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Ville de Parakou
Ville de Parakou
REPUBLIQUE DU BENIN
L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
Rapport définitif
Présenté par :
BOPEN
Bénin Option Environnement
06 BP 3332 Tél.(229) 2133 20 42 - 95 95 45 15
RESU E.mail : bopen@yahoo.fr Mars 2008
EXECUTIVE SUMMARY
In the context of its strategic framework for environmental management, the country of
Benin is set out to improve the welfare and living conditions of its populations. The
purpose of the additional financing for PGUD-2, therefore, is to strengthen urban road
network and storm water drainage systems in Cotonou, Porto-Novo and Parakou, the
three main cities in the country. This environmental assessment study was carried out
to lay out the environmental impacts and proposed mitigation measures for envisioned
activities.
Indeed, baseline data collected, revealed that a number of districts in Porto Novo are
constantly flooded, as a result of poor drainage systems or its lack thereof. Many of
storm sewage and natural storm water hydrologic systems are obstructed because they
are used as household and sanitary waste dump. This practice has tremendous health
risk for local communities.
The EIA study showed that the various environmental resources that may be affected by
the project in the city of Porto-Novo. While the report identified some significant
impacts and a mitigation plan designed to avoid or alleviate them, for the most part,
these impacts are positive. Improvement of the storm sewage system will allow the
effective drainage from many districts from five communes or arrondissements
(arrondissement 2, and 3). Similarly, the paving of Street 60 and collectors G and I will
contribute to make many of districts, which have otherwise suffered from consistent
flooding, accessible.
From an environmental standpoint, the envisaged activities aim to improve the urban
environment with better and durable infrastructure to address serious transport
and drainage issues part of the population is facing a great part of the year.
Collectors will contribute to decrease the incidence of malaria in most of project
intervention zones as well reduce risk of flooding. Road investments will lead to
increase access to cities’ center, benefiting in particular to inhabitants of poor
neighborhoods. Lastly, the project will significantly improve the welfare and living
conditions of its populations, create employment for local communities as well as
increase land value in areas which were otherwise flooded a good part of the year
without project intervention.
(i) Impacts before commencement of civil works. These impacts are related
to: (i) the need of closing the main roads and opening up access roads for
diverting traffic; and (ii) cutting trees and clearing the paths, as well as
demolition of houses and kiosks.
(ii) Impacts during implementation of civil works. Most of these impacts are
temporary because they last only for the duration of the works. These
impacts include dust, noise pollution, soil erosion, sedimentation of
waterways, coastal erosion due to the extraction of sand needed for
construction sites. Additionally, drainage works may have negative impact
on biodiversity (both flora and fauna) at points of discharge of sewage
system. Other negative impacts include risk of transmission of sexually
transmitted disease.
(iii) Impacts after completion of works. These impacts are related to: (i) risk of
lack of rehabilitation of borrow pits in quareers; (ii) risk of not carrying out a
sustainable routine maintenance program on the collectors built under the
project; (iii) risk of not setting up an effective solid waste management
system at the local level. The roads built under the Project will also lead
vehicles to increase their speed, thus contributing to decrease road safety.
Those EMP include: setting up deviations, dust abatement through daily watering, tree
planting alongside paved roads in order to minimize erosion, minimizing use of coastal
sand for construction sites, setting up efficient solid waste management systems around
the infrastructures funded under the Project, ensuring that civil works will not occur
during rest hours and nights, and implementing safety measures consisting in reducing
accidents both for people and livestock around construction sites. Measures related to
the resettlement of affected population are described in details in the Resettlement
Action Plans (RAPs).
Pages
RESUME 2
TABLE DESMATIERES 3
LISTE DES FIGURES 5
AVANT-PROPOS 7
Contexte de l’étude 8
11 - Justification de l’étude 8
12 – Présentation du promoteur du projet 9
13 – Présentation du Bureau d’étude 10
14 – Cadre juridique et réglementaire en matière de 11
l’environnement au Bénin
141 – Les textes béninois 11
1411 – Les conventions et traités ratifiés par le Bénin 11
1412 – Les accords signés par le Bénin 12
1413 – La constitution de la République du Bénin 12
142 – Les politiques et procédures de la Banque Mondiale en 15
matière d’évaluation environnementale et sociale
15 – Description du projet 16
151 – Type de projet, objectifs 16
152 – Justification 16
153 – Localisation du Projet 17
154 – Procédés technologiques, intrants et extrants 17
155 – Infrastructures à mettre en place et activités du projet 17
156 – Les différentes phases du projet 19
1561 – La phase de préparation 19
1562 – La phase de construction 20
1563 – Phase d’exploitation / entretien 21
157 – Dispositions juridiques 21
1571 – Le voisinage du Domaine Public (DP) 21
CONCLUSION 75
N° TITRE Pages
6 Matrice de Léopold 29
8 Format de la matrice 32
AVANT-PROPOS
L’étude a démarré le 1er Février 2008 par la remise de site par le Client.
11- Justification
Suite à la mise en vigueur du Crédit N° 4117-BEN, le Second Projet de Gestion
Urbaine Décentralisée (PGUD-2) a été véritablement lancé pour une durée de quatre
ans.
Identification du promoteur
Le promoteur du projet est l’Agence d’Exécution des Travaux Urbains
(AGETUR SA)
- - les Conventions et Traités auxquels le Bénin a adhéré et qui ont été ratifiés,
- - les Accords signés par le Bénin et dont les contenus ont trait à
- - l’environnement et aux conditions de vie des populations,
- - la Constitution de la République du Bénin,
- - les lois béninoises en vigueur concernant l’environnement et les conditions de
vie des populations.
INTITULE CONTENU
Décret n° 2003-332
Portant gestion des déchets solides en République du Bénin.
du 27 août 2003
Décret n° 2003-330
Portant gestion des huiles usagées en République du Bénin.
du 27 août 2003
Décret n° 2001-190 Portant organisation de la procédure d’Audience Publique en
du 19 juin 2001 République du Bénin.
Décret n° 2001-110
Fixant les normes de qualité de l’air en République du Bénin
du 4 avril 2001
Décret n° 2001-109 Fixant les normes de qualité des eaux résiduaires en République
du 04 avril 2001 du Bénin.
Décret n° 2001-096 Portant création, attributions, organisation et fonctionnement de
du 20 février 2001 la police environnementale.
ANNEE INTITULE
L’audit environnemental est de plus en plus pratiqué soit sur l’initiative des
entreprises elles-mêmes, soit à la demande de l’autorité compétente. Il en
est de même des plans d’urgence qui sont établis soit pendant la procédure
d’étude d’impact pour les nouveaux projets, soit dans le cadre d’un audit
environnemental.
Quant aux mesures incitatives, elles sont prises selon les problèmes majeurs
à régler, et peuvent prendre diverses formes, en particulier celle de
l’exonération fiscale.
b) Les instruments relevant du contrôle et de la sanction
Carte de Parakou
a- Le collecteur C ″ et le bassin ″B
b- La voirie
La voie longeant le collecteur « C » est actuellement aménagée et rechargée en
matériaux sélectionnés sur environ 1.400 m. Il est retenu de construire entièrement
cette voie, sur toute la longueur aménagée du collecteur, soit 2.500 m.
Les photographies en annexe indiquent dans quel état se trouvent les itinéraires des
ouvrages.
b- La phase de construction
- La Délimitation
La délimitation, c’est l’opération matérielle et juridique qui consiste à fixer
les limites séparatives entre deux propriétés. La procédure de
délimitation du droit civil s’appelle le «bornage».
La procédure de délimitation du droit public applicable aux biens du domaine
public est une procédure unilatérale ; elle ne peut pas légalement procéder
d’une convention entre la collectivité publique et les riverains intéressés ; mais
en revanche, les riverains ont le droit d’exiger de la collectivité publique qu’elle
procède à cette délimitation (refus ou silence). Elle est susceptible de faire
l’objet d’un recours pour excès de pouvoir (REP) et peut ouvrir droit à
dommages-intérêts.
Le contentieux de la délimitation du domaine public est de la compétence
exclusive du juge administratif de la Cour Suprême.
Les procédures applicables aux voies publiques et aussi aux terrains riverains
de ces voies sont de deux ordres :
- La procédure d’alignement
des canalisations dans la voie publique, sont tous des usagers directs ou
indirects, du domaine public.
Le code du domaine présente les formes d’utilisation du domaine de l’Etat sous
le titre d’occupations temporaires.
Cette occupation temporaire peut procéder d’une utilisation du domaine public
par le public, comme elle peut permettre un usage exclusif d’une partie du
domaine public au profit d’une personne déterminée.
Cette utilisation individuelle n’est pas contraire à la notion de domaine public à
la condition qu’elle soit conforme à l’affectation.
