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Université Mohammed V - Agdal Faculté des sciences Juridiques, Economiques et Sociales. RABAT. Filigre: Sciences Economiques et Gestion Module: Méthodes Quantitatives I COURS DE MATHEMATIQUES I Semestre I Pr. HAKAM. Maria CHAPITRE 1 FONCTIONS REELLES D’UNE VARIABLE REELLE I- Rappels et définitions: 1- Intervalle de I © On dit que J est un intervalle de IR si et seulement si (a,b) x1, si asx f(x) © L’ensemble E des éléments x pour lesquels f (x ) existe s’appelle le domaine de définition de f etest généralement noté D, . © L'ensemble f (D,) s'appelle Pensemble d’arrivée ou des valeurs de / © ensemble G()={(x.f (x))/ x €D, >} s‘appelle Je graphe de f . Le dessin correspondant sur un repére orthonormé s’appelle la représentation graphique de f . Exemple: @ f (x )=x?+5x?—7x +3, D, =IR =a D, =IR\{2,-2} OF (x)= ve +3, D, =[-3,+00f 3- Opérations sur les fonctions: © Soient f et g deux fonctions définies sur J. IR. Ovrel (f+g)(x)=f(x)+9(x) evel (e\(x)=f (s(x) Ove! VaeR (af ox)=a(f (x)) (A)&)=-F (*)) ever Hr) © Soit / une fonction définie sur J CIR et soit g une fonction définie sur J CJR tel que f (1) cJ . On appelle fonetion compasée de f par g et on note g of la fonction définie sur 1 par (sof )(x)=a[f (*)]- 4- Parité ot périodicité © Une fonction f est pairesi Wx eD,,(-x)eD, et ¥xeD, f(-x)=f(x) © Une fonction f est impaire si Wx eD,,(-x)eD, et VreD, f(-x)=-f(x). Exemple: ®@ f (x )=x‘+1_ est paire. © f(x)=x' +x. est impaire. es (x) x41, ase iu West ni paire ni impaire. x © Une fonction f est dite périodique s'il existe 7 €/R* tel que Vx €D,, (x47 )eD, et vr eD, f(x4T)=f(x). Le plus petit réel positif 7 tel que f (x +7°)=/ (x) s*appelle Ja période de / et on dit que f est périodique de période 7. Exemple: ® f (x )=cosx est périodique de période 2x. © £ (x)=rge est périodique de période 7. Remarque: ® La représentation graphique d’une fonction paire admet l’axe vertical (I'axe des ordonnées) pour axe de symétrie. © La représentation graphique d'une fonction impaire admet l’origine du repére pour centre de symétrie. © La représentation graphique d’une fonction périodique de période Test réalisée sur un intervalle [x9, x» +7 ], de longueur 7’, puis elle est translatée. 5- Fonctions bornées: © Une fonction f est majorée si IM m. © Une fonction f est bornée sur D, si elle est la fois majorée et minorée ie si Ime IR, 3M EIR telque Ve eD, ms f(x)sf(y) (esp. £(x)¢(v)) © Une fonction f est dite (strietement) monotone si elle est (strictement) croissante ou (strictement) décroissante. Exemple: @ f (x )=x’ est strictement croissante sur [0,+0[ © f (x) =x? est strictement décroissante sur }-0,0].. Proposition: © Une fonction f est croissante (resp. strictement croissante) sur D, si et seulement si Weyy ED, LOE)VIW) 5 9 (esp, LE)-F 0), 9) *-y a-F © Une fonction f est décroissante (respectivement strictement décroissante) sur D, si et seulement siveyed, LELO) <9 (esp FLO) <9) By a © On dit que f admet un réel J comme limite quand x tend vers x, et on note f (x) > 1 ow lims (x)=7 si Ve>0 37>0 telque vreD, [r-xJ0 Jn>0 telque VxeD, |x -x.]f(x)>A (resp. f (x)<-A) limx?—3x +2=0 © lim = 400 Ss ins Exemple: Remarque: La recherche d’une limite en un point x, n’exige pas que la fonction soit définie en ce point Proposition: La limite d’une fonction f , quand elle existe, est unique. 2-Limite a droite et 4 gauche d’un point: Defi © On dit que f admet un réel / comme limite A droite de x, et on note lim,f (x)=, si Ve>0 3n>0 telque xo |f(x)-I|0 3n>0 telque xg f(x)>A (resp. f (%)<-A) © On dit que / admet un réel ! comme limite a gauche de x, et on note lim f (x)=7 si Ve>0 3n>0 telque x-n, 0 3y>0 telque x, A (resp. f(x) <-A) Exemple: @ lim Inx © lim vx =0 Pa 0 Proposition: limf(x)=1 > lim f(x) = lim f(x) =1 fini On dit que f admet un réel J comme limite quand x tend vers +0 (resp. -0) et on (=) =1 (resp. lim f (x)=) si note lim f ( Ve>0 34>0 telque x >A (resp.x <-4) > Ve)-i|0 3B>0 telque x >B = f(x)>A (resp. f(x) <-A) © On dit que f admet +c (resp. -co) comme limite quand x tend vers -co et on note lim f (x)=+20 (resp. lim f (x )=-20) si VA>0 3B>0 telque x <-B = f(x)>A (resp. f(x) <-A) Exemple: ® limx‘+1=420 — @ lim + © lim Inx = 400 © lime* =0 ene ry ae se 4- Opération sur les limites: Soit x, € RU {00,0} . Si limf (x)=l,€R et lim g(x)=1, eR alors © lim (f +g)(x)=4 4, * Jim (a)(e) =H, © lim (4/)(t)=4l,, VaeR # tin Ze) jh sihe0 eal ia(2}oo) 1 sieo © lim|f (x)|={2| eSivs el, f(x)sg(x) alors I, on ne peut rien coneture o On dit qu’on a une forme indéterminée, Dans ce cas, il faut lever lindétermination, si c’est possible, en transformant Iéeriture de fagon & pouvoir conelure. Parmi ces transformations, on peut citer : © La technique de mise en facteur du terme dominant, © La technique de modification d’écriture en utilisant la quantité conjuguée. La technique d’encadrement. © La technique d’équivalence. © La technique utilisant le taux d’accroissement. © La régle sur les polyndmes et les fractions. © La regle de l'H6pital. © Les développements limités. 5- Comparaison locale des fonctions: Fonetions équivalentes: On dit que f et g sont équivalentes au voisinage de x, (fini ou infini) si et seulement si tim? {).