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_ es propas ci-dessus aménent& poser question de homme et son Fessent! Par rapport congendces.Chumanitérestelle qu'une simple forme ce ve parm’ tant faut 08 alle ifique et particulire dans le monde ou elle est ? Cette question débouche sur des significa tions bien différentes vaire opposées de ce quion appelle "humanisine, | Uhumanisme compris comme anthropocentriste canta fat que Thome dot deverir «mitre et possesseur de a nature notamment depuls cate thumanisme a été considré pour cetans comme Faffination de hore en Et vémo, en tant que centre de référence exclusif& partir duquel toutes regs et routes P a * Oe Siken ire deerminges, hutmanisme partici dela conception de homme comme st aoe atu on atin, ce sousjacen, celui sUrqui Tou repose et de qu tout dpend ‘ait dans cette perspective, Mhomime peut se croire permis dasservit tout ce a te ‘ot donc la nature), quitte @ asservir autrui ou soi-meme ‘comme une saurce dabjecti va spur son bien 8 venir». hamme deient son propre crater et postu a 8 hence a tous les dros ot a raisan est toute-pussante Tro ase dans ocité actuelle de devenirantropocentiste, quand an et que toute chose we ened Taccomplssement de homme. La nature ne peut avir autre interes que de see sacra Et, sifon deve, Thomme peut daverie res vite un Matériau au profit autul Tsoi 25 facile de voir comment du souci de mettre homme au centre de la preoccupation delay pratt Descartes, certains en vennent &instrumentaises ou 8 utlser tout ecpi raat ous pate de leur ide dhumarit [ceux qi ne sont pus ou pas ament heme ‘leurs yeu et la nature) pour leur profit re homme existe bien dans la nature et dans sion quien inte. re cote idee, Lévi Strauss" renvoie au fait ue structure siologique et culturlleprécise mais quilne peut prendre une dé raction 3 seture dans laquelle ilvit (naissance du structuralisme). En cela, refute idee rique. imanisme au sens anthropa 4 La notion d'humanisme comprise par d'autres philosophes au contraire comm le symbole de responsabilité envers autrui et envers lanature auiantprésenter homme comme celui quiest en rapport avec les autres, ouvee i Sensuit que Thamme par la capacité& dire «Je» revele une aptitude 5, Pas, 19 ee Clarification des concepts philosophiques, éthiques et juridiques {a sortr dun corcle rép8ttif de Ia vie instinctive, et danc du cercle répatitif de la consommation pour déboucher sur la cuture', Chumanisme pour E, Levinas” nest pas de dre que homme est seulement sujet parce qu’acteur comme le disait J.P Sartre”® mais parce quil est présence ‘au monde. Ainsi dan son rapport & autre, "homme ne peut se soustraire a sa responsabilité envers autrui, dé que cet autrui est sous son regard, Lhurmanisme est & notre sens!une facan de vivre cette double tension entre la capacité de dire «Je, cest-dire se dire autonome, et Tacceptation de linterdépendance intersubjective sans laquelle Fhomme ne peut pas se dire [cf la konomie, ci-dessous). tea> Quels exemples citer de ces deux positions en pratique de soin? Premiére position. Si on considére homme comme au-dessus de tout, celukl se coit tout puissant et créateur. Il aura tendance @ instrumentaliser tout ce qui Yentoure pour son profit direct Cela peut se produire dés qu'on ne demande pas V'avis a la personne soi- {gnde pour son soln, pour sa tollette. C'est la position adoptée quand on soumet une per- Sonne a un soin ou a une recherche sans qu'elle pulsse donner un consentement éclairé. Seconde position. Toutes les lois sur les droits du patient épousent cette dynamique (voir chapitre 3), aa La personne Du point de vue juridique et donc social, les représentations du mot «personne» sont trés anciennes mais jamais univoques, soulignant sans doute que Thamme a du mal a intégrer sa propre place dans lunivers. La personne humaine au sens juridique a été mise en exergue dés le temps des Grecs. La per ona était le masque sous lequel s'avancait 'acteur qui devenait le personnage de la tragédie™. Il prétat sa voix