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Norme Européenne: NF EN 1999-1-5
Norme Européenne: NF EN 1999-1-5
Eurocode 9
Calcul des structures en aluminium
Partie 1-5 : Coques
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 mai 2007 pour prendre effet
le 20 juin 2007.
Remplace partiellement le DTU P 22-702, de juillet 1976, qui reste en vigueur jusqu’à
la publication complète de l’ensemble de normes décrit dans l’avant-propos national.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Président : M CALGARO
Secrétariat : M CHOLLET-MEIRIEU — AFNOR
M BALOCHE CSTB
M BEGUIN CTICM
M BISCH SECHAUD & METZ — SECHAUD BATIMENT
MME BOUET GRIFFON ALCAN CRV
M BUI SETRA
M CALGARO CGPC — CONSEIL GENERAL PONTS ET CHAUSSEES
M CANEPA LAB REGIONAL DE L EST PARISIEN
M CHABROLIN CTICM
MME CHAUVEL EDF POLE INDUSTRIE — SEPTEN
M CHENAF CSTB
M CORTADE JACQUES CORTADE
M DAUBILLY FNTP
M DE CHEFDEBIEN CERIB
M DEVILLEBICHOT EGF.BTP
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M GRANGE BUREAU DE NORMALISATION DES SOLS ET ROUTES
M HENRY BUREAU DE NORMALISATION DE L'INDUSTRIE DU BÉTON
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M JAY DGAC — STAC — SCE TECH AVIATION CIVILE
M KRETZ SETRA
M KRUPPA CTICM
M LAMADON BUREAU VERITAS
M LARAVOIRE JACQUES LARAVOIRE
M MAGNAN LCPC — LABO CENTRAL PONTS CHAUSSEES
M MAITRE SOCOTEC
M MAURY INGEROP
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MR NGUYEN DAEI — DION AFF ECO & INTERNAT
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M PERNIER DAEI — DION AFF ECO & INTERNAT
MME PERO BNSR
M PESCATORE BUREAU DE NORMALISATION DE LA CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE
M PINÇON BUREAU DE NORMALISATION DES TECHNIQUES
ET DES EQUIPEMENTS DE LA CONSTRUCTION DU BÂTIMENT
M RAMONDENC SNCF
M RAOUL SETRA
M RAVIER BUREAU DE NORMALISATION DES SOLS ET ROUTES
M RUTMAN BUREAU DE NORMALISATION DES TECHNIQUES DU BÂTIMENT
M SAUVAGE FFB CMP
M SOULAT CETMEF
M TISSIER UNION DE NORMALISATION DE LA MÉCANIQUE
M WIELEZYNSKI BUREAU DE NORMALISATION DU BOIS ET DE L'AMEUBLEMENT
INTRANORMES pour : EIFFAGE
—3— NF EN 1999-1-5:2007
A.P.1 : Introduction
(0) Le règlement du Comité européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées par
ses membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et que les
normes nationales en contradiction soient annulées.
(1) La présente publication reproduit la norme européenne EN 1999-1-5:2007 «Eurocode 9 : Calcul des structures
en aluminium — Partie 1-5 : Coques», ratifiée par le CEN le 11 octobre 2006 et mise à disposition en février 2007.
Elle fait partie d'un ensemble de normes constituant la collection des Eurocodes, qui dépendent dans une certaine
mesure les unes des autres pour leur application :
— EN 1999-1-1 ;
— EN 1999-1-2 ;
— EN 1999-1-3 ;
— EN 1999-1-4.
Certaines d'entre elles sont encore en préparation. C'est pourquoi le CEN a fixé une période transitoire nécessaire à
l'achèvement de cet ensemble de normes européennes, période durant laquelle les membres du CEN ont
l'autorisation de maintenir leurs propres normes nationales adoptées antérieurement.
(2) Cette publication, faite en application des règles du CEN, peut permettre aux différents utilisateurs de se
familiariser avec le contenu (concepts et méthodes) de la norme européenne.
1) En préparation.
