BERNARD MauPouL - La Geomancie aTancienne Cote des Esclaves INSTITUT DETHNOLOGIE wa ensemble dela divination par le Fa, avant de s'imposer en pays noir, connut des péripéies qui restent encore igno- ‘6es, Mais nous avons la certitude qu'il atteignt le golfe de Guinée avec une mythologie complate et qu'il rencontra, chez les peuples qui devaient si rapidement I'adopter, une autre mythologie complete L’ensemble lfgendaire des signes de Fa répond 4 une recherche idéologique et découvre les principa- Jes manifestations d'un syncbrétisme. | Bernard Maupoil, 1936 is, Bernard Maupol suv ense- le Colonia et celui de institut d'Etmnologie 98 Devenu Administrateur des colonies il oecupe différents postes au Sénégal, en Guinge frangaise et au Dahomey, od il entreprend et rédige une ude de a pratique dela géomancie dans cette region Snciennement designée « Cote des Esclaves Rentréen 1942 dans la France occupée, i organise et anime le réseau de résistance Cahore-Astures, Denonet et. deporté au camp «neue oarsBERNARD MAUPOIL, La Géomancie a ancienne Cote des Esclaves Troisitme édition avec une postface de Claude Rivitre ‘OUVRAGE PUBLIE AVEC LE CONCOURS DU CANTHE NATIONAL DES LETERES (0s) WH - Famis INSTITUT D'ETHNOLOGIE MUStE DE L'HOMME-PALAIS DE CHAJLLOT - PLACE DU TROCADERO - PARIS (16) 1988, INTRODUCTION A la mésioire de Madame Georges le Bea La matiére de cet ouvrage a été recueillie— au cours d'un séjour administratif dans le Bas Dahomey — de janvier 1934 & janvier 1936, notamment & Abomey et a Porto-Novo. Lenguéteur tient sexcuser des erreurs dinterprétation ou de notation quill a pu commettre, I! sest efforeé, avee bonne foi, de faire sien le point de vue de ses interlocuteurs. Il espére que cetté étude, si incompléte soitelle fera au moins gagner du temps. ceux qui le suivront, et dont la recherche pourra se diriger d’emblée sur les points faibles du présent ouvrage. IL Iui a paru bonde résumer, pour le lecteur et pour le voyageur éventuel, les conditions dans lesquelles sesteffectué son travail. Conditions de Fenguete En ce qui concerne les informateurs du BasDahomey, il est cessentiel de distinguer « Tinformateur en pagne », ignorant les maniéres de penser européennes, et le « lettré», fonctionnaire ou non, plus ou moins au courant de nos usages et de nos goats. |A) Informateurs en pagne, — Us ont && choisis de préférence parmi les meilleurs ou les plus réputés. Le principe testis tna, testis aullius a été scrupuleusement appliqué; de trés nombreuses infor mations ont été recoupées jusqu'd cing fois. On 2 tenu le plus grand compte des contradictions, lorsque les dires opposés étaient de bonne source, et Yenquéteur s'est refusé 4 usurper leur droit de synthése aux philosophes de lethnographie,vat {Us GAOMANCIB. A L'ANCIENNE COTE DES RSCLAYES 1. Confance et bonne volonté furent suffisantes; duties libéra- lités es alimentérent. Il Le désird'abonder dans le sensde lenquéteur n'a méme pas été constaté, Certaines hypotheses ont été accueillies par des dénéga- tions énergiques, voire par le plus franche hilarité IM, Nul refus catégorique de répondre. Il serait en contradiction avec la plus élémentaire des politesses. IV. Aucune dissimulation par affirmation d'une contre-véité, procédé de défense courant, n'a &t€ relevée, Ladissimulation par omission est fréquente, mais souvent non intentionnelle. Il faut éperonner le témoin, qui, cependant, vient parfois ausdevant de lenquéteur, annonce qu'il a quelque chose & dice qui intéressera La dissimulation digressive a surtout pour but de masquer une ignorance, Elle est souvent révélatrice. Ramené la question, le sujet demande un délai pour répondre, et se renscigne. 'V. La fibulation apparatt si Vinterlocuteur, conscient de son ignorance, en est humili. Savoif répondre que Ton ne sait pas, voild qui classe un bon informateur. La fabulation est fréquente chez certains « lettés ». VL. Les « erreurs par persévération » (A distinguerdes quiproquos ct des erreurs dinterprétation) ne sont pas le fait de Tinformateur cen pagne, mais de quelques « letteés » dont elles dissimulent le plus souvent l'ignorauce, Une contresuggestion les ébranlera ou les détruira VII. Interprétation : un obstacle considérable réside dans aspect purement verbal de Fenguéte. D'une part, certains mots, si bien iraduits ou devinés soientis, dissimulent 4 Venquéteur, non seule- ment une partie de leur contenu affecif, mais encore une pensée informulabl, faite d'images, de souvenirs, de schémas moteurs, que la traduction stérilise, transpose ou trahit. Cette opacité du langage, qui est réciproque, ne se dissipe que dans une atmosphere de réciproque sympathie, dont la continuité ne s'acquiert que diffici- lement. Dautre part 'informateur, par une pudeur fort comprehensible, erRoDucTiON © mais qu'il importe de percevoir 4 temps, hésite & exprimer certains de ses sentiments, notamment les plus nobles. I! préfére, sil n'est iis en confiance, Iaisser 'enquéteur sur une impression grossiére il répugne a se mettre en valeur par des mots. VIL. Influences momentanées. Le psychisme du devin, — du Bokonb, — élabore ensemble des connaissances de Fa selon deux plans bien distincts. D'une: part, les acquisitions mnémoniques interprétations sans nombre des signes, chants, pridres, etc., — et corporelles: manipulations, attitudes, etc, — qui tendent & se trans- former, par une répétition quasi-quotidienne, en réfexes. D'autre part, les arcanes de Fa, entrevus parfois au cours des apprentissages contradictoires de adolescence ou de le maturité,ex que le silence des longues méditations abandonne, dans la vieillesse, & toutes les fantaisies de Ninconscient Selon le domaine o& applique lenquete, les réponses sont d'une précision instinctive ou se perdent dans les brumes de 'émotivit Seuls, certains grands Bokond trés vieux, dont le travail fut contsOle et'acquisition des connaissances stimuléeau tempsdela monarchie, peuvent encore répondre aux questions les plus troublantes. Ces vieillards savants ne se trouvent plus guére que dans Tancien royaume d’Abomey, loin des influences contrariantes de la céte. Presque toutes les difficultés rencontrées résuttent de Vextréme divergence des opinions professées en matitre religieuse. L'esprit de chaque informateur, avec une absence de dogmatisme qui mérite Vattention, se reconnalt vaincu par « I'inconnaissable », et propose aux problémes mystiques des solutions qui varient avec les indi- vidus, et, pour un méme individu, avec les citconstances et inci dence de la question. Chaque idée transmise, chaque croyance confite, bourgeonne spontanément d'images nouvelles, et semble trouver un regain de via, Au milieude cette effervescence, que peut ‘aire Yenquéteur, sinon reproduire fidélement, parmi les changeantes interprétations, celles qui lui semblent les plus proches