Ainsi, quand une partie du domaine est affectée à la voirie urbaine de Parakou,
cette affectation implique non seulement l’ouverture des voies au public
(utilisation commune), mais encore, l’établissement sur le trottoir des kiosques,
de cafétéria, etc. (utilisation privative).
Elle comprend :
Une description succincte des activités du projet est faite selon les exigences
des TDR et, en mettant l’accent sur les activités ayant un impact certain sur
l’environnement. L’attention est accordée aux espaces caractéristiques tels que
les lits naturels et les estuaires des différents cours d’eau, itinéraires des
ouvrages.
Plusieurs enquêtes ont été effectuées (par questionnaire, entretien, etc.) ; les
résultats du dépouillement ont servi à actualiser les informations sur les
différentes activités exercées par les acteurs.
Cette approche méthodologique est tirée du vide sectoriel d’EIE des projets de
construction de routes de l’ABE.
L’identification des impacts tant positifs que négatifs lors de la mise en œuvre
des travaux de construction du collecteur I, est basée sur l’analyse des effets
résultant des interactions entre le milieu touché et l’équipement à implanter ou
les activités à mener. Cette analyse permet de mettre en relation les sources
d’impacts associées au projet et les composantes environnementales des
différents milieux susceptibles d’être affectés. Les sources d’impacts liées au
projet constituent l’ensemble des activités prévues lors des différentes phases
de son exécution à savoir :
Pendant les travaux, qui est la phase de construction de l’ouvrage et des divers
aménagements connexes.
COMPOSANTES ENVIRONNEMENTALES
PHASES Air Eau Sol Flore Socio- Paysage Santé
économique
1. Préparatoire X
2. Construction X X X X X X X
3. Exploitation X X X X X
Elle exprime la portée ou le rayonnement spatial des effets générés par une
intervention sur le milieu. Cette notion se réfère soit à une distance ou à une
superficie sur lesquelles seront ressenties les modifications subies par une
composante ou encore à la proportion d’une population qui sera touchée par
ces modifications.
Elle est régionale, locale ou ponctuelle selon que l’impact est ressenti
respectivement en dehors des limites de la zone du projet ; en dehors du
Degré de perturbation
Durée Etendue Faible Moyenne Forte Très forte
Importance de l'impact
Selon les résultats des analyses et par rapport aux activités d’atténuation, nous
avons retenu les éléments concrets significatifs qui pourront corriger les effets
perturbateurs du projet. Pour bien assurer l’évaluation du projet de gestion, il
est élaboré une fiche qui comprend les rubriques ci-après :
● Description de l’action ;
● Indicateurs de l’impact ;
● Responsable de l’activité ;
● Responsable de suivi.
Les informations de toutes les fiches sont synthétisées dans une matrice dont le
format est représenté par le tableau ci-après :
Démarrage
Construction
exploitation
311 – Climat
Les pluies en cette période sont régulières (124mm à 300mm par mois en
moyenne) et sont réparties sur cinq à quinze jours.
Mois
Les amplitudes thermiques sont très fortes. Les températures baissent parfois
jusqu’à 10°C la nuit et montent jusqu’à 40°C en début d’après midi. Cette
saison est surtout caractérisée par une forte insolation (huit heures en
moyenne) et un vent sec et chaud en provenance de l’anticyclone continental
du Sahara appelé Harmattan (novembre-février). C’est un vent qui souffle de
décembre à mars suivant la direction Nord-Est – Sud-Ouest, à une vitesse
moyenne de 3 mètres à la seconde.
Ainsi se présentent les conditions climatiques sous lesquelles vit la population
de Parakou. Ces conditions climatiques jouent un rôle important sur la
dynamique du réseau hydrographique.
312 - Morpho-pédologie
La ville de Parakou est située à une altitude moyenne de 350 mètres (SIRADE,
2001). Son point culminant se trouve à Takon Zongo (où sont implantés les
principaux réservoirs d’eau de la (Société Nationale des Eaux du Bénin). C’est
une région de plateau présentant une allure allongée avec une double
inclinaison dont l’une plus accentuée orientée vers la vallée de l’Okpara à l’Est,
et une plus faible, orientée vers l’Ouest dans la vallée de Yéroumaro.
Le site est vallonné et caractérisé par une succession de croupes de pente
allant de 2 à 3% parfois plus.
Ces croupes sont séparées par de petits bas-fonds qui se rejoignent pour
former les principaux thalwegs assurant le drainage naturel des eaux de pluies.
Ces cours d’eau présentent un intérêt économique certain pour les populations
(pour la lessive et le maraîchage).
3122 - Faune.
La faune urbaine se limite aux animaux domestiques qui se promènent un peu
partout. Cette divagation est la cause de plusieurs accidents, surtout dans les
quartiers populeux. Ce sont des caprins et la volaille pour la plupart.
32 - Milieu humain
Com. Parakou 103 577 149 819 3,76 173 262 197 092 220 922 244 848 259 165
Arr 1 45 616 66 994 3,92 77 477 88 133 98789 109 488 115 890
Total 103 577 149 819 173 262 197 092 220 922 244 848 259 165
34 - Qualité de l’environnement
341 - Habitat
L’habitat dans la ville de Parakou n'est nullement différent de ce qu’on observe
dans le reste du Bénin ; un habitat groupé à caractère semi-urbain et urbain.
L'observation sur le terrain permet de réaliser que c'est dans les anciens
quartiers et ceux concernés par les zones d'implantation du projet, situés au
centre de la ville (1er arrondissement) et au 3e Arrondissement que se trouvent
les plus fortes concentrations humaines. Pour l'essentiel, deux types d'habitat
sont à distinguer. Il s’agit de :
populations utilisent leur cour et les voies publiques comme aires d’épandage
des eaux usées. Or, la production des eaux usées (eaux de bain, eaux de
cuisine, eaux de buanderie) peut avoisiner les 50 et 70 litres par jour et par
personne ; voire plus (Banque Mondiale, 1995). Cette insuffisance en terme de
puisards fait que les eaux usées sont déversées dans la cour, les parcelles
vides, les voies publiques, les caniveaux, qui sont généralement à "ciel ouvert",
notamment dans les anciens quartiers tels Ladjifarani, Baouéra, Ouézé, Madina
etc. La collecte des eaux usées, principalement ménagères est assurée par des
rigoles qui sont réalisées dans l'enceinte des concessions par les ménages
eux-mêmes. Ces rigoles à leur tour, drainent une partie de ces eaux vers les
caniveaux publics étant entendu, qu'elles en sont directement connectées. Ces
situations engendrent la pollution de l’environnement et cela se ressent à
travers la circulation permanente d’air suffisamment chargé d’odeurs
nauséabondes.
En résumé, on peut dire que la ville de Parakou est caractérisée par :
- la multiplication et la dispersion des immondices et dépotoirs sauvages
par suite de la production croissante et de l’élimination insuffisante des
déchets ;
- l’altération de la qualité des eaux de surface, du fait des rejets et
déversement et des ruissellements de polluants et déchets dangereux et
de l’absence de système d’égouts efficace ;
- la dégradation de la qualité de l’air ;
- un autre phénomène alarmant est la défécation à l’air libre qui est due au
manque de latrines dans la plupart des ménages ;
- la divagation des animaux qui accentue l’insalubrité déjà inquiétante.
Il s’agira ici d’évaluer les impacts qu’engendrera le projet suivant les différentes
phases et de déposer des mesures d’atténuation ou de maximisation.
Pour l’ensemble des infrastructures retenues, les activités avant les travaux se
résument à l’ouverture de la voie par le déplacement ou la démolition des
installations se trouvant en débordement dans l’emprise des ouvrages; les
mesures de réinstallation et de compensation sont prévues dans le document
du Plan d’Action de Réinstallation et de Compensation (PARC). Par ailleurs,
l’installation du chantier, l’amenée des engins et des bétonnières, la circulation
des camions pour l’approvisionnement en graviers, sable et ciment suivront
l’ouverture de la voie. Les impacts significatifs seront identifiés au niveau du sol
(dégradation, défoncement) et des eaux (pollution des eaux, ensablement des
couloirs d’écoulement des eaux pluviales.
a- L’érosion pluviale
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
b- Prélèvement de sols
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
c - Relèvement de nappe
Le relèvement de nappe consiste à rehausser temporairement le niveau
de la nappe phréatique soit par apport supplémentaire d’eau soit par
communication avec une source située en altitude. Il se manifeste soit
aux exutoires, soit dans les bassins d’orage.
Dans le cas du collecteur C, cet impact peut être enregistré au niveau des
zones basses à drainer.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
L’entreprise mettra en place pendant la durée du chantier et à la fin des travaux
des aménagements pour prévenir toute chute de personne dans les bassins
d’orage.
d- Rabattement de nappe
Le rabattement de nappe intervient dans les milieux concernés que sont les
bas-fonds, les marécages ainsi que tous les points bas sujets à stagnation
d’eau.
