FL
Ministére Public
o/
A
République frangaise
Au nom du Peuple francais
Tribunal de Grande Instance de Pontoise
6eme chambre 3 - collégiale - financiére
N° d'affaire : 0135407028 Jugement du : 19 mai 2004 n°
NATURE DES INFRACTIONS : PUBLICITE MENSONGERE OU DE
NATURE A INDUIRE EN ERREUR, PUBLICITE MENSONGERE OU DE
NATURE A INDUIRE EN ERREUR, UTILISATION DU MOT "SOLDE" OU
D'UN DERIVE POUR UNE OPERATION NE S'Y RAPPORTANT PAS,
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
TRIBUNAL SAISI PAR : Citation a la requéte du procureur de la République
remise & personne, par exploit d'huissier le 13 février 2004.
PERSONNE POURSUIVIE :
Nom A
Prénoms Pierre
Né le
A
Fils de
Et de
Nationalité
Domicile
Profession
Situation familiale
Aniéeédentsjudicaires :
Situation pénale
Comparution : comparant assisté de Me TREMBLAY avocat du barreau
de PARIS
2989PARTIE CIVILE :
Nom
Domicile
Comparution
PARTIE CIVILE :
Nom
Domicile
Comparution
PARTIE CIVILE :
Nom
Domicile
Comparution
PARTIE CIVILE :
Nom
Domicile
Comparution
PARTIE CIVILE :
Nom
Domicile
Comparution
H Pascale
‘comparante
:G Christine
non comparante.
:P Franck
2 non comparant.
DL Stéphane et Mme C
2 non comparant.
B Richard
non comparant.PROCEDURE D'AUDIENCE
Pierre 1 prévenu
D'avoir 4 PUISEUX PONTOISE et sur le territoire national, le 8 juillet 1999,
es qualité de directeur général de DEGRIFTOUR puis de VSM, effectué une
publicité comportant des allégations, indications ou présentations faussées ou de
nature & induire en erreur, en laissant croire au client commandant par internet
qu'il peut bénéficier du tarif enfant pour plusieurs enfants alors que ce tarif n'est
applicable qu’a un seul enfant, faits prévus par ART.L.121-1, ART.L.121-5,
ART.L.121-6 AL.1 C.CONSOMMAT. et réprimés par ART.L.121-6,
ART.L.121-4, ART.L.213-1 C.CONSOMMAT,
D'avoir 4 PUISEUX PONTOISE et sur le territoire national, le 28 juillet 1999,
es qualité de directeur général de DEGRIFTOUR puis de VSM, effectué une
publicité comportant des allégations, indications ou présentations faussées ou de
nature & induire en erreur, en présentant un établissement hotelier avec le
qualificatif de "LUXE" alors que les victimes ne se sont vu proposer qu'une
catégorie "STANDARD", faits prévus par ART.L.121-1, ART.L.121-5,
ART.L.121-6 AL.1 C.CONSOMMAT. et réprimés par ART.L.121-6,
ART.L.121-4, ART.L.213-1 C.CONSOMMAT,
D'avoir sur le territoire national, le 5 janvier 2000 et le 20 décembre 2000, es
qualité de directeur général de DEGRIFTOUR puis de VSM, exploité alors que
la législation en vigueur prohibe |'utilisation du mot "solde" ou de ses dérivés
dans toute publicité, enseigne, dénomination sociale ou commerciale, en
Vespéce en présentant comme soldés des offres de vols ou de voyages,
prestations de services ne pouvant se prévaloir du terme "solde”, faits prévus par
ART.31 $1 AL.1 4=, ART.28 SII, $I LOI 96-603 DU 05/07/1996. et réprimés
par ART.31 SI AL.1, AL.2 LOI 96-603 DU 05/07/1996,
Diavoir sur le territoire national, de septembre 1999 a décembre 1999, en
février 2000, de mai a octobre 2000 et en septembre et novembre 2001, es
qualité de directeur général de DEGRIFTOUR puis de VSM, effectué une
Publicité comportant des allégations, indications ou présentations faussées ou de
nature a induire en erreur, en présentant faussement des chambres d'hdtel
comme ayant vue sur la mer, un hétel comme étant de catégorie "LUXE", un
bateau de croisiére comme étant classé 5 étoiles, un vol comme étant un vol
régulier alors qu'il s'agissait d'un charter, et en proposant de nombreux vols ou
séjours s'étant révélés en définitive indisponibles et en mettant en avant le fait
que les offres sont réactualisées tous les jours alors que la persistance plusieurs
jours d'affilée d'offres, en réalité indisponibles, démontre la fausseté de cette
allégation, faits prévus par ART.L.121-1, ART.L.121-5, ART.L.121-6 AL.1
C.CONSOMMAT. et réprimés par ART.L.121-6, ART.L.121-4, ART.L.213-1
C.CONSOMMAT,
Page n° 3L'affaire a été appelée, successivement, aux audiences du
- 07 avril 2004, pour premidre audience au fond et renvoyée pour délibération,
- et ce jour, pour prononcé du jugement.