=1, On note fr-g g(x) : Exemple: @ -2x?+4x—5 = -5 © 2x? 44x -5 ~ -2x? Proposition: @ Sif ~g et lim g(x)=1 alors lim / (x)=1 Sif -f ot @—g, alors fe ~f,g, Sif ~f, et g~e, alors LS B 5 28 Mais, attention, si f ~f, et g ~ g, alors on n’a pas nécessairement f +g ~f,+g,. Fonetions négligeables: On dit qu'une fonction f est négligeable devant g au voisinage de x, (Gini ou infini) si et seulement si tim 8 0. Onnote f =0(g), ae Exemple: (x) auy, @ x =0(r*) uy, IH- Continuité d’une fonction: 1- Continuité en un point: Définition: Soit / une fonction définie sur J. CR et soit x, €/ . On dit que f est continue en x, siet seulement si lim f (x) =f (x,). x*+x-6 afonetion f définie par f (x)=) x?—Sx 46 <8 x=2 x #2,x 43 - est continue en 2, Exemp! 2- Continuité a droite- continuité 4 gauche: Définition: ® Soit f une fonction définie sur [x,, x, +a[, a >0 On it que / est continue & droite en x, si et seulement si lim, f (x)=/ (xg) © Soit f une fonction définie sur Jx—c, x], @>0 On dit que fest continue & gauche en x, si et seulement si lim f (x) =f (x, h 1 Exemple: Soit f la fonction définie par f (x r= acai tte a \e xs Etudier la continuité de f & droite et a gauche de 0. f(0)=1 lim f (x) = lim Ln (1+x)=0 4 f (0), done / n'est pas continue a droite de 0. lim (x) a a e* =1=/ (0), done f est continue a gauche de 0. Proposition: f est continue en x, siet seulement si f est continue a droite et A gauche en x,. 3- Continuité sur un intervalle: Définition: © Une fonction f est continue sur Ja,d[ si elle est continue en tout point de Ja,b[. © Une fonction f est continue sur [a,b[ si elle est continue en tout point de- Ja,b[ et a droite en a © Une fonction f est continue sur ]2,6] si elle est continue en tout point de Ja,b[ et a gauche en b © Une fonction f est continue sur [a,b] si elle est continue en tout point de Ja,b[ et a droite en a et gauche en b. fe est continue sur R Exemple: @ La fonction f définie par f (x © La fonction / définie par f (x)= x est continue sur R* 4- Fonetions continues usuelles: © Les fonctions polyndmes sont continues sur R. © Les fonctions rationnelles sont continues sur leurs dom: dénominateur ne s’annule pas). © La fonction valeur absolue est continue sur R. © Les fonctions puissance, exponentielle, logarithme sont continues respectivement sur R", R et RY. © Les fonctions sinus et cosinus sont continues sur R. 5- Opérations sur les fonctions continues: © Si f et g sont continues sur J alors les fonctions suivantes sont aussi continues sur J: efeg ere @af,VaeR ell coat sig(x)#0 Vrel © Si f est continue en x, et gest continue en f (x,) ies de définition (ie. 1A od le alors la fonction composée (gof ) est continue en x9. Exemple: @ La fonction f (x) = e* +x?+1 est continue sur R © La fonction f (x) = x" In(x +1) est continue sur H1,+0f . e © La fonction f (x) = est continue sur R“*. 6- Propriétés des fonctions continues: ‘Théoréme des valeurs intermédiaires: Soit f une fonction continue sur [a,b]. On suppose que F (a)0. Ondit que fest dérivable a droite de x, si tim SIF) existe mt XX ) Onnote f;'(x,) = lim, felLe ian! oxox, © Soit f définie sur Jr, —a,x,]. a> 0. L&)-f (0) On dit que f est dérivable A gauche x, si_lim existe. ne eX, LES rn ox, On note f,'(x9) Exemple: Soit / la fonction définie sur R par f (x )=|x|. f est détivable & droite de 0 et f,'(0)=1. f est dérivable a gauche de 0 et f, (0) = Proposition: f est dérivable en x, <> f est dérivable a droite et A gauche de x, et Fa'(t0) =fe'(t0) ie sur R par f (x )=|x]. ble a droite de 0 et & gauche de 0 mais f,'(0)#/,'(0). Done, f non dérivable au point 0. © Une fonction f est dérivable sur [a,b[ si elle est dérivable en tout point de }a,a[ eta droite en a. © Une fonction f est dérivable sur Ja,b] si elle est dérivable en tout point de }e.8[ et a gauche en 5 © Une fonction f est dérivable sur [a,b] si elle est dérivable en tout point de .8[ et a droite en a et a gauche en b Définition: Lorsque fest dérivable sur J on définit la fonction dérivée de f , notée f', par fl: TOR x > f(r) Exempk Fonet Domaine Deérivée x",aeR RY ax e*,aeR R ac . 1 Ln|s| R ot x a’ ,aeR” R a’ Lna ¢ (constante) R 0 1 vr R” — aie 1 »aeR”—{1 R hog, fe], 2 ~f1} Em © Sif et g sont dérivables sur J alors les 4- Opérations sur les fonctions dérivables: fonctions suivantes sont aussi dérivables sur / efig etona (f+g)'=f'¥g" on etona (fg)'=f'g +fe' @af,VaeR etona (af)'=a(f') ey ctona (f*)em ye e+ sig(x)40 veer etona (2)- g& & & f es os 0 Vre/et = Esig(x)*0 veer ctona 4] a © Si f est dérivable sur 1 et g est dérivable sur J tel que f (I) cJ alors (gof') est dérivable sur J et on a (gof')' =f <(g'of). Exemple: @ La fonction f (x) = x?Inx est dérivable sur R“ et f (x) = 2x Inx +x © La fonction f (x )=e* +(2x +1) est dérivable sur R et f'(x)=e" + 2 Si la fonction f ' est elle-méme dérivable, on note f” ou as sa fonction dérivée. On définit de proche en proche f, f, ..., 6- Différentielle: Soit f une fonction dérivable en x. On appelle différentielle de fen Xo, notée df (x5), la fonction linéaire définie sur R par df (x)= f '(x9)de . Interprétation: Af et Ax