Dans le cas du collecteur C, c’est les eaux près des périmètres maraîchers qui
seront menacées.
Evaluation de l’impact
La pollution touche soit les plans d’eau soit les eaux souterraines ; ce qui
constitue une dégradation de ces ressources ou dans certains cas, une
aggravation du niveau de dégradation.
Dans le cas du collecteur C, les eaux polluées sont charriées vers l’exutoire de
Zongo-Zénon-Zénon avec un risque d’aggravation de la situation préexistante,
quand bien même il y a dilution par le volume d’eau drainé.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
a- Relèvement de nappe
Le relèvement de nappe s’observera au niveau de l’exutoire car le niveau de
celui-ci sera augmenté par suite de l’apport complémentaire d’une quantité
d’eau drainée par les collecteurs.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Néant
Les matières et les déchets charriés par les eaux de pluie sont susceptibles de
polluer les eaux des collecteurs, qui ne sont pas absolument étanches et qui à
leur tour pollueraient la nappe phréatique et le plan d’eau au niveau de
l’exutoire.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Elle est causée par l’émission de poussières provenant des chantiers et des
transports. L’émission de fumée et de gaz provient des moteurs des véhicules
et des engins de chantiers. La pollution de l’air touche les populations
riveraines. Elle a pour effet d’aggraver temporairement le degré de pollution de
l’air ambiant des alentours.
Evaluation de l’impact
- La vitesse des véhicules de chantier sur les surfaces pouvant produire des
poussières en quantité importante (circulations de chantier et dans l’emprise
des travaux) sera réglementairement à niveau suffisamment bas pour limiter la
production de poussière.
Le niveau de bruit ambiant est plus élevé lorsqu’on se trouve dans une zone
construite et habitée ; en général, il est plus élevé le jour que pendant la nuit.
Ce niveau ambiant sera augmenté à cause des bruits de chantier, des bruits
dus au transport des matériaux par des camions.
Les populations riveraines seront affectées par cette situation qui aggrave la
situation antérieure.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
- Les travaux nocturnes dans les zones d’habitat seront interdits, sauf cas
de force majeure.
a- La pollution de l’air
Elle est causée par l’émission de poussières provenant des chantiers et des
transports. L’émission de fumée et de gaz provient des moteurs des véhicules
et des engins de chantiers. La pollution de l’air touche les populations riveraines
des rues ainsi que les usagers des rues. Elle a pour effet d’aggraver
temporairement le degré de pollution de l’air ambiant aux alentours des rues.
Le fonctionnement des collecteurs aura un impact sur la quantité de l’air,
car ils sont à ciel ouvert et leurs odeurs apparaîtront tout le long des
ouvrages et surtout aux avaloirs et aux exutoires.
Dans le cas des rues 2520 et de Sénadé-Avotrou-Tanto, l’émission de
poussière de latérite ou de sable silteux va non seulement polluer l’air
ambiant mais une partie de cette poussière va se déposer sur les murs
des clôtures et des maisons riveraines. Quant aux fumées et gaz, ils
seront produits principalement par les camions et les engins de chantier.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
- La vitesse des véhicules de chantier sur les surfaces pouvant produire des
poussières en quantité importante (circulations de chantier et dans l’emprise
des travaux) sera réglementairement à niveau suffisamment bas pour limiter la
production de poussière.
Mesures à prendre :
- La couche de sol superficiel (terre végétale) enlevée sur les sites d’emprunt
sera stockée, stabilisée et protégée de manière à assurer sa conservation
jusqu’à sa remise en place lors de la restauration du site d’emprunt,
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Dans la mesure où les bornes du chantier sont identifiées, il n’y a aucun impact
sur le milieu construit.
La voie à aménager devra être raccordée à d’autres rues existantes. Les points
de raccordement entraînent une modification des ouvrages existants,
notamment lorsqu’ils ne sont pas compatibles avec les nouveaux ouvrages.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
- Les apports de matériau par camion seront effectués dans des bennes
appropriées. Les camions seront chargés et conduits de manière à éviter les
pertes sur les itinéraires parcourus. Leur chargement sera recouvert d’une
bâche.
Les fossés en terre qui faisaient office de drains dans l’emprise du collecteur,
quand ils sont construits, sont des ouvrages temporaires qui seront détruits
pour laisser place à des collecteurs. Compte tenu de leur caractère provisoire et
de la construction d’un ouvrage plus performant, l’impact est réputé insignifiant
voire inexistant.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Cela touche les ménages de tout le quartier et même au delà. Des activités
domestiques sont temporairement perturbées, de même que des entreprises
locales sont privées d’énergie nécessaire à leurs activités de production.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Cet impact advient lorsque des bâtiments et autres constructions publics sont
implantés dans l’emprise des ouvrages projetés. Il survient alors des
démolitions nécessaires pour libérer les emprises des travaux.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre
Les atteintes à la santé publique prennent la forme de maladies dont les plus
importantes sont :
- Les affections ORL et OPHTALMO provoquées par les émissions de
poussières, de fumées et de gaz et touchant les usagers mais aussi les
riverains de la rue en chantier et des rues aménagées comme
déviations temporaires ;
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
- Arroser l’emprise des ouvrages et des itinéraires empruntés sur le chantier par
les camions.
La sécurité des biens et surtout des personnes pourrait être atteinte sur les
chantiers (accidents de travail), sur l’emprise du collecteur ou de la voie et les
itinéraires de transport des matériaux (accidents de la route).
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Certains ne pourront plus garer leurs voitures à domicile et devront soit s’en
passer soit trouver refuge auprès du voisin de quartier.
Des passages sont prévus pour traverser le chantier par endroits et passer d’un
côté à un autre.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Cette perturbation touche les riverains des collecteurs, mais aussi tous les
usagers des rues qui conduisent à un équipement d’intérêt public comme
l’école publique de Kodowary. Elle crée un dommage nouveau mais somme
toute temporaire.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Exécuter les travaux par tronçons et prévoir les couloirs de passage pour les
populations des quartiers concernés.
La baisse d’activité et donc des revenus touchera les activités riveraines car
devenues difficiles voire impossibles d’accès.
Evaluation de l’impact
Mesures à prendre :
Organiser des séances d’IEC à l’attention des ouvriers et des populations pour
mieux valoriser les revenus.
Après les travaux, les impacts sont positifs en ce qui concerne la santé, la
sécurité, les revenus et l’organisation sociale.
Le tableau suivant fait la synthèse des impacts positifs et négatifs du projet sur
l’environnement et les mesures pour atténuer les impacts négatifs et maximiser
ceux qui sont positifs.
Le tableau n°10 suivant fait la synthèse des impacts sur l’environnement et les
mesures pour corriger ou maximiser ces impacts.
Tableau 10.1.1 : Synthèse des impacts positifs et des mesures de maximisation pour
les travaux de rechargement de la voie longeant le collecteur C
Tableau 10.1.2: Synthèse des impacts négatifs et des mesures d’atténuation pour
pour les travaux de rechargement de la voie longeant le collecteur C
Tableau n°10.2.1 : Synthèse des impacts positifs et des mesures de maximisation pour
le collecteurs ″C” et le bassin ″B″
Tableau n°10.2.2 : Synthèse des impacts négatifs et des mesures d’atténuation pour
les collecteurs ″P” et ″W″
Bien que le Suivi environnemental soit l’affaire des Structures spécialisées de l’Etat,
il est indispensable de mettre à la disposition desdites structures un budget
additionnel afin de faciliter leurs interventions en faveur de l’environnement dans le
cadre du projet. Le budget de ce suivi est estimé à 10.000.000 F.CFA.
