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Синтаксис - Бабінчук І.І.
Синтаксис - Бабінчук І.І.
І. І. БАБІНЧУК
П РА К Т И Ч Н И Й К У Р С
СИНТАКСИСУ СКЛАДНОПІДРЯДНИХ РЕЧЕНЬ
Ф РА Н Ц У З Ь К О Ї М О В И
Навчальний посібник
Ре к ом е нд ов ано
М ініс т е р с т в ом о с віт и і н ау к и , м олод і т а с п о рту Ук р аїни
Львів
2013
Ministère de l’instruction et des sciences de l’Ukraine
Université nationale de Lviv Ivan Franko
I. I. BABINETCHOUK
É T U D E P R AT I Q U E
DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS
SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Manuel
Recommandé
par le Ministère de l’instruction et des sciences, de la jeunesse et des sports de l’Ukraine
Lviv
2013
УДК 811.133.1’367.335(076)
ББК Ш147.11-22-932
Б 12
Рецензенти:
д-р філол. наук, проф. М. М. Попович
(Чернівецький національний університет імені Юрія Федьковича);
канд. філол. наук, доц. О. В. Станіслав
(Волинський національнй університет імені Лесі Українки);
канд. філол. наук, доц. Ю. О. Домбровський
(Національний університет “Львівська політехніка”)
Рекомендовано
Міністерством освіти і науки, молоді і спорту України
як навчальний посібник для студентів вищих навчальних закладів
(Лист № 1/11-4331 від 26.02.2013 р.)
Бабінчук І. І.
Б 12 Практичний курс синтаксису складнопідрядних речень французької мови = Étude
pratique de la syntaxe des propositions subordonnées françaises : навчальний посібник для
студентів старших курсів вищих навчальних закладів / І. І. Бабінчук. – Львів : ЛНУ імені
Івана Франка, 2013. – 244 с.
ISBN 978-617-10-0061-2.
Передмова .......................................................................................................................13
T h è m e 1. Particularités stylistiques de la phrase française ...................................15
§ 1. Le style substantif .....................................................................................15
§ 2. Mécanismes de transformation pour obtenir le style substantif ...............18
Exercices ..........................................................................................................................26
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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TA B L E D E S M AT I È R E S
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Передмова
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І. І. БАБІНЧУК
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Thème 1
PARTICULARITÉS STYLISTIQUES
DE LA PHRASE FRANÇAISE
Et E.Legrand spécifie qu’il n’est pas pour leur interdiction, mais contre leur
abus:
“Que l’on nous comprenne bien.
Après tout, les termes en question demeurent indispensables dans la langue.
Prétendre les frapper d’interdiction serait puéril, voire même insensé.
Par contre, il importe au dernier point d’en éviter l’abus.
Accumulez dans une période de cinq lignes trois qui, autant de que, un puisque, un
lorsque, un quoique, quatre adverbes en – ment, deux participes présents, deux fois le
verbe être, deux fois le verbe faire, deux fois le verbe avoir… Qu’obtenez-vous? Une
phrase dissonante, lourde, fastidieuse à lire, voisine du galimatias, une malheureuse
phrase où foisonnent les scories”.
Charles Bally a donné à cette manière de s’exprimer le nom de style substantif
[2, c..389–390]. Il considère que ce type de style, étudié en détails par A.Lombard
(Les constructions nominales dans le français moderne. – Upsdala et Stockholm,
1930), contribue au plus haut point à former une succession progressive en raison de
quoi l’élément sémantique fort se place à la fin d’une unité syntaxique. Par exemple,
la périphrase adjectivale – un pont en pierre, une statue de marbre; les tournures
adverbiales: d’un oeil sévère, avec sévérité, à la place de sévèrement; les unités
verbales: prendre peur = s’effrayer, prendre la fuite = s’enfuir, donner sa démission
= démissionner, se démettre. De même avec le verbe avoir: il eut un sourire de
pitié = il sourit avec pitié. Youriï Stépanov [11, c.76–77] cite quelques remarques des
carnets de note de l’écrivain français Marcel Jouhandeau (1888–1970), qui illustrent
très bien ce style substantif:
“…Ce qui fait l’attrait du style, c’est l’imprévu, l’absence d’apprêt, la rigueur
ou le soupçon de quelque mystère. Le plus grand mérite de l’écrivain, c’est peut-
être de se tenir à la limite de l’obscurité qui avoisine et accompagne les secrets de
savoir être inédit, d’approcher l’ineffable, sans renoncer à la clarté… Quand il s’agit de
l’inintelligible, de l’indicible, c’est alors que le langage est le plus troublant, s’il sait
suggérer ce qui ne lui est pas permis d’avouer ou de formuler”.
Commentant cette phrase, Youriï Stépanov signale qu’il est difficile de s’imaginer
cet extrait traduit en russe, car, dit-il, les substantifs abstraits russes sont monotones
à cause de leur terminaison. Et de conclure que les possibilités du substantif en russe
sont beaucoup plus limitées. Il en est de même en ukrainien. Si bien que lorsqu’il s’agit
de rendre en ukrainien un tel texte, il est nécessaire avant tout de le décoder, c’est-à-
dire de le “désubstantiver”. Cela signifie qu’il faut retransformer tous ces substantifs
abstraits en leur état initial: en verbes et adjectifs, et les groupements de mots en
propositions, quand on doit traduire en ukrainien un texte rédigé dans ce style substantif.
Et inversement, quand on doit traduire un texte ukrainien en français, il est nécessaire
d’apporter une correction stylistique à la traduction obtenue, en la subtantivant, c’est-
à-dire en transformant les verbes et les adjectifs en substantifs ainsi que les phrases en
groupements de mots.
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T h è m e 1. PARTICULARITÉS STYLISTIQUES DE LA PHRASE FRANÇAISE
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
e) remplacement d’un substantif issu d’un attribut dans une proposition négative
par son antonyme:
Il s’agit des adjectifs qui n’admettent pas de préfixe privatif:
– Le professeur a rappelé aux étudiants qu’il n’était pas permis de se servir
d’un dictionnaire pendant l’examen. → Le professeur a rappelé aux étudiants
l’interdiction de se servir d’un dictionnaire pendant l’examen.
f) remplacement des tournures impersonnelles il y a / il n’y a pas par des
substantifs:
– On nous a communiqué qu’il y avait un organisme spécial, chargé de la
recherche des enfants perdus. → On nous a communiqué l’existence d’un organisme
spécial, chargé de la recherche des enfants perdus
– Nous avons remarqué qu’il y avait dans la salle plusieurs personnes d’origine
asiatique. → Nous avons remarqué la présence dans la salle de plusieurs personnes
d’origine asiatique.
– La commission gouvernementale a constaté qu’il n’y avait pas de moyens
appropriés dans la région pour lutter contre l’épidémie. → La commission
gouvernementale a constaté le manque de moyens appropriés pour lutter contre
l’épidémie.
– Nous étions étonnés qu’il n’y ait pas de téléphone dans l’appartement. →
Nous étions étonnés de l’absence de téléphone dans l’appartement.
g) remplacements des conjonctions de subordination par des substantifs
appropriés:
– pourquoi – la cause:
– Je ne sais pas pourquoi il n’était pas présent à la réunion.→ J’ignore la cause
de son absence à la réunion.
– je ne peux pas expliquer pourquoi il n’a pas accepté cette proposition. → Je ne
peux pas expliquer la cause de son refus de cette proposition.
– quand – mots exprimant le temps, tels que: la date, le jour, l’époque, etc.:
– Je ne sais pas quand il va arriver à Lviv. → je ne sais pas la date (le jour) de
son arrivée à Lviv.
– Ils se trouvaient à l’intérieur du bâtiment quand la bombe a explosé. → Ils se
trouvaient à l’intérieur du bâtiment au moment de l’explosion de la bombe.
– où – mots exprimant le lieu, tels que: le lieu, l’endroit, la place, l’emplacement,
etc.:
– Je ne sais pas où ils doivent se rencontrer. → Je ne sais pas le lieu de leur
rencontre.
– Je sais d’où vient cette tradition. → Je sais l’origine de cette tradition.
– comment – mots exprimant la manière, tels que: la manière, le mode, la
façon, les circonstances, la situation, etc:
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
§ 3. L’interdiction de la répétition
La deuxième particularité du français est liée avec l’emploi des mots. Le français a
horreur de la répétition. Il ne tolère absolument pas la répétition d’un même mot pour
exprimer la même notion non seulement au sein d’une phrase, mais également tout le
long d’un texte. Tandis que l’ukrainien reste complètement indifférent quant à l’emploi
réitéré des mots.
Pour éviter la répétition des mots le français a recours à deux types de moyens:
grammaticaux et lexicaux.
A) Les substituts grammaticaux
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
L’emploi de ces synonymes est causé par le besoin d’éviter la répétition du même
mot. Celle-ci introduit, d’après les stylistes français, une certaine monotonie dans
le texte, ce qui est contraire au génie de la langue française. Il suffit de feuilleter le
Robert ou le Larousse pour constater que presque tous les mots en français, à part
ceux à sens strictement terminologique, possèdent plusieurs synonymes. D’après le
Robert, on appelle synonyme des “mots ou des expressions qui ont le même sens ou
une signification très voisine”. D’après le Larousse, il s’agit de “deux ou de plusieurs
mots de même fonction grammaticale, qui ont un sens analogue ou très voisin”. On
est donc en droit de s’interroger sur l’opportunité et l’utilité de l’existence de tant de
mots “qui ont le même sens ou une signification voisine”. Cela semblerait contraire à la
tendance à la simplification et à l’unification, qui existe en français depuis le début de
sa formation et s’effectue au moyen de l’analogie: deux ou plusieurs formes analogues
tendent à s’unir en une seule. Tout cela est conforme à la loi de l’économie des moyens
d’expression. En fait, si l’existence de nombreux synonymes en français semblerait
contredire le bien-fondé de ce processus et de cette règle, en revanche, elle est tout à fait
approprié au besoin de diversité de la langue écrite française.
Il est donc indispensable d’assimiler le plus de synonymes possibles afin de ne pas
enfreindre cette règle importante de la stylistique française afin d’exposer ses idées par
écrit en un bon français.
b) La gradation
• V.G.Gak [4, с. 314] signale un autre moyen encore plus spécifique de diversification
des moyens d’expression en français. Il s’agit de la gradation, c’est à dire l’emploi
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T h è m e 1. PARTICULARITÉS STYLISTIQUES DE LA PHRASE FRANÇAISE
d’un terme au sens pluis large pour éviter la répétition d’un mot. De cette manière,
la désignation générique remplace celle de l’espèce. Par exemple:
un oiseau – un moineau, un corbeau, un rouge-gorge,etc.
un véhicule – un autocar, une automobile, une moto (cyclette), un traîneau, etc.
un animal – un chien, un cheval, un chat, etc.
une plante – l’ortie, le plantain, la chélidoine, le mille-pertuis, etc.
une fleur – la rose, la violette, la tulipe, etc.
un couvre-chef – un chapeau, une casquette, un béret, un haut-de-forme, etc.
un insecte – une mouche, une abeille, un moustique, etc.
V.G.Gak note que ce moyen est très économe, car il évite la recherche du synonyme.
Mais, d’autre part, ce moyen contribue à la diffusion dans la langue de termes
abstraits [с. 315].
S’il s’agit de noms propres à répéter, on peut employer à leur place des mots
indiquant le sexe ou l’âge, la profession ou la nationalité, les liens de parenté, etc.
En ce qui concerne les verbes, on peut avoir recours au groupe des verbes-
substituts, tels que: faire, le faire, en faire autant:
– Faut-il écrire une lettre de remerciement? – À votre place, je le ferais = Чи
треба написати йому листа з подякою? – На вашому місці я би написав.
– Vous pouvez vous permettre de lui parler de la sorte, car vous vous connaissez
depuis longtemps, quant à moi je ne puis le faire. = Ви можете собі дозволити
говорити так з ним, бо ви знаєтеся віддавна, а я собі такого не можу
дозволити.
– À la vue des icônes dans un coin de la pièce, il se signa; son fils en fit autant =
Коли він побачив образи в кутку кімнати, він перехрестився, його син також
перехрестився.
V.G.Gak signale qu’il existe dans la langue un groupe assez nombreux de verbes,
qui, d’une manière générale, désignent ou caractérisent l’écoulement de l’action
(commencer, continuer, cesser, etc.) ou l’attitude subjective de la personne à l’égard
de l’action (accepter, refuser, permettre, défendre, interdire, réussir, parvenir,
etc.). L’emploi de ces verbes sans contexte est impossible. On peut dire: il chante,
il écrit, etc., parce que ces verbes, grâce à leur sens concret, nous permettent de
comprendre de quoi il s’agit. Par contre, les précédents exigent un verbe ou un
substantif, exprimant une action:
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Grâce à leur sens abstrait, ces types de verbes peuvent être employés comme substituts
afin d’éviter une répétition:
– Вчитель сказав учням, щоб вони встали, для того щоб привітати нового
учня. Всі встали = L’instituteur dit aux élèves de se lever pour saluer leur nouveau
camarade. Tous obéirent.
– Бабуся також клякнула і примусила клякнути і мене = Grand-mère
s’agenouilla aussi et m’obligea à l’imiter.
V.G.Gak signale qu’en français il suffit de désigner directement une seule fois la matière
ou l’action à l’aide d’un substantif ou d’un verbe pour le faire ensuite avec des
moyens descriptifs ou abstraits d’expression, tandis qu’en russe on doit employer
à chaque fois des mots concrets. D’autre part, la phrase russe reste claire même
hors du contexte, tandis qu’en français, extraite de son entourage, elle devient une
sorte de formule algébraïque, dans laquelle on met n’importe quel contenu. Et il en
conclut que la phrase française est du point de vue sémantique plus dépendante du
contexte que la russe. Ce qui est propre au russe l’est également à l’ukrainien.
Cette tendance touche également la terminologie spéciale. Si bien que dans les
travaux scientifiques en français, une même notion peut être désignée à l’aide de
différents termes.
c) La périphrase
Le français a également recours aux périphrases afin d’éviter la répétition.
Par exemple, il existe en français des périphrases stables dans le domaine de la
géographie:
L’Europe – l’ancien continent
L’Amérique – le nouveau monde
L’Espagne – la péninsule ibérique
Rome – la ville éternelle
La Touraine – le jardin de la France
La Beauce – le grenier de la France
Le japon – le pays du Soleil-Levant
Venise – la reine de l’Adriatique
Paris – la Ville lumière
Cuba – la reine des Antilles
L’Océan – la plaine liquide
La Chine – le Céleste-Empire
Il existe encore toute une série de périphrases et de mots, dont il faut obligatoirement
savoir le sens pour comprendre de quoi il s’agit:
La ville rose – Toulouse (à cause de la couleur des toits
des maisons)
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T h è m e 1. PARTICULARITÉS STYLISTIQUES DE LA PHRASE FRANÇAISE
Exercices
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T h è m e 1. PARTICULARITÉS STYLISTIQUES DE LA PHRASE FRANÇAISE
vrombissait. L’abeille fit le tour de ma chambre. L’abeille cherchait quelques friandises. L’abeille
ne trouva pas de friandises. L’abeille sortit de ma chambre par la fenêtre ouverte. Elle ne me
dit même pas au revoir! 3. Le mille-pertuis est très utile pour la santé. Le mille-pertuis est très
populaire en Ukraine. Le mille-pertuis possède des propriétés, qui guérissent certaines maladies.
On fait des tisanes avec le mille-pertuis. 4. Mon ami François a gagné une forte somme d’argent
à la loterie. Mon ami François a décidé d’utiliser cette forte somme d’argent pour acheter une
vaste et belle maison de plaisance à la campagne. Mon ami François a décidé de s’adresser à
une agence immobilière pour qu’elle l’aide à acheter cette vaste et belle maison de plaisance.
Cette agence immobilière a proposé à mon ami François plusieurs vastes et belles maisons de
plaisance. Parmi toutes ces vastes et belles maisons de plaisance, que l’agence immobilière a
proposées à mon ami François, une vaste et belle maison de plaisance a tout de suite beaucoup
plu à mon ami François. Mon ami François a décidé d’acheter cette vaste et belle maison de
plaisance. Cette vaste et belle maison de plaisance est située au milieu d’une grande propriété.
C’est pour cela que cette vaste et belle maison de plaisance a plu à mon ami François. Cette vaste
et belle maison de plaisance était l’ancienne vaste et belle maison de plaisance du propriétaire
de cette propriété.
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Thème 2
CLASSIFICATION
DES PROPOSITONS SUBORDONNÉES
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T h è m e 2 . CLASSIFICATION DES PROPOSITONS SUBORDONNÉES
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Thème 3
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T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
En ukrainien, ce type de proposition est traduit à l’aide des pronoms relatifs хто,
що et les pronoms démonstratifs той (та, ті), auxquels peut s’ajouter всі:
– Будь проклят той, хто зважиться забути, Будь проклят той, хто скаже
нам – прости. (Бажан)
– Всі, хто вглядів його, вклонилися. (Десняк)
– Que soit maudit celui qui oubliera, Que soit maudit celui qui nous dira:
pardonne. (Bajane)
– Tous ceux qui le virent, s’inclinèrent devant lui. (Desniak)
a) La proposition sujet introduite par qui se rencontre surtout dans les proverbes et les
phrases à caractère sentencieux et comporte une nuance archaїque:
– Qui vole un oeuf, vole un boeuf.
– Qui casse les oeufs (les verres) les paie.
– Qui langue a, à Rome va.
– Qui sème le vent, récolte la tempête.
Ce type de proposition s’emploie de plus en plus également dans le français
contemporain avec la signification de tous ceux qui, n’importe qui:
– Qui a vu un tableau de Van Gogh reconnaîtra tous les autres tableaux de ce
peintre.
– Qui a connu ce jeune homme avant qu’il devienne député sait qu’il a beaucoup
changé depuis.
Ce type de proposition s’emploie également dans certaines locutions impératives,
dont le verbe de la principale est au subjonctif sans que:
– Sauve qui peut!
– Qui m’aime me suive!
b) La proposition sujet introduite par quiconque est d’un emploi plus fréquent que
celle introduite par qui, bien qu’elles soient très proches par leur sens. Ceci est
dû à ce qu’elle ne comporte pas cette nuance stylistique archaїsante que possède
celle introduite par qui. Le pronom relatif indéfini quiconque est invariable et ne
s’applique qu’aux personnes. Il possède un double sens:
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T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
1) il peut désigner la totalité des individus, tous ceux qui (всякий, хто; кожний
(кожен), хто; хто тільки):
– Quiconque est capable de mentir est indigne d’être compté au nombre des
hommes. (Fénelon)
– Quiconque rencontrera cet homme doit en prévenir la police.
2) il peut équivaloir à qui que ce soit, n’importe qui (хто б там не був, байдуже
хто):
– Quiconque a commis une faute doit en subir les conséquences.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
Exercices
1. Ouvrez les parenthèses et employez les modes et les temps qui conviennent:
1. Qu’il (agir) hier de la sorte, ne m’étonne pas. 2. Qu’il ne vous (remercier) pour le service
que vous lui avez rendu, c’est dans ses habitudes. 3. Qu’il (réagir) de cette manière à ma demande,
était une chose à laquelle je ne m’attendais pas. 4. Qu’il (échouer) à l’examen était prévisible
d’après la manière dont il s’y est préparé. 5. Qu’il ne (avoir) pas l’intention de lui dire la vérité,
cela se voyait dès le début de la conversation. 6. Qu’il (tenir) sa promesse est peu probable.
7. Qu’il ne me (reconnaître) pas m’a frappé. 8. Qu’il (venir) lui souhaiter un bon annivesaire
après cette querelle, c’est gentil de sa part. 9. Qu’il (partir) en France, sans nous avoir fait ses
adieux, est extraordinaire. 10. Qu’il la (tromper) aussi impudément l’a vraiment indignèe.
3. Traduisez en français:
1. Той, хто запізниться на поїзд, повинен нам повідомити по телефону 2. Усе, що ви
пережили досі, ніщо порівняно з тим, що вас очікує. 3. Усі, хто незгідний із запропонованою
програмою, можуть внести зміни. 4. Ті, хто так думають, не мають рації. 5. Той, хто
першим приїде в готель, замовить номери для всіх. 6. Серед запропованих вам резолюцій,
ви повинні вибрати одну та проголосувати за нею. Тоді та, що набере найбільше голосів,
стане обов’язковою для всіх. 7. Ті, що не отримали запрошення, не можуть бути присутніми
на цьому вечорі. 8. Усі, хто побачив її, сказали, що вона дуже змінилась. 9. Усі ті, що брали
участь у цій конференції, повинні подати тези своїх доповідей. 10. Той, хто вам це сказав,
не знає цих подій.
4. Traduisez en français:
1. Те, що відбувається зараз у залі засідань конгресу, дуже цікавить мене. 2. Що його
дивувало, це його байдужість щодо цієї важливої справи. 3. Усе те, про що говорив оратор,
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
гідне уваги. 4. Те, чим я занятий поза роботою, забирає увесь мій вільний час. 5. Те, чого
я хочу, неможливо зараз здійснити. 6. Усе те, що я знаю про цю подію, обмежується
декількома фактами. 7. Те, на що вам доведеться звернути увагу, буде вказано під час
наради. 8. Що ми повинні зараз робити, це терпеливо чекати рішення наради. 9. Чого я
передусім боюсь, то це зриву переговорів. 10. Те, чого я не очікував, трапилося вчора.
11. Що мене дивує в цій справі, це поведінка вашого партнера. 12. Що неможливо, це
те, що він отримав цю посаду без допомоги. 13. Що мене непокоїть, це те, що ми досі
не отримали жодної звістки від нього. 14. Чому те, що дозволено деяким, не дозволено
іншим? 15. Те, що він говорить, неправда. 16. Те, що вона запропонувала, неприйнятне.
17. Усе, що буде вам потрібно, ви зможете попросити у мене.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
est exact, il est visible (видно, що), il est incontestable (незаперечно, неспростовно,
що), il est indéniable (незаперечно, що), il est indiscutable, il est indubitable, il
est manifeste, il est vrai, il est vraisemblable, il est hors de doute, cela ne fait pas
l’ombre d’un doute, il va de soi, régissent l’indicatif ou le conditionnel, selon le
sens:
– Il est certain qu’il ne sera pas content de votre refus.
– Il est évident que nous aurions pu faire facilement ce travail hier.
– Il est visible qu’il ne se sent pas bien.
– Il est hors de doute qu’il ne passera pas cet examen.
– Il va de soi que vous êtes invité à mon anniversaire.
** Toutefois, employées à la forme négative, interrogatives ou dans les
propositions conditionnelles, les locutions impersonnelles: il est certain (звичайно,
певна річ, звісно, що), il est sûr (безперечно, безсумнівно, що), il est clair (ясно, що),
il est évident (очевидно, що), il est exact (вірно, що), il est visible (видно, що), il est
vrai (правда, що), expriment l’incertіtude et le doute et c’est pourquoi elles régissent
le subjonctif de même que pour la locution impersonnelle il est douteux (сумнівно,
що):
– Il n’est pas certain qu’il veuille nous accompagner.
– Est-il exact qu’il soit malade?
– S’il est vrai que vous ne soyez pas d’accord, dites-le!
– Il n’est pas du tout évident qu’il ait raison.
– Il est douteux qu’il vienne à notre soirée.
d) Après les locutions impersonnelles il n’est pas douteux et il n’y a pas de doute,
on peut trouver aussi bien l’indicatif que le subjonctif, mais après il ne fait aucun
doute, il est hors de doute on emploie l’indicatif:
– Il n’y a pas de doute qu’il a (qu’il ait) échoué à l’examen.
– Il est hors de doute qu’il a échoué à l’examen.
Remarques:
* Jean-Paul Colin signale qu’ après aucun doute, point de doute, il n’y a pas
de doute, il ne fait pas de doute, il n’est pas douteux, on emploie l’indicatif ou
le subjonctif et “de façon plus littéraire” le subjonctif, accompagné ou non de ne.
Jean-Paul Colin ajoute que “ce mode est peu logique, puisque toutes ces expressions
affirment une certitude” et il illustre ceci des exemples suivants:
– Il n’était pas douteux que nous étions sur une soeur jumelle de notre terre
(P.Boulle).
– Il n’y a aucun doute qu’après son séjour en montagne, il nous reviendra
guéri.
Mais: – Il n’y a point de doute que vous ne soyez le flambeau même de ce temps
(Valéry).
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Pour moi, disait Crittin, ça ne fait pas l’ombre d’un doute que la chose ne
s’arrange (Ramuz) [33, c. 226].
** Jean-Paul Colin signale encore qu’après il est vraisemblable on rencontre
l’indicatif ou le subjonctif selon le degré de “probabilité” L’emploi du conditionnel
est également possible:
– Il est vraisemblable, dans cette hypothèse, que le régime aurait besoin de
renforts considérables.
Mais: Si la locution impersonnelle est à la forme négative ou interrogative, le
subjonctif est toujours employé:
– Il n’est pas vraisemblable qu’on l’ait chargé de cette mission pour se débarrasser
de lui ensuite [33, c. 792].
e) les locutions impersonnelles qui expriment UNE ATTITUDE AFFECTIVE: il
est honteux (соромно комусь, що); il est étonnant (дивно, що; дивує те, що), il est
étrange, il est surprenant (вражає те, що), il est extraordinaire (дуже незвично,
що), il est incompréhensible (незрозуміло, що), il est incroyable (неймовірно, що), il
est inquiétant (бентежить, непокоїть, тривожить те, що), il est agréable à qqn
(приємно комусь, що), il est désagréable à qqn (неприємно комусь, що), régissent le
subjonctif:
– Il est honteux que cet étudiant n’ait pas cédé sa place à cette vieille femme.
– Il est étonnant qu’il ne veuille pas accepter notre aide.
– Il lui était agréable qu’elle ne l’eût pas oublié.
– Il m’est désagréable que je doive travailler avec lui.
Exercices
6. Ouvrez les parenthèses et employez les modes et leurs temps qui conviennent
après sembler, paraître (apparaître), paraître + adjectif:
1. S’il vous semble que je me (se tromper), je suis prêt à vous justifier mon choix. 2. Il me
semble que vous ne (avoir raison) pas. 3. Il semble impossible qu’il (pouvoir) passer son examen
tant il y est mal préparé. 4. Il paraît évident qu’il ne (être) pas réélu aux prochaines élections.
5. Il ne me semble pas qu’il (pouvoir) surmonter les difficultés. 6. Cela vous paraît naturel qu’il
y (avoir) tant d’injustices dans le monde? 7. Il paraît étrange qu’il (se conduire) de la sorte après
notre conversation à coeur ouvert. 8. Cela me paraît incompréhensible qu’il (refuser) l’offre
que vous lui avez faite. 9. Cela paraît complètement absurde que vous (vouloir) organiser une
randonnée dans la forêt quand un orage est imminent. 10. Il me paraît invraisemblable que le
roman de cet écrivain (recevoir) le prix Goncourt. 11. Il paraît qu’il (être) victime d’un accident
de la route la semaine dernière.
7. Ouvrez les parenthèses et employez les modes et les temps qui conviennent:
1. Il est inconcevable que cette loi (être) adoptée. 2. Il est inadmissible qu’elle (recevoir)
demain cette prime. 3. Il est incompréhensible que vous ne (recevoir passé) pas ma lettre. 4. Il
42
T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
est rare qu’il (rendre) service à des inconnus. 5. C’est dommage que vous ne (vouloir) pas venir
avec nous. 6. Il est significatif qu’il (faire passé) cette remarque. 7. Il se peut que je ne (pouvoir)
pas venir à la leçon demain. 8. Il est incroyable qu’il (commettre passé) cette grave erreur. 9. Ce
n’est pas croyable qu’il (vouloir futur) se marier avec cette jeune fille. 10. Il est d’usage que nous
(fêter) chaque événement important dans notre équipe. 11. Il est indubitable que vous (avoir)
raison. 12. Il n’est pas question que nous (prendre) part à cette conférence. 13. Il est question
que vous (partir) demain en mission. 14. Il est indiscutable que nous ne (devoir) pas signer ce
contrat. 15. S’il est vrai que vous ne (être) pas d’accord avec nous, dites-le! 16. C’est insensé
qu’ils (être) persuadés de sa culpabilité! 17. Il est vraisemblable qu’il ne (pouvoir) pas prendre
part à la réunion de demain. 18. Il est exact que je ne (être) pas d’accord avec cette décision.
19. Il est inexact que je ne (prendre) part à la réunion de demain. 20. Il m’est désagréable que je
(devoir) travailler avec lui. 21. C’est extraordinaire que vous ne (vouloir) pas accepter ce poste
intéressant. 22. Il est hors de doute que nous (recevoir) une invitation à cette conférence. 23. Il
est incontestable qu’il (être) trés calé dans ce domaine. 24. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que
nous ne (accepter) pas de collaborer avec cette firme. 25. Il est probable que la délégation (être)
nombreuse. 26. Il est peu probable que le directeur (vouloir) nous recevoir aujourd’hui. 27. Il est
improbable que le président (vouloir) promulguer cette nouvelle loi sans certains amendements.
28. C’est honteux que vous ne (avoir) aucune pitié pour ces pauvres gens! 29. Il est indéniable
que cet homme ne (pouvoir) pas inspirer confiance après tout ce qu’il a commis. 30. Il est douteux
que cette nouvelle variante lui (plaire). 31. Il est certain qu’il (prendre) part aux travaux de cette
conférence. 32. Il est inutile que vous vous (déranger) spécialement pour déposer cette demande.
33. Il s’en est fallu de peu que nous (arriver) en retard à la gare. 34. Il arriva qu’un beau jour il
(découvrir) la vérité. 35. Il advint qu’au bout d’un certain temps il (découvrir) qu’on le dupait.
36. Il est évident qu’il ne (pouvoir) pas se passer demain de notre aide. 37. C’est dommage que
vous ne (assister) hier à notre soirée. 38. Il faut que vous (trouver) au plus vite ce document.
39. Il y a peu de chance que vous le (trouver) à la maison à cette heure-là. 40. Il est important que
vous (savoir) tout de suite cette nouvelle désagréable. 41. Il va de soi que vous (devoir) payer
les droits de douane. 42. Il paraît que notre projet (être) adopté à l’unanimité. 43. Il se peut que
vous (avoir) des difficultés à le convaincre. 44. Il est de règle que nous (organiser) une petite
bringue lors de la signature d’une importante commande. 45. Il semble que votre associé ne
(avoir envie) nullement de signer ce contrat. 46. Il et question qu’on vous (envoyer) à Lyon en
mission. 47. Peu m’importe que ce travail ne vous (plaire) pas! Vous devez le faire. 48. Il n’y a
pas de doute qu’il (échouer) à l’examen de ce matin. 49. Il est hors de doute que nous vous (aider)
en cas de besoin. 50. Il convient que vous les (avertir) par téléphone avant de venir chez eux.