du passé et du vrai ?Des recoupements serrés, en fin de travail, nous ont amené a constater que la compréhension d'un probleme ou les Gléments d'une réponse étaient parfois, en une méme personnex 1 GBOMANCIE A ATANCIENNE CSTE DES FSCLAVES attentive, mais en des temps diférents, altéts ou contredits. Les informateurs en étaient les premiers surpris. ‘Nous nous sommes gardé dintroduire une ordonnance extércuré dans la masse des témoignages recueillis, dont la cohérence est ‘moins logique qu’organique. Nous nous sommes borne, en révisant ros notes sous la direction des informateurs les plus avertis, un travail de destruction critique assez minime, supprimant quelques exagtrations de sujets trop imbus de magie. Le plan de Vouvrage est dégagt luisméme de lenguete B) Informateurs « lettrés ». — Leenquéteur constate avec regret quil n'a guére été aidé par les « lettres» du Bas-Dahomey. Ceux & Ta compétence de qui on lui conseilla de recourir lui laissérent souvent le souvenir d'une vaniteuse insuffisance. D’autre part, les travaux produits par certains dlentre eux présentent encore trop imprecision. Ceux qui dépendent directement des Européens, 4 un titre quel- congue, perdent peu & peu contact avec leur milieu, et veulent rmalgré tout, vis@-vis des Blancs, se prouver le contraire. Il ne peut actuellement étre tenu compte, sans un contréle serré, desinforma- tions recueillies auprés deux, Get état de choses disparattra avec les causes politiques qui lui font donne naissance Interprites personnels M. Louis Monor-Lawson, instituteur protestant d'origine togolaise, interpréte patient, dévoué et discret, stest rapidement initié. a Tart de questionner, Nous le remercions amicalement du concours quo- tidien qu'il nous 2 apport pendant toute année 1934, et des con- seils utiles qu'il a su nous donner. ‘Nous avons eu, par ailleurs, en 1935, des intezprétes occasionnels, choisis par les informateurs, et méme un excellent informateur capable de parler le francais, qui nous aida dans le travail laborieux de recoupement, La décadence d'un cult, tat méme du cute et de tout le systéme que nous allons Aécrie présentait d'autres dificulés. ‘ensemble de eroyances et de sentiments sur lequl s'élive Fa subit, depuis Voccupation edropéenne, une considerable évolution a olest plus adore comme avant. Les enfants des Bofond eux. mémes lui marquent leur désaection, de fagon parfoisiréspec- tueuse, La chate des monarchies, Gurtout 4 Abomey,) a ruiné le pouvoir politique des grands devins, — et la surveillance eficace auils exercaient sur les aptitudes de leurs collégues obscus. Les chefs investis par la coutume, la oil en subsiste, tendent a renier les conseillers de jadis; ils nvont dillours plus les moyens exce aussi généreux qu'autrefois. Depuis quelques années, les clients fontles difficile, eitiquent la consultation, demandent des délais Pour payer, le prient point ou versent des sommes dérsoires Enfin et surtout, une cre morale a substitué peu a peu le godt des reussites rapides Ia ferveur et ‘un wel sens de la mesure - Fa subit le contre-coup de cette désafection. Ladoration des hommes etle strictcontréledes ros, qu assuaient autrefis sa force et sa dignite i manguent. Il dépérit, il semble avoir moins 'n- fluence profonde. Trop de liberé avlit Sil'on considére finstitution du Fa sous sontrpleaspectreligieus, social et politique, on peut en décomposer le rle selon le schéma suivant Ce qui est moins sented 4) le mode divinatoire tel qu'il est mis en pratique: n'importe qui peut s'en faire décrire ou en observer les gestes, recueillir légendes, chansons ou objets: b) les rapports sociaux, et notamment religieux, entre les Baton’ ct le reste de Ia population, Ce qu est essential. 4) Vésotérisme du Fa:x 1a GhowaNcrE « WaNCIROKE COTE DRS ESCLAVES ») le rble politique du devin du roi dans les trois monarchies AAllada, d'Abomey et de PortoNovo, — mais d'Abomey surtout, Role parfois mystérieux, dans’ la mesure of le devin, pour les périlleux houneurs dune cour, savait lier, voire subordonner, sa force religieuseaux intéréts temporels de lamonarchie et du peuple Role toujoursdélicat de confident et deconseiller, — tant6t protégé, tantOt desservi par ses fonctions sacrées et par le passé, — de con- stiller écouté, mais toujours contrdlé, Listoire en a conservé la trace orale Ces tats fondamentaus ont perdu toute aetualité Leessentiel siest effondré; le reste a évolué et passe au premier plan. Le rble politique du Bota a suivi la décadence des monarchies Alaa et Abomey ont perdu leurs ois, celui de Porto-Novo est une ombre, Les chelS ont intértt é &souter —& fare semblant découter —les Blancs qui les choisissent sans consulter le destin, et ils en trent préteste pour prendre, A tort et & avers, des libertés toujours plus grandes avec le passé Du point de vue religieux, 'ésotérisme de Fa ne tente plus anjourd’nui qu'un tds petit nombre de devins, et effaie les autres, Aller du signe & la chose signifée, approfondir idee du monde, Sefforcer vers Diew par la connaissance, tlle n'est pas le démarche un esprit réaliste, en quéte avant tout deficience. Et dailleurs, Fa afest pas né dans cette tere dahoméenne od le hasard planté, od les hommes lui imposéeent et tant délagage srefes étanges. On pourrait, semblewil,reracer de la fagon suivante Tévoluton du contenu religieux de Fa, depuis Tapport en Afrique occidentale de cette croyance étrangte, déji élaborée ailleurs. Dis le début, on dutassister AVabandon quasi-immédiat et géné- ralde ce qui, dans 'ésotérisme, semblait trop imprégné de croyances orientales et d'astrologie, top dépendant aussi d'un systéme gra- phique, pour étre accessible A la majorié des Noirs. Liésotérsme ne subsista que dans la mesure of il devine assi- et tantde milable, et il ne le fut jamais que par fragments, pour quelques privilegies. Restait le signe: les signes; tout Timtérét se reporta sur eux. Autour d'eux purent sexercer limagination, les sentiments. Deux cent cinquante-six petits dieux étaient nés, 4 qui Von se bata de créer un passé, des sentiments, des armes, des aiblesses, une légende, autour de qui se noua le faisceau bigarré et contradictoire des « correspondances ». Sur tout ce qui, dans le Fa, était susceptible interpretation, vinrent se greffer les croyances locales deja exis. tantes. Ainsi homme multiplie linconnaissable, pour se soumettre plus totalement 4 lui, pour le soumettre plus totalement a soi, Les mémoires enregistrérent et transinirent ces notions plus ou ‘moins assimilées et encore en devenir, mais dégagées de la gangue rebutante de la logique et de la science étrangeres Parti d'un ésotérisme emprunté aux quatre éléments, aux quatre points catdinaux, aux douze signes zodiacaus, le culte deFa serpente Tentement, comme tant autres, vers impasse de la magie et des charmes. Aprés