8-Faire prendre toutes dispositions pour éviter le Peu de sédiments sont CPT - Bureau de AGETUR
déversement de sédiments dans les exutoires déversés dans l’exutoire. contrôle
Les levés topographiques - AGETUR
sont faits et rapports
d’évaluation disponibles
9-Arroser périodiquement les surfaces situées à Les surfaces poussiéreuses 1.200 000 Bureau de AGETUR
proximité de zones occupées par les travaux et sont régulièrement arrosées contrôle Services
susceptibles de produire des poussières en et le niveau de poussière techniques de la
quantité importante (chaussées en construction, est réduit. Mairie
accès de chantier, aires de déchargement, dépôt
de déblais, déviations temporaires).
signalisation de limitation de
vitesse sont posés
11- Placer aux engins et appareils de chantier un Les émissions de fumée et CPT - Bureau de AGETUR
équipement standard d’insonorisation et de de gaz sont faibles contrôle DDEPN
filtration de gaz d’échappement
12-Interdire les travaux nocturnes dans les zones Le chantier est fermé de CPT - Bureau de AGETUR
d’habitat sauf cas de force majeure 19h à 7h contrôle
12-Faire contrôler par des services compétents Des contrôles fréquents CPT - Bureau de AGETUR
(Police environnementale), l’état des véhicules sont effectués contrôle Police
du chantier environnementale
13-Interdire les travaux nocturnes produisant du Les travaux bruyants sont CPT DDEPN ABE
bruit arrêtés de 19h à 7h
14-Soumettre à autorisation préalable du Maître Aucun arbre important n’est CPT - Bureau de DDEPN et
d’Ouvrage, la coupe de tout arbre d’un diamètre abattu contrôle Services
supérieur à 25 cm. techniques de la
Mairie
15-Stocker, stabiliser et protéger la couche de La terre végétale des CPT. - Bureau de DDEPN et
sol superficiel (terre végétal) enlevée sur les sites carrières est sauvegardée contrôle Services
d’emprunt de manière à assurer sa conservation pour restauration du site - AGETUR techniques de la
jusqu’à sa remise en place lors de la restauration d’emprunt Mairie
du site d’emprunt
16-Prendre des dispositions utiles pouvant Les accès aux parcelles et 2 000 000 Bureau de AGETUR
réduire les contraintes de déplacement imposées aux arrêts de transport sont contrôle Services
aux populations aménagés techniques de la
(Aménager des déviations temporaires dont les - La circulation est bien Mairie
plans sont adoptés par les populations avant les régulée
travaux).
17-Equiper les zones de travaux jugés Les zones dangereuses 500 000 - Bureau de - AGETUR
dangereuses de signalisations verticale et sont balisées contrôle
horizontale et éventuellement d’éclairage public
18-Assurer la régulation de la circulation publique La circulation est bien CPT - Bureau de AGETUR et
sur les voies de déviation. régulée contrôle DDTPT
- AGETUR
19- Couvrir ou protéger les tranchées des Les tranchées des 500 000 - Bureau de - AGETUR et
caniveaux de manière à empêcher tout accident caniveaux sont bien contrôle Services
protégées - AGETUR techniques de la
Mairie
20-Effectuer les apports de matériau par camion Les camions transportant CPT - Bureau de AGETUR,
dans des bennes appropriées. Charger et les matériaux sont contrôle DDEPN et
conduire les camions de manière à éviter les effectivement bâchés Services
pertes sur les itinéraires parcourus. Recouvrir techniques de la
leur chargement d’une bâche Mairie
21-Débarrasser les roues des véhicules de Les roues des véhicules de CPT - Bureau de AGETUR
chantier des boues éventuelles à chaque départ chantier sont lavées et contrôle
des zones de travaux et d’emprunt afin d’éviter débarrassées des boues
de salir la voirie environnante.
22-Elaborer et mettre en œuvre de commun Le déplacement des 500 000 - Bureau de AGETUR
accord avec les concessionnaires un plan et un réseaux existants est fait contrôle
programme de déplacement des réseaux selon un plan et programme
existants (électricité, eau potable, téléphone). de concert
23-Assurer la protection contre les réinstallations Des dispositifs pour 2.500 000 - Bureau de AGETUR,
spontanées sur les emprises des ouvrages empêcher les réinstallations contrôle DDEPN et
précédemment libérés sur les emprises Services
techniques de la
Mairie
24-Mettre en œuvre le Plan de Recasement et Le PARC est mis en PARC - Bureau de AGETUR,
de Compensation (PARC). application selon les cas contrôle Services
techniques de la
Mairie
25- Interdire l’incinération des déchets de Les déchets sont évacués 1.500 000 - Bureau de DDEPN, Police
chantier en zone habitée. Faire l’IEC aux hors du chantier. L’IEC est contrôle environnementale
populations et aux ouvriers concernant la organisé et le compte rendu
pollution des eaux et la pollution de l’air. disponible
26-Arroser les plates-formes des ouvrages et des Un agent de santé est 500 000 - Bureau de AGETUR,
itinéraires de déviation. disponible sur le chantier contrôle Services
pour administrer les soins techniques de la
d’urgence Mairie
27-Administrer les soins d’urgence en cas Les travaux sont CPT - Bureau de - AGETUR
d’accident de chantier. effectivement exécutés par contrôle
tronçon
28-Exécuter les travaux par tronçons et prévoir Les séances d’IEC sont 1.500 000 - Bureau de AGETUR,
les couloirs de passages pour les populations organisées et les comptes contrôle Services
des quartiers concernés. rendus sont disponibles techniques de la
Mairie
29-Organiser des séances d’IEC sur les Les séances d’IEC sont 1.200 000 - Bureau de DDS
infections et les maladies transmissibles (ORL, organisées et les comptes contrôle
Ophtalmo, MST, SIDA, Hépatites, etc.) rendus sont disponibles Services
techniques de
la Mairie
30-Organiser des séances d’EIC à l’attention des Les séances d’IEC sont 1.200 000 - Bureau de Direction Micro-
ouvriers, des femmes et des populations organisées et les comptes contrôle finance
riveraines pour mieux valoriser les revenus rendus sont disponibles Services
(salaires, bénéfices, loyers, immobilier, etc.) techniques de
la Mairie
31-Organiser des séances d’EIC pour la Les séances d’IEC sont 1000.000 - Bureau de - AGETUR,
promotion des activités socio-culturelles et de organisées et les comptes contrôle DDEPN, Services
protection de l’environnement. rendus sont disponibles technique s de la
Mairie
32-Prévoir les trous d’arbre à espacement Les trous sont réservés CPT - Bureau de DDEPN, DDFRN
régulier. contrôle
- AGETUR
33-Planter et entretenir les plans mis en terre Les plants mis en terre sont 4.500.000 Services DDEPN
entretenus techniques de
la Mairie
34-Utiliser la main-d’œuvre locale sur le chantier La main-d’œuvre locale est CPT - Bureau de DDTFP
afin de diminuer le chômage utilisée contrôle
- AGETUR
TOTAL DES COUTS ENVIRONNEMENTAUX RELATIF AUX TRAVAUX PREVUS DANS LE CADRE DU PROGRAMME COMPLEMENTAIRE
DU PGUD-2 DANS LA VILLE DE PARAKOU : 28 100 000 francs CFA
1 – Mesures générales
Il s’agit de mesures à prendre par l’entrepreneur sous le double contrôle de
l’ingénieur et de l’environnementaliste.
1.1. La durée des travaux
La durée des travaux doit être réduite au minimum. Ils devraient commencer
juste à la fin de la saison des pluies et s’achever avant la saison des pluies
suivante. En cas d’interruption des travaux, un plan de sauvegarde des lieux
sera soumis au représentant de l’Agence
1.2. L’accès au chantier
L’accès au chantier doit être contrôlé et les itinéraires d’accès correctement
signalés et balisés.
1.3. L’information du personnel
Le personnel de chantier doit suivre des séances IEC en matière de protection
de l’environnement spécifique au projet.
1.4. La réutilisation des matériaux
La réutilisation des matériaux et des équipements utilisés ou démantelés doit
être favorisée.
1.5. La propreté du chantier et des itinéraires de transport de matériaux
Le nettoyage et la remise en état des milieux touchés sont obligatoirement à la
fin des travaux.
Débarrasser les roues des véhicules de chantier des boues éventuelles à
chaque départ des zones de travaux et d’emprunt afin d’éviter de salir la voirie
environnante.
Contrôler et enlever quotidiennement le matériau d’apport éventuellement
répandu sur la voirie à l’extérieur des emprises de travaux par l’entreprise.
2. Mesures spécifiques.
2.1. Erosion et déstabilisation des sols
3.1.1. Etudier et mettre en place des installations de drainage temporaire
adéquates pour prévenir la destruction des sols par le ruissellement autour des
emprises de travaux, dépôts de déblais et sites d’emprunt. Entretenir ces
installations.
2.1.2. Utiliser le sable continental ou lagunaire débarrassé de toutes les
impuretés.
2.1.3. Stocker, stabiliser et protéger la couche de sol superficiel (terre végétale)
enlevée sur les sites d’emprunt de manière à assurer sa conversion jusqu’à sa
remise en place lors de la restauration du site d’emprunt.
2.2. Protection de la qualité des eaux
2.2.1 Faire prendre par l’entreprise toutes dispositions pour éviter la dispersion
de liquides toxiques. Equiper les installations de stockage et de distribution de
carburant d’un drainage périphérique relié gravitairement à une bâche de
rétention étanche permettant de prévenir toute pollution des eaux souterraines
pour une fuite accidentelle.
.2.2. Faire prendre toutes dispositions pour éviter le déversement de sédiments
dans
les exutoires.