51. Il faut que vous (savoir) ce que vous devez faire tout d’abord. 52. Est-il certain qu’il (refuser)
de prendre part à notre colloque quand vous le lui avez proposé? 53. Est-il possible qu’il (être)
aussi borné pour ne pas comprendre qu’il y va de sa réputation? 54. Il est vrai qu’hier il ne (être)
pas en bonne santé. 55. Il est inadmissible qu’il (prendre) la parole à cette conférence au nom
de notre délégation. 56. Il n’est pas sûr qu’il (trouver) déjà ce document dont vous avez besoin.
57. Il n’est pas évident qu’il (pouvoir) se dégager de toute responsabilité dans cette affaire. 58. Il
vaut mieux que vous me (dire) toute la vérité. 59. Il est douteux qu’il (vouloir) venir avec nous
à cette exposition. 60. Il semble que vous ne (être) nullement intéressé à la conclusion de ce
43
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
marché. 61. Il paraît qu’à cause de vos atermoiements nous (rater) cette occasion exceptionnelle
qui s’était enfin présentée à nous. 62. Il est évident qu’il ne (pouvoir) pas remplir cette tâche à
temps. 63. Il est extrêmement important que nous (assister) à cette entrevue. 64. Il est inutile
que vous (prendre) part aux débats. 65. Il est préférable que vous (partir) tout de suite. 66. Il
est incontestable que cet étudiant (être) le meilleur de son groupe. 67. Il est vraisemblable qu’il
(venir) nous voir la semaine prochaine. – 68. Il est peu probable qu’ils (réussir) à conclure cet
accord. 69. Il est fort possible qu’elle (être) en retard à ce rendez-vous. 70. Il n’est pas étonnant
qu’il ne (vouloir) pas vous voir après cette discussion orageuse. 71. Il est indispensable que vous
(être) prudent dans ces négociаtions. 72. Il est inconcevable que cette loi (être) adoptée. 73. Il
est inadmissible qu’elle (recevoir) demain cette prime. 74. Il est incompréhensible que vous
ne (recevoir passé) pas ma lettre. 75. Il est rare qu’il (rendre) service à des inconnus. 76. C’est
dommage que vous ne (vouloir) pas venir avec nous. 77. Il est significatif qu’il (faire passé) cette
remarque. 78. Il se peut que je ne (pouvoir) pas venir à la leçon demain. 79. Il est incroyable qu’il
(commettre passé) cette grave erreur. 80. Ce n’est pas croyable qu’il (vouloir futur) se marier
avec cette jeune fille. 81. Il est d’usage que nous (fêter) chaque événement important dans notre
équipe. 82. Il est indubitable que vous (avoir) raison. 83. Il convient que vous (observer) à la
lettre le guide d’installation de cette imprimante. 84. Il n’est pas question que nous (prendre) part
à cette conférence. 34. Il est question que vous (partir) demain en mission. 85. Il est indiscutable
que nous ne (devoir) pas signer ce contrat. 86. Il est vraisemblable qu’il ne (pouvoir) pas prendre
part à la réunion de demain. 87. Il est incontestable qu’il (être) trés calé dans ce domaine. 88. Il
suffit que vous (apposer) votre signature au bas de la page. 89. Il est temps que vous (apprendre)
toute la vérité. 90. Il résulte de l’analyse des résultats de cette expérience qu’elle (être) mal
organisée.
9. Traduisez en français:
1. Дивно, що її ще тут немає. 2. Необхідно, щоб ви усвідомили серйозність ситуації.
3. Краще, щоб ви звернулися до іншого лікаря. 4. Можливо, що я помилився. 5. Він
дуже переживає; було би добре, якби ви його заспокоїли. 6. Його ще немає. Імовірно,
що його затримали на роботі . 7. Важливо, щоб ви особисто розповіли про цей інцидент.
9. Прикро, що ви мені не довіряєте. 10. Шкода, що ви не можете бути до кінця на вечорі.
11. Корисно, щоб ви знали всю правду про цю жінку. 12. У цій ситуації малоймовірно,
щоб ви могли допомогти в чому-небудь. 13. Як сталося, що ви запізнилися на цілу
годину. 14. Рідко буває, щоб він не дотримався свого слова. 14. Краще, щоб ви самі
44
T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
пояснили, що йому треба робити. 15. Не може бути мови про те, щоб ви йому прощали
його скандальну поведінку стосовно вас. 16. Тільки від вас залежить, щоб ми владнали
якнайшвидше цю справу. 17. Як на мене, цілком справедливо, що відібрали у вас цю
справу, бо ви промарнували час, нічогісінько не розпочавши для її улагодження. 18. Йому
не терпілося, щоб йому дозволили працювати в архівах секретної поліції. 19. Не можна
погодитися, щоб передали цю справу іншій організації. 20. Соромно, що ви образили
цю бідну жінку. 21. Чи правда, що він відмовився допомагати нам? 22. Бентежить те, що
він досі не подав жодних звісток про себе. 23. Вражає те, що він абсолютно не реагував
на критику журналістів. 24. Життєво необхідно, щоб ви запам’ятали основні принципи
поведінки у небезпечних ситуаціях. 25. Я його добре знаю і навряд чи він погодиться з
їхньою пропозицією. 26. Мені приємно, що ви не забули відправити моїй матері листівку
з найкращими побажаннями з нагоди її сімдесятиріччя. 27. Я хочу знати, як сталося, що
нам не повідомили про її одруження. 28. Давно пора, щоб ви почали готуватися до цього
серйозного екзамену. 29. Прикро, що ви не взяли з собою цих важливих документів.
30. Мені неприємно, що ви могли так погано думати про мене. 31. Зовсім природно, що
ніхто не хоче працювати з такою людиною як він. 32. Мені не терпиться, щоб закінчився
конфлікт між ними. 33. Можливо, ви помилилися під час рахунку голосів. 34. Не може бути
й мови, щоб ми змінили наше рішення. 35. Бажано, щоб ви брали до уваги всі зауваження
комісії. 36. Я приніс вам усі документи, які ви у мене просили. Шкода, що вони вам
більше не потрібні. 37. Як трапилося, що ви не знаєте цієї справи. 38. Ви цілком даремно
наполягаєте на перегляді вашого процесу. 39. Мені прикро, що ви мені не довіряєте.
40. Невже ви й далі думаєте, що він не здатен був на таку підлість? 41. Дуже шкода, що ви
не мали змоги відвідати велику виставку, присвячену Клоду Моне з нагоди 160-ї річниці з
його дня народження, де було виставлено його картини, зібрані з багатьох музеїв світу, що
рідко трапляється. 42. Краще, щоб ви самі про це з ними поговорили. 43. Дивно, що ви не
цікавитесь історією нашої країни. 44. Що мені з того, що він обіцяв нам допомагати, якщо
він ніколи не дотримується свого слова. 45. Його ще нема? Він настільки розсіяний, що
можливо й забув, що ми запросили його на сьогодні.
47
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Il avait le courage de critiquer le directeur parce qu’il se sentait soutenu par ses
collègues → De se sentir soutenu par ses collègues lui donnait le courage de critiquer
le directeur.
bb) en remplaçant avoir par faire:
– avoir froid → faire froid
– avoir peur → faire peur
– avoir honte → faire honte
– avoir de la peine → faire de la peine
– Il avait honte parce qu’il s’était mal conduit → De s’être mal conduit lui faisait
honte.
2) de transformer le sujet de ces verbes en complément d’objet direct ou indirect:
– il était exaspéré → l’exaspérait
– il était révolté → l’avait révolté
– elle était heureuse → la rendait heureuse
– il se tourmentait → le tournentait
– il avait honte → lui faisait honte
3) de transformer la proposition causale tout d’abord en tournure infinitive, puis en
proposition subordonnée sujet:
– Il était exaspéré parce qu’il le voyait tranquillement assis à rien faire de ses dix
doigts.
– Il était exaspéré de le voir tranquillement assis à ne rien faire de ses dix
doigts.
– De le voir tranquillement assis à rien faire de ses dix doigts l’exaspérait.
– Elle pleurait de rage parce qu’elle se sentait impuissante à venir en aide à son
fils.
– Elle pleurait de rage de se sentir impuissante à venir en aide à son fils.
– De se sentir impuissante à venir en aide à son fils la faisait pleurer de rage.
– Il se tourmentait parce qu’il pouvait ne pas arriver à temps.
– Il se tourmentait de ne pouvoir arriver à temps.
– De ne pouvoir arriver à temps le tourmentait.
– Il avait honte parce qu’il s’était mal conduit.
– Il avait honte de s’être mal conduit.
– De s’être mal conduit lui faisait honte.
Exercices
48
T h è m e 3. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES SUJETS
mauvaise impression. 4. Il est possible qu’il vienne nous voir demain soir vers 8 heures. 5. C’est
étonnant qu’il n’ait pas voulu prendre part aux débats. 6. Ce qui est possible, c’est qu’il ne veuille
pas collaborer avec nous. 7. Il est tout à fait naturel qu’elle ne veuille pas vous voir après votre
refus de l’aider. 8. Ce qui est nécessaire, c’est que vous lui parliez sans tarder. 9. Il va de soi que
vous receviez une indemnité en réparation du préjudice que vous avez subi. 10. Il est douteux
que vous réussissiez à le convaincre.
1. D’avoir tant travaillé l’avait exténué. 2. De n’être pas admis à l’examen le choquait.
3. De ne pas avoir été compris l’inquiétait. 4. D’être l’objet de la risée de ses collègues le
chagrinait. 5. D’avoir à refaire ce travail, accompli par lui avec tant de soin, l’indignait.
6. D’être obligé de vivre séparément pendant un certain temps de sa famille le faisait souffrir.
7. De ne pas avoir pu tenir sa promesse lui faisait honte. 8. D’avoir subi cette série d’échecs
lui donnait envie de tout abandonner. 9. D’être sûr de pouvoir compter sur l’aide de ses amis le
rassurait. 10. De se savoir enfin libre de toutes obligations la rendait heureuse.
49
Théme 4
50
T h è m e 4. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES ATTRIBUTS
– Ce qui est étonnant, c’est qu’il n’a pas dessérré les lèvres de toute la soirée.
– Ce qu’il y a de passionnant dans ce roman, c’est que l’intrigue nous tient en
haleine jusqu’à la dernière page.
Remarque:
Parfois en ukrainien, il n’y a pas de correspondant à l’adjectif verbal. Dans ce cas,
il est recommandé pour la traduction d’avoir recours au verbe ukrainien, dont provient
cet adjectif verbal:
– Ce qu’il y a d’énervant (d’agaçant), c’est.. → Що дратує, тo це те, що …
– Ce qu’il y a d’exaspérant, c’est…. → Що сильно дратує, тo це те, що …
– Ce qu’il y a de désespérant, c’est …. → Що доводить до відчаю, тo це те, що …
– Ce qu’il y a de séduisant, c’est …. → Що приваблює, тo це те, що…
– Ce qu’il y a de révoltant, c’est …. → Що викликає обурення, тo це те, що …
On peut également avoir des expressions telles que:
– Ce qui est inexplicable, c’est …
– Ce qui est troublant, c’est …
Qui peuvent se traduire en ukrainien:
– Що не піддається поясненню, тлумаченню, то це те, що …
– Що хвилює, так це те, що …
b) les adverbes: le mieux, le pis (le pire):
– Le pire est que j’ai oublié le nom de cette rue.
– Le mieux est que nous attendions à la gare le train suivant.
– Найгірше те, що я забув назву цієї вулиці.
– Краще, щоб ми чекали на наступний поїзд на вокзалі.
c) un substantif toujours déterminé:
– La vérité était qu’il avait forgé de toutes pièces cette histoire mirobolante.
– Правду сказати, він висмоктав з пальця цю неймовірну історію.
Remarque:
1) Le sujet de la proposition principale peut être déterminé soit par une épithète,
soit par un complément déterminatif, soit par une proposition relative:
– Le plus ennuyeux de cette situation était qu’il ne comprenait absolument rien
à mes explications.
– Le pire, à quoi on pouvait s’attendre, est que j’ai oublié le nom de cette rue.
– La vérité, que nous avons apprise plus tard, était qu’il avait forgé de toutes
pièces cette histoire mirobolante.
2) Le sujet de la proposition principale (adjectif substantivé, substantif ou adverbe)
est souvent détaché et repris par CE:
– Le plus curieux, c’est qu’elle me connaissait.
– Le pire, qui pouvait m’arriver, c’est que je n’avais pas d’argent sur moi.
– Le problème, c’est qu’il est difficile de le convaincre.
51
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
3) Le mode, dans ces propositions, est généralement l’indicatif, même après les
adjectifs qui en construction impersonnelle demande le subjonctif. Comparez:
– C’est étrange que vous ne vous souveniez plus de moi.
– L’étrange est que vous ne vous souvenez plus de moi.
Toutefois tout dépend du sens de la proposition subordonnée attribut. Si elle contient
une simple constatation d’un fait, on emploie l’indicatif. Par contre, si elle renferme
quelque chose de désiré, dans ce cas c’est le subjonctif qui est employé:
– L’essentiel est que vous êtes en bonne santé.
– L’essentiel est que vous soyez présent à cette discussion.
En ukrainien, ces nuances sont rendues par l’emploi de la conjonction що ou
щоб:
– Найголовніше, що ви здорові.
– Найголовніше, щоб ви були присутнім на цій дискусії.
52
T h è m e 4. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES ATTRIBUTS
Exercices
54
T h è m e 4. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES ATTRIBUTS
rendait pas compte de la gravité de la situation. 8. Le plus comique, c’était qu’il ne comprenait
pas qu’on se moquait de lui. 9. Le plus difficile, c’était qu’il fallait troubler la fête par l’annonce
de cette triste nouvelle. 10. Le plus humiliant, c’était qu’il devait reconnaître publiquement son
erreur.
Par exemple:
– Найважче було переконати їх у потребі цих змін.
– Le plus difficile était de les convaincre de la nécessité de ces changements.
– Ce qui était le plus difficile, c’était de les convaincre de la nécessité de ces
changements.
– Ce qu’il y avait de plus difficile, c’était de les convaincre de la nécessité de ces
changements.
5. Traduisez en français:
1. Документ, що ви мені принесли, – не той, що мені потрібен. 2. Книжки, які вам
потрібні, – це ті, які лежать на столі. 3. Найкращий вихід з кризової ситуації це той, про
який ми вже говорили на нараді. 4. Мої вимоги надалі ті, які я вам подав. 5. Найкраща
професія та, в якій ви почуваєте себе корисним. 6. Моя улюблена книжка якраз та, яку ви
вибрали. 7. Книжки, які найкраще запам’ятовуються, – це ті, які справили сильне враження
55
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
в дитинстві. 8. Цей чоловік саме той, який вам потрібний. 9. Методика, розроблена нашим
співробітником, – це саме та, якій ми завдячуємо нашим досягненням. 10. Ці документи
це саме ті, на які я посилаюсь у своїй статті.
6. Traduisez en français:
1. Успішно здати іспити це те, про що я зараз думаю. 2. Ускладнення після хвороби
це те, чого найбільше побоюються лікарі. 3. Досконалість це те, до чого я весь час прагну.
4. Моральна підтримка це те, чого мені не вистачає зараз. 5. Недоброзичлива критика з
боку преси це те, від чого він безнастанно повинен був захищатися.
56
Thème 5
57
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Proposition
principale Proposition subordonnée
(moment de la (discours indirect)
parole)
Plan du présent
Présent ou futur a) action simultanée que son père part aujourd’hui
simple présent
Il nous annonce b) action antérieure que son père est parti hier
Il nous annoncera passé composé que son père partait chaque mois à kiev.
Il sait imparfait (action habituelle) que son père vient de partir
Il saura ou passé immédiat
58
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Proposition
principale Proposition subordonnée
(moment de la (discours indirect)
parole)
Plan du passé
Passé composé a) action simultanée que son père partait lundi
Imparfait imparfait
Passé simple (présent dans le passé)
Il nous a annoncé b) action antérieure que son père était parti lundi
Il nous annonçait plus-que-parfait que son père venait de partir lundi
Il nous annonça ou plus-que-parfait immédiat
Nous avons appris
Nous apprenions c) action postérieure que son père partirait lundi
Nous apprîmes futur dans le passé que son père allait partir lundi
ou futur immédiat dans le passé
59
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Proposition
principale Proposition subordonnée
(moment (discours indirect)
de la parole)
Plan du présent
Présent ou futur a) action simultanée que son pére parte aujourd’hui
simple présent du subjonctif
Plan du passé
Passé composé a) action simultanée que son père partît aujourd’hui
Imparfait imparfait du subjonctif
Passé simple
b) action antérieure que son père fût parti hier
Il a consenti plus-que-parfait du subjonctif
Il doutait
Il consentit c) action postérieure que son père partit lundi
imparfait du subjonctif
60
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Exercices
2. Traduisez en français:
1. Я бачу, що ви не сприймайте серйозно те, що я вам сказав учора. 2. Чи вас
попередили, що ми завтра пишемо контрольну роботу. 3. На прес-конференції прем’єр-
міністр повідомив, що уряд прийняв низку важливих рішень для подолання кризи. 4. Він
нам обіцяв, що прийде обов’язково на наш вечір. 5. Він сказав, що дуже жалкує про те, що
погано повівся з цією дівчиною. 6. Він знав, що вона не візьме участі в цій екскурсії, бо
напередодні дізнався, що вже декілька днів вона хворіє. 7. Молода французька вчителька
написала своїй українській приятельці, з якою вона познайомилась торік у Страсбурзі, що
вона ніколи не забуде цих прекрасних днів, які вона провела в неї в Україні. 8. Я думала,
що ви вже поїхали в Київ на конференцію молодих лінгвістів. 9. Мені сказали, що ви
хочете мене бачити. 10. Вона нас запевнила, що вперше бачить цього чоловіка і що ніколи
до того з ним не зустрічалась. 11. Мені сказали, що ви мене чекали цілу годину. 12. Він
мені зателефонував, що прийде обов’язково, але запізниться на декілька хвилин. 13. Я
йому довів, що він не має рації і що йому доведеться переробити свою статтю. 14. Коли я
сьогодні вранці їй зателефонував, вона мене запевнила, що все приготувала для прийняття
наших французьких гостей. 15. Йому здавалось, що недаремно він доклав стільки зусиль,
бо все йде як по маслу, і він стане незабаром заступником директора банку. 16. Він згадав,
що забув попередити завідувача кафедри, що буде відсутнім три дні, бо їде у відрядження в
Донецьк. 17. Він добре передбачив, що наша співпраця з цією фірмою довго не триватиме.
18. Він вважав, що дирекція зробила помилку, коли прийняла на роботу цього чоловіка.
19. Він підозрював, що вона не каже правди, і що ніколи не була в Парижі. 20. Він зауважив,
що незнайомець ледве стоїть на ногах. 21. Вона сказала, що обов’язково зробить те, що нам
обіцяла. 22. Нас попередили, що засідання комісії не відбудеться так, як було попередньо
домовлено, тому що голова захворів, та що нам повідомлять про нову дату. 23. Він знав,
що така нагода більше ніколи не повториться, і що треба нею скористатися якнайшвидше.
61
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
24. Комісія заявила, що не приймає нашого проекту, тому що до неї надійшов інший,
набагато вигідніший.
62
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Toutefois il semble y avoir des flottements, car, d’une part, Jean-Paul Colin cite que
l’Académie française préfère la construction classique que, pour les verbes suivants:
conclure, consentir, demander, faire attention, prendre garde, s’attendre (ce
dernier suivi de l’indicatif futur). Il signale également qu’il serait préférable d’écrire de
manière que, de façon que et non pas de manière à ce que.
D’autre part, des auteurs comme E.A.Référovskaïa et A.K.Vassiliéva сitent des
exemples de l’emploi parallèle de: s’attendre à ce que – s’attendre que:
– Et beaucoup s’attendaient à ce que le changement politique intervenu se
réduisît à un simple changement de personnel. (Bernard)
– La réponse de Colbert fut péremptoire: “Vous ne devez pas vous attendre que
sa majesté puisse vous envoyer des troupes d’ici”. (Bonnault) [10, c. 226–227].
N. Steinberg, par contre, signale que à ce que s’emploie régulièrement après la
plupart des verbes qui exige la préposition à devant le complément d’objet direct. Ce
sont les verbes pronominaux tels que: s’attendre, se décider, s’exposer, s’opposer et
après aboutir, renoncer, tenir, veiller.
Elle signale également que certains verbes transitifs indirects tels que: accepter de
faire qqch, décider de faire qqch, douter de qqch. se souvenir de qqch, s’étonner de
qqch, consentir à qqch, et autres peuvent s’employer comme transitifs directs dans le
propositions principales, dont dépendent des propositions subordonnées complétives:
– J’accepte de traduire ce texte MAIS J’accepte que je fasse la traduction de ce
texte.
– J’ai décidé de partir demain MAIS J’ai décidé que je partirais demain.
– Je doute de sa sincérité MAIS Je doute qu’il soit sincère.
– Je me souviens de sa promesse de nous aider MAIS Je me souviens qu’il nous
a promis de nous aider [13, c. 101].
bb) Les propositions subordonnées complétives introduites par DE CE QUE:
Jean-Paul Colin signale que la construction de ce que est la plus fréquente après
les verbes et locutions: abuser (зловживати), accuser (звинувачувати), affirmer
(стверджувати), s’affliger (уболівати, сумувати, журитися), s’applaudir
(бути задоволеним собою), s’attrister (засмучуватися, сумувати), se contenter
(задовольнятися), se désoler (засмучуватися, журитися, впадати в розпач),
s’effaroucher (лякатися), s’effrayer (лякатися, жахатися), s’émerveiller (бути
в захваті, дивуватися), s’enorgueillir (загордіти, чванитися, пишатися чимось),
s’épouvanter (жахатися, впадати в паніку), s’étonner (дивуватися, дивно
комусь), s’exaspérer (родратуватися; робитися жорстоким; розлючуватися),
s’excuser (просити вибачення, пробачення (в кого); перепрошуватися (перед
ким)), se féliciter , se formaliser, se frapper, frémir, se froisser, gémir, se glorifier,
s’impatienter, s’indigner, s’inquiéter, s’irriter, jouir, se lamenter, louer, profiter,
provenir, se réjouir, remercier, se révolter, ricaner, rire, rougir, savoir gré, souffrir,
se vanter, se venger, venir, en vouloir et, ajoute-t-il, d’une façon générale après toutes
les locutions verbales et adjectivales exprimant un sentiment: être fier, honteux, surpris,
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
etc. Jean-Paul Colin ajoute que la construction avec le simple que est parfois considérée
comme plus correcte pour certains de ces verbes, mais elle se fait de plus en plus rare.
D’après lui, F..Mauriac lui-même emploie souvent le tour le moins académique: Maria
éprouva une joie confuse de ce que l’orage avait brouillé le temps; il se réjouissait de
ce qu’il ne mourrait pas seul [33, c. 190].
Par contre, E.A.Référovskaïa et A.K.Vassiliéva сitent des exemples de l’emploi
parallèlle de: se plaindre de ce que – se plaindre que; souffrir de ce que – souffrir
que; se fâcher de сe que – se fâcher que; s’étonner de ce que – s’étonner que;
profiter de ce que – profiter que:
– Les parents se plaignirent de ce que le cochon ne fût pas encore rentré.
(M. Aymé)
– À la maison il se plaignait qu’on dépensât trop et la semaine passée il avait fait
la sourde oreille à une demande de souliers. (M.Aymé)
– …des enfants de Simon. Leur éducation souffrait de ce qu’ils étaient alors
sans mère ni père, elle morte et lui prisonnier … (Ph.Hériat)
– Il souffrait qu’il y eût alors quelque chose, et que le temps fût mince comme
un fil de fer. (J.Romains)
– Pourtant son père ne se fâchait point de ce qu’il y ait la même chose à manger.
(Poullaille)
– … sa mère non plus ne se fâchait pas qu’il n’allât point au chantier.
(Poullaille)
– Madame Compardon continuait d’en être enchantée, s’étonnant de ce qu’elle
ne la volait pas. (E.Zola)
– Ça ne m’étonnerait pas qu’il vous eût refusé de l’argent. (E.Zola)
– Anne sourit ironiquement à ce spectacle. L’abbé Lafitte, un peu confus, profita
de ce que la sonnette de la porte d’entrée tintait pour s’esclipser. (P.Benoît)
– … Entrez, monsieur le commissaire… Ma femme est allée faire quelques
courses. Elle profite que c’est ma semaine de nuit… (G.Simenon) [10, c. 226–227].
E.A.Référovskaïa et A.K.Vassiliéva signalent la tendance en français contemporain
à remplacer le pronom démonstratif ce par le substantif le fait:
– Elle récupérait son cas, profitant du fait qu’elle détournait ainsi la tête pour
dire: – L’impatience, Alex? (Lapierre)
N.Steinberg signale qu’après de ce que on peut employer l’indicatif, même si dans
la construction directe avec que on devrait employer le subjonctif.
– Il était étonné qu’il ne se passât rien d’extraordinaire ce jour-là → Il était
étonné de ce qu’il ne se passait rien d’extraordinaire ce jour-là [13, c. 101].
cc) Les propositions subordonnées complétives, introduites par d’autres
prépositions:
Les prépositions à et de étant les plus employées après les verbes transitifs
indirects, il est évident que ce sont elles qui prédominent dans la combinaison avec ce
que. Toutefois on peut trouver, évidemment plus rarement, d’autres prépositions telles
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T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
que, par exemple, en et sur. Tout dépend de la rection des verbes de la proposition
principale:
– consister en qqch: Notre tâche consiste essentiellement en ce que nous soyons
toujours prêts à affronter n’importe quelle éventualité.
– insister sur qqch: Le mode, employé dans la proposition subordonnée dépend
du caractère du verbe insister. Si celui-ci exprime la simple constatation d’un fait réel,
on emploie l’indicatif:
– Nous insistons sur ce que nos recherches sont orientées sur d’autres objets
d’études que les vôtres.
Si le verbe contient nuance sujective de volonté, on emploie le subjonctif:
– Nous insistons sur ce que nos recherches soient orientées sur d’autres objets
d’études que les vôtres.
Dans ces combinaisons, le pronom démonstratifs ce peut être remplacé par le
substantif le fait:
– consister dans le fait que…
– insister sur le fait que …
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Exercices
3. Remplacez les lacunes par à ce que ou de ce que et mettez les verbes entre
parenthèses au mode et au temps qui conviennent:
1. Il se félicite ... il (deviner) à temps ses réelles intentions. 2. Jusqu’à présent, il s’en
voulait ... il ne lui (dire)pas toute la vérité. 3. Prenez garde ...ils ne vous (duper) pas pendant
les négociations. 4. Elle se réjouissait ... il (accepter) sa proposition. 5. Déçue du manque de
compréhension de ses collègues, elle s’était résignée ... les choses (rester) telles qu’elles étaient
jusque là. 6. Elle abusait ...son père la (aimer) éperdument. 7. Il n’arrivait pas à tolérer que sa
femme se soit accoutumée sans rechigner ... sa mère (mener) à sa guise leur maison. 8. Elle se
désolait (que de ce que) son frère (étudier) si mal. 9. Nous sommes enfin parvenus ... il (changer)
sa décision. 10. Elle était surprise ... il ait réagi de cette manière à son désir de se réconcilier
avec sa soeur. 11. Je ne comprends pas que vous vous contentiez ... qu’ils vous (proposer).
12. Ses parents tenaient ... il fît des études de droit et lui voulait devenir acteur. 13. Il accuse
le gouvernement ...les députés (refuser passé) d’adopter sa résolution. 14. Il me semble qu’il
est blessé ... vous lui (reprocher) de venir toujours en retard à nos réunions. 15. Vous devriez
profiter ... il (être) de bonne humeur pour lui faire votre demande. 16. Je ne m’attendais pas
...vous (réussir) à résoudre ce problème si facilement. 17. Il s’affligeait ...elle ne (faire) pas
attention à ce qu’il disait. 18. Vous devez veiller ... leur chambre (être) en ordre pour leur arrivée.
19. Elle s’attristait ...il ne (vouloir) l’accompagner à la gare. 20. Elle savait gré à ses parents ...
qu’ils ne (s’opposer) pas ... qu’elle (devenir) actrice. 21. Elle se contentait ...la vie lui (donner).
22. Ils attachaient une grande importance ... leur domicile (se trouver) dans un quartier tranquille. -
23. Elle se désolait ...son frère (recevoir) une si mauvaise note à l’examen. 24. Faites attention
...il ne (faire) pas de bêtises. 25. Elle s’enorgueillissait ...son fils (être) le premier de sa promotion.
26. Il s’irritait ...ses enfants (faire) tant de bruit. 27. Je m’excuse ...nous ne (venir) pas vous
accueillir à la gare. 28. Je me suis accoutumé ...il (venir) me voir chaque samedi. 29. Je ne vois
rien d’extraordinaire...il ne (venir) pas à notre soirée. 30. Elle rougissait... son mari (être) si
mal habillé à cette soirée. 31. Il n’y a pas de mal ...nous lui (demander) ce petit service. 32. Ses
collègues s’exaspéraient...elle ne (vouloir) pas entendre raison. 33. Je tiens ...il (prendre) part à
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
la discussion. 34. Pierre s’épouvantait ...les gens (pouvoir) penser de son acte. 35. Il remerciait
Dieu...tout (se terminer) bien. 36. Il s’applique à ce que tout (être) en ordre.
4. Traduisez en français:
1. Простежте, щоб ніхто нічого не забув у кімнатах готелю. 2. Новий директор має
намір сприяти тому, щоб наша фірма процвітала. 3. Ви повинні призвичаюватися до того,
що ваш новий інженер не завжди буде згідний з вашими рішеннями. 4. Вона раділа з
приводу того, що синові вдалося вступити до університету. 5. У ваших інтересах, щоб
він не відмовився з вами співпрацювати. 6. Ми не сподівалися, що ви в останню хвилину
відмовитеся підписати цей контракт. 7. Його виводило з терпцю, що вона так довго
одягається. 8. Вона дуже страждала, що син приділяє їй мало уваги після одруження.
9. Батько наполягав, щоб вона брала уроки фортепіано. 10. Ми занепокоєні тим, що досі не
маємо відповіді з міністерства відносно нашого проекту. 11. Йому незрозуміло було, чому
незважаючи на добрі рекомендації, директор був проти того, щоб він обіймав цю посаду.
