J. Gassier, F. FILACHET CAP. > Biologie > Nutrition / Alimentation > Sciences médico-sociales > Technologie > Techniques professionnelles aPartie 1 Biologie générale et appliquée (QD Lorganisation generale du corps humain 1. Les niveaux d'organisation. ' _ 2 Les grandes fonctions du corps human... 3. Les tissus GMD pen... 1. La structure de la peau et de ses annexes tere 2. Les différentes fonctions de la peau . 3. La comparaison dela peau d'un enfant et d'un adits... 12 4. Uihygiéne de la peau... ss 5. La prévention des agressions ot des parasitoses.. eS (ED) 1 systeme nerveux et l'activité sensorielle.. 1. Le systéme nerveux.. ‘ 2. L'activité sensorielle. we ne 3. L'hygiéne du systéme nerveux... (DD) Le systeme tocomotour et la locomotion... 1. Lorganisation générale du squelette. 2. Les 08... ‘3. Les muscles. 4. Les articulations........ 5. Létude des mouvements. 6. La croissance de l'appareil locomoteur... 7. Lihygiéne de l'appareil locomoteur. (QD) 1 circulation sanguine et lymphatique 55 1. Les constituants du sang et de la lymphe... 56 2. Le coeur et Ja circulation sanguine. 58 3. La circulation lymphatique. 60 4, Vhygiéne de l'appareil circulatoire. 0 60 (QD) voppareit excrétour et excretion. 63 1. Lanatomie de l'appareil urinaire. 64 2. Le fonctionnement de ]'appareil urinaire 65 3. Les dysfonctionnements de l'appareil urinaire. 66 4. Vhygiéne de l'appareil urinaire et la prévention 67 QD) Levpareit respiratoire, la respiration 69 1. Lanatomie de l'appareil respiratoire. " we 10 2. Le fonctionnement de l'appareil respiratoire ..... 72 3. Lhhygiéne de I'appareil respiratoire et la prévention.. wee 4. Les dysfonctionnements de l'appareil respiratoire, 74| QD 1c maintien de rintégrité de Vorganisme 79 | ‘1. Les agents de contamination a: || 2. Les origines des contaminations..... ee 84 ‘3. Les voies de pénétration des germes dans Vorganisme oe BB | 4, Le pouvoir pathogéne des micro-organismes......... 87 5. Linfection microbienne. 88 6. La résistance a l'infection rmicrobienne 88 7. La vaccination et la sérothérapie . 91 Nutrition - Alimentation (QD) es nesoins nutritionnels......... 1 Les besoins nutritionnel du jeune enfant. 2. Las journées alimentaites types de 6 mois & 1 an | 2. Les joumées alimentaires types de 18 mois 4 9 ans: | 4 Ta satisfaction des besoins et leur justification. | | | Partie 2 GMD) tes caractéristiques de rappareil digestif du nourrisson et du jeune enfant. | La physiologie de la digestion et de l'absorption.. 2. Le principe d'une alimentation adaptée a I'évolution physiologique de l'enfant... " 3. Lhygiéne de la digestion. QAP es sources nutritionnelies : les aliments 17 1. La nature et le r6le des constituants alimentaires. sins ED. | 2. Les groupes d'aliments et les équivalences alimentaires... 119 3 Les principales propriétés des constituants alimemtaites.... 120 | 4 Les constituants modifiés lors des préparations culinaires.......... 121 | 5 Les constituants modifiés lors du stockage des aliments.............. 122 | (QED vatimentation de enfant de 0 a 6 ans 125 . L'alimentation lactée .. 2 Les débuts de la diversification 3. Lalimentation diversifiée (QED) hes régimes alimentaires de enfant. 1. Les régimes des troubles digestifs courants 2. Lexégime d'un enfant diabétique . 3. Le régime de enfant obese. 4 Le régime restreint en sodium \ (pour les pathologies rénales et cardiaques) 5, Leégime sans gluten (pour la maladie coeliaque 6 Le régime sans protéines du lait de vache ..Sommaire (QQMD véducation alimentaire de renfant.. 2 Lapprentissage des saveurs et des textures, 3 Le comportement et les habitudes alimentaire 4 Les toubles du comportement alimentaire 5 Les maladies nutritionnelles ... Les contaminations alimentaires. |. Les toxi-infections alimentaires... 2 Les intoxications alimentaires: les contaminants chimiques 152 Partie 3 Sciences médico-sociales GREED venient... 1. 1 développement de enfant de. 0&6 ens. 2.Les anomalies du développement... Le cadre juridique et institutionnel de l'enfant et de la famille... 1. ‘Le cate potique et administra dela France... 