avoir évolué selon les tendances profondes du groupe social qui 'adoptait, le bloc des connaissances de Fa, emietté par trop d'incohérences, est tombé, depuis Ie conquéte par les Blancs, dans le domaine commun, of il dégénére, entce les mains de charlatans sans conteble, — plus ou moins adroits, mais rarement dangereux,—en une caricature de lui-méme. En absence d'un corps de doctrine transmis 4 un collége hiérarchisé de prétres-devins, il devient un gagne-pain accessible aux paresseux, et les violentes attaques que lui prodiguent, sans le connaltre, les Missionnaires cehtétiens contribuent a Ie faire évoluer vers la magie noir. Fa se survit a Iuiméme, La conguéte a précipité son destin, et, lorsque seront morts les derniers des view Bokond qui peuvent encore évoquer le temps jadis.et mettre un ffein 4 limpudence des jeunes, il connaltrasans doute d'autres métamorphoses étranges. Une évolution parallélese manifeste dans la mentalité des clients w lettrés » des devins. Convertis ou non au christianisme ouaw 14 GHONANCIE A LaNeHBNE COTE OES ESCLAVES islam, ils continuent a consulter Fa. Mais 4 Vancienne ferveur se substitue lentement une fragile volonté de « se mettre au-dessus de cela». Lévolution, pour T'instant, apparait surtout dans le désir de passer pour un esprit fort. La moindre surprise du destin défait ces attitudes de matamores sefforgant, par la seule irréflexion des critiques, de s'égeler aux Blancs. Les circonstances actuelles excusent. et favorisent largement ces contradictions et cette nervosité Aller, Palais de Mustapha, forer 1936. Les langues dont il et ici question me Perivant pat, wn made simple ot dj classique de transeripion a dd adopt Ik présente Povantage applique just tum certain point le principe commas sgme pour chage son, wn on pour dae signe. ‘Pourtan, il wa pas aL eld de signes por les cosonnes labialis ue, 63, ow, ge formant gaan ton. None pas nats non plas ls tons musicaue, (pel semblent tre a nombre de cing a mains. Voici les quelques éguivalences que nous avons sppligules 2 mower © ouvert; = im du frangais Te; mou, comparable an on fragais 0) wm du francais ox = son dt frangaisov ‘nde valeur quem anglais; + on du franeais 0 + aspiration moyenne 2 aspiration frie 5 a tilde masalive les eoyeles +2, B, 3 correspondent au franzais sy 9, OX; 35 & wont pa €uivalents en francais aeagenpee 1. De, Ditch Wassennos, Grmmalt der Bu Sra, Dei, Dietich Reimer, 19075 2 Wirumerscheden fn werehitene Sbenda. Di ibe ann be af verscie™ face Tv habenBIBLIOGRAPHIE AFRICAINE DE FA. CCene toumtestion ne prhend pr be comrlte. Leslie don cong adminis conitarid ples ergeces mdz, nour ont element permis ce caer en are ot tues et de prendre comsassance Jiformmons dom acne ne town a0 lee de Teague, Noos les ators recclis 4 ibothéae Natonle, non soe as, — et 0 Bash Moseum dont nour remercons tot gariclereat i Bible, pour Fextte oblgeance gol mit sous accel easter nos recherches ‘Le service d'ueives da Maistre des Coloiesopposs & non presates dimarches ua Slee sytmntige, TI ny + pas leu Gansyserllément chaque teste. Trp souvent ¥age dounegee ssbsernes 92 te nuperpon, ane pit akg, der observnonrdouewes de ge ‘ents anne ada. Le masini lesa sont ps aro a ‘Nous ations cependan Faeatlon do cherchewr sr les obcrvstions er a8 wet ‘a par PEvtgueyorouhs Joon (189), Ee Denne (age), Masons J eth (gts) eProferaur M. J, Herhavs (993 & 1938 le Médei- Colonel Tran (339). “Les picipaux oowagescoure-Atnigee meninnsnt Fa ont dt signalts eo court Toerage. 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Cece de la Pat, Boalgne sur ‘Sine, Avenue ds 4 SeptereCHAPITRE PREMIER. DEFINITIONS, FA, Expression de lotion deft, ~ Le mat Fa, ~ Défion e exaiiges: Ta et ‘esas + nom honeriges, ang sre, Fa pllasom hie, entra vt anes de Expression de la notion di far. Malgeé le r6le considérable que joue Ia divinstion an Dahomey, il ne sesble pas exister de mot simple pour désigner le fatur. Joulont propose dans son vocabulaire : « Furor, boven e djs», expression quil n'expique pas et qui signife : le temps qui vient‘. Delafosse now dans le sien : «Futur (adj) meuabt », qu'il aincerpete pas davantage, et gui sguifc cequiily a devant quelqwan, maisau sene matériel seulement (mein) Futur, avene, se dit: mabe) ou do nabtone, Cette dernigre expression est urés courante. Elle signifie : ce qui est devant nous, et que nous ne Aistinguons pas. Le mot futur sexprime d'sutres fayous encore, On pest dire, comme cen frangais : demain, 19, — ou employer des expressions elles que : 19 ja e demain vient, 59 na twa e demain aerivers atestées par le proverbe suivanc : monde fi i> ena wa ea (ov encore: mere Hi jae a), nul ne saitce que sera demain £, J Jovtonoy Misonsite, Mama Fin Dales, Gamat, aes was, Pas Iain, Lyon, Woe M. Paget, 190, ps 133/- Lexpesion hava Je empl ent ras out, expiant efter) ese couranmen ply 3 Maree Dtaroun. Mana Dalam grnmare, den, iene rae. lade dean rap ati, Ere Loan 894, Foals, Ph ECounoroue, Misionnie, ij sill, Dina or phe odie. Price re: tg alo Paty B. Leo rtoane-ane acidemia wen (adton. si a — en Mr. :4 1s GfOMANCIE A LANCIENNE COSTE DBS BSCLAYES Sopudo (demain-derriére) signife + ce qui aura lieu au deld de demain ‘Citons ausi Yexpression plus recherchée, encore employée par les per- sonmes Sgles + ayi edo na BS es 2, la eee qui sera large demain, La notion de présent s'exprime le plus généialement par les moss ep, ime, qui sigifient ayjoundbi Sil gagie du prlsenr imasédia, les Fon disent : di, di jo di, ou di toll, aussie ‘Au sens extensf de en notre temps, de nos jours, is diront : hue mild ru (Cestdire hoenumild = tempsnotte), notre temps. ‘La notion de passé se taduit le plus souvent pat les expressions + Bowe yi, € Bod, ov fy 19, qui signifient que e, cest-tire la chose, 'événe- ‘ment, en estallé, s'est dloigné de nous, ‘Toutes ces expressions sont empruntée la langue foo * Le wot Fa Le mot Ea est employe par les Fon. Les gens dl, les Yorouts, dent fa, et les Mina da Togo Afa* Fa expritne en forge deux ies parentes. Celle de fralcheur, — falcheur de eau, de Vatmosphére: si ff, eau fraiche —et celle de douceus ageéable, au sens moral, Celui qui ale eceurchaud », celui qui ex ém, qui éprouve tan sentiment de douleor ow de colére, regoit le consel de « taraichie son cour », de retrouver I paix, Pequilire? 