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Auditions du 29 juin 2020

Table ronde « associations culturelles »


De 9h00 à 10h15
- Armelle Da Rocha, présidente de l’association Harmony Balma
- Emilie Noel, directrice de l’association centrale 7
- Christophe Cornet, président de l’Harmonie municipale de Saint-Priest-en-
Jarez

Table ronde « associations sociales »


De 10h30 à 11h30
- Ghislaine Galy, présidente du club du 3ème âge Ormeau-Montaudran
- Gérard Ribeyron, président de la banque alimentaire de la Loire
- Olivier Laurendeau, président de de l'Association Contre les Violences
Scolaires sur le département du Maine et Loire (ACVS49)
Table ronde « associations sportives »
De 11h45 à 12h45
- Florence Delamotte, présidente de l’Association Gymnastique Volontaire
Jean Rieux
- Charles Béraud, président de l’Etoile de Montaud, club omnisport
- Hugues Meillereux, président du Club de rugby Haut-Anjou

Quelques pistes issues des auditions pour améliorer le fonctionnement du FDVA

- faire en sorte que les délais pour remplir les dossiers soient les mêmes et les dates fixes d’une année
sur l’autre ;
- faire en sorte que les associations n’aient pas à remplir les mêmes choses chaque année ;
- clarifier ce qu’on entend par « projet innovant » et s’interroger sur la logique du FDVA (faut-il
financer des projets ponctuels et « exceptionnels » ou davantage financer les frais de fonctionnement
des associations ?) ;
- motiver les décisions de rejet des dossiers FDVA ;
- mieux accompagner « juridiquement » les petites associations ;
- prévoir un « guichet unique » (interlocuteurs des associations bien identifiés, pourquoi pas à la
préfecture ?)
- simplifier le fonctionnement du compte asso.

Première table ronde : Les associations culturelles


Présentation des associations

…….. Armelle Da Rocha, présidente de l’association Harmony Balma

Présentation de l’association. Harmony Balma est une école de musique et de danse associative.
L’association compte 21 salariés (5 équivalents temps pleins (ETP)). Présente dans les locaux
municipaux.

La crise du covid-19. Tous les salariés ont été mis en chômage partiel dans un premier temps. Très
rapidement, les professeurs de musique ont fait des cours par vidéo et ont été progressivement remis
à 50 % puis à temps plein. Les professeurs sont tous salariés. Le problème, c’est que certains parents
ne considèrent pas ces cours comme des vrais cours et réclament leurs cotisations (environ 1/3 de
l’année). L’association est inquiète pour les réinscriptions de septembre.

Financements. Reçoit une subvention de la municipalité et une subvention du département qui


couvrent un temps plein.
L’association ne connait pas les autres dispositifs de soutien public.

…….. Christophe Cornet, président de l’Harmonie municipale de Saint-Priest-en-Jarez

Présentation de l’association. Créée à l’initiative de la municipalité, existe depuis 25 ans. Aucun salarié
dans la structure. Une cinquantaine d’adhérents. 6 personnes font tourner la structure de manière
bénévole (aucun salarié). Le directeur de l’école municipale de musique est mis à disposition de
l’association. Le plus jeune musicien a 13 ans, le plus vieux 85 ans.

Financements. Large soutien de la commune. Depuis le début, l’association a une subvention de


fonctionnement municipale annuelle.
Les cotisations des adhérents sont relativement minimes aujourd’hui (la cotisation est de cinq euros).
L’association pense faire remonter les cotisations pour qu’une éventuelle baisse de subvention ne vienne
pas mettre en péril les projets de l’association.

Crise du covid-19. Tout s’est arrêté mis mars. L’association a vécu le premier temps de la crise avec
espoir : elle a organisé des séances de travail à distance. Le second temps était un temps de résignation
(annulation de tous les concerts) : l’association s’est réorientée sur des « aspects conviviaux »
(organisation de petits quizz qui avaient très à l’histoire de l’association, aux compositeurs, etc.).
La perte du concert annuel pour l’association représente entre 500 et 700 euros (soit 10% du budget
annuel).