2. Le statut juridique de l'enfant et de la famille - 3. La proteotion sanitaire ot sociale de l'enfant et de la farnile.. 210 4, Les structures d'accueil de enfant... La communication museca au secteur w peolenatonnel.. 1..Linformation.. 2. La communication 3. e secret professionnel. Partie 4 Technologie (WD unygiene et te confort du logement pour le bien-étre de l'enfant... 1 Le conditionnement de Vai et 1 sence ris 5, Lalimentation en énergie 6 Lévacuation des eaux usées..(Sommaire Llaménagement des locaux : collectivité et habitat privé. a 1. Les espaces de repos 2. Les espaces-repas...... 3, Les espaces sanitaires 4. Les espaces jeux et les activités. 5, Le matériel pour les sorties de l'enfant. 6. Le choix des aménagements et des équipements des locaux... oe QB7 267 7. Limplantation des locaux..... - 269 (QD) 1 prévention des accidents domestiques chez enfant sn TB | Lee oques lis &Yeectict... 2. Les risques liés au gaz...... 3. Les brilures 4, Les risques de noyade 275 276 5, L'absorption d'eau non potable ees - 277 6. Les risques liés aux produits 4 usage. familie. anreronrnivene SON (DD) tes matériels et produits liés aux soins d’hygine corporelle, au confort de l'enfant 281 1. Les produits d’hygiéne corporelle... . 282 2. Les produits de soins COUFANES............:s:.sesessere 283 (CED tes matériels et produits liés aux activités de jeux et de loisirs.......... 287 1 Lapeinture. 2. La pate a modeler et la pate a gateaux. 3. Le sable et la terre... (QD) tes produits alimentaires. {Ta commerciloation des aliments ou tanaformée 2. Liétude technologique des différents groupes d'aliments.. 3 Laréglementation.. 4. Les aliments pour le jeune enfant : réglementation spécifique... (CAD) tes produits et matériels d’entretien | Les produits d’entretien.. — 2. Les produits de traitement des biocontaminations (QD vorganisation du travail... |. Lorganisation d'une activité. 2. Les régles d' ergonomic. 6, Linstallation des espaces de repos, de repas, de jeux et d'activités..Partie 5 Techniques professionnelles CD se es tte oe, ees et du petit matériel... 325 1. Le dépoussiérage du mobilier et des sols. 826 2. Le nettoyage des sols et du mobilier... 827 3. La décontamination des locaux (zones a risque) .. 4. Les techniques de nettoyage et de stérilisation du petit matériel. 5. Le repassage-pliage-réfection du linge. EERIE) Les techniques de préparation et de service des collations et des repai 3. La distribution et le service des repas et des collations REDD Les techniques de soins d’hygiéne corporelle et de confort.. 3. La toilette (bains et soins annexes) . 4. Lhabillage de lenfant......0 REED tes techniques d’animation... 1. La fabrication d’éléments (téeoupages, assemblages)... 2. Les techniques de jeux et de loisirs 3. animation en 4. Laccompagnement de enfant dans 6a vie quotdienne 378 5. Laide & Ihabillage... 6. Liaide @ la prise de repos (sieste). CorrigésBiologie a Rg 4 generale et appliquee ference =| fence | ferns =| oniece a fener fesse ts Ae) Otay foto a) ore ECO Coy CRs a eae je ee ere Le systeme nerveux et l'activité sensorielle ........... 17 Ses ca ret ea EB re eae Ey een OMe Ra 55 Reece Rect x) Oo score eC Ts ae SCENTS OMS CHUN eas Kec 11 econ) BIOLOGIEL'organisation générale du corps humain Cellules Tissus Situation Organes Appareils: La journée des 5 sens a la créche Fonetio Durant la journée pédagogique, Mme M (directrice de la sensorielles créche) demande a son équipe de réfléchir 4 de nouvelles activités ayant pour but de stimuler les § sens des enfants. Elle a réalisé une exposition dans le style de « la Dame a la licorne »!. On y voit un enfant se regarder dans un miroir, un autre en train de manger, un autre respirer l'odeur d'une rose ‘et deux autres enfants se chuchoter des mots a l’oreille en se tenant par le cou. En utilisant le document 1.1. @ Hiérarchisez les éléments qui constituent le corps humain. @ Définissez le terme « organe ». @ Citez pour chacun des 5 organes des sens la fonction sensorielle correspondante. B Proposez une fonction commune a l'ensemble de ces 5 sens. 1. Tapisserie bien connue (exposée au musée de Cluny) oti 'on voit une représentation imagée des Sssens. BIOLOGIELes niveaux