12. Вона не один раз скаржилась, що їй дають найгірші або дріб’язкові завдання. 13. Він
мав зуба на брата, що той не допомагав у скруті. 14. Вона хотіла відімстити за те, що він
відмовився одружитися з нею. 15. Скориставшись тим, що ніхто не звертає на неї уваги,
вона підмалювала собі губи.
Dans ce cas, le verbe de la proposition principale communique ces faits non d’une
manière objective, mais subjective, car il exprime l’attitude psychique et affective
du locuteur envers ce qui est exprimé dans la proposition subordonnée complétive.
1. Emploi de l’INDICATIF:
L’Indicatif s’emploie dans les propositions subordonnées complétives après:
a. LES VERBES DÉCLARATIFS: affirmer qqch à qqn (стверджувати,
твердити), alléguer qqch à qqn (посилатися на), annoncer qqch à qqn (оголошувати,
повідомляти, повідомити, сповіщати, сповістити), assurer qqch à qqn (запевняти,
запевнити), attester qqch à qqn (свідчити), avertir qqn de qqch (попереджати,
попереджувати, попередити про, остерігати, остерегти, застерігати,
застерегти, перестерігати, перестерегти, застерігати, застерегти від),
avouer qqch à qqn (признаватися, признатися, зізнаватися, зізнатися в чому,
визнавати, визнати), certifier qqch à qqn (свідчити, засвідчувати, посвідчувати,
посвідчити, засвідчувати, засвідчити, ручитися, ручатися), chuchoter qqch à qqn
(шептати), communiquer qqch à qqn (переказувати, переказати, переповідати,
переповісти, повідомляти, повідомляти, сповіщати, сповістити), confesser qqch
à qqn (признати, визнати), confier qqch à qqn (довіряти), confirmer qqch à qqn
(підтверджувати), crier qqch à qqn (кричати), déclarer qqch à qqn (заявляти),
démontrer qqch à qqn (доводити, наочно пояснити; показувати), dire qqch à qqn
(сказати), écrire (писати), énoncer qqch à qqn (висловлювати, висловити), expliquer
qqch à qqn (пояснювати, з’ясовувати; роз’ясняти, розтлумачити), garantir qqch
à qqn (гарантувати, ручатися), hurler qqch à qqn (репетувати, несамовито
кричати), indiquer qqch à qqn (вказувати), insinuer qqch à qqn (натякати), jurer
qqch à qqn (клястися; присягатися), lire, murmurer qqch à qqn (мурмотіти,
шепотіти), objecter qqch à qqn (заперечечувати, наводити як заперечення, сказати
щось проти ), nier (заперечувати), prétendre qqch à qqn (твердити, наполягати),
prévenir qqn de qqch (попереджувати, заздалегідь сповістити), proclamer qqch
à qqn (проголошувати, сповіщати), promettre qqch à qqn (обіцяти), publier qqch
(опублікувати), reconnaître qqch (визнавати), répliquer qqch à qqn (заперечувати,
відповідати), répondre qqch à qqn (відповідати), rétorquer qqch à qqn (заперечувати
комусь, повернувши проти нього його власні докази; спростувати що), riposter
qqch à qqn (швидко, відразу відповідати, сказати, заперечувати), signaler qqch à
qqn (доводити до відома), signifier (значити, означати), souffler qqch à l’oreille de
qqn ( сказати, шептати, шепнути щось комусь на (над) вухо), soutenir qqch à qqn
(твердити, запевняти), télégraphier qqch à qqn (телеграфувати), téléphoner qqch
à qqn (телефонувати), témoigner qqch à qqn (виявляти, висловлювати; свідчити,
посвідчувати, засвідчувати, стверджувати), transmettre qqch à qqn (передавати
по радіо), trompeter qqch à qqn (трубити, розголошувати), vociférer qqch contre
qqn (гнівно, погрозливо кричати).
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Remarque:
* Les verbes affirmer, avertir, crier, chuchoter, dire, écrire, murmurer, prétendre,
prévenir, souffler à l’oreille, télégraphier, téléphoner régissent l’indicatif, lorsqu’ils
constatent un fait de la réalité, mais exigent le subjonctif, quand ils expriment une
volonté:
Comparez:
– Je les ai prévenus (avertis) que je serais en retard.
– Je l’ai prévenu (averti) qu’il ne soit pas en retard.
– Je leur dis(crie, écris)[= annonce] que je suis prêt à accomplir cette tâche à
n’importe quel moment.
– Je leur dis (crie, écris)[= exige] qu’ils soient prêt à accomplir cette tâche à
n’importe quel moment.
– Il prétend [=affirme] que vous faites mieux ce travail que n’importe qui.
– Il prétend [= exige] que vous fassiez ce travail à sa place.
– Téléphonez-lui que nous viendrons le voir ce soir.
– Téléphonez-lui qu’il soit prêt à recevoir cette délégation.
La différence est facile à distinguer en ukrainien grâce à l’emploi des conjonctions
що et щоб:
– Я їх попередив, що запізнюся.
– Я їх попередив, щоб вони не запізнилися.
– Зателефонуйте йому, що прийдемо до нього сьогодні ввечері.
– Зателефонуйте йому, щоб був готовий приймати цю делегацію.
** Les verbes affirmer, dire (dans le sens d’affirmer), prétendre (dans le sens
d’affirmer), régissent l’indicatif ou le conditionnel à la forme affirmative et le
subjonctif, lorsqu’ils sont employés à la forme négative, interrogative ou dans une
proposition conditionnelle:
– J’affirme que vous auriez dû agir autrement.
– Je n’affirme pas que vous ayez dû agir autrement.
– Affirmez-vous que nous ayons dû agir autrement
– Je dis que vous devriez lui présenter vos excuses (= я кажу, що ви повинні були
би попросити в нього пробачення).
– Je ne dis pas que vous deviez lui présenter vos excuses ( = я не кажу, що ви
повинні попросити в нього пробачення).
– Je prétends qu’il aurait dû nous demander la permission avant d’agir.
– Je ne prétends pas qu’il ait dû nous demander la permission avant d’agir.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
5. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Il m’a confirmé qu’il (venir) demain à notre soirée. 2. Dites – lui qu’il (venir) me voir
demain et qu’il me (trouver) dans mon bureau. 3. Elle m’a soufflé à l’oreille que je ne (prendre)
pas à coeur ce que (dire) cet homme. 4. Il m’a juré qu’il n’(être) pour rien dans cette histoire.
5. On vient de nous annoncer que le premier-ministre (résoudre) de démissionner. 6. Il nous a
hurlé qu’il (se venger) tôt ou tard. 7. Il prétend que vous ne (vouloir) pas lui prêter de l’argent la
semaine dernière. 8. Quand le train s’est mis en mаrche, il nous a crié par la fenêtre du wagon
que tout (être) prêt pour son retour. 9. Quand je lui ai fait la remarque qu’il se conduisait mal
avec cette jeune fille, il a riposté que cela ne me (regarder) pas. 10. Si nous arrivons plus tôt,
il nous a demandé que nous le (attendre) à l’entrée du théâtre. 11. Il m’a téléphoné qu’il (être)
retenu encore pour au moins une heure à son travail et que nous (se mettre) à table sans lui.
12. Son refus signifiait qu’il ne (avoir) pas confiance en nous. 13. La foule rassemblée devant le
tribunal vociférait que ce tueur en série (devoir) être condamné à mort et être pendu haut et court.
14. J’avoue que je ne (être) pas sincère avec vous. 15. À ce qui me semble, par vos propos vous
voulez insinuer que je (se montrer) d’une complète incompétence dans cette affaire, c’est pour
cela qu’elle a échoué.
6. Traduisez en français:
1. Телефонуйте їм, що виїжджаємо завтра о сьомій ранку. 2. Клянусь вам, що я бачу
його вперше. 3. Розлючений, він кричав, що більше не потерпить такого зухвальства з його
боку. 4. Я ще раз заявляю вам, що я непричетний до цього скандалу. 5. Мушу визнати, що я
не очікував такої підлості з його боку. 6. Хворий заявив, що незадоволений своїм лікарем,
який його обстежує, і попросив, щоб прийшов головний лікар. 7. Я не наполягаю, щоб
мене призначили на цей важливий пост, вам вирішувати, але стверджую, що я найкращий.
8. Нам підтвердили, що конференція відкладається на два дні. 9. Студентський
комітет довів до відома ректора, що студенти страйкуватимуть, якщо їхні вимоги
не будуть задоволені. 10. Жінка промурмотіла, що їй погано і повалилась на землю. –
11. Припертий до стіни неспростовними доказами слідчого, волоцюга признався у тому,
що вбив старшу жінку, щоб пограбувати її. 12. Хоча йому було соромно, він мусив визнати,
що несправедливо її скривдив, і попросив у неї вибачення. 13. Можете не переживати. Я
вас запевняю, що він прийде на ваші уродини. 14. Я би вас попросила зателефонувати
йому, щоб прийшов до мене завтра на четверту годину. 15. Коли він почав дорікати другові,
що не прийшов на похорони його батька, той відразу сказав, що нічого не знав про це.
16. Він нас запевнив, що добре знає цього чоловіка. 17. Я його нарешті переконав, що він
нічого не доб’ється від того чоловіка. 18. Я поїхав до брата, щоб попередити його, що
ситуація докорінно змінилась. 19. Ваша відмова означає, що ви не зрозуміли вигоди моєї
пропозиціï. 20. Я не наполягаю, щоб ви написали цей звіт на завтра.
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T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
2. convaincre – persuader:
– convaincre: Amener qqn à reconnaître la vérité d’une proposition ou d’un fait.
– persuader: Amener qqn à croire, à penser, à vouloir, à faire qqch, par une adhésion
complète (sentimentale autant qu’intellectuelle).
3. préssentir – prévoir:
– préssentir: Prévoir vaguement, confusément, se douter de qqch.
– prévoir: Se représenter à l’avance ce qui doit arriver, ce qui est prévisible;
considérer comme probable; imaginer (un événement futur).
4. se douter – soupçonner:
– se douter: Considérer comme tout à fait probable (ce dont on n’avait pas
connaissance) (R).
– soupçonner: Concevoir ou presque d’après certains indices (R). Faire une simple
supposition fondée sur des apparences, sur des probalités, sur l’existence ou la présence
de (L).
5. imaginer – s’imaginer – se figurer:
imaginer: Marque simplement l’action de l’imagination qui invente ou qui suppose,
mais sans faire entendre qu’elle prenne faussement l’illusion pour la réalité (B). Se
représenter mentalement; avoir l’idée d’une chose ungénieuse (L). Se représenter dans
l’esprit; penser, supposer (R).
s’imaginer: croire à tort (R).
se figurer: Se représenter par la pensée, l’imagination (R). Se représenter qqch par
l’imagination (L). C’est se représenter d’une certaine manière ce qui existe réellement,
mais sous une forme différente peut-être de la réalité; il laisse entendre que tout n’est
pas complètement imaginaire dans l’idée qu’on se forme (B).
6. croire – penser – réfléchir à ce que – songer:
– croire: Tenir qqch pour possible, l’envisager par la pensée (L). Considérer comme
vraisemblable ou probable (R). Avoir une certaine opinion (B).
– penser: Imaginer (R). Croire; avoir la conviction que (L).
7. se rappeler – se souvenir:
– se rappeler: rappeler (un souvenir) à sa mémoire, avoir présent à l’esprit (R)
– se souvenir: avoir de nouveau présent à l’esprit (qqch. qui appartient à une
expérience passée) (R).
Ces deux verbes sont très proches, mais il semble que se rappeler s’emploie
pour qqch de récent, Tandis que se souvenir s’emploie plutôt pour des choses plus
anciennes.
8. estimer – trouver – s’estimer:
– estimer: Être d’avis, avoir pour opinion (L). Estimer emporte l’idée d’évaluation,
c’est juger en appréciant la force, le mérite, la valeur, la quantité (B).
– trouver: Penser, croire (L). Juger, penser que (R).
– s’estimer: se considérer comme, se croire (L).
– Il s’aperçut qu’il était complètement mouillé.
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T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
7. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Je trouve pour le moins étrange que vous ne (répondre) pas à la lettre officielle que je
vous ai envoyée lundi dernier. 2. Je ne crois pas qu’ils (avoir) le temps d’accomplir cette tâche à
temps pour demain. 3. Je me doute qu’il ne (être) pas content, quand il apprendra cette nouvelle.
4. D’après ce que j’ai appris, je soupçonne qu’il ne (prendre) pas part à notre projet. 5. Je ne
crois pas qu’il (être) vraiment indispensable de faire cette démarche. 6. Je réfléchis à ce que je
(pouvoir) faire pour vous aider. 7. Je n’arrive pas à imaginer qu’il (réagir) de la sorte quand
vous lui avez posé cette question. 8. Je m’estime offensé qu’il n’ (accepter) pas mon cadeau,
quand j’ai voulu le lui remetttre 9. Vous trouvez qu’il (faire) bien de ne pas avoir accepté cette
proposition et moi je ne trouve pas qu’il (agir) bien de la sorte. 10. J’ai bien réfléchi à ce que
vous me (proposer) hier. 10. Je n’imagine pas qu’il (falloir) beaucoup d’argent pour cette petite
réparation. 11. Figure-toi qu’il ne (comprendre) pas pourquoi il a été puni. 12. Figurez-vous
que je ne (réussir) à le trouver 13. J’imagine que vous (être) satisfait de sa réponse. 14. Je crois
qu’il (être) coupable. 15. Je ne crois pas qu’il (être) capable de faire cela. 16. Croyez-vous qu’il
(revenir) demain? 17. Sans votre avertissement j’aurais vraiment cru qu’il (pouvoir) nous aider.
18. Je pense qu’il (falloir) l’avertir. 19. Je ne pense pas qu’il (pouvoir) être d’une aide importante
dans nos travaux. 20. Je ne me rappelle pas qu’il (accepter) de collaborer avec nous.
8. Traduisez en français:
1. Вони не помітили, що настала ніч. 2. З його реакції на її запрошення вона вгадала, що
він не прийде на її уродини 3. Він мене переконав, що я не маю рації. 4. Він мене переконав,
що в нашій ситуації найкраще було чекати остаточного рішення комісії. 5. Тільки після
того, як я показав йому карту, я нарешті його переконав, що столиця Швейцарії не Женева,
а Берн. 6. Я передбачаю, що в нас будуть труднощі, але не знаю точно, де вони виникнуть.
7. Передбачають дощову погоду на завтра. 8. Мені нарешті вдалось його переконати, щоб
він погоджувався з тим, що нам запропонували. 9. Я ніяк не можу його переконати, щоб
він визнав, що погано діяв. 10. Вона уявляла собі, що всі повинні їй допомагати. 11. Уявіть
собі, що я давно знав, що все закінчиться невдачею. 12. Коли я відкрив у нотаріуса свій
портфель, я помітив, що не взяв ті документи, які мені потрібні. 13. Я помітив, що якийсь
чоловік весь час стежить за нами. 14. Я не вважаю, що це рішення підходить для цієї
проблеми. 15. Ні, я не вважаю, що він дуже змінився з того часу, коли ми його побачили
останній раз. 16. Я підозрюю, що він давно знав про те, що ми думаємо про нього. 17. Я
підозрював, що він не буде задоволеним, коли дізнається про цю зміну в нашому проекті.
18. Я не думаю, що він нам розповів усю правду про цей інцидент. 19. Чи ви вважаєте
можливим, що ми дійдемо згоди щодо цього питання. 20. Вважаєте себе щасливим, що все
так добре закінчилось для вас, бо могло би бути гірше.
76
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
2. EMPLOI DU SUBJONCTIF.
L’attitude psychique du locuteur et différentes nuances affectives peuvent être
rendues par le verbe de la proposition principale exprimant:
77
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
78
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Remarque:
* Après le verbe espérer à la forme affirmative, on emploie l’indicatif, tandis qu’à
la forme négative on peut employer le sujonctif ou l’indicatif:
– J’espère qu’il obtiendra cette permission.
– Je n’espère pas qu’il obtienne (ou obtiendra) cette permission.
** Quand le verbe Consentir a le sens de reconnaître, être d’accord, il s’emploie avec
l’indicatif, mais quand il a le sens de permettre, il est employé avec le subjonctif:
– Je consens qu’il a mal agi.
– Je consens (= je veux bien) à ce qu’il prenne part à notre discussion.
– Le professeur a consenti à ce que nous remettions le travail de contrôle à
demain.
*** Il ne faut pas oublier que les verbes affirmer, avertir, crier, chuchoter, dire,
écrire, murmurer, prétendre, prévenir, souffler à l’oreille, télégraphier, téléphoner
régissent l’indicatif, lorsqu’ils constatent un fait de la réalité, mais exigent le
subjonctif, quand ils expriment une volonté:
Exercices
9. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordances des temps:
1. J’insiste pour que vous (prendre) part à la réunion de demain. 2. Il s’oppose à ce que
vous lui (faire) cette proposition. 3. Je consens que vous (avoir raison) de lui proposer hier ce
nouveau contrat. 4. Je n’ai pas du tout envie qu’il (venir) me voir ce soir. 4. Je suis d’accord pour
que vous (partir) après-demain. 6. Sa mère souhaite qu’il (choisir) la profession d’ingénieur.
7. Nos collègues tiennent à ce que vous (prendre) la parole à la réunion chez le directeur pour
lui exposer nos suggestions. 8. Entre autres vous devrez veiller à ce que tout le monde (se sentir)
à l’aise pendant cette soirée. 9. La commission gouvernementale exige que nous (prendre) une
décision définitive au sujet de cette question épineuse. 10. Il était de ces professeurs qui aspirent
à ce que tous leurs élèves (savoir) bien leur future profession. 11. Les femmes manifestaient pour
revendiquer qu’elles (pouvoir) reprendre leur travail à l’usine après leur congé de maternité .
12. Nous nous attendions pas à ce qu’il (réagir) de la sorte. 13. Je ne crois pas que vous (pouvoir)
empêcher que ce jeune homme (devenir) votre genre si votre fille est tellement amoureuse de
lui. 14. Le ministère de l’éducation a enfin recommandé que les élèves (savoir) deux langues
étrangères a la fin de leur scolarité. 15. Les ouvriers de la fabrique attendaient que la direction
(satifaire) leurs revendications pour reprendre leur travail. 16. La direction de l’usine a enfin
consenti après de longs et difficiles pourparlers à ce que les salaires des ouvriers (être) majorés
de 5%. 17. J’espère que vous (venir) à notre soirée. 18. Je n’insiste pas pour que vous vous
(charger) de cette affaire si vous vous sentez incapable de l’accomplir. 19. Je propose que nous
(commencer) à résoudre tout d’abord ce problème. 20. Je m’attends à ce qu’il (pleuvoir) cet
après-midi. 21. J’insiste pour que cette question (être) résolue en premier lieu. 22. Je m’oppose à
79
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
ce qu’il (recevoir) ce poste important. 23. Le directeur a autorisé que nous (prendre) part à cette
conférence.
qu’il présente commme passive en montrant le sujet affecté dans sa sensibilité ; souffrir
lorsqu’il signifie ne pas ne pas empêcher, est souvent dominé par l’idée de faiblesse,
d’impuissance (B).
– Supporter: Éprouver avec plus ou moins de patience, de courage; subir de la
part d’autrui, sans réagir, sans se rebeller ou sans interdire (R). Subir avec patience et
courage (L). Éveille l’idée de la force, du courage nécessaire pour résister à un poids, à
un malheur sans qu’il y entre comme dans endurer, celle d’une certaine longueur, d’une
certaine durée (B).
– Tolérer: Implique plutôt une modération qui fait qu’on ne veut pas paraître
abuser de sa force (B). Admettre à contrecoeur la présence de qqn, supporter qqch de
désagréable; laisser subsister, ne pas empêcher (L). Laisser se produire ou subsister (une
chose qu’on aurait le droit ou la possibilité d’empêcher; considérer avec indulgence
(une chose qu’on n’approuve pas et qu’on pourrait blâmer); supporter avec patience (ce
qu’on trouve désagréable, injuste) (R).
– Je préfère (= J’aime mieux) que nous restions aujourd’hui à la maison à
regarder la télé.
– Je déteste que vous vous moquiez de moi.
Remarque:
* Les verbes souffrir, supporter, tolérer s’emploient le plus souvent à la forme
négative et parfois également à la forme interrogative:
– Je ne tolérerai pas qu’il se conduise de cette manière avec moi.
– Elle ne supportait pas qu’il parlât pour ne rien dire.
– Je ne souffrirai pas qu’elle n’en fasse qu’à sa tête.
– Est-ce que je serai capable de tolérer qu’il se conduise de cette manière avec
moi.
À la forme affirmative,ils sont généralement déterminés par des adverbes ou des
substantifs, employés comme complément circonstanciel de manière, tels que mal,
difficilement, avec difficulté:
– Elle supporte mal qu’il ne tienne pas toujours ses promesses.
Exercices
11. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. J’aime mieux que vous me (attendre) ici. 2. Il supporte mal qu’elle lui (faire) sans arrêt
des observations. 3. Prenez soin qu’il ne (s’appercevoir) pas du changement. 4. Je déteste que
vous (se moquer) de moi. 5. Elle préfère que ce (être) lui qui la raccompagne à la maison.
6. J’aime mieux que vous lui (communiquer) vous-même cette désagréable nouvelle. 7. Je ne
81
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
tolérai jamais que vous (pouvoir) vous imaginer cela. 8. Il avait horreur qu’on le (prendre) pour
un jeune écervelé. 9. Je déteste que vous le (prendre) sur ce ton. 10. Il avait pris garde qu’on ne
le (surprendre) pas en train de copier, mais en vain. 11. Elle déteste qu’on lui (dire) ce type de
plaisanterie. 12. Il faisait tout son possible pour éviter que cette affaire (avoir) des conséquences
fâcheuses. 13. Je préfèrerais que vous (garder) le silence pendant la réunion. 14. J’aimerais
bien que vous me (prêter) ce livre pour deux jours. 15. Elle supportait mal qu’on ne lui (obéir)
pas sans maugréer. 16. Je préfèrerais que vous (nommer) quelqu’un d’autre à ce poste. 17. Elle
détestait qu’il ne la (prendre) au sérieux. 18. Je m’opppose à ce que vous le (punir) sérieusement
pour cette bagatelle, une simple observation suffira. 19. J’admire que vous (avoir) la patience
d’écouter ses plaintes jusqu’à la fin, moi j’en serais incapable. 20. Faites attention à ce que les
gens vous (comprendre) de cette manière et non pas autrement.
par avance (R). S’inquiéter par avance d’un danger ou d’un malheur possible (L). Qui
appelle un mouvement de désir pour un bien qui pourrait manquer, indique une vue de
l’esprit, une attention portée sur l’avenir (B).
– craindre: Éprouver de l’inquiétude, de la peur devant qqn, qqch (L). Implique un
mouvement d’aversion pour le mal, cela à la simple idée que celui–ci pourrait arriver
B). Envisager (qqn, qqch) comme dangereux, nuisible, et en avoir peur (R).
– Avoir peur: Implique l’absence de courage devant le péril ou même les seules
peintures que s’en fait l’imagination (B). Avoir le sentiment d’une forte inquiétude,
d’alarme, en présence ou à la pensée d’un danger, d’une menace; être effrayé (L).
– Redouter: Craindre vivement (L). Craindre grandemеnt (R). Exprime la crainte
de quelque chose de supérieur, de terrible, à quoi l’on ne peut résister (B).
– Trembler: Éprouver une violente émotion, un trouble immence sous l’effet de la
peur (accompagnée ou non d’un tremblement physique). Éprouver une grande crainte,
une vive émotion (L). C’est être agité moralement, sous le coup de l’inquiétude, de la
crainte, de la peur, et cela parfois d’une façon durable, juqu’à ce que l’on ait perdu toute
raison de trouble (B).
2. chagriner, faire de la peine
– chagriner: Rendre triste, faire de la peine (R).C’est causer du déplaisir, soit par
une affliction naturelle, soit par une humeur habituelle (B).
– faire de la peine: Causer le sentiment que l’on éprouve devant quelque chose
de très fâcheux, d’infiniment désagréable à l’esprit et qui fait obstacle au bonheur (B).
Causer une souffrance morale, un sentiment de détresse et de dépression (R).
3. regretter, déplorer
– regretter: C’est être fâché, affligé d’avoir perdu quelqu’un ou quelque chose
ou pour toute autre chose ou pour toute autre raison (B). Éprouver le désir douloureux
(d’un bien qu’on n’a plus, d’un bonheur passé); être fâché de ne plus avoir (ce qu’on
a eu). Être mécontent (d’avoir fait ou de n’avoir pas fait) (R). Ressentir comme un
manque douloureux l’absence de; se reprocher ce qu’on a fait (L).
– déplorer: Enchérit sur regretter; c’est regretter avec grande pitié, avec compassion
extrême, avec regret amer, voire avec larmes (B). Pleurer sur, s’affliger à propos de
(qqch); regretter beaucoup (R). Manifester de la douleur à l’occasion d’un événement;
Regretter vivement qqch; avoir à constater qqch de fâcheux (L).
Remarque:
– Les verbes appréhender, avoir peur, craindre, redouter, trembler exigent ne
explétif dans la proposition subordonnée complétive:
– Je crains qu’il ne s’aperçoive de l’erreur (Я боюсь, що він зауважить
помилку).
– Je crains qu’il ne s’aperçoive pas de l’erreur (Я боюсь, що він не зауважить
помилки). C’est également ce que l’on trouve en ukrainien après les verbes боятися,
побоюватися, турбуватися, лякатися, страхатися:
83
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
13. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Il s’est indigné que personne ne lui (donner) jusqu’à présent des renseignеments sur
cette affaire. 2. Nous nous sommes étonnés qu’il ne (réagir) pas à notre critique, c’est inattendu
de sa part. 3. Je regrettte infiniment que vous ne (pouvoir) pas accepter mon invitation. 4. Cela
me fait de la peine que vous (échouer) à votre examen d’entrée. 5. Sachez que j’ai honte que
je ne (pouvoir) pas vous rendre ce service dont vous aviez tant besoin. 6. Ils craignent qu’il
ne (réussir) pas à accomplir cette tâche. 7. Elle s’inquiétait qu’il ne (rentrer) pas encore. 8. La
maman se réjouissait que son petit garçon (se rétablir) enfin. 9. Je redoute qu’il ne nous (faire)
un scandale pour cette erreur. 10. Cela me chagrine que vous ne (avoir) pas confiance en moi.
11. Nous déplorons que vous (perdre) votre procès, car vous aviez toutes les chances de le
gagner. 12. Si vous ne prenez pas de précautions, je crains qu’il (se douter) de quelque chose.
13. J’ai bien peur que vous ne me (comprendre) et je vais recommencer mes explications.
14. Cela me touche profondément que vous (vouloir) m’aider. 15. Je me sens honteux que
vous me (attendre) si longtemps. 16. Je tremble qu’il (s’apercevoir) de la supercherie. 17. Cela
m’inquiète qu’il ne (répondre) plus à mes lettres. 18. Il s’est fâché que vous ne le (attendre) pas à
la sortie du cinéma. 19. J’appréhende qu’il (falloir) renoncer à ce projet. 20. Cela me fait plaisir
que vous (apprécier) à sa juste valeur le service que je vous ai rendu.
і не зможемо піти в ліс збирати гриби. 8. Він розсердився, що ви йому не повідомили про
приїзд цього професора, з яким він дуже хотів розмовляти. 9. Знайте, пане, мені шкода,
що я зіпсув ваш день. 10. Я дуже жалкую, що ваш роман не отримав першого призу, бо
він дуже мені подобається. 11. Всі обурюються, шо ти не береш участі в цій делегації.
12. Мене засмучує, що ви не хочете співпрацювати з нами, бо я дуже розраховував на вашу
підтримку. 13. Мене непокоїть, що ми досі не отримали його відповіді. 14. Він обурюється,
що ви йому не довіряєте. 15. Я побоююся, що він поскаржиться директорові. 16. Йому
дивно, що ця справа дуже складна. 17. Мені приємно, що ви повністю мені довіряєте.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
proposition, une existence; penser, se représenter (un objet) comme inexistant; déclarer
(un objet) irréel (R).
3. admettre, supposer
Admettre: Reconnaître pour vrai (L). Considérer comme acceptable par l’esprit
(par un jugement de réalité ou de valeur); accepter à titre de simple hypothèse qu’on
retient provisoirement; accepter, permettre (surtout en phrase négative) (R). Appliqué
aux choses, a le sens d’être susceptible de, et s’emploie surtout négativement (B).
Supposer: C’est admettre quelque chose pour vrai sans contrôle, sans vérification,
sciemment ou inconsciemment, et qu’il s’agisse du passé ou du futur (B). Poser par
hypothèse une chose comme établie; juger probable, vraisemblale que (L). Poser à titre
d’hypothèse n’impliquant aucun jugement et servant seulement de point de départ;
poser en principe (pour une démonstration); penser,admetttre comme chose probable ou
comme explication plausible, sans pouvoir affirmer de façon positive R).
Ce qu’il y a de particulier pour ces verbes, c’est qu’ils se divisent en 2 groupes:
1) Dans le premier entrent les verbes tels que: contester, démentir, douter, ignorer,
nier, trouver + adjectif après lesquels le subjonctif s’emploient usuellement:
– Je conteste qu’il ait manqué à ses devoirs.
– Je nie qu’il soit malhonnête.
– Nous doutons qu’il nous comprenne.
– Je trouve extraordinaire qu’il n’ait pas accepté notre proposition.
– Je trouve scandaleux que vous ayez laissé cette demande sans réponse
Attention! Souvent après les verbes contester, douter et nier, employés à la forme
négative, le subjonctif dans la proposition subordonnée complétive s’emploie avec un
ne explétif:
– Nous ne doutons pas qu’il ne nous comprenne.
2) Au deuxième appartiennent les verbes polysémiques tels que: admettre,
comprendre, concevoir, mettre, supposer, qui peuvent régir soit l’indicatif soit le
subjonctif, selon le sens qu’on leur attribue.
– admettre régit l’indicatif quand il signifie qu’on accepte comme réel un fait (я
згідний, що; погоджуюся з тим, що; признаю, що):
– J’admets qu’on a pris cette décision, comme vous le dites à votre insu, mais
vous auriez dû le prévoir.
– admettre régit le subjonctif, quand il signifie qu’on accepte ou refuse un fait que
l’on suppose possible (я допускаю, що; я припускаю, що):
– J’admets que vous n’ayez pas eu le choix d’agir autrement (я допускаю, що ви
могли не мати вибору вчити інакше).
– Admettons que vous ayez raison (припустимо, що ви маєте рацію).