INTRANORMES pour : EIFFAGE
INTRANORMES pour : EIFFAGE
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande,
Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque,
Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2007 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1999-1-5:2007 F
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
Sommaire
Page
Avant-propos .......................................................................................................................................................... 4
1 Généralités ............................................................................................................................................ 7
1.1 Domaine d’application ............................................................................................................................. 7
1.1.1 Domaine d’application de l'EN 1999 ....................................................................................................... 7
1.1.2 Domaine d’application de l’EN 1999-1-5 ................................................................................................. 7
1.2 Références normatives ........................................................................................................................... 8
1.3 Termes et définitions ............................................................................................................................... 9
1.3.1 Formes structurales et géométrie ........................................................................................................... 9
1.3.2 Définitions spécifiques aux calculs du flambement ............................................................................... 10
1.4 Symboles .............................................................................................................................................. 11
1.5 Conventions de signe ............................................................................................................................ 14
1.6 Systèmes de coordonnées .................................................................................................................... 14
4 Durabilité ............................................................................................................................................. 17
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EN 1999-1-5:2007 (F)
Sommaire (fin)
Page
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EN 1999-1-5:2007 (F)
Avant-propos
Le présent document (EN 1999-1-5:2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 «Eurocodes
structuraux», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en août 2007, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en mars 2010.
Le présent document remplace l’ENV 1999-1-1:1998, l’ENV 1999-1-2:1998, et l’ENV 1999-2:1998.
Le CEN/TC 250 est responsable de tous les Eurocodes Structuraux.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
1) Accord entre la Commission des Communautés européennes et le Comité européen de normalisation (CEN)
concernant le travail sur les EUROCODES pour le calcul des bâtiments et des ouvrages de génie civil
(BC/CEN/03/89).
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Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilité des autorités de réglementation dans chaque État Membre
et ont préservé le droit de celles-ci de déterminer, au niveau national, des valeurs relatives aux questions
réglementaires de sécurité, là où ces valeurs continuent à différer d'un État à un autre.
2) Selon l'Article 3.3 de la DPC, les exigences essentielles (EE) doivent recevoir une forme concrète dans des
Documents interprétatifs pour assurer les liens nécessaires entre les exigences essentielles et les mandats pour
normes européennes (EN) harmonisées et guides pour les agréments techniques européens (ATE), et ces
agréments eux-mêmes.
3) Selon l'Article 12 de la DPC, les documents interprétatifs doivent :
a) donner une forme concrète aux exigences essentielles en harmonisant la terminologie et les bases techniques
et en indiquant, lorsque c'est nécessaire, des classes ou niveaux pour chaque exigence ;
b) indiquer des méthodes pour relier ces classes ou niveaux de prescriptions avec les spécifications techniques,
par exemple méthodes de calcul et d'essai, règles techniques pour la conception, etc. ;
c) servir de référence pour l'établissement de normes harmonisées et de guides pour agréments techniques
européens.
Les Eurocodes, de facto, jouent un rôle similaire pour l'EE 1 et une partie de l'EE 2.
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Liens entre les Eurocodes et les spécifications techniques harmonisées (EN et ATE) pour les produits
Une cohérence est nécessaire entre les spécifications techniques harmonisées pour les produits de construction et
les règles techniques pour les ouvrages 4). En outre, toutes les informations accompagnant le Marquage CE des
produits de construction faisant référence aux Eurocodes doivent mentionner clairement quels Paramètres
Déterminés au niveau National (PDN) ont été pris en compte.
4) Voir le paragraphe 3.3 et l'Article 12 de la DPC, ainsi que les paragraphes 4.2, 4.3.1, 4.3.2 et 5.2 du DI 1.
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1 Généralités
5) En préparation.
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(6) Les types de parois de coque couverts par l'EN 1999-1-5 peuvent être (voir Figure 1.1) :
— paroi de coque fabriquée à partir d'une tôle plate laminée, dite «isotrope» ;
— paroi de coque à joints à recouvrement formée par assemblage de plaques adjacentes à l'aide de sections
recouvrantes, dite «assemblée par recouvrement» ;
— paroi de coque avec des raidisseurs fixés de l'extérieur, dite «raidie de l'extérieur», quel que soit l'espacement
des raidisseurs ;
— paroi de coque dont les nervures partent du méridien, dite «nervurées axialement» ;
— paroi de coque fabriquée à partir de tôles nervurées dont les nervures parcourent la circonférence de la coque,
dite «nervurée circonférentiellement».