A l'appel de la cause, le président a constaté I'identité du prévenu et a donné
connaissance de I'acte qui a saisi le tribunal.
En l'absence de comparution en personne & I'audience et de représentation de
Mle Christine G .M Franck P .MStéphaneL =, M Richard
B , ily a lieu de statuer par jugement contradictoire a signifier & leur
égurd, par application des dispositions de l'article 420-2 du Code de procédure
pénale.
Les débats ont été tenus en audience publique.
Le président a donné connaissance des faits motivant la poursuite.
Le président a instruit |'affaire et a interrogé le prévenu sur les faits et a recu ses
déclarations.
Mme Pascale H. _, victime, a déclaré se constituer partie civile, a été
entendue en ses explications et a exposé ses demandes
Le président a donné lecture des lettres de constitution de partie civile de Mle
Christine G , M Franck P ,M Stéphane L—, M Richard
B et des demandes par elles exposées.
Le ministére public a été entendu en ses réquisitions.
Me TREMBLAY avocat du barreau de PARIS, a été entendu en sa plaidoirie
pour M Pierre A, prévenu.
M Pierre A, prévenu, a présenté ses moyens de défense et
a eu la parole en dernier.
Le greffier a tenu note du déroulement des débats.
Puis l'issue des débats tenus a l'audience publique du 07 Avril 2004 a 13h30,
le tribunal a informé les parties présentes ou régulitrement représentées que le
jugement serait prononcé le 19 Mai 2004 a 13830.
A cette date, le tribunal étant différemment composé, vidant son délibéré
conformément 4 la loi, Monsieur Philippe V , juge assesseur lors de
Vaudience au fond et ayant participé au délibéré, en l'absence des autres
magistrats ayant participé au délibéré, a par application des dispositions de
l'article 486 du Code de Procédure Pénale, donné lecture de la décision.
Page n? 4MOTIFS
SUR L'ACTION PUBLIQU!
Monsieur Pierre A ne conteste pas l'utilisation du mot "solde" les 5
janvier et 20 décembre 2000, alors que ce terme et ses dérivés ne peuvent étre
employés a l'égard de prestations de services ;
Attendu qu’il y a lieu de le déclarer coupable de I'infraction ;
Les autres poursuites dirigées contre Monsieur A recouvrent les
infractions liges & l'inadéquation entre le service vendu et le service délivré
d'une part et d'autre part celles liées &l'indisponibilité des prestations proposées
ala vente ;
Sur la publicité de nature a induire en erreur résultant d'une inadéquation
entre le service vendu et le service délivré
Monsieur A souléve avant toute autre défense, qu'il lui est reproché une
vente réalisée le 02 aoiit 2002, une le 08 juillet 1999 et enfin du 28 juillet 1999,
Il affirme qu'aucune des piéces de la procédure diligentée par la D.G.C.C.R.F.