– Il n’admettais pas qu’on discutât ses ordres (він не допускав (не терпів), щоб
суперечили його наказам).
86
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
– Supposer régit l’indicatif, quand il est employé avec le sens de penser, estimer,
accepter comme vrai, mais il régit le subjonctif, quand il a le sens imaginer, poser une
hypothèse et quand il est employé à la forme négative ou avec des locutions à sens
négatif, à l’impératif, et après les locutions supposé (invariable) que, à supposer que,
en supposant que:
– Je suppose que nous pourrons nous revoir demain à la conférence.
– je ne suppose pas que nous puissions nous revoir demain à la conférence.
– Je suis loin de supposer que votre mission soit facile.
– Supposez que vous ne réussissiez pas à trouver ce document, que ferez-vous
dans ce cas-là?
– Supposons que vous ayez de la chance et que tout aille comme il faut.
– En supposant (à supposer) même que vous obteniez une entrevue avec lui, vous
aurez des difficultés à le convaincre.
– Supposé que votre théorie soit infaillible, comment expliquer ces erreurs?
Exercices
15. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Je trouve pour le moins étrange qu’il ne (accepter) pas la proposition avantageuse que
nous lui avons faite. 2. J’admets pleinement qu’il ne (vouloir) pas collaborer avec nous parce que
notre offre ne lui convenait pas. 3. Tout dans son caractère démentait qu’il (pouvoir) agir de la
sorte sans nous avoir consulté auparavant. 4. Il conteste qu’il (être) d’un autre avis comme vous
l’affirmez. 5. Je ne doute nullement que vous (avoir raison). 6. Je n’admets pas que vous (dire)
du mal de lui en ma présence. 7. Je doute fort qu’il (savoir) comment s’y prendre pour accomplir
cette tâche. 8. Je comprends que cette tâche (être) assez difficile, mais personne d’autre que vous
n’est apte à l’accomplir. 9. Supposons qu’il ne (revenir) plus nous aider à réparer notre voiture,
nous devrons nous adresser au garagiste le plus proche. 10. Je trouve regrettable que vous ne
(prendre part) pas à la discussion d’hier. 11. Je conçois mal que vous (obtenir) facilement ce
crédit dont vous avez tant besoin. 12. Il nie catégoriquement qu’on (proposer) ce poste à la
dernière réunion en échange de son silence sur ce scandale. 13. Il conteste qu’on le (informer)
sur la tactique à suivre pendant les négociations avec cette firme. 14. Nous doutons qu’il (être)
présent demain au travail. 15. Je peux concevoir que vous ne (être) pas d’accord avec notre
version de cet incident, mais je ne comprends pas que vous ne (vouloir) pas nous exposer la
vôtre. 16. Je trouve révoltant qu’on le (récompenser passé) pour ce qu’il n’a pas fait. 17. Je
suppose que nous (pouvoir) nous revoir demain à la conférence. 18. Je suis loin de supposer que
votre mission (être) facile.
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T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
17. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Je fais le voeu que vous (pouvoir) réussir dans votre entreprise. 2. Il éprouve une grande
déception que l’on ne (inviter) pas à la soirée d’hier. 3. Je ne puis qu’exprimer mon très vif
regret que vous ne (vouloir) pas prendre la parole en ma faveur à la réunion d’hier. 4. Il nous a
de nouveau assurés de sa certitude que tout (aller) bien. 5. Il a réitéré l’ordre formel que nous ne
(devoir) pas intervenir sans sa permission. 6. Dans cette période de crise, elle vivait dans la peur
constante qu’elle (perdre) son travail. 7. Elle se réjouissait à la pensée qu’elle (avoir) bientôt plus
de temps à consacrer à l’éducation de son fils. 8. Il était assailli par l’inquiétude que son plan
(pouvoir) échouer. 9. Elle avait acquis cette conviction qu’elle ne le (revoir) plus jamais. 10. Il
éprouvait une joie immense que son projet (plaire) au directeur. 11. Il avait donné l’ordre que
tout (être) prêt pour son retour.
90
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
нестямку зі злості; обурюватися тим, що; розлютитися тим, що); être fâché
(сердитися), être vexé (образитися, бути ображеним, досадувати); être étonnée
(когось дивувати, що), être surpris (когось вражати, що); être ravi (комусь дуже
приємно), être enchanté (комусь надзвичайно приємно), être bien aise (бути дуже
(вельми) радим (рад); être désolé (комусь безмежно жаль, що), être navré (комусь
жаль, що), être affligé (комусь боляче, що), être chagriné (бути засмученим);
être déçu (бути розчарованим, розчарувати когось), être désapointé (бути
розчарованим), être dépité (бути обуреним, роздратованим); être contrarié (бути
незадоволеним,); être inquiet (когось непокоїть, турбує, тривожить, що), être
préoccupé (дуже турбувати, займати, тривожити когось, що), être soucieux
(бути занепокоєним, стурбованим, заклопотаним), etc.:
– Il est furieux que je lui aie dit ce que je pensais de lui.
– Je suis navré que je ne puisse vous aider.
– Je suis désolé que vous m’ayez attendu si longtemps.
– Il est déçu que personne ne lui fasse confiance.
– Elle paraissait inquiète que son fils ne fût pas encore rentré.
92
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
2. être mécontent; être furieux, être indigné, être outré, être révolté, être
scandalisé:
– être mécontent: Qui n’est pas content, pas satisfait (R). Qui n’est pas satisfait;
qui éprouve un ressentiment (L).
– être furieux: En proie à une folle colère (R). Qui est en proie à une violente
colère; qui manifeste la fureur (L).
– être indigné: Qui éprouve de l’indignation (indignation = sentiment de colère que
soulève une action qui heurte la conscience morale, le sentiment de la justice) (R). Qui
marque la colère, la révolte; qui manifeste de l’indignation (L). Implique un sentiment
de mépris et de colère excité par une chose moralement blâmable; c’est l’effet produit
sur nous par un acte qui révolte notre sentiment intime de la justice et du devoir (B).
– être outré: Qui marque de l’indignation; qui est scandalisé (L). Porté outre,
poussé à bout, exprime un sentiment de douleur et de colère qui se rapporte à nos intérêts
personnels, à notre dignité blessée (B).
– être révolté: Rempli d’indignation (R). Enchérit sur indigné; il suppose une très
grande indignation (B).
– être scandalisé: Exprime surtout le sentiment d’indignation que cause ce que
l’on considère comme un mauvais exemple (B).
3. être surpris, être étonné
– être surpris: marque de la façon la plus simple l’idée que l’on a été pris au
dépourvu, qu’on ne s’attendait à ce qui est arrivé (B).
– être étonné: Surpris par qqch d’extraordinaire, d’inattendu (R). Ajoute à l’idée
de surprise celle d’une impression forte, voire – étymologiquement du moins – un
ébranlement qui étourdit comme un coup de “tonnerre” et fait qu’on ne comprend pas
ce qui s’est passé ; dans le langage courant,on l’emploie plus simplement pour indiquer
seulement une vive surprise (B).
4. être affligé, être désolé, être navré, être chagriné
– être affligé: affliger: Attrister profondément (R). Causer une profonde douleur
morale, un grand chagrin à qqn (L). Comme frapper, suppose une très grande douleur,
causée par un mal considérable qui, nous touchant de près, nous abbat et nous accable
(B).
– être navré: navrer:Affliger profondément (R). Causer une grande peine, une
vive affliction (L). c‘est affliger profondément (B).
– être désolé: Regretter (R). Attristé, contrarié de qqch (L). Enchérit sur navré; il
suppose une affliction extrême (B).
– être chagriné: chagriner: Rendre triste, faire de la peine (R). Causer du chagrin
(chagrin = Souffrance morale, tristesse), de la peine (L). Dit moins que peiner ; c’est
causer du déplaisir, soit par une affliction naturelle, soit par une humeur habituelle (B).
5. être déçu, être désappointé, être dépité, être contrarié
– être déçu: Frustré dans ses espérances (L). Décevoir: Ne pas répondre aux
espoirs, à l’attente de qqn (L). Ne pas répondre à (une attente); tromper qqn dans ses
93
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
espoirs; donner une impression moins agréable que l’impression attendue (R). C’est
tromper par quelque chose de spécieux et d’engageant; il suppose généralement des
espérances ou des promesses qu’on ne veut pas réaliser.
– être désappointé: Qui n’a pas obtenu ce qu’il attendait; dont les espérances sont
trompées et qui en est déçu (R). Déconcerté (déconcerter = Jeter dans la perplexité,
l’incertitude), déçu (L).
– être dépité: Qui éprouve du dépit (dépit = chagrin mêlé de colère, dû à une
déception peronnelle, un froissement d’amour–propre (R). Désapointer: Tromper
l’attente, les espérances de qqn (L).
6. être inquiet, être préoccupé, être soucieux
– être inquiet: Qui est agité par la crainte, l’incertitude ou l’irrésolution (R). Qui
est agité par la crainte, l’incertitude (L).
– être préoccupé: Qui est sous l’empire d’une préoccupation (préoccupation =
souci, inquiétude qui occupe l’esprit) (R). En proie à un vif souci (souci = préoccupation
qui trouble la tranquillité ) (L).
– être soucieux: Qui est absorbé par le souci, troublé par l’inquiétude, l’appréhension
(R). Qui se préoccuppé de qqch (L).
Exercices
19. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qu’il faut, tout en
n’oubliant pas d’observer la concordance des temps:
1. Tout le monde est étonné, que tu (laisser passer) l’occasion de prendre ta revanche, qui
s’était présentée à toi. 2. Je suis sûr qu’il ne (comprendre) pas ce que vous lui avez expliqué.
3. Elle est offensée qu’on ne la (inviter) pas à la soirée d’hier. 4. Elle est fâchée que vous ne la
(prendre) pas au sérieux. 5. Je suis sûr qu’il (pouvoir) vous venir en aide, quand vous en aurez
besoin. 6. Il est content que vous (réussir) à lui acheter le livre dont il a tant besoin. 7. Êtes-vous
vraiment persuadé qu’il (être) coupable. 8. Il semble mécontent que vous ne (accomplir) pas ce
qu’il vous avait demandé de faire. 9. Êtes-vous sûr que cela (être) nécessaire. 10. Il est furieux
qu’il se (être) laissé dupé aussi facilement. 11. Elle est convaincue que vous ne lui (faire) pas
confiance. 12. Je suis navré que vous (échouer) à votre examen. 13. Votre mère est chagrinée
que vous ne lui (téléphoner) pas souvent. 14. Je suis ravi que vous (être) pleinement satisfait du
travail que j’ai effectué pour vous. 15. Nous sommes inquiets qu’il ne nous (donner) pas de ses
nouvelles juqu’à présent.
94
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
нічого не знаєте про цю скандальну аферу. 8. Мені дуже приємно, що ви завоювали перше
місце на республіканській олімпіаді з французької мови. 9. Я завжди буду гордитися, що
вчився в нашому університеті. 10. Мене не дивує, що ви відмовляєтесь співпрацювати з нею
через її нестерпний характер. 11. Я щасливий, що моя мрія здійснилась. 12. Я вдоволений,
що ви нарешті зрозуміли, чого очікують від вас. 13. Мені надзвичайно приємно, що ми
змогли з вами нарешті познайомитись. 14. Мене розчарувало, що він не виправдав наших
сподівань. 15. Їй боляче було, що її чоловік покинув її. 16. Її непокоїть, що син здружився
з хлопцями, які мають погану репутацію. 17. Я дуже радий, що ви нарешті зрозуміли, чого
очікують від вас. 18. Мені дуже жаль, що ви не можете ще трохи залишитися у нас і так
швидко покидаєте. 19. Їй сумно було, що дочка не подавала жодної звістки про себе і про
внука. 20. Мені безмежно жаль, що ви не захотіли прийняти мою пораду і втратили таку
велику суму грошей, вклавши її в цю фірму сумнівної репутації.
95
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
98
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
5. Je lui ai rappelé de ne pas oublier les conseils que je lui avais donnés. 6. Il lui expliqua qu’il
ne pouvait en rien l’aider dans cette affaire et de tâcher de se débrouiller toute seule. 7. La petite
fille chuchota à l’oreille de sa mère qu’elle s’ennuyait là et qu’elle voulait sortir dans la cour pour
s’amuser avec ses petites copines. 8. Il m’a confessé que c’était lui qui avait commis cette errreur.
9. Puisqu’ils ne savaient quoi faire, je leur ai suggéré d’aller au cinéma. 10. À la gare, un panneau
signalait de ne pas laisser ses bagages sans surveillance.
99
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Qui vous intéresse? → Je veux savoir qui vous intéresse. → Я хочу знати,
хто вас цікавить.
– Qu’est-ce qui vous intéresse? → Je veux savoir ce qui vous intéresse. → Я
хочу знати, що вас цікавить.
– Je réfléchis à qui pourrait vous aider
– Je réfléchis à ce qui pourrait vous aider.
b) La question porte sur le complément d’objet direct.
Si le complément d’objet direct est une personne, la proposition subordonnée
complétive est introduite par le pronom qui, tandis que si c’est une chose, elle est
introduite par la tournure ce que. L’ordre des mots est direct:
– Qui voulez-vous voir? → Je sais qui vous voulez voir. → Я знаю, кого ви
хочете бачити.
– Que voulez-vous voir? → Je sais ce que vous voulez voir. → Я знаю, що ви
хочете бачити.
c) La question porte sur le complément d’objet indirect.
Si le complément d’objet indirect est une personne, la proposition subordonnée
complétive est introduite par les pronoms prépositionnels à qui, de qui, avec qui, en
qui, pour qui, etc., tandis que si c’est une chose, elle est introduite par les pronoms
prépositionnels à quoi, de quoi, avec quoi, pour quoi, etc. L’emploi de ces locutions
conjonctives dépend de la rection de certains verbes.
L’ordre des mots est direct, si le sujet de la proposition subordonnée complétive
est un pronom, mais si le sujet est un substantif, l’inversion est possible et même
préférable. Toutefois elle ne se fait pas, quand le verbe de la proposition subordonnée a
des compléments (directs, indirects ou circonstanciels):
– De qui parlez-vous? → Dites-moi de qui vous parlez. → Dites-moi de qui parle
cet homme. → Dites-moi de qui cet homme parle avec votre ami.
– De quoi parlez-vous? → Dites-moi de quoi vous parlez. → Dites-moi de quoi
parle cet homme. → – Dites-moi de quoi cet homme parle avec votre ami.
– Je peux prévoir à quoi peut aboutir cette démarche.
– Je ne comprends pas de quoi vous avez peur.
– Je ne vois pas en qui nous pourrions avoir confiance.
– Je pense à ce que je dois leur dire.
d) La question porte sur le déterminatif qualitatif ou quantitatif du substantif:
Pour poser la question sur le déterminatif qualitatif ou quantitatif du substantif,
on se sert de l’adjectif relativo-interrogatif quel, qui présente les formes quel, quelle,
quels, quelles.
L’adjectif relativo-interrogatif quel interroge sur:
1) la qualité:
– Dites-moi quel caractère a votre frère.
100
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
2) la quantité:
– Savez-vous quelle hauteur a cette statue.
e) La question porte sur le complément circonstanciel.
Si la question porte sur un complément circonstanciel, la proposition subordonnée
complétive est introduite par les mêmes adverbes que la question directe: comment,
de quelle manière, de quelle façon, combien (combien de), où (d’où, jusqu’où),
pourquoi, à cause de quoi (de qui), quand (depuis quand, jusqu’à quand, pour
quand). En ce qui concerne l’ordre des mots, ce sont les mêmes règles que pour le
complément d’objet indirect:
– Nous lui avons raconté comment nous avons réussi à mettre la main sur ce
document.
– Je suis encore à me demander pourquoi il n’a pas accepté ma proposition.
– Je ne sais pas depuis quand il est malade.
– Je voudrais savoir combien coûte ce bibelot.
– Je voudrais savoir à combien vous estimez ce bibelot.
– Je crois deviner où il se trouve en ce moment.
– Dites-moi combien de personnes veulent apprendre le français.
– Dites-moi où travaille votre père.
– Je ne comprends pas pourquoi il ne vous plaît pas.
– Je n’arrive pas à m’imaginer comment il a réussi à faire cela.
f) La question porte sur le prédicat ou sur l’ensemble de l’énoncé (interrogation
totale).
Dans ce cas, la proposition subordonnée complétive, contenant la question indirecte,
est introduite par la conjonction si. L’ordre des mots dans la question indirecte, introduite
par la conjonction si, est toujours direct. En ukrainien, ce type de question indirecte est
introduit par la particule чи. Il est important de ne pas confondre le si interrogatif et le
si conditionnel, car si après le si conditionnel l’emploi des formes temporelles en –r
(futur, conditionnel) est interdit, après le si interrogatif il est permis:
– Chantez-vous? → Je vous demande si vous chantez. → Я вас питаю, чи ви
співаєте.
– Viendrez-vous chez moi ce soir? → Je veux savoir si vous viendrez chez moi ce
soir. → Я хочу знати,чи прийдете до мене сьогодні ввечері.
– Son père est-il en bonne santé?→Je lui demande si son père est en bonne santé.
→ Я його питаю, чи його батько здоровий.
101
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
102
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Il est important de noter qu’aucun de ces facteurs pris à part n’est suffisant pour
pouvoir effectuer le choix de la position du sujet. Ce n’est que leur réunion qui permet
de le faire.
Il est également important de souligner que la postposition du sujet est propre
uniquement à la langue soignée, et plus concrètement à la langue littétaire écrite, puisque
la langue parlée familière ne pratique plus l’inversion du sujet.
L’antéposition et la postposition peuvent être: obligatoires, fortement contraintes,
préférentielles, libres.
La postposition du sujet est possible dans les propositions subordonnées
complétives:
1) quand elle a un sujet nominal, tandis qu’elle est impossible avec un pronom
personnel sujet;
2) quand elle comporte un complément localisant initial, exprimé typiquement
par un syntagme nominal, mais également par un pronom tonique prépositionnel,
un pronom adverbial (en, y), par un adverbe (de temps, de lieu ou de manière), par
un infinitif prépositionnel ou par une proposition subordonnée circonstanciel.
a) un syngtame nominal prépositionnel:
– Je vous signale que derrière votre hôtel se trouve une belle petite église du
XVIII-e siècle.
– Je me rappelle qu’au coin de cette rue se trouvait autrefois un café.
Le complément localisant temporel initial peut être introduit par la préposition
zéro:
– On nous a communiqué que vendredi se tiendrait une réunion, consacrée à
cette question.
b) un pronom tonique prépositionnel:
– Je savais d’avance que c’était à lui que reviendraient tous les mérites.
c) un pronom adverbial (en, y):
– Sachez qu’un nouveau club a été formé et qu’en font parti tous les fans de cette
actrice.
– Je viens d’apprendre que la semaine prochaine auront lieu des compétitons
d’athlétisme et qu’y participeront tous ceux qui le désirent.
d) un adverbe de lieu, de temps et de manière:
– Tout le monde voyait bien que là se trouvait le point obscur de cette affaire.
– Nous avons tout à coup remarqué que dehors se passaient des choses
étranges.
– Nous avons tout de suite compris qu’ensuite interviendraient des facteurs
incontrôlables.
– Nous prévoyons que c’est ainsi que va se dérouler le procès.
e) un infinitif prépositionnel:
- Nous sommes persuadés que pour réaliser ce projet seront nécessaires d’énormes
investissements.
103
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
104
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Exercice
105
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
1) si le prédicat est monosyllabique (est, parle, part, pleure, rentre, va, etc.) et le sujet
est nominal:
– Demandez-lui où est Pierre.
– Savez-vous quand (avec qui) part Paul.
– Savez-vous où va Paul.
– Savez-vous à quelle heure rentre Pierre.
– Je ne comprends pas pourquoi pleure Marie.
Toutefois, si ces verbes sont suivis d’un complément circonstanciel, l’ordre des
mots est direct:
– Demandez-lui où Pierre est en ce moment.
– Savez-vous quand (avec qui) Paul part pour Paris.
– Savez-vous où Paul va d’habitude après les cours.
– Savez-vous à quelle heure Paul rentre à la maison.
– Je ne comprends pas pourquoi Marie pleure à cause de choses insignifiantes.
Si le sujet est pronominal, l’ordre direct des mots est obligatoire:
– Demandez-lui où il est.
– Savez-vous quand il part.
– Savez-vous où il va.
– Savez-vous à quelle heure il rentre.
– Je ne comprends pas pourquoi elle pleure.
2) après quel déterminatif d’un substantif complément d’objet ou attribut:
– Il se demandait quel âge pouvait avoir cet homme.
– Il voulait savoir quelle serait sa tâche.
– Il voulait savoir de quelle région était originaire cet homme.
– Il voulait savoir à quelle heure partait son train.
Mais:
a) la postposition est impossible si le sujet du verbe est un pronom:
– il se demandait quel âge il avait.
– Dites-moi quelle heure il est.
– Il voulait savoir de quelle région il était originaire..
b) la postposition est impossible si le substantif déterminé par quel est sujet:
– Il ignorait quel sort l’attendait.
3) la postposition est possible si le verbe est monosyllabique:
– Savez-vous quelles langues parle Paul.
– J’ignore quels détails de cette scandaleuse histoire sait Paul.
4) après qui attribut
– Je ne sais pas qui est cet homme.
5) après qui et quoi prépositionnel:
– J’ignore à qui appartient cette villa.
– Je voudrais savoir avec qui collabore votre ami.
– Il serait intéressant de savoir de quoi va discuter la commission.
106
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Mais:
La postposition est impossible si le sujet de la proposition percontative est un
pronom:
– j’ignore à qui elle appartient.
– Je voudrais savoir avec qui il collabore.
– Il serait intéressant de savoir de quoi elle va discuter.
6) après ce que dans la fonction d’attribut du sujet ou de complément d’objet direct ou
indirect:
– Nous ignorons ce qu’est devenu cet homme.
– Je ne comprends pas ce que veut Paul
– Pourquoi vous opposez-vous à ce que soit élu ce candidat.
– Tout dépend de ce que décidera la commission.
Mais:
a) la postposition est impossible si le sujet du verbe est un pronom:
– Nous ignorons ce qu’il est devenu.
– Je ne comprends pas ce qu’il veut.
– Pourquoi vous opposez-vous à ce qu’il soit élu.
– Tout dépend de ce qu’elle décidera.
b) la postposition est impossible si un complément d’objet indirect est postposé au
prédicat de la propostion percontative:
– J’ignore ce qu’a acheté Paul, mais: J’ignore ce que Paul a acheté à son frère.
7) après les connecteurs: combien, combien de, comment, où:
– Dites-moi combien pèse (coûte) ce poisson.
– Dites-moi à combien est évalué ce tableau.
– Dites-moi combien de jours a été absente cette étudiante.
– Dites-moi comment s’appelle cette femme.
La postposition du sujet dans la proposition subordonnée percontative est
possible:
1) si le prédicat est un verbe intransitif:
– Savez-vous quand arrive Pierre.
– Savez-vous où travaille Paul.
2) si le prédicat est un verbe transitif à la forme passive:
– J’ignore quand a été construit ce gratte-ciel.
3) si le prédicat est un verbe pronominal:
– Dites-moi comment se porte Michel.
Le choix de la position du sujet dans la proposition subordonnée percontative,
lorsque l’antéposition et la postposition sont toutes les deux possibles, dépend de
l’actualisation de la proposition en thème et rhème. Rappelons que le thème de la
proposition est le sujet d’un énoncé, c’est-à-dire ce dont parle un locuteur, tandis que le
rhème est l’information que le locuteur veut communiquer à propos de ce thème.
107
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Dans l’exemple: “Je veux savoir ce que Paul prépare pour la fête”, Paul est
le thème de l’énoncé et “ce que ...prépare pour la fête” est le rhème. Ce qui nous
intéresse de savoir dans cet exemple, c’est d’obtenir une information à propos de Paul.
Par contre, dans l’exemple: “Je veux savoir ce que prépare Paul pour la fête”,
“ce que ...prépare pour la fête” est le thème de l’énoncé et Paul en est le rhéme.
Autrement dit, nous savons qu’on prépare toutes sortes de choses pour la fête et nous
voulons savoir ce que prépare concrètement Paul pour cette fête.
Exercice
108
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
109
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
110
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Exercices
111
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
avait disparu. 15. La commission est persuadée qu’une amélioration des conditions de travail
dans la mine est nécessaire pour éviter de nouvelles catastrophes. 16. Ils nous ont assurés que
la réparation de notre réfrigérateur serait exécutée rapidement. 17. On observe sur le marché
que la valeur du dollar diminue d’une manière ininterrompue. 18. Le boxeur remarqua que son
adversaire était fatigué et redoubla d’efforts pour le vaincre. 19. Je ne suis par certain que la
solution de ce problème soit facile. 20. Le gouvernement a permis que soit mise en oeuvre cette
nouvelle méthode. 21. On constate que le thé apparaît à Paris vers 1660. 22. Galilée démontra
définitivement que la terre tournait autour du soleil. 23. Le commandant ne se souciait guère
de ce que ses soldats, complètement épuisés, protestaient et les lança de nouveau à l’asseau du
fort. 24. Il est intéressant de noter que les remarquables découvertes de la science n’eurent pas
tout suite d’application pratique. 25. À la conférence scientifique, les participants ont appris
qu’un centre scientifique ukrainien avait découvert un nouveau remède contre le cancer. 26. Les
philosophes du siècle des Lumières demandaient que l’État organisât une instruction publique.
27. Nous croyons qu’un accord est possible entre nos deux firmes. 28. Il lui démontra que la
situation était grave. 29. Il ne comprenait pas que la commission ait réagi d’une manière négative
à ses propositions. 30. Ils nous ont informés qu’ils n’étaient pas d’accord avec notre décision.
Exercices
113
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
de Grenoble. 14. Il se désolait de ce qu’il ne puisse pas passer ses vacances en France cet été.
15. Le premier-ministre a déclaré officiellement qu’il ne pouvait plus diriger le gouvernement
dans la situation actuelle et qu’il donnait sa démission.
114
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
115
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercice
34. Remplacez par la tournure infinitive accusativus cum infinitivo les tournures
syntaxiques lui équivalant:
1. Le témoin affirme avoir vu un étranger qui pénétrait dans le jardin tard dans la soirée.
2. Il sentait qu’il était menacé d’une punition sévère. 3. Il regardait par la fenêtre un garçon
courant dans la rue. 4. Nous avons entendu qu’il disait des grossièretés à cette jeune fille.
5. Il regadait l’eau ruisselant du toit. 6. Il entendait le tonnerre grondant au loin. 7. Ils voyaient
avec angoisse le niveau de la rivière qui s’élevait rapidement. 8. Il sentait avec inquiétude que
la situation s’aggravait. 9. Pendant le tremblement de terre il voyait tout autour de lui que des
maisons s’écroulaient. 10. Il sentait qu’un froid glacial le pénétrait. 11. La maman vit son petit
enfant qui prenait en cachette un bonbon. 12. Elle voyait bien que sa fille échappait peu à peu
à son autorité. 13. Il sentait que la moutarde lui montait au nez. 14. Il sentait qu’on le trompait.
15. Il fit la connaissance d’une jolie jeune fille que l’on prétendait qu’elle était la fille naturelle
de ce grand écrivain.
116
T h è m e 5. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES
Exercice
117
Thème 6
118
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
– Parmi tous les projets c’est le nôtre qui a été choisi par la commission.
– Il y a quelque chose qui cloche dans votre projet.
– Je l’ai aperçu qui nous attendait à l’entrée du métro.
b) la fonction de complément prépositionnel du prédicat de la proposition
subordonnée relative et dans ce cas il a pour antécédent exclusivement un substantif,
exprimant une personne:
– Voici le collègue avec qui vous allez travailler.
– C’est la personne sans qui je n’aurai rien pu entreprendre.
2) Le pronom relatif que peut remplir:
a) la fonction de complément d’objet direct du prédicat de la proposition
subordonnée relative et dans ce cas il a pour antécédent un substantif, exprimant une
personne, une chose ou une notion abstraite:
– C’est l’homme que j’ai invité pour effectuer quelques petits travaux à la
maison.
– Regardez ce magnifique album de photographies de Lviv que j’ai acheté pour
mon ami de Donetsk.
– C’est une proposition que je ne peux pas accepter sans consulter mes
collègues.
b) la fonction d’attribut du prédicat de la proposition subordonnée relative:
– Tout contact étant rompu entre eux, il ne savait pas ce qu’était devenu son frère
après la fin de ses études.
3) les tournures (tout) ce qui, (tout) ce que, (tout) ce dont, (tout) ce à quoi, de quoi,
avec quoi, sur quoi, etc. et tous ceux qui, toutes celles qui peuvent:
a) accomplir la fonction de sujet de la proposition subordonnée relative:
– Elle voulait toujours acheter tout ce qui lui plaisait.
– Il voulait savoir tout ce qui concernait cette affaire.
– J’invite tous ceux qui aiment la peinture à visiter cette exposition.
– Ceci s’adresse à toutes celles qui ont été victime d’harcèlement à leur travail.
b) accomplir la fonction de complément d’objet et de complément d’un attribut de
la proposition principale:
– Je vous apporterai tout ce dont vous aurez besoin pour effectuer ce travail.
– Il savait très bien ce dont il était capable.
– Avec un peu de persévérance vous obtiendrez tout ce que vous voulez.
– C’était tout ce qu’elle possédait.
c) introduire une proposition subordonnée relative qui se rapporte à toute une
proposition:
– Après tant d’années d’effort il avait remporté enfin cette victoire, ce dont il était
très fier.
– Son adversaire aux élections lui avait envoyé une lettre de félicitations à
l’occasion de sa victoire, ce à quoi il s’attendait le moins.
119
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
4) Le pronom relatif quoi est toujours neutre et ne s’emploie que précédé d’une
préposition. Il peut remplir:
a) la fonction de complément prépositionnel du prédicat verbal ou nominal de la
proposition subordonnée relative et avoir pour antécédent soit un pronom démonstratif,
soit un pronom indéfini du neutre, soit toute une proposition:
– Ce à quoi je consacre tout mon temps en ce moment n’intéresse personne.
– Ce de quoi les clients sont mécontents doit être corrigé.
– C’est quelque chose à quoi je m’intéresse depuis longtemps.
– Je ne vois rien de quoi vous puissiez vous plaindre.
– Ce à quoi il rêve, c’est de trouver un emploi qui l’intéresse.
b) la fonction de complément prépositionnel du prédicat verbal ou nominal de la
proposition subordonnée relative et être employé sans antécédent après voici, voilà:
– Voilà à quoi je pense.
– Voici de quoi je suis convaincu.