Plan vertical
Plan horizontal
Isotrope assemblée raidie nervurée nervurée
(non raidie) par recouvrement de l'extérieur axialement circonférentiellement
(7) Les dispositions de l'EN 1999-1-5 sont destinées à des applications dans la plage de température définie dans
l'EN 999-1-1. La température maximale est limitée de manière à ce que l'effet du fluage puisse être négligé. Pour les
structures soumises à des températures élevées associées à un risque d'incendie, voir l'EN 1999-1-2.
(8) L'EN 1999-1-5 ne traite pas des aspects liés aux fuites.
EN 1090-1, Exécution des structures en acier et des structures en aluminium — Partie 1 : Exigences relatives
à l'évaluation de la conformité des composants structuraux 6).
EN 1090-3, Exécution des structures en acier et des structures en aluminium — Partie 3 : Exigences techniques pour
l'exécution des structures en aluminium 6).
6) En préparation.
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EN 1993-1-6, Eurocode 3 — Calcul des structures en acier — Partie 1-6 : Résistance et stabilité des structures
en coque.
EN 1993-3-2, Eurocode 3 — Calcul des structures en acier — Partie 3-2 : Tours, mâts et cheminées — Cheminées.
EN 1999-1-1, Eurocode 9 — Calcul des structures en aluminium — Partie 1-1 : Règles générales.
EN 1999-1-2, Eurocode 9 — Calcul des structures en aluminium — Partie 1-2 : Calcul du comportement au feu
EN 1999-1-3, Eurocode 9 — Calcul des structures en aluminium — Partie 1-3 : Structures sensibles à la fatigue.
EN 1999-1-4, Eurocode 9 — Calcul des structures en aluminium — Partie 1-4 : Tôles de structure formées à froid.
1.3.1.1
coque
corps à parois minces et à forme incurvée dont l'épaisseur mesurée perpendiculairement à la surface est faible,
comparée aux dimensions dans d'autres directions. Une coque supporte les charges qui lui sont appliquées
principalement par des forces de membrane. La surface moyenne peut avoir un rayon de courbure fini à chaque point
ou une courbure infinie dans une direction, par exemple, la coque cylindrique
Selon l'EN 1999-1-5, une coque est une structure ou un élément de structure formé par des tôles incurvées
ou des profilés
1.3.1.2
coque de révolution
coque composée d'un certain nombre d'éléments, dont chacun constitue une coque axisymétrique complète
1.3.1.3
coque axisymétrique complète
coque dont la forme est définie par une ligne méridienne de génératrice tournant de 2 π radians autour d'un seul axe.
La coque peut être de n'importe quelle longueur
1.3.1.4
segment de coque
partie d’une coque de révolution ayant la forme d'une coque à géométrie définie dont l'épaisseur de paroi est
constante : cylindre, tronc conique, tronc sphérique, plaque annulaire ou autre forme
1.3.1.5
panneau de coque
coque axisymétrique incomplète : la forme de la coque est définie par une rotation de la génératrice autour de l'axe
de moins de 2 π radians
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1.3.1.6
surface moyenne
surface située, en tout point, à mi-distance entre les surfaces interne et externe. Lorsque la coque n'est raidie que
sur une seule surface, la surface moyenne de référence correspond toujours à celle de la plaque incurvée en coque.
Pour l'analyse, la surface moyenne est la surface de référence et peut être discontinue compte tenu des variations
d'épaisseur ou des points de jonction, ce qui donne lieu à des excentricités qui ont leur importance en termes de
réponse de la coque
1.3.1.7
jonction
point de rencontre de deux ou plusieurs segments de coque : elle peut comprendre ou non un raidisseur : le point
de fixation d'un raidisseur annulaire à la coque peut être considéré comme une jonction
1.3.1.8
raidisseur de lisse
élément raidisseur local qui suit le méridien de la coque et représente une génératrice de la coque de révolution.
Il sert à accroître la stabilité ou offrir une résistance supplémentaire à des charges locales non prévues initialement.