n'est en rapport avec des ventes réalisées & ces dates ;
Le tribunal constate que de fait les infractions censées s'étre déroulées les 08
juillet 1999, 28 juillet 1999 et 02 aoat 2002 ne figurent pas dans les piéces du
dossier ;
Le tribunal reléve également que les termes de la citation, pour ces trois
infractions, ne précisent pas le nom des clients victimes de la publicité ;
En considération de la multiplicité des infractions reprochées au prévenu, ces
erreurs n'ont pas mis le prévenu en mesure de connaitre avec précision les faits
qui lui étaient reprochés ;
Attendu qu'il y a lieu en conséquence pour ces trois transactions de renvoyer
Pierre A des fins de la poursuite ;
Dans la catégorie des infractions résultant d'une inadéquation entre service
vendu et service délivré, subsistent donc cing ventes :
- le 15 décembre 1999, Mme LE B ,M.D
-le 15 mai 2000,MmeH
- le 13 juin 2000, Mme L. ,
- le 05 aout 2000, M. B , Mme V :
- le 25 septembre 2000, M. H
Page a!
3A V'égard de celles-ci, M. A soutient qu'il a consenti a Frédéric
B » directeur de production au sein de la Société V.S.M., une
subdélégation de pouvoirs prenant effet le Ler octobre 1999. Cette subdélégation
confie 4 Monsieur B le soin d'assurer et faire assurer le respect des
dispositions légales dans les domaines relatifs aux achats et a la publicité des
produits touristiques offerts, notamment les dispositions concernant les fraudes
et falsifications en matiéres de produits ou de services offerts, les dispositions
relatives & l'information des consommateurs (définition des normes, labels,
catégories des offres des voyages et séjours dans le cadre des agences de
voyages) ;
Entendu le 30 juillet 2002, Monsieur B précise qu'il assure
Vencadrement des équipes d'acheteurs négociant avec les fournisseurs et qu'il
est le signataire de tous les contrats conclus avec ceux-ci ;
Attendu qu'il n'a jamais contesté la réalité de cette subdélégation et n'a, a aucun
moment, fait valoir qu'il ne disposait pas des moyens techniques et humains lui
permettant d'en assurer l'effectivité ;
Attendu qu'il y a lieu en conséquence de juger que par l'effet de cette
subdélégation, les poursuites ne peuvent, du chef des infractions susvisées, étre
dirigées contre Pierre A :
vente :
MA ne peut a ce titre opposer la subdélégation de pouvoirs ;
Entendu le 06 aoiit 2002, il précise que ses fonctions de directeur général de la
Société V.S.M., l'amenaient a s'occuper en priorité du développement
informatique, du développement international, de la gestion financiére et sociale
de l'entreprise, ainsi que de la validation de la politique générale de l'entreprise;
Des propos tenus par Monsieur A lui-méme au cours de son audition du
06 aoiit 2002, il résulte que la notion de disponibilité du produit était au coeur
des priorités de la Socié
Elle reléve done de la politique générale de l'entreprise, dont M A avait
la charge, et ne pouvait étre déléguée ;
Monsieur A. fait valoir d'une part que sa Société doit, comme toute autre
agence de voyages, vérifier le disponibilité de la prestation auprés du fournisseur
concerné
Page n° 6Or sur le site informatique, les services de la D.G.C.C.R.F ont relevé de
nombreuses mentions comme "les offres sont réactualisées tous les jours",
“dernitre mise a jour : vendredi 19 janvier, 10h53" (relevée le 19 janvier 2001)
“un puissant moteur de réservation de billets d'avion en temps réel pour le
monde entier..." ; Ces mentions donnent & penser au consommateur que lui est
présenté un catalogue actualisé en temps réel ; Ces allégations contrastent avec
la modestie des explications données par Monsieur A
D'autre part, Monsieur A souligne que la réserve lige a la disponibilité
du produit est clairement exprimée, dans les conditions générales de vente et ce
tout au long du processus de commande ;