Comme on peut le voir les fonctions de quoi comme complément prépositionnel
du prédicat verbal ou nominal de la proposition subordonnée relative sont les mêmes
que qui, mais quoi a pour antécédents des choses, tandis que pour qui ce sont des
personnes:
– Voici avec qui vous allez travailler.
– Voici avec quoi vous allez travailler.
Exercice
1. Traduisez en français:
1. Ось чим я буду займатися цілий ранок. 2. Ось у чому я впевний. 3. У тому, що
я їй сказав, нема нічого, через що можна було б образитися. 4. Ось про що я мрію весь
час для свого сина. 5. Те, до чого дійшли під час перевірки, мене не дивує. 6. Те, на що
ви посилаєтесь, більше не актуальне. 7. Те, чого я прагну, це повна злагода між нами.
8. Те, на що ви натякаєте, мене не хвилює. 9. Ось чим зайняти ваш розум на кілька годин.
10. Те, від чого він зрікся, не дуже важливе. 11. Успіх операції залежить від того, на що
ми можемо розрахувати. 12. Як на мене, ось з чого треба починати наше дослідження.
13. Він став безробітним і не мав за що жити нормально, ось чому він вирішив поїхати в
Іспанію спробувати щастя. 14. Йому дуже хотілося показати своєму начальникові, на що
він здатний. 15. Я не маю наміру приховувати від вас, про що ми говорили.
5) Le pronom relatif dont peut avoir pour antécédent un être vivant, une chose,
une notion abstraite, le pronom démonstratif ce ou un pronom indéfini, précédé
de la préposition de. Cela veut dire qu’il remplace un pronom relatif précédé de la
préposition de: de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles. Le pronom relatif dont
peut remplir:
120
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
121
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
2. Traduisez en français:
а) питання, яким він займається
будинок, до якого ми наближаємося
словник, без якого я не можу обійтись
стаття, яка мені потрібна
білий сніг, яким покрита земля
фільм, про який я тобі говорив
інструкція, якою я послугувався
подія, про яку я весь час згадую
нагода, якою я користуюся
очна ставка, якої він боїться
б) сектор, за який він відповідає
рішення, яким усі незадоволені
успіх, яким він дуже задоволений
тканина, якою обгорнута посилка
вчинок, який мене не здивував
роман, яким він пишається
122
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
3. Traduisez en français.
1. Справа, про яку йдеться, дуже стара і досі не вирішена. 2. Я пропоную ще раз
переглянути цю резолюцію, окремі пункти якої не подобаються деяким членам комісії.
3. Я вже прочитав новий роман молодого автора, про якого дуже багато говорять. 4. Не
забувайте, що він завжди може вам дати поради, якими ви зможете успішно користуватися.
5. Прошу не забирати в мене цієї монографії, яка мені потрібна для написання моєї
статті. 6. Це історія, в правдивості якої я дуже сумніваюсь. 7. Ось важливий документ,
про існування якого ми вже давно знали, але не могли досі віднайти. 8. Я не можу вам
позичити цієї книжки, половину якої я тільки прочитав. 9. Я забув, куди подів ключ, яким
я послуговуюся щоб відкривати шухляду. 10. Ви досягли таких результатів, якими ви
можете пишатися. 11. Ми прийняли низку заборон, на які він не звертає уваги. 12. Він в
молодості допустив багато помилок, яких зараз соромився. 13. Наш проект отримав багато
схвальних рецензій, якими ми всі радіємо. 14. Це людина, до якої я ставлюся з недовірою.
15. Я хочу представити мій план, деякі деталі якого ви вже знаєте.
4. Reliez les deux phrases par le pronom relatif dont, en faisant les transformations
nécessaires.
1. J’ai аcheté un livre intéressant. Je ne connaissais pas jusqu’à présent le nom de l’auteur
de ce livre. 2. Je vais vous parler d’une nouvelle affaire. Je m’occupe de cette nouvelle affaire.
3. Je voudrais vous parler du monument. Nous nous approchons de ce monument. 4. J’ai lu un
livre. La fin de ce livre ne me plaît pas. 5. C’est un tableau. L’auteur de tableau est inconnu.
6. C’est un homme étrange. Je me méfie de cet homme étrange. 7. C’est une occasion inouїe.
Il faut profiter de cette occasion inouїe. 8. C’est un événement important. Je me souviens très
bien de cet événement. 9. Elle m’a parlé de son fils. Elle est très fière de son fils. 10. Nous avons
enfin obtenu une décision de la commission d’arbitrage. Nous sommes pleinement satisfait de la
décision de la commission d’arbitrage.
6) les pronoms relatifs composés se distinguent des pronoms relatifs par différentes
propriétés:
a) Ils possèdent les catégories grammaticales du genre et du nombre:
– Voilà l’homme avec lequel je travaille.
123
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
124
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
Exercices
5. Complétez les phrases suivantes à l’aide d’un pronom relatif simple ou composé
précédé ou non d’une préposition. Si des variantes sont possibles, donnez-
les:
1. Voilà la personne avec ....vous allez travailler . 2. Je vous prête ce livre ... vous pourrez
trouver des matériaux intéressants pour votre thèse. 3. Il a donné toutes les raisons pour ....
il a voté contre cette résolution. 4. Je n’ai pas compris les choses ...il faisait allusion. 5. Le
domaine ... je m’intéresse va connaître un intensif développement dans les années à venir. 6. Le
spécialiste sur... je compte le plus pour résoudre ce probème, c’est votre collègue. 7. Ce sont des
inconvénients ...nous n’avons pas pensé tout de suite. 8. Voilà le jeune homme ...je vous ai parlé
et .... je vous recommande pour ce poste. 9. Je vais vous montrer sur la carte la rivière au bord ...
nous avons campé. 10. Je ne peux pas retrouver la pharmacie à côté de ... se trouve la maison de
mes nouveaux amis. 11. C’est samedi,le jour ... est arrivé mon ami. 12. Je ne peux pas retrouvé
la page de ce livre ... j’ai trouvé un exemple intéressant. 13. J’ai perdu le carnet ... j’avais inscrit
mes simpressions pendant mon voyage en France. 14. C’est la dernière fois ... je prends part à
ces réunions. 15. Je suis reconnaissant aux gens avec l’aide financière ...nous avons pu restauré
la maison de campagne de ce célèbre érivain.
7. Traduisez en français:
екзамен, до якого він інтенсивно готується
дерево, в тіні якого ми відпочивали
ключ, за допомогою якого я відчинив двері
парк, в центрі якого гарний фонтан
жінка, на зустріч з якою я йду
студенти, серед яких декілька хлопців
кінотеатр, навпроти якого знаходиться універмаг
конференція, в якій він бере участь
переговори, на яких ми були присутні
ритм роботи, до якого я не звик
місто, в передмісті якого я живу
несподіваності, до яких ми повинні бути готовими
проблема, над рішенням якої я працюю
море, на березі якого побудували нові готелі
кімната, на стінах якої вивішені портрети гетьманів України
вороги, проти яких він бореться
несправедливості, проти яких він бореться
допомога, на яку я дуже розраховую
люди, на яких я дуже розраховую
ідеї, заради яких він готовий був пожертвувати життям
син, заради якого вона пожертвувала особистим щастям
126
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
127
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Il transporta sa cantine chez son amie Madame Favre, et chose qui, je crois, ne
lui était arrivée de sa vie, il prit un fiacre à la journée. (J. Et J.Tharaud)
Exercices
9. Traduisez en français:
1. Він втратив по-дурному одне замовлення на побудову дачі, бо вирішив змінити
сам багато чого в проекті, що дуже не сподобалось замовникові. 2. Він відмовився
співпрацювати з нами, що, з огляду на деякі висловлювання про наш проект, можна було
передбачати з самого початку. 3. Після тривалого мовчання вона нарешті отримала CМС,
в якому її син повідомляв, що з ним все гаразд, з чого вона дуже раділа. 4. Він встав і
попросив дівчину сісти на його місце, чого він ніколи досі не робив і що нас здивувало.
Очевидно, дівчина йому дуже сподобалась! 5. Раптом молодий чоловік подивився на неї і
усміхнувся їй, що дуже її збентежило.
128
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
– Il la trouva assise sur le divan du salon → Il la trouva qui était assise sur le
divan du salon.
– Elle a des yeux bleus → Elle a des yeux qui sont bleus.
– Elle ne pleurait pas: elle avait les yeux grands ouverts et regardait le plafond
de la loge. (R.Martin du Gard) → Elle ne pleurait pas: elle avait les yeux qui étaient
grands ouverts et regardait le plafond de la loge.
L’attribut exprimé par un participe présent peut être remplacé par la locution en
train de + infinitif:
– Je l’ai vu bêchant son jardin → Je l’ai vu en train de bêcher son jardin → Je
l’ai vu qui bêchait son jardin.
Sachant la répugnance du français pour les qui et les que et sa prédilection pour
le style substantif, il vaut pour alléger la phrase remplacer les propositions relatives
prédicatives ou attributives par des tournures infinitives ou participes.
3) Les propositions exclamatives. Les pronoms relatifs peuvent introduire des
propositions exclamatives d’un type spécial, car elles peuvent être comparées à des
propositions relatives additionnelles contenant une réaction émotionnelle à l’énoncé de
ce qui les précède. Le caractère additionnel des propositions exclamatives est souligné
par l’emploi de la conjonction et:
– Onze heures déjà! et ma tante lady Eleonor Braybrooke qui n’arrive pas!
(Th.Gautier)
– Vous savez, je déménage et mon mari qui n’est pas là. (J.Cayrol)
– Mais, mon Dieu, quelle heure est-il? Et mon dîner qui n’est pas prêt.
(J.-P.Chabrol)
Ces propositions exclamatives ne peuvent pas être traduites en ukrainien par des
propositions subordonnées relatives, mais par des propositions indépendantes introduites
par la conjonction a:
– Tiens, vous êtes encore ici! et moi qui vous croyais déjà en France!
– Он як, ви ще тут! А я то думав, що ви вже у Франції!
Exercice
130
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
131
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Je ne connais personne qui soit capable d’effectuer ce travail mieux que lui.
– Je n’ai trouvé dans cet exposé aucune idée qui soit digne d’intérêt.
– Je n’ai pas trouvé à cette exposition un tableau qui me plaise.
Si on transforme ces phrases à la forme affirmative, le verbe de la proposition
subordonnée relative est à l’indicatif et on a les transformations suivantes: aucun ≠
tous, certains ; personne ≠ quelqu’un ; rien ≠ quelque chose ; pas un ≠ plusieurs ;
aucun + substantif ≠ certain(e)s, quelques + substantif
3) lorsque la phrase dans laquelle se trouve la proposition subordonnée relative est
interrogative et le pronom relatif a pour antécédent un pronom indéfini ou interrogatif
ou encore un substantif précédé de l’article indéfini ou de l’ajectif interrogatif quel:
– Y a-t-il une chose qui soit aussi merveilleuse que celle-ci?
– Est-ce vraiment un projet qui vaille la peine d’être étudié?
– Connaissez-vous quelqu’un qui sache le japonais à la perfection?
4) lorsque l’antécédent est un substantif déterminé par un adjectif qualificatif au
superlatif ou par les adjectifs le seul, l’unique, le premier, le dernier, et par analogie,
après un antécédent déterminé par le principal, un des rares, l’adverbe peu:
– C’est la seule solution qui me vienne à l’esprit en ce moment.
– Vous êtes le seul qui ne sachiez pas encore cette nouvelle.
– C’est une des rares choses qu’il puisse accomplir sans se tromper.
– Je connais peu d’étudiants qui soient aussi motivés que lui.
– Dans cette ville, cette église est le seul monument qui vaille la peine d’être
visité.
Exercices
132
T h è m e 6. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES
12. Mettez les phrases suivantes à la forme interrogative, en modifiant s’il le faut
les personnes des verbes:
Par exemple: – Connaissez-vous quelqu’un qui sache le japonais à la perfection?
→ Je connais quelqu’un qui sait le japonais à la perfection.
1. Il y a quelqu’un qui sait notre secret. 2. Je connais quelqu’un qui est capable de résoudre
de semblables problèmes. 3. Il y a un défaut qui nuit au bon fonctionnement de cette machine.
4. Il y a quelque chose qui ne me plaît pas. 5. Il y a à notre chaire quelqu’un qui pourra vous
donner une consultation sur ce thème. 6. C’est un problème qu’il faut résoudre le plus tôt
possible. 7. C’est une variante qui vaut la peine d’être envisagée. 8. C’est un homme en qui vous
pouvez avoir entièrement confiance. 9. Je vois quelque chose qui peut tout gâcher. 10. Il y a une
éventualité que nous devons redouter.
133
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
Exercice
135
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercice
Exercices
18. Remplacez les propositions subordonnées relatives soit par une tournure
avec un participe présent ou un participe passé, soit par une apposition:
1. Il examinait attentivement l’étrange objet, qu’il avait trouvé dans le jardin de sa maison.
2. L’étudiant, qui ne savait pas ce qu’il devait répondre à la question du professeur, se taisait.
3. Le professeur de mathématiques proposa à Marc, qui était le meilleur élève de la classe, de
résoudre ce problème difficile. 4. Il aimait beaucoup ce livre, qui était un cadeau de sa mère. 5. Il
s’était abrité dans un café de la pluie, qui tombait à verse. 6. Mon camarade, qui était exténué par
cette longue marche, se laissa tomber sur son lit et au bout de cinq minutes il dormait à poings
fermés. 7. Le ministre, qui était accusé de corruption et de malversation, a été condamné à quinze
ans de prison . 8. Pierre, qui comprenait toute la complexité de cette affaire, ne se dépêchait pas
de donner son avis et exigea qu’on lui accorda encore deux jours pour effetuer une expertise plus
profonde. 9. La femme de mon ami, qui était bouleversée par cette nouvelle tragique, éclata en
sanglots. 10. Après s’être retournée plusieurs fois, elle vit un homme, qui marchait sur ses pas.
137
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
les chasseurs avaient leurs habits, qui étaient complètement souillés de boue. 5. Je l’ai trouvé
qui avait bien changé après cette longue absence. 6. Vous cherchez votre ami? Le voilà près
du kiosque qui achète un journal. 7. Je sens qu’il est là tout près qui nous épie. 8. Quand elle
l’aperçut, elle sentit son coeur qui défaillait. 9. Il la regardait un sourire ironique aux lèvres qui
essayait d’ouvrir le capot de sa voiture. 10. Elle était là qui était prête à intervenir si le enfants
se conduisaient mal.
138
Thème 7
PHRASES À SUBORDONNÉES
CIRCONSTANCIELLES OU ADVERBIALES
Comme nous l’avons déjà spécifié tout au début, les propositions circonstancielles,
encore appelées adverbiales, servent à déterminer l’opportunité d’une action ainsi que
les circonstances dans lesquelles elles se déroulent; leur caractère est étroitement lié et
déterminé par la conjonction ou la locution conjonctive qui les introduit. C’est pour cela
qu’elles se classifient selon le signe sémantique et le type conjonctions.
En ce qui concerne leur classification, les avis des grammairiens sont partagés.
Cela concerne avant tout leur nombre. V.G.Gak donne un tableau pour l’illustrer, dans
lequel il cite les sources suivantes et le nombre des propositions subordonnées qu’ils
analysent:
– Le Lexis, dictionnaire érudit de la langue française. Paris: Larousse:
10 propositions.
– Wagner, R.L. – Pinchon, J. [26]: 8 propositions.
– Grammaire Larousse du XXe siècle: 7 propositions.
– Илия, Л.И. [5]: 11 propositions.
– Реферовская Е.А., Васильева А.К. [10]: 7 propositions.
Nous pouvons ajouter à cette liste les ouvrages suivants:
– Andrievskaїa, A.[1]: 11 propositions.
– Grevisse, M. [19] : 8 propositions.essentielles + 3 propositions =
11 propositions.
– Nikolskaїa, E.K., Goldenberg T.Y. [9]: 9 propositions..
– Штейнберг Н.М. [13]: 12 propositions.
V.G.Gak signale que ces divergences s’expliquent en grande partie par la
difficulté de discerner et de distinguer le sens de ces propositions subordonnées. On
a souvent affaire à des cas de syncrétisme, lorsqu’une proposition exprime à la fois
deux significations, comme par exemple, la condition et la concession, le but et la
conséquence, le temps et la cause, et autres. Certains auteurs réunissent en un seul type
les propositions de concession et d’opposition, d’autre, au contraire, les distinguent
(propositions concessives et adversatives). La cause et la conséquence sont réunies dans
les rapports causal-consécutifs. Les propositions subordonnées de manière sont réunies
avec les propositions consécutives.
Dans le but d’avoir une liste exhaustive, nous nous proposons d’analyser les
propositions subordonnées suivantes:
1. la proposition subordonnée de lieu (locative). 2. la proposition subordonnée de
temps (temporelle). 3. la proposition subordonnée de cause (causale). 4. la proposition
139
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
140
Thème 8
141
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
142
T h è m e 8. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE LIEU ...
Exercice
1. Traduisez en français:
1. Куди б вона не дивилась, вона не бачила нічого цікавого. 2. Звідти, де я стою, мені
все видно. 3. Всюди, де вона виступає з лекціями про бурхливе життя та трагічну долю
цього письменника, їй ставлять безіч запитань. 4. Вона подивилась туди, звідки пролунав
вистріл. 5. До якого місця ви прочитали цю книжку? 6. Скрізь, де пройшов буревій,
залишилися десятки хат без даху. 7. Де б ви не були, я не перестану думати про вас.
8. Залишайтесь там, де ви є, ми зараз приїдемо по вас. 9. Скільки сягав зір, простягались
безмежні жовті поля пшениці. 10. Як тільки здаля він їх помітив, то побіг їм назустріч.
143
Thème 9
Les propositions subordonnées temporelles se divisent en trois types suivant que leur
prédicat exprime avec celui de la proposition principale des rapports de simultanéité,
d’antériorité ou de postériorité. Ces rapports sont marqués: a) par la forme des verbes
des deux propositions ; b) par les conjonctions de subordination qui introduisent la
proposition subordonnée ; c) par la place de la proposition subordonnée par rapport à
la principale.
144
T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
Dans le même but, on utilise en ukrainien поки, доки, в той час коли:
– Поки мати страву носила, батько став частувати старостів
(Гр.Квітка-Основ’яненко, II, 1956, 73).
– Поки Пріська лежала та спочивала, Христя поралась коло страви... .
(П.Мирний).
– Свідомість його двоїться, і в той час коли він бачить наслідки поєдинку
свого – він знає, що це фантазія, дурниці, що він нізащо – от нізащо! – не
підставить чола під люфту пістолета (М.Коцюбинський, І, 1955, 409).
b) pour indiquer que deux actions simultanées durent le même laps de temps: tant
que (поки), aussi longtemps que (поки; весь той час поки; так довго, як) et que la
proposition subordonnée indique les limites de l’action de la proposition principale:
– Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
– Tant que sa tante vécut, elle n’eut que des rires. (E.Zola)
– Tant que son confrère lui rendit ses visites, il conserva quelque courage.
(G.Chevallier)
– Il n’osait pas se lever tant que la porte n’était pas fermée. (R.Martin du Gard)
– Les premiers temps, il ne souffrait pas trop: il était enfoncé dans la composition;
et tant que ce travail dura, il ne sentit le manque de rien. (R.Rolland)
– François n’avait en rien souffert de cette fausse froideur, tant qu’il n’avait pas
soupçonné qu’une mère pût être différente. (Radiguet)
– Elle agita sa main aussi longtemps que convoi fut en vue. (H.Troyat)
– Voici, mademoiselle. Et je vous prie de garder ce flacon aussi longtemps qu’il
vous sera nécessaire. (M.Pagnol)
Pour indiquer les limites temporelles de l’action de la principale l’ukrainien possède
les conjonctions: поки, аж поки, допоки, доки, аж доки, поки... доки:
– Доки хлопці підобідували, сонце підбилось ще вище, Тимко приніс добре
відклепані дідом Інокентієм коси, роздав косарям, заходився мантачити свою
(Г.Тютюнник).
– Доки вони займалися своїм ділом, тихо перемовляючись поміж собою,
Улас став приглядатися до них (Г.Тютюнник).
c) pour exprimer à la fois l’idée de durée et d’opposition: tandis que (поки, в той
час як), alors que (même sens, mais s’emploie dans la langue livresque):
– Un des hommes les plus bizarres qui fréquentaient chez nous, alors que
j’accomplissais ma douzième année, était M. Marc Ribert. (A.France)
– Tandis qu’il parlait, Daniel ne pouvait quitter des yeux le cher visage retrouvé.
(R. Martin du Gard)
Pour exprimer à la fois l’idée de durée et d’opposition, l’ukrainien a recours aux
locutions conjonctives тоді як, тим часом як:
– Молодиця сумна-зажурена, життя, видно, глибоко чіпало її серце,..тоді
як дід сховав своє серце від злих і добрих ураз життя під суворою запоною
старості (П.Мирний).
145
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Тихович не знав уже, як покласти кінець тій прикрій сцені, коли враз
почув, що в юрмі починає стихати (М.Коцюбинський).
– Виходив на дорогу, коли це його окликнула Люба Сонечко (В.Минко).
– Перейшли через площу і мали вже звернути в бічну вулицю, коли втім
якась жебрачка... витягнула до них суху руку (Т.Бордуляк).
Il suffit de remplacer le passé simple dans les propositions subordonnées, introduites
par lorsque ou quand, pour leur donner une signification d’habitude, de répétition:
– Lorsque Martin ouvrait les yeux, il faisait jour.
b) pour introduire l’action-ligne à l’imparfait: comme (тоді, як) l’adverbe relatif
où, précédé d’un nom avec l’article défini au moment où, à l’instant où, le jour où,
l’année où; que, précédé d’un adverbe ou d’un substantif indiquant le temps avec
l’article indéfini: un jour que, une nuit que, maintenant que, à présent que:
– Je fus tiré de peine au moment où je m’y attendais le moins. (A.France)
– Comme elle glissait le feuillet dans l’enveloppe, elle y aperçut une photographie
qu’elle n’avait pas vue d’abord. (F.Mauriac)
Exercices
147
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
2. Traduisez en français:
1.У міру того як він вивчав справу, яку йому доручили захищати, адвокат переконувався,
що вона була не такою простою, як спочатку здавалося. 2. Кожного разу, коли я звертався
до нього, він відмовлявся мені допомагати, ось чому я перестав його просити. 3. Я збирався
вийти з дому, коли раптом телефон задзвонив. 4. Ми його не залишимо у спокої, доки не
скаже нам правду. 5. Ой, Боже, ключ упав на підлогу. Посвітіть мені своїм ліхтариком,
поки я буду його шукати, бо тут так темно, що нічого не видно 6. Поки жінки готували
різні салати, чоловіки клопоталися коло шашликів. 7. Поки ви розповідаєте детально те,
що я вже знаю про ту справу, ми гаємо догороцінний час. 8. Ви можете тримати цю книжку
так довго, як хочете, бо вона поки що мені непотрібна. 9. У міру того як наближаються
екзамени, мені здається, що нічого не знаю. 10. Доки ви не зрозумієте цієї простої істини,
ви нічого хорошого не зможете робити. 11. Він прочитав декілька разів інструкцію до
того, як повністю зрозумів її. 12. Якраз коли я не сподівався, він прийшов нам допомагати
завершити цю роботу. 13. Pік, коли я почав працювати перекладачем в італійській фірмі,
став для мене дуже важливим, бо я познайомився зі своєю майбутньою дружиною.
14. Мати сказала синові, що доки він не з’їсть свого сніданку, вонa не випустить його
бавитися зі своїми товаришами.
148
T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
– Chaque fois que l’élève répondait bien à ses questions, l’instituteur lui donnait
un point.
En ukrainien, ces propositions sont introduites par les conjonctions et les locutions
conjonctives відколи, відтоді як, з того часу як:
– Уже місяць минув, відколи той чуженець заходить в наш дім
(О.Кобилянська).
– Відколи Настя вступила в його хату, в хаті стало тихо та весело, мов
ангел перелетів її та навіяв спокій (М.Коцюбинький).
– День за днем, рік за роком минає четвертий рік відтоді, як він працює у
Ширяєва (О.Іваненко).
– З того часу, як він почав ясніше формувати свої думки, свої бажання,
потреба розумної, живої, корисної праці стала його безпремінною умовою
життя. (М.Коцюбинський) [12, c. 356–357].
b) la locution conjonctive après que souligne l’achèvement de l’action antérieure:
– Il a eu une réunion avec les cadres de l’usine après que les actionnaires l’avaient
nommé P.-D.G.
Dans le même but l’ukrainien utilise після того як:
– Після того як дядьки розійшлись, ні Федот, ні Йонька спати не лягли, а
засвітили каганець і пішли в комору (Г.Тютюнник).
c) pour marquer une antériorité immédiate, on emploie les conjonctions et les
locutions conjonctives dès que (як тільки, ледве), aussitôt que, sitôt que (як
тільки), une fois que (коли, як тільки):
– Dès que j’aurai obtenu une réponse à votre demande d’emploi, je vous la
communiquerai.
– Aussitôt que vous aurez lu ce livre, vous me téléphonerez pour m’en dire votre
avis.
– Une fois que vous aurez compris ce théorème, il vous sera facile de résoudre
ce problème.
L’immediateté de l’antériorité peut être renforcée à l’aide des tournures à peine...
que (ледве... як, тільки що) et pas plus tôt... que (не встиг... що). Si la proposition
subordonnée temporelle se trouve au début de la phrase et commence par à peine... que,
la norme littéraire exige l’inversion stylistique après cette tournure:
– À peine était-il sorti, Mme Hortense apparut à la porte de la cuisine.
(G.Duhamel)
– À peine avions-nous eu le temps de nous ressaisir... que nous entendîmes une
voix connue nous appeler à la petite grille. (H.Alain-Fournier)
Par contre, si cette tournure est employée à l’intérieur de la proposition,
l’inversion ne se fait pas:
– Elles avaient à peine fini de se laver les mains, que des voix impatientes les
appelèrent à table.(H.Troyat)
149
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
L’ukrainien possède également tout une série de moyens pour marquer l’antériorité
immédiate rapide. La première proposition commence par les conjonctions temporelles
тільки, тільки що, тільки-но, ледве, щойно, et la deuxième est unie à la première
par les conjonctions а, коли, як et la conjonction dite de rapidité аж:
– Тільки що отак розгомоняться, а тут, дивись, і старий через тин гукає
(П.Мирний).
– Тільки що вона заснула, аж їй сниться, що вона йде з Лавріном зеленим
Бієвським гаєм (І.Нечуй-Левицький).
– Ледве ввійшли підприємці, ледве усівся гомін привітання, аж тут
отворилися двері і впав блідий, заляканий Леон Гамершляг (І.Франко).
– Але тільки наладивсь, коли до зборні верхи під’їхав на панськім коні
Мажуга (М.Коцюбинський).
– Тільки що Тихович наважився увійти, як йому загoрoдила дорогу гусяча
череда (М.Коцюбинський).
– Щойно вони стали за стіною вітряка й почали роздивлятись навколо,
як недалеко, за кілька сот кроків, з’явився ескадрон… кінноти (С.Скляренко).
– Тільки щойно вимовив я, стара як заголосить, як удариться головою об
скриню, аж старий вискочив з-за столу (М.Коцюбинський) [12, c. 263–264].
Pour exprimer la rapidité et le caractère inattendu de l’action antérieure, l’ukrainien
a également recours au verbe встигти
– Не встиг Хома зупинити коня, як його вже оточили засмальцьовані
збуджені робітники (О.Гончар).
d) la simple conjonction que peut introduire une proposition temporelle toute
particulière plus proche de la coordination que de la subordination, bien qu’exprimant à la
fois une antériorité immédiate et une idée d’opposition. Deux types sont à considérer:
1) la caractéristique du premier type consiste en ce que le prédicat de la première
proposition exprime une action accomplie (au plus-que-parfait), tandis que celui de la
deuxième proposition exprime une action qui aurait également dû s’interrompre, mais
qui continue, à l’opposé de la première, de se dérouler. Ceci est souligné par l’adverbe
encore. Si la deuxième proposition contient une description statique, le prédicat se
met à l’imparfait, si, au contraire, il s’agit d’une description dynamique, il se met au
passé simple. La conjonction que est traduite en ukrainien par a, ce qui marque bien
l’opposition:
– Il avait disparu que Freydet regardait encore, immobile... (A.Daudet)
– ...la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses genoux.
(G.Flaubert)
– Il avait disparu, que longtemps encore, on entendit le bruit sonore et ferme de
ses pas se perdre au loin, dans la nuit claire (E.Zola) [13, c. 125].
2) La caractéristique du second type consiste en ce que le prédicat de la première
proposition est à la forme négative et à un temps terminatif tel le passé composé ou le
150
T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
Exercices
3. Traduisez en français:
1. Як тільки ми закінчимо цю роботу, я вам зателефоную. 2. Відколи я знаю з ким маю
справу, я цій жінці не довіряю. 3. Ми тільки ввійшли в квартиру, як задзвонив телефон.
4. Після того як він прочитав документ, підписав його. 5. Відколи вона його побачила, вона
весь час думала про нього. 6. Я вам розповім про стан вашої справи, коли ви заспокоїтесь.
7. Як тільки ми дізнаємось подробиці цього скандалу, ми будемо в стані прийняти
правильне рішення. 8. Вона не встигла опритомніти, як приїхала швидка допомога.
9. Щойно отримавши листа від батька, вона побігла до матері. 10. Як тільки ви зрозумієте
всю важливіть цієї події, ваша думка про прем’єр-міністра зміниться.
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T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
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T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
5. Traduisez en français:
1. Я просто так не відмовлюсь від свого проекту і буду його захищати, аж поки
приймете його. 2. Перш ніж ви приймете остаточне рішення стосовно вашої пропозиції,
добре подумайте про те, що я вам сказав. 3. Мені здається, що ви повинні працювати над
цією справою, доки не знайдете, в чому полягає її проблема. 4. Я не зможу завершити
будову своєї дачі, до того як дістану маленький кредит від свого банку. 5. Схвильований
оратор замовк і публіка, затамувавши подих, чекала, аж поки він знову не взяв слово.
6. Дочка доглядала свою хвору матір, доки аж та одужала. 7. Ми не можемо розпочати цю
відповідальну роботу, до того як інженер повернеться з відрядження. 8. Поки що будете
готові приймати делегацію японських бізнесменів, я їм розповім про перспективи нашої
фірми. 9. Поки ситуація не покращиться, ми повинні задовольнитися тим, що маємо. 10. Я
не заспокоюся доти, поки не дізнаюся причини провалу нашої ініціативи.