Il n'est pas destiné à assurer une résistance principale à la flexion due aux charges transversales
1.3.1.9
nervure
élément local assurant un transfert de charge principale en flexion de haut en bas et le long du méridien de la coque
et qui représente une génératrice de la coque de révolution. Il est utilisé pour le transfert ou la répartition des charges
transversales par flexion
1.3.1.10
raidisseur annulaire
élément raidisseur local qui longe la circonférence de la coque de révolution à un point donné du méridien. Il est
supposé ne présenter aucune rigidité dans le plan méridien de la coque. Il sert à accroître la stabilité ou à introduire
des charges locales axisymétriques agissant dans le plan annulaire par un régime de forces normales
axisymétriques. Il n'est pas destiné à assurer une résistance principale à la flexion
1.3.1.11
anneau de base
élément de la structure qui longe la circonférence de la coque de révolution à la base de celle-ci et agit comme moyen
de fixation de la coque aux fondations ou à un autre élément. Il est nécessaire dans la mesure où il permet de
s'assurer que les conditions aux limites théoriques prévues sont remplies dans la pratique
1.3.2.1
charge critique de flambement
point de bifurcation le plus faible ou charge limite déterminé(e) en présence théorique de conditions idéales de
comportement élastique des matériaux, de géométrie parfaite, d'application parfaite des charges, d'ouvrage d'appui
parfait et d'une isotropie des matériaux et en l'absence de contraintes résiduelles (analyse LBA)
1.3.2.2
contrainte critique de flambement
contrainte nominale de membrane associée à la charge critique de flambement élastique
1.3.2.3
contrainte de flambement caractéristique
contrainte nominale de membrane associée au flambement en présence d'un comportement inélastique des
matériaux et d'imperfections géométriques et structurales
1.3.2.4
contrainte de calcul au flambement
valeur de calcul de la contrainte de flambement obtenue en divisant la contrainte de flambement caractéristique par
le coefficient partiel de résistance
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1.3.2.5
valeur-clé de la contrainte
valeur de la contrainte, dans un champ de contraintes non uniformes, utilisée pour caractériser l'amplitude des
contraintes lors de l'évaluation de l'état limite de flambement
1.3.2.6
classe de tolérance
classe d'exigences relatives aux tolérances géométriques prévues pour l'exécution des ouvrages
NOTE Pour l'exécution des ouvrages, les tolérances géométriques sont établies à partir des données de fabrication
de composants et d'exécution des composants sur site.
1.4 Symboles
(1) Outre ceux définis dans l'EN 1999-1-1, les symboles suivants sont utilisés.
(3) Pressions :
pn normale à la coque ;
px charge surfacique méridienne parallèle à la coque ;
pθ charge surfacique circonférentielle parallèle à la coque ;
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(7) Contraintes :
σx contrainte méridienne ;
σθ contrainte circonférentielle ;
σeq contrainte de von Mises équivalente (peut être négative dans des conditions de charges cycliques) ;
τ, τxθ contrainte de cisaillement dans le plan ;
τxn, τθn contraintes de cisaillement méridiennes, circonférentielles, associées à la flexion ;
(8) Déplacements :
u déplacement méridien ;
v déplacement circonférentiel ;
w déplacement normal à la surface de la coque ;
βφ rotation dans le sens méridien (voir 5.3.3) ;
Direction Déplacements
θ = circonférentielle Contraintes
de cisaillement
n = normale transversales
x = méridienne
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µ paramètre d'écrouissage des alliages dans les courbes de flambement des coques ;
a(…) coefficient de réduction des imperfections lors de l'évaluation de la résistance au flambement ;
∆ étendue du paramètre lorsqu'il s'agit d'actions alternées ou cycliques.
(15) D'autres symboles sont définis aux endroits où ils apparaissent pour la première fois.
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Légende
(p) Pôle
(m) Axe méridien de la coque
(c) Centre instantané de la courbure méridienne
(2) La convention relative aux éléments de structure fixés à la paroi de la coque (voir Figure 1.5) diffère de celle
appliquée aux éléments méridiens et circonférentiels.
(3) La convention relative aux éléments de structure méridiens rectilignes (voir Figure 1.5(I)), fixés à la paroi de
la coque, est la suivante :
coordonnée méridienne pour la fixation des berceaux cylindriques, des trémies et de la toiture x
axe de forte flexion (parallèle aux ailes : axe de flexion méridien) y
axe de faible flexion (perpendiculaire aux ailes) z
(4) La convention relative aux éléments de structure circonférentiels incurvés (voir Figure 1.5(II)), fixés à la paroi
de la coque, est la suivante :
axe de coordonnée circonférentiel (incurvé) θ
axe radial (axe de flexion dans le plan méridien) r
axe méridien (axe de flexion circonférentielle) z
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2 Bases de calcul
2.1 Généralités
(1)P Le calcul des coques doit être effectué conformