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Technologie de Base L2 GC Meziane El Hadj
Technologie de Base L2 GC Meziane El Hadj
Polycopié de
Technologie de Base
Réalisé par
Docteur
MEZIANE EL Hadj
Novembre 2017
Table des Matières
Chapitre 1 : Matériaux
1. Introduction………………….……………………………………………………..……..….…… 11
2. Réalisation par moulage ………………….…………………………………..………….…… 11
2.1. Moulage en sable ………………….………………….……………………..…………… 15
2.2.1. Le sable de moulage ………………….………………………………..…………….. 18
3. Le Forgeage ………………….…………………………………………….…………………..…. 18
3.1. Forgeage libre … ………….……………………………………….……………
18
1. Définition …………………………………………………………………………….……..……… 22
2. Génération de surface …………………………………………………………………..…….. 22
3. Les machines ………………………………………………………………………………………. 27
3.1. Fraiseuse, Centre d'usinage …………………………………………………..……….. 28
3.2. Tour ……………………………………………………………………………………..……… 28
4. Les outils …………………………………………………………………………………..……….. 29
4.1. Les outils axiaux……………………………………………………………………..……… 29
4.2. Les outils de tournages ………………………………………………………..………… 29
4.3. Les outils de fraisage …………………………………………………………..………… 31
5. Les paramètres de coupe ……………………………………………………………..……… 31
6. La gamme, la phase ………………………………………………………………..………….. 32
7. La mise en position (MIP) et le maintien en position (MAP)………………………. 33
8. La cotation de fabrication …………………………………………………….…..………….. 36
9. Le contrat de phase…………………………………………………………………..……..….. 38
10. Le perçage……………………………………………………………………..………………….. 41
10.1. Définition………………………………………………………………….………………….. 41
10.2 .Principe………………………………..……………………….…………………………….. 41
10.3. Mode d’action……………………………………………………………………………….. 41
10.4. Les Matériels……………………………………………………………………………….. 41
10.5. La forêt hélicoïdale…………………………………..……………………….………….. 41
1.1. Introduction
Un matériau désigne toute matière utilisée pour réaliser un objet au sens large. Ce dernier
est souvent une pièce d'un sous-ensemble. C'est donc une matière de base sélectionnée en
raison de propriétés particulières et mise en œuvre en vue d'un usage spécifique. La
nature chimique, la forme physique (phases en présence, granulométrie et forme
des particules, par exemple), l'état de surface des différentes matières premières, qui sont à la
base des matériaux, leur confèrent des propriétés particulières. On distingue ainsi quatre
grandes familles de matériaux.
En science des matériaux, par exemple, « matériau » est un terme générique employé dans le
sens de matière, substance, produit, solide, corps, structure,
liquide, fluide, échantillon, éprouvette, etc., et désignant notamment l'eau, l'air, et le sable
(dans des tableaux de caractéristiques) ; un matériau viscoélastique est souvent qualifié de
« fluide à mémoire ».
Manganèse
Chrome
Silicium
Cuivre
Cobalt
Titane
Nickel
Étain
Bore
Zinc
Élément
Symbole
Al B Cr Sn Mg Co Mn Ni Si Ti Cu Zn
chimique
Symbole
A B C E G K M N S T U Z
métallurgique
Chapitre 1 : Matériaux 3
Il s'agit des alliages destinées à être transformés par déformation (laminage, forgeage, filage
etc).
Désignation numérique
Les alliages d'aluminium pour corroyage sont référencés par une désignation de 4 chiffres.
Cette désignation est conforme aux directives de l'Aluminium Association (Washington DC
20006, États-Unis), ce qui donne par exemple : 7075. Les quatre chiffres sont parfois
précédés par les lettres AA (exemple : AA 6061), acronyme de « Aluminium Association ».
Les quatre chiffres sont parfois suivis par une lettre qui indique une variante nationale d'une
composition existante.
Cette désignation a été reprise en Europe par la norme EN 573-3 en ajoutant les préfixe EN, A
(aluminium) et W (Wrought : mot anglais signifiant corroyage). Ce qui donne EN AW-7075.
Dans les faits, très souvent, seuls les quatre chiffres sont utilisés.
Cette notation à quatre chiffres est très usitée internationalement et a dans la pratique
remplacé les anciennes appellations nationales.