…… Emilie Noel, directrice de l’association centrale 7

Présentation de l’association. L’association existe depuis 2006, c’est un lieu où sont accueillis des
artistes en résidence, l’association organise des ateliers des pratique artistique et des événements.
L’association a créé beaucoup de partenariats avec la commune, le département et l’État. L’association
compte deux salariés (35h00 / 22h00 semaine). L’association essaie d’aider les 10 artistes permanents
qui ont des ateliers à la professionnalisation. L’association est gérée par un conseil d’administration
(quelques artistes en font partie). Depuis 2018, l’association avait décidé d’être en collégial (de ne plus
avoir de président et de trésorier) mais une réflexion s’engage aujourd’hui pour revenir à des statuts plus
traditionnels.

Financement
Les subventions représentent 40% du budget annuel. En 2019, le budget annuel était de 69 000 euros
(pas un des plus gros budgets).
L’association a fait la demande d’un DLA (dispositif d’accompagnement local avec la région) pour
essayer de trouver une nouvelle stratégie sur les prochaines années. Depuis deux-trois ans, l’association
s’essouffle un peu (moins d’autofinancement).
Autofinancement : les adhésions = 10 euros par an ; les ateliers de pratique artistique (environ 20 %
du budget) ; les événements et expositions
Les dossiers de subvention sont très lourds à monter. « Ce serait bien de simplifier certains
dossiers. »

Crise du covid-19.
L’association a décidé de fermer entre mars et juillet. L’association estime la perte financière de la
fermeture entre mars et juillet à 15 000 euros.
La priorité pendant la crise a été de trouver des fonds pour couvrir la perte financière :
- l’association a pu toucher le fonds de solidarité, aide très facile à obtenir.
- la commune a beaucoup soutenu l’association. Les loyers ont été suspendus (la mairie est le
bailleur) : il faut désormais voir si le loyer est uniquement reporté ou s’il peut être tout
simplement annulé ;
- le fait que les cotisations sociales soient reportées est également une aide importante ;
- les salariés ont obtenu le chômage partiel.
Notre faiblesse (être en milieu rural ; difficulté à faire venir du public) devient la force de l’association
dans le cadre du covid-19 (moins de risques qu’en ville ; possible de faire des événements en plein air).

Discussion / Échanges

1. L’accès aux aides

Mme Emilie Noel : il y a un interlocuteur à la région (moins au département). « J’essaie de creuser sur
le site internet de la région, j’essaie de creuser à droite à gauche mais ce n’est pas toujours évident
d’avoir toutes les informations ».
Pas de dossier unique de subvention à remplir (entre les subventions État / régions / départements).

Mme Armelle da Rocha :


Pas de rapport régulier avec la préfecture. Avoir une liste d’interlocuteurs serait une grande aide.

M. Christophe Cornet : L’association s’est identifiée sur le compte asso (connu en cherchant sur
internet !) pour simplifier les relations entre l’association et la préfecture : système assez pertinent et
facile d’accès qui simplifie largement le temps consacré aux démarches administratives.
Les besoins en formation et en appui juridique sont de plus en plus importants : est-ce que les points
d’appui à la vie associative ont la compétence juridique pour aider les associations ?

 Il faudrait un vade mecum de l’ensemble des aides disponibles/ une liste de l’ensemble des
interlocuteurs. Il faudrait que, sur l’ensemble du territoire, les associations n’aient qu’un
dossier de subvention à remplir (ce qui devrait, normalement, être le cas).

2. Le FDVA

Mme Emilie Noel : Cette année, l’association n’a pas pu bénéficier du FDVA (on n’a pas reçu de
mail, « quand j’ai appelé, c’était trop tard »). L’association a touché 2 000 euros grâce au FDVA ces
dernières années.