2.3. Pollution de l’air et augmentation du niveau sonore
2.3.1. Arroser périodiquement les surfaces situées à proximité de zones
occupées et susceptibles de produire des poussières en quantité importante
(chaussées en construction, accès de chantier, aires de déchargement, dépôt
de déblais, déviations temporaires).
2.3.2. Réglementer la vitesse des véhicules sur les surfaces pouvant produire
des poussières sen quantité importante (circulation dans l’emprise des travaux
et sur les déviations temporaires) à un niveau suffisamment bas pour limiter la
production de poussière.
2.3.3. Faire protéger par une bâche des véhicules et les chargements
susceptibles de produire des poussières en quantité importante.
2.3.4. Placer aux engins et appareils de chantier un équipement standard
d’insonorisation et de filtration de gaz d’échappement.
2.3.5. Effectuer les apports de matériau par camion dans des bennes
appropriées. Charger et conduire les camions de manière à éviter les pertes sur
les itinéraires parcourus. Recouvrir leur chargement d’une bâche.
2.3.6. Interdire l’incinération des déchets de chantier en zone habitée. Faire
l’I.E.C. aux populations et aux ouvriers concernant la pollution des eaux et la
pollution de l’air
2.3.7. Interdire les travaux nocturnes dans les zones d’habitat sauf cas de force
majeure.
2.3.8. Faire contrôler par des services compétents (Police environnementale),
l’état des véhicules du chantier.
2.3.9. Arroser les plates formes des ouvrages et des itinéraires de déviation.
2.4. Destruction ou modification de la flore
2.4.1. Soumettre à autorisation préalable du Maître d’Ouvrage, la coupe de tout
arbre d’un diamètre supérieur à 25 cm.
CONCLUSION
ANNEXES
- Plan de situation
- Les termes de Référence
- Liste des personnes rencontrées
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUS
1- ABE : -Rapport Intégré sur l’Etat de l’Environnement au Bénin (Version Initiale), 2002, 187 pages.
3- ABE :- Guide général de réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement. ABE/MEHU, Cotonou,
Février 2001. 76 pages.
4- ABE : -Guide sectoriel d’étude d’impact sur l’environnement des projets de route.
5- AGETUR : -Mission d’analyse préliminaire du Programme complémentaire du PGUD-2, Novembre 2007.
6- ECOPLAN : -Projet de construction du Marché de Banikani ; Plan d’Actions de Réinstallation et de
Compensation
ECOPLAN. - Evaluation environnementale du PGUD Phase II. Vol 1 : Cadre de gestion environnementale
7
et sociale
ECOPLAN ET SERHAU-SA.- Etude d’impact environnemental et social. Rapport final, version définitive,
vol1 : Evaluation environnementale et sociale, SERHAU-SA/PGUD-2, Cotonou, Avril 2005. 177 pages +
Annexes
9 ETRICO. -Etude sur la définition d’un programme d’actions prioritaires de réhabilitation, de construction et
d’entretien physique d’infrastructures primaires et secondaires de voirie à Cotonou, Porto-Novo et
Parakou. Rapport d’avant-projet détaillé, version finale, SERHAU-SA/PGUD-2, Cotonou, décembre 2005.
57 pages + Annexes et documents graphiques.
10 GUIGO M., ALLIER C., CHAPOT A., CHAPOT- BLANQUET M., DAUPHINE A. (1991). Gestion de
l’environnement et études d’impacts. Paris.
11 - HYDEA-IGIP AFRIQUE :- Appui à la circonscription urbaine de Parakou, Réalisation des études et des
dossiers d’appel d’offre, Surveillance et contrôle des travaux. Etude d’Impact Environnemental Simplifiée
12 - IMPACT CONSULTANTS. Etude relative à l’identification et l’évaluation des appuis à apporter aux
quartiers défavorisés retenus par les communes : Ville de Porto-Novo. Rapport final définitif, SERHAU-
SA/PGUD-2, Cotonou, mars 2005. 110 pages + Annexes
13 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département de l’OUEME, Cotonou, Mai 2004
14 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département du BORGOU, Cotonou, Mai 2004
15 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département du LITTORAL, Cotonou, Mai 2004
LARRY W.- Environnement impact assessment. Second edition. University of Oklakoman. USA.
16 -
Mission d’étude d’impact environnemental et social du Programme complémentaire du PGUD-2
Volet : Etude d’impact environnemental et PGIE – Ville de Parakou – Rapport définitif
BOPEN
89
18 SERHAU- SA : Identification et évaluation des appuis à apporter aux quartiers défavorisés retenus par les
communes ; Rapport Final VILLE DE Porto-Novo, Mars 2005
20 - SERHAU- SA.- Projet de Gestion Urbaine Décentralisée, Revue à mi-parcours. Rapport-Synthèse, Février
2003.
22 - SNC- LAVALIN INTERNATIONAL INC. Etude d’assainissement des villes de Cotonou et de Porto-Novo :
Etude de faisabilité, volume 1 : Dossier principal, version définitive, Cotonou, Décembre 1994. 119 pages.
ANNEXE
1- CONTEXTE GENERAL
Depuis quelques années, le Gouvernement béninois a entrepris une vaste politique visant à améliorer le
cadre de vie des populations. Le contexte de la Décentralisation et de la bonne Gouvernance prônée par
les autorités a aussi accentué les initiatives ayant pour objectif l’amélioration de la qualité des services
rendus aux populations.
Le second Projet de Gestion Urbain Décentralisée (PGUD-2), initié par le Gouvernement béninois avec
l’appui de la Banque Mondiale, intègre cet objectif à travers ces différentes composantes, avec en
particulier la lutte contre les inondations cycliques qui s’observent dans les grandes villes du Bénin. Ce
projet fait suite à la première phase d’un projet urbain clôturé le 30 septembre 2004. Il vise entre autres
l’accès des populations aux infrastructures et services de base dans les villes à statut particulier (Cotonou,
Porto-Novo et Parakou) et dans trois villes secondaires (Abomey-Calavi, Kandi, Lokossa). Il vise
également à renforcer la capacité des services techniques et financiers des administrations communales
et de l’Etat, en vue d’accroître les services nécessaires pour assurer l’entretien des équipements et des
infrastructures urbaines.
Les composantes du projet sont mises en œuvre par l’intermédiaire de deux agences d’exécution : la
SERHAU-SA pour les composante A, C et une partie de la composante D (formation, achet de matériel,
sensibilisation) et l’AGETUR-SA pour la composante B et une partie de la composante D (travaux à court
terme, étude environnementale, sociale et technique pour la validation du site pré-identifié pour accueillir
le Centre d’Enfouissement Technique (CET) de Porto-Novo, étude organisationnelle et de financement de
la filière, études techniques d’exécution, travaux de construction du CET et des points de regroupement).
Une cellule de pilotage et de suivi du projet (CSP) a été créée au sein du Ministère chargé de l’urbanisme.
Sa mission est d’assurer le pilotage et le suivi technique de la mise en œuvre du PGUD-2 dans toutes ces
composantes. Elle est chargée entre autres de contrôler et de suivre les performances des deux agences
d’exécution.
3- CADRE INSTITUTIONNEL ET LEGAL :
3.1- DEFINITIONS
En particulier, les études environnementales et sociales devront investiguer sur les points suivants :
Le consultant délimitera la zone d’étude ainsi que la zone d’influence de chaque sous-projet et décrira les
composantes des milieux naturel et humain.
L’étude devra établir les limites spéciales et temporelles de la zone d’influence de chaque sous-projet.
Celle-ci se fonde sur la partie éventuelle d’interaction maximale entre le sous-projet et l’environnement.
L’étude devra justifier les limites retenues pour chaque sous-projet et distinguer les zones d’impacts
directs et les zones d’impacts indirects sur les milieux naturel et humain.
b) Description des composantes pertinentes de l’environnement
Sur la base des données disponibles complétées au besoin par des inventaires tant quantitatifs que
qualitatifs appropriés, l’étude décrira de la façon la plus factuelle possible, les composantes pertinentes de
l’environnement, par rapport aux enjeux et impacts de chaque sous-projet.
L’identification des impacts environnementaux suivra une procédure systématique, qu’elle soit appliquée
‘‘ex-ante’’ ou ‘‘ex post’’. Les sous-projets seront analysés relativement à une liste générique exhaustive
des impacts possibles, même si certains apparaissent de primes abords non pertinents. Les impacts
recherchés incluront :
- les impacts primaires incluant toute modification significative des milieux physiques (ressources
naturelles et patrimoine construit) directement générée par la réalisation ou l’exploitation de
chaque sous-projet ;
- les ‘‘effets’’ incluant toute conséquence physique et non physique sur le milieu humain, et plus
précisément sur les conditions de vie des populations présentes dans les zones d’impact ;
- les ‘‘impacts induits’’, incluant toute modification significative des milieux physiques (ressources
naturelles et patrimoine construit) générée par un impact primaire ou par un effet.