Ayant procédé & des simulations de commandes, les services enquéteurs ont
relevé que sur la page d'accueil, le lien menant aux conditions générales de
vente n'apparait qu'en bas de page et il est nécessaire de faire défiler deux
écrans pour voir apparaitre le lien ;
A la cinquiéme page du processus de commande, le lien vers les conditions
générales apparait par deux fois sous forme d'un bouton, le déclenchement de
ce lien est facultatif ; Surtout, aucun élément ne permet de s‘assurer de la bonne
information du consommateur, préalablement & la commande puisqu'l n’existe
pas de confirmation par courrier électronique ou de double cliquage ;
Ainsi, ce n'est qu'aprés s'étre lui-méme engagé de maniére irrévocable que
l'acheteur est réellement informé de l'éventuelle indisponibilité du produit ;
Cette pratique crée ainsi une clientéle captive qui, peu de temps avant son départ
(48 heures bien souvent), apprend que le voyage commandé n'est pas
disponible. Le clients est alors invité a se tourner vers un autre produit ;
En considération du bref délai, des obligations qu'il a le plus souvent
contractées, notamment au niveau familiale et professionnelle, le choix du client
n'est plus libre ;
Attendu qu'il y a liew en conséquence de juger que I'infraction est bien
constituée ;
I tésulte des éléments du dossier et des débats qu'il convient de relaxer des fins
de la poursuite Pierre A pour les faits qualifiés de :
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis le 8 juillet 1999 4 PUISEUX PONTOISE et sur le territoire
national,
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis le 28 juillet 1999 a PUISEUX PONTOISE et sur le territoire
national.
Page n° 7PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis du ler septembre 1999 au 30 novembre 2001 sur le territoire
national, en ce qui concerne : “en présentant faussement des chambres d'hotel
comme ayant vue sur la mer, un hdtel comme étant de catégorie "LUXE", un
bateau de croisiére comme étant classé 5 étoiles, un vol comme étant un vol
régulier alors qu'il s'agissait d'un charter".
I résulte des éléments du dossier et des débats qu'il convient de déclarer Pierre
A coupable pour les faits qualifiés de :
UTILISATION DU MOT "SOLDE" OU D'UN DERIVE POUR UNE
OPERATION NE S'Y RAPPORTANT PAS, faits commis du 5 janvier 2000
au 20 décembre 2000 sur le territoire national,
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis du ler septembre 1999 au 30 novembre 2001 sur le territoire
national, en ce qui concerne : "en proposant de nombreux vols ou séjours s'étant
révélés en définitive indisponibles et en mettant en avant le fait que les offres
sont réactualisées tous les jours alors que la persistance plusieurs jours d'affilée
d'offres, en réalité indisponibles, démontre la fausseté de cette allégation"et
qu'il y a lieu d'entrer en voie de condamnation.
Attendu que Pierre A demande la non mention de cette
décision au bulletin N°2 du casier judiciaire;
Au vu des éléments de la procédure et des débats, le tribunal estime faire droit
A cette demande,
SUR L‘ACTION CIVILE
Les demandes formées par Mme G MP ML et Mme
c et ainsi que Mme H ne sont pas recevables, Monsieur
A étant renvoyé des fins de la poursuite en rapport avec le préjudice dont
il est demandé réparation ;
Le tribunal dit y avoir lieu a déclarer recevable en la forme la constitution de
partie civile de M Richard B
La demande formée par M. B (2.332,47 euros) est recevable, en
rapport direct avec I'indisponibilité du produit. Son préjudice résulte de ce
qu'informé fort tardivement de I'indisponibilité du voyage (et aprés avoir changé
de destination 4 quatre reprises), il n'a pas pu partir en vacances, ainsi que sa
famille, Son préjudice sera réparé par I'allocation de la somme de MILLE
EUROS (1 000 euros).
