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Définition Du Mot EBIT
Définition Du Mot EBIT
EBIT : le calcul
Exprimé sous forme d'opération mathématique, l'EBIT = Chiffre d'affaires net d'une entreprise -
charges d'exploitation.
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An indicator of a company's profitability, calculated as revenue minus expenses, excluding tax and
interest. EBIT is also referred to as "operating earnings", "operating profit" and "profit before interest
and taxes (PBIT)."
or:
EBIT measures the profit a company generates from its operations, making it synonymous with
"operating profit." By ignoring tax and interest expenses, it focuses solely on a company's ability to
generate earnings from operations, ignoring variables such as the tax burden and capital structure.
This focus makes EBIT an especially useful metric for certain applications. For example, if an investor
is thinking of buying a firm out, the existing capital structure is less important than the company's
earning potential. Similarly, if an investor is comparing companies in a given industry that operate in
different tax environments and have different strategies for financing themselves, tax and interest
expenses would distract from the core question: how effectively do these companies generate profits
from their operations?
There are different ways to go about calculating EBIT, which is not a GAAP metric and therefore not
usually included in financial statements. Always begin with total revenue (or equivalently, total sales)
and subtract operating expenses, including the cost of goods sold. You may take out one-time or
extraordinary items, such as the revenue from the sale of an asset or the cost of a lawsuit, as these
do not relate to the business' core operations, but these may also be included. If a company has non-
operating income, such as income from investments, this may be—but does not have to be—
included; in that case, EBIT is distinct from operating income, which, as the name implies, does not
include non-operating income.
Often, interest income is included in EBIT, but it may be excluded depending on its source. If the
company extends credit to its customers as an integral part of its business, then this interest income
is a component of operating income and is always included. If, on the other hand, the interest
income derives from bond investments, or charging fees to customers that pay their bills late, it may
be excluded. As with the other adjustments mentioned, this one is up to the investor's discretion,
and should be applied consistently to all companies being compared.
In the simplest terms, EBIT is calculated by taking the net income figure from the income statement
and adding the income tax expense and interest expense back in. Put a different way, operating
expenses are subtracted from total revenue. As an example, we'll use Procter & Gamble Co's (PG)
income statement from the year ending June 30, 2015 (all figures in millions of USD):
To calculate EBIT, we take net sales ($76,279 m) and subtract the cost of products sold ($38,876 m)
along with the "selling, general and administrative expense" ($23,585 m) and the "Venezuela charge"
($2,028). We then add non-operating income ($531 m), including interest income ($151 m), to obtain
an EBIT of $12,472.
Whether to include the Venezuela charge raises questions. As mentioned above, one-time expenses
can arguably be excluded. In this case, a note in the earnings release explains that the company is
continuing to operate in the country though subsidiaries. Due to capital controls in effect at the time,
however, P&G is taking a one-time hit to remove Venezuelan assets and liabilities from its balance
sheet. Similarly, an argument could be made for excluding interest income and other non-operating
income from the equation. These considerations are to some extent subjective, but consistent
criteria should be applied to all companies being compared.
Another way to calculate P&G's fiscal 2015 EBIT is to work from the bottom up, beginning with the
net earnings ($7,144 m). We ignore non-controlling interests, as we're only concerned with the
company's operations, and add the net loss from discontinued operations ($1,786 m), for much the
same reason. We then add income taxes ($2,916 m) and interest expense ($626 m) back in, to obtain
the same EBIT we did via the top-down method: $12,472 m.
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Le fonds de roulement est une variable essentielle mettant en évidence la politique de financement
d’une entreprise. Il permet de vérifier l’équilibre de sa structure financière. Son excédent va financer une partie
du besoin en fonds de roulement et le reliquat sera attribué à la trésorerie. Compta-Facile consacre une fiche
complète au fonds de roulement net global : qu’est-ce que le FRNG ? Quand faut-il le déterminer ? Comment
le calculer ? Comment l’interpréter ? Quels sont les ratios financiers en lien avec celui-ci ?
Qu’est-ce que le fonds de roulement ?
Définition du fonds de roulement
Le fonds de roulement correspond à l’ensemble des ressources mises à la disposition de l’entreprise pour une
durée assez longue par ses associés, des organismes de financement, des investisseurs ou crées grâce à
l’exploitation de son activité et qui sont destinées à financer, dans un premier temps, les investissements en
biens durables.
Par différence, le fonds de roulement mesure la quantité de ressources non utilisées par les actifs
immobilisés qui permettra de couvrir les dépenses d’exploitation de l’entreprise nettes des encaissements clients.