Cette recherche sera effectuée au moyen d’une grille d’identification et d’évaluation des impacts, ‘‘check
list’’, de l’ensemble des impacts et effets à prendre en compte, en conformité avec les normes
environnementales et les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiales.
Cette étude doit s’appuyer sur et être en conformité avec les Politiques de sauvegarde de la Banque
Mondiale concernant les études d’impact et en conformité avec le Plan Cadre de Recasement et de
Compensation du projet (Cf. liste de référence).
Le consultant, en relation avec l’AGETUR, l’ABE et les Comités Techniques de Négociation (CTN) mis sur
pieds par les Mairies respectives, devra organiser des réunions publiques d’information et de validation du
rapport de l’Etude d’Impact Environnementale et Sociale (EIES).
L’étude environnementale et sociale doit déboucher sur un Plan de Gestion des Impacts
Environnementaux (PGIE) et un Plan d’Action de Recasement et de Compensation (PARC) dont le
consultant déterminera les coûts et les modalités de mise en œuvre.
Le consultant devra élaborer un programme de suivi visant à s’assurer que les mesures de bonification et
d’atténuation sont mises en œuvre et qu’elles génèrent les résultats escomptés et qu’elles sont soit
modifiées soit annulées si elles ne donnent pas des résultats probants. Ce programme de suivi comporte
deux parties :
• la surveillance
• les activités de suivi
La surveillance
Elle vise à s’assurer que les mesures de bonification et d’atténuation proposées sont effectivement mises
en œuvre pendant la phase de construction.
Ce programme doit définir aussi clairement que possible les indicateurs qui seront utilisés pour le suivi
des mesures d’atténuation et de bonification qui devront être évaluées pendant la mise en œuvre et/ou la
mise en service.
Ce programme de suivi doit prescrire des détails techniques pour le suivi des activités telles que les
méthodes utilisées, la localisation des échantillons, la fréquence des analyses, la définition des limites et
des seuils qui déclencheront les besoins pour la mise en œuvre des actions correctives.
La mise en œuvre des mesures de bonification et de mitigation ainsi que l’achèvement du programme de
suivi requiert l’établissement clair des responsabilités parmi les différentes organisations impliquées dans
la mise en œuvre et dans la mise en service du sous-projet.
Le consultant devra élaborer un tableau présentant clairement les responsabilités de chaque structure et
indiquant les modalités d’intervention ainsi que les sources de financement des actions identifiées.
Les PGIE et les PARC devront inclure le plan de mise en œuvre en prenant en compte toutes les activités
relatives aux mesures préconisées, le programme de suivi, les consultations, les initiatives
complémentaires et les arrangements institutionnels. Par ailleurs, le programme de mise en œuvre sera
élaboré en phases, en coordination avec l’ensemble du plan de mise en œuvre du sous-projet.
Pour l’exécution de sa mise en œuvre, le Consultant aura pour interlocuteur principal l’Ingénieur Chef
Projets en charge de la mise en œuvre du PGUD-2 à l’AGETUR. Il mettra tout en œuvre pour lui fournir
tous renseignements ou documentations nécessaires pour l’exécution de sa mission.
Au démarrage de sa mission, l’AGETUR fournira au Consultant le plan de situation des ouvrages du projet
et se rendra avec lui pour une reconnaissance des sites. Pour le contrôle et le suivi de la mise en œuvre
des PGIE et PARC, l’AGETUR fournira au Consultant tous les dossiers et éléments nécessaires à
l’exécution de sa mission, notamment, le contrat signé et copie de toutes les correspondances de
l’AGETUR avec les entreprises au sujet de ce projet.
7- MODIFICATION DU PROJET
Aucune modification du projet ne pourra être effectuée sur l’initiative du Consultant. Toutefois, si le
Consultant constate un besoin de modification du projet, il est tenu d’en informer par écrit le Maître
d’Ouvrage Délégué, avec les arguments nécessaires en appui, et de lui demander une décision.
En cas d’une modification importante du projet décidée par le Maître d’Ouvrage Délégué, le Consultant en
sera immédiatement informé par l’AGETUR.
8- ORGANISATION DE LA MISSION-RAPPORTS
Le Consultant doit mettre en place les moyens en personnel et en matériel qu’il juge nécessaires à
l’accomplissement de sa mission.
Il doit mettre sur pied une équipe forte et déterminée de spécialistes ayant des qualifications techniques
dans les domaines sociaux et de l’environnement. L’équipe doit présenter un plan pragmatique et
judicieux pour réaliser convenablement la mission du Consultant.
Le Consultant proposera et justifiera l’éventail de disciplines à intégrer dans l’équipe du projet mais doit
prévoir le personnel minimum suivant :
- AGETUR
6-Contrôler l’état du matériel de chantier et - Fiches de suivi du matériel CPT DDEPN
prescrire une procédure de sécurité lors du à jour et Services
ravitaillement en carburant et autres lubrifiants - Les chantiers sont dotés techniques de
de points de ravitaillement la Mairie
conformes à la norme
7- Equiper les installations de chantier et sites Des latrines sont mises à la Forfait - Bureau de
abritant du personnel en permanence de disposition des ouvriers 500.000 contrôle
sanitaires ( latrines) en nombre suffisant, - AGETUR
équipées d’un dispositif d’épuration ou de
stockage protégé et localisés de façon à limiter la
pollution de la nappe.
8-Faire prendre toutes dispositions pour éviter le Peu de sédiments sont CPT - Bureau de AGETUR
déversement de sédiments dans les exutoires déversés dans l’exutoire. contrôle
Les levés topographiques - AGETUR
sont faits et rapports
d’évaluation disponibles
9-Arroser périodiquement les surfaces situées à Les surfaces poussiéreuses 1.200 000 Bureau de AGETUR
proximité de zones occupées par les travaux et sont régulièrement arrosées contrôle Services
susceptibles de produire des poussières en et le niveau de poussière techniques de la
quantité importante (chaussées en construction, est réduit. Mairie
accès de chantier, aires de déchargement, dépôt
de déblais, déviations temporaires).
12-Interdire les travaux nocturnes dans les zones Le chantier est fermé de CPT - Bureau de AGETUR
d’habitat sauf cas de force majeure 19h à 7h contrôle
12-Faire contrôler par des services compétents Des contrôles fréquents CPT - Bureau de AGETUR
(Police environnementale), l’état des véhicules sont effectués contrôle Police
du chantier environnementale
13-Interdire les travaux nocturnes produisant du Les travaux bruyants sont CPT DDEPN ABE
bruit arrêtés de 19h à 7h
14-Soumettre à autorisation préalable du Maître Aucun arbre important n’est CPT - Bureau de DDEPN et
d’Ouvrage, la coupe de tout arbre d’un diamètre abattu contrôle Services
supérieur à 25 cm. techniques de la
Mairie
15-Stocker, stabiliser et protéger la couche de La terre végétale des CPT. - Bureau de DDEPN et
sol superficiel (terre végétal) enlevée sur les sites carrières est sauvegardée contrôle Services
d’emprunt de manière à assurer sa conservation pour restauration du site - AGETUR techniques de la
jusqu’à sa remise en place lors de la restauration d’emprunt Mairie
du site d’emprunt
16-Prendre des dispositions utiles pouvant Les accès aux parcelles et 2 000 000 Bureau de AGETUR
réduire les contraintes de déplacement imposées aux arrêts de transport sont contrôle Services
aux populations aménagés techniques de la
(Aménager des déviations temporaires dont les - La circulation est bien Mairie
plans sont adoptés par les populations avant les régulée
travaux).
17-Equiper les zones de travaux jugés Les zones dangereuses 500 000 - Bureau de - AGETUR
dangereuses de signalisations verticale et sont balisées contrôle
horizontale et éventuellement d’éclairage public
18-Assurer la régulation de la circulation publique La circulation est bien CPT - Bureau de AGETUR et
sur les voies de déviation. régulée contrôle DDTPT
- AGETUR
19- Couvrir ou protéger les tranchées des Les tranchées des 500 000 - Bureau de - AGETUR et
caniveaux de manière à empêcher tout accident caniveaux sont bien contrôle Services
protégées - AGETUR techniques de la
Mairie
20-Effectuer les apports de matériau par camion Les camions transportant CPT - Bureau de AGETUR,
dans des bennes appropriées. Charger et les matériaux sont contrôle DDEPN et
conduire les camions de manière à éviter les effectivement bâchés Services
pertes sur les itinéraires parcourus. Recouvrir techniques de la
leur chargement d’une bâche Mairie
21-Débarrasser les roues des véhicules de Les roues des véhicules de CPT - Bureau de AGETUR
chantier des boues éventuelles à chaque départ chantier sont lavées et contrôle
des zones de travaux et d’emprunt afin d’éviter débarrassées des boues
de salir la voirie environnante.