et son corps pour rendre vivant une image, une idée, un individu. Pew & peu, la personne est devenue celle qui était reconnue son masque facial, cest-clre 8 son visage. ‘Ainsiidentifié par son visage, chaque hamme devient un personnage qui va tenir son réle propre fu sein de la société derriére son propre masque, sa propre forme (en latin: forma : figure). Depuis, la notion de personne au sens juridique a permis de différencier la personne et chose, désignant la personne comme sujet de droit quand la chase ne serait quinstrument, La personne peut tre désignée comme personnalité propre au morale, saufsielle est déchue de ses droits de facon variable selan les lieux et le temps du fait de deficits ou de handicaps et en cas de faute pénalement répréhensible. En France, la notion sociale et juridique d'une personne digne et quil faut respecter ne date que du 10 décembre 1948, alors que la décla ration des droits de homme en 1789 en avait esquissé les termes”. Si tout homme adulte 16 Arend, Consitérotons meraes, ad. M, Ducassou, Payot pches, Petite bibiethéqun, Pars, 83,2007 1? Levines€, Mamanisme de Fate homme, Fas Magar, Pas, 1972; Red Lee de Poche, 1987 10 Sane 1-?,Ceistentisme est un humanism, ap cit, 284, Leistrtiasme est un humanisme, cost re que Fw manisme est a capac pourThomme ve actur de sa est ce qu en fat 3 valeur et don s dn 19 de Boca, Comment penser Horne op. 20 Folschei 0, La question doa pees» n Flee, Faull Minter 8, Mati I, Plsophiétigue et dit de lo médecine, PU, Ws Palosophi, Paris, 1997. 7.08 21 Preamble el haration des dots de Phare hp” un argenctvsboutun/dudh hm (eansuté le 1/5/10), nce ite et peut revendiquer peu peu un statut socio juridique i faucra atende 1979 pour paler dune Convention internationale des droits de fenfart, approuvée seulement par un petit nombre de pays en 1989 LLenfant estil une personne @ part entiére, peut-on également se demander? Il est trop petit, trop immature, trop inconsistant, pas assez rationnel peuton entendre. Ce texte de promotion. des droits de Tenfant souligne désormais [dans les pays qui font raifié) que Ten fant a des rats en Soi, pour lu-méme et non pas seulement en référence & un adulte dont tant. Ce texte adopte une doctrine de protection intégrale, basée sur le fat de iDest d considérer Fenfance comme un sujet de droits. Ceci doit permettre aux enfants dexiger de leurs families, de la société et de I tat, le respect de leurs droits. Le texte essaie de montrer combien fenfant a des droits malgré sa vulnérabilité et ses besoins prapres notamment pour ‘ecroitre en autonomie et liberté» ce qui dit implicitement que les enfants riont pas encore i ni de liberté et que de facon plus brutale, on bafoue enfant par le travail fore, tion et Ia pornagraphie. dautono parla pro A quand tes droits du «vieillard », se demandent certains quand tant de situations tragiques 4 jour pour ces personnes si vulnérables ? Si générer un systéme de droit pour sont rm chaque psiode del vie peut Savére indispensable, cela peut paratre aussi dangoreux car cela remet e» cause funiversainé de Thomme quel que soit son age. Mais Thumanité a encore de grands progres fire puisquia bien été débettu des droits uniquement pourle gene masculin tout en delaisant le genre féminin dans de nombreux pays. Uhumain ne semble pas encore powsir prétendre & une éelle universalisation juridique du genre humain, ni en Age ni en spé cilicié, Uhomme est sur ce point de vue encare & une étape de son développement (social et juridique} bien archaique. fee Comment penser le sujet de droit, & sovoir la personne qui seule pourrait penser sa sie par elle-méme et devenir ainsi autonome face & ses choix de vie? Faut-il olors revendiquer la notion de personne sous so seule forme juridique ou sociale, ce qiti impose que des instances definissent qui peut ou non étre considéré comme sujet de droit, ou fautil phutét proner une notion oit tout étre humain est en sol une personne malgré son dge, malgré ses handicaps (notion ontologique; onto : ere, logos parole ~ langage sur), et & partir de laquelle pourraient se prendre les décisions politi ques et juridiques au fil des progres de la technique? wee MRT ed altering Le soignnt est frmé pour signet Sa mission est de sogner une personne, un ete vivant. Oui est cette persone pais appete air? Ou est aur dont eymolgie envoie 8 au, aaltere Epictéte® uiméme, mate stoicien qu pronsitpourtant le détachement vis dis de toute chose de ce monde, pauvat erie «combien si cétait nécessire, qui ne flat pas refuser de pleurer avec aur et de corpatira so douleur parses ciscours.