Cette notion est fondamentale et elle part d’un postulat très simple : un investissement à long terme doit être
financé par une ressource à long terme. En d’autres termes, l’investissement et son financement doivent avoir le
même horizon.
En général, le fonds de roulement est calculé à l’occasion d’une création ou d’une reprise d’entreprise. Il est
également calculé en cours d’activité et son évolution doit être étudiée avec attention.
Les deux approches présentées ci-dessus s’appuient sur le haut du bilan comptable. Il est également possible de
calculer un fonds de roulement en partant du bas du bilan :
Fonds de roulement (FRNG) = Actifs à court terme – Passifs à court terme
Avec actifs à court terme = actifs circulants + disponibilités
Interpréter un FRNG nul
Un fonds de roulement est nul lorsque les ressources stables et les emplois durables sont égaux. Ici, les
ressources couvrent les emplois sans qu’un excédent ne soit généré. L’entreprise devra financer son BFR avec
un découvert bancaire par exemple.
Interpréter un FRNG négatif
C’est la situation la plus critique pour l’entreprise : les investissements durables ne sont pas intégralement
financés par des ressources de la même nature. La structure des financements est déséquilibrée et, si le BFR ne
se traduit pas par une ressources en fonds de roulement, cela impacte la trésorerie nette et la solvabilité de
l’entreprise. L’entreprise est sous-capitalisée.
Il permet de mesurer le taux de couverture des actifs immobilisés par les capitaux permanents. Lorsqu’il est
supérieur à 1, cela signifie que les capitaux permanents pourront financier une partie de l’actif circulant.
Autonomie financière = Fonds propres / Dettes financières à long terme
Ce calcul mesure le degré d’indépendance d’une entreprise vis-à-vis de ses prêteurs. Les banques exigent
généralement que ce ratio soit supérieur à 1 afin de prêter des sommes d’argent à une entreprise.
Actif Passif
Conclusion : le fonds de roulement constitue une indicateur important car il permet de connaître la santé
financière d’une entreprise. Il doit être étudié avec précision et faire l’objet de comparaison dans le
temps.
Le bilan fonctionnel
Publié dans la catégorie L'analyse du bilan
Le bilan fonctionnel constitue une représentation particulière d’un bilan comptable. Les postes y sont
réorganisés et assemblés selon leur fonction et leur degré de liquidité. Compta-Facile consacre une fiche
complète au bilan fonctionnel qui répond à la question : qu’est-ce qu’un bilan fonctionnel ? A quoi sert-il ?
Comment le construire ?
Il permet de mener ce que l’on appelle une analyse fonctionnelle afin de vérifier l’équilibre financier de la
structure d’une entreprise :
Le fonds de roulement net global (FRNG, différence entre les ressources stables et les emplois
durables) doit nécessairement être positif,
Son excédent va servir à financer en tout ou partie le besoin en fonds de roulement (BFR, différence
entre l’actif circulant et les ressources cycliques) généré par l’exploitation,
Le solde va contribuer à alimenter la trésorerie nette de l’entreprise (TN).
Il se présente en fonction de la liquidité de chaque élément (en haut du bilan figurent les éléments les moins
liquides et en bas les plus liquides) et, généralement, de la façon suivante :
Pour celles qui sont financées par crédit-bail, la valeur d’origine (retranchée de la valeur résiduelle) doit être
identifiée et ajoutée dans les emplois stables, au même titre qu’une immobilisation possédée par l’entreprise. Le
cumul des amortissements pratiqués jusqu’à cette date doit être calculé et le montant porté dans les capitaux
propres des ressources stables. Les valeurs résiduelles doivent être inclues dans les dettes financières stables.
Les intérêts courus non échus sur prêts doivent être déduits des immobilisations financières et ajoutés à l’actif
circulant hors exploitation.
Comme évoqué ci-dessous, les cumuls d’amortissements pratiqués sur les immobilisations détenues ou prises en
crédit-bail doivent être ajoutés aux capitaux propres. Pour les immobilisations prises en crédit-bail, une dette
financière doit être inscrite dans les capitaux propres afin d’équilibrer l’inscription à l’actif du bien loué.
Seules les provisions pour risques non justifiées et qui se rapportent à du long terme doivent figurer en
ressources stables dans les capitaux propres (elles sont alors assimilées à des réserves occultes). Celles qui ne
sont pas justifiées doivent être reclassées en dettes d’exploitation ou en dettes hors exploitation selon leur nature.
Les comptes courants d’associés, lorsqu’ils sont bloqués, doivent être assimilés à des ressources stables et ainsi
figurer en capitaux propres. S’ils sont libres de remboursement à tout moment, ils demeurent des passifs
circulants (trésorerie passive).