qui sont des quantités petites s'appellent des accroissements. Quand elles deviennent infiniment petites on ne parle plus d’accroissement mais de différentielle qu'on écrit df (différentielle de f ) et dx (différentielle de x ). On peut ef done dire qu’a la limite =f" ou encore af = f(x Jae « II- Elasticité d’une fonetion: Définition: Soit f définie en un point x, #0 tel que f (x,) #0. L*lasticité de fen Xo» notée E, (xq), est définie par f()=f (0) E, (xq) = tim £2) im in XXp =n xo Si, en plus, fest derivable en x, alors fa) E, (x)= xo iy (a)= Fe) L’élasticité mesure la relation qui lie deux variables entre elles. Six « augmente » de 1% la fonction « augmentera » ou « diminuera » de |E, (x )| x1%. Exemple: Calculer I’élasticité de a demande par rapport au prix pour un prix P =6, la loi lp sa 2 de la demande étant donnée par Q -10- Si f est continue sur [a,b], dérivable sur Ja,b[ et vérifie Ff (a)=f (b) alors 3 au moins c € Ja,b[ tel que f (c)=0 ( ‘Théoréme des accroissements finis (TAF): Si f est continue sur [a,b et dérivable sur Ja.0[ alors 3 au moins c € Ja,b[ tel que f (b)-/ (a)=/ '(c)(b-a). 2- Applications: Sens de variation ine fonetion: Soit / vérifiant les hypotheses du TAF sur [a,b]. On a © f estoroissante sur [ab] <> f'(x)20 vx c]ao[. © / est décroissante sur [a,b] <> f'(x)<0 Vx €]ab[. © f estconstante sur [a,b] <> f'(x)=0 vx €]a,6[. Régle de Phépital: Soient / et g vérifiant les hypothéses du TAF sur I et soit xy €/ si tim 2) 9 2 csi tim LE) existeators tim £2) — jm £2) ruereg(z): 0 0 eg (x) cote g(x) cee g(r) m0 1- Extrema dune fonction: Définition: Soit f définie sur un intervalle ouvert J CR et soit x, € I, on dit que © f admet un maximum (resp. un minimum) global sur J en x, > Vx ef SL (&)SS (%o) (resp. £ (x) 2S (%0)). © f admet un extremum global sur J en x, <> f admet un maximum ou minimum global en x, © / admet un maximum (resp. un minimum) local sur / en x, s'il existe V,, tel que vx eV, F(8)Sf (0) (resp. f (x )2S (x9). © f admet un extremum local sur J en x, > f admet un maximum ou minimum local en x. ordre (CN1). Si fest dérivable en x, et admet un extremum local sur J en x, alors f '(x5)=0 -1 Remarque: ® La réciproque est fausse. © Un point x qui vérifie f(x) =0 est appelé point critique ou candidat ou stationnaire. Condition nécessaire du 2” ordre (CN2). : Sif est2 fois derivable en x, et admet un maximum (resp. un minimum) local sur J en x, alors f "(xp)<0 (resp. f "(xg)20). Remarque: La réciproque est fausse, (CSI). ble en xo et f'(x,)=0 et f' change de signe a droite et A gauche de xp alors f (x7) est un extremum local © Sif est dérivable en x, et f'(x,)=0 et f' ne change pas de signe a droite et & gauche de x, alors f (x)) est un point d’inflexion. Critére dela 2" dérivée (C82), if est 2 fois dérivable au V,, et f'(x5)=0 et f*(x,)<0 alors f admet un maximum local sur 7 en x4. Sif est 2 fois derivable au V,, et f'(xo)=0 et f"(x9)>0 alors f admet un minimum local sur J en x4. © Sif est 2 fois dérivable au VV, et f'(x,) droite et a gauche de x, alors / admet un point d” "(xg)=0 et f" change de signe a flexion en x, Remarque: Sif est deux fois dérivable au V,, et admet en x. un point d’inflexion alors f "(x4)=0. ‘Mais, la réciproque est fausse: Cependant, on cherche les points d’inflexion parmi ceux qui annulent f ". Exemple: Soit f(x)=x?-x, x eR. f admet en § un minimum local, en “fi un maximum local et en 0 un point @inflexion, 2- Fonetions convexes et concaves: Définition: Soit f définie sur un intervalle ouvert J ¢R. On dit que °F esteonvexe sur] <> Wr.yel Wie[0,1] f (4x +(1-a)y) ©f esteoncavesur! <= Yx,yel We[0.1] f (ax +(1-a)y) iw A (e)+(l-ayt (v) Vv 4 (x)+(1-ayr (v) ~12- Théordme: Si f est dérivable sur J alors © f est convexe sur J <> f ' est croissante sur I. © f est concave sur J <> f ' est décroissante sur /. Théorame: Si f est 2 fois dérivable sur J alors © f est convexe sur J => f "20 sur]. © f est concave sur J <> f"<0 sur J. Proposition: Condition nécessaire et suffisante d’optimalité (CNS). Soit f une fonction convexe (resp. concave) dérivable sur T F'(X)=0 <> f admet un minimum (resp. maximum) global en x, Récapitulatif: Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle ouvert J CR cNo: *Caleul de f'(x). * Recherche des solutions de l’équation f "(x * Les solutions sont les points candidats, © F quelconque csi: Ff '(¥o)=0 et f' change de signe a droite et a gauche de x, => admet un extremum local en xy f'(%q)=0 et f' ne change pas de signe a droite et a gauche de X) => admet un point dinflexion en x,. cs2 f'(xo)=0 et f"(x9)>0 => fF admet un min local en x4. f'()=0 et f (xq) <0 = f admet un max local en x. F (a)=f"Go)=0 et f" change de signe A droite et a a gauche de x, => f admet un point d’inflexion en x, © / convexe J'(%9)=0 <> f admet un min global en x,. © f concave f'(%_)=0 <> f admet un max global en x5 -13- CHAPITRE 3 DEVELOPPEME SL TES Le but de ce chapitre est de montrer que certaines fonctions usuelles peuvent étre approchées localement par des fonctions polynomiales. I- Développement limité au voisinage de 0: Définition: Soit fF une fonction définie au voisinage de 0 sauf peut-éire en 0. On dit que admet un développement limité A ordre n au voisinage de 0, et on note DL’, s'il existe un polynéme de degré inférieur ou égal An, P,(x)=a)+ax +a,x?