M. Christophe Cornet : C’est M. Juanico qui a fait connaître le FDVA à l’association. L’association
avait préalablement sollicité le système de réserve parlementaire. L’association s’est moins penchée sur
le FDVA 1 (formation des bénévoles) même si la question de la formation est essentielle.
Mme Armelle da Rocha : pas de connaissance du FDVA.

3. Le compte engagement citoyen

M. Christophe Cornet : L’approche de valoriser l’engagement bénévole est très intéressante.


Néanmoins, le dispositif est complexe : qu’est-ce qui rentre dans les heures de bénévolat (temps
consacré à l’administratif ? aux activités ?). Qui a le droit de valoriser quoi ? Il faudrait donner des
exemples concrets.

Les deux autres associations ne connaissent pas le dispositif.

4. L’appui juridique aux associations

 Est-ce qu’il ne faudrait pas créer un « pool » de fonctionnaires, pourquoi pas à la préfecture,
qui soit un appui juridique aux associations ?

Mme Armelle da Rocha : il faudrait un accompagnement juridique. Le service juridique de la mairie


n’est pas spécialisé en droit du travail (surtout pour les associations). Les aides de conseil juridique sont
tout aussi importantes que les aides financières. « On finit par avoir un emploi d’entreprise alors qu’on
n’est pas une entreprise ».

M. Christophe Cornet : relais locaux. Il faut un interlocuteur consacré à la vie associative dans les
préfectures. « Aujourd’hui, la préfecture est une chambre d’enregistrement mais je n’ai pas
connaissance qu’elle puisse nous apporter autre chose ».

5. Les financements privés

Mme Armelle da Rocha : L’association fait des appels aux dons mais ils ne fonctionnent pas.

M. Christophe Cornet (travaille dans une banque et a en charge le marché des associations).
L’association a fait appel à du financement privé, cela reste très compliqué car l’association n’a pas
l’aura d’une grosse structure et donc s’adresse aux entreprises locales (souvent les employeurs mêmes
des musiciens).

Deuxième table ronde : Les associations sociales


Présentation des associations

….. M. Gérard Ribeyron, président de la banque alimentaire de la Loire

Présentation de l’association : La banque alimentaire de la Loire = 80 bénévoles (entre 65 et 82 ans,


essentiellement des retraités) et 2,5 salariés.

Impact de la crise du covid-19 : Les banques alimentaires ont joué un rôle important pendant la crise
(environ 10 % de personnes en plus à aider -> beaucoup de familles en difficulté se sont retrouvées avec
des enfants à la maison, lesquels n’allaient plus à la cantine ; le nombre d’étudiants aidés a été multiplié
par quatre).
 On n’a pas suffisamment parlé du rôle du bénévolat et des associations pendant le covid-19.
Dans l’association, beaucoup de bénévoles, personnes à risque car âgées, sont restées à la maison.
Néanmoins, de nouveaux bénévoles sont venus aider l’association (une trentaine de bénévoles ont
continué à assurer l’action pendant la crise avec 10 bénévoles « exceptionnels »).
Les institutions (conseil départemental notamment) se sont mobilisées pour aider l’association à
mobiliser les restos du cœur, créer des centres de coordination coordonnés.
Les 62 associations partenaires ont eu des difficultés similaires mais certaines ont dû arrêter leurs
difficultés (pas de distribution).

Préoccupation pour l’avenir : les stocks de certains produits ont fondu… comment les
reconstituer ? « La fin de l’année va être difficile. »
L’aide de l’État exceptionnelle : un peu plus de2 millions d’euros pour l’ensemble des banques. Pour
nous, environ 30 palettes de produits qui vont arriver cet été pour reconstituer les stocks (30 à 35 tonnes
de produits) mais les stocks ont été baissés de l’ordre de 90 tonnes.
Les produits existent mais il faut faire plus de kilomètres pour aller les chercher.
La grande distribution travaille différemment aujourd’hui : les banques alimentaires récupèrent
aujourd’hui moins de produits et leur durée de vie est plus faible. Tarissement des dons de
marchandises des grandes et moyennes surfaces.