Le deuxième chiffre indique une variante (exemple : 7075 comporte 0,50 % de fer et le 7175
plus pur comporte 0,20 % de fer). Les troisième et quatrième chiffres sont des numéros
d'ordre et servent à identifier l'alliage.
Chapitre 1 : Matériaux 4
La seule exception est la série 1000, ces deux derniers chiffres y indiquant le pourcentage
d'aluminium (exemple : 1050 qui comporte au minimum 99,50 % d'aluminium).
Désignation ISO
Il s'agit d'une désignation utilisant les symboles chimiques dite souvent ISO (suivant ISO 209-
1 : aluminium et alliages d'aluminium corroyés - Composition chimique et formes des
produits. Partie 1 : composition chimique).
Exemple : Al Cu4 Mg Si
Il existe une norme européenne qui décrit des appellations très proches des appellations de
type ISO. Cette norme porte la référence EN 573-2 (Aluminium et alliages d'aluminium -
Composition chimique et forme des produits corroyés - Partie 2 : système de désignation
fondé sur les symboles chimiques). En principe, cette appellation ne doit pas être utilisée
seule mais doit être mise derrière l'appellation numérique, entre crochets.
Exemples : EN AW-2024 [Al Cu4Mg1], EN AW-6060 [Al Mg Si], EN AW-7075 [Al Zn5,
5MgCu] (désignation exacte suivant la série de norme EN 573).
Il s'agit des alliages destinés à être transformés par moulage (fonderie d'aluminium).
Désignation numérique
Les alliages d'aluminium pour fonderie sont référencés par une désignation de 5 chiffres.
Cette désignation a été reprise en Europe par la norme EN 1780-1 en ajoutant les préfixe EN,
A (aluminium) et C (casting : mot anglais signifiant fonderie). Ce qui donne EN AC-43100
par exemple. Dans les faits, très souvent, seuls les cinq chiffres sont utilisés.
Cette notation à cinq chiffres est usitée internationalement mais la France reste plutôt attachée
à une ancienne désignation décrite plus bas.
Chapitre 1 : Matériaux 5
Le deuxième chiffre indique le groupe de l'alliage. Cette notion de groupe est utilisée pour les
alliages normalisés (EN 1706). Chaque groupe présente un ensemble de caractéristiques
mécaniques et/ou physiques similaires. Par exemple les alliages du groupe AlSi ont une
composition proche de l'eutectique aluminium-silicium (12,6 % en masse) ce qui leur confère
une excellente aptitude à la coulée.
Les trois chiffres suivant indiquent une variante (exemple : 43100 comporte 0,10 % de cuivre
et le 43200 plus pur comporte 0,35 % de cuivre, les proportions de zinc et nickel, de plomb et
de titane varient aussi entre ces deux alliages, dans des proportions similaires). Les trois
chiffres suivant sont des numéros d'ordre et servent à identifier l'alliage.
Désignation chimique
Il s'agit d'une désignation utilisant les symboles chimiques (suivant EN 1780-2 : Aluminium
et alliages d'aluminium - Système de désignation applicable aux lingots pour refusion en
aluminium allié, aux alliages-mères et aux produits moulés - Partie 2 : système de désignation
basé sur les symboles chimiques.).
Cette désignation était décrite dans la norme NF A 02-004 (annulée). Elle s'appuyait sur une
codification des éléments chimiques différente de la nomenclature habituelle chimique
(aluminium : A, cuivre : U, zinc : Z, etc). Elle donnait également une indication sur les
pourcentages d’éléments contenus dans l'alliage.
Chapitre 1 : Matériaux 6
Exemple A-U5GT pour le 21000. On notera une nuance entre ces deux désignations, l'une
indiquant AlCu4MgTi et l'autre A-U5GT pour cet alliage dont la teneur en cuivre est
comprise entre 4,20 % et 5,00 %.
Cette appellation est encore très utilisée en France pour les alliages de fonderie.
Cuivres
Exemple : Cu-ETP
Alliages de cuivre
Fontes
Aciers
Il est utilisé pour le revêtement, en tôle, ou pour la galvanisation (on recouvre de zinc), et sous
forme d’alliage.
D'une manière générale, les alliages de zinc normalisés en fonderie sont des alliages zinc-
aluminium avec des teneurs variables en aluminium (de 4 à 30 %), de faibles additions de
magnésium (de 0,012 à 0,06 %) et de cuivre (de 0 à 3 %).
