Version - César CBG - I 11 13

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Helvetii jam per angustias et fines Sequanorum suas copias traduxerant et in

Haeduorum fines pervenerant eorumque agros populabantur. Haedui, cum se suaque ab iis
defendere non possent, legatos ad Caesarem mittunt rogatum auxilium : ita se omni
tempore de populo Romano meritos esse, ut paene in conspectu exercitus nostri agri vastari,
liberi eorum in servitutem abduci, oppida expugnari non debuerint. Eodem tempore
Ambarri, necessarii et consanguinei Haeduorum, Caesarem certiorem faciunt sese
depopulatis agris non facile ab oppidis vim hostium prohibere. Item Allobroges qui trans
Rhodanum vicos possessionesque habebant fuga se ad Caesarem recipiunt et demonstrant
sibi praeter agri solum nihil esse reliqui. Quibus rebus adductus Caesar non expectandum
sibi statuit dum omnibus fortunis sociorum consumptis in Santones Helvetii pervenirent.
Flumen est Arar, quod per fines Haeduorum et Sequanorum in Rhodanum influit,
incredibili lenitate, ita ut oculis in utramque partem fluat judicari non possit. Id Helvetii
ratibus ac lintribus junctis transibant. Ubi per exploratores Caesar certior factus est tres jam
partes copiarum Helvetios id flumen traduxisse, quartam fere partem citra flumen Ararim
reliquam esse, de tertia vigilia cum legionibus tribus e castris profectus ad eam partem
pervenit quae nondum flumen transierat. Eos impeditos et inopinantes adgressus magnam
partem eorum concidit : reliqui sese fugae mandarunt atque in proximas silvas
abdiderunt. […]
Hoc proelio facto reliquas copias Helvetiorum ut consequi posset pontem in Arare
faciendum curat atque ita exercitum traducit. Helvetii, repentino ejus adventu commoti,
cum id quod ipsi diebus xx aegerrime confecerant, ut flumen transirent, illum uno die fecisse
intellegerent, legatos ad eum mittunt ; cujus legationis Divico princeps fuit, qui bello
Cassiano dux Helvetiorum fuerat. Is ita cum Caesare egit : si pacem populus Romanus cum
Helvetiis faceret, in eam partem ituros atque ibi futuros Helvetios ubi eos Caesar
constituisset atque esse voluisset ; sin bello persequi perseveraret, reminisceretur et veteris
incommodi populi Romani et pristinae virtutis Helvetiorum. Quod improviso unum pagum
adortus esset, cum ii qui flumen transissent suis auxilium ferre non possent, ne ob eam rem
aut suae magnopere virtuti tribueret aut ipsos despiceret. Se ita a patribus majoribusque
suis didicisse, ut magis virtute quam dolo contenderent aut insidiis niterentur. Quare ne
committeret ut is locus ubi constitissent ex calamitate populi Romani et internecione
exercitus nomen caperet aut memoriam proderet.

***
Les Helvètes avaient déjà fait passer leurs troupes par l’étroit1 territoire des
Séquanes, étaient arrivés au territoire des Héduens et ils ravageaient leurs terres. Comme
Les Héduens, comme ils ne pouvaient se défendre d’eux, ils envoient des ambassadeurs à
César pour lui demander de l’aide à César : « De tout temps, ils avaient rendu au peuple
romain de tels services que leurs champs n’auraient pas dû être détruits presque sous le
regard de notre armée, leurs enfants réduits en esclavage ni leurs places prises d’assaut. Au
même moment, les Ambarres, alliés et parents des Héduens, informent César que dans les
terres ravagées (il faut dans la traduction montrer que vous avez reconnu un ablatif absolu),
ils tiennent éloignée, non sans mal, montrer mieux la provenance dans votre traduction) des
places fortes la violence traduction plus concrète à privilégier : les agressions des ennemis.
De même (mais aussi pour finir), les Allobroges, qui avaient des fermes et des propriétés au-
delà du Rhône, se rallient à César après leur fuite (c’est un complément circonstanciel de
moyen) et lui montrent exposent qu’il ne reste plus rien sinon le sol (nu) des champs.
(formule maladroite : de leur territoire) Et tendu amené/déteminé par ces faits, César décida
qu’il ne fallût pas attendre que les Helvètes, après avoir entièrement (détruit ou épuisé les
biens) dissipé les fortunes (maladroit) de leurs alliés, ne soient fussent arrivés chez les
Santons.
L’Arar La Saône est un fleuve une rivière (plutôt il y a une rivière qui) au sens stricto
sensu qui se jette dans le Rhône en passant par à travers le territoire des Héduens et des
Séquanes, et qui est d’une douceur incroyable (elle se jette dans le Rhône en coulant avec
une douceur –une lenteur incroyable--, de telle sorte qu’on ne peut juger de visu dans quel
sens elle s’écoule. Les Helvètes le traversaient, ayant joint ensemble des radeaux et des
barques. Lorsque César fut informé par l’intermédiaire d’espions de ses éclaireurs qu’une
très grande partie (les trois quarts) des troupes helvètes avait déjà traversé ce fleuve, que
presque le quart reste était en-deçà du fleuve de l’Arar, au cours de la troisième veille, ayant
quitté le camp avec trois légions, il rejoignit les troupes qui n’avaient pas encore traversé le
fleuve. Les ayant attaquées alors qu’ils étaient chargés de bagages (embarrassés) et pris au
dépourvu, il renverse(a) une grande partie d’entre eux : ceux qui res(aient cherchèrent leur
salut dans la fuite et se cachèrent dans les bois les plus proches. […]
Après avoir livré ce combat, il fait faire un pont sur l’Arar, pour pouvoir poursuivre le
reste des troupes des Helvétiens helvètes, et y fait ainsi passer son armée. Les Helvètes,
agités surpris par son arrivée imprévue, quand eux-mêmes avaient achevé à grand peine ce
qui commença il y a vingt jours (maladroit) afin de traverser le fleuve, (il faut changer l’ordre
des mots de la phrase) lorsqu’ils s’étaient aperçus que lui l’avait fait en un jour, ils lui
envoient des ambassadeurs ; et Divico, qui avait été le chef des Helvètes lors de la guerre
contre Cassius, était à la tête de cette délégation. Ainsi, c’est lui qui traita avec César : « Si le
peuple Romain faisait la paix avec les Helvètes, les Helvètes iraient dans cette partie ??? et
seraient là où César l’aurait décidé et voulu qu’ils fussent ; mais s’il continuait à leur faire la
guerre à outrance, il se ressouviendrait qu’il se souvînt de l’ancien préjudice fait au peuple

1
angustiae-arum, f. pl. : espace étroit/défilé
romain aussi bien que du courage d’autrefois des Helvètes. parce qu’il aurait avait assailli un
canton par surprise, alors que ceux qui avaient traversé le fleuve ne pouvaient pas aider les
leurs, pour éviter qu’à cause de cela, il ne mît à très haut prix sa propre valeur (md) ou qu’il
ne les méprisât : du fait qu’il eût se : pluriel ainsi appris de ses pères et de ses ancêtres à
rivaliser lutter plus par courage que par ruse, ou bien que l’on s’appuie (même plan que
lutter) sur des pièges ; qu’il ne s’exposât donc pas à ce que ce lieu où ils s’étaient établis ne
prît un nom ou transmette transmît à la mémoire un souvenir par suite du désastre du
peuple romainet du le massacre d’une armée.

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