Scribd Logo
Upload

Welcome to Scribd!

  • Schaum - Fourier

    Uploaded by

    Yannick d'Esparbès
    112 views101 pages

    Copyright

    © © All Rights Reserved

    Available Formats

    PDF or read online from Scribd

    Did you find this document useful?

    Is this content inappropriate?

    Report this Document

    Copyright:

    © All Rights Reserved
    Download as PDF or read online from Scribd
    Flag for inappropriate content
    Download as pdf
    112 views101 pages

    Schaum - Fourier

    Uploaded by

    Yannick d'Esparbès

    Copyright:

    © All Rights Reserved
    Download as PDF or read online from Scribd
    Flag for inappropriate content
    Download as pdf
    of 101
    CHAPITRE 2 Les séries de Fourier et leurs applications 2.1. UTILITE DES SERIES DE FOURIER ‘Au cours du traitement du probléme 1.25 page 17, nous avons vu que pour résoudre un probléme de valeurs aux limites il était nécessaire de savoir développer une fonction en série trigonométrique. Dans le présent chapitre, nous allons étudier cas séries et nous les utiliserons Ala résolution d’un certain nombre de problémes des valeurs aux limites. Puisque chaque terme de la série trigonométrique considérée dans le probléme 1.25 ost périodique, il ost clair que los fonctions que nous désirerons développer en de tellos séries devront étre également périodiques. Par conséquent, nous commencerons par étude des fonctions périodiques. 2.2. LES FONCTIONS PERIODIQUES Une fonction f(x) est dite périodique, de période P, si pour tout x, f( +P) = f(x), o& P ost uno constante poritive. La plus petite valeur de P > O est la période de f(x). EXENPLE 1 La fonction sin x reprend les mémes valeurs pour x = 2x, 4m, 6m, .. ,puisque sin (x + 2n),sin Ge + 4m), sin (x + 6m), ... ,sont toutes égalesa sin x. Cependant, 27 est la période de sin x. EXENPLE 2 La période de sin nx ou do cos nx, olin ost un ontier positif, ost 2x/n. EXEMPLE 3 La pésiode de tang x est. EXEMPLE 4 ‘Une constante a pour période n'imports quel nombre posit. Les graphes de la Fig. 2.1 présentent d’autres exemples de fonctions périodiques, a Périnde = A ; a opine. “CAF. @ ® fo Chapitre 2/Les séries de Fourier et leurs applications 23 2.3. FONCTIONS REGULIERES PAR MORCEAUX Une fonction f(x) est dite réguliére par * xe ‘moreeaux dans un intervalle donné si () Viniervalle peut étre divisé en un nombre fini d’intecvalles élémentaires tels que f(x) est continue dans chacun deux, ot (ii) les limites de /(x) sont finies, lorsque x tend vers les bornes de chaque inter- valle élémentaire. Une autre facon de définir de telles fonctions est de dire qu'une fonction réguligre par morceaux est une fonction qui a au plus un nombre fini de Giscontinuités finies. Un exemple de fonction rguliére par morceaux est représonté Fig. 2. Par ailleurs, les fonctions représentées Fig. 2.1 (a et (c) sont des fonctions réguliéres par morceaux, Fig2-2 la fonction représentée Pig. 2.1(b) est continue. La limite de f(x) d droite ou limite atteinte par valeurs croissantes est généralement notée Um fle +) =f +0), of >0. ‘De meme, la limite de f(x) é gauche ou limite atieinte par valeurs décroissuntes est notée lim f(x —€) = f(e—0), od e>0. 0 Jos valours f(x + 0) ot f(x — 0) sont indiquées telles qu’elles sont sur la Fig. 2.2. Les deux pro Priétés, ¢ +0 ot ¢>0, sont parfois notées formellement par ¢ > 0+. Ainsi, par exemple, lim f(x + €) = f(x +0), lim fl — e) = fx — 0). oor 2.4, DEFINITION DES SERIES DE FOURIER Soit f(x), une fonction définie dans l'intervalle (—L, L) et déterminée a l'extérieur de cet intervalle par f(x + 2L) = f(x), cestri-dire que f(x) présente une période 2L. La série de Fourier ow le développement de Fourier, qui correspond a f(x) est défini par fe (an008 "7 + By sin @ 08 les coofficients de Fourier ¢,, et b,, sont fa, = ES, fe) cos" | [earl a n=0,1,2,... 