Les alliages ZL3, ZL5 et ZL2 (zamak) sont essentiellement utilisés en moulage sous
pression (pour les pignons et les fermetures éclairs par exemple), ils représentent
environ 95 % du marché.
Chapitre 1 : Matériaux 8
Leur composition est définie par les normes NF EN 1774 « Zinc et alliages de zinc - Alliages
pour fonderie - Lingots et liquide » et NF 12844 "Zinc et Alliages de zinc - Pièces moulées -
Spécifications", ainsi que la norme internationale ISO 301.
Les matières plastiques couvrent une gamme très étendue de matériaux polymères
synthétiques ou artificiels. On peut observer aujourd'hui sur un même matériau des propriétés
qui n'avaient jamais auparavant été réunies, par exemple la transparence et la résistance aux
chocs.
Généralement, les polymères industriels ne sont pas utilisés à l'état « pur », mais
mélangés à des substances miscibles ou non dans la matrice polymère.
Chapitre 1 : Matériaux 9
Ce phénomène, qui permet d'améliorer la qualité de la matière face à une certaine utilisation
(légèreté, rigidité à un effort, etc.) explique l'utilisation croissante des matériaux composites
dans différents secteurs industriels. Néanmoins, la description fine des composites restes
complexe du point de vue mécanique de par la non-homogénéité du matériau.
1. Introduction
Les procédés de mise ayant une incidence directe sur les caractéristiques
morphologiques et mécaniques des pièces, il est nécessaire de connaître les principes
physiques et technologiques de ceux-ci afin de concevoir efficacement nos produits.
Le choix d’un procédé de mise en forme est fonction du matériau retenu et des
caractéristiques produit.
En effet, chaque procédé dépend d’une famille de matériaux et impose ses règles de tracé.
De la même manière, les caractéristiques pièces peuvent imposer un procédé.
Exemple:
o Le procédé de forgeage est retenu pour la fabrication d’essieu de camion car il
améliore les caractéristiques mécaniques du matériau.
o Le procédé d’injection plastique est retenu pour la fabrication de coque de
téléphone portable car il permet de grande cadence de production à faible coup.
etc.
La technique de fonderie est la plus souvent utilisée car elle est non seulement
économique mais :
pièces brutes par coulée du métal en fusion dans un moule en sable ou en métal
suivantes :
- Fonderie de fonte.
- Fonderie d'acier.
b) Selon l'utilisation
- Fonderie d'art.
- Moulage en carapaces.
Le moule non permanent est utilisé qu'une seule fois, pour extraire la pièce, il faut le
détruire, l'empreinte est obtenue par moulage du matériau constitutif autour d'un
Le moule permanent peut servir un grand nombre de fois, il est réalisé en plusieurs
parties pour faciliter l'extraction de la pièce. Il est utilisé surtout lorsque la quantité
Comme il a été déjà cité, le moulage est généralement très économique, mais les
caractéristiques d'un alliage coulé sont plus faibles que celles du même alliage
forgé. Les défauts de fonderie, fréquents dans les pièces moulées, diminuent
encore leur résistance globale, certains de ces défauts, dus aux gaz occlus ou à la
des formes.
Le moulage en sable est le procédé Le plus ancien et convient presque pour tous
- La partie supérieure.
- Et la partie inférieure.
L'ensemble des opérations de moulage en sable est donné par le schéma ci-
dessous :
général :
liquide.
b) d'argile (bentonite) (3-10%) qui lie les grains de silice entre eux et empêche le
3. Le Forgeage
Le forgeage consiste à exercer un effort important sur un lopin de métal chauffé ou
non pour le contraindre à prendre la forme désirée. On distingue plusieurs techniques :
estampage, matriçage, extrusion, laminage, forgeage libre. Le principal avantage du
forgeage sur les autres techniques est d’améliorer les caractéristiques mécaniques du métal
mis en œuvre. En effet, sous l’effet de la pression, les particules de métal vont se déformer
et les « grains » de matière vont s’orienter suivant certaines directions. Il en résulte un
fibrage de la pièce forgée, qui aura donc de meilleures caractéristiques dans ces directions,
notamment une meilleure tenue en fatigue (efforts alternés et répétés).