> 22 vo nicely (conse 15/9/10) 23 Epictee, Monae, a. Daciy, 1715, [a Clarification des concepts philosophiques, éthiques et juridiques 6, Kierkegaard, existenialiste chrétien, soulignaltqu’autru est ce prochain et le 116 dela vente abode qui exprime Iéglité humaine. Sarte, existentialist thee, reprendcete ibe tin peu autroment ; «ll nest pas unde nos actes qui en eréant homme que naw ‘voulons étve, pe bree en mame temps une mage de homme el que nous estimans qui dot ere» Avr est vrei au corr de la ponsée chretienne,fondement de la phiosophie des drits de "homme leap une connat a parabole du bon Samaritan? Un bess sur la route, Tor pe ry scvvent sur la route, Le dernier, un samaritan, s‘rréte et pourvolt cus soins sonnes Dassraguel de ces trois, & fon avis, s'est monteé le prochain de Pomme (ope cane des brigands~ demande Jésus & un Kegiste (estaire @ un savant)” be ton ext intresnnte car ele ne demande pas st le blesé est le prochaln df ort aupawsent, des soignants éventuels, mais bien parmi les passants cell qi 5 se esone le prochain de celul qu est lesé. Cette parabele renvoe le sxgnant arene gacer gul parmi 1essolgnants est ou non Te prochain du matade, qui se sent riellement proche, un autrut pour le malade. Peuton aire qu'un signant qul ne serait que technilen peut revendiquer le tre de prochain? Buber dans son live Jeet fu montre combien i riy a pas didentit, de perception de so sans avoir te accauché par cet autre, ce Tu qului fat face. E. Levinas reprendra fortemens ce perspeetive en soulignant quel responsabilité de tout homme est engagse dbs dus S90 regard cour de sa philosophie, il ose dire que soot pose surun autre, E¢ pourmontrer que fae est au ele commenti est (Beau ov pas, grand au non] «La meileure rencontrer autru ce nest pa rraniaye de rencontre autrui cest de ne méme pas remarquet la couleur de ses your’ >, Male wrest de se seni responeable de lui, Cette responsabilité Fengoge alors lui accorder une lace gr ant quhumain, en tant que persanne méme si celui quil regard est cifforme vore est Un barbare. Aunruest donc un alter ego, quil sot bien portant ou ateint dune grave maladie; cest liner subjctvité qui ciée lave, Cet atrui sans quia vi est pas, est asia vie onnée en eres ie peut advenir que par a fusion de gametes de deux personnes. de naissance, La naissan\ La vie donnée par autrui se construit ensuite dans une diatectique entre un ego et un ar ego Laut nest en effet pas un ego, cesta-dre un méme, cesta so ries pas NOD plus we ster cestd-cire un autre, une autre chose, un autre avatar, est bien celui qui est aus GUS seit maurtant un peu sci, pala relation qui s@tabit entre les deus. Cet autre va alors sider 8 Sire Je Ce est celui quite fit accoucher& sorméme, Inversement le Td va pouvoir accaucher ss souméme parle Jo qui envisage, quill envoie combien i est digne parce quil et tout sim plement, son alter ego" isis comment approcher cet autrui et jusquod, pour Ii fisser sa place, tui donner de [a lui permetee de die sa propre delibération? Fautl parler de bonne distance oud ust FS vee? La deuxieme terme reprend le mot de «proximité», cesta-dire du prochain. Dans fe soir cave, 1996. Un poi de we expat ean evere (2880), ad Ts Bt. men, Li, Parable bon sama, 10:36. Eber MJ tT, ub, Paris, 1965 BP tens E tique enfin, Pace, BovEssis, Pas, 4018p. 79. AGIR S'ENTRAINER 4 apporter (qui est la prudence : phronesis par Aristote) est a travaller, qua Ia justesse de aide