§ 4. Moyens de transformation
des propositions subordonnées temporelles
On peut éviter l’emploi des propositions subordonnées temporelles à l’aide
de diverses constructions, que M.Grevisse appelle “propositions temporelles non
introduites par une conjonction” (Grevisse, 1082). Les propositions temporelles peuvent
être exprimées par:
1. Un infinitif précédé d‘une préposition:
a) à + infinitif sert à marquer la simultanéité avec une idée de cause et de
condition:
– Quand on l’écoute attentivement, on comprend tout de suite qu’il ne dit pas
la vérité → À l’écouter attentivement, on comprend tout de suite qu’il ne dit pas la
vérité.
b) à l’instant où (juste à l’instant où, à l’instant même où), au moment où (juste
au moment où, au moment même où) s’emploient pour marquer la rapidité de la
simultanéité:
– À l’instant même où j’entrai dans la cour, je sentis qu’on m’observait. → À
l’instant d’entrer dans la cour, je sentis qu’on m’observait.
c) après + infinitif passé sert à marquer l’antériorité. Cette tournure n’est possible
que si le sujet de la proposition subordonnée est le même que celui de la proposition
principale:
– Après qu’il a lu cette lettre, il me l’a tendue → Après avoir lu cette lettre, il me
l’a tendue.
d) avant de + infinitif présent sert à marquer la postériorité. Cette tournure n’est
possible, comme la précédente, que si le sujet de la proposition subordonnée est le
même que celui de la proposition principale:
– Avant que vous acceptiez sa proposition, pensez-y attentivement → Avant
d’accepter sa proposition, pensez-y attentivement.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 9. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES DE TEMPS
– La nuit étant venue, je tombai sur l’herbe, épuisé → La nuit venue, je tombai
sur l’herbe, épuisé.
– Les parts étant faites, le lion parla → Les parts faites, le lion parla.
Voici encore quelques exemples cités par N.Steinberg (ч.II, 154):
– Freydet, sa visite faite, remontait lentement le quai d’Orsay, songeant à son
livre, à ses ambitions académiques. (A.Daudet) N.Steinberg retransforme la proposition
participe de cette phrase de la manière suivante:
– sa visite faite → après que sa visite fut faite → après qu’il eut fait sa visite →
après avoir fait sa visite.
– La classe finie, restent à faire les devoirs, à la maison. (P.Vaillant-Couturier)
– Brigitte Josse était de Bessèges, et elle arrivait à Paris, son père mort.
(L.Aragon)
– La vaisselle lavée et rangée, Clémentine accompagna Élisabeth dans sa
chambre. (H.Troyat)
4) Tout comme pour les propositions subordonnées conjontionnelles, on peut
marquer la rapidité de l’antériorité à l’aide des adverbes de temps aussitôt, sitôt, une
fois, à peine:
– Aussitôt le déjeuner fini, on retourna à l’Exposition. (G. de Maupassant)
– Sitôt la nouvelle lancée, les curieux commencèrent à affluer aux Batignolles...
(R.Dorgelès)
– Une fois le pansement fait, le médecin fut invité, par M. Rouault lui-même, à
prendre un morceau, avant de partir. (G.Flaubert)
– Le journal, les soirées, causeries ou meetings, lui prenaient tout son temps,
une fois quittée l’imprimerie où il gagnait son pain. (L.Aragon) (exemples cités par
N.Steinberg, ч. II, 154)
5) Une construction absolue sans participe ni verbe copule:
– Une fois la commode en place, elle l’emplit. (G. de Maupassant)
– François loin d’elle, Mahaut ne se surveillait pas. (R.Radiguet)
6) Un attribut (substantif ou adjectif qualificatif), placé en tête de la phrase avec
ellipse du verbe être et du sujet (le même pour les deux propositions):
– Quand il était étudiant, il avait dû plus d’une fois manger de la vache enragée
→ Étudiant, il avait dû plus d’une fois manger de la vache enragée.
Dans les Notes préliminaires, tout au début du manuel, nous avons signalé la
prédilection du français pour le style substantif et sa répugnance pour les propositions
subordonnées qui amène à l’accumulation des qui et que, ce qui alourdit le style. Les
propositions participes ont cet avantage d’éviter l’emploi des propositions subordonnées
à conjonction, ce qui allège les propositions .
7) Un groupe nominal de même sens;
Dans ce cas, le prédicat de la proposition subordonnée temporelle se transforme en
substantif dérivé de ce verbe et son adverbe en adjectif qualificatif:
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Avant que vous partiez, je voudrais vous dire une très chose importante. →
Avant votre départ, je voudrais vous dire une très chose importante.
– Le suspect sera maintenu sous les verrous, jusqu’à ce que l’enquête soit
complètement achevée → Le suspect sera maintenu sous les verrous, jusqu’à
l’achèvement complet de l’enquête.
Exercices
replia et la remit dans l’enveloppe. 8. Quand il ouvrit la porte de la cave, il sentit une odeur de
moisissure. 9. Quand on voit avec quels yeux doux il la regarde, on comprend tout de suite qu’il
est amoureux d’elle. 10. Quand il eut accompli la tâche qu’on lui avait assignée, il attendit qu’on
lui en confia une autre.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
les représentants des deux firmes se sont séparés pour se concerter. 9. Après que la lumière a été
éteinte, la petite fille s’est vite endormie. 10. Quand le moment propice sera venu, je vous dirai
toute la vérité sur cette affaire ténébreuse.
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T h è m e 10
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
тому що важко хворів sera traduite Il a manqué beaucoup de cours parce qu’il était
gravement malade.
2) Le type contenant une énonciation d’une explication, d’une jutification
considérée comme évidente, plus qu’une cause:
Cette nuance de causalité peut être exprimée principalement par la conjonction
puisque et les locutions conjonctives dès lors que, du moment que et une fois que.
Ces deux dernières appartiennent au langage parlé.
Si avec parce que c’est le contenu de la proposition subordonnée qui est présenté
comme quelque chose de nouveau à l’interlocuteur, avec puisque c’est le contenu de la
proposition principale qui est communiqué comme quelque chose de nouveau:
– Je n’ai nullement envie d’aller à cette soirée.
– Alors, je n’irais pas non plus puisque vous ne voulez pas y aller.
Les propositions subordonnées de cause introduites par puisque peuvent avoir des
significations quelque peu différentes suivant qu’elles sont préposées ou postpopsées
à la proposition principale. Quand elle est préposée, du contenu de la proposition
subordonnée découle celui de la principale:
– Puisque vous ne voulez pas aller à cette soirée, [ il est évident ] je n’y irai pas
non plus.
Quand, au contraire, elle est postposée, la proposition subordonnée semble donner
l’explication des motifs du contenu de la principale:
– Je n’irai pas non plus à cette soirée puisque vous ne voulez pas y aller.
Dès lors que...du moment que (où)...., une fois que... par leur sens sont synonymes
de puisque, bien qu’elles expriment en même temps un rapport temporel et causal:
– Du moment que tu sais bien que ce n’est pas lui, pourquoi dire ces bêtises-
là?(G. de Maupassant)
– Du moment où ça plaît à Coupeau nous n’avons pas à nous en mêler.
(E.Zola)
– Que puis-je vous dire, du moment que vous ne me croyez pas. (A.Musset)
Toutes ces propositions subordonnées causales sont très proches des propositions
subordonnées conditionnelles et c’est pour cela que toutes propositions commençant
par puisque, dès lors que..., du moment que (où)..., une fois que... peuvent être
transformées en propositions conditionnelles:
– Si vous ne voulez pas aller à cette soirée, je n’y irai pas non plus.
– Si tu sais bien que ce n’est pas lui, pourquoi dire ces bêtises-là?
(G. de Maupassant)
– Si ça plaît à Coupeau nous n’avons pas à nous en mêler. (E.Zola)
– Que puis-je vous dire, si vous ne me croyez pas. (A.Musset)
La proposition subordonnée causale peut être corrélative de pourquoi:
– Et pourquoi ne l’aurait-elle pas aimé, lui, Saval, puisqu’il l’aimait bien, elle,
Mme Sandral? (G. de Maupassant)
162
T h è m e 10. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES....
– Pourquoi? – insista Marie, puisqu’il peut s’offrir toute la musique qui lui plaît!
(F.Mauriac)
En ukrainien, on a recours aux conjonctions paз... то et оскільки... то:
– Оскільки ж протоколів засідань група не веде, то й з цього боку Василь
буде цілком на місці (Ю.Яновський).
– Оскільки електромотора не було, то динамo крутили руками
(Г.Тютюнник).
– Я собі й думаю: “Мене ж дядина просила взяти ще шматочок. Раз
просила, то чому не взяти?” (І.Багмут).
3) Le type contenant une tentative d’explication de la cause ou de la raison
d’un fait connu:
Cette nuance est exprimée à l’aide de la tournure: si ... c’est que (якщо..., то):
– Si je vous châtie, c’est que je veux votre bien.
– Si je vous pose tant de questions, c’est que je voudrais savoir exactement ce qui
s’est passé hier dans ce magasin.
4) Le type contenant l’introduction d’une considération supplémentaire dans la
relation causale: Cette nuance est exprimée à l’aide de la locution conjonctive d’autant
plus que, d’autant que (тим більше, що...)
– ...Le général, isolé, perdu à l’avant-garde, n’avait qu’à se replier en hâte;
d’autant plus que les nouvelles, reçues le matin, aggravaient encore celles de cette
nuit. (E.Zola)
– Il comptait sans la méchanceté des petites villes. Leurs rancunes sont tenaces,
d’autant plus qu’elles n’ont aucun but. (R.Rolland)
– Je suis allé à Ségeste. […] c’est une excursion magnifique, mais fatigante ;
d’autant que j’ai voulu tout faire à pied, et j’ai bien fait 40 ou 50 kilomètres.
(R.Rolland)
– À partir de ce moment, en effet, on vit toujours la misère se montrer plus forte
que la peur, d’autant que le travail était payé en proportion des risques. (A.Camus)
Dans la langue familière on trouve avec le même sens surtout que, qui a tendance
à s’implanter dans la langue littéraire:
– Cela nous amusait, surtout que c’était aux dépens des autres. (R.Descartes)
– Je suis un peu surpris que vous n’ayez encore connu que ces rencontres de
hasard [...]surtout que vous êtes marin. (Cl.Farrère)
5) Le type contenant une supposition de plusieurs causes éventuelles, dont
aucune n’est donnée comme certaine:
Cette nuance est rendue par la double conjonction soit que... soit que, soit que...
ou que (чи тому що... чи тому що). Le mode employé est le subjonctif:
– Mon récit ne coїncide pas exactement avec le sien soit que j’aie interprété
différemment les faits soit que j’aie pu remonter aux sources. (H.Bordeaux)
– ... Nous manquions de toute prudence et finîmes par éveiller la duègne. Mais
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
soit que sa vue fût basse, soit que Soledad lui fît présent de quelques ducats, ou qu’elle
fût naturellement encline à l’indugence, elle nous conserva le secret. (G.Bordonove)
6) la réfutation d’une cause comme étant fausse:
Cette réfutation s’effectue à l’aide des locutions conjonctives non que, non pas
que, ce n’est pas que, tandis que dans la proposition suivante, introduite par mais ou
mais parce que, est donnée la véritable cause. Parfois la réfutation de la cause n’est pas
suivie de l’indication de la véritable. Le mode employé est le subjonctif:
– Non qu’il mente, mais il n’est pas sincère. Je n’en demandais pas d’avantage,
non que je ne fusse un petit garçon questionneur et curieux, mais cette histoire
inexpliquée me charmait par son mystère. (A.France)
– On goûta ce vin qui parut excellent ; non pas qu’il provînt d’un cru remarquable,
mais il avait quinze ans de cave. (G. de Maupassant)
– Elle fit un geste gauche ; non pas qu’elle eût la moindre répugnance à mystifier
un malade, mais elle avait quelque peine à s’y reconnaître dans tous ces “sérums”.
(R. Martin du Gard)
– On décida qu’on ne chargerait pas ce travail. Non que le courage lui manquât,
au contraire, il était prêt à tout risquer... (R.Rolland)
7) Le type contenant l’expression de la cause dans le style scientifique,
administratif ou judiciaire:
L’expression de la cause dans ces styles s’effectue à l’aide des locutions conjonctives
attendu que (з огляду на те, що), vu que (з огляду на те, шо..., через те, що), étant
donné que (ураховуючи, що..., беручи до уваги). Ces locutions s’emploient également
dans la langue commune, mais très rarement::
– ...En particulier, il remettait toujours tout le monde en question, sauf Mathieu et
Ivich ces deux-là c’est tout à fait inutile, attendu qu’ ils étaient parfaits.(J.P.Sartre)
– Étant donné que l’imparfait hypocoristique appartient au langage affectif, il
est naturel de le chercher dans la thèse de M-e Müller-Hauser sur la mise en relief.
...et vu qu’il ne s’agira pas ici, en termes précis, d’étudier cette pratique même et
son extension dans les idiomes scandinaves, je choisirai des exemples norvégiens
uniquement. (Le Français moderne).
La syntaxe de l’ukrainien, rédigée sous la direction de I.K.Bilodide, cite les
locutions conjonctives, fonctionnant dans le tyle scientifique et de la langue des affaires:
завдяки тому, що; в зв’язку з тим, що; в силу того, що; на тій підставі, що; з
тієї причини, що; з того приводу, що:
– У зв’язку з тим, що напівпровідникові прилади дуже чутливі до
електричних перевантажень, не можна перевищувати їх експлуaтаційні
параметри.
8) Le type contenant l’expression d’une raison alléguée pour dissimuler le
véritable motif d’une action:
Cette nuance est rendu par l’emploi de la locution conjonctive sous (le) prétexte
que (під приводом того, що):
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T h è m e 10. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES....
Exercices
2. Traduisez en français:
1. Оскільки ви незгідні з моєю пропозицією, я не бачу можливості продовжувати наші
переговори. 2. Через те що вже пізно, нам треба закінчити нашу екскурсію, якщо хочемо
встигнути повернутися до нашого табору біля річки, до того як настане ніч. 3. Оскільки
ви мене запевняєте, що можете самі довести до успішного завершення цю справу, даю
вам повну свободу дій (carte blanche). 4. Він перестав приходити до неї на побачення під
приводом того, що він дуже зайнятий своїми справами. 5. Раз їх запросили, чому вони
не прийшли на наш вечір? 6. Чи то в той день він був не в доброму настрої, чи то був
дуже зайнятий, він нас дуже погано прийняв, коли прийшли до нього в гості. 7. Не те
щоб я його не любив чи ненавидів після цієї неприємної справи, він мені став зовсім
байдужим. 8. Беручи до уваги, що ви виконали наше замовлення з великим запізненням,
ми більше не можемо співпрацювати з вами. 9. З огляду на те, що економічна ситуація
значно погіршилась, ми змушені були скасувати декілька наших проектів. 10. Я зауважив,
не те щоб він слухав розсіяно те, що я йому пояснював, а просто це його не цікавило.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 10. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES....
– Comme elle était plongée dans la lecture de son polar, elle ne s’était pas aperçue
que la nuit était tombée → Étant plongée dans la lecture de son polar, elle ne s’était
pas aperçue que la nuit était tombée.
– Comme elle était encore trés émue, elle ne pouvait pas raconter la scène dont
elle avait été témoin → Étant encore trés émue, elle ne pouvait pas raconter la scène
dont elle avait été témoin.
c) en une construction participe conjointe, exprimée par un participe passé
avec ellipse du verbe être, employé comme verbe auxiliaire dans les formes verbales
composées de certains verbes (aller, partir, entrer, etc.) et à la forme passive:
– Comme il est arrivé en retard, il n’a pas pu assister à la représentation théâtrale
→ Arrivé en retard, il n’a pas pu assister à la représentation théâtrale.
3) Transformation en propositions participes absolues:
Quand le sujet la proposition principale et celui de la proposition subordonnée causale
sont différents, on peut avoir recours à la transformation en proposition participe absolue.
Deux possibilités se présentent suivant la nature du verbe de la subordonnée causale:
a) le verbe est à un temps simple, et il se met au participe présent (de forme
active ou passive):
– Après le dîner, la soirée étant belle et le temps chaud, on se réunit dans le jardin
autour d’une table rustique pour prendre le café. (P.Mérimé) [= comme la soirée était
belle et le temps chaud]
– Fabrice osant encore exprimer son amour, Clélia s’enfuit indignée. (Stendhal)
[ = Comme Fabrice osait encore exprimer son amour]
– Monsieur... dis-je poliment d’une voix faible. Et, le courage me manquant, je
n’en dis pas davantage. (A.France) [= comme le courage me manquait]
– La fresque qui m’interessait se trouvant dans la crypte, je demandai au
sacristain de m’y conduire.(R.Peyrefitte) [= Comme la fresque qui m’interessait se
trouvait dans la crypte]
– Enfin à 6 heures du soir, tout étant prévu et son service assuré, il put partir.
(R.Martin du Gard) (= comme tout était prévu et son service assuré).
b) le verbe de la proposition subordonnée causale exprime une action antérieure
à celle de la principale et devrait être au plus-que-pafait ; c’est pour cela que dans la
proposition participe absolue il se met au participe passé composé (de forme active
et passive):
– Luc l’ayant exigé, on avait laissé la grande ouverte entre la chambre et le
salon. (E.Zola) (= Puisque Luc l’avait exigé)
– C’était le curé de son village qui lui avait commencé le latin, ses parents, par
économie, ne l’ayant envoyé au collège que le plus tard posible. (G.Flaubert) (= parce
que ses parents, par économie, ne l’avait envoyé au collège que le plus tard posible)
– Vers la fin du dîner, la convesation étant tombée sur l’Opéra, on discutait
le mérite relatif de plusieurs danseuses... (P.Mérimé) (= comme la convesation était
tombée sur l’Opéra).
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
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que les miens. 9. Nous sommes partis sans lui parce que nous ne pouvions l’attendre plus
longtemps. 10. Comme il avait longuement questionné tous ceux qui, d’une façon ou d’une
autre, étaient liés à ce drame, l’inspecteur en avait enfin appris toute la vérité.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
arrivé en retard à mon boulot. 12. Comme le jeune homme n’avait pas les moyens de financer
ses études, il a dû trouver une petite embauche. 13. Comme le rapporteur parlait très bas, on ne
pouvait distinguer ce qu’il disait.
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– ...De peur que tu ne rompes ta corde, je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y
resteras toujours. (A.Daudet)
– Demi-paysan demi-monsieur, riche, respecté, influent, autoritaire, il avait
fait suivre ses classes, jusqu’en troisième, à son fils Hautot César, afin qu’il eût de
l’instruction, et avait arrêté là ses études de peur qu’il devînt un monsieur indifférent
à la terre. (G. de Maupassant)
– Le peintre défendait à madame Joseph de balayer, de peur que la poussière ne
couvrît ses toiles fraîches. (E.Zola)
– Meaulnes, caché derrière les sapins, de crainte qu’on ne l’aperçût, examinait
le désordre du lieu... (H.Alain-Fournier) [13, c. 158–159].
Le Nouveau dictionnaire français-russe de V.G.Gak et K.A.Ganchina donne pour
la locution conjonctive de crainte que la traduction зі страху, через побоювання,
щоб et pour de peur que la traduction зі страху, щоб не. Le Dictionnaire franco-
ukrainien de O.O.Andrievska et L.A.Yavorovska donne pour de crainte que la
traduction від страху, щоб et pour de peur que la traduction із страху, щоб не.
Nous n’avons absolument pas l’intention de donner une appréciation de “зі страху,
через побоювання, що et de зі страху, щоб не” dans la langue russe, mais en ce
qui concerne l’ukrainien, nous pouvons pleinement affirmer que від страху, щоб et
із страху, щоб не sont des traductions artificielles, qui ne correspondent nullement
à la réalité, car de telles locutions conjonctives n’existent pas en ukrainien. Pour s’en
convaincre, il suffit de consulter les manuels de syntaxe de l’ukrainien, car dans les
chapitres ou les paragraphes consacrés aux propositions subordonnées finales, ces
locutions artificielles ne sont aucunement mentionnées. Il en est de même du dictionnaire
raisonné de l’ukrainien [28,T.9, c. 753–754] et du ditionnaire phraséologique de la
langue ukrainienne [32, T.2, c. 866], où parmi toutes les expressions avec le mot страх,
nous ne trouvons aucune locution conjonctive.
Donc si l’on a à traduire une proposition finale, introduite par une locution
conjonctive avec crainte ou peur, il faut suivre l’indication de N.Steinberg que ces
locutions conjonctives remplacent pour que introduisant une subordonnée finale
négative. Une phrase telle que: Le peintre défendait à madame Joseph de balayer, de
peur que la poussière ne couvrît ses toiles fraîches. (E.Zola) peut tout simplement être
traduite en ukrainien: Художник забороняв пані Жозеф підмітати [у нього], щоб
порох не осідав на свіжопомальовані картини. Par contre la phrase ukrainienne:
Вона стояла осторонь, щоб він не бачив, що вона хвилюється, pourra se traduire
soit par la phrase française: Elle se tenait à part pour qu’il ne vît pas qu’elle était émue,
soit par: Elle se tenait à part de peur qu’il ne vît qu’elle était émue.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
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T h è m e 11. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– ... il entourait de son mouchoir le loquet de fer paysan de crainte de la réveiller
... (J.Gracq)
En ukrainien, si le sujet de la subordonnée de but est le même que celui de la
principale, on emploie également au lieu de la proposition subordonnée un complément
circonstanciel de but, exprimé par un infinitif, introduit principalement par la conjonction
щоб. À la différence du français, qui possède toute une série de prépositions et de
locutions prépositionnelles, l’ukrainien ne posséde qu’un nombre limité de conjonctions
telles que: щоб, аби, щоб тільки, аби тільки, ou de locutions conjonctives telles que:
для (задля) того, щоб; затим (з тим), щоб; з тією метою, щоб (style scientifique); в
ім’я того, щоб (style de la presse). Toutefois c’est à la conjonction щоб que l’ukainien
a surtout recours:
– З самого початку узявся був за лопати, щоб прогорнути хоч стежку
(П.Мирний).
– Аби не врачати зайвих зарядів, мусив зробитися снайпером
(О.Довженко).
– Зібралися тут лише для того, щоб нудитися (О.Гончар).
– Висівали конюшину з тією метою, щоб ґрунт збагачувався на азот.
En ce qui concerne la traduction, toute la variété des locutions prépositonnelles
peut se réduire en ukrainien à щоб, et nous aurons les traductions suivantes des phrases
françaises:
– On partit vers dix heures afin d’arriver pour le déjeuner → Вирушили в
дорогу біля десятої години, щоб встигнути на обід.
– J’en ai tué un en duel, histoire de lui prouver qu’il n’existait pas. → Я вбив
одного на дуелі, щоб доказати йому, що він не існує.
– Elle ne voulut pas descendre pour déjeuner de peur de rencontrer son mari →
Вона не захотіла спуститися на обід, щоб не зустрітися зі своїм чоловіком.
Exercices
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3. Les propositions subordonnées de conséquence, exprimant l’intensité de la
cause, énoncée dans la principale:
Une conséquence peut découler non seulement du contenu de toute une proposition
principale, comme c’était le cas jusqu’à présent, mais elle peut être engendrée par un
des termes de la proposition principale. Ce terme peut être soit un adjectif qualificatif,
soit un adverbe, soit un nom, soit un verbe. Mais pour que ces termes puissent provoquer
une conséquence, ils doivent comporter une caractéristique d’intensité, autrement
aucune proposition consécutive n’est engendrée. Comparez, par exemple: La pluie était
violente, cette phrase est complète et se suffit à elle-même et n’exige aucune addition.
Par contre, La pluie était si violente est ressentie comme incomplète et exige une
addition sous forme de subordonnée consécutive: La pluie était si violente que nous
n’avons pas pu sortir de la maison.
La proposition subordonnée de conséquence peut êre introduite par:
1) les locutions conjonctives si ... que, tellement ... que,:
a) quand la cause est une épithète, liée à l’idée d’intensité:
– La pauvre Marcelle se retira si abattue et si triste, qu’elle fit pitié à ma mère.
(A.France)
– Le couloir était pavé de briques émaillées, blanchies à la chaux, avec des plinthes
noires, un plafond noir, des portes d’un chêne tellement sombre qu’il paraissait
noir. (G.Bordonove)
– Elle a acheté des fruits tellement avariés qu’elle a dû en jeter la moitié à la
poubelle.
b) quand la cause est un attribut (la partie nominale du prédicat), exprimé soit
par un adjectif qualificatif, soit par un participe passé, lié à l’idée d’intensité:
– La vacherie est si simple que je m’étonne maintenant de ne pas en avoir été
plus tôt la victime. (H.Bazin)
– Quand elle fut entrée le soir dans sa chambre, elle se sentit étrangement remuée
et tellement attendrie que tout lui donnait envie de pleurer. (G. de Maupassant)
– Elle se trouve tellement changée qu’elle a peine à le croire. (Larousse)
– La peau de son visage était si fine et si douce que le pur baiser de sa mère y
traçait passagèrement une marque rouge. (H. De Balzac)
– Nous fûmes tellement stupéfaits que nous ne pouvions dire un mot.
(G. de Maupassant)
c) quand la cause est un adverbe, lié à l’idée d’intensité:
– Tais-toi. Tu parles si fort que le gibier s’enfuit ... (R.Vailland)
– Il avait tellement bien parlé de ce thème que ses collègues en étaient restés
bouche bée d’étonnement.
d) quand la cause est un verbe, lié à l’idée d’intensité:
– Il parle tellement que personne ne peut placer un mot.
– L’enfant pleurait tellement que cela lui fendait le coeur.
179
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Лице його було таким мокрим від поту і таким у вищій мірі напруженим,
що викладач без жалю не могла дивитися на нього (Г.Тютюнник).
b) Les propositions subordonnées consécutives introduites par la conjonction que,
ayant pour mot corrélatif le pronom-adjectif tel .
Le pronom-adjectif tel peut être:
1) l’épithète d’un substantif de la principale:
– J’avais une telle douleur au pied que je ne pouvais marcher.
– Il éprouvait une telle honte qu’il ne posait jamais la question. (A.Maurois)
– Une telle joie rayonnait en lui que Louise lui demanda ce qu’il avait.
(R.Rolland)
2) la partie nominale du prédicat:
– Son amour pour cette jeune fille était tel qu’il était prêt à tout pour lui
plaire.
– La paresse d’esprit de la plupart des hommes est telle qu’ils acceptent toujours
d’un expert leurs échelles de valeurs artistiques. (A.Maurois)
c) Le manuel de langue littéraire ukrainienne moderne, sous la rédaction de
L.A.Boulakhovskiї place le propositions subordonnées de conséquence, exprimant que
le degré d’intensité de la cause, énoncée dans la principale, est très haut et a atteint
quelque limite, dans le paragraphe, consacré aux propositions subordonnées de mesure
et de degré ( підрядні речення міри або ступеня). Ce type de proposition est introduit
par les locutions conjonctives настільки ...що (щоб), стільки...що (щоб), до того...
що:
– Повітря було настільки прозоре, що з табору видно було і чорне пожарище
на південному схилі (Десняк).
– Грім ударив настільки сильно і страшно, що Назарович збентежено
оглянувся довкола (Рябокл.).
– Він... стільки бігав, хвилювався з усякого приводу, що серце часто давалось
взнаки (Ільч.).
– До того люд домуштрували, Що сам фельдфебель дивувались І
маршировкою і всім (Шевченко) [12, c. 278–279].
– La somme que vous avez empruntée est insuffisante pour que vous entrepreniez
les réparations de votre appartement → La somme que vous avez empruntée est
insuffisante pour entreprendre les réparations de votre appartement.
– Il (Napoléon) se sentait trop poétique pour ne pas s’inquiéter des poètes.
(V.Hugo)
– Nous ne sommes pas si pharisiens que de le prétendre. (Fr.Mauriac)
– Il n’était pas si sot que de ne pas prévoir la lutte. (Vercors)
3) Transformation des propositions subordonnées consécutives, employées
comme complément d’adjectif:
Lorsqu’une proposition subordonnée consécutive est employée pour caractériser le
degré d’intensité d’un adjectif qualificatif ou d’un substantif, elle peut être transformée
dans le tour infinitif à + infinitif:
– Elle était tellement amoureuse de ce jeune homme qu’elle en perdait la raison.
→ Elle était amoureuse de ce jeune homme à en perdre la raison.
– Le minibus était tellement bondé qu’il semblait prêt à craquer → Le minibus
était bondé à craquer.
Exercices
184
T h è m e 12. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
craint qu’elle fasse faillite. 6. Faites un petit effort et écrivez ... on puisse lire votre lettre. 7. Est-
il ... occupé ... il ne puisse assister à notre soirée? 8. Je connais ... cet homme ... vous puissiez
l’embaucher sans crainte. 9. Il avait ... affaires à régler ... il ne savait plus où donner de la tête.
10. J’étais ... sûr de lui ... je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse agir de la sorte. 11. On lui avait
répété ... fois qu’ il n’était bon à rien ... il avait fini par le croire.
1. Il se préoccupe beaucoup de son projet; il ne peut se concentrer sur autre chose. 2. Elle
se fait du mauvais sang à cause des difficultés de son fils au travail; elle en a perdu le sommeil.
3. Il a mauvais caractère; il ne peut se lier d’amitié avec personne. 4. Il a donné des étrennes à tous
ses amis suivant leur goût; tout le monde doit être content. 5. La situation économique du pays
s’est aggravée; le premier ministre a donné sa démission. 6. Vous accomplirez les réparations
de cet appartement; le client devra être satisfait. 7. J’ai couru très vite; je suis à bout de souffle.
8. Rangez la chambre; tout doit être à sa place. 9. Il fait une chaleur torride; je suis tout en nage.
10. Les jeunes filles se moquaient de ce garçon maladroit; celui-ci ne savait pas s’il devait rester
ou s’en aller.
185
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
186
T h è m e 13
188
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
principale, on peut employer suivant le sens soit le présent de l’indicatif, soit le futur
simple, soit l’impératif. Comparez:
– Vous aurez terminé ce travail dans une heure.
– Si vous avez terminé ce travail dans une heure, vous devrez (devez) m’attendre
(attendez-moi!).
En ukrainien, on emploie le futur perfectif dans la proposition subordonnée:
– Якщо ви закінчите цю роботу через годину, ви повинні(будете) мене
чекати (зачекайте мене!).
On distingue deux types de propositions subordonnées conditionnelles:
a) les propositions subordonnées conditionnelles proprement dites ou
hypothétiques, introduite par si;
b) les propositions subordonnées conditionnelles, introduites par d’autres
conjonctions que si.
– Si vous avez réussi à voir cet homme, vous avez sans aucun doute compris qu’il
était exceptionnel.