22-Elaborer et mettre en œuvre de commun Le déplacement des 500 000 - Bureau de AGETUR
accord avec les concessionnaires un plan et un réseaux existants est fait contrôle
programme de déplacement des réseaux selon un plan et programme
existants (électricité, eau potable, téléphone). de concert
23-Assurer la protection contre les réinstallations Des dispositifs pour 2.500 000 - Bureau de AGETUR,
spontanées sur les emprises des ouvrages empêcher les réinstallations contrôle DDEPN et
précédemment libérés sur les emprises Services
techniques de la
Mairie
24-Mettre en œuvre le Plan de Recasement et Le PARC est mis en PARC - Bureau de AGETUR,
de Compensation (PARC). application selon les cas contrôle Services
techniques de la
Mairie
25- Interdire l’incinération des déchets de Les déchets sont évacués 1.500 000 - Bureau de DDEPN, Police
chantier en zone habitée. Faire l’IEC aux hors du chantier. L’IEC est contrôle environnementale
populations et aux ouvriers concernant la organisé et le compte rendu
pollution des eaux et la pollution de l’air. disponible
26-Arroser les plates-formes des ouvrages et des Un agent de santé est 500 000 - Bureau de AGETUR,
itinéraires de déviation. disponible sur le chantier contrôle Services
pour administrer les soins techniques de la
d’urgence Mairie
27-Administrer les soins d’urgence en cas Les travaux sont CPT - Bureau de - AGETUR
d’accident de chantier. effectivement exécutés par contrôle
tronçon
28-Exécuter les travaux par tronçons et prévoir Les séances d’IEC sont 1.500 000 - Bureau de AGETUR,
les couloirs de passages pour les populations organisées et les comptes contrôle Services
des quartiers concernés. rendus sont disponibles techniques de la
Mairie
29-Organiser des séances d’IEC sur les Les séances d’IEC sont 1.200 000 - Bureau de DDS
infections et les maladies transmissibles (ORL, organisées et les comptes contrôle
Ophtalmo, MST, SIDA, Hépatites, etc.) rendus sont disponibles Services
techniques de
la Mairie
30-Organiser des séances d’EIC à l’attention des Les séances d’IEC sont 1.200 000 - Bureau de Direction Micro-
ouvriers, des femmes et des populations organisées et les comptes contrôle finance
riveraines pour mieux valoriser les revenus rendus sont disponibles Services
pollution de la nappe.
1 – Mesures générales
Il s’agit de mesures à prendre par l’entrepreneur sous le double contrôle de
l’ingénieur et de l’environnementaliste.
1.1. La durée des travaux
La durée des travaux doit être réduite au minimum. Ils devraient commencer
juste à la fin de la saison des pluies et s’achever avant la saison des pluies
suivante. En cas d’interruption des travaux, un plan de sauvegarde des lieux
sera soumis au représentant de l’Agence
1.2. L’accès au chantier
L’accès au chantier doit être contrôlé et les itinéraires d’accès correctement
signalés et balisés.
1.3. L’information du personnel
Le personnel de chantier doit suivre des séances IEC en matière de protection
de l’environnement spécifique au projet.
1.4. La réutilisation des matériaux
La réutilisation des matériaux et des équipements utilisés ou démantelés doit
être favorisée.
1.5. La propreté du chantier et des itinéraires de transport de matériaux
Le nettoyage et la remise en état des milieux touchés sont obligatoirement à la
fin des travaux.
Débarrasser les roues des véhicules de chantier des boues éventuelles à
chaque départ des zones de travaux et d’emprunt afin d’éviter de salir la voirie
environnante.
Contrôler et enlever quotidiennement le matériau d’apport éventuellement
répandu sur la voirie à l’extérieur des emprises de travaux par l’entreprise.
Mission d’étude d’impact environnemental et social du Programme complémentaire du PGUD-2
Volet : Etude d’impact environnemental et PGIE – Ville de Parakou – Rapport définitif
BOPEN
109
2. Mesures spécifiques.
2.1. Erosion et déstabilisation des sols
3.1.1. Etudier et mettre en place des installations de drainage temporaire
adéquates pour prévenir la destruction des sols par le ruissellement autour des
emprises de travaux, dépôts de déblais et sites d’emprunt. Entretenir ces
installations.
2.1.2. Utiliser le sable continental ou lagunaire débarrassé de toutes les
impuretés.
2.1.3. Stocker, stabiliser et protéger la couche de sol superficiel (terre végétale)
enlevée sur les sites d’emprunt de manière à assurer sa conversion jusqu’à sa
remise en place lors de la restauration du site d’emprunt.
2.2. Protection de la qualité des eaux
2.2.1 Faire prendre par l’entreprise toutes dispositions pour éviter la dispersion
de liquides toxiques. Equiper les installations de stockage et de distribution de
carburant d’un drainage périphérique relié gravitairement à une bâche de
rétention étanche permettant de prévenir toute pollution des eaux souterraines
pour une fuite accidentelle.
.2.2. Faire prendre toutes dispositions pour éviter le déversement de sédiments
dans
les exutoires.
2.3. Pollution de l’air et augmentation du niveau sonore
2.3.1. Arroser périodiquement les surfaces situées à proximité de zones
occupées et susceptibles de produire des poussières en quantité importante
(chaussées en construction, accès de chantier, aires de déchargement, dépôt
de déblais, déviations temporaires).
2.3.2. Réglementer la vitesse des véhicules sur les surfaces pouvant produire
des poussières sen quantité importante (circulation dans l’emprise des travaux
et sur les déviations temporaires) à un niveau suffisamment bas pour limiter la
production de poussière.
2.3.3. Faire protéger par une bâche des véhicules et les chargements
susceptibles de produire des poussières en quantité importante.
2.3.4. Placer aux engins et appareils de chantier un équipement standard
d’insonorisation et de filtration de gaz d’échappement.
2.3.5. Effectuer les apports de matériau par camion dans des bennes
appropriées. Charger et conduire les camions de manière à éviter les pertes sur
les itinéraires parcourus. Recouvrir leur chargement d’une bâche.
2.3.6. Interdire l’incinération des déchets de chantier en zone habitée. Faire
l’I.E.C. aux populations et aux ouvriers concernant la pollution des eaux et la
pollution de l’air
2.3.7. Interdire les travaux nocturnes dans les zones d’habitat sauf cas de force
majeure.
2.3.8. Faire contrôler par des services compétents (Police environnementale),
l’état des véhicules du chantier.
2.3.9. Arroser les plates formes des ouvrages et des itinéraires de déviation.
2.4. Destruction ou modification de la flore
2.4.1. Soumettre à autorisation préalable du Maître d’Ouvrage, la coupe de tout
arbre d’un diamètre supérieur à 25 cm.
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1- ABE : -Rapport Intégré sur l’Etat de l’Environnement au Bénin (Version Initiale), 2002, 187 pages.
3- ABE :- Guide général de réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement. ABE/MEHU, Cotonou,
Février 2001. 76 pages.
4- ABE : -Guide sectoriel d’étude d’impact sur l’environnement des projets de route.
5- AGETUR : -Mission d’analyse préliminaire du Programme complémentaire du PGUD-2, Novembre 2007.
6- ECOPLAN : -Projet de construction du Marché de Banikani ; Plan d’Actions de Réinstallation et de
Compensation
ECOPLAN. - Evaluation environnementale du PGUD Phase II. Vol 1 : Cadre de gestion environnementale
7
et sociale
ECOPLAN ET SERHAU-SA.- Etude d’impact environnemental et social. Rapport final, version définitive,
vol1 : Evaluation environnementale et sociale, SERHAU-SA/PGUD-2, Cotonou, Avril 2005. 177 pages +
Annexes
9 ETRICO. -Etude sur la définition d’un programme d’actions prioritaires de réhabilitation, de construction et
d’entretien physique d’infrastructures primaires et secondaires de voirie à Cotonou, Porto-Novo et
Parakou. Rapport d’avant-projet détaillé, version finale, SERHAU-SA/PGUD-2, Cotonou, décembre 2005.
57 pages + Annexes et documents graphiques.
10 GUIGO M., ALLIER C., CHAPOT A., CHAPOT- BLANQUET M., DAUPHINE A. (1991). Gestion de
l’environnement et études d’impacts. Paris.