siment minute apré -justorson aide pour tous mais particulérement pour le soignant, cestétre & Fécoute perma- nente du récit de cet autre, est accepter de perdre des certitudes et clest accepter son refus née de "aide proposée. Cest entrer dans lintimité de fautre, sans jamais attenter& sa pudeur, sans jamais la viler. Cest respecter sa dignité deve. minute, {eed Comment comprendre qu'un soignant peut oser prendre une personne dans ses ‘ros apres Fannonce d'un déces? atte annonce amine celui qui Vapprend & perdre tous ses repéres, tous ses contrbes Tajustement est de sovoir quand prendre la personne éventuellement dans ses bras Guelques secondes pour lu dire comblen elle existe dans son corps et sa présence au ‘Ronde, et quand il faut la llsser pour qu'elle ne se sente pas écrasée eq Dignité de homme Dans nig dée de dgnté est site une poston sociale sae a rligjon. Chez les Grecs (Sacrate, Aristote), lidée de dignité était lige @ un mérite personnel, & une fonction politique (politis— gestion de la cité] en regard avec les capacités de délibération de Vindividu, de rescence desi et de fe arte Pour es croyarts, homme état crépar Deu Son image et A sa ressemblance® (La Bible — juifs puis chrétiens), tout humain, aussi fort ou faible soit‘, E Kant rappel ide que touthamme dt re reconnu digne, et place a aigrité comme prin I pncpe dels ight dot nature humzne et de ove nature rlsonnable>. «ar ds es raconnableg sont tous suets dela i selon lquelechacun deux ne doit jameis se trater so ‘comme des fins en soi*». Cette perspective sans étre donc nouvelle est celle quia servi ensuite te bose la part des és sur les droits de Thome. Cestce concept de digit quia été repris un peu différemment en drait international contemporain” et a été intégré comme [a base tes crate de home, homme 1a pas de prix meis une valeur ens Ine dit en aucun cas sire meprise eta regard de son seve, sa clr, sa elign,Aidr au respect de acai, est respecter son libre arbitre, son consentement, sa vie privée, ses aspirations. La dgnté est ici done immanente& Thomme, cesta qué est ntinsbque. On peut px ledstacher de Thome. Ele et citeontogque™. A pin que nul ne peut yrenoncer 29 Bite, Genbse, 1:26 30 Kant, Fendements de lamétoptysque des mers elve de Poche, Pris, 4522 31 id, p15, 432 Déehvaton universe des crs de homme [1948] Convert decine Converion Sido, 1997), Ar; bjt principal = probe dignté tiene de ou ire huain~ gaa », chaque action ou geste Réflechir il est le premier temps de la réfexion éthique do se sentir vulnérable aujourd’hul? dee dautrui est d’autant plus ditti- des desir 1a gloire, Ja beauts, La étiaration des droits de homme en 1783 din 918 ta iberté «La liberté est le powoir qui apparent 8 homme de fie wut ce qu ne TP Moe droits dautruielle @ pour principe aul aP Fp eg a justice; pour sauvegae as 3S morale est dans cette maxime Wo is pas un autre ce que Tune VEU as qu S08 fit ca tiberté este ica Fautodeterminaion face 8 Meteor rotamment qui était ressentie anreora égemonie du ri cu de Tglise. Hest mparayt ve rappeler que quelques années Plus ATE kant insist pour dire que la «bert ratreie A tune hétéronomie des causes effi- 1 afoot de aterminisme qui obigerait] quand de Vu cote la volonté libre et fa volonté rumive 8 des is morales ne sont quune seule && MOE chose*”> cesta-ire une vision de la Forte qui pauvat dre conta 2 cell pronée pares révolutionnaites. Tes deux perspectives de [a Hberté proviennent poLr des mémes soubassements phil ophiques. Le concept de Tiber est cone cific & bien clarifier, ailleurs, en 1968, un des srs forte eat quel libere est cfférentes resident surtout dans Ia apace & assumer ls interactions et ONE lS ‘contraintes ides & celles Se concept de iberté cet dre J, encore faut} aval EN plusieurs fagons de Souvite 8a bert, La premibre est de pouvoir se ire vivant venul ne peut se prévatai dun prejudice seu! fit deo rissance , fe rappeat fat * He i loi da 4 mars 2002, repris désormais se onic 145 dy Code de actin sore et 62 famille tre vivant ne suit