4. Estampage- Matriçage
Le lopin de matière chauffé est placé sur une matrice, puis soumis à une pression
importante pour le contraindre à prendre la forme souhaitée. Selon les cas (matière, forme,
qualité souhaitée), l’opération peut se dérouler en 2 ou 3 phases. Contrairement au
forgeage libre, la matrice a ici la forme de la pièce désirée. Les coûts d’outillages sont donc
plus élevés, ce qui réserve cette technique à des productions en séries importantes.
5. Laminage
Le laminage consiste à réduire progressivement l’épaisseur d’un bloc de métal
chauffé en le faisant passer entre deux rouleaux. Suivant les profils à réaliser le métal
chauffé va passer dans une série de plusieurs laminoirs (jusqu’à plus de 30) dans lesquels
la section va être progressivement réduite, et la vitesse accélérée (jusqu’à plus de 100m/s
en sortie). Cette technique est utilisée pour la réalisation de tôles, poutrelles et fils en très
grande quantité.
Autres méthodes
3.1. Définition
Usiner c'est générer une (des) surface(s). Géométriquement, on peut générer des surfaces en
utilisant 2 lignes formatrices :
Génératrice
Elle est mobile
(G)
Lignes
formatrices
Elle est fixe.
Directrice (D) Elle donne la direction du
mouvement.
Exemples :
a.Travail de forme
La forme de la génératrice de la surface correspond à la forme de l’arête coupante de l’outil.
Mc
Mc
Mf
Mf
b.Travail d’enveloppe
La forme de la génératrice de la surface correspond à l’enveloppe des positions successives de
l’outil (c’est à dire le mouvement d’avance).
Mc
Mc
Mf
Mf
Elles sont caractérisées par leur cinématique, c'est-à-dire les différents mouvements
relatifs outil/pièce possibles. Le mouvement de coupe (de rotation) est donné par la broche, à
l'outil sur les fraiseuses ou centres d'usinage, à la pièce sur les tours. Les autres mouvements
peuvent être donnés soit à l'outil, soit à la pièce.
3.3.2. Tour :
La donnée principale de départ est la vitesse linéaire de coupe Vc, fonction des
matières du couple outil/pièce. Elle est donnée par le fabriquant d'outil. Elle s'exprime en
m/min.
Fréquence de rotation
n = 1000.Vc / πD……………………3.1.
Avec :
n : Fréquence de rotation (tr/min)
Vc :Vitesse de coupe (m/min) => elle dépend de la matière de la pièce et de la matière
de l’outil. On trouve des valeurs de Vc (Mat pièce ; Mat outil) dans les catalogues des
fabricants d’outils.
D : Diamètre de la pièce en tournage
Diamètre de la fraise en fraisage
Vitesse d’avance
En tournage : Vf = n.f
En Fraisage : Vf = n.fz.z
Avec :
o Vf : Vitesse d’avance (mm/min)
o n : Fréquence de rotation (tr/min)
o f : Avance par tour (mm/tr)
f mini =0.05 (en dessous, copeau mini)
o fz : Avance par dent (mm/dent)
fz mini =0.05 (en dessous, copeau mini)
o z : Nombre de dent de la fraise (dent/tr)
En ébauche, on cherchera à avoir une avance élevée pour diminuer le temps d’usinage.
(limite : puissance machine, déformation de la pièce sous les efforts de coupe….)
En finition, on cherchera à avoir une avance faible pour diminuer les efforts de coupe qui
nuisent à la précision.
Profondeur de passe
ap maxi = 2/3 de la longueur d’arête (pour les outils à plaquette carbure)
En ébauche, on cherchera à avoir une profondeur de passe élevée pour diminuer le temps
d’usinage.
En finition, on cherchera à avoir une profondeur de passe faible pour diminuer les efforts de
coupe qui nuisent à la précision.
Une gamme de fabrication est la succession des étapes qui depuis la réalisation de la
pièce brute, permet d'obtenir la pièce finie. Chacune de ces étapes porte le nom de phase. Cet
enchaînement est le fruit d'une démarche complexe qui doit prendre en compte un nombre
important de paramètres (technique, économique, logistique…) et auquel on aboutit après
validations successives.
L'avant projet d'étude de fabrication (APEF) est au cœur de cette démarche. Son élaboration
permet de définir les différentes phases (d'usinage, de traitement thermique, de finition, de
contrôle, de lavage…).