Les intérêts courus non échus (ICNE) sur emprunts doivent être retirés du poste « emprunts et dettes financières
et assimilés » pour venir augmenter le poste « passifs hors exploitation ». Même chose concernant les
découverts bancaires qui doivent, quant à eux, être inscrits en trésorerie passive.
Les dettes envers les fournisseurs d’immobilisations, les dettes d’impôts sur les bénéfices (IS notamment) ainsi
que les « autres dettes » sont considérées comme des dettes hors exploitation.
Par ailleurs, les dividendes à payer inclus dans les capitaux propres doivent être reclassés en « passif circulant
hors exploitation ».
Enfin, la contrepartie des effets escomptés non échus constitue de la trésorerie passive.
Conclusion : le bilan fonctionnel est un état qui permet d’analyser la structure financière d’une entreprise
et de calculer des ratios financiers. Il est assez facile à construire puisqu’il prend ses sources dans le
bilan comptable traditionnel.
La valeur nette comptable également appelée VNC est une notion essentielle en comptabilité. Elle doit être
maîtrisée par toutes les entreprises qui détiennent à l’actif de leur bilan comptable un poste d’immobilisations, de
créances ou de stocks. Compta-Facile y consacre une fiche en répondant à la question : qu’est-ce qu’une
valeur nette comptable ? Comment calculer une VNC ? A quoi sert-elle ?
Cette notion concerne essentiellement le poste d’immobilisations du bilan comptable, et, autrement dit, les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières. Ce sont tous les biens dont l’entreprise a l’intention de se
servir durablement (plus d’un an) et pour lesquels elle en attend des avantages économiques futurs.
Elle peut également se rapporter aux créances clients et aux stocks, données susceptibles d’être dépréciées.
Toutefois, en pratique, la VNC ne tient pas compte des dépréciations. Celles-ci constituent dorénavant une perte
de valeur à imputer directement sur la base amortissable pour le calcul des dépréciations et des amortissements.
Il indique dans quelle mesure les immobilisations sont financés par des ressources de long terme. C’est une
notion voisine du fonds de roulement (FR) dont la VNC est également une composante lorsque l’on procède à
une analyse fonctionnelle du bilan comptable.
le ratio de vétusté : VNC des immobilisations corporelles / Valeur brute des immobilisations corporelles
Ce ratio donne une indication sur l’âge moyen de l’appareil productif d’une entreprise. Au plus il est proche de 1,
au plus il est récent.
L’amortissement dégressif, tel qu’il est toléré sur le plan fiscal, est calculé chaque année sur une notion très
proche de la VNC : la valeur résiduelle. Elle est définit comme la différence entre la valeur brute de
l’immobilisation et les amortissements pratiqués dessus jusqu’alors.
Suite à la mise en oeuvre d’un test de dépréciation à la clôture, s’il apparaît que la valeur actuelle d’une
immobilisation en cours d’amortissement est inférieure à sa valeur nette comptable, une dépréciation doit
être comptabilisée pour la ramener à cette valeur. La base amortissable de l’immobilisation est alors modifiée
pour l’exercice suivant (elle est représentée par la valeur nette comptable du bien) et le plan d’amortissement
révisé de façon prospective.
Pour informations, d’autres méthodes d’évaluation existent et son utilisées en pratique. Il s’agit notamment des
méthodes de l’actif net comptable (ANC) et de l’actif net comptable corrigé (ANCC), de la méthode des
discounted cash flows (DCF) et de la méthode des barèmes professionnels.
La VNC est également utilisée dans d’autres circonstances ; et notamment dans le cadre du traitement comptable
d’une fusion.
Conclusion : la VNC est définie comme la valeur nette d’un bien possédé par une entreprise. Elle est
calculée en faisant la différence entre la valeur brute du bien et les amortissements et dépréciations qui
ont été pratiqués dessus.
Avant tout, rappelons brièvement ce qu’est un ratio financier. Les ratios financiers sont des outils qui permet de
procéder à une analyse financière statique d’une entreprise. Ils mettent en rapport entre deux données et se
matérialisent pas une division. A propos du bilan, il en existe de nombreux :
1. Le ratio d’autonomie financière
2. Le ratio d’endettement net
3. Le ratio de liquidité générale
4. Le ratio de couverture des emplois stables
5. Le ratio de vétusté
6. Les ratios hybrides
Par ailleurs, c’est à partir du bilan qu’est déployée l’analyse fonctionnelle, technique permettant de vérifier
certains équilibres financiers.