1, Nous feos sie es cation yorobs dua (Y), git de (Ga) get de (6 ‘Mus pou nena sede pie sare du (P) ou cg fn tke Dr Gastuato onthogpble firemen: Iphyle eiche paren da foyer gotten bonore see dele de palne (Elude ur fer Lass du Ba Daley, Tamroploge, Paty XVID 1907 9.119) Sr Jatob rir enpiieconsne Euilens de Fa: kdl, angeoeh, vnscbidich it Fhe Soman Mtl Rand der Patha iv Drath Te, etn, Ded Ree, 6 Lschap a asset orp. 89-88 Tb chap. p33: «Wie abe fr Sen Bae dst ‘Wert, Fede ia sitices Gat, sbders tes nu tien karpeicenZastand bee, se dee ex auch In ener Anstnang a Got mar ove! as eal fn Balle wnd Fle Seine von bene Pend blair werde und durch und duh gesind nd ein Teen ike Brit der denen wd der Joe der» Gig ud Fells, Daas me sean be ps to): «Der Chaar eines olen Kenigy wl i dem Wore f ae Ind Fete beciben » ly Die alin der Bever fr S-Togo, Gbtingen, Vandentoeck Rep hy sige ee ae ie ah od Ties Wovdovtne new tl hy chaps thy p33, no Bay AGH ai, ter {Gegecs vos Sys ai. Wen i Wl Lab bt der wind von einer Uber [sig sed han solo Ped leben sD, Wervesnnasy op. city ps #3 = tale ésnations 5 Le anot fa. signiiant en langues fon ou ge: fsicheus, etre fri, wa ai leurs aucun rapport aves son homophone du vocabulaire divinaoie, I n'y a 1 qu'une simple cotocidense, — soulignée par les devins, — et il ne surat ite question de saider du ji-ghe ou du g°-pl pour gterminer one étymologie que les Yoroubs eus-mémnes semblent asoiroublie. Les devins Bokowo du Dahomey, qui ne se posent guéce a question, se bornent & dire que Fa redoute le feu et le soleil, esime Is § ot son nom. (On pourrait rechercher une &xymologie arabe’. I reste enfin la cesouree huasardeuse de voir en Fa, soit le nom, plus ou moins ateré, de la locale {ota connaissance divinatoire se serait ripandue en Nigeria, soit le nom Ade celui qui Vimporea du nord ou de Vorient, Ce prablime, comme beau coup autres, ne peut ete résolu au Dahomey. Difitone et carcérnigues, Fae le wood. Assciatons dies. tributions. La plupart des auteurs constatent que Fa ext le dieu, ou le génie, de ls divination, Vintermediire entre hommes et dieux. IT est done. consulté§ tout propos sein, Relup. frm thy p77 +0 fk Kabat «. — ML. DaLaronse, oy Pah F518 2 alot tre ad, spies, sone nh po 399 sel fd st Hiss, aac er Ep Spicie (Ea, dato Donny Manta lo Sat nse Kart or Stnebte Songun vs Baty W Spemany 1891 1 Glan, 1 18 =F, ff, al, ester rg rt sen 2 (bay tly ch. — See Sorouta, 9 RE Desery- How tr Yariy al Jon atthe Aan Soy onies, © NVI, 917-138 p. 6 (ese), 1. ow 5 foto: sry sugar, LSI 3 amr 1a equ conse le TL Sl, sme ft, oso eon ‘Le mie sor tn pays sonal Richard F BURT. Fst Fas Est fri, endo, Long, 1856, chap p. 35 (ule sa) BJA, Saas Duly ti ing mart of ici man side ht sso, eon, Chapa and Hath iy chap. 280 pp aye eae. Aled Baron Fas, To Yoahnsping opie of i Sle Ca Wat Afri a Ra ion, Manners Caton, Li, Langue ie London, Chapa tod ly 190, cops 36. ~ D. Weseexnsne, Wirt ee Exe Spray 1. Tey EueDrtes Wirkdch Bet, Diet imer 1905, #901 ft Walger hay, wabagen (3/0, aes Lb, der Masa er aff war gig, ds Mensch Geen Sea rags worde) wed sehen. — ff Jet wat sat Mes anedip Jo ae tugs wy se Te dle gede wl dah Gs ei tan Gone Abe des‘ 1 GkoMaxcie A VANCIENNE COTE DES ESCLAYES Le Héxissé Yeeudie avec Legh, et le considére comme un toda personnel A chague individu, naissant et disparsissant avec lui *. Elis le compare 4 Quis *. Spies, 24 liew de le classer au nombre des divinites protecsices personnelles, — perséliche Sehutzgotter, — en fit une divinté du sol, — Endengott >. De li peut-ttre Vopinion Arthur Ramos : If est un cule végétal, — culto phytolatico , — opinion que le sumnom de Dieu dee noix de palme, donne par maints auteurs 5, parait confines. Meneses, dant se wise wale Beige ie wefen werden». — BM. Deaross {iy cap. typ 65). ts A. Lt He. Lda Reel Daley, rare on bir. Pais Laos, gt, chap. sp. 140. — Geotey Elgar Soloman Gots, ‘apies Dana A Int vt at Ain Negron, London, sb sa8 Faber, 935, Il. fp 203205. (CL bone etiue de et ore par Mell J. Hevanovia,Afen Toae [ur ia The New Repl, No. 26 1935) Demtte 4 Cob: Prot. Fernando Orn. HonpaAfroCobona, Lot Nor Bor (Apter param ota de api cima Madi, Easel Ancien, 14. (190), hap 1p. 58. — as Bri : Nina Rooncoes, O dung Faicine dy Nogror Buber Tuo Ge Jno, Bliss de Diugaio Sete, 1935 chap. 55€ sin. Pro, Dr, Arte Rawos. O Neve Bra, “Einpapia rip « ponsye, Rio de Jando, ides de. Ditgeto Seo. ‘iene 1934 cap, 1, p3B, = Now avons lar emercer le Protecu Fete ‘iodo Onis e& Artie Raot de ler ules correspondance 1 Op. st chap, p. 139. Dana un srs aclopu, cf Desripto del Négrier -P.D.P. (Prowant bt Powconcs], Amsterdan e Pas, Maran, 178, 7. 20¢ chaque veges che lal sche parle, ql conse avee des pes chandeliers eer pseu bance, dep boclesrondes mits en posers ta, gl cong luo foi, So mune Wag resemble se cle de nee sperms teases de ‘aes Le hander de ert les Boles vndes dvs ee to ese de ple 12 Op. el, cap. Xp. 90+ ls god of divination, who ste baer of nan te wel the fare wah potable a ghose od 8 m0 dea was Ont, sod medicine 3 Die Eb Stump 8659 4. Op. city capo. 3B # Out cto phyoaeo €0 de If ej fiche € fa Adenia (is gr) +. — Ch. auth Resto Miwpovta, A iatnie dens Parga db ra, Bait, Sko Paso, Conan Edtra Naina 1935. chap. ty! Por stats ssa uma (ito dendraien x. ~ Eon Cannio. Hai Jers, Notts Biuprpie Ruligioa, Rin de antic, bibotees de Diageo St ey 1936, 9 1, Buhop Samuel Caownan. Grammar and Pech ft Yerba engage London, Seles, 1853, p90. ABDE Ptr Beand Bove. Spt ato Afi sda, (Gide Extave te Daoy Pi, Flow Now 188), pe ao sl re fe stom ew ce der amaades de ples. — AB. Eetby opie. p 36: Uy god ‘el in the process divination ». J. Smit, De Ralign-noh. ite hap yp. 189 "Dante cbc boehtaos 52 Opsnosie =.“ E- Drawer, Atv Bah of Blast ‘Mow Min London, Mactan an Cs, 1906, chap. 03, 9.217 2 « I is aso te ‘ame of the a nt god ofthe Yor» — Alssnde Libect Anne. La Frc a ‘tomy. Pat, Hache, 1895, chip. yp. 159: Ala pels Ale rele despair = pensions Onentend dive, en eft, Fa de-xom, que on taduitltéralement par Fa estle roi (axon) de de, du palmier & huile, Mais Vexpression complete est: Fa ghaode xo, Fa est e10i de la vie (gh) icicbas (). Lihypothése d'une superposition de Fa, vas importé, 8 un tr8s ancien culke loeal ne doit pourtant pas dee exclue. Une ligende du signe Lave-Ce semble lai donner du poids Dis que Mout ct ex Ia tae, ily intl dy fe aie 4 le. Ce personne isn spyofodi Te ses sce; i eat ne mite, Ce out que Tone oat de {Gest purqul on fi mss Fa, qv sot aul lave, De fr envoy pr ine spine, ace pia pow sor abe wre ela tere Peron sor ne coms Maw = Pon dia sequel chose, 08 fete zr en orate dose Ton eat esau. En ce tepely i bonne, es fe movin. Deft rout aurea conarécomisela dine spre, pig {fst ave Ca ou, dlc plier et ile Dav ee sige Ln-Ctle = em Jo tne pls sen de sel cos epee sane slur Nia oe pot bade, our expr Fie det mplser en mos ede, (Cepenan pois ftom sparion wr lature: dex arzese mitt ive et 4s Legume. Mal ne sat pa encreaconimoder les mes ur ee. ‘Ores de nants ns rats (rf, o8 Se), rent, yus tombe su le sal Les homes kn rane lessee. ss wouviret Dns spre Fe furs pgs et fon igus cory let core Taian fret races ps en ‘Als nchasar det fri, wre con dee, cour are de fea (9) Les yates, ees dans Feast us sur un ove Imposter trowrss decals. Le attr beh noes ane fot, lob