exactement avant la fin de chaque bande). Les capacités des
bâtiments permettent d’assurer la continuité de l’exploitation de l’activité d’élevage.
Lors du cycle d’exploitation, les poussins de ponte croissent pour devenir des poules
pondeuses. La ponte des œufs commencent dès quatre (04) mois et 2 semaines. Par
ailleurs, on estime à 5% le taux de mortalité sur les sujets de départ, avant la fin de la
bande. Une poule pond en moyenne 295 œufs avant d’être vendue.
Les poules de reforme quant à elles seront vendues au bout de dix-huit (18) mois.
Nous nous sommes basées sur l’hypothèse pessimiste pour évaluer nos activités.
La forte demande des produits oblige l’entreprise à accroître ses capacités de production à
travers l’acquisition d’équipements modernes.
L’optimisation de la productivité recommande :
• la disposition de stocks de matières premières et d’intrants suffisants ;
• la recherche de partenaires gagnant-gagnant ;
• adoption d’une bonne stratégie marketing basée sur l’orientation du client ;
• Respect des délais et de la qualité des produits et services offerts.
Les principaux risquent ici, sont la mortalité des poussins de ponte qui pourrait survenir dès
suite des mauvaises conditions hygiéniques et du manque de vaccination ou d’une épidémie
de grippe aviaire qui pourrait toucher la ferme. A cela, on pourrait associer les pannes
techniques du véhicule de livraison pour la vente, qui occasionneraient des retards dans
l’exécution des contrats avec les clients.
Ainsi pour une meilleure gestion de l’entreprise, en ce qui concerne la mortalité des poussins
liée aux vaccinations et aux conditions d’hygiène, l’entreprise a pris attache avec des
services de vétérinaires qui auront pour tâche de procéder fréquemment à des vaccins et à
des contrôles périodiques au niveau de la ferme. Quant aux pannes techniques du véhicule
de distribution, des mécaniciens de renommé sont actuellement contactés pour la réparation
de l’engin.
Les produits issus de notre ferme respecteront les règles et les normes en la matière en
Côte d’Ivoire. Nos produits seront d’excellente qualité à des prix concurrentiels.
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IV-1) Exécution du projet
Les clientèles cibles de la structure sont les populations locales (ménages), les
supermarchés, les restaurants, les hôtels.
♦ Positionnement choisi
Pour une bonne perception des produits, le promoteur doit bien déterminer leur
positionnement sur le marché. Compte tenu de la spécificité de ses produits d’élevage, le
promoteur devra envisager une politique de fidélisation des clients par la livraison à temps.
a) Politique de produit
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Parmi les composantes du marketing mix, le produit demeure certainement la plus
importante pour le consommateur, puisqu’il représente ce qu’il désir acquérir pour satisfaire
ses besoins.
Ainsi, le produit devra respecter les normes et règles applicables actuellement en Côte
d’Ivoire.
c) Politique de distribution
Des formations spécifiques seront définies à la suite des besoins identifiés par la
gé r a nc e.
IV-2-6) Partenariat
-Partenariats commerciaux : les entreprises industriels, et professionnels locaux ;
fournisseurs pour les poussins de ponte et les aliments : IVOIR-POUSSIN, IVOGRAIN,
FOANI SERVICES, etc. Toutefois, ces partenaires n’interviendront pas dans les
investissements de base de la JAMAK GROUP SARL.
-Partenariats techniques : Experts, ingénieurs agronomes et vétérinaires.
-Partenariats financiers: Banque Atlantique de Côte d’Ivoire, le Fonds GARI.