Prérequis préalable : afin de bien comprendre le cadre comptable, nous vous invitons à consulter notre article: lire
et comprendre un bilan.
Le ratio d’autonomie financière, également appelé ratio de solvabilité, mesure le degré d’importance des
financements internes rapportés aux financements totaux. Il est exprimé en pourcentage et doit, dans la
pratique, être de 20% au moins.
Calculer un ratio d’autonomie financière ne nécessite aucun retraitement préalable. Il suffit d’observer deux
lignes du passif du bilan comptable : les capitaux propres et le total du bilan.
Ratio d’autonomie financière = Capitaux propres / Total du bilan
Le ratio d’endettement net
Qu’est-ce que le ratio d’endettement net ?
Le ratio d’endettement net mesure le poids de l’endettement au regard des capitaux propres. Il donne une
indication sur le taux d’endettement moyen d’une structure.
Calculer un ratio d’endettement net requiert un calcul préalable : celui de l’endettement net. Il est généralement
égal au montant des dettes bancaires et financières auquel il est ajouté le montant des avances en comptes
courants consenties par les associés et soustrait les disponibilités et valeurs mobilières de placement (VMP). La
seconde donnée est obtenu en consultant le passif du bilan.
Ratio d’endettement net = Endettement net / Capitaux propres
Le ratio de liquidité générale mesure la capacité d’une entreprise à régler ses dettes à court terme. Il s’agit
principalement de ses dettes fournisseurs, dettes fiscales et dettes sociales.
Le calcul d’un ratio de liquidité générale ne peut être effectué immédiatement. Deux agrégats intermédiaires
doivent être calculés : l’actif circulant (stocks + créances clients) et le passif circulant (dettes fournisseurs + dettes
fiscales + dettes sociales).
Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant
Le ratio de couverture des emplois stables mesure le taux de couverture des immobilisations par des
ressources que l’entreprise a à sa disposition de manière durable, c’est-à-dire à long terme. Il doit, de
préférence, être au moins égal à 1.
Comment calculer un ratio de couverture des emplois stables à partir d’un bilan ?
Calculer un ratio de couverture des emplois stables nécessite deux calculs intermédiaires :
le calcul des capitaux permanents : capitaux propres + provisions pour risques et charges + emprunts
auprès des établissements de crédit + emprunts obligataires + comptes courants d’associés bloqués
le calcul de l’actif immobilisé : actif immobilisé brut – amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles – dépréciation des immobilisations
Ratio de couverture des emplois stables = Capitaux permanents / Actif immobilisé
Le ratio de vétusté
Qu’est-ce que le ratio de vétusté ?
Le ratio de vétusté mesure le degré d’usure de l’appareil productif d’une entreprise. Il est exprimé en
pourcentage. Proche de 100%, il signifie que l’outil de production est presque neuf. Dans le cas contraire, il
indique qu’il est vieillissant et nécessitera un renouvellement plus ou moins lointain.
Ces trois équilibres sont mis en évidence dans des indicateurs financiers appelés respectivement fonds de
roulement net global (FRNG), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie nette (TN).
Voici le détail du calcul du FRNG (ses deux composantes ont été présentées ci-dessus) :
FRNG = capitaux permanents – actif immobilisé
Voici le détail du calcul du BFR (le calcul de l’actif circulant et du passif circulant a également été évoqué plus
haut dans l’article) :
BFR = actif circulant – passif circulant
Voici le détail du calcul de la TN :
TN = FRNG – BFR
Conclusion : les ratios financiers tirés du bilan doivent être adaptés à la nature de l’activité exercée par
l’entreprise. Il convient d’être attentif quant à leur sélection et il est important de se comparer dans le
temps (évolution des ratios sélectionnés) et dans l’espace (comparaison des ratios avec ceux observés
dans les entreprises du même secteur d’activité).
La capacité de remboursement d’une entreprise est un ratio d’analyse financière qui fait appel à deux
données : l’une est tirée du bilan tandis que l’autre émerge du compte de résultat. Compta-Facile vous propose
une fiche répondant aux questions : qu’est-ce que la capacité de remboursement d’une entreprise ? Comment la
calculer et l’interprêter ? Par quels moyens peut-on l’améliorer ?
Qu’est-ce que la capacité de remboursement d’une entreprise ?
La capacité de remboursement d’une entreprise est un ratio financier qui exprime la disposition d’une
entreprise à rembourser son endettement net au moyen de sa capacité d’autofinancement.
Plus précisément, elle exprime le nombre d’années de capacité d’autofinancement (CAF) que l’entreprise
consacrerait au remboursement de ses dettes.