d’organisation Pour mieux comprendre le corps humain, on a créé des niveaux d'organisation enallant des parties les plus grandes aux plus petites. Ainsi nous trouvons, dans Vordre : les appareils, les organes, les tissus et les cellules. A) Les appareils Un appareil est constitué par un assemblage d’organes. Par exemple, l'appareil respiratoire regroupe la trachée, les bronches et les poumons. B) Les organes Les appareils sont constitués par des organes et sont destinés a remplir une fonction spécifique. Par exemple, les os et les muscles participent a la locomo- tion. Les organes sont constitués par un assemblage de tissus. C) Les tissus Les tissus sont constitués par un assemblage de cellules adaptées 4 une fonction particuliére. II existe plusieurs types de tissus : osseux, musculaire, nerveux, etc. D) Les cellules La cellule est la plus petite unité morphologique de l'organisme. Elle est I'unité de base de tous les étres vivants. Sa dimension est de |'ordre du micron (milligme de millimétre). (GEESE es niveaux c’organisation du comps humain Un appareilest Un organe est Un tissu est formé de organisation du estconstituéde _constitué de constitué de | nombreuses cellules copshumain plusieurs appareils plusieurs organes | plusieurs tissus iS Exemples : Exemple : (etre humain le tissu la cellule des respiratoire bronchique bbronches Les grandes fonctions du corps humain Les appareils du corps humain remplissent trois grandes fonctions : les fonctions de nutrition, de relation et de reproduction..) Les fonctions de nutrition Elles assurent la croissance et I'entretien de I'organisme grace a : — l'appareil digestif ; =l'appareil respiratoire ; —Vappareil circulatoire ; ~Vappareil excréteur. Les fonctions de relation Elles nous mettent en relation avec le milieu extérieur. C'est le systéme nerveux qui permet cette fonction. Les organes des sens nous informent sur l'environnement. Une fois I'informa- tion traitée, le systeme nerveux commande les mouvements de I’appareil loco- moteur. Les fonctions de reproduction Elles permettent la transmission de la vie. Elles sont accomplies par l'appareil reproducteur qui comprend les organes génitaux males et femelles. La complémentarité des fonctions Les fonctions de nutrition, de relation et de reproduction ont des effets complé- mentaires et permettent une harmonie du fonctionnement de l'organisme. ae ~ Coordonner les activités de organise le oe nerveux —Nerfs, encstale, mole épinigre Les organes des sens —Yeux, peau, nez, = Permettre les contacts oreille langue avec l'environnement ~L'appareillocomoteur | — Os, muscles ~ Permettre de se déplacer B. Nutrition —Uappareil respiratoire | — Fosses nasales, = Canaliser et utiliser air inspire, exper lair —L'appareil digestif — Digérer les aliments et absorber les nutriments = L'appareil excréteur — Eliminer les déchets — Distribuer les substances nutrtives, VO, et évacuer le CC —Lappareil circulatoire Lappareil génital ou reproducteur oviductes et ovaires — Homme : penis, spermiductes, testicules et protaste organisation générale du corps humain ~—@ BIOLOGIELes tissus Un tissu est un ensemble de cellules de formes semblables, disposées de maniére a remplir des fonctions propres au tissu qu’elles constituent. On peut les répartir en deux groupes fondamentaux : les tissus épithéliaux et les tissus conjonctifs. A) Le tissu épithélial Il est formé de cellules jointives, solidement unies par un ciment organique. Les réles des tissus épithéliaux sont les suivants : ~ ils protégent la surface extérieure du corps (ex : I'épiderme de la peau) ; ~ ils tapissent diverses cavités internes (ex : |'épithélium intestinal). Dans ce cas, ce sont des muqueuses. On distingue trois types d’épithélium : — les épithéliums simples qui sont formés par une seule couche de cellules (ex : V'épithélium pulmonaire) ; les épithéliums composés qui sont formés par plusieurs couches de cellules (ex: le derme de la peau) ; —les épithéliums glandulaires : leurs cellules rejettent des substances qu’elles ont élaborées. Elles forment la partie essentielle des organes appelés glandes. Il existe trois types de glandes : = les glandes exocrines qui sont des glandes ouvertes (ex : glandes digestives) ; — les glandes endocrines qui sont des glandes fermées (ex : hypophyse, ovaire). Elles sécrétent des hormones dans le sang ; —les glandes mixtes qui sont a la fois exocrines et endocrines (ex : foie, pan- créas). B) Le tissu conjonctif Il est formé de cellules dispersées dans une matiére interstitielle abondante. II sépare les organes et les protege. Un bel exemple nous est fourni par le derme de la peau. En effet, on y ob- serve : = des cellules étoilées, largement espacées, mais réunies par de longs prolonge- ments cytoplasmiques ; —une substance intercellulaire, fluide, dans laquelle se trouvent des fibres : * conjonctives : longs cordons qui s'entrecroisent sans jamais se souder, © élastiques : minces, ramifiées et soudées en un réseau. C) La comparaison de deux tissus Les tissus conjonctif et épithélial présentent de nombreux points communs et quelques différences, illustrés par le tableau 1.3.(GBBIEBEAD Comparaison de deux tissus Le tissu épithelial Les cellules de ce tissu sont: __ ~semblables (de forme ronde ou hexagonale) : ~jointives ou contigués ; Le croptame —pourvues d'un noyau central rond ; unis par un ciment organique. e tissu remplit une fonction de protection, Letissu épthélial Les celles 6pithéliales ‘composé (I'épiderme) Le tissu conjonctif Les cellules de ce tissu sont : ~ imégulidres (certaines sont jumelées) ; —pourvues dun noyau central ; ~ dispersées dans une substance fondamentale intercellulaire. Ce tissu remplit une fonction de soutien, Le tissu conjonetif (le derme de la peau) ©@ Ilexiste différents niveaux d’organisation du corps humain, en allant du plus grand au plus petit : les appareils, les organes, les tissus et les cellules. @ Les appareils remplissent trois grandes fonctions: \a fonction de nutrition, la fonction de relation et la fonction de reproduction. @ Les fonctions se completent : la fonction de nutrition comprend plusieurs appareils : les appareils respiratoire, digestif, excréteur et circulatoire, qui concourent a l'entretien de Vorganisme + l'appareil respiratoire apporte I'0, et évacue le CO,, + l'appareil digestif permet la digestion et I'absorption des aliments, * 'apparell excréteur permet d’éliminer les déchets, BIOLOGIE * l'appareil circulatoire permet de distribuer les substances nutritives ; = la fonction de relation comprend plusieurs appareils : les appareils nerveux, les organes des sens et l'appareil locomoteur, qui participent a la vie relationnelle; - ~ Ia fonction de reproduction comprend les appareils génitaux male et femelle qui assurent le maintien de la vie. = Umaninien grinteavcansiuman @‘Listez par ordre croissant les 4 niveaux d’organisation du corps humain. Nommez les 3 grandes fonctions de I'organisme. - Citez les 2 types de tissus qui composent les organes. Listez leurs différences.Epiderme 4 y \ Derme Situation Hypoderme iS F == Glandes “érytheme fessier de Radja (12 mois) Sensibilité tactile, matin, a son arrivée @ la créche, Radja (d’habitude tres, thermique ou ‘joviale) pleure ; sa maman signale qu’elle a mal dormi. Marie douloureuse (professionnelle de la petite enfance), qui la prend en charge, Vitamine D " tente de la consoler et de la distraire par tous les moyens, “mais rien n'y fait. L’enfant souffre. Marie, en lui changeant sa iche, trouve ses fesses rouges, luisantes et la puéricultrice lemande dos soins immédiats pour la soulager. Une créme de spécifique doit étre associée la toilette (cf. ci-dessous). BIOLOGIE _ @ Identifiez I'affection dont souffre l'enfant. @ Listez les symptomes visibles de cette affection. @ Indiquez les soins généralement conseillés pour ce genre daffection. — @ Indiquez les répercussions de cette affection sur enfant. ~ @ Suggérez quelques moyens de prévention de cette affection.La structure de la peau et de ses annexes La peau est composée de deux parties : I’épiderme et leGerme. lle comprend aussi des annexes (cf. Figure 1.1). ae Corpuscules nerveux / nerfs Vaisseaux sanguins LHYPODERME A) Liépiderme Il est subdivisé en deux couches : = une couche superficielle (dite