Hla raurele fee eeeants A fr on cl pid sede longs chee 00 ea, Age Bl ota comment Fa tater ler nod pale pouren erie le, i appt que Fon pout ae cue les pas dae cate hae Le escuela po te dan one eile ego rule encore Ee tor tovsret Thule dlcewe, i expla ais comet fn pus le il, qo erst ammdoa poor caper fee 3 source dans ft ee ‘anit fer aia, Tale, age aaj, sion pour gull Ie FT scaltede Fo espa do dats fe snr de F ‘Crest sg les reir hommes rent dele Ter pla grande vin, Parke de i, cris deseo ow, Pours vor tre Meo» por trae ote Hol note A, fan dene returner es laa, vas fort 0b avn noo entender peat. ‘ec comme el st au temp det ance. Et voll posrgol Tos namie Fa ly ine de oe. 1. tbls des sgnes,desame pare, chap 1p 4 2 Lin allr-chne ne (odg)eleeroone 5: lLaag stm doute Snare alin pat Xo, sol sooner et de Ia ude, 2, Poponins (pour momrnip:drule (00 pugne ul em not] deren, reg ots, Longue lechascr repre lft son chunlln he, om sata gL ‘enavae poche dares soe son page, Ls lel, qui mnt us encore de Dom, fe Biel eno de Fe, Ii chap8 1s GEouAxCIE A VANCIENNE COTE DES ESCLAVES Farrow considére Ifa comme la diviité supréme du pays yoroubs, son oracle le plus écouté*. Les les oracle, de messager des diet, de protec- teus de Vindividy, sone reconmus & Fa par touslesinformateus, et des obser- ‘ations fites au Brésil les atestent également * Ien ese dautres dont les auteurs font prsfois mention, et an sujet des- ‘ques les Boiowo du Dahomey ne sont pas daccord «il eagit du rede Fa dos la proctéation, signalé par Bouche, et dont Elis fit un « ateribut secondaite? 2 Mais son affirmation : Ia était probablement& Vorigive le Dieu dele condation ¢ », est donnée sans plus de bse gue celle de Crow- ther reprise par Dennett» et par albot*, Peut-tire reposeelle simi- 1. Ft ri and aor Yorbo Papin, Big meno he Rigs Bell ti Wet fas Nees prs of th Foabs Te of Sern Nigra, Ldn, Sosy for poming Cvistn knowlege: New York sn Toronto, amin, 1936, hap. vy gp. 35-36. Mei Jt Frames S. HEnGkovrs cen es yrales de devin {EAboey t= Fai Mame sod Maw is Fa» (An Onine of Dalen Ralius Bal, Jn Menai of the Ameran Anivoploiesl Asoc, Meath, nab 41933954 opted ia Antropn GaeiNBng 198 9. $9558) SIA Roos oh cap p38 4 Jue medio, © pao de ava io com ene ori, uo do por fbr ou fells chants om If . Olbar fom o esta oon Litre du fog yi Blow bu, 3 Bde Fo, vs her le atone ae (Fale devi) repaler oa woven de Fa. Op sl ue Tee 8 fa sapoigne mess iC logteas Eire Ia indratare rege (one, spl, Herat.) sant Je bie phe ls onceon de Zeus sue Ge ote dest= ge Cp. Rowe, dae Farane (Forinea Primigi eee ce I tne mane des ies des homes allan apie fate Jono Ps Routh) ity 185,p 300 La fcondaton est Paria pia J. Aus us ivon deren tat at are, am de ee ere fcr pide ab lesen, eles fres ll Jemsnden Ie pge dela materi, Wave ps er Sans est rut une ote». — ALB. Eu, op ey Boy chp. p56" I secon dice stibne i to aus sun be prides st band omen pay wim 1 Be ‘make fess; wile on ths scout oferags ar awa mae thin fore aig, beng cosere 3 digace not to bear cin, To be native mind thee io eae offence feeween Ila and Obsiln, forthe fonmer caer the wom to Beoine Prgpant while the ltr foro the it inthe womb which i sapped 0 be {eco bing aMogeher >, On ture également dane Buus dee wadesons Her ‘Misia Nott Bacon. Ce sir Gt de Fa =e le eeu des rEnemeats fowl avon do marge et dele mastnce» (Pihime of Faia, Lyon, Semis Ses Mision Aisin, 188) p.3).— D. Wastenaann. Gollan Orns, fe Aen Landes ol J a) Jon 1938, p93 Onsale le uch da Kind in Mtr, ch dom die ptingni doch eo Gon fe erogegangen i. 194 «Me In avecilm Gow der raha ad rv ie Epa ln Matar Srineap rs ps B $8. Caowreen op RoE. Dastry, pi cap np i= Ol, Bihop Crow ther sis anther same or Obata, wom he alte Gent Goden (2) ofthe Yes itanstoxs ° plement sue une Stymologie douteuse ou des propos mal interpritis* Le témoignage de Farrow, postéieur & ceux de Bouche et d'Ellis, part suspect | Paraillere, nous nous reusons a voir une garantie dans Topiion concordante de certains compilateurs +, Des remarques fits cher les Negro Américaing, notamment & Cuba, viennent & Cappai de cette thése , vais ‘nous n'avons pu en obtenir confirmation aa Dahomey. ‘Comment distinguer, au milien de V'impyicision des auteurs, es princi~ pales caracéristques de Fa? Br dabord, estil une divinité, un eat, appar- tieatil A ue panthéon €? ‘he Gamer of haan boy inthe womb», — Desserelabtae chp. 6,142 ‘ids thes another fre of Ea, the dev or Ty a procter» (psig vale chap. o 3) Mics, 1 8 od of amas, as ef Scndty eR E, Deostsn Ah Diop i ap. tp 287: «The verb Bo is 0 dean or rape of. Tis leo sraplag a cooneed wit he of resin both a Sv 2d Bil» thy cap. p35 a. Une portonoveane dit 1 P Bowen: il ient tas gui moter Oi, chang e as, Cesont, spate Paster, ls wos memes deed sre (OP Shop ps3), En rst fo femine volt die uals et ico eet ils (Goya pnd or in tere) dane ln ran des pve avant ot nce Qaaat Fs Spore qi pest fom rater lel: + Fu eta pie fu 2 Ops ay chap. p40 = « Whe the cif function of Ista of vnaton, he slo ceed ar a mcodary one, with he power to ease fd. Wooten pra ih be tate fifa at altough Ia is supposed Yo ease conception, be owt not fem the cid eo thar binge fice of Ott Ty 933 “1 Gh Lt Bug Reva Las Potions opis Afrigur Ot, Pais, Baas sity hy chap av pe 138. — Js Tuan 0 Cuatore Li Guar pri Mn epi, vg Tor, A, tt 8 hh Focron. Terese Mart Sondet Daly). Pais, A. Lamers 892 FP 133 318e252- 3p. Jaen ovnen, Cupp du Dao. 1Spr8pg. Pre asin rig bier sc ps Pas, avai, 1895 chap ty p37: «lye des eve= ‘ements fats, patonae du maiage de exis + Obl, ie Je lagi tin »— Blowurd Fon, Le Dome, hte, fri, mar, ores us Ire. Bap frances (08pts890). Pas Henne 1835, sap. 232 Hi, dies da avng toe Facoscheen Fe Ou op cap. 9-8 +H eee» revel de fo oxo ype dela wai ep» agus Rao @ i ee Lingua Portas de Jia, Resacnn Ector, 9), Vin» 134 «Is (Ohio dors grander oat, 0 reveaor ts cass peas ov ols, © patton dss ‘ages moras do pata. Do orbs i (6. Rena, « Mision 4 apunedo» Te dine Je aon save «Foes on des10 1A GiowANciE A LANCIENNE COTE DES ESCLAVES La plupare des levine Botond déclarent que Fa ext © comme un soda » I leur est aussi difficile d'affemer quil en est pas un que de démonteee Je conursiee, Hl est sod dans Ia mesure ot il est inconnaissabe ; mas i n'a pascertaines propriétés des va, celle surtout de posséder, de faire entrer fen teinses, d'ffoler momentanément ses adeptes '. Fa a's jamais rien accompli de semblable et son cute ne comporte i greetion de séminsires Copan) on de temples (todi-inw *), ni etxémonies en des lieux publics. Citons, parmi des réponses de Bobs : Fa ext le messager de Diet. — Fa est un wud secoursble, qui sait rout, qui voit tout, qui est proche par- tout... — Fa n'est pas un sod: Lest de Ia clase des organistteurs du monde... — Fa n'est pas 4 propeement parlér un ead: il tent Te miliew