Financement : Aujourd’hui, le budget est d’environ 300 000 euros avec 80 bénévoles et 2,5 salariés.
Mission de service public implicite.
- 45% du budget provient des aides institutionnelles (la mairie de Saint-Etienne notamment, le
conseil départemental, des plus petites mairies ainsi que la DDCS).
- Des recettes des associations partenaires
- Mécènes (ils prennent plusieurs casquettes ; parfois des structures, des entreprises, des
associations, des clubs services). Très peu de dons particuliers.

….. M. Olivier Laurendeau, président de de l'Association Contre les Violences Scolaires sur le
département du Maine et Loire (ACVS49)

Présentation de l’association : 100% bénévoles. Moyenne d’âge = 33 ans. Beaucoup de jeunes entre 16
et 25 ans.

Impact de la crise du covid-19 : Arrêt total des actions de prévention en milieu scolaire (38 journées
d’intervention annulées). La crise du covid-19 a donc eu un impact financier important. Il a fallu
réinventer l’accueil et le conseil aux familles (normalement en présentiel dans des permanences,
désormais à travers les réseaux sociaux ou par téléphone). Forte augmentation des violences numériques.
Effet covid-19 sur les actions de prévention = 3000 euros en moins.

Financement :
- Plus de 40% des ressources de l’association sont liées aux actions de prévention. Une
participation modeste est demandée aux établissements (prise en charge des frais de
déplacement). Environ 8700 euros sur un budget de 20 000 euros.
- 28% proviennent des dons et des collectes (notamment à travers les réseaux sociaux).
L’association n’arrive néanmoins pas à toucher les entreprises
- 0,2% des ressources proviennent des cotisations (pas de relance de cotisations).
- 2% des rentrées proviennent de la vente d’un livre pour enfant
- 25% sont liées aux subventions des collectivités locales. La ville d’Angers mets aussi
gratuitement à la disposition de l’association le lieu de permanence.

Discussion / Échanges sur le FDVA

Olivier Laurendeau : Surprise cette année de ne pas avoir reçu de FDVA (avait demandé 4 500
euros), alors même que l’association en avait reçu l’an dernier.

Difficile de s’entendre dire que les projets de l’association ne sont pas suffisamment innovants. Le
critère « projet innovant » est complexe à comprendre : qu’est-ce qui est réellement innovant ?
L’innovation se fait en externe (prévention, nouvelles manières d’aborder les questions) et en interne
(dans le mode de fonctionnement de l’association).
L’association a développé de nouveaux projets (égalité femme-homme, travail avec des infirmiers
scolaires etc.). Certaines associations ont reçu du FDVA pour « le recrutement de bénévoles » ou « la
veille réglementaire et juridique » alors que cela n’est pas réellement innovant… Les critères sont flous.
Le fait de ne pas recevoir de FDVA est perçu comme une non-reconnaissance de l’activité de
l’association.

Connaissance du dispositif : la région « Pays de la Loire » avait invité l’ACVS 49 en novembre


2018 à une journée autour des associations et avaient présenté le FDVA.
Les échanges avec les maisons de quartier et les centres sociaux permettent aussi de partager les
informations.
Il faudrait une plateforme avec l’ensemble des aides disponibles pour les petites associations (qui
pourrait également expliquer la méthodologie).
L’association a dû faire une demande de FDVA régionale (car elle intervient sur l’ensemble de la région)
alors qu’elle aurait peut-être pu obtenir des fonds si elle avait fait des demandes de FDVA dans chaque
département.
On pourrait imaginer aussi un réseau social qui permettrait à toutes les associations de se
rencontrer avec des institutions présentes qui pourraient diffuser leurs informations.
Rien qu’un listing des associations qui existent sur le territoire serait bien !