– au plan du futur:
– Si je réussis à avoir des billets, nous irons ce soir à ce spectacle.
2º Les propositions, dans lesquelles la condition exprimée est potentielle, c’est-
à-dire considérée comme éventuelle, supposée ou imaginaire. Dans ce cas, le verbe
de la proposition principale se met au conditionnel présent et celui de la proposition
subordonnée se met à l’imparfait de l’indicatif :
– ...Ils finiraient par être inquiets, si je ne leur donnais des nouvelles. (E.Zola)
– Peut-être ne faut-il pas trop nous plaindre de notre ignorance. Si nous savions
tout, nous n’oserions plus rien faire et le monde finirait. (A.France)
– Si l’erreur paraissait absurde à tout le monde, personne ne se tromperait.
(A.France)
3º Les propositions, dans lesquelles la condition exprimée est irréelle, c’est-à-
dire considérée comme contraire à la réalité. Puisqu’il s’agit de la constatation de faits
qui ne se sont pas réalisés, les actions de la proposition principale et de la proposition
subordonnée se placent dans le plan du passé. Dans ce cas le verbe de la proposition
principale se met au conditionnel passé et celui de la proposition subordonnée au plus-
que-parfait de l’indicatif :
– Je pense bien que c’est la dernière lettre que je t’écris de Sicile. Je serais déjà
parti aujourd’hui, si la mer n’avait pas été mauvaise. (R.Rolland)
– Je me demande parfois quelle vie aurait été la mienne si l’on ne m’avait pas
sans cesse arraché d’un pays pour me mener dans un autre et si j’avais grandi au
même endroit. (F.Carco)
– M’aurais-tu reconnu seulement si tu m’avais rencontrée au marché.
(R.Rolland)
– Tous vos amis vous observaient : c’était ridicule. Même si l’on ne m’avait averti,
j’aurais deviné. (A.Maurois)
Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, dans le style livresque on peut rencontrer
le conditionnel passé 2-ème forme à la place du conditionnel passé 1-ère forme. À la
différence du conditionnel passé 1-ère forme, le conditionnel passé 2-ème forme peut
s’employé aussi bien dans la proposition principale que dans la subordonnée. M.Grevisse
[19, c. 1109] donne les tours suivants: Si j’avais cherché, j’aurais trouvé. Si j’eusse
cherché, j’eusse trouvé. Si j’avais cherché, j’eusse trouvé. Si j’eusse cherché, j’aurais
trouvé :
– Impossible pour Annette de rester sous le même toir ! Si elle en eût eu les
moyens, elle eût déménagé le lendemain. (R.Rolland)
– Si nous avions eu la moindre voile, le vent nous eût chaviré vingt fois.
(A. de Lamartine)
– Raymond savait bien que son père se fût montré généreux s’il en avait eu le
droit. (F.Mauriac)
190
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– Elle aurait semblé morte, si tous ses membres n’eussent été parcourus d’un
frémissement presque insensible...(G. de Maupassant).
Exercice
1. Mettez les verbes entre parenthèses aux mode et aux temps, qui conviennent:
1. Si tu (travailler) mieux pendant le semestre dernier, tu ne (avoir) pas de difficultés
maintenant à passer tes examens. 2. Si je (savoir) le numéro de son portable, je lui (téléphoner)
à l’instant même. 3. Vous voilà enfin! Si vous (venir) plus tôt, nous (pouvoir) aller au théâtre.
4. Si je (être) plus libre, je (venir) plus souvent vous voir. 5. Je (venir) à votre soirée, si vous
me (inviter). 6. Si je (avoir) ce livre, je vous le (prêter) volontiers. 7. Si vous (être) plus attentif,
vous ne (faire) autant de fautes dans cette dictée. 8. Si vous ne (regarder) la télé toute la soirée au
lieu de vous préparer pour la leçon, vous ne (recevoir) pas une mauvaise note. 9. Je (venir) vous
voir depuis longtemps, si vous me (laisser) votre adresse. 10. Si vous (regarder) plus souvent
le journal télévisé, vous (être) au courant des événements politiques de notre pays. 11. Je vous
(être) très obligé, si vous lui (téléphoner) tout de suite pour l’avertir de notre visite. 12. Si vous
(planifier) tout au début de ce travail, vous ne (se heurter) à toute sorte de difficultés maintenant.
13. Si je (savoir) de quoi il s’agit, je vous le (dire) obligatoirement. 14. Si je (savoir) de quoi il
s’agissait, je vous le (dire) obligatoirement. 15. Si vous (écouter) mes conseils, vous n’en (être)
pas à rechercher les causes de vos erreurs. 16. Si je ne le (voir) hier de mes propres yeux en train
de parler à nos concurrents, je ne le (croire) pas capable d’une telle trahison. 17. Si vous (faire)
un peu de gymnastique chaque matin, vous (se sentir) beaucoup mieux. 18. Si nous en (avoir) les
moyens, nous (pouvoir) cet été faire un voyage en Grèce. 19. Si vous (louer) nos places d’avance,
nous ne (avoir) besoin de faire la queue à la caisse du théâtre. 20. Si je ne (être) pas submergé
de travail, je te (aider) volontiers. 21. Si nous (sortir) plus tôt, nous ne (manquer) notre train.
22. Si vous (réparer) les robinets de la salle de bain, vous ne (inonder) notre appartement et surtout
celui des voisins d’en-dessous. 23. Si vous ne (oublier) pas de prendre votre parapluie, vous ne
(prendre) pas cette douche sous l’averse ce matin. 24. S’il en (avoir) les moyens, il (vouloir)
aider ses parents, mais il avait de la peine à joindre les deux bouts. 25. Si vous (s’adresser) à moi,
je vous (donner) tous les renseignements nécessaires, mais, comme d’habitude, vous avez voulu
n’en faire qu’à votre tête, et en voilà les résultats. 26. Je (vouloir) bien assister à son mariage, si
elle me (inviter), mais elle ne l’a pas fait.
191
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
(Nous indiquons entre paranthèses le mode employé après ces locutions conjonctives:
I – indicatif, C – conditionnel, S – subjonctif )
a) à (la) condition que, sous condition que, à la seule condition que (S, I): з
умовою, щоб; при умові, якщо.
Les propositions subordonnées, introduites par ces locutions conjonctives, expriment
la condition, qui doit obligatoirement être observée pour que l’action s’accomplisse:
– J’accepte de prendre part à ce projet à la seule condition que vous me laissiez
les mains libres.
– Une coopération fructeuse entre nos deux sociétés est possible à condition que
que vous observiez dûment les clauses de notre contrat.
Jean-Paul Colin [34, p. 153] indique qu’on emploie l’indicatif (futur simple, futur
dans le passé) après à (la) condition que pour marquer “une clause impérative”, tandis
que le subjonctif “correspond à un potentiel, à une action seulement possible” et il cite
les deux exemples suivants:
– Subjonctif: Il laissait à sa femme une fortune énorme à la condition qu’elle ne
se remariât pas. (Mauriac)
– Futur: Je te le dirai quand nous serons mariés, à la condition que tu me
promette de ne jamais le répéter. (J.Renard)
b) pourvu que (S): аби тільки (лише, лиш); тільки би; аби-но.
Cette locution conjonctive sert à présenter une condition comme étant à la fois
nécessaire et suffisante
– Je ne m’oppose nullement à un transfert à un autre poste pourvu que je conserve
les mêmes avantages qu’à présent.
c) à moins que (S + Ne explétif): якщо тільки не; excepté si, sauf si (I): за
винятком, якщо; якщо тільки не; крім того, якщо.
Ces locutions conjonctives servent à exprimer que l’action, présentée dans la
proposition principale, s’effectuera à l’exception du cas concret indiqué dans la
proposition subordonnée conditionnelle:
– À moins qu’il ne fasse mauvais temps, nous projetons de faire demain l’ascension
du mont Hoverla.
– Nous pouvons adopté cette solution, sauf si quelqu’un a quelque chose d’autre
à proposer.
d) au cas où, dans le cas où, pour le cas où ( C); en cas que, au cas que (vieillies)
(S): на випадок, коли; в разі, коли.
Ces locutions conjonctives servent à exprimer le caractère aléatoire de la condition,
exprimée dans la proposition subordonnée, qui peut se produire ou non:
– Mettez-vous à table sans moi, au cas où je serais en retard.
– Je vous laisse mon numéro de mobile pour le cas où vous auriez besoin de mes
conseils.
e) supposé que, dans la suposition que, en supposant que, à supposer que (S):
гадаючи, що; якщо тільки, якщо дійсно.
192
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
Ces locutions conjonctives servent à indiquer que la condition de la proposition
subordonnée n’est qu’une supposition:
– À supposer que vous ayez raison, comment expliquerez-vous ce cas qui n’entre
pas dans le cadre de votre théorie.
– En supposant qu’il nous faille deux heures de marche, nous arriverons à
l’auberge avant la tombée de la nuit.
f) si tant que (= s’il est vrai) (S): якщо тільки; якщо справді; якщо взагалі
можна вважати говорити про те, що.
Cette locution conjonctive exprime, elle aussi, une supposition, mais mêlée de
doute à l’égard de l’idée, contenue dans la proposition principale:
– Évidemment que nous pourrions collaborer dans la réalisation de ce projet, si
tant est que vous en ayez envie.
g) en admettant que (S): якщо; якщо допустити; як тільки.
Cette locution indique qu’on accepte ce qui est exprimé dans la proposition
subordonnée conditionnelle à titre d’hypothèse:
– En admettant que que vous ayez été dupé par ce partenaire malhonnête, cela
ne diminue pas pour autant votre responsabilité dans l’échec de cette affaire.
h) pour peu que (S): якщо тільки, якщо хоч скільки-небудь.
Cette locution conjonctive indique que la condition est suffisante, bien que minime,
pour que l’action de la proposition principale puisse se réaliser:
– Elle était prête à le suivre au bout du monde, pour peu qu’il le lui proposât.
i) selon que, suivant que (I,C): залежно (в залежності) від того, як; як коли;
дивлячись коли; залежно від того, коли.
Ces locutions conjonctives s’emploient pour indiquer que l’alternative d’actions,
exposées dans la proposition principale, dépend de l’alternative de certaines
conditions:
– Ça sera un cache-nez, ou une écharpe, ou une couverture, selon que j’aurai
plus ou moins longtemps besoin d’occuper mes doigts. (J.Giono)
– Cela, sachez-le, vous pouvez l’entraver ou l’aider selon que vous lui montrerez
votre méfiance ou votre foi. (Vercors)
– Selon que vous serez puissant ou misérable,/ Les jugements de cour vous
rendront blanc ou noir. (J. de La Fontaine)
– C’est curieux comme le point de vue diffère suivant qu’on est le fruit du crime
ou de la légimité. (A.Gide).
j) que (S): якщо + інфінітив; тільки…, як; як тільки… (скоро тільки…,
нехай (хай) тільки…, тільки-но …, досить тільки …) + інфінітив, як;
наказовий спосіб.
La conjonction que, suivie du subjonctif, peut introduire une proposition
conditionnelle. Celle-ci est toujours placée au début de la phrase et est souvent reliée
à la proposition suivante par la conjonction et. Ce type de proposition subordonnée
conditionnelle exprime généralement une supposition, comme un simple fait ou comme
193
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
une action habituelle et répétée. Dans ce dernier cas, cette proposition subordonnée
contient à la fois des rapports de conditions et de conséquence.
– Que quelque chose lui paraisse douteux, il n’acceptera jamais cette
proposition.
– Que nous ayons un entetien particulier avec lui et je suis sûr que nous réussirons
à le convaincre.
– Que quelque chose n’aille pas comme il le désire et il se mettra tout de suite en
colère. (simple fait)
– Que quelque chose n’aille pas comme il le désire et il se met tout de suite en
colère. (fait habituel)
Exercices
3. Traduisez en français:
1. Неможливо буде працювати разом, якщо тільки будете сумніватися в успіху нашої
справи. 2. Ми зможемо виграти цю справу з умовою, що ми будемо дотримуватися
певних засад. 3. Я готовий дещо змінити в нашій програмі, аби тільки ніхто не почував
себе скривдженим. 4. Я абсолютно нічого не маю проти, щоб додати будь-що до нашого
проекту, якщо тільки ви будете мати нову цікаву ідею. 5. Все піде добре, якщо тільки ми не
помилились у наших розрахунках. 6. На випадок, коли ви забудете його адресу, зверніться
до довідкового бюро. 7. Оскільки він хворий, якщо справді він хворий, ми не можемо
194
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
проводити засідання без нього. 8. Раджу вам відмовитися від цієї справи, якщо тільки
ви маєте якісь сумніви в її успішному завершенні. 9. За цієї умови, якщо у вас на руках
будуть всі необхідні документи, ви зможете швидко отримати відповідь на ваш запит.
10. Якщо він хоча б трохи має почуття відповідальності, він так не вчинить. 11. Якщо він
тільки не пішов у бібліотеку, ми повинні застати його вдома. 12. Я обіцяю вам допомагати
в цій справі, лише за умови, що ви ретельно будете виконувати все, що я вам скажу.
13. Навіть якби ви запропонували йому нову краще оплачувану посаду, він би не погодився
на неї, бо звик до старої. 14. Він згідний купити квартиру в будь-якому районі міста, лише
б вона була недалеко від станції метро. 15. Він залюбки вам допоможе, якщо тільки ви
його гарно попросите. 16. Сьогодні повинна бути нарада, якщо тільки вчора її не відклали.
17. Ви швидко поправитесь лише за цієї умови, що будете дотримуватися строгого режиму.
18. Якщо тільки не викликали його в дирекцію, ви його знайдете в його кабінеті. 19. Можна
всього домогтися, лише було б на це бажання. 20. Ми ще встигнемо на поїзд, аби тільки
їздило таксі.
Dans le dernier exemple, on emploie la forme négative pour aténuer encore plus la
demande.
d) une proposition, une offre (avec: Que diriez-vous de)
– Vous avez faim? Que diriez-vous d’une omelette? (= voulez-vous une omelette)
– Vous êtes exténuée? Que diriez-vous d’une bonne tasse de café? (= Voulez-vou
une bonne tasse de café ).
Parfois la proposition ou l’offre peut être exprimée à l’aide de si + imparfait de
l’indicatif:
– Vous êtes libres. Si nous parlions tranquillement de notre projet?
– Vous n’avez pas de leçon. Et si nous allions au cinéma?
e) un reproche (avec le conditionnel passé 1-ère forme des verbes pouvoir et
devoir):
– Vous auriez pu frapper avant d’entrer (= Vous deviez frapper…)
– Vous auriez dû m’avertir de votre départ (= Vous deviez m’avertir…).
– Vous auriez dû l’avertir du risque d’une pareille opération financière (= Il
fallait l’avertir du risque…).
5) On emploie le conditionnel à la forme interrogative pour exprimer une
supposition mêlée de surprise, d’inquiétude, d’indignation ou d’ironie:
– Il n’est pas encore venu: aurait-on oublié de l’avertir?
– Vous portez une croix au cou: seriez-vous devenu croyant?
– Ce que vous avez dit à mon sujet est ignoble: me prendriez-vous pour un
ingrat?
Ce type de proposition est rendu en ukrainien par: невже, хіба + дійсний спосіб
6) En français, on emploie le conditionnel à la place de l’indicatif dans les
communications, contenant une nuance stylistique de supposition ou d’ incertitude.
Autrement dit, il s’agit des cas où celui qui communique un événement ne fait que
répéter ce qu’il a lu ou entendu sans s’en porter garant, sans en prendre la responsabilité
de l’authenticité. Pour rendre cette nuance de supposition et d’incertitude, il est
recommandé d’employer dans la traduction en ukrainien, selon le sens, des expressions
du type: нібито, ніби, немов би; наче, неначе; немов, мов; як повідомляють, як
повідомляє Н., як повідомляють (передають) засоби масової інформації, і т.д.;
вважають, вважається; мабуть; як гадають, і т.д.
Le conditionnel présent s’emploie pour des faits dans le présent et le futur, tandis
que le conditionnel passé s’emploie pour des faits passés:
– Selon les agences de presses étrangères, ces deux chefs d’Etats africains
auraient accepté de se rencontrer (= semblent avoir accepté).
7) Les verbes dire et croire s’emploient au présent ou au passé du conditionnel
pour exprimer à l’aide de on une apparence ou une impression:
– On dirait qu’aujourd’hui vous n’êtes pas très bien préparé.
– On aurait dit qu’il voulait absolument intervenir pendant la discussion, mais il
n’en était rien.
196
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– À le voir si pâle, on croirait qu’il est malade
8) Si, dans une phrase, on emploie deux ou plusieurs propositions subordonnées
conditionnelles reliées à l’aide des conjonctions de coordination ou ou bien et, on
peut remplacer le deuxième si par la conjonction de subordination que et le verbe
de cette proposition se met alors au subjonctif, dont les temps seront les mêmes qu’à
l’indicatif:
– Si nous avons le temps et si vous n’êtes pas occupés ( = et que vous ne soyez pas
occupés), nous viendrons vous voir ce soir.
– S’il avait été plus prudent et s’il avait pris des précautions (= et qu’il eût pris des
précautions), il ne se serait pas fait rouler.
Du fait que l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif ne s’emploient plus
dans la langue parlée, on les remplace respectivement par le présent et le passé du
subjonctif:
– Si vous nous aviez téléphoné et que vous nous ayez avertis que vous vous sentiez
mal, nous aurions remis ce rendez-vous.
En ukrainien, la répétion des conjonctions якби et якщо n’est pas obligatoire
comme en français: – Якби ви нам зателефонували та попередили, що погано
почуваєте себе, ми би відклали цю зустріч.
Exercices
197
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
198
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
détruit le cabaret “Oasis”, serait dû à un banal court-circuit, tandis que selon une autre, il s’agirait
bel et bien d’un acte criminel. 10. Les combats continuent de faire rage dans la capitale, toutefois
des témoins oculaires auraient vu le président et ses proches collaborateurs prendre la fuite en
hélicoptère.
8. Traduisez en français:
1. Якщо йому вірити, він нібито непричетний до цієї невдачі. 2. Як повідомляють
газети, прем’єр-міністр приступив до формування нового кабінету. 3. На думку багатьох
учених світу, фашистська Німеччина була вже готовою виробляти атомну бомбу в кінці
Другої світової війни, і тільки її поразка врятувала світ від ядерної катастрофи. 4. Якщо
вірити заявам деяких членів команди президента, нашій країні потрібно 3 мільярди доларів
для того, щоб розпочати проведення нової економічної політики. 5. На думку добре
проінформованих журналістів, президент готовий підписати цей договір. 6. Є всі підстави
думати, що коротке замикання було причиною пожежі. 7. Вважається, що після закінчення
Другої світової війни воєнні лабораторії США та СРСР інтенсивно вели дослідження в
галузі парапсихології.
200
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
7) Si le verbe de la proposition principale et celui de la proposition subordonnée
conditionnelle ont un sujet commun et que la proposition subordonnée conditionnelle
contienne une idée de moyen et souvent même de cause, la proposition subordonnée
conditionnelle peut être remplacée par la tournure à + infinitif:
– Si vous lisez régulièrement les journaux = À lire régulièrement les journaux,
vous serez au courant des événements politiques de notre temps.
Le gérondif est souvent l’équivalent de la tournure à + infinitif, car il peut exprimer
les mêmes rapports:
– à lire régulièrement les journaux = en lisant régulièrement les journaux…
– à examiner de près = en examinant de près…
– à bien réfléchir = en réfléchissant bien…
– à bien calculer = en calculant bien…
Cette synonymie peut servir à éviter la monotonie en substituant aux formes du
gérondif la tournure à + infinitif ou vice versa.
La tournure à + infinitif se traduit en ukrainien par une proposition subordonnée
conditionnelle, par un infinitif précédé de якщо, par une proposition participe avec
lе gérondif ukrainien (дієприслівниковим зворотом):
– Якщо ви будете читати регулярно газети, ви будете знати політичні
події нашого часу.
– Читаючи регулярно газети, ви будете знати політичні події нашого часу.
– Якщо читати регулярно газети, ви будете знати політичні події нашого
часу.
La transformation de la proposition subordonnée conditionnelle en tournure à +
infinitif est d’autant plus facile et fréquente, lorsqu’on y emploie le pronom indéfini on
ainsi que dans la proposition principale:
– Si on avait pesé les pour et les contre, on serait arrivé à une solution valable =
À peser les pour et les contre, on serait arrivé à une solution valable.
Dans ce cas-là, la tournure à+ infinitif peut être traduite en ukrainien par l’infinitif
pour le plan du présent ou du futur ou le participe passé composé (дієприслівник
минулого часу) pour le plan du passé: – À peser les pour et les contre, on pourrait
arriver à une solution valable = Якби зважити за і проти, можна було б досягнути
прийнятного рішення.
– À peser les pour et les contre, on aurait pu arriver à une solution valable =
Зваживши за і проти, можна було тоді досягнути прийнятного рішення.
La préposition à forme avec l’infinitif de certains verbes des locutions stables:
201
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Après ces locutions stables, on emploie très souvent on croirait, on dirait dans les
propositions pricipales.
8) Les propositions subordonnées conditionnelles, introduites par les locutions
conjonctionnelles à condition que et à moins que, peuvent être transformées en
tournures infinitives à condition de + infinitif et à moins de + infinitif, si les verbes
des deux propositions ont le même sujet:
– Il pourra travailler à ce poste à condition qu’il ait une préparation préalable =
…à condition d’avoir une préparation préalable.
Il est nécessaire de faire attention à la voix et au temps du verbe de la proposition
subordonnée conditionnelles. Si le verbe est à la voix passive, l’infinitif le sera
également:
– Je rentrerai à la maison vers 7 heures à moins que je ne sois retenu à mon
travail = …à moins d’être retenu à mon travail.
Il est non moins important de faire attention au rapport temporel existant entre
le prédicat de la principale et celui de la subordonnée: en cas de simultanéité et de
postériorité, on emploie l’infinitif présent, en cas d’antériorité, on emploie l’infinitif
passé:
– Nous passerons vous voir ce soir à moins que nous ayons quelque empêchement à
la dernière minute = …à moins d’avoir quelque empêchement à la dernière minute.
– Vous pourrez venir avec nous à cette soirée à la seule condition que vous ayez
terminé ce que vous aviez à faire = …à la seule condition d’avoir terminé ce que
vous aviez à faire.
9) La subordonnée conditionnelle de comparaison, introduite par comme si, peut
être transformée en:
a) en proposition infinitive: comme pour + infinitif, avec omission du verbe
vouloir, très souvent employé dans ce genre de proposition:
– Il me regardait comme s’il voulait me demander quelque chose = …comme
pour me demander quelque chose.
b) en proposition participe: comme + participe passé, avec omission du verbe
être:
– Elle ne pouvait plus marcher, comme si elle était paralysée par la peur = …
comme paralysée par la peur.
– Elle ne le quittait pas des yeux comme si elle était hypnotisée par son regard
perçant = …comme hypnotisée par son regard perçant.
10) La subordonnée conditionnelle, comprenant le verbe être dans la fonction
du verbe copule ou comme composant de la voix passive, peut être transformée en
proposition participe absolue, c’est-à-dire en proposition subordonnée sans conjonction
avec un sujet autre que celui de la principale, et omission du verbe être:
– Si ses enfants étaient loin d’elle, elle pourrait travailler tranquillement à sa
thèse = Ses enfants loin d’elle, elle pourrait travailler tranquillement à sa thèse.
202
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– Si votre travail est accompli, vous pourrez vous en aller = Votre travail accompli,
vous pourrez vous en aller.
11) Pratiquement n’importe quelle proposition conditionnelle peut être transformée
en proposition participe, si elle a été préalablement transformée de la voix active à la
voix passive:
– Si vous avez terminé le travail de contrôle, vous pourrez vous en aller = Si votre
travail de contrôle est terminé, … = Votre travail de contôle terminé, vous pourrez
vous en aller.
Si la proposition conditionnelle contient un sujet et un complément d’objet direct,
exprimés tous les deux par des substantifs, lors de la transformation à la voix passive le
sujet se transforme en complément d’agent et le complément d’objet direct en sujet
avec l’omission de verbe copule:
– Si la commission rejette ce projet, nous lui en proposerons un autre. = Si ce
projet est rejeté par la commission, … = Ce projet rejeté par la commission, …
12) Il peut arriver que dans la proposition subordonnée conditionnelle le verbe soit
employé avec le pronom indéfini on et que le référent de son complément d’objet (sous
forme de pronom personnel) soit le même que le sujet de la proposition principale:
– Si on la taquinait quelque peu, elle se fâchait pour de bon.
– Si on l’accuse injustement, il se défendra jusqu’au bout.
– Si on le prie gentiment, il ne refuse jamais de venir en aide.
Dans ce cas, il faut:
a) mettre la proposition à la forme passive:
– Si elle était quelque peu taquinée, elle se fâchait.
– S’il est injustement accusé, il se défendra jusqu’au bout.
– S’il est gentiment prié, il ne refuse jamais de venir en aide.
b) transformer la proposition subordonnée conditionnelle en proposition participe:
– Quelque peu taquinée, elle se fâchait pour de bon.
– Injustement accusé, il se défendra jusqu’au bout.
– Gentiment prié, il ne refuse jamais de venir en aide.
13) Lorsque une proposition conditionnelle par son sens exprime un souhait grâce
à l’emploi des verbes: aspirer à, chercher à, désirer, souhaiter, prétendre à, rêver de,
tenir à, vouloir, on peut la remplacer par une proposition infinitive de but, en omettant
les verbes exprimant le souhait:
– Si vous voulez (désirez) lire régulièrement ce journal, il faut vous y abonner =
Pour lire régulièrement ce journal, il faut vous y abonner.
Si le verbe exprimant le souhait est à la forme négative, lors de la transformation en
proposition infinitive l’infinitif se met à la forme négative:
– Si vous ne voulez pas être en retard, vous devez vous lever plus tôt = Pour ne
pas être en retard, vous devez vous lever plus tôt.
203
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
10. Relevez dans les exemples ci-dessous des groupements de mots exprimant
la condition et remplacez-les par des propositions subordonnées
conditionnelles:
Par exemple:
(1) Sans préparation, il aurait échoué à l’examen = S’il ne s’était pas préparé, il
aurait échoué à l’examen. (2) À les voir à part, on pourrait les confondre, tant ils se
ressemblent = Si on les voyait à part, on pourrait les confondre, tant ils se ressemblent.
Faites attention à la concordance des temps! Dans l’exemple (1), dans la proposition
principale, nous avons le conditionnel passé ce qui va exiger l’emploi du plus-que-
parfait de l’indicatif dans la proposition subordonnée conditionnelle nouvellement
formée. Dans l’exemple (2) le conditionnel présent attire l’imparfait de l’indicatif.
1. À votre place, je n’aurais jamais accepté ces conditions. 2. À vous écouter, on pourrait
penser que c’est une chose facile à faire. 3. Nous nous serions perdus dans ce musée, sans
les renseignements du guide. 4. A première vue, ce problème me paraît très difficile. 5. Avec
beaucoup de précaution, on peut traverser ce vieux pont. 6. Sans votre aide, je ne pourrai pas
faire cette traduction de l’allemand. 7. Sans votre aide, je n’aurais pas pu faire cette traduction
de l’allemand. 8. Ce n’est qu’avec beaucoup de patience, que l’on peut tout apprendre aux petits
enfants. 9. Dans les mêmes circonstances, je n’aurais pas fait mieux que vous. 10. À en juger
d’après ses notes, il n’est pas assez assidu dans ses études. 11. Sans vos renseignements, je
n’aurais pas pu trouver cette maison. 12. Sans vos renseignements, je ne pourrai pas trouver
cette maison. 13. Avec votre aide, je pourrai accomplir cette tâche. 14. Avec votre aide, j’aurais
pu accomplir cette tâche. 15. Abandonné de tous ses associés, il aurait fait faillite. 16. Face à une
difficulté, aura-t-il le courage de persévérer? 17. Avec beaucoup plus de moyens financiers, il
aurait pu redresser la situation désastreuse de son emtreprise. 18. Moins timide, elle l’aurait
eu, ce poste. 19. Confrontée à son agresseur, elle l’aurait reconnu. 20. Même dans d’autres
conditions, j’aurais agi de la même façon. 21. En cas de complication, téléphonez-moi.
11. Remplacez les propositions subordonnées conditionnelles par des termes
secondaires équivalents et mettez le verbe de la proposition principale au
mode et au temps convenables:
1. Si on vous avait donné de bons renseignements, vous (trouver) cet hôtel. 2. Si vous avez
de pareils résultats dans vos études, vous ne (obtenir) pas votre baccalauréat. 3. Si vous n’étiez
pas venus en retard, nous (terminer) depuis longtemps cette séance. 4. Si vous n’êtes pas bien
préparés à cet examen, vous ne le (passer) pas. 5. Si j’ai un bon dictionnaire italo-ukrainien, je
(pouvoir) vous traduire ce texte en cinq sec. 6. Si vous aviez plus insisté, vous le (convaincre).
7. Si vous m’aidiez, je (pouvoir) faire cette traduction de l’allemand. 8. Si vous n’avez pas
une permission spéciale, vous ne (pouvoir) pas visiter cette usine. 9. Si vous avez une bonne
carte, vous (trouver) facilement ce site historique. 10. Si vous prenez un taxi, vous ne (manquer)
pas votre train. 11. Si vous avez assez de courage, vous (pouvoir) lui tenir tête. 12. Si j’avais
204
T h è m e 13. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
plus d’argent, je (pouvoir) acheter ce tableau, malheureusement ce n’est pas le cas. 13. Si vous
tombez malade, vous (devoir) vous adresser à un médecin. 14. Si on a assez d’opiniâtreté, on
(pouvoir) réussir à tout faire. 15. Si vous avez beaucoup de chance, vous le (trouver) peut-être
à la maison. 16. Si j’avais les moyens dont vous disposez, je (pouvoir) accomplir n’importe
quelle tâche. 17. Si vous avez la permission du directeur, vous (pouvoir) prendre ce livre à la
maison pour quelques jours. 18. Si elle n’avait pas eu la bénédiction de son père, elle ne (oser)
jamais se marier. 19. Si je n’ai pas un dictionnaire allemand-français, je ne (pouvoir) pas traduire
cette lettre. 20. S’il a du talent et une grande capacité de travail, il (réussir) peut-être à devenir
un grand pianiste. 21. S’il n’avait pas eu cette entorse au pied, il (prendre) obligatoirement part
à cette compétition. 22. Si elle n’avait pas eu la protection d’une personne haut placée, elle ne
(obtenir) jamais ce poste important. 23. S’il avait eu un peu plus de perspicacité, il (comprendre)
d’emblée qu’on le dupait. 24. Si elle avait eu de l’expérience, elle (savoir) vite se tirer d’affaire.