Pour chacune des phases d'usinage, il faut préciser le posage de la pièce, les cotes fabriquées,
les outils, leurs conditions d'utilisation…
Les liaisons sont modélisées par des normales de contact matérialisant les points d'appui.
Symbole de base
Exemples de représentation
Symbolisations frontales équivalentes Symbolisation projetée
Représentation Représentation
normale simplifiée
Association Normale/Surface
Ces fonctions sont assurées par le porte-pièce, qui peut être : standard (mandrin, étau),
spécifique modulaire ou spécifique dédié.
Standards :
Spécifique Modulaire :
Spécifique Dédié:
Surface active : Les surfaces usinées dans une phase et les surfaces de référence (surfaces
d'appuis appartenant à la pièce) constituent le groupe des surfaces actives dans cette phase.
Par extension : Spécification fabriquée, les conditions géométriques imposées entre des
surfaces actives d'une phase.
Surface de référence : Les surfaces de la pièce qui assurent la mise en position sur les
montages sont les surfaces de référence.
Toutes les pièces fabriquées doivent vérifier les cotes fabriquées (validation la conformité de
la production au modèle de simulation).
Une simulation permet de déterminer les cotes fabriquées à partir des conditions BE (dessin
de définition) et de décider de la capabilité du process de fabrication choisi.
Phase 10
Phase 20
Il recense l'ensemble des informations nécessaire à la mise en œuvre d'une phase : machine
outil, mise en position, maintien en position, surfaces usinées, cotation de fabrication, outil,
trajectoire d'usinage, condition de coupe.
Remarque :
Le dessin de phase comporte également des informations relatives à l'outil :
Nature de l'opération.
Cotes de fabrication.
Les tolérances de forme.
Les tolérances de position.
Les états de surface.
Éléments de coupe :
Outillage de coupe :
Outillage de contrôle :
PHASE
N
Désignation
° CONTRAT DE PHASE
1
0 FRAISAGE
Ensemble: Moteur F Code pièce : Brut:
Pièce : C.A.I Porte-pièce: Modulaire Programme:
Matière : AS9U3 Machine : CU HURON Nom:
CONDITIONS DE COUPE
ANALYSE DE LA PHASE
N Désignation des opérations Outillage de coupe vc fz ap ap z n vf
° et contrôle XY Z
5 Surfacer pl100 en finition cote de 16 0.2 Fraise à surfacer Ø125 1200 0.05 -- 0.2 7 3033 1213
Figure 2.14 :Schéma représentatif pour un contrat de phase
Université Hassiba Ben Bouali- Chlef Cours de Technologie de Base
Chapitre 3 : Procédés d’obtention des pièces par enlèvement de matière 42
3.10. Le perçage
3.10.1. Définition
Le perçage est un procédé d’usinage qui consiste à obtenir un trou circulaire par enlèvement
de copeaux.
3.10.2 .Principe
Le perçage est obtenu a l’aide d’un outil de coupe appelé foret. Il est animé d’un mouvement
de rotation continu et d’un mouvement d’avance.
3.10.3. Mode d’action
C’est la combinaison de deux mouvements que l’on peut faire varier:
a) Le mouvement de rotation (MC): L’outil tourne sur lui-même, c’est la vitesse de rotation
en tour par minute (Tr/min).
b) Le mouvement de descente (Mf): L’outil pénètre dans la matière, c’est l’avance en mètre
par minute (m/min).
4.1. Introduction
Le terme assemblage mécanique est souvent utilisé pour des assemblages permanents
entre deux ou plusieurs pièces via une déformation de l'une au moins des pièces, ou d'un
accessoire intermédiaire. Jusqu'à présent, il n'existe aucune norme internationale reprenant la
classification des différentes techniques existantes. La norme allemande DIN 8593-5 classifie
les techniques d'assemblages par transformation suivant le type de pièces à assembler. Les
techniques sont alors subdivisées en procédés avec et sans moyen d'assemblage.
Les assemblages vissés sont constitués par des boulons (vis traversantes avec écrous),
des vis pour taraudage borgne ou non ou par des goujons.
Les boulons traversant serrent les deux éléments par la tension qui est établie entre
l’écrou et la tête de la vis.
Les vis pour taraudage assemblent deux éléments en traversant le premier et en pénétrant le
deuxième par un taraudage.
Sur les goujons, la tête de la vis est simplement remplacée par un écrou.