2) | t iff He) Les raisons de cette définition sont exposées dans le probléme 2.4: \ 24 Amalyse de Fourier Puisque f(x) est de période 2L, les coefficients a, et b, peuvent également étre définis par Jes expressions a = FS He) cos ax \ be = ES He) in de w= 0,1,2,.7 (3) oii ¢ est un nombre entier quelconque. Dans le eas particulier oh ¢ = — L, expression (3) Gevient identique 4 Iexpression (2). Il faut également noter que le terme constant: dans Vexpres- eet . sion (1) @ pour valeur : <2 = >= if ‘_ f(e) dx, qui est la moyenne de f(x) sur une période. Si L =m, la série (1) et les coefficients (2) et (3) ont des expressions particulirement simples. Dans ce cas la fonction a 21 pour période. Il faut insister sur le fait que la série (1) est seulement la série qui correspond a f(x). Nous ne savons rien sur sa convergence, et meme si elle converge, nous ne savons pas si elle converge vers f(t). Ce probléme de conveigence a éé étudié par lé mathématicien DIRICHLET qui a Stabli les conditions de convergence des séries de Fourier, conditions que nous allons examiner dans le paragraphe suivant. 2.5. LES CONDITIONS DE DIRICHLET Théoréme 2.1 Soit une fonction f() supposé (®) définie et continue dans Vintervalle (L, —L), 4 Vexception d’un nombre fini de points, (il) périodique de période 2, (Gii)telle que f(x) et 7'(cc) sont réguliéres par morceaux dans (L, —L). Dans ces conditions la série (1), de coefficients (2) et (3). converge vers : (2) f(e) six est un point de continuité, : ee at un porte detontianite: 2 La\démonstration de ce théorsme est donnée dans les problémes 2.18 - 2.23, Ten résulte que nous pouvons écrire fe) = 2+ S( cos"Z + b. sin =) ay fen tout point de continuité. Cependant, si x est un point de discontinuité, le membre de gauche est remplacé par 1/2 [f(a + 0) + f(x — 0)}, de facon que la série converge versla valeur moyenne de f(a +0) et def — 0). Les conditions (i), (ii) et (ii) imposées a /(x) sont suffisantes, elles ne sont pas nécessaires, c'est-Adire que si elles sont satisfaites la convergence est assurée. Si elles ne le sont pas, la série ‘est ou n’est pas convergente. Les conditions précédentes sont, en fait, généralement satistaites dans les cas qui se présentent en physique et en ingénierie. Nous ne connaissons pas, 4 présent, de conditions nécessaires et suffisantes de convergence des séries de Fourier. Il est intéressant de noter que la continulté seule de f(x) n’assure pas la convergence d'une série de Fourier. SS a a a Chaplire 2/LLessériesde Fourier et leurs applications 25 2.6. FONCTIONS PAIRES ET IMPAIRES. Une fonction f(x) est dite paire, si f(—x) = f(x). Ainsi x*, cos x, 2x° — 4x? — € + * sont des fonctions paires. Une fonction f(x) est dite impaire, si f(—< tang 8x sont des fonctions impaires. Les fonctions représentées graphiquement sur les figures 2.1.(a) et 2.1.(b) sont respective- ment impaire et paire, mais celle représentée sur la figure 2.1.