Le coût total tous taxes comprises du projet est estimé à 179,526 millions de FCFA et se
repartit comme suit :
Investissements incorporels
Charges immobilisées 5 000 000 2,79%
Investissements corporels
Investissements initiaux 20 000 000 11,14%
Bâtiment et installation technique 33 000 000 18,38%
Matériels d'élevage poules pondeuses 10 872 000 6,06%
Matériels de transport 32 500 000 18,10%
Matériels de bureau 1 500 000 0,84%
Total investissement 102 872 000
Besoin en fonds de roulement 76 653 800 42,70%
Total Besoin de financement 179 525 800 100%
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V-2) Prévisions des ventes
Les ventes des produits de la ferme débuteront après 16 semaines pour les œufs de
Elles concernent les matières premières et produits accessoires rentrant dans la production
animale, les autres achats, le téléphone, les autres charges (administration, le loyer du
terraine, impôts et taxes), les frais de personnel, les charges financières, les dotations aux
amortissements.
Les hypothèses de calcul et le détail des charges prévisionnelles d’exploitation figurent aux
annexes 5 à 8.
Le condensé des comptes d’exploitation prévisionnels est donné par le tableau suivant en
FCFA :
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Années 1 2 3 4
147 036
Chiffres d'affaires 98 333 400 186 771 240 960 217 273 320
121 916 144 462 857
Valeur ajoutée 44 124 447 121 891 836 036
Excédent brut d’exploitation 13 597 847 88 312 576 84 978 850 103 381 953
Résultat d'exploitation -19 851 553 58 613 176 59 029 450 92 307 553
Résultat net -21 851 553 43 959 882 44 272 088 69 230 664
CAF -3 402 153 62 409 282 62 721 488 77 005 064
Le tableau des ressources et emplois, présenté en annexe 10, fait ressortir une trésorerie
prévisionnelle variant de 17 597 847 FCFA en année 1 à 81 861 273 FCFA en année 4.
Ceci démontre la liquidité de LA FERME BEREKIA-SERVICE. Elle dispose de liquidité pour
faire face aux exigibilités financières.
De plus, le plan est équilibré ; en effet le total des ressources couvre le total des emplois
avec une trésorerie positive sur la durée de la projection ; le tableau montre que l’entreprise
est en mesure d’autofinancer ses investissements sans aucun appel à des capitaux
externes. L’équilibre financier de l’entreprise est donc assuré sur toute la période des
projections ; la politique d’autofinancement est rendue plus cohérente par l’absence de
distribution de dividende. En effet, l’option de l’autofinancement conduit à renforcer les fonds
propres. Il y a donc cohérence entre la politique d’investissement et la politique de
financement projetée.
Risques économiques
Il s’agit des risques liés à la mévente ou à la baisse des activités qui aurait pour
conséquence de compromettre la pérennité du projet.
Pour amoindrir ce risque, la société LA FERME BEREKIA-SERVICE va non seulement
repositionner son produit mais également réussir à obtenir totalement les différentes parties
prenantes à sa cause. Une stratégie d’intéressement des parties prenantes est alors
indispensable.
De plus, dans le cas présent, il se trouve limité par les circonstances suivantes :
• La notoriété de la société et de la plupart de ses partenaires
23
• Les besoins croissants de la population ivoirienne de l’utilisation de ces produits sont
très grands. De ce fait, le risque d’une baisse importante d’activité est faible.
La gestion d’une société dans le domaine de l’élevage nécessite de la part des sociétés de
ce genre une importante expertise technique.
Quant au risque environnemental, il n’est pas très élevé car il s’agit d’une activité intervenant
dans la production et commercialisation de produits avicoles.
Investissements incorporels
Charges immobilisées 5 000 000 5 000 000 2,79%
Investissements corporels
24
% 100% 16% 84%
Les fonds propres d’un montant de 29 525 800 FCFA seront constitués d’apports en
numéraire et d’apport en nature par le promoteur (LA FERME BEREKIA-SERVICE).