Page n° 8PAR CES MOTIFS
Le tribunal statuant publiquement, en matiére correctionnelle, en premier ressort
et par jugement contradictoire & signifier a I'égard de Christine G :
Franck P » Stéphane Lo, Richard B Mme
c , parties civiles; par jugement contradictoire 3 I'encontre de
Pierre Jacques Léon A prévenu, a l'égard de Pascale H + partie
civile;
SUR L'ACTION PUBLIQUE :
DECLARE Pierre NON COUPABLE et le RELAXE des
fins de la poursuit les faits quali :
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis le 8 juillet 1999, a PUISEUX PONTOISE et sur le territoire
national,
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis le 28 juillet 1999, a PUISEUX PONTOISE et sur le territoire
national.
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis du ler septembre 1999 au 30 novembre 2001, sur le territoire
national, en ce qui concerne "en présentant faussement des chambres d'hétel
comme ayant vue sur la mer, un hétel comme étant de catégorie "LUXE", un
bateau de croisitre comme étant classé 5 étoiles, un vol comme étant un vol
régulier alors qu'il s'agissait d'un charter"
Pierre A JPABLE pour les faits qualifiés
de:
UTILISATION DU MOT "SOLDE" OU D'UN DERIVE POUR UNE
OPERATION NE S'Y RAPPORTANT PAS, faits commis du 5 janvier 2000
au 20 décembre 2000, sur le territoire national,
PUBLICITE MENSONGERE OU DE NATURE A INDUIRE EN ERREUR,
faits commis du ler septembre 1999 au 30 novembre 2001, sur le territoire
national, en ce qui concerne : “en proposant de nombreux vols ou séjours
s'étant révélés en définitive indisponibles et en mettant en avant le fait que les
offres sont réactualisées tous les jours alors que la persistance plusieurs jours
d'affilée d'offres, en réalité indisponibles, démontre la fausseté de cette
allégation"
Vu les articles susvisés :
CONDAMNE Pierre A une amende délictuelle de CINQ
MILLE EUROS (5 000 euros).
Page n° 9DIT qu'en application des dispositions de l'article 775-1 du Code de procédure
pénale, il ne sera pas fait mention au bulletin n° 2 du casier judiciaire de Pierre
A de la condamnation qui vient d’étre prononcée
La présente décision est assujettie & un droit fixe de procédure d'un montant de
QUATRE-VINGT-DIX EUROS - (90 euros) dont est redevable Pierre
A
Vu l'article 473 du Code de procédure pénale,
DIT que la CONTRAINTE PAR CORPS s'exercera, s'il y a lieu, & l'encontre
de Pierre A _, dans les conditions prévues par les articles
749 et suivants du Code de procédure pénale.
SUR L'ACTION CIVILE
DECLARE recevable, en la forme, la constitution de partie civile de M Richard
B
DECLARE irrecevable la constitution de partie civile de Mme Pascale H
DECLARE irrecevable la constitution de partie civile de Mle Christine
G
DECLARE irrecevable 1a constitution de partie civile de M Franck P
DECLARE irrecevable 1a constitution de partie civile de M Stéphane L
et Mme C
CONDAMNE M Pierre A > A payer & M Richard
B , partie civile, la somme de MILLE EUROS (1 000 euros) titre de
dommages-intéréts.
A Vaudience du 07 avril 2004, 6eme chambre 3 - collégiale - financiére, le
tribunal était composé de
Président : MME. Frangoise BAZET vice-président
Assesseurs M., PHILIPPE VOISENET juge
M. Bernard DEMAIN juge
Ministére Public: M. Jean-Pascal QUALID substitut
Greffier : MME. Francine LINGUET greffier
Page n° 10A Vaudience du 19 mai 2004, 6eme chambre 3 - collégiale - financiére, le
tribunal était composé de
Président M. Jean IDRAC-VIREBENT vice-président
Assesseurs : M. PHILIPPE VOISENET juge
M. Bernard DEMAIN juge
Ministére Public: M. Jean-Pascal OUALID substitut
Greffier : MME. Francine LINGUET greffier
Le présent jugement a été signé par MME. Francoise BAZET vice-président et
par Madame LINGUET, greffier lors du prononcé.
LE GREFFIE)
ara CERT IFIEE CONFORME
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Page n° 11