cependant pas pour se cite He, fst ensuite quion lui permeate de dire J uariprté est dabord et wujurs un don aut dune personne ou de la société. Que le seignant ne foublie jamais face au mala covehE Pt sent si petit, si vulnérable! Dire Je, re avec 6. Bacher «le moi seve parla ate ‘du Tor», Cest reconnaltre que ce Je mia pu etre exposé que pa, avec et grace 8 YOUNG. ie recannaissant en premier abord comme 1 i, comme une personne, comme Un suet AAR EE accoucheurt dun Je sera Suc aecivement sa mere, Son pete, Ses grands parents) Se eneignant, le juge de paix patos e soignant eta siete. Laliberté de un grand face et avec ces Tus} qu font evel Sle ee gi, winéabl et soufant. Prmenre ale dese die, cest li donner a iberté de fre “Ty le, Secoed estan, Cvtbiens, 13:13 [slasonje ater tus mens caine nde rea ames sje ipastcort cao meme SA ra tne Pe db eat 20-2 2 dene ae matey des mae 12 Peete Tt. ar, Bangs, bes, Fas 1962 it en ipe até ela wo es rent dire ele re ne le ide aliance avec son histo, avec ses racines, éléments indispensables pour que homme puisse sassumer dans so temporal Dire Je cest s'autoriser 8 demander ou revendiquer quelque chase et cest sortir de soi, pour aller vers aut. Be ce fait, dire Je, se semtr libre, est aussi accepter détre face & autrui,cest Fisquer la relation et ce dés la naissance, La liberté soctroie et se gagne en réciprocité entre le rourisson et sa mére, ds quil regarde les yeux de sa mere pour lui demander de nour ois quelques mois de vie, lenfant commence & dire «moi - Je. et Tu> avec tout un cherie: tment, et ce toujours sous le regard autrui. La liberté Se gagne parce que Fautre me la tend, me la propose, me la fait acqueért, me le permet. Certains enfants ne diront jamais vraiment Je parce quils vauront jamais pu le die en famille, quand la vie nétat que bru, vialence, et mensonge {ce qui arvive malheureusement). fe Comment apprendre a die fe quand on ne ma jamais appis te dire ou quand Jes Je des autes netaient qu’égocentriques, c'est-0-die rapportant tout @eux-mémes et jams dts pour sengager dans du partage! La liberté, cest pouvoir entrer en relation. Dépassant le simple échange de techniques entre deux personnes, la libenté quiffre une relation est dassumer une réciprocité ot le Je et le Tu Sapportent mutuellement, sauf @ dire que le Je simposerait au Tu (ou inversement] ce qui ne serait alors quinstrumentalisation 8 ses propres fins. un et autre raient donc & fencontre de la liberte dautrui! La iiberté, c'est oser se connaitre et c'est assumer son propre développement”, & savoir assumer Ses propres pertes physiques, psychiques ou assumer ses pulsions, ses désirs, son inconscient. wa Ne pas assumer son développement comme immanent améne l'homme a refuser son évolution et a vouloir toujours plus de traitements pour repousser les signes de la vieilese (tratements antirides) ou pour éviter la moindre maladie ou la moindre ques tion existent Dans la situation la plus extréme, certains pensent la liberté comme fa possibilité de devenir omortel et demandent toujours plus ® la science, 'amortalite est la croyance que la science Pourra un jour tout gues, tout saigner, tout remplacer au point que thurnain actuel pourait ne plus avoir & existe et & souffi ce quil vt, Encore fautil donner & la science le plus de moyens possibles pour qielle avance le plus vite possible! se disentils,arortlité nest pas Fimmorta Ite qui renvoie& une vie aprés fa mort avec ou sans un dieu. La science par cette recherche de Famortalité est alors en quolque sorte deifiee A Tinverse, certains se sentent plus libres en demandant & la médecine de mourirdignement puisquils se considérent déshumanisés par leur maladie, Cest dire la souffrance existentille de ces personnes qui ne se considérent alors pas asser dignes de vivre ou coient qu‘on ne les considére plus digne de vive. Cest dire limportance du regard de tout soignent sur un malade aussi grave estil 49. Baca, Comment penser Fare, 9. oe

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