Ces fonds propres représentent 16% du coût total du projet
Les conditions d'intervention visualisées des sources de financement sont les suivantes :
2. Recherche de financement
3. Construction bâtiments et
fabrication panneaux solaires
4. Installations
25
Annexe 2 : ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE LA FERME BEREKIA -SERVICE
Responsable Général
Responsable Adjoint
Le Personnel au
Bureau
Le Comptable
Chef magasinier
26
Le commercial Le Technicien Les Ouvriers
Le (8)
Gardien
♦ Immobilisations
27
Pondoires 1940 1 500 2 910 000
Mangeoires 1er âge 260 2 000 520 000
Mangeoires 2eme âge 260 8 000 2 080 000
Eleveuse à gaz 10 45 000 450 000
Total 10 872 000
Matériels de transport
Véhicule PICK UP 2.2 LDC 4x4 S 1 19 000 000 19 000 000
Camionnette GREAT WAL -5tonnes 1 13 500 000 13 500 000
Total 32 500 000
Matériels de bureau
matériels de bureau et petits matériels 1 1 500 000 1 500 000
Total 1 500 000
♦ Fonds de roulement
Libellé Montant
(FCFA)
Achat de carburant 800 000
Fournitures de bureau 200 000
Transport et déplacements divers 1 000 000
Frais de communication 300 000
Charges locatives 300 000
Impôts et taxes 119 400
28
Charges du personnel 11 741 000
Total charges de fonctionnement 14 460 400
TOTAL FONDS DE ROULEMENT 76 653 800
29
Annexe 6 : SERVICE DE LA DETTE
Taux d’intérêt par an : 10%
Durée de remboursement : 4 ans
Différé : 1 an
Salaire brut
Fonction Effectif Total mensuel An1 An2 An3 An4
mensuel
Responsable Général 1 350 000 350 000 4 550 000 5 005 000 5 505 500 6 056 050
Responsable Adjoint 1 250 000 250 000 3 250 000 3 575 000 3 932 500 4 325 750
Secrétaire 1 140 000 140 000 1 820 000 2 002 000 2 202 200 2 422 420
Comptable 1 200 000 200 000 2 600 000 2 860 000 3 146 000 3 460 600
Chef magasinier 1 150 000 150 000 1 950 000 2 145 000 2 359 500 2 595 450
Commercial 1 130 000 130 000 1 690 000 1 859 000 2 044 900 2 249 390
Technicien 1 130 000 130 000 1 690 000 1 859 000 2 044 900 2 249 390
Chauffeur 1 100 000 100 000 1 300 000 1 430 000 1 573 000 1 730 300
Ouvrier 8 60 000 480 000 6 240 000 6 864 000 7 550 400 8 305 440
Agent de sécurité 1 60 000 60 000 780 000 858 000 943 800 1 038 180
Total brut 17 1 990 000 25 870 000 28 457 000 31 302 700 34 432 970
Charges sociales (18%) 358 200 4 656 600 5 122 260 5 634 486 6 197 935
Total charges personnel 17 2 348 200 30 526 600 33 579 260 36 937 186 40 630 905
30
Aliment démarrage 2 659 650 2 925 615 3 218 177 3 539 994
Aliment poulette croissance 8 106 450 8917095 1 089 867 8 718 937
Aliment ponte 20 21 046 680 29 816 130 5 261 670 29 153 549
Produits vétérinaires 5 533 787 7 839 531 230 574 7 665 319
Chauffage + copeau 136 000 192 667 105 967 105 967
Alvéoles 3 493 787 1 048 136 30 828 1 122 122
Achat de carburant 1 920 000 2 016 000 2 116 800 2 222 640
Transport et déplacements divers 2 400 000 2 520 000 2 646 000 2 778 300
Frais de Communication 720 000 756 000 793 800 833 490
Charges locatives 1 200 000 1 200 000 1 260 000 1 260 000
Impôts et taxes 872 600 916 230 962 042 1 010 144
Frais du personnel 30 526 600 33 579 260 36 937 186 40 630 905
Frais financiers 15 000 000 11 250 000 7 500 000 3 750 000
Amortissement des immobilisations 18 449 400 18 449 400 18 449 400 7 774 400
Total Charges 118 184 953 128 158 064 88 007 510 124 965 767
31
Amortissements 18 449 400 18 449 400 18 449 400 7 774 400
Cash flow -3 402 153 62 409 282 62 721 488 77 005 064
R/CA -3% 33% 43% 35%
32
Cumul cash flow actualisé -3 002 783 55 823 951 113 222 997 181 641 000
33