(c) n’est ni paire ni impaire. Seuls les termes en sinus peuvent étre présents dans un développement on série de Fourier @une fonction impaire. Dans le cas du développement en série de Fourier d'une fonction paire il n'y aura que des termes en cosinus et, parfois, une constante qui sera toujours considérée comme un terme en cosinus. — f(z). Ainsi, x3, sin 2, 8x? + 2x, / 2.7, SERIES DE FOURIER EN COSINUS OU EN SINUS Un développement en série de Fourier en cosinus ou en sinus, est un développement ot | seuls sont présents, respectivement, les termes en cosinus ou en sinus. Quand on désire obteniz c@ genre do développement corrospondant A uno fonction donnée, colle-ci ost généralemont définie dans l'intervalle (0, L) qui représente la moitié de l’intervalle (— I, L) et la symétrie de Ja fonction, paire ou impaire, est alors spécifiée de facon a ce que l’autre moitié de l'intervalle, (—L, 0), soit parfaitement définie. Nous avons dans ce cas : Saoig 2 {seam "7Ede pour es dévetoppements en sins @ 2 ("cr ogg Bt n= > f(z) cos =—dx pour les développements en cosinus | Ok gus =I iJ, ( ie 2.8. LIDENTITE DE PARSEVAL / Lidentité de Parseval tradit le fait que : nee : LS, topae = $+ Ferry @ | sia, et b,, sont les coefficients de Fourier correspondant a f(x) et si fe) satistait aux conditions de Dineniet. 2.9, CONVERGENCE UNIFORME Soit une série infinie dont I'expression est SY_u, (x). Nous appellerons somme partielle en R, la somme des R premiers termes de la série, c’est-A-dire ! 5,2) = B4@ ” E Par définition, nous dirons que la série infinie converge vers f(«) sur un intervalle donné si, étant, donné un nombre positif quelconque ¢, il existe pour chaque x appartenant 4 I‘intervalle, un nombre positif N, tel que : |Sx()—f0@)| < © Chaque fois que R>N ®) En général le nombre N ne dépend pas seulement de € mais aussi de x. Nous appellerons f(x), Ja somme ce la série. 26 Analyse de Fourier Dans le cas particulier oii N ne dépend que de ¢ (N est alors indépendant de la valeur de x), la série est dite converger uniformément, ou uniformément convergente vers f (x). Les deux théorémes suivants résument deux propriétés importantes des séries uniformé- ment convergentes. Théoréme 2.2. chaque terme d’une série infinie est continu dans un intervalle (a, b) et si la série infinie est uniformément convergente vers la somme f(z), alors : 1. f(x) est aussi continue dans V'intervalle, 2. la série peut étre intégrée terme a terme, cest-a-dire = Sie ule} ae 2 fi ” wale) de o) Théoréme 2.3. Si chaque terme dune série infinie posséde une dérivée et si la série des dérivées est unifor- mément convergente, alors la série peut étre dérivée terme a terme, c’est-A-dire wie) = 3 Zutey (20) Me 2 de La convergence uniforme d'une série peut étre établie de plusieurs maniéres. La plus Evidente consiste a calculer directement la somme Sp(x) et d’appliquer directement, ensuite la définition. Une autre méthode, de loin la plus puissantey est d’utiliser le théoréme M de Weierstrass : Théoréme 2.4, (le test M de Weierstrass) S'il existe un ensemble de constantes M,,, (n = 1, 2, - ) telles que pour tout © dans un intervalle, ju, (x)| , M,, est convergente, alors )\ .u,, (x) est uniformé- n= ment convergente dans lintervalle considéré. Dans ces conditions, et par ailleurs, la série est aussi absolument convergente, c’est-i-dire que }) \u, (x)| converge. EXEMPLE 5, La sitie puisqu’on peut trouver un ensemble de constantes M,, converge uniformi ent dans Vintervalle (— 7, 2), (ou, en fait, dans tout intervalle), ine In? telles que [ses] = Act 5 J convrsent 2.10. INTEGRATION ET DERIVATION DES SERIES DE FOURIER Ltintégration et la dérivation des séries de Fourier peuvent étre justifies par application des théorémes 2.2 et 2.3, qui sont valables pour toute série. Il faut insister sur le fait, cependant, que ces théorémes conduisent 4 des conditions suffisantes mais non nécessaires. Le théor’me suivant est particuliérement utile dans le cas de ’intégration : Théoreme 2.5 La série de Fourier correspondant a f(x) peut étre intégrée terme a terme de a z, et la Série xésultante convergera uniformément vers f’ f(u) du, si f() est réguliére par morceaux dans —L

    You might also like