cornée), formée de cellules mortes remplies de kératine. Elle se desquame a la surface sous forme de pellicules ; —une couche basse (dite germinative), formée de tissu épithélial. Elle renferme dans la partie la plus basse les mélanocytes qui sécrétent la mélanine. B) Le derme Il est subdivisé en trois couches : une couche superficielle qui contient des vaisseaux sanguins ; une couche moyenne faite de fibres conjonctives élastiques baignant dans une substance gélatineuse : collagéne et élastine. Ces fibres conférent a la peau souplesse et élasti } une couche basse, ou hypoderme, faite de cellules adipeuses. Ces cellules gor- gées de graisse protagent contre les chocs et le froid. C) Les annexes Parmi celles-ci, citons : ~ les glandes sudoripares qui sécrétent la sueur au niveau des pores ; —les glandes sébacées qui sécrétent le sébum ; = es poils composés d'un bulbe et d'une tige. lls peuvent se redresser grace aux muscles horripilateurs (chair de poule) ; = les nerfs : les corpuscules nerveux, situés a des niveaux différents, se réunis- sent pour former le nerf sensitif qui va au centre nerveux. Les différentes fonctions de la peau La peau joue un réle important dans l'organisme. Citons ses principales fonc- tions : le toucher, la protection des agressions, les échanges, I’excrétion des dé- chets et la production de vitamine D. [oovens: & La peau percoit trois formes de sensation : — tactile (toucher) ; ~ thermique (chaleur-froid) ; —douloureuse. En s‘éloignant de la surface de la peau, le nerf cutané se ramifie. Les différents corpuscules nerveux, situés a trois niveaux de profondeur, ont tous des fonc- tions bien différentes. ___ La perception de ces sensations est due aux nerfs sensitifs (cf Figure 1.2). 'B) La protection contre les agressions Il existe trois types de protection : ~ extérieure (I'épaisseur de la peau protége des chocs, des frottements...) ; ~microbienne (grace au tissu épithélial et au pH acide) ; -solaire (grace aux mélanocytes qui provoquent la pigmentation ou hale). C) Les echanges ~ Les échanges gazeux : la peau respire, elle absorbe de I’0, et rejette du CO,. — Les échanges thermiques : la thermorégulation (cf. figure 1.3). Par temps froid, les pertes de chaleur sont limitées grace a la présence de la couche graisseuse, des muscles horripilateurs et des vaisseaux sanguins qui se contractent (vasoconstriction). La peau devient plus blanche, les pores se resser- rent, ce qui évite une déperdition de chaleur a la surface de la peau. Par temps chaud, le phénomene inverse se produit : les vaisseaux sanguins se di- latent (vasodilatation) et les glandes sudoripares évacuent la sueur, qui humecte la peau et donc la refroidit par simple évaporation. BIOLOGIE La peau© (GGG Schima de in réguiation des échanges termiques v Nera DOO ru sec Oa Poe ed er Erna Pause ccs Perea D) Liexcrétion des déchets La peau évacue les déchets, en particulier la sueur (urine trés diluée). Ce rdle est complémentaire de celui des reins. La production de vitamine D Sous I'effet des rayons solaires, le cholestérol de la peau se transforme en vita- mine D qui a un réle antirachitique en permettant I’équilibre calcique de l'or- ganisme. La comparaison de la peau d’un enfant et d'un adulte Selon I'age du sujet, la peau présente des caractéristiques différentes (cf. Ta- bleau 1.4). La peau de l'enfant (cf Figure 1.4) présente des caractéristiques différentes de cel- les de 'adulte, Des soins spécifiques sont conseillés. (GBWMD Le peau de tontant ;Se | ~ $e fendill aux points d'appui — Sensibilité tactile tr développée —Mélanisation —_ — Peu développée ~ Grains de beauté | —Thermoréqulation — Mal réguiée Normale de la peau Nous vous invitons 4 vous reporter au protocole du bain et du shampoing de Venfant traité dans le chapitre 29. prévention des agressions et des parasitoses Les agressions de la peau ont des origines diverses. }) Le rayonnement solaire Les coups de soleil sont dus a une exposition prolongée au soleil. Il faut les éviter plus particuli@rement chez l'enfant en le laissant peu de temps au soleil. $'l est ‘au soleil, il est conseillé de lui mettre une créme écran