+...+a,x” tel que vee, f(e)=P(x)+x"e(x) aver lime(x)=0. La partie polynomiale P, (x) s'appelle la partie réguligre ou_partie prineipale du DL et x"e(x) s'appelle le reste ou le terme complémentaire, Théoréme: Sif admet un DL’, alors il est unique. Condition suffisante d’existence d'un DL: Si fest définie sur un voisinage de 0 et si f est n fois dérivable en 0 alors f admet un DL’, donné par la formule suivante dite formule de Maclaurin Young : FE)=L OL OLL Oe HPO O)er'e(c) aver lime(e)=0. Ceci nous donne les DL’, suivants des fonctions usuelles. 1 2 mat alex te tte" tx %e(x i= et exte(x) Pred eeieaneed a) eakaee 2 ; et alex 444. 42 tete(x) 2! nt TI- Opérations sur les DL: a- DL dune somme: Sif (x)=P, (x)+x"e(x) et g(x)=O, (x)+x"e(x) alors (F () +8 (x))=(P, ©) +O, (x) +x" E(x) -14- Exemple: Soit f (x )=e* +In(I1+x). DLf ? 23 e wits A+ tales) et In(1+x) Par suite, f (x )=1+2x +x3e(x) b- DL d'un produit: Sif (x)=P, (x)+2"e(x) et g(x)=O, (x)+x"@(x) alors (fg)(x)=H, (v)+x"e(x) oi 1, (x) est obtenue en faisant le produit de P,(x) par Q, (x) et en ne gardant que les termes de degré inférieur ou égal an Exemple: Soit f(x)=e*In(I+x). DIZ ? i 2 ef alex 4 +x?e(x) et In(l+x)=x 2 4x%e(x) 2 Par suite, f(x )=x +Daxte(e) ¢- DL dun quotient: Sif (x) =P, (x)+x"e(x) et g(x)=Q,(x)+x"e(x) et g ne s'annule pas au voisinage de 0 alors (Sleo=w, (x)+x"e(x) ot H,(x) est obtenue en faisant la division 8 suivant les puissances croissantes de x de P,(x) par Q, (x). 1 Exemple: soit f(x)="C**), pry 9 F(s)ax 3x 4x%e(r) d- DL d’une fonction composée: Sif (x)=P, (x )+x"e(x) of P, (x) =a, +ax tax? +..4a,x" et g(x)=O,(x)+x"e(x) of O, (x) =hx +h,x7 + the alors (fos)(x)=a5 +40, (x )+a, (0, (x)) #44, (0, (#))" #x"2(x) oit dans Q,(x))' on ne conserve que les termes de degré inféricur ou égal A n Exemple: @ Soit f (x) =e". DLif 2 2 Onae* =1+x +S tx7e(x). On pose w = 2 + tx7e(r) -15- (3-1) tl 22 +'s(u) Par suite, fe) = Vitw = L+5u+ Tf ee) Uf itfest!) fost!) sete tebe? 4x %e(r) " © Soit f (x )=In(I+x +x”). DLif 2 Onax+x?=x+x?. On pose w=x +x? Par suite, f (x) = Ln(I+u) III- Développement limité au voisinage de x, et 0: : © Soit f une fonction définie au voisinage de x4, sauf peut-étre en x,. On dit Defin que f admet un développement limité 4 Vordre n au voisinage de x,, et on note DL. Silexiste a,,,,....4, €R tels que F (=a +4,(¥ x6) +64, (x xe) #(% x0)" eC x5) aver lim 6(x —x,)=0 Dans la pratique, pour étudier un DL,, on pose u =x —x, et on est ramené & un DL, une fonction en u. Remarque: Si f est définie sur un voisinage de x, et si f est n fois dérivable en xg alors f admet un DL’, donné par la formule suivante dite formule de Taylor Young : Gade G,) nn (x=x Cal pf Je BLED py) (en) elem) F@)=Sf (24) © Soit f une fonction définie au voisinage de «©. On dit que f admet un développement A Vordre n au voisinage de %, et on note DL’, s'il existe avec lim (2) =0 aoe et on est ramené & un DL, 4, x dyy0hs...44, ER tels que f (x)=a, +2+...+ x Dans la pratique, pour étudier un DL, on pose X = dune fonction en X . Exemple: © Soit f ()-4 DI? 1 (5) =1-(o =I) +(e I) =I) HC -1)'o(e -1) -16- eSoit f(x)=e% DL Reeder ced 1 pig sae ee een P@)=t tat get aa IV- Quelques applications: 1- Formes indéterminées: L’une des applications des D.L. est la recherche de certai limites, notamment celles des F.1. Exemple: f (x)= 20 (+#)=* | limf (x)=? opie ie laf )=—y 2- Tangente en un point: Sif admet un DLt,, f (x)=, +4,(x —x9)+...+a, (x -x9)" +(x -x0)" e(x —x9) alors la droite d°équation y =a, +a,(x —x,) est la tangente aC, en (x,.f (x9) On peut éerire f (x)—y =a, (x —x,)' +...4+4, (x x9)" +(x x9)" e(x —x5). Alors, au V,,.f (x )-y ale méme signe que a, (x —x5)'. © Si lima, (x -x,)' =0* alors C, est au dessus de y . © Si lima, (x -x,)' = y alors C, est en dessous de y . O° (resp. 0") et lim a,(x —x9)’ =O" (resp. 0*) alors x4 est un point d’inflexion. Exemple: ® Soit f (x)= x DL} f (x )=1~(x =1) +(x =1) (x -1)' +(x =1)' (x -1) L*équation de la tangente en 1 est y 2x limf (x)—y =lim(x ~1)' =0", done C, est au dessus de y 3- Asymptote oblique: Si le DL. de f au V., est de la forme f (x)=ax + f4+%+.., x droite d’équation y = ax + 8 est une asymptote oblique & C, On peut écrire f (x)-y =“ 4...4 +) Alors au V,, f(x)—y ale méme x . 4, signe que So x © Si lim *=0° alors C, est au dessus de y . may Sie © Si tim“ =0" alors C, est en dessous de y . Px Exemple: © Soit f (x )=xe* oe 1 DL’, +1+—+—e] — ef (ejaxtietete(t) La droite d’équation y =x +1 est une asymptote en +0 lim f (x)—y = lim i done C, est au dessus de y . -18- CHAPITRE 4 CALCUL INTEGRAL in appelle primitive d'une fonction f définie sur un intervalle J de R, toute fonetion F dérivable sur J telle que F'=f . Propriété: S’il existe une primitive F de f sur 7 alors il en existe une infinité et toute autre primitive G de f vérifieG =F +C oi C est une constante. Notation: L’ensemble de av les primitives de f est appelé intégrale indéfinie et est notée ff (x )de ie. ff (x )de =F (x)4C Exemple: [- ae = Il- Intégrale définie: Defi ‘it f_une fonction continue sur [a,b] et F une primitive de f sur [a,b]. On appelle intégrale de f sur [a,b] le nombre noté [f(x )de, définie par ippelle intégrale [7 («Jae = rey, =F (b)-F (a) Exemple: tes 4d = [Enfe[]} = 2n2- tna = inf 2 } III- Propriétés de V'intégrale: Soient f et g deux fonctions intégrables sur [a,b] © [7 (@)de =f (Jae © [7 ()ae =0 © Relation de Chasl [re )ae = Er (eae + 7 (eae Ve efa.b] [laf (x)+ Be (x))ae =a lf (ede +f @(x Jae Va,BeR © Sif est paire alors fy (x )de =2 0 (x )ae Sif estimpaire alors [' f (x )dr =0. © Linéari © Positivité: Si f 20 alors ['/ (x )dv >0 © Monotonie: Sif 0 ie. D,,= R™ et vérifiant Zn'x =4 Ve eR x in: RB >R x > Lnx et Ln'x Propriétés: © Lr est continue strictement croissante sur R** *Lni=0 © vs eR", Ln t=-tne eux,yeR", tn(&J=m ~Lny y © vr,y ER, Ln(xy) =Lnx + Lay evr eR", VaeR, Ln(x*)=aln Propriétés: © Lim Inx = +400 © lim Inx =-20 so VaeQ* © lim x*Lm =0, VaeQ™ Ln(l+x) ¥ © lim Il- Fonction logarithme de base a,a > 0 et a #1: Définition: On appelle fonction logarithme de base a, a>0 et a# 1, la fonction, notée Jog,» définie pour les x >0 par log, x = 22%. Zna log, : R™ x Propriétés @ log, x = vx eR” eB Sina © log,a=1 -22- © log, x = Lax © log, (xy)=log,x +log,y x,y €R™ Ahr W9 Jim log, x = +20 lim log, x = 20 @Sid RY x > e* (ouexpx) Propriété: @ Wx,y ¢R er? =e%e evr eR L @vreR,VaeR — e* =(e*)" ovreR © lim e* =+00 © lim e* =0 evacQ ~ sey evneN lim x"e* =0 © lim =1 rao x 1V- Fonction exponentielle de base a, a >0. Définition: On appelle fonction exponentielle de base a, a > 0, la fonction définie sur R vers R™, notée a’ , telle que a* =e*™"* Propriétés: @ a'*” =a"a” ea (a) © Pour a>1 et a#1, la fonction a* est la fonction réciproque de la fonction log, © (0) 1 lima’ =40, lima"=0, lim“ -=+0, lim “=0 Pe fo ae hg @Si00, eSia= -24- CHAPITRE6 =FONCTIONS NUMERIQUES DE DEUX VARIABLES REELLES définie dun sous-ensemble D, de R’ dans R, qui a tout couple (x,y) de D, fait correspondre un nombre réel, noté f (x,y), ie. f:DcR + R (x) > f(y») D,={(x.» eR /f (x,y) existe} est Pensemble de définition de f . 5,= {(e.xF @.»))/(e,y)€D,} est le graphe de f ou la surface représentative de f « Dy ={@,y) eR? /x? +y? 40}=R?-{(0,0)} es (x.y)=y4-x? D, ={(x,y)eR? /4—x? -y? 20}=B (0,2) ie, la boule de centre'0 et rayon 2. Il- Dérivées partielles: 1-Dérivées partielles premieres: Définition: Soit f 1a fonction numérique définie en (x,,y,) €R? et en tout point assez proche (voisin) de (x9,y5). © On appelle dérivée partielle premiére de / par rapport & la premiére variable x au point (sanyo) et om mote f;(8yr¥4) ov Lxqsy,), si elle existe, la limite de LO ¥)-S (Fu) 59 XX, Flor) 2, Z fig Ear DL Cade) oy -25- L(%o* «) h of (0,90) ouencore, sion pose =x —x9 S-(vo.¥o)= lim © On appelle dérivée partielle premiére de f par rapport a la deuxiéme variable y au point (x,y) et on note 7) (y,¥%9) ow Zea), si elle existe, la limite de LI) (oro) 5, Y-Vo SF; Hoe) =, - XeYo) = fin LE SF Coe) ou encore, sion pose h =» —y,, Loss) = fg” EetottDF (oor) Régle pour le caleul des dérivées partielles: Dans la pratique : Pour déterminer la dérivée partielle par rapport 4 x on considére y comme étant constante. Pour déterminer la dérivée partielle par rapport y on considére x comme étant constante, Exemple: @ f (x,y )=x"y F LZ (x,y)=2x ay CP =D Os (t,y)=xy? +3y-ay-y? DD, = Lor)=y'-» Fey) tes -2y Ln +Lny D, =R"xR" cae ees a) > © On dit que Ia fonction f est dérivable en (x,y) lorsque les dérivées partielles de f par rapport a x et y ,en (9,)/g), existent, © On dit que la fonction f est dérivable sur D, si elle est dérivable en tout point de D,. Dans ce cas, la fonction Zo. y) (resp. Zo »¥)) s’appelle la_fonction_dérivée partielle premidre par rapport & x (resp. y ), 2- Opérations sur les fonctions dérivables: © Sif et g sont dérivables en (x,,y,) alors il en est de méme pour f +2, fg, Af et f Z si g(x,,yo)#0 etona & a+ a a E85) Lens) Heo) Exemple: f (x,y )=LnxLny +x*y? a ei a L Lony)= a a3x?y? Fr)= a 2ey a . «ie, »)-Lee,, ¥0)8 (Xo¥0)* 2, Yo)f (Xo.%0) ee Ve) BI) Loree ore) Eo re)f (soar) Exemple: © f (x,y) =(xy?-y) Lax Ley) = y?Lnx ey) Fer) = (ey —1pbns © f (x,y) =(x? -2uy +5y*)ety Ley) = (2x -2y Je"y +(x? —2ay +5y ety =((2x -2y) +(e? -2xy +5y)Jety x (0.9) = (-2e +20y'Jety +(x? -2xy +5y ‘Jet =((-2 +20y*)y +(x? -2xy +5y"))er ¥)- 2 (ural Core) Koda) (ode) Codalf (0030) (e(eo.¥0)) Exemp ef (ey) A, 9 _ Ov ty)let tet) (0? tay —3)e* ae) (e+e) 2 42x +y -xy +3)e* +(2x +y Je” fF -27- . ne te our) a(ar 2D 6.9,)=7 Leo) Si fest une fonction de deux variables et g est une fonction d’une variable ice. frEcR? > R g:IcROR (y) > f(xy) z > a(2) si Lo Se 9,¥q) et Fo») existent et si g est derivable en f (x,y) alors (of) est dérivable en (x,,y,) et ona Dey) 8'(f odo) Ley.) alg « a AE ay £0 G99) Loo) Exemple: © f(x, ”e ie +2y Lo wie 2 en OS (x,y) =Ln(x?