centre les divinités et les humains... — Fa est une chore avec laquelle on Acouvre les secrets, Fi est le chef (the leader, pricise Vinforiateur) de ‘ous les ou = il les commande cous. Cest& Ini quis demandent Is per- Imission de faire quoi que ce sot... — Beaucoup de Baloné disent : Fa est Mais Fa es par comparable su soe, Cours, R. . Dewneer. Nigerian Suis Loon, Macilan and Co 190, chap. Xe, pp. HOHE — A. B. Bits, Chaps vs 295: « lab the god of prophecy and he iting wio wards OF ei and rds hep srbles Apel who, in Hen, prey dint om the s-go, ‘hough iwi with hi reo $s Cate devlre phase da view vin Aijfina, qo gh 8 Bopa arts pte Abomey (17 Ao. 1852), pour yacever sae2 1 GRoMNEIE A VANCIESNE CTE DES ERCLAWES Nous nous sommes efforeé Cubtenie une présion plus grande en demandan 4 certin informateurs quelle image évoquait en eux Tsudtion 4 brble-pourpoine du mot Fa. Voici quelques réponse. Je-me repesente les eétémonies de Fs, Is venue des consltans.. — Je revois un viewe Bobnd tts bon qui fréguencait chez mon pete. — Verte, chose qui dit a vee, chose invisible que Diew a ete pour dice le vie Car ile veut pas que ses enints resent dans les eéadbres... — Poise tout dre pains, (ras, adouel |. — Les untbrs se disigent. Tout ce qui semble obser aux homaes, Fs le dole. Dis que Pentends : Fa, ie pense 4 Gad, Le Baton Gsdsghe, 8 Abomey, le plus grand devin da Dahomey, dont la sputation sétend a loin, nous dissuade Pentcer dans le deal # «rou lex Beton seffrcent Je Uni Fa avec pompe. Chacan cherche une definition aqui intérese, qui inteigue. Mais moi, quaique Bobo, je ne me ssgutei pas 4défnie? Soule lt nature miracsleuse ii a céé Fa pourrait en paler Le c6té contradicwive et souvent superfciel des réponses cides montre ‘du moins que les devins admentent, une fois pour toutes, Vexistence de Fa et ne se posene pas de questions sur son ientté. Le culte de Fa est en efet assez stable pour que le préten'se pas & démontrer la eéalité ou Veficience da diew Nous retiendrons que Fa est spéialist dans la fonction «information individuelle. En principe il ne constitge & aucun titre une arme magique offensive mise & la disposition des devins ou de leurs clients, et e fait ni 1. Voit ane dian ridigce par an instueor de Svea + Fa et une abince Incopral, ayant ue extence prope, tinct la concen ellen, et ule Maou» con Tar de pete she sa jae te romper. — Glau > china, hap. yp Beat 2 Cist eason pout laud, sans dovte, Fe semble savoir pat « etait sine tan «si» CE, Fe Ont opt hap. yp 39+ Nita Rogues aca Sec ace sido Us yo he yokda sreigonn: Proktlemtne los eeqroe mo ‘conan etre el snd de sno polesonsles ao que oes siseer at deseo ' eamocerel preety le dei ous ose», Poort As RAMOS, eh 1994 soar tae aiolaon djs ave les tat sare» dex eatligut, ot dap 12, DoE Comsamo, op ct 0 Sinring Risin, p35, Ch oe MJ, Reasnove Arizes Gade and Cai Slats Iu Now Warll Nev Bd. Aer. Actropelog Menasha, new sere 139.1 4y Oe 1997, 635-6) Kap 3 — Pour protster contre les propos decease Misiansres et ravaletwlosin Fedo lars Sa ven fhe pln ta ow piel sare Dao racy que Foetal oe spirit au Chit pirmmoxs 3 bien nisl, Test impartial: i informe, et son eble Sarre 18. Bn pratique, les renseignements qu'il donne permettent & homme de se tenie sur ses gardes, et par 1h il fi le bien, Si celui qui le consulte demande asssance contre un agresseu, visible ox non, Fa recommandera: certains médicaments| rmgiques qui, en stuvant Je consultant, heurteront son eatin sili de Faconsiste donc, en définitive, 8 renseigner et & assster dgalement tous ceux qui font appel 4 li, & ne favoriser personne. Cette attitude inhn- rnin Ini ext parfoisreprache, en des legendes notamment Pane juge pas. Il ese un agent de renseignements. Ataché § c€ qui lui ext demands, il ne porte que des jugements de réalté. 1 gnore Is legalité eles jugements des hommes, Ce n'est pas gail sit, comme certains le pensent, amoral: il est divin. Tl est le vébjeule de ls volont® divine, que seal il reéle stiremment 7 Poustant, on reconnalt 4 Fa une comprehension dant [és tise montrent incapable, Fa n'est pas one force natwrelle. Il est ls solitude de Dieu pour sa création. Exempt-des passions aveugles des radi, il rejoint encore Tiokumain en refusant de se soumettre au hommes: wne bonne consulta: tion ne sachéte pas, Iles avid, nésninoins, de faire des sacrifices 4 Fs, par analogie ave les autres cultes, pour plate, pour apsiser, por entretenit les bons rapport, Mais il ne faut pas confondre Fa avec le Ipolé ou le signe Jans done consultation * Il va de soi que Fa est invisible. Néanmoins, certains devin fanfarons fou imbus de magie prétendent pouvoir, grice 4 absorption de médiea- rents, e donner Ia vision de Fa dans leurs songes. Les descriptions sans inte quis font de cee réves nous invitent 4 In mvéfiance, Ea walité, lorsque le devin consule Fa, il manipole les objets divinatores? : Ye rble de Fa est A ce moment de favorser Ia disposition de certains Wentre eux, de elle sorte que leur réponse soit adéquate 4 question posce par le con- sultant, Ce que Von pergoit, au cours de la consultation, cest la manipu- lasion de la noix de pslme ow d'un chapelet; mais ees objets ne soot pas Fa. Le principal secret, celui de existence de Fa, n'ayant jamais &é dévoié, fon congoit sant peine que celui des manipulations, des receres, des tlisx 1 Inf, cap. 2 Inf, ©, — Los aoe Romine onaient A ete are debereion pote gute nom Capes (ape imperais), par opposition aoe amr ot Tob de Tater ess, pe) a= prison apomaninnt Les eu tees fae fa 5 ‘enfonie4 1k GEOMANCIE A L'ANCIENNE CSTE DRS EECLAYES mans, de lenseignement général ds furors devins, ne soit pas exigt sigou easement. Trop de mystée finit par sroubler esprit. Si les devins gadent parfoisjlousement leurs connaissances, c'est surtout pour évite les concur rents, Et aussi par peur : chague fois que des informateurs nows ont fit seme que nous allions trop loin dane notse enguéee, il ne fapissaie plus de Fa stricto sensu, mais d'un signe des magiciens noits, ou de Glad *, ou de Ia préparation dun charme. Et uous ne palerons pas de ce parti-pris de syste qi rahe pre au gain, La question : Fa estl wn eal? pose celle de la duslité de rile de Fa. Fa est ouvert 3 tous ceux qui sont inguits de leur sort; ils vont aussi souvent Auils peuvent cher le devin, qui consulte pour eus et transmet la réponse de Vinconnsissable, Fa donne aussi 4 Vhomme ls réwation wnigue du des tin de son existence tel que le dieu erésteur le congut en Penvoyant sae terre; cece revelation captale a Tiew an cours d'une cixémonie nocturne, dans le bois consacré 8 Fs4, et Viniié est alors amis & se constituer unt Fs personnel qui ses autre qu'une ime extérieure (On pest done distinguer un Fa de rout le monde, qui ‘entre pas 8 prom prement parler dans la eatégorie des grands cultes publies, mais répond en consultation, par imtermédiaire des prétesedevins,& tous ceux qui inter~ rogent; et un Fa (ou signe) individuel, objet dn cute privé renda par chaque iniié au symbole de son Ame extrieure. Le grand Fa estil dieu ou hézos ? Conntil 'apothiose, comme tant de sda, lasuite Pun suicide ou d'un meurte ? La legend, su Dahomey dt moins, nous élaire fort mal Ace sujet, et nulle recherche siieusen'aencore fd faite en Nigeria» ‘Apres avoir interrogt maint Bokows, et spiculane sur Forigine orientale de Fa, on peut se demander si, au iew d'une divinits en soi, dan hévos 1 Ife lag p84 2 Ir, dap. 5: Canaiestadosyoroba font de Faun te hums de a 4 mot Let nos der du serie cour de ats ae dapes. (Quests Kino Hisry of the Gls, mle Printed bye Epa Garament Pras, August 23, 1905, p. 19. — Cl. ssh ate Ins signe FS. a Nigerian Chronicle Mach 3,190) Cer dau wets son cis PErRLE, Dessert, Miron Silo. cy hap i 3. 