total, de le mouiller, de le faire boire souvent et de lui laisser un tee-shirt sur les épaules. Vagression thermique '® Parle froid —Les gercures sont des fissures douloureuses a la surface de la peau (souvent sur les lévres). — Les engelures sont des lésions inflammatoires cedématiées qui provoquent des démangeaisons et peuvent s‘ulcérer. = Les gelures sont de véritables brdlures de la peau trés douloureuses. On peut les éviter en se protégeant correctement contre le froid et en utilisant des crémes protectrices. © Parle chaud Les brdlures thermiques sont des inflammations, plus ou moins étendues et pro- - fondes, de la peau (cf. Figure 1.5). Il existe aussi des brdlures chimiques provoquées par le contact avec des produits nocifs, irritants ou caustiques. BIOLOGIEComprendre (GEIBBD diterenis types ae brotures Hypoderme c) Le manque d’hygiéne Prenons l’exemple de I’érythéme fessier (chez |'enfant). Il s'agit d'une inflam- mation de la peau au niveau du sige due le plus souvent a la macération de la peau (urines, selles), lige parfois 4 un manque d'hygiéne. I faut le prévenir par une hygiéne correcte (nettoyage du siége régulier, change des couches, utilisa- tion d’un lait de toilette hypoallergisant). D) Limmobilité Prenons I'exemple de I’escarre chez l’adulte. II s'agit d’une plaie due a la nécrose des tissus. Chez le sujet immobilisé, la peau est comprimée entre deux plans durs : le matelas et I'os. Les vaisseaux sanguins sont écrasés, la circulation san- guine est limitée ou stoppée. Les tissus meurent par hypoxie. E) Les piqdres d'insectes Prenons |'exemple des guépes et des abeilles. |! faut consulter un médecin en fonction des symptémes (douleur vive, gonflement important). II est vivement conseillé aux sujets allergiques de se protéger contre les risques de piqdres car ils peuvent présenter de violentes réactions. F) Les parasites Prenons I'exemple du parasite de la gale. Il creuse des galeries sous la peau et y pond des ceufs. La contamination est interhumaine : par contact direct ou indirect (literie, linge, draps...). Une hygiéne correcte du linge est vivement conseillée.Retenir _ @ Lapeau est composte de trois parties : I'épiderme, le derme et les annexes (glandes, poils, nerfs...). @ Les fonctions de la peau sont : le toucher, la protection des agressions, les échanges (gazeux, thermiques), I’excrétion des déchets et la production de vitamine D. @ Uhygiéne de la peau est basée sur le lavage quotidien des différentes parties du corps afin de prévenir linfection. @ Les caractéristiques de la peau sont différentes selon I'age. Ainsi, la peau du jeune enfant est élastique, mais trés mince et mal thermorégulée. La peau de fa personne agée perd son élasticité et se déshydrate. ©@ Les agressions de la peau sont d'origines diverses. On peut citer le rayonnement solaire, l‘agression thermique par le froid (responsable de gercures ou de gelures), par le chaud (responsable de brilures), le manque d'hygiéne (responsable d’érythémes fessiers chez l'enfant), et les piqdres diinsectes ou de parasites. ez le tableau en indiquant les fonctions essentielles des cellules ou qui composent les différentes couches de la peau. Pour cela, utilisez les Toy eT = Superficielle | ~Cellules serrées et couche comée ~ Basse ~Cellules mélanoblastes —Moyenne | ~Fibres élastiques et collagene — Basse ~ Gellules adipeuses —Glandes — Sueur sudoripares =Glandes | —Sébum sébacées = Nerfs = Nerf sensitit PailsVous travaillez a I’école maternelle des Fleurs et, cet aprés-midi une acti- vité de plein air est prévue. Le bulletin météo annonce un temps chaud et ensoleillé. © Indiquez le matériel de soin/hygiéne dont vous aurez besoin pour cette sortie. © Reliez chaque réaction cutanée a sa cause. ae! elle présente une petite Peet Ment ty era Eee ee Ce et qui sont toute rouges Cec Pees © Indiquez votre action pour chacun des cas précédents.Le systéme nerveux et l’activité sensorielle © Systéme nerveux Activité réflexe Activité sensorielle est ophtalmologique » de Marie e Marie, 9 mois, est emmenée par ses parents pédiatre. Ce dernier va lui faire passer un test jlogique. Cet examen, sans