M. Gérard Ribeyron : c’est M. Juanico qui a parlé du FDVA à l’association en premier.


Le FDVA n’est pas très lisible. En plus, l’association ne connaît pas les raisons pour lesquelles son
dossier n’a pas été accepté.

Le FDVA est exceptionnel. Or, aujourd’hui, l’association a beaucoup de difficultés à trouver des fonds
pour faire fonctionner l’association. Le vrai problème, c’est le budget de fonctionnement. L’association
a beaucoup de coûts fixes incompressibles (entrepôts, camions, charriots) = environ 70% des coûts. Sur
toutes ses dépenses, l’association paie de la TVA qu’elle ne peut pas récupérer.
 Il faudrait que le FDVA soit davantage là pour financer les frais de fonctionnement des associations.

La remise en cause des emplois aidés (ils ne sont plus financés qu’à 40% aujourd’hui et doivent
répondre à des critères rigoureux, ils ne peuvent par exemple pas durer plus d’un an) a engendré des
difficultés importantes pour l’association (beaucoup plus de travail et de responsabilité pour les
bénévoles). Le PEC n’a fait que baisser la contribution de l’État (les obligations de formation existaient
déjà avec les contrats aidés).

Difficulté à mobiliser les services civiques. Par contre, la région Auvergne Rhône Alpes a mis en place
des aides pour les jeunes qui s’investissent (financement du BAFA ou du permis de conduire).
 Le FDVA n’a pas été transformé en fonds d’urgence pendant la crise alors qu’il aurait peut-
être dû l’être.

 Comment améliorer le fonds ? il faudrait que les délais pour remplir les dossiers soient les
mêmes et les dates fixes d’une année sur l’autre ; faire en sorte que les associations n’aient pas
à remplir les mêmes choses chaque année ; clarifier ce qu’on entend par « projet innovant » ;
motiver les décisions de rejet.

La logique du FDVA est-elle la bonne ? La logique de l’ancienne réserve parlementaire était déjà
de soutenir de manière « exceptionnelle » et ponctuelle certains projets. Est-ce la bonne logique ?
Faudrait-il davantage d’aides pour financer les frais de fonctionnement des associations ?

La connaissance du FDVA pourrait être améliorée. Il faudrait que les associations soient
informées de son existence par monservicepublic.fr

 Comment aider davantage financièrement les associations ? il faudrait réfléchir aux


exonérations de TVA pour les dépenses des associations.

 Comment mobiliser davantage les services civiques ?

Troisième table ronde : Les associations sportives

Présentation des associations


… M. Hugues Meillereux, président du Club de rugby Haut-Anjou

Fonctionnement de l’association : 150 licenciés (80 enfants). Zone de revitalisation rurale. L’association
a ouvert deux sous-sections (animées par des parents au niveau local) pour amener le rugby dans
certaines zones isolées.

Impact de la crise covid-19. L’association a souhaité continuer à rémunérer le salarié jusqu’au 30 avril
mais a fait une demande de chômage partiel à partir du 1er mai.
Les difficultés ont été financières : le mois de mars et le mois d’avril sont souvent les mois où les
partenariats démarrent. « On ne se voyait pas solliciter nos petits partenaires, restaurateurs ou
commerçants, touchés de plein fouet pendant la crise ». L’association a néanmoins pu compter sur
certains partenariats historiques. Les partenariats représentent 30% du budget (105 000 euros).
Perte de recettes avec l’annulation des matchs.
« On se retrouve aujourd’hui avec une trésorerie presque nulle alors qu’on avait environ trois mois
de trésorerie ».