83.) 4, Limurprte en retnite Landry de Sacto, nous a dm cate ins Sutin sbarate t= Le Fa 3 proweett paver, wea pa on ley Cen ne ene fate permenant ce deviner Fae ee uc is oes ont range pe Isc. — [Letisonnale Fr Avra, qu aie a Dahon dee souroi os Nascoun Europe Provence, onl suas conmsaion de come one wlees (Le Mion toe bernsrions 5 Aivinsé ou meme d'un simple messager ', Fa ne serait pas un message, ou le message par excellence, de quelque divinité supreme, dont il consieue- rait le mode d'expresion ; en dautes termes, sil ne serait pas Ia parole {Fun grand owt, da grand vwde, par quoi celued tramsmereait ses ondres, cxprimerait sa volonté, éclsirerait ses créatares sur ses intentions, Cest-d- dire sur lear destin. Dans ce cas, chaque consultation se décomposerait comme suit: une question pasie parle devin, au moyen d'objets consacrés wil manipule, et an Fa ou eéponse derite, diet parla divinité aux mémes objets, qui aursient Ia double fonction d'émettre et de recevoi. Le Fa serait ainsi, non le messager, mais le message méme du grand Dieu ; chaque message de celi-ci serait un Fa et chague Fa serait Ia parole da grand Dieu, de Mave" Cette fon de voir regut Vapprobation des meilleurs informateurs du gus Paver deceit, Coyne ee & Phases de Pars, 199-1998 Par loud et Gay gn, dpa lan de nowy p53) Comparer ae ete iarcitin tly mage =, Tusa at yt teen sot woes tsa pub Ponce, ey eens; to pus de bows, ett pales, (Carta persis ce ue fe ne pus peceol, aot le resger de Di, som Ste aer- pret, (are sue satrap de Madar pub pat A. et G, Gear Dx. Pari lng. Nationale 1p, ve 1Vs Bully p49. TB. pp 495498. 2 Linpohise dn ingige dee cviet, an mesage de Macoonsatey et ait eur rst pr deus ate, come neu devionsFaprenee pes ard.) B, Clana, Sipeatendent of Edsation eb Nigess (ror, dla), nous la, en sin 1935, 1 Yousny «fe snot» elt «that ora i Yorba, an ET nk that pegs Seat ight on tse point, for be spond by Lida. They bo say tat 1 ot {pu or os, but the texages ov words Oru sent by histo he cogs ‘rough te Baiawo tha every such mesg Ti Tht ian aeveveerplesion ofthe poem and een ie sight but [ guttioned my Bbulawo one pole sm, Sd he mainiod shat Un wat a oh jat at fea Sango, and all the eter = Reponaor-not li eorte brchare ds Rew. D, Oxanete Era, Te mye of Yorba Galt. Insie Olas Tote, Ode, Remy, Nigra, Lager, The Hope Rising Prey 193%, hp. 4p. 12 + (0) The rece lnrcon from Qranmis iced I.) A Kind of Pam Ni which Orns recommended fr abe im dvinaton ana the objet Cepes= ting Orava) tobe worshipped are abo ced ll: The Bbalawor (ater of Mysei) be Spes of Oranmia ome commonly ele I pete». Ib. 39 fat « Bey inverpetion of as prodaces bythe taal i repeied a having proved crest from Qruomla ». Enea complge, sembletiy le probléme, en fant rime oe Alvin speared Fo eedisince éznins du Diew cater sland reser Snanimemn constr comme un pom honoiéqe de Fa Mais ny a quunequeson Se termisolopie, go oe Tenpaie por dune «Oda te Aji and Otdomae, 5 Qranmals and jOnialas Teese tee se ooe and et in cone. Tey ae Supreme ‘Beige tod do not come song the 4o1 Inalg, The. Inale re ther mesenger (Chap. vp. 9-20.) — Cle asl Fe ADA gui W's ps Spclemest tie Fs (le, bi, jue Be ee Dis l-aime, selon qeigies nets6 [LA GEOMANCIE A LANCIESNE COTE DES ESCLAYES Dahomey, etnotamment de Guiegl, 4 Abomey : « Fa Gbe we do t, Fa est celui qui teznsimet le message (wi) de la Vie, de Maven.» Fa seri sini la voix de Diew (Mun) vers son peuple. Il sersit comparable su farum indhucable des mythologies grésolatine, eimposant aux dieux indmes. Mais une vision abstaite de Fa ne suraitsatisfsre les ambitiews gui tiennent § imposer leur volonté A Linconnaisable, — Baboné trop infven cés pac ln agie, voire par la sorellerie, — ni Ix masse, dont ‘I ne con tence pas In ambane imagination, D'od la eréasion dune lumueuse hE rodoxie, ob deux cent cinguante-sx petits dieus, — les signes secondaires de Fa, — introduisent lear perpétuelle ceépidation, Tl ne spit pst de deux cent cinguantesix réponses stndotypées,telles gue chacun pousrsit les trouver dans un dicionnaire, tells que le présentent certaines nomen: clarures arabes, voire certains charlatans Europe. Ce sont de vrsis endl, cspitgles, instables,violents, parfois sanguinaires, mais que leurs contradie~ tions et lesrs flies rendent plus proches de 'homme, Lihummanisation de Fa, qui consitue & certains égards une régression, ext au soins un résultat pratique : celui d’erniser son culte, em rejetant rout risque derreur sur lee devine. En effet, imaginons les réponses de Fa couliées dans un live ou dans ls mémoire des Boland route erreut met tea en cause, non le devin, mais la divinité qui révla les réponses, Av con- ima, si Ton voit en Fa in personnage inachevé et multiple, afublé de smasques changeants, on imputers les erreurs dinterpréttion & la négli- gence ov Vignorance des devins, et lnallibilité de Fa ne sera pas atteinte. (Or, il ne fous jamais « fice honte & un vo» De nos jours, on critique trtsIibrement D'tpreséau gain ou Vincapacicé Ae certains Bafons. Si explication qu'ile donnent dan signe-réponse ne satishit pas, on a'bésite pas A soumetre le méme signe & un autre devia, surtout sil Sagitde la eérémonie, unique daas Vexistence dun homme, of le consultant est mis en face de son destin, « regoit son Fa », symbole de son dme extérieure et de son esprit eutéaire, dans la forts sacrée. La possession dun signe de Fa est congue comme une alliance avec une divinicé non seulement omnisciente e euélaire, mais personnellement ats 1. Nous its liso Onl er Dama ede Dia, a4 Naplio’sWkof Fee edward ee ence CERF, Bowne al chap tp. 335. — Liber ‘lone ate & Cob: Ont pi chap, pe ado e ember la i ‘ida de a supersicone vio n gave eee speci cca de obi Se Tierstra nos proetetes de Eoops, como Lat Miri dels Mano, Ord de Nap eter rp 69 eérierions 7 chée 4 Palié morcel,accaparée par In Fa, plos que les capricieux wai des coltes publics, satifait