25. Si j’avais eu le temps nécessaire, je (exécuter) ce travail beaucoup mieux. 26. Si elle n’avait
pas eu ce léger accent, on la (prendre) pour une vraie française.
affaire, vous (pouvoir) voir qu’elle n’est pas désespérée. 14. Si on l’exclut de la liste, il (aller)
se plaindre à la direction. 15. Si la commission adopte votre projet, nous (pouvoir) passer à sa
réalisation.
207
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
робота була виконана в дуже важких умовах, то досягнуті результати відмінні. 4. Якщо не
бути уважним, можна помилитися під час підрахунків голосів. 5. Якщо не користуватися
біноклем, то не буде видно, що відбувається на сцені, бо наші місця на балконі. 6. Якщо
додати декілька спецій, соус буде смачнішим. 7. Якщо так далі діяти, вам не здолати
труднощів, на які ви наткнулися під час переговорів. 8. Можете будь-яку інформацію від
нього отримати, якщо його добре попросити. 9. Якщо краще подивитися, видно, що авто не
в доброму стані. 10. Якщо вас слухати, то можна подумати, що все вдалося тільки завдяки
вам. 11. Якщо погодитися з несправедливим рішенням суду і далі не боротися, це буде
проявом безхребетності з вашого боку. 12. Якщо оцінювати об’єктивно шанси цих двох
кандитатів, то можна зауважити, що цей кандидат знаходиться в кращому становищі, ніж
інший. 13. Якщо не змінити нашої тактики, ми нічого суттєвого не доб’ємося. 14. Якщо
весь час іти по цій вулиці, ви врешті-решт обов’язково знайдете цей магазин. 15. Якщо
ретельно аналізувати висновки цього дослідження, можна зауважити деякі неточності.
210
T h è m e 14
211
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
qu’elle eût le cerveau assez solide pour réussir, si elle eût voulu, en n’importe
quelles sciences [...]. Mais elle préférait l’intelligence vivante, celle qui s’applique
aux hommes. (R.Rolland)
– Justin, malgré qu’il fût peu physionomiste, demeura frappé par la ressemblance
qu’accusait son visage avec celui de M.Rasselène. (M.Aymé)
Cependant aujourd’hui, après le locutions conjonctives bien que, quoique et encore
que l’indicatif (imparfait, futur) ou le conditionnel s’emploient pour souligner la
réalité ou l’éventualité du fait contenu dans la proposition subordonnée concessive:
– Thérèse d’Avila, bien que de nombreux prêtres lui avaient affirmé que Dieu
agissait dans son âme, ne l’avait pas cru absolument. (J.Guitton)
– Bien que Ferdinand Brunot, non seulement l’admet, mais le recommande.
(A.Billy)
– Oui... bien que parmi eux il y a peut-être comme nous des ... vous me
comprenez. (R.Queneau)
– Bien que ses péchés auraient pu [...] se répandre à tous les coins du diocèse.
(G.Flaubert)
– Quoiqu’ils aimeraient encore mieux que ces billets fussent de banque.
(R.Rolland)
– J’ajoutai: “Quoique je serais furieux que vous me réveillé”. (M.Proust)
Jean-Paul Colin cite R. Le Bidois qui signale que l’emploi de l’indicatif après bien
que, quoique, encore que est admissible, sinon justifié, quand la locution conjonctive
est séparée du verbe par une longue intercalation:
– Bien que, l’âge venant et sa complaisance envers lui-même s’exagérant, il en
était arrivé à être souvent plus brutal que vraiment drôle. (A.Billy)
– Bien sûr chérie...Quoique, pour un musicien, c’est merveilleux d’avoir une
femme capable de déchiffrer.... (F.Mauriac)
– Nous le savions bien, quoique cette amitié, avouez-le, était bougrement
exigeante. (J.Giono)
– Quoique évidemment, ajouta-t-elle, je ne peux pas dire qu’il me laisse
indifférente. (F.Sagan)
Jean-Paul Colin signale que l’indicatif et le conditionnel après malgré que est très
rare.
Quand deux propositions concessives sont subordonnées à la même principale, les
conjonctions bien que, quoique et encore que sont reprises par que:
– Ce qui a suivi, Bernard le connaît aussi bien qu’elle même, cette soudaine
reprise de son mal, et Thérèse le veillant nuit et jour, quoiqu’elle parût à bout de
forces et qu’elle fût incapabe de rien avaler. (F.Mauriac)
b) les propositions dont la concession concerne la caractéristique du sujet exprimée
par un adjectif attribut ou la caractéritique du verbe-prédicat exprimée par un adverbe.
Les locutions conjonctives empoyées sont: si ...(adjectif ou adverbe) que (хоч би там
який, хоч би там як), aussi ... (adjectif ou adverbe) que (скільки не, хоч скільки; як
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T h è m e 14. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
би ...не), quelque ...(adjectif, substantif) que ( як би...не...; який би ...не...); rare dans
la langue parlée, employé surtout dans la langue littéraire), pour ... (adjectif, adverbe
ou substantif) que (хоча, навіть якщо), tout ... (adjectif ou substantif) que (як би
не). Le mode employé est le subjonctif, mais après tout ... que on peut également
trouver l’indicatif. À côté de si ... que et aussi ... que, il peut y avoir inversion du sujet
et omission de que:
– Si maître qu’il fût de lui-même, Henri laissa échapper un mouvement de joie;
si imperceptible que fût ce mouvement, François le surprit au passage. (A.Dumas)
– Un dictionnaire, si complet fût-il, ne nous donnera jamais tout le vocabulaire
latin. (Fr.Brunot)
– Mais notre intelligence, si grande soit-elle, ne peut apercevoir les éléments qui
le [fond] composent.... (M.Proust)
– Si parfait soit-il... on n’épouse pas seulement un homme, mais les siens.
(H.Bazin)
– Comme dit Georges, aussi bien que j’eusse joué, mon interprétation n’aurait
pas valu les enregistrements qu’il possède. (F.Mauriac)
– Quelque belles et glorieuses que fussent ses visions, sa vie dès lors avait changé.
(J.Mchelet)
– Un portrait a toujours son prix, pourvu qu’il ressemble, quelque étrange que
soit l’original. (J.J.Rousseau)
– Et son silence pour prudent qu’il fût, n’en était pas moins révélateur.
(M.Druon)
– Sa grand’ mère pour esprit fort qu’elle était, croyait assez au diable et au loup-
garou. (A.France)
– Tout enfant que j’étais le propos de mon père me révoltait. (Chateaubriand)
c) les propositions dont la concession concerne les termes secondaires de la
proposition principale tels que le complément d’objet direct et indirect, l’attribut, le
complément déterminatif ou le complément circonstanciel. Elles sont introduites par les
locutions, composées des pronoms relatifs qui, quoi et la conjontion que, les adjectifs
indéfinis quel et quelque et la conjonction que, les adverbes où et d’où et la conjonction
que.
– Qui que (хто б не) ne s’emploie qu’avec le verbe auxiliaire être:
– L’article suivant de Christophe […]ne contenait plus aucune remarque
désobligeante pour qui que ce soit.
– Quoi que (що б не) peut s’employer avec n’importe quel verbe transitif ou
impersonnel:
– Quoi qu’il arrive, ne vendez jamais la terre. (F.Mauriac)
– Quoi qu’on fasse, je ne peux pas guérir. (R.M.du Gard)
– Quel que, où quel s’accorde en genre et en nombre avec le substantif qu’il
précède. Cette locution s’emploie essentiellement avec le verbe être. Elle se traduit en
ukrainien à l’aide de: хоч який, який завгодно, який би не:
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
2. Traduisez en français:
1. Хто б ви не були, ви не маєте права порушувати встановленого розпорядку. 2. Що
б не сталося з вами, ви завжди можете розраховувати на нас. 3. Якe би рішення ви не
приймали, занадто багато часу потрачено, щоб виправити ситуацію. 4. Де б він не був,
він ніколи не відмовляється від своїх звичок. 5. Не вірте жодним чуткам, звідки б вони
не прийшли. 6. Що би не старалися зробити, щоб покращити умови її життя, вона завжди
незадоволена. 7. Я вам обіцяю, що якою б не була моя антипатія до цього чоловіка, я зроблю
все, щоб допомогти йому в цій справі. 8. Якщо будeмо діяти злагоджено, ми подолаємо
всі труднощі, якими б великими вони не були. 9. Які розшуки не були здійснені, ніколи
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T h è m e 14. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
не змогли віднайти украдені з музею картини. 10. До кого поліція не зверталась, вона не
змогла дізнатися, що сталося насправді цього дня.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercices
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T h è m e 14. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
3. Навіть якби ми взяли таксі, ми би не встигли на поїзд. 4. Йому здавалось, що навіть якби
він прекрасно відповів на екзамені, він би ніколи не отримав відмінної оцінки, бо викладач
недолюблював його. 5. Не турбуйтесь, навіть якби він і побачив вас, він би вас не впізнав,
бо задалеко від нас стояв. 6. Навіть якби він мав цю книжку, він би її не позичив. 7. Навіть
якби мене дуже попросили, я не міг би вам допомагати, бо я дуже занятий зараз. 8. Навіть
якби дуже старались, ви не могли би його переконати, що він не має рації, настільки він
упертий. 9. Навіть якби ми розповіли їй, хто він насправді, вона все одно вийшла би за
нього заміж, бо любила його до безтями. 10. Навіть якби я вам хотів зробити цю послугу,
я неспроможним був би це зробити.
217
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Exercice
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T h è m e 14. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
Exercices
rien trouvé d’intéressant dans les archives de la mairie de ce village, par contre nous avons
recueilli une masse de documents médéviaux au couvent. 9. Irrésolu au début, il n’en a pas moins
fait le bon choix. 10. À la fin de la journée j’étais complètement harassé, je suis tout de même allé
chez ma mère pour savoir si elle se portait mieux.
Exercice
8. Traduisez en français:
1. Хоча обидва зроду не бачили моря, почали однак виколювати вже собі якорі на
руках (О.Гончар). 2. І хоча всіляко заспокоює себе, але неприємне почуття ворушиться
всередині (М.Стельмах). 3. Вони наважились покинути небезпечне місце, незважаючи на
те, що Остапові трудно було пускатися в далеку дорогу (М.Коцюбинський). 4. Хоч уже
листя падало, осінню пахло, а проте тепло та ясно (П.Мирний). 5. Піркес пов’язав галстук
перед дзеркалом особливо дбайливо і акуратно, дарма що руки тремтіли і пальці раз у раз
хибили (Ю.Смолич).
222
T h è m e 15
– Il sortit tout à fait troublé, comme s’il venait de commettre une sottise.
(G. de Maupassant)
Le futur immédiat dans le passé exprime une action supposée:
– Sa voix s’étrangla et ses yeux se piquèrent comme s’il allait éclater en larmes.
(R.Martin du Gard)
En ukrainien, on emploie pour les traduire toute une série de particules: наче,
начеб, начебто; неначе, неначебто; мов, мовби, мовбито; немов, немовби,
немовбито; ніби, нібито; буцім, буцімто.
– Журавель сумно поскрипує, ніби співчував чоловікові (М.Стельмах).
– Давид аж зрадів, наче сестру між них зобачив (А.Головко).
– З темряви урочисто випливали великі стоги, весела розсип копиць і,
кружляючи, відпливали назад, начебто луг був не лугом, а мовчазною рухливою
рікою (М.Стельмах).
– На крик професора всі голови нахилилися додолу, мов жито від вітру
похиляє додолу пристигаюче, важке колосся (І.Франко).
Exercices
1. Mettezles verbes entre parenthèses aux modes et aux temps qui conviennent:
1. Vous me regardez comme si je (être) coupable de ce qui est arrivé. 2. Il s’arrêta de parler
comme s’il (comprendre) enfin que personne ne l’écoutait. 3. Le chien geignait de temps en
temps comme s’il (vouloir) rappeler à son maître qu’il ne lui avait enore rien donné à manger.
4. Elle sursauta comme si elle (entendre) un bruit étrange. 5. Comme s’il (faire) ça toute sa vie,
il se mit à découper la dinde avec une certaine dextérité. 6. Il nous souriait comme si rien ne
(se passer) entre nous. 7. Comme si elle ne nous (reconnaître) pas, elle passa à côté de nous
sans nous saluer. 8. Comme si elle (vouloir) attirer l’attention, elle tapait du doigt sur la table.
9. Faites comme si je ne (être) pas là. 10. Il nous a si chaleureusement accueillis comme si nous
lui (rendre) un énorme service.
224
T h è m e 15. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
2º Ainsi que, de même que (так само, як). Les propositions subordonnées de
comparaison, introduites par ainsi que, de même que servent à exprimer la similitude
ou l’identité de deux faits, surtout de même que:
– Elle buvait, sans chicaner, à grandes lampées, sans eau et sans glace, avec
bravoure, ainsi qu’on boit sans doute du côté de l’Hudson. (J.Robert)
– Il n’est pas très difficile de se montrer courageux quand on l’a déjà été, de
même qu’il est plus facile d’écrire la centième page que la première, quand on
compose un roman. (J.Dutourd)
Lorsque les propositions subordonnées de comparaison, introduites par une des
expressions ainsi que de même que précèdent les propositions principales, ces dernières
peuvent être introduites par le mêmes expressions sans que. L’expression de même que
peut être reprise par ainsi. Ceci concerne surtout le style élevé:
– De même que le culte du foyer domestique était secret et que la famille seule
avait droit d’y prendre part, de même le culte du culte du foyer public était caché
aux étrangers. (Fustel de Coulanges)
– De même qu’il y a en Balzac autre chose qu’un réaliste, ainsi Georges Sand
ne s’est pas confiné dans le pur idéalisme. (G.Lanson)
Parfois on supprime la conjonction que dans les deux propositions:
– De même une grande lassitude m’incline à rallier mes forces, de même un
désespoir profond fait refleurir dans ma mémoire les strophes de l’hymne à la joie.
(G.Duhamel)
Exercices
3. Тraduisez en français:
1. Tak caмо, як ви заплатили минулого року за навчання, ви повинні це зробити цього
року. 2. Так само як він нас обманув місяць тому, він вас обмане, тому що інакше він не
може. 3. Зовсім так, як минулого разу ви програли свою справу, ви програєте нову, бо не
берете до уваги мої поради. 4. Мушу визнати, що цей факт мене обурює, подібно до того,
як вас обурював. 5. Вчиніть з нею точно так, як вам порадили. 6. У подібній ситуації ви
не можете діяти так, як вам заманеться, а лише згідно з законами. 7. Вона спекла смачний
торт так, як її навчила колись її бабуся. 8. Ми будемо поводитися з ними точно так, як
вони це заслуговують. 9.Tак само як я не маю жодної симпатії до нього, я терпіти не можу
його сестру з її претензіями на великосвітську даму. 10. Ми сьогодні зробимо вправи на
вживання суб’юнктива, так само, як ми робили вчора на вживання умовного способу.
226
T h è m e 15. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
227
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
Execices
4. Тraduisez en français:
1. Я йому допоможу скільки, стільки я зможу на початку, але не більше. 2. Настільки
я люблю свободу, наскільки ненавиджу диктатуру. 3. На мою думку, фільм не такий вже
досконалий, як пише критика. 4. Якщо цей новий викладач такий строгий, як про нього
розповідають, я вам не заздрю. 5. Ви в новому диктанті зробили стільки ж помилок,
скільки ви допустили в попередньому. 6. Чорт не такий страшний, як його малюють. 7. Як
все швидко міняється. Сьогодні моя дочка більше так не любить цього естрадного співака,
як його обожнювала п’ять років тому. 8. Якщо будете працювати над нашим продуктом так
само повільно, як ви це зробили досі, ми не встигнемо його здати у призначений термін.
9. Ми ніколи не отримували стільки замовлень, як після того, коли ми змінили орієнтацію
нашого виробництва. 10.Це вбивство здається мені таким же таємничим, як убивство, яке
ми розслідували два роки тому.
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T h è m e 15. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– Le récit du bonhomme m’a touché, et je vais essayer de vous le redire tel que je
l’ai entendu. (A.Daudet)
Kr.Sandfeld signale que tel que se rapproche par ses fonctions de comme, si bien
qu’ils peuvent alterner dans la phrase pour éviter la répétition:
– J’entends toujours le drame tel que je l’avais compris, et non comme il fut
joué plus tard. (A.Daudet)
De la même manière que autant, tel peut régir deux propositions juxtaposées entre
lesquelles il y a des rapports de comparaison:
– Tels qu’ils étaient alors, tels je les vois aujourd’hui. (G.Duhamel)
– Tel je me l’étais imaginé, tel m’apparut le colonel. (G.Duhamel)
Ce type de propositions juxtaposées, précédées de tel, s’est maintenu dans les
sentences et les proverbes contenant une comparaison: Tel père, tel fils. – Tel maître, tel
valet. – Telle vie, telle fin. – Tel arbre, tel fruit.
3) Des rapports de dissemblance, de différence de qualité ou de maniére. Ces
rapports sont exprimés à l’aide de l’emploi des mots autre que, autrement que, autre
chose que, reliant la proposition principale à la subordonée. Ces mots peuvent être
suivis de ne explétif dans la subordonnée affirmative:
– La question se posa sur mes lèvres autrement que je n’aurais voulu.
(M.Proust)
– Tu ne peux plus agir autrement que tu ne ferais, animé par la foi la plus vive.
(A.Gide)
– Comment l’aurais-je jugée autrement que je ne l’ai jugée. (G.Bernanos)
– La situation est autre que je ne pensais.
Exercice
6. Тraduisez en français:
1. Даремно ви переживали, бо він вам віддав вашу книжку в тому ж вигляді, в якому
вона була. 2. Вона не змінилась, бо залишилась такою, якою я її знав. 3. Ситуація стала
такою, як я передбачав. 4. Він зовсім не такий, яким ми собі уявляли. 5. У “Жерміналі”
Еміль Золя описав нам життя шахтарів таким, яке воно було насправді. 6. Кравчиня зшила
їй плаття так, як вона його замовила. 7. Вона намагалась стати такою, якою він бажав її
бачити. 8. З формуванням нового уряду ніщо не покращилось, а все залишилось так, як
було до того. 9. Ми знали, що наша хата постраждала від повені, але ми не думали, що вона
стане такою, якою ми її побачили. 10. Коли ми побачили цей замок він зовсім не виглядав
так, як ви нам його описали. 11. Усе відбулось інакше, ніж ми сподівались. 12. Докладно
проаналізувавши цю справу, ми зрозуміли, що проблема інша, ніж ми собі уявляли.
13. Прийнявши це спільне рішення, жодна партія коаліції більше не може поступати інакше,
ніж було постановлено. 14. Доки я не отримаю нових інструкцій, я не маю права поступати
інакше, ніж я це робив досі. 15. Якщо ви хочете виграти, ви повинні запропонувати журі
щось інше, ніж пропонують інші члени конкурсу.
229
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
230
T h è m e 15. LES PHRASES COMPRENANT DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES...
– Mais au lieu que, chez Zaza autrefois, je ne trouvais rien à critiquer, certains
traits de Jacques me gênaient. (S. de Beauvoir)
2) à la conjonction si, qui ne fait que marquer une simple opposition, dépourvue de
toute valeur conditionnelle, et c’est pour cela que le verbe après cette conjonction peut
se mettre à n’importe quel temps de l’indicatif, et même au futur ou au conditionnel:
– Si la chambre est froide, le lit de plume est trop chaud. (J.Renard)
– C’étaient de si bonnes gens! Ils n’étaient pas ennuyeux; s’ils manquaient de
goût, ils ne manquaient pas d’intelligence. (R.Rolland)
Exercice
4. Traduisez en français:
1. Я тим більше серджусь на неї, що вона мене не попередила, що не зможе прийти,
і я даремно чекала її цілу годину. 2. Він тим менше був готовий піти на компроміс, що
прекрасно знав з ким має справу. 3. Це завдання виявилось набагато легше, ніж ми собі
уявляли. 4. Вона подивилася на нього з таким презирством, як дивляться на нікчемну
людину. 5. Її відмова зустрічатися з ним була тим більше несподіваною для нього, що був
впевненим, що вона закохана у нього до нестями. 6. Коли дізнався, що виграв конкурс
на заміщення вакантної посади головного дизайнера цієї фірми, його радість була ще
більшою, бо він не дуже сподівався отримати її. 7. Чим менше будете йому довіряти,
тим краще буде для вас. 8. Сумніваюсь, що ми зможемо розраховувати на їх підтримку,
тим більше, що вони нічого не відповіли на нашу пропозицію. 9. Чим більше читаю
твори цього письменника, тим більше захоплююсь ним. 10. Я вас запевняю, що набагато
більше знаєте про цю справу, ніж я. 11. Чим більше я дізнавався фактів про життя цього
письменника, тим краще розумів його творчість. 12. Чим менше будете готуватися, тим
менше будете мати шансів виграти цей конкурс. 13. Його розгубленість була ще більшою,
бо він був впевненим, що ця справа вирішилась на його користь. 14. Наскільки він його
поважав на початку їхньої співпраці, настільки його ненавидів, після того, як спробував
його обманути. 15. Я не маю стільки ж терпіння, як ви проявляєте до нього.
233
T h è m e 16
résultat que l’on désire obtenir de l’action de ce même prédicat. Il faut également noter
que le mode des propositions subordonnées de manière et de conséquence est l’indicatif,
tandis que celui de la proposition subordonnée de but est le subjonctif:
– Il parle de façon que tout le monde le comprend (proposition subordonnée de
manière)
– Il parle lentement de façon que tout le monde le comprend (proposition
subordonnée de conséquence)
– Il parle de façon que tout le monde le comprenne (proposition subordonnée de
but)
Exercices
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
avec lui sans que nous ayons réussi à le convaincre de ne pas mettre son plan à exécution.
10. Nous avons réalisé cette randonnée dans les Carpates sans que nous ayons à débourser
beaucoup d’argent.
Exercices
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T h è m e 17
237
Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
– Elle est très heureuse sauf que sa maman ne la mène jamais à la promenade.
(J.Renard)
– Entre nous, répondit l’homme, je ne sais pas ce que c’est, sauf que c’est un
échantillon mineur de l’industrie humaine et probablement occidentale. (J.Perret)
– ... cette femme dont nul ne savait rien, sinon qu’elle était partie un jour.
(F.Mauriac)
Le mode employé est l’indicatif ou le conditionnel suivant le sens, mais le subjonctif
si le verbe de la principale l’exige:
– Je ne veux rien, sinon que vous n’entriez pas tous à la fois dans ma chambre.
(Colette)
– On ne savait rien d’eux, sinon que Mme Parmesny était une femme encore
jeune. (A.Vidalie)
Exercice
2. Traduisez en français:
1. Я нічого не маю проти вашого кандидата, хіба що, він мені здається занадто
самовпевненим. 2. Крім того, що він не має жодного досвіду керівної роботи, ваш кандидат
зовсім не підходить своєю вдачею до цієї посади. 3. Цей апарат здається мені досконалим,
якщо не маленька деталь до чого він призначений? 4. Я не маю жодних зауважень щодо
створення цієї комісії, хіба що ви повинні її очолити. 5. Крім того що він закінчив відділ
французької філології, він мав диплом економіста. 6. Мені здається, що вона, нарешті,
238
T h è m e 17. LES PHRASES COMPRENANT UNE PROPOSITION SUBORDONNÉE...
знайшла своє щастя, вийшовши заміж, окрім того, що її чоловік весь час у відрядженні.
7. Крім того, що вона має важкий характер, вона не дуже приваблива. 8. Крім того, що ми
оглянули всі основні визначні пам’ятки Парижа, ми побували на виставі в Комеді Франсез,
в опері Бастилії та на концертах у палаці спорту Берсі, у Зеніті та Олімпії. 9. Крім того, що
я вам склав список доступних монографій по вашій темі, я зробив копії деяких важливих
статей. 10. Я дуже мало можу сказати про цього студента, бо дуже погано відвідує практичні
заняття, хіба що він здається досить здібним і марнує свій талант.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
240
L I ST E DE S OU V R AG E S U T I L I SÉ S
19. Grevisse P. Le bon usage: Grammaire française avec des remarques sur la langue
française d’aujourd’hui / P. Grevisse. – 9-e édition revue. – Gembloux (Belgique): Duculot,
1969.
20. La place du sujet en français contemporain ⁄ Nathalie Fournier, Claude Guimier, Nicole
Le Querler, Pierre Le Goffic, Catherine Fuchs (Éd.). – Louvain-la-Neuve : Duculot, 1997 –
217 p.
21. Le Bidois G. Syntaxe du français moderne. Ses fondements historiques et psychologiques
/ G.Le Bidois, R.Le Bidois. – Paris : Picard,!968 (2-e éd.). Vol. 2.
22. Le Goffic P. Grammaire de la phrase française / Le Goffic P. – Paris : Hachette, 1994.
– 591 p.
23. Legrand E. Stylistique française / E. Legrand. – P. : De Gigor, ed., 1932. – 327 p.
24. Lombard A. Les constructions nominales dans le français moderne / A. Lombard. –
Upsdala et Stockholm, 1930.
25. Sandfeld Kr. Syntaxe du français contemporain. T.2: Les propositions subordonnées /
Kr. Sandfeld. – Genève : Droz, 1965 (2-e éd.) – 490 p.
26. Wagner R.-L. Pinchon J. Grammaire du français classique et moderne / R. L. Wagner,
J.Pinchon. – Paris : Hachette, 1973. – 648 p.
27. Wartburg W. von. Précis de syntaxe du français contemporain / W. von Wartburg,
P. Zumthor – Berne : Francke,!958. – 400 p.
Dictionnaires
28. Словник української мови / ред. колегія: І. К. Білодід, А. А. Бурячок, В. О. Винник
та ін. – К. : Наукова думка, 1970–1980. – Т.І–ХІ.
29. Словник синонімів української мови / А. А. Бурячок, Г. М. Гнатюк, С. І. Головащук
та ін. – К. : Наукова думка, 2001. – Т.І–ІІ.
30. Словник епітетів української мови / С. П. Бибик, С. Я. Єрмоленко, Л. О. Пустовіт.
– К. : Довіра, 1998.
31. Російсько-український словник / ред. кол.: Й. А. Багмут, І. К. Білодід,
С. І. Головащук та ін. – К. : Наукова думка, 1968. – Т.І–ІІІ.
32. Фразеологічний словник української мови / уклад.: В. М. Білоноженко та ін. –
К. : Наукова Думка, 1993. – Т. 1–2.
33. Bailly R. Dictionnaire des synonymes de la langue française / R. Bailly. – Paris :
Larousse, 1947. – 626 p.
34. Colin J.-P. Dictionnaire des difficultés du français / J.-P. Colin. – Paris : Robert, 1978.
– 857 p.
35. Dictionnaire général pour la maîtrise de la langue française, la culture classique et
contemporaine / Direction de l’ouvrage: Claude Kannas. Rédaction: Patrick Bacry, Hélène
Houssemaine-Florent, Patricia Maire et autres. – Paris : Larousse, 1993. – 1690 p. + cartes.
36. Robert P. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française / P. Robert. –
Paris : Société du nouveau Littré, 1977. – 2173 p.
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Babinetchouk I. I. ÉTUDE PRATIQUE DE LA SYNTAXE DES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES FRANÇAISES
DICTIONNAIRE
FRANCO-UKRAINIEN DES TERMES DE GRAMMAIRE
A
Adverbe d’affirmation: прислівник ствердження.
Adverbe de but: прислівник мети.
Adverbe de cause: прислівник причини.
Adverbe de circonstance: обставинний прислівник.
Adverbe de lieu: прислівник місця.
Adverbe de manière: прислівник способу дії.
Adverbe de modalité: прислівник модальності.
Adverbe de négation: прислівник заперечення.
Adverbe de qualité: якісний прислівник.
Adverbe de quantité: кількісний прислівник.
Adverbe de temps: прислівник часу.
Apposition: прикладка.
Aspect perfectif: доконаний вид.
Aspect imperfectif: недоконаний вид.
Attribut: іменна частина складеного присудка.
Attribut de l’objet direct (ou du complément d‘objet direct): предикатив прямого додатка.
С
Complément circonstanciel: обставина.
Complément déterminatif: означення.
Complément d’obet direct: прямий додаток.
Complément d’objet indirect: непрямий додаток.
Concordance des temps: узгодження часів.
Coordination (ou parataxe conjonctionnelle): сурядність, або сполучниковий паратаксис.
D
Dicours direct: пряма мова.
Discours indirect: непряма мова.
Discours indirect libre: невластиво-пряма мова.
E
Épithète: означення.
I
Incise (ou proposition incidente): вставне речення.
Inversion: інверсія.
J
Juxtaposition (ou parataxe): безсполучникова сурядність, або паратаксис.
L
Locution adverbiale: прислівниковий зворот.
Locution adjective: прикметниковий зворот.
Locution conjontive: сполучниковий зворот.
Locution impersonnelle: безособовий зворот.
Locution prépositive: складний прийменник.
Locution verbale: дієслівний зворот.
М
Mise en relief d’un terme de la propostion: виділення члена речення.
Mot corrélatif: співвідносне слово, корелят.
Mot éclaircissant: пояснювальне слово.
Mot intercalé: вставне слово.
O
Objet direct: прямий додаток.
Ordre des mots: порядок слів.
P
242
D I C T I O N N A I R E FRANCO-UKRAINIEN DES TERMES DE GRAMMAIRE
S
Subordination (ou hypotaxe): підрядність, або гіпотаксис.
T
Tournure adjectivale: прикметниковий зворот.
Tournure infinitive: інфінітивний зворот.
Tournure syntaxique: синтаксичний зворот.
U
Unités à distance: дистанційні одиниці.
Unité phraséologique: фразеологічна одиниця.
243
Навчальне видання
П РА К Т И Ч Н И Й К У Р С
СИНТАКСИСУ СКЛАДНОПІДРЯДНИХ РЕЧЕНЬ
ФРА НЦ УЗЬКОЇ МОВИ
Навчальний посібник
(Французькою мовою)
Рекомендовано
Міністерством освіти і науки , мол оді т а спорту України
СВІДОЦТВО
про внесення суб’єкта видавничої справи
до Державного реєстру видавців, виготівників
і розповсюджувачів видавничої продукції.
Серія ДК № 3059 від 13.12.2007 р.
СВІДОЦТВО
про внесення суб’єкта видавничої справи
до державного реєстру видавців, виготівників
і розповсюджувачів видавничої продукції про реєстрацію.
Серія ДК № 1110 від 08.11.2002 року