-3xy +xy? x _ de -3y ty? ae (9) = Fay bay? 3- Différentielle totale: ‘oit f une fonction & deux variables admettant des dérivées partielles premiéres continues dans le domaine de définition D, et soit (x,,),)€D, . On appelle différentielle totale de f au point (x,y) application linéaire notée df,,,,,y, définie Ne Guy Yo) R te aX ag (#0) > Lorre) Llonreday ott de et dy représentent les accroissements par rapport x et y . Exemple: f (x,y )=2e**? —3xy? Fags (Bb = Lsorye)de +L (ronye)by ro or a = (20% —3y,7)de + (20 Gray, )ay 528 Remarque: La différenticlle de f au point (x5,¥9), df,,,,). permet Pobtenir une approximation de f (x) +dv.y,+dy)-f (x,y) pour des accroissements de et dy relativement petits, Exemple: Dans une économie a deux biens 1 et 2, soit U (x),x,)=4+2x,, la fonction @utilité d°un consommateur. Lutilité marginale du bien 1 en (1,1) est U}, (1,1) = Zan =2 et celle du bien 2 au point ; au. (1.1) est U;, (1,1) = a, (b= a Quand x, varie de 1 a 1,1 et x, de 1a 0,8 lutilité varie de U (1,1;0,8)-U (1,1) =-0,24 En utilisant la différentielle on peut calculer une valeur approchée de cette variation Wg (0.15-0,2) =U, (1,1) 0,1+U;, (11)-0,2) = {a différentielle fournit done une bonne approximation de la variation de I'utilité pour de Petites variations des variables, 4- Elasticités partielles: D Soit f une fonction réelle de deux variables, admettant des dérivées partielles aupoint X =(x9,¥o) ED, ettelle que f (x,y) #0 L’Gasticité partielle de f par rapport a x en X , notée E,), (X ), est égale a xo Ff EX )= Lx) f(X) a Lidlasticité partielle de f par rapport & y en X ,notée E,,, (X ), est égale a Yo OF Ey (X)= 2x ry ( F (tye (x) Comme pour les fonctions d'une seule variable, I’élasticité mesure la sensibilité d'une variable par rapport & une autre. Exemple: Les élasticités de f (x,y )=In(x?+y?) par rapport x et y sont 2x? _ 2y? Oem ¢ | fot g ate Application économique: On suppose que la demande D, d’un bien A dépend de son prix P, et du prix P, ,d’un bien B ie. D, =f (4,B). Liélasticité de la demande D, par rapport au prix P, au point (P,,P,) est égale A a (P,.P,) ets'appelle Pélasticité directe de la demande. € de la demande D, par rapport au prix P, au point (P,,P,) est égale Ey tp, =e Os ble D, OP, (P, Py) ets*appelle Pélasticité croisée de la demande, -29- Si P, augmente de 1%, P, restant constant, la demande D, augmente ou diminue de Eo.) " De méme, si P, augmente de 1%, P, restant constant, la demande D, augmente ou diminue de Exemple: Désignons par 4 le thé, par B le sucre et D, =5-3P,—P, par la demande du thé. P, aD, P, P, aD, p, , = A (P,,P, i et Epp, = —4(P,, P, )=-—_*e Pals D, aP, (Pe) 5-3P,-P, >a D, OP, ( ) 5-3P, ~P, Pour f=, =1 ona Ey», =-3 et Ey y, =-Liesi P, augmente de 1%, P, restant constant, lademande D, diminue de 3% et si P, augmente de 1%, P., restant constant, lademande D, diminue de 1%. 5- Dérivées partielles secondes: Définition: Soit / une fonction réelle de deux variables. Si les deux dérivées partielles premigres de f existent, on définit alors les fonctions dérivées partielles secondes de f par of x) vex ay exe oF (2) axay a lay Exemple: Les dérivées partielles secondes de f (x.y) =3x +2x*y ~Sy? sont & a ey a 2 Flew) - Lorayy - ay BE br) = Lee*t0y) = ae is (e9) =F eauy) = ar Fo (or) = er*10y) = 10 Thgordme de Schwartz: si 2 ey 2F son continues en (03/5) alors Oy Ox Ox ey i ; jar ord = ZO (oa). Exemple: f (x,y) =2x%y? f er) = L (apy) = rapeeiyes 2 ey) S Flraeny?) = Lapx®y -30- 7- Fonctions homogénes: Définition: On dit qu’une fonction f est homogéne de degré k sur un ouvert D CR? si WK =(x,y)eD et VA>0 ona f(aX)=2'¢(X) Remarque: Dans cette définition on sous-entend que si X ¢D alors ¥2>0, AX eD. Exemple: La fonction f (x,y )=x? +y? est homogéne de degré 2. En effet, VA>0 f(ax,ay)=(4x) +(ay) = A(x? +y?)=24 (x.y) ‘Théoréme d’Euler: Une fonction f définie sur D 0 x x (vey Zoey) = Wf (x,y) cs Exemple: ® f(x,y)=x?+y? Loy) = 2dr Lexy) =2y Par suite x Loey)+y Le,r) = We +2y = Ax ty) = Ary) Done, d’aprés le théoréme d’Euler, fest hamogéne de degré 2. © Soit la fonction de Cobb-Douglas f (x,y )=Cx"y* avec C, w et B des réels strictement positifs Ben) Caer? Lee) cpeeye Par suite x Loer)ey Lov) = (a+ pyxty! = (a+p)f (x,y) Done, fest homogéne de degré (a+ B). 8- Formule de Taylor: a- Formule de Taylor d’ordre 1: Soit f une fonction réelle de deux variables définie sur D contenant le segment [4,B] ot A = (oso) et B=(r9 thy) +k) Si f admet des dérivées partielles premiéres continues alors on définit la formule de Taylor d’ordre | par Flevthavth)= Flor) +[ALteoryer Leonr)] +R) avec lim (hk) =0. coavoiogy Exemple: Ecrire la formule de Taylor & Pordre 1 pour la fonction f(x,y) =x?y au voisinage de (1,1) Ona Lov) = 2 et Le.