en Vhomme le besoin de séeurié, de certitude, Il Alevient, comme un ancéere, Vintime témoin de Fete qui le posséde. roi le tendancede certains auteurs classer Fa dans une catégorie des adit petsonnels & ne voir en lui que lobjet d'un cule individvel*. On peat en effet admetie que si Fa esta réponse, le message du eréateur & chaque dre, ily Tieo de voir, dans Vensemble des connaissances et du rituel de Fa, un aspect individualist du cule du grand dieu Bn résumé, le point de vue de Ja masse et celui d'une élite de devins dtterminent deux déinitionsdiférentes de Fa Selon la mase, il ext considéré Ale fois comme un diew en soi et comme ‘un ensemble de digux: les signes. Doué domniscience et dubiquit, iest de plus fnailible et ne dit que le vrai. Bienfstear des hommes, 4 qui il révéle en consultation Ja source de leuss ennuis et, dans la fore sacré, leur destin, ilest le soutien de ceux qui désespérent * il rend confiance en Ia vie Selon les tars informatevrs qu'une certaine austritt de penste n’efiaie pas, Fa ext le message méme du plus haut principe divin, de Mawn. Il est tun mode abstait dinterprétation ou de révélation du passé ov du futur, mode indirect, déductf, par quoi le consultant regit, gece & Fentremise un spécialiste, Is réponse au probleme qui trouble son esprit. Par dessus tout, il ouvze & chaque homme I posiilité dlentendre de quel destin ‘Mout avait marque son ime, avant de Vincarner sur terre, et de rendre ua cae A cette Ame. IL ne Sagit plus ici de divinié secourable. Fa nest pas tune divinité: i est la voix de Died. Fa n'est pas secourable : il enferme Vhomme dans son déterminisme A, La Mnf cp 97 5 Gaon, pos I non die Bomava, id de Linge Aficio Aine Congr. Down ~ deni ~ Voi Sere ~ Ment Bute — Pel ‘Nit iy ves Pay AdSte Moore, 19), 9. tots «2 = WE cond adoeare que dans is rots en ath sak pies! la sipierton de mia Ged, Ls snl du ins de Taconite cnoborentetemen cote po thie, old quelques expe qa oe aent aun dose her mat fa, wine sxgese . hit, Baud 1, destinte has, devine tg, aoa sole ce dsouvee : « Ale pie de ages et de divination, soot ir err pragant la mage fe et ate que Tse Pt (e- ) gu designe BouslhTeosocrarit ot Fa, Sa rtsarion La tendance & anthropomorphiser est peu développée su Dahomey. Une moti de tere, une poterie spiciale, une couleur, des expéces végétales animales, symbolisent les wait mieus quvune statue, et il ne sagit mulle- ment Ia dincapacit artistique. a, de Lavis des meileurs devins, n'est pas suscepsble de representations, anthropomorphes ou autres "On peut tout au plus le comparer’ diverses centiés, — le plas souvent la sérité, — ow & certains objets, — ceux qui forment la base de son calte : noix de palme, palmier spécal, — ow encore & quelques animaux qui symbolisent la puissance et dant on resrouve la trace au nombre de ses noms honerifigues, i léphant surtout * On le décrt parfois comme un te rouge, mou, désoss, sans consis- tance, ne pourant marcher ni méme se ten debout, mais, & cela prés, en tout point semblable & an homme. CCentine erent que Fs ext de cosleur blanche, d'autres qui et noir, 1. Legit da ensaionnel Tobeon de ls secon, oi aient sot peado- shoppe vere FARSuey otf tie 8 Vick cnn: + Les atts, pees {lg fr alone lobar pomesiet pale de lear ica etl wulre de lew teins, ee (Op ti, p. 196) Pare imagination t— Il eexine pa oon Ph de tnusits de Rr ae Dihomney C2 ce sje Cap. Frederick Willan Borr- Tino Wet Aion Sa Sais; tir epson, ffi aad teiog. London, He Fe G. Wiikey, 1989 app. 8}. Abbe Enoninael Denise £Ensagie Dalewey lillie det Beatson Hite Mies rin de Lyon Cerone Fea Ip. Mevesoode, 1837 eV hap. 3}: 8 Tous es as apes I ese, om conte I, de de sorte, porsvee uel snr sere slur apse (sg fhe) fplede=s—M. Deuaonee. Le Tri de Bog les porte de Pl ond en Mae ‘iba dh Trae, La Notre ai 1090 91a 894, p.330: «Tl oat ti de roi que a gue Mere clpe aera Ce sage sure platens tan de ones ors etl Sit repener on tase compost dun ne et de dex yea Te symtole dat: les res de een, co eet, se courant soutest In Bere fam ‘arue analog, leew parent tomer Force n~ Le Mande Cit Mae. Parbyar ars 1927: sor une poo Ths. onan Le rbualame a8 Dae, par, po 5r on lt « Mango em soroubapude », Le pty ps las i'm mae ‘asqae ne concer Fu, niles sll. Ce om dene, nos dion ke sy une «in ‘Staton casrseague, ute seiton rane dot es Nago de Keto andent Fae Nézamois le paras se exchent pour apprendre Ie chan t Btonen des i ge PLIl a). 2 Inf, ws haneriqs, pp. 2036 pérastions 19 (On entend die aussi qu'il posse quate yeu, deux devant et deux der- ritre* Ces repréentations, — que lesinformateurs ne listen pas sponanément dont ils ignorent souvent Vorigine, — sexpiquent ala fagon des devi- netics, et reporent sur une assanlation aves le fruit du palnier 4 hulle dont le devin maniple les noyaus pour touver un’sigue. Lagu et sr eft est rouge et cara, et chacun sat qu'un frit et invent Une fost pue prtlevé, la cogue dela noix appara fortement sli, dure et noire. Fain, si Ton case Pendocarpe, on aperoit le grave, sous tus mince tegument U'an ble cané ow wan Blane jaune. Pa sillews, tes noix de pane sont marguées de tcis ox quatre « yeux * nits (ef tb), les pores. Etat Yon pale de eouages (hu, est que leurs cogues présentent des cites longiudinles does 4 Tadhtrence des fibres. Les con- teurs joueron indiféremment avec es images, et les noninités ne com prendfont pas. Jsgu'au jour of Ton desanderaaox homes Blancs Tesens dle comparizons devenuessybilines Dans divers conts, Fs ex deri comme wn homme gui pass. Mest sus- ceptible de parle, dé commander, de donner f ve. Mais chacun sie que les contes de Fa sont rukiplesetcontaictsites, I fen faut retevir que Ja conchision, qa alapte 4 un cas précis come Is morale dune ible Quant au stds! divinatcee, — noix de Ta, plate, chapel, sed devin, ad divers, — il fest, ans Fest du plas humble des consulta, qu'un intermédisire. Il nest pe perga comme ent Fa, ngime patelle- rent. Il compose un casemble Wabjes que Fa peut auimer, et quil inmprégne de son invisible et rovisoire présence. existe pas, 4 peoprement parle, Jimage prise 4 caratére général dans esprit da suet paclant gsi évoqde le nom de a Les avis sont erés partagés quant la fillaion de Fa. Il est commode @ faire leis du grand Dieu (Maui, Sev): puisque toute ls création est 1, Un Rsk pronoien nos di Le ad sont ds es is commen, re det ysis, desea ae Fa seal ety one ler stress en ee gun ys, desk Ebvo et deus dete, De pli une etn, Jeli uc esd we pe oe} couleur et oi is dear tas ede ober, deo inet dat eds Sar ao jours out guvés eb quate mares det Yet eo vw drape det rod pee, {ous equ! spurs pe vote toute eo pers Bi test ala mapa queue de ches (aad, Hater ales ok pars). Dialewra imprt qat pest soi Pas Hy 9 det, Pripaatons ace eft. On pest alors Ini per draemeat Fees Se Fens Titi np ~ Bred Macros :