Endettement net = dettes financières (à court, moyen et long terme) – disponibilités et assimilées
Capacité d’autofinancement = résultat net comptable + dotations aux amortissements et aux provisions – reprises
sur amortissements et provisions + valeur comptable des éléments d’actifs cédés – produits de cession des
éléments d’actifs cédés – quote part de subventions virées au compte de résultat
Concrètement, lorsque ce ratio est supérieur à 4, il donne un mauvais signal : l’entreprise supporte un
endettement trop lourd compte tenu de la rentabilité qu’elle génère et la plupart des banques refuseront de lui
consentir un nouveau prêt.
Actif Passif
Rubrique Montant
Produits financiers 0
Voici le détail :
de son endettement net : dettes financières – disponibilités = 35 000 – 5 000 = 30 000
de sa capacité d’autofinancement : résultat net + dotations aux amortissements = 12 000 + 5 000 = 17
000
de sa capacité de remboursement : endettement net / capacité d’autofinancement = 30 000 / 17 000 =
1,76
Actif Passif
Le calcul de l’endettement net est effectué comme suit : dettes financières – disponibilités – VMP = 65.000 –
10.000 – 50.000 = 5.000 €.
Conclusion : l’endettement net est un indicateur financier qui se calcule depuis un bilan comptable. Il sert
de base au calcul de nombreux ratios.
Les capitaux permanents constituent une rubrique particulière du passif du bilan comptable. En analyse
financière, ils servent notamment à calculer le fonds de roulement net global d’une entreprise. Compta-Facile
vous propose de les étudier en intégralité : que sont les capitaux permanents ? Comment les calculer ? Quelle
est leur utilité ? Dans quels ratios sont-ils utilisés ?
Ils sont destinés à financer les actifs immobilisés, c’est-à-dire les biens qui seront conservés durablement par
l’entreprise.
Et dettes à moyen et long terme = emprunts auprès des établissements de crédit + emprunts obligataires +
comptes courants d’associés bloqués
Si un excédent existe (ce qui est, bien évidemment, recommandé), celui-ci viendra financer le besoin en fonds
de roulement (BFR). Enfin, l’éventuel reliquat contribuera à former une trésorerie nette positive.
Actif Passif
Et voici comment obtenir le montant des capitaux permanents : capital social + réserves + provisions = 10 000 +
2 000 + 500 = 12 500.
Conclusion : les capitaux propres constituent une donnée financière importante dans l’analyse d’un
bilan. Elle va notamment permettre de détermine le fonds de roulement net global.
La marge sur coûts variables est une donnée importante qui découle de la comptabilité analytique et donc de la
comptabilité générale. Elle permet de mettre en évidence la marge de manœuvre financière dont dispose une
entreprise afin de financer ses frais fixes. Compta-Facile y consacre une fiche complète répondant aux
interrogations suivantes : qu’est-ce que la marge sur coûts variables ? Comment la calculer ? Comment
l’interpréter ?
Par définition, une marge sur coût variable est l’excédent du chiffre d’affaires sur les charges variables. Elle
est retranscrite dans un compte de résultat différentiel.
Une fois les charges affectées, il est possible de calculer la marge sur coûts variables (globalement au niveau
de l’entreprise, produit par produit, par famille de produits ou par branche d’activité de l’entreprise) :
Marge sur coûts variables (MCV) = Chiffre d’affaires – Charges variables
Dès lors, le taux de marge sur coûts variables peut également être calculé :
Taux de marge sur coûts variables (TMCV) = Marge sur coûts variables / Chiffres d’affaire
Par ailleurs, la marge sur coûts variables, contrairement aux coûts fixes qui sont calculés de manière globale,
peut être déterminée par produit, par famille de produits ou par activité. Cette faculté permet de :
Mesurer la performance et la rentabilité de chaque produit ou branche d’une entreprise,
D’évaluer la contribution de chaque produit à subventionner les coûts fixes globaux de l’entreprise,
D’abandonner les activités pas assez rentables.
Dans le cadre de la gestion d’une entreprise, les décisions prises en matière de structure des coûts s’orientent
plutôt vers une stratégie de variabilisation des coûts fixes. L’enjeu est généralement de rendre des coûts fixes
variables et ce afin de limiter le risque financier encouru en cas de baisse du volume des ventes.
Enfin, le calcul de la marge sur coûts variables permet de procéder au calcul de ratios financiers essentiels :
Le seuil de rentabilité
C’est le rapport entre les charges fixes d’une entreprise et son taux de marge sur coûts variables. Il donne avec
précision le montant de chiffre d’affaires à réaliser pour couvrir les taux fixes et donc aboutir à un résultat nul.