douleur pour l'enfant, est tant, car il peut révéler un défaut d’acuité visuelle ou un me, et il permet de les traiter précocement. Sur le carnet les parents ont déja pu lire les signaux annonciateurs juble de la vision. BIOLOGIE Vaide du document 1.3. ®@ Expliquez I'utilité d'un dépistage précoce des troubles soriels. B Nommez l'organe des sens examiné lors de cette visite chez le @ Nommez 2 anomalies visuelles qui peuvent toucher le jeune it. P Listez les éléments a Vorigine de ces troubles. @ Listez les signaux annonciateurs des troubles sensoriels. @ Nommez les autres organes des sens qui font aussi l'objet d’un istage précoce.Le systéme nerveux Le systéme nerveux recoit des informations-de I’extérieur et transmet des ordres aux différents organes internes par I'intermédiaire des nerfs. La figure 1.6 com= pare le fonctionnement du systéme nerveux a celui d’une organisation adminis- trative. Ici, le patron est le cerveau. GGBABD La repartition des fonctions du systéme nerveux (schématisée) v Bd i = a=» «ax + QTD «---- A) La fonction des deux systemes nerveux Lappareil nerveux comporte deux grands systémes : le systéme cérébro-spinal et " le systéme végétatif. Leurs fonctions sont complémentaires. Se eee o-spinal (ou systéme nerveux de la vie de relation) est dit et nt. Il comprend : * le systéme ux central ; * le systéme nerveux périphérique (nerfs). — Le systéme nerveux végétatif n'est pas soumis au contréle de la volonté, il est dit autonome. Il innerve les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes, ‘et comprend : ele systeme sympathique ; + le systeme | Dans tous les territoires od ils se rencontrent, les deux systémes ont des effets sont dits antagonistes. De la somme de ces deux activités résulte un. état d’équilibre dans le fonctionnement des organes (cf. Tableau 1.5). (GEBRBES) Brotation des caractéristiques de la peat en fonction de Vge e | Muscle cardiaque _ "Accel batterents Ralentit les battementsLorganisation générale du systéme Le systéme nerveux cérébro-spinal présente des organes centraux (encéphale, moelle épiniare et méninges) et des voies nerveuses périphériques (ou nerfs). @ Lencéphale Lencéphale est l'ensemble des centres nerveux contenus dans la boite cranien- ne. II comporte trois régions principales : le tronc cérébral, le cervelet et le cer- weau. © Le tronc cérébral Le tronc cérébral est situé entre la moelle épiniare et le cerveau |I comprend de bas en haut : le bulbe rachidien, la protubérance annulaire et les pédoncules érébraux. Le tronc cérébral est responsable de plusieurs fonctions dont la régu- lation de la respiration et du rythme cardiaque, la localisation des sons, etc. © Le cervelet Lest divisé en trois lobes finement plissés. Il coordonne les mouvements auto- iques (comme ceux de la marche, par exemple) et les mouvements volontai- du corps (comme les mouvements des mains). @ Le cerveau ‘lest divisé en deux hémisphéres symétriques (droit et gauche), découpés en Jobes et en circonvolutions par des sillons. Sur la face interne des hémisphres, ‘on peut observer deux glandes : /‘épiphyse et hypophyse. La moelle épinidre moelle épiniére a I’aspect d'une tige avec deux renflements (cf. Figures 1.7 et érébro-spinal elle est divisée en deux moitiés symétriques par deux sillons longitudinaux ; elle donne naissance aux 31 paires de nerfs rachidiens, se rendant aux muscles tronc et des membres ; —elle a, en son centre, le canal de I'épendyme, entouré d’une substance grise et ‘une substance blanche et contenant le liquide céphalo-rachidien. MBH 1a moolte épiniere (coupe transversale) Dure-mére. Méninges | Arachnoide. Le systéme nerveux et l'activité sensorielle 9 BIOLOGIEGGHRAW Le moote epiniére (aspect extériour) ~la méninge interne ou pie-mére (tres ~ la méninge moyenne ou arachnoide (i (LCR) ; ~la méninge externe ou dure-mére (épaisse et résistante, d’ott son nom). Un coussin hydraulique acces eae ton (clair comme de l'eau de roche). Des — — se détachent de I’encéphale et de la moelle épiniére, sous le nom se nerfs craniens et de nerfs rachidiens (cf. Figure 1.9). ns sont au nombre de 12 paires! : "© paires sensitives (ex : les nerfs olfactif, optique, auditif) ; | © paires motrices (ex : le nerf grand hypoglosse qui innerve les muscles de la -rachidien langue) ; _ ec: le trijumeau qui innerve I’ceil et les machoires). ~ Les ne : on compte 31 paires de nerfs rachidiens qui sont reliées ala moelle épinire. 