L’effort de précontrainte Fv est produit par le couple de serrage MA. Lors d’un serrage à la
main, le couple correspond à la force de la main F1 et à la longueur efficace de la clé l. L’effet
de la précontrainte
Les clés dynamométriques : Le réglage rapide et son blocage sur n’importe quelle valeur du
cadran sont possibles grâce aux crans et à la touche de blocage dans la poignée.
Lorsque, pendant le serrage, la valeur réglée est atteinte, la clé décroche en donnant un «
signal » (bruit et sensation). Et la clé est tout de suite prête à un nouvel emploi.
On distingue la soudure forte de la soudure tendre. Pour les températures jusqu’à 450 °C, on
parle de soudure tendre. Pour les températures entre 600 °C et 1080 °C on parle de soudure
forte. Et pour les températures au dessus de 900 °C, on parle de brasage à haute température.
4.4. Soudage
4.4.1 .Généralités
Parmi les procédés d'assemblages, le soudage occupe une place importante dans toutes
les branches d'industrie et du bâtiment, car il permet d'adapter au mieux les formes de
construction aux contraintes qu'elles sont appelées à supporter en service. Le soudage est une
opération qui consiste à assurer la liaison permanente de deux ou plusieurs parties
constitutives de nature identique ou différente, soit par chauffage, soit par pression, soit par
l'action simultanée des deux, de la chaleur et de la pression. Le soudage peut être effectué avec
ou sans métal d'apport. Dans le cas particulièrement important des matériaux métalliques, le
soudage se présente sous deux aspects :
a) Le soudage automatique
Lorsque le métal d'apport et le métal de base sont de nature identique. Dans ce procédé
le métal des pièces à assembler participe à la constitution du joint au même titre que le métal
d'apport. Donc c'est une opération de " fusion localisée " de deux pièces de même nature. Le
métal de base se dilue dans le métal d'apport. La température de soudage est donc
nécessairement supérieure à la température de fusion des pièces à assembler.
b) Le soudage hétérogène
Lorsque le métal de base et le métal d'apport sont de nature différente. Dans ce
procédé, les pièces à assembler ne sont pas portées à la température de fusion et ne participent
pas à la constitution du joint. Ce rôle est uniquement rempli par le métal d'apport, dont la
température de fusion est plus basse et qui assure, en se solidifiant, une liaison métallique
entre les surfaces à assembler.
Dans ce procédé on distingue :
- Le brasage fort (température de fusion du métal > 450°C, avec utilisation du décapant
Borax).
- Le brasage tendre (température de fusion du métal‹ 450°C, avec utilisation du décapant
Borax).
- Le soudo-brasage réalisé généralement au chalumeau. La température à obtenir varie suivant
les métaux à souder :
-Aciers et fontes 600°C à 900°C
-Cuivre 850 à 900°C
-Aluminium 600°C
recommandé pour l'exécution de travaux délicats sur pièces de nuances diverses et de petites
dimensions.
2. Soudage à l’arc électrique
La source d'énergie est l'arc électrique qui jaillit entre le métal à souder et le métal
d'apport qui est une électrode. Dans ce procédé on peut citer :
a- Soudage en atmosphère inerte (T.l.G)
L'électrode est réfractaire (non fusible) et le bain de fusion est protège par un gaz inerte, argon
ou autre. Ce procédé se substitue de plus en plus au chalumeau pour le soudage des aciers
alliés, de l'aluminium, du cuivre et de ses alliages, des alliages de nickel.
b- Soudage avec électrode enrobée
L'enrobage de l'électrode dépose sur le métal en fusion un laitier protecteur. Ce procédé à fait
de très gros progrès depuis une trentaine d'années, grâce surtout aux nouvelles techniques de
fabrication des électrodes. La rapidité d'exécution des soudures est importante et liée au fait
que l'apport de chaleur est très localisé.
c- Soudage avec fil électrode sous protection gazeuse (M.I.G, M.A.G)
Ici le métal d'apport est constitué par un fil qui arrive en continu au niveau de l'arc. Le bain de
fusion est protégé par un gaz inerte. On peu souder avec ce procédé pratiquement tous les
métaux à une grande vitesse de soudage.
d- Soudage avec fil électrode sous flux en poudre
Même procédé que le procédé MIG, seulement ici la protection du bain se fait par un flux en
poudre.