La marge de sécurité
Lorsque l’entreprise a connaissance de son seuil de rentabilité, elle peut déterminer l’avance monétaire dont elle
dispose afin de financier des frais fixes supplémentaires éventuels. La marge de sécurité est donc la différence
entre le chiffre d’affaires réalisé et le seuil de rentabilité.
Conclusion : la marge sur coûts variables est une donnée essentielle pour toute entreprise (surtout pour
celles qui exercent une activité de négoce ou de production). Elle permet d’identifier la somme d’argent
qui pourra être consacrée au financement des frais fixes de l’entreprise puis de calculer son seuil de
rentabilité.
Certaines charges supportées par les entreprises varient en fonction du niveau de l’activité. En cas de baisse du
carnet de commandes, elles se rétractent. A l’inverse, lorsqu’il part à la hausse, elles augmentent
proportionnellement ou non au volume de l’activité. Ces charges, additionnées entre elles donnent
les coûts variables d’une entreprise. Elles sont essentielles en comptabilité (et notamment en comptabilité
analytique). Compta-Facile les étudie ici et répond aux questions : qu’est-ce qu’une charge variable ?
Comment calculer les coûts variables au sein d’une entreprise ? A quoi servent-ils ?
Définition et calcul des charges variables
Qu’est-ce qu’un coût variable ?
Une charge variable représente une dépense supportée par l’entreprise dont le montant varie en fonction de
l’activité. Ainsi, lorsqu’elle vend plus de marchandises, de produits ou de prestations de services, les charges
variables augmentent de façon corrélative. Si l’entreprise ne réalise plus aucun chiffre d’affaires, elle ne supporte
plus aucune charge variable.
Il est conseillé de formaliser cette répartition dans un tableau à double entrée mentionnant clairement la
ventilation charges fixes / charges variables :
Pour apprendre à les reconnaître : Comment distinguer une charge variable d’une charge fixe ?
Définie comme la différence entre le chiffre d’affaires et le montant total des coûts variables rencontrés, la marge
sur coûts variables représentent la marge de manœuvre qu’a une entreprise afin de financer ses charges de
structure. Divisée par le chiffre d’affaires, on obtient le taux de marge sur coûts variables.
Le seuil de rentabilité
Il correspond au rapport entre les charges fixes d’une entreprise (au numérateur) et le taux de marge sur coûts
variables (au dénominateur). Exprimé en unité monétaire (euros par exemple), il fournit une indication sur le
chiffre d’affaires minimum à réaliser pour couvrir les charges structurelles. En d’autres termes, il s’agit du chiffre
d’affaires qui, généré à l’euro près, donne un résultat final égal à zéro. L’enjeu, bien évidemment, est qu’il soit
dépassé afin de réaliser un bénéfice.
Les charges variables sont importantes en contrôle de gestion. Elles alimentent de nombreuses méthodes de
calculs de coûts et notamment la méthode des coûts partiels et la méthode du direct costing. A l’issue de la
démarche, un compte de résultat différentiel est généralement établi.
Conclusion : une charge variable fluctue en fonction du volume d’activité de l’entreprise. Les coûts
variables permettent de calculer la marge sur coûts variables ainsi que le seuil de rentabilité ; deux
indicateurs essentiels en contrôle de gestion.
Les charges fixes : définition, calcul et utilité
Publié dans la catégorie L'analyse du compte de résultat
Toute entreprise rencontre des charges qui ne fluctuent pas en fonction des variations de l’activité de l’entreprise.
Ces charges, appelées charges fixes, charges de structure ou encore charges structurelles, sont
importantes en comptabilité analytique. Compta-Facile vous propose une fiche complète répondant aux
questions : qu’est-ce qu’une charge fixe ? Comment calculer les charges structurelles d’une entreprise ? A
quoi servent les charges de structure ?
607 Achats de
marchandises
613 Locations
622 Honoraires
Pour savoir comment bien les distinguer : quelles sont les différences entre une charge fixe et une charge
variable ?
Le calcul des charges fixes est également effectué dans le cadre d’une démarche de calculs de coûts et plus
particulièrement pour la méthode des coûts partiels : l’analyse comptable des charges n’est effectuée dans le
détail qu’au niveau jugé utile (le reste des charges est analysé en sous-ensembles). A cette occasion, un compte
de résultat différentiel est établi.
Enfin, de manière plus global, il constitue un outil d’aide à la décision car les charges fixes d’une entreprise
représentent des sommes qu’elle aura à décaisser quel que soit le niveau de l’activité. Connaître leur montant et
suivre leur évolution permet d’analyser une éventuelle transformation de la structure des coûts de l’entreprise.