¥) Par suite, le développement de Taylor a l'ordre I est F(lshisk)=7 (1) +/> Zee Zn] + e(ne) & y =1+2h+k +R(h,k) b- Formule de Taylor d’ordre 2: Soit ¢ une fonction réelle de deux variables définie sur D contenant le segment [4,8] od A=(xp,Yo) et B=(xy+h,yy+k). Sif admet des dérivées particlles secondes continues alors on définit la formule de Taylor @ordre 2 par Heesshaeth) =F (603) + [PL (rar) Lsor)] 2 2 + sn (x 95.3) + 2Hk Se leovelok Few] + R(A.k) avec lim R(h,k)=0. nayooy Exemple: Ecrire la formule de Taylor a l’ordre 2 pour la fonction f(x,y)=x7y au voisinage de (1,1) Ona Lor) - dey Loyyex : e ; ; Zoey) = 2p Ber 09) = ZL Gon) = 28 Soe) -o Le développement de Taylor a ordre 2 est done S (lthal+k) =f (11) + [+Zeuyes Lon| 1. af ef of + tn Beth) +2hk 5 (hl) +k arth) +R(hk) =142h+k +h? +2hk +R(h,k) ILI- Optimisation sans contraintes: 1- Définitions: Gradient: Soit f une fonction de deux variables détivable en (x,y) (Le. les dérivées partielles existent en (xy,¥9)). On appelle gradient de f en (x,y) le vecteur noté gradf (x9,¥q). défini par at (60) =(L lear) Leow)] $2. Exemple: f (x,y )=x7y var) (Loy Lon)-@ Matrice Hessienne: Soit / admettant des dérivées partielles secondes en (x,y). On appelle matrice Hessionne de f en X =(x,,y9) la mattice carrée d’ordre 2, notée Hess, (X) ou H, (X ), définie par ey of rk) Zoe) Hey) oe ae sa) Sher) Remarque: Dans le cas oti les hypothéses du théoréme de Schwartz sont satisfaites alors H, (X) est symétrique. Exemple: f (x,y )=2x 'y . Déterminer la Hessienne de fen (13) Ona Loy) = e'y Ley) =20° & & a Gir Z(e,y) = 1oey ar) = Zoey) = 6" Sater) <0 Sosy 2Las ex? x 36 6 ute]? Be) 6 9 if or 6 0 aa) a (1.3) J Matrice Hessienne bordée: Soit f admettant des dérivées particlles secondes en AX ~(ony9) et soit g dérivable en X . On appelle matrice Hessienne de / _bordée par au point X , la matrice notée H,,(X), définie par So) Zhe) Xo ay) =( en) =| Lory hey ory Buy Zr) 0 a oy 53 © F admet un maximum (resp. minimum) libre global en A si Vx €D,, L(X)Sf (A) Gesp. f (¥ )2f (4). © / admet un maximum (resp. minimum) libre global strict en A si Vx €D,, f(X)f (4). © f admet un maximum (resp. minimum) libre local en A. s°il existe un v D de A telque VxeD, f(X)F(A)). © f admet un extremum libreen 4 <> f admet un maximum ou un minimum libre en 4. inage voi 3- Recherche d’extremum libre: Condition nécessaire du 1° ordre: (CN1) Théoréme: Soit f définie sur D, et A =(xo,¥o) €D,. Sif est dérivable en A et f admet un extremum local en A alors gradf (A)=0 ie. Liaj-0 et u)- ; Un point A qui vérifie gradf (A)=0 est dit point stationnaire ou_candidat ou critique. Mais, n’est pas forcément un point extremum. Condition suffisante du 2" ordre: (CS2) ‘Théoréme: Soit A un point stationnaire i.e. Lu )= Zu) =0 alors © Si det #7, (4)>0 alors admet un extremum local en 4 . De plus, of © Si S25(4)>0 alors 4 est un minimum local strict def. x esi Lra)0 et Loy =2> 0. Done, f présente en (11) un minimum local. présente en (~1,-1) est un maximum local. © Hi, (1-1 2 (: a detH, (1-1) = -4 <0. Done, (1,1) est un point selle. 20 © H, (-L1)= ( a a detH, (-1,1) = -4 <0. Done, (1,1) est un point selle. VI- Optimisation sous contrainte d°égalité: 1- Extremum ion: Soient f et g deux fonctions définies sur un sous-ensemble D, de R? et soit A €D,. Ondit que © f admet un maximum (resp. minimum) lié global en A sous la contrainte &(X)=0 si VX ED, f (X)Sf (A) (esp. f (X )2/ (A))et (A) =0 © f admet un maximum (resp. minimum) lié global strict en A sous la contrainte a(X)=0 si VX ED, f (X)F (4)) et g(4)=0. © f admet un maximum (resp. minimum) lié local 4” sous la contrainte g(X)=0 s‘il existe un voisinage D de A telque VxeD, f(X)s (A) yet g(A)=0 © f admet un extremum lié en 4 sous la contrainte g(X¥)=0 si f admet un maximum ou minimum lié A et g(4)=0. Remarque: On constate qu'un extremum lié revient a chercher les extremums d’une fonction f(x,y) dont les variables x et y sont liés par une relation (donc ne sont pas indépendantes). 2- Recherche d’extremum lig: 1° méthode: Résolution par substitution. A Vaide de la contrainte, si c'est possible, on transforme la fonetion f(x,y) en une fonction dépendant d’une seule variable x ou y . Et par suite, on est ramené a chercher les extremums dune fonction a une seule variable (cf. chapitre 2). Exemple: Soit f (x, )=x?-3y’?. Etudier les extremums de f lige parla contrainte x +2y =1. x +2y =le>x =1—2y. On se raméne donc a la recherche d'extremum d’une fonction hnd’une seule variable y définie par h(y) = f (I-2y,y) = y?-4y 41, La fonetion h admet en y =2 un minimum local, par suite f admet un minimum lié au point (1-2y,y) = (-3,2) 2 métho ésolution par le Lagrangien: Principe de la méthode et définitions: A partir de la fonction f(x,y) et de la contrainte (x,y), on construit une nouvelle fonction, L , définie par L(x,ys4)=f (x.y) +4g (x.y) Cette technique permet de passer d'une question d’optimisation sous contrainte & une optimisation sans contrainte, celle de la fonction L. La fonetion Z s’appelle 1a fonetion de Lagrange de f ou Je Lagrangien de / Le paramétre 2 R s'appelle Je multiplicateur de Lagrange de f . Condition nécessaire: Si (ro.¥9) est un extremum de f(x,y) lié par la contrainte g(x,y)=0 et si gradg(x».¥o)#(0 0) alors SF (caria)=o Se loeih)=0 BAER telque Fpltorit)=o ie Fpltnrait)=0 a Mewsajeo | ebur led - 56 - Remarque: @ La réciproque est fausse. © Un point (x,,¥5) qui vérifie (1) est appelé point critique ou stationnaire ou candidat et 4, Je multiplicateur de Lagrange associé, © La condition gradg(x,,y,)#(0 0) est appelée qualification des sontraintes. On ne peut pas appliquer le résultat précédent si elle n'est pas vérifiée. Condition suffisante: Soient 4 = (x9,¥o)€R’ ,f (fonction - objectif) et g (contrainte) deux fonctions de deux variables et #7,, la matrice Hessienne bordée du Lagrangien 1. par g ie. Eglesdin| See ies) 7 (x95) Bey) Si 4 est un point stationnaire ( ie. vérifie (1)) et Si la condition de qualification ie gradg(x,,¥9)#(0 0) est vérifiée. Alors © Si det, (4)<0 alors f admet un minimum local strict lié en 4. © Si det, (4)>0 alors f admet un maximum local strict lié en A. © Si det H,, (4) =0 alors on ne peut rien conclure, On utilise la formule de Taylor a un ordre approprié ou la définition et on étudie le signe de f(x, +hyy+k)-f (ay.