11 - HYDEA-IGIP AFRIQUE :- Appui à la circonscription urbaine de Parakou, Réalisation des études et des
dossiers d’appel d’offre, Surveillance et contrôle des travaux. Etude d’Impact Environnemental Simplifiée
12 - IMPACT CONSULTANTS. Etude relative à l’identification et l’évaluation des appuis à apporter aux
quartiers défavorisés retenus par les communes : Ville de Porto-Novo. Rapport final définitif, SERHAU-
SA/PGUD-2, Cotonou, mars 2005. 110 pages + Annexes
13 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département de l’OUEME, Cotonou, Mai 2004
14 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département du BORGOU, Cotonou, Mai 2004
15 - INSAE : Cahier des villages et quartiers de ville Département du LITTORAL, Cotonou, Mai 2004
LARRY W.- Environnement impact assessment. Second edition. University of Oklakoman. USA.
16 -
17 SERHAU-SA & AGETUR. Manuel d’exécution du PGUD, novembre 1999.
18 SERHAU- SA : Identification et évaluation des appuis à apporter aux quartiers défavorisés retenus par les
communes ; Rapport Final VILLE DE Porto-Novo, Mars 2005
20 - SERHAU- SA.- Projet de Gestion Urbaine Décentralisée, Revue à mi-parcours. Rapport-Synthèse, Février
2003.
22 - SNC- LAVALIN INTERNATIONAL INC. Etude d’assainissement des villes de Cotonou et de Porto-Novo :
Etude de faisabilité, volume 1 : Dossier principal, version définitive, Cotonou, Décembre 1994. 119 pages.
ANNEXE
2- CONTEXTE GENERAL
Depuis quelques années, le Gouvernement béninois a entrepris une vaste politique visant à améliorer le
cadre de vie des populations. Le contexte de la Décentralisation et de la bonne Gouvernance prônée par
les autorités a aussi accentué les initiatives ayant pour objectif l’amélioration de la qualité des services
rendus aux populations.
Le second Projet de Gestion Urbain Décentralisée (PGUD-2), initié par le Gouvernement béninois avec
l’appui de la Banque Mondiale, intègre cet objectif à travers ces différentes composantes, avec en
particulier la lutte contre les inondations cycliques qui s’observent dans les grandes villes du Bénin. Ce
projet fait suite à la première phase d’un projet urbain clôturé le 30 septembre 2004. Il vise entre autres
l’accès des populations aux infrastructures et services de base dans les villes à statut particulier (Cotonou,
Porto-Novo et Parakou) et dans trois villes secondaires (Abomey-Calavi, Kandi, Lokossa). Il vise
également à renforcer la capacité des services techniques et financiers des administrations communales
et de l’Etat, en vue d’accroître les services nécessaires pour assurer l’entretien des équipements et des
infrastructures urbaines.
En particulier, les études environnementales et sociales devront investiguer sur les points suivants :
Le consultant délimitera la zone d’étude ainsi que la zone d’influence de chaque sous-projet et décrira les
composantes des milieux naturel et humain.
L’étude devra établir les limites spéciales et temporelles de la zone d’influence de chaque sous-projet.
Celle-ci se fonde sur la partie éventuelle d’interaction maximale entre le sous-projet et l’environnement.
L’étude devra justifier les limites retenues pour chaque sous-projet et distinguer les zones d’impacts
directs et les zones d’impacts indirects sur les milieux naturel et humain.
d) Description des composantes pertinentes de l’environnement
Sur la base des données disponibles complétées au besoin par des inventaires tant quantitatifs que
qualitatifs appropriés, l’étude décrira de la façon la plus factuelle possible, les composantes pertinentes de
l’environnement, par rapport aux enjeux et impacts de chaque sous-projet.
L’identification des impacts environnementaux suivra une procédure systématique, qu’elle soit appliquée
‘‘ex-ante’’ ou ‘‘ex post’’. Les sous-projets seront analysés relativement à une liste générique exhaustive
des impacts possibles, même si certains apparaissent de primes abords non pertinents. Les impacts
recherchés incluront :
- les impacts primaires incluant toute modification significative des milieux physiques (ressources
naturelles et patrimoine construit) directement générée par la réalisation ou l’exploitation de
chaque sous-projet ;
- les ‘‘effets’’ incluant toute conséquence physique et non physique sur le milieu humain, et plus
précisément sur les conditions de vie des populations présentes dans les zones d’impact ;
- les ‘‘impacts induits’’, incluant toute modification significative des milieux physiques (ressources
naturelles et patrimoine construit) générée par un impact primaire ou par un effet.
Cette recherche sera effectuée au moyen d’une grille d’identification et d’évaluation des impacts, ‘‘check
list’’, de l’ensemble des impacts et effets à prendre en compte, en conformité avec les normes
environnementales et les politiques de sauvegarde de la Banque Mondiales.
Cette étude doit s’appuyer sur et être en conformité avec les Politiques de sauvegarde de la Banque
Mondiale concernant les études d’impact et en conformité avec le Plan Cadre de Recasement et de
Compensation du projet (Cf. liste de référence).
Le consultant, en relation avec l’AGETUR, l’ABE et les Comités Techniques de Négociation (CTN) mis sur
pieds par les Mairies respectives, devra organiser des réunions publiques d’information et de validation du
rapport de l’Etude d’Impact Environnementale et Sociale (EIES).
L’étude environnementale et sociale doit déboucher sur un Plan de Gestion des Impacts
Environnementaux (PGIE) et un Plan d’Action de Recasement et de Compensation (PARC) dont le
consultant déterminera les coûts et les modalités de mise en œuvre.
Le consultant devra élaborer un programme de suivi visant à s’assurer que les mesures de bonification et
d’atténuation sont mises en œuvre et qu’elles génèrent les résultats escomptés et qu’elles sont soit
modifiées soit annulées si elles ne donnent pas des résultats probants. Ce programme de suivi comporte
deux parties :
• la surveillance
• les activités de suivi
La surveillance
Elle vise à s’assurer que les mesures de bonification et d’atténuation proposées sont effectivement mises
en œuvre pendant la phase de construction.
Ce programme doit définir aussi clairement que possible les indicateurs qui seront utilisés pour le suivi
des mesures d’atténuation et de bonification qui devront être évaluées pendant la mise en œuvre et/ou la
mise en service.
Ce programme de suivi doit prescrire des détails techniques pour le suivi des activités telles que les
méthodes utilisées, la localisation des échantillons, la fréquence des analyses, la définition des limites et
des seuils qui déclencheront les besoins pour la mise en œuvre des actions correctives.
La mise en œuvre des mesures de bonification et de mitigation ainsi que l’achèvement du programme de
suivi requiert l’établissement clair des responsabilités parmi les différentes organisations impliquées dans
la mise en œuvre et dans la mise en service du sous-projet.
Le consultant devra élaborer un tableau présentant clairement les responsabilités de chaque structure et
indiquant les modalités d’intervention ainsi que les sources de financement des actions identifiées.
Les PGIE et les PARC devront inclure le plan de mise en œuvre en prenant en compte toutes les activités
relatives aux mesures préconisées, le programme de suivi, les consultations, les initiatives
complémentaires et les arrangements institutionnels. Par ailleurs, le programme de mise en œuvre sera
élaboré en phases, en coordination avec l’ensemble du plan de mise en œuvre du sous-projet.
Pour l’exécution de sa mise en œuvre, le Consultant aura pour interlocuteur principal l’Ingénieur Chef
Projets en charge de la mise en œuvre du PGUD-2 à l’AGETUR. Il mettra tout en œuvre pour lui fournir
tous renseignements ou documentations nécessaires pour l’exécution de sa mission.
Au démarrage de sa mission, l’AGETUR fournira au Consultant le plan de situation des ouvrages du projet
et se rendra avec lui pour une reconnaissance des sites. Pour le contrôle et le suivi de la mise en œuvre
des PGIE et PARC, l’AGETUR fournira au Consultant tous les dossiers et éléments nécessaires à
l’exécution de sa mission, notamment, le contrat signé et copie de toutes les correspondances de
l’AGETUR avec les entreprises au sujet de ce projet.
7- MODIFICATION DU PROJET
Aucune modification du projet ne pourra être effectuée sur l’initiative du Consultant. Toutefois, si le
Consultant constate un besoin de modification du projet, il est tenu d’en informer par écrit le Maître
d’Ouvrage Délégué, avec les arguments nécessaires en appui, et de lui demander une décision.
En cas d’une modification importante du projet décidée par le Maître d’Ouvrage Délégué, le Consultant en
sera immédiatement informé par l’AGETUR.
8- ORGANISATION DE LA MISSION-RAPPORTS
Le Consultant doit mettre en place les moyens en personnel et en matériel qu’il juge nécessaires à
l’accomplissement de sa mission.
Il doit mettre sur pied une équipe forte et déterminée de spécialistes ayant des qualifications techniques
dans les domaines sociaux et de l’environnement. L’équipe doit présenter un plan pragmatique et
judicieux pour réaliser convenablement la mission du Consultant.
Le Consultant proposera et justifiera l’éventail de disciplines à intégrer dans l’équipe du projet mais doit
prévoir le personnel minimum suivant :