C’est une composante essentielle du contrôle de gestion.
Tout d’abord, à l’occasion de la création d’une entreprise, le calcul des charges fixes et du seuil de rentabilité
est essentiel puisqu’il va donner une précision sur le niveau de chiffre d’affaires à atteindre pour couvrir les
futures charges de structure. Inséré dans la partie financière du business plan, il mettra en confiance le
destinataire du business plan qui pourra apprécié le chiffre d’affaires minimal à réaliser ainsi que le nombre de
jours au delà duquel l’entreprise sera rentable.
Par ailleurs, en cas de reprise d’entreprise, le poids des charges fixes est également un indicateur déterminant.
Le travail de recensement de ces dernières permettant au repreneur potentiel de prendre des décisions afin de
l’alléger considérablement s’il est trop important (fusion d’établissements, regroupement du personnel, etc.). S’il
est faible, il donnera un signal plutôt positif au repreneur.
Une fois l’entreprise créée et tout au long de son existence, ces calculs sont également indispensables. Ils
représentent alors des outils de gestion dont les résultats peuvent être comparés dans le temps et dans
l’espace. Il est tout à fait envisageable d’intégrer ces données dans un tableau de bord de gestion par exemple.
Cela permettra d’apprécier l’évolution de la structure des coûts (effets des politiques menées en matière de
variabilisation des charges fixes par exemple) et de prendre des décisions rapidement en cas de dérapage.
Conclusion : une charge fixe est une charge qui est engagée indépendamment du niveau de l’activité
d’une entreprise. Les charges structurelles d’une entreprise sont une des composantes du seuil de
rentabilité d’une entreprise ; les deux autres étant le chiffre d’affaires de l’entreprise ainsi que le montant
de ses charges variables.
Le résultat net est le dernier indicateur figurant dans les documents comptables d’une entreprise. Il s’agit d’un
important indicateur qui donne des informations sur la performance globale d’une entreprise mais qui n’est pas
essentiel dans le cadre d’une analyse financière, tant sa portée est générale. Compta-Facile vous propose une
fiche complète sur le résultat net: qu’est-ce qu’un résultat net ? Comment effectuer son calcul et comment
interpréter le résultat ? Quel est l’intérêt de le calculer ? Quels ratios financiers vient-il alimenter ?
S’il est supérieur à zéro, on parle de bénéfice net. Dans le cas contraire, c’est une perte nette ou un déficit.
Le résultat net a vocation à rémunérer les associés et actionnaires sous forme de dividendes et/ou à être placé
en report à nouveau, en réserves ou incorporé au capital.
Résultat net = Résultat d’exploitation ± Résultat financier ± Résultat exceptionnel – Participation des salariés –
Impôts sur les bénéfices
Une méthode alternative (mais qui n’a aucun impact sur le calcul présenté ci-dessus) consiste à le calculer à
partir du résultat courant avant impôt, addition du résultat d’exploitation et du résultat financier. Généralement, le
recours à cette méthode est effectué en cas de calcul à partir du compte de résultat.
Résultat net = Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises (comptes 70) + Production
stockée (comptes 71) + Production immobilisée (comptes 72) + Subventions d’exploitation (comptes 74) +
Autres produits de gestion courante (comptes 75) + Produits financiers (comptes 76) + Produits exceptionnels
(comptes 77) + Reprises sur amortissements et provisions (comptes 78) + Transferts de charges (comptes 79)
– Achats (comptes 60) – Services extérieurs (comptes 61) – Autres services extérieurs (comptes 62) – Impôts,
taxes et versements assimilés (comptes 63) – Charges de personnel (comptes 64) – Autres charges de
gestion courante (comptes 65) – Charges financières (comptes 66) – Charges exceptionnels (comptes 67) –
Dotations aux amortissements et aux provisions (comptes 68) – Participation des salariés, impôts sur les
bénéfices et assimilés (comptes 69)
Ce calcul est réalisé de manière assez rapide à partir d’une balance comptable.
Il convient toutefois de souligner que la portée de cet indicateur, de par sa nature globale, doit être relativisée
puisqu’il est altéré par les éléments de nature financière et surtout par les événements exceptionnels. De plus, il
mesure un résultat et non pas un flux (la traduction en terme de trésorerie peut donc différer de manière assez
significative). Dans le cadre d’une démarche d’analyse du compte de résultat, il est conseiller de s’appuyer sur
d’autres données complémentaires comme le chiffre d’affaires (et sa variation), le résultat d’exploitation,
l’excédent brut d’exploitation, etc. Par ailleurs, le résultat net comptable constitue la base de calcul de nombreux
autres indicateurs et ratios financiers (comme la capacité d’auto-financement par exemple).