1. Si vous souhaitez mémoriser les noms des nerfs créniens, il faut utiliser un moyen « mnémotechni- que ». Cette phrase vous aidera «Oh ! Oscar, Ma Petite Théire Me Fait A Grand Peine Six Grogs ». 0: olfactif, optique -M: moteur oculaire commun —P : pathétique ~T :trijumeau-M : moteur oculaire externe ~ F : facial ~ A : auditif ~ G : glosso-pharyngien - P : pneumogastrique — $ : spinal - G : grand hypoglosse.CHAPITRE 3 | GGHSAT) Les nerfs créniens ot les nerfs rachidiens one peareertx eral ire, de forme étoilée et des prolonge- Le plus long est I'axone, qui peut étre revétu d'un manche blanc de myé- quitte les centres nerveux pour sonestituer un nerf, il revét une seconde la ain de Schwann (cf. Figure 1.10) e formée par les axones revétus de myéline (graisse blanche). La fibre nerveuse (coupe transversale d'un nerf) Le systeme nerveux et I'activite sensorielleLe neurone et ses prolongements (dendrites et axone) déterminé, Le neurone re- cueille, NS (cf. Figure 1. 12). Les neurones s'articulent par les arborisations terminales et forment des chaines plus ou moins complexes, dans lesquelles I'influx nerveux chemine dans un sens déterminé : =dans les chaines (ou voies) sensitives ou centripétes, "influx va de la périphé- rie aux centres ; —dans les chaines (ou voies) motrices ou centrifuges, il chemine des centres vers la périphérie. @BHBM La chaine de neurones (transmission de Pinflux nerveux) Les propriétés de la synapse Liinflux nerveux peut étre transmis d'une fibre 8 une autre grace aux synapses (ef. Figure 1.13). une terminaison axonique d'un neurone (arborisation terminale) 4 une dendrite, a un corps cellulaire ou a es deux membranes neuroniques y sont trés pro- ches, sans contact physiqué —La transmission du message s’effectue par |'intermédiaire de neurotransmet- ‘teurs) qui sont déversés dans l'espace synaptique.@8G@HAD Fonctionnement d'une synapse NEURONE A NEURONE Termination dsnewone A at Unrouseliia et a @pratondes a revere —S Deven aaonieopae denwurtansratious — @) Ente sna Lactivité réflexe et lactivité volontaire activité du syste nerveux peut étre volontaire ou réflexe. ® UVactivité réflexe ‘© La définition d'un réflexe inné Un réflexe inné est une action motrice indépendante de notre volonté. La com- mande de réaction réflexe intervient spontanément, sans que Ion puisse la itrdler. C’est un acte involontaire et parfois inconscient. Uacte réflexe a plusieurs intéréts. II peut : =nous soustraire rapidement a un danger (cf. Tableau 1.6) ; —régler automatiquement le fonctionnement de nos organes et I’équilibre du corps. © Lanalyse d'un acte réflexe Prenons un exemple de réflexe chez l'enfant (cf. Tableau 1.6). “Observation Interprétation "Le chat griffe Maxime ; —Ily a une excitation des terminaisons nerveuses de la peau par la griffure du ‘rete sa main chat: Cest un récepteur. jiatement. — Linflux nerveux suit le nerf sensitif : c'est un conducteur. i) = Il arrive la moelle épinire qu envoie alors un influx moteur: est un réflexe. ~Uinflux moteur suit le nerf moteur :cest un conducteur. GA\ - Des muscles se contractent, la main se retire : c'est un effecteur. © Les explications de V'arc réflexe ~Lexcitant produit une excitation des fibres sensitives. ~ influx nerveux (créé par I’excitation) remonte vers la moelle épiniare. {I repart immédiatement par les fibres motrices vers l’organe moteur (le mus- cle), ce qui provoque une contraction musculaire (avec « retrait de la main » dans le cas présent). © La présentation schématique de I’arc Téflexe (cf. Figure 1.14) Les réflexes innés : il s'agit de réflexes que I’étre vivant posséde naturellement. Exemples : chez I’enfant, le réflexe de succion ; chez I’adulte, I'éternuement, le retrait de la main lors d’un danger, le réflexe rotulien, le réflexe salivaire, etc. Le systéme nerveux et I'activité sensorielle a G 3 a 3 a