¥4) lié parla relation g(x, +h,y,+k)=0 *SLF (wot h.yo+k)=f (6,79) 20 alors f admet un min, local en A. *Sif (xo+h.yotk)-f (xo.¥o) $0 alors f admet un max, local en A. * Si le signe de f(xo+,y)+k)-f (ry.) dépend de A et & alors f admet un point selle (ou point col) en 4 2 Exemple: @ Soient f (x,y )=x?~3y? et g(x,y)=x +2y-1 En utilisant le Lagrangien étudier Jes extremums éventuels de f lige par la contrainte g (x,y )=0. Chercher les extremums de f liée par la contrainte g(x,y')=0, ce qui revient a chercher les extremums libres du Lagrangien L(x,¥34) =F (x.y) + Ag (x.y )= °@3y? +A(x +2y 1) -37- al Loewe wid) =—6y #24 ZG ysA)=a(e.y)=x 429 “1 Par suite la condition nécessaire d’ optimalité s*écrit 2x +Aa=0 ~6y 422-0 x +2y -1=0 Done, un seul point candidat (x-9,3'934)) = (32.6). Condition de qualification: grade (x4,¥5)= (I 2) #(0 0) Condition suffisante d”optimalité: Soit H,, Ia matrice bordée de L par g . Ona el u eL eL aOR? oad) oo (eavid (x,y3A) Par suite a G2 Hy, (-3,2;-6)=| 0-6 2} et det#,, (-3,2;-6)=-2<0 1246 Done, f présente un minimum local lié en (3,2). © Soient f (x,y) =x» Etudier les extremums éventuels de / liée par la contrainte x +y dle: (méthode de substitution) xtysloy=l-x On se raméne done la recherche d’extremum d’une fonction h d'une seule variable x définie par h(x )= f (x,1-x) =x -x? La fonction A admet en x =} un maximum local, par suite f- admet un maximum lié au join. (etx) (2 : 2°2. 2% méthode: (le Lagrangien) Soit g(x,y)=x +» -1. On cherche les extremums de f lige par la contrainte g (x,»)=0. ce qui revient a chercher les extremums libres du Lagrangien L(x,ysA)=F (x.y) +28 (x.y)=ay 4a(x ty 1) -38- a a (x.ysA)=g(x,y)=x+y-1 Done, un seul point candidat (9,345) = G 1 3). Condition de qualification: gradg (x,,y,)=(1_ 1)#(0 0) Condition suffisante d’optimalité: Soit #,, 1a matrice bordée de L par g Ona eL eL eL aL arleysa=0 SS(xyia)s0 SE wysa)= wia)=l tees) ary Bray OY A= Fa v3) Par suite Done, f présente un maximum local lié en. (34) -39- ice et de déterminant: Complément: Notions de m: Matrice: @ On appelle matrice de type (m,n) A coefficients dans Run tableau d'éléments de R a m lignes et n colonnes. © On appelle matrice carrée d’ordre n une matrice de type (,”) Exemple: ~3) est une matrice de type (1,2). (I ligne et 2 colonnes) 0) } est une matrice carrée d’ordre 2. (2 lignes et 2 colonnes) 2 4 2 | est une matrice carrée d’ordre 3. (3 lignes et 3 colonnes) 5 0 1 = 3 7 8 Matrice transposé Soit Mune matrice de type (m,n). On appelle matrice transposée de M , la mattice, notée 'M , dont les colonnes sont les lignes de M . Par suite, c*est une matrice de type (n,m) Exemple: M=(1 -3) 1 u- -3 0-2 : M=|0 fa 2 5 3 b Soit M a ‘) une matrice d'ordre 2. On appelle déterminant de M le nombre, noté © det M , défini par det = [ : ad ~be Exempl 1 3 ‘] alors det M = 4x1-0x(-8)=0 aug: v2 M-| 2 alors det M as 2 v5 4 I-vS 4 Déterminant d’ordre 3: a A, As Soit_M-=| ay, dy a, | une matrice d’ordre 3. On appelle déterminant de M le Ay Ay As nombre, noté det 4 , défini par 1 2-1 12 0 5 0 falorsdem=]0 5 = 32 4 [3 -2 4 e nous 1 Sei iy dérivons, capitaine ? partiellernent, seulement partiellement 41 - CHAPITRE 7 LES INTEGRALES DOUBLES MALE'S, DOUBLES, 1- Intégrale double sur un rectangle: ¥ Definition: Soient ab, ¢ et d quatre nombres réelstels que a 0y x?}. Caleuler [[.F (x.» )ardy . 1° fagon: Le domaine D peut s’exprimer sous la forme D ={(x,y)eR°/0 JU Gy )arar 20 eveyjeD F(ry)sa(ey) = [LF (x.y)dedy < [fe (x.y Jaedy © Si D, et D, sont deux domaines disjoints alors Wyungf 9 aay = [DF (ea aedy + IF (ey ded © |IL7 Gy )avay|s [LY (oy Java © Jf dedy = aire (surface) de D IM- Changement de variables: Soit une fonction continue sur un domaine D fermé borné de R? x =a(uy on pose {* = #0) » =a,(uv) Alors, avec ce changement de variables le nouveau domaine de fest A et ona ou g et @, sont deux fonctions différentiables. -46- Shy (x.y )dedy = Sly (9, (&»),@, (uv) dtd, (uv )[duadv 08 9=(9,.0,), J, (uv ) est la matrice carrée définie par Bur) Bur) ce Sey Sey) ov eat det/, (uv )= La matrice ./, (u,v ) est appelée la matrice Jacobienne de g au point (w.v). Application: Transformation en coordonnées polaires: Le changement de variables en coordonnées polaires est donné par x =rcosO y =rsind Aprés changement de variables le domaine D devient A. La matrice Jacobienne au point (7,0) est ae & n(raoy-| 2 (7.8) S5("9)} (cosa =r sind J (r,0)= el ® (7,0) B(r,g)} (sind reose ar) 3a” lcosO —rsind| Heuer detJ (r,4) iaaeu ue 1 (cos’ 6 +sin?@)=r Par suite {Ly (ex )aedy = [[ (rc080,r sind) nina Exemple: Calculer Shara sur D={(x,y )eR*/x?+y? sR} Ou Bose f =rcosé (x,y)eD @ 0srsR et 0S0<27. Par suite Sf aay = ['(freaao)=( ff rar)( fae) = y =rsind [oh =7R°. -47-

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