Conclusion : Le résultat net mesure la performance globale d’une entreprise en incluant, non seulement
le résultat de ses activités opérationnelles mais également ceux résultant de sa politique de financement
et des événements exceptionnels.
Le chiffre d’affaires est une donnée essentielle issue du compte de résultat d’une entreprise. Il donne une
indication sur le niveau de l’activité et permet des comparaisons et analyses dans le temps et dans
l’espace. Compta-Facile vous propose une fiche complète sur le chiffre d’affaires qui répond aux questions :
qu’est-ce qu’un chiffre d’affaires ? Comment le calculer ? A quoi sert-il ? Quels sont les ratios financiers
calculés à partir de cet indicateur ?
Le chiffre d’affaires ne tient pas compte des produits financiers, des produits exceptionnels et de certains autres
produits de gestion courante.
Le chiffre d’affaires n’est pas le seul élément à étudier. Il convient également d’analyser et de comparer le résultat
d’exploitation, le résultat financier, le résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel, l’excédent brut
d’exploitation (EBE) et le résultat net comptable ainsi que divers ratios (taux de marge, taux de marque etc.). Ces
notions tiennent compte des charges auxquelles fait face l’entreprise et qui viendront se soustraire au chiffre
d’affaires.
Ratio d’activité = ( Chiffre d’affaires hors taxes de l’année de la période 1 – Chiffre d’affaires hors taxes de la
période 2 ) / Chiffre d’affaires hors taxes de la période 2
Marge brute = Chiffre d’affaires – Coût d’achat des marchandises vendues ou coût de production des produits et
services vendus
Taux de marge = ( Marge / Coût d’achat des marchandises vendues ou coût de production des produits et
services vendus ) × 100
Enfin, le chiffre d’affaires est la composante d’une notion très importante : le délai de paiement moyen des clients,
données servant à calculer le besoin en fonds de roulement (BFR).
Délai de paiement des clients (en jours) = ( Créances Clients / Chiffre d’affaires T.T.C ) × 360
Conclusion : le chiffre d’affaires permet d’évaluer le niveau de l’activité courante d’une entreprise. Il sert
de base de calcul de nombreux ratios financiers et représente le premier indicateur de performance des
ventes d’une entreprise.
Le résultat d’exploitation fait partie des indicateurs importants qui permettent de mesurer la performance
économique de l’exploitation d’une entreprise. Compta-Facile vous propose une fiche complète sur le résultat
d’exploitation : qu’est-ce qu’un résultat d’exploitation ? Comment le calculer ? Comment interpréter le
résultat ? Quel est l’intérêt de le calculer ? Quels sont les ratios financiers issus du résultat d’exploitation ?
Lorsqu’il est positif, on parle de bénéfice d’exploitation (à l’inverse, quand il est négatif, il s’agit d’une perte
d’exploitation). Sa définition est proche de celle de l’EBIT (terme anglo-saxon signifiant « Earnings Before Interest
and Taxes ») et il est parfois appelé résultat opérationnel.
Il va être ajouté au résultat financier pour former le résultat courant avant impôts (RCAI).
Résultat d’exploitation = Chiffre d’affaires (compte 70) + Production stockée (compte 71) + Production
immobilisée (compte 72) + Subventions d’exploitation (compte 74) + Autres produits de gestion courante
(compte 75 sauf le compte 755) + Reprises sur amortissements et provisions (compte 781) + Transferts de
charges d’exploitation (compte 791) – Achats (compte 60 sauf 603) ± Variation des stocks (compte 603) –
Services extérieurs (compte 61) – Autres services extérieurs (compte 62) – Impôts, taxes et versements
assimilés (compte 63) – Charges de personnel (compte 64) – Autres charges de gestion courante (compte 65
sauf le compte 655) – Dotations aux amortissements et provisions d’exploitation (compte 681)
Cette méthode est généralement utilisée lorsque le calcul du résultat d’exploitation est effectué à partir d’une
balance comptable ou d’un compte de résultat.
Résultat d’exploitation = E.B.E + Autres produits de gestion courante (compte 75 sauf le compte 755) +
Transferts de charges d’exploitation (compte 791) + Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
d’exploitation (compte 781) – Autres charges de gestion courante (compte 65 sauf le compte 655) – Dotations
aux amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (compte 681)
Cette méthode peut être utilisée dans le cadre de l’établissement du tableau des soldes intermédiaires de
gestion.