3. Soudage par résistance électrique
Le chauffage nécessaire à l'endroit du soudage est assuré par effet de Joule :
Q = I2R.t. ……………..………..4.1
L'intensité de soudage et le temps de passage jouent donc un grand rôle dans ce procédé. Il est
utilisé essentiellement pour assembler des pièces par recouvrement.
Dans ce procédé on distingue :
a- Soudage par points
Les appareils de soudage sont constitués en principe de deux bras portant chacune une
électrode, l'un de ces bras est mobile et vient pincer les pièces à souder.
b- Soudage à la molette
Utilise le même principe que le soudage par points, les électrodes se présentant sous forme de
disques rotatifs.
c- Soudage en bout par étincelage
Ce procédé de soudage par résistance est essentiellement utilise pour le raboutage des tubes.
Les bords à souder sont rapprochés sous-tension et des arcs s'amorcent successivement,
provoquant la fusion des bords. Le soudage à eu lieu alors par forgeage, les deux pièces à
souder étant comprimées l'une contre l'autre.
d- Soudage par induction
La source d'énergie est ici le courant électrique induit dans les pièces à souder par l'application
d'un champ magnétique intense et de haute fréquence.
e- Soudage par friction
Le principe est le suivant :
Une pièce est fixe, l'autre animée d'un mouvement de rotation et est appliquée contre la
première.
L'énergie thermique dégagée par le frottement permet d'atteindre la température de forgeage.
f- Aluminothermie
On utilise ici la chaleur dégagée par la réaction suivante :
F203+ 2 Al → AI2O3 + 2 Fe………………….4.2
Il faut amorcer la réaction soit avec de la poudre, soit avec une résistance électrique. Ce
procédé est surtout utilisé pour le soudage des rails de chemin de fer.
g- Soudage par ultrasons
Ce procédé utilise l'énergie de vibration produite par un appareil électro-acoustique. Il est
utilisé surtout dans l'industrie nucléaire et en électrotechnique pour les soudages des feuilles
d'aluminium, de molybdène, de platine etc...
Il est très employé pour assembler les matières plastiques.
On peut obtenir cette flamme par la combustion d'un gaz combustible dans 1’air. L air étant
composé de 4/5 d'azote qui ne participe pas à la combustion, on a donc cherché à utiliser un
autre gaz comme carburant l'oxygène.
Donc la haute température (3000°C) de la flamme oxyacétylénique est obtenue par la
combustion d'un mélange d'acétylène et d'oxygène dans une proportion bien définie.
Le soudage oxyacétylénique est caractérisé par des vitesses d'échauffement et de
refroidissement du métal plus faibles en comparaison avec le soudage à l'arc électrique ce qui
conduit à la formation d'une structure à gros grains dans le métal adjacent au cordon de
soudure, diminue la résistance du joint soudé et provoque des déformations importantes de la
pièce soudée. . , .
Si l'épaisseur des tôles dépasse 2mm, le soudage oxyacétylénique devient moins rentable que
celui de l'arc électrique.
L’oxygène (O2) :
L'oxygène est un gaz incolore, inodore et sans saveur. Il est obtenu par 1’électrolyse de
l'eau ou par liquéfaction de l'air qui en contient 1/5 de son volume. Il est d'une pureté très
élevée 99%, car un oxygène moins pur entraîne une augmentation de la consommation de
l'acétylène.
L'acétylène (C2H2) :
L'acétylène (C2H2) est un hydrocarbure gazeux, incolore avec un pouvoir calorifique
de 14000calorie/m et dont l'odeur est désagréable (odeur d'œil). Il est dangereux au point de
vus déflagration il explose en présence d'une décharge électrique ou du feu.
Un mélange d'oxygène et d'acétylène peut exploser à la pression atmosphérique s'il ne
contient que très peu d'acétylène. Industriellement l'acétylène utilisé pour le soudage et
l'oxycoupage est fabriqué à partir du carbure de calcium (CaC2), lequel est obtenu à partir
d'un mélange de carbone (Coke) et de chaux vive à très haute température, la réaction
chimique qui s'y produit est la suivante :
CaO + 3C → CaC2+ CO-Q ………….…………..4.3.
Ensuite l'acétylène est obtenu dans des générateurs par la décomposition chimique du carbone
de calcium avec l'eau selon la réaction suivante :
CaC2+ 2H2O →Ca (OH)2+ C2H2+Q……………….4.4.
Références bibliographiques