Financement :
- Fonds du Centre national pour le développement du sport (CNDS) (7 500 euros car dernière
année)
- Subvention du Conseil départemental Maine et Loire : 3 500 euros
- Subvention municipale (pour la première fois en 2019) : 3 000 euros
- Les recettes proviennent pour 30% d’entre elles des réseaux partenaires
- Cotisations (licence sénior adulte : 170 euros ; jeune : 100 euros)
Pas d’aide de la région

… Mme Florence Delamotte, présidente de l’Association Gymnastique Volontaire Jean Rieux

Fonctionnement de l’association : 350 membres (uniquement des adultes). 18 heures de cours par
semaine. 10 animateurs.

Impact de la crise covid-19. Les adhésions se faisant en début d’année, l’association n’a fait aucun
remboursement. L’association n’a pas reçu d’indemnité.
L’activité de l’association a repris en extérieur avec 9 personnes le 11 mai ; et a repris les cours dans
une salle privée le 2 juin. Très inquiète pour l’an prochain.

Financement : budget de fonctionnement de 50 000 euros qui permet de rémunérer les animateurs, la
location de la salle. Les cotisations représentent 100% du budget. 173 euros licence comprise à l’année
pour 18 heures de cours.
L’association avait fait une demande de FDVA en 2018 mais n’avait rien obtenu.
Subventions du CNDS plus courantes mais minimes.
Aides de la région ridicules (« j’ai eu une fois 500 euros ». « Les subventions c’est ridicule ; à Toulouse
on n’est pas prioritaire »).

… M. Charles Béraud, président de l’Etoile de Montaud, club omnisport

Fonctionnement de l’association : L’association est affiliée à 5 fédérations.

Impact de la crise covid-19 : La crise a été vécue très différemment selon l’activité. Entre 30 et 40%
d’adhérents ont gardé le contact. Du 15 mars au 30 juillet, environ 38% de chômage partiel.
Entre 22 000 et 28 000 euros perdus avec la crise (sur un budget de 276 000, en baisse).
Inquiétude pour la rentrée (sans porte ouverte, sans gala de fin d’année, etc…). Aucune visibilité pour
septembre.
Financement :
Les cotisations représentent 60% du budget. L’association accepte 1 à 2% d’impayés.
12% d’aides à l’emploi (CNDS notamment)
14% de subventions : 8% par la ville de Saint Etienne et 2% par le département ; plus compliqué d’en
obtenir de la région
8% pour l’organisation des compétitions
6% pour le parrainage

Discussion / Échanges sur le FDVA

Les associations sportives ne représentent que 10% des aides FDVA.

M. Hugues Meillereux, président du Club de rugby Haut-Anjou


A eu connaissance du FDVA grâce à Philippe Bolo (alors que pourtant, l’association a des contacts et
échanges réguliers avec la préfecture). Pas de dispositif d’information par la DDCS ou autre. « Il
faut aller chercher les informations sur internet, c’est souvent le bouche à oreille ou le hasard ».
N’a pas pu solliciter le FDVA cette année (car demande trop tardive)
Chaque année désormais, le conseil départemental envoie à l’association les appels à projets qu’il
lance mais c’est le seul à le faire.

 Souhaiterait un guichet unique. Davantage de communication sur les appels de fonds.

Mme Florence Delamotte : Le comité départemental donne des informations (notamment sur le FDVA).
 Un guichet unique pourrait être une bonne idée.

M. Charles Béraud : l’association a déjà fait appel deux fois au FDVA mais sans succès.
Le comité olympique départemental est très performant. Si l’on n’avait pas une structure omnisport, les
cinq structures ne pourraient pas tourner.
Difficultés aujourd’hui : le chèque emploi associatif (CEA) devait apporter beaucoup de choses aux
associations mais aujourd’hui, on a l’impression qu’ils sont en conflit avec l’URSSAF.
Il est aujourd’hui beaucoup plus compliqué d’embaucher des apprentis (les organismes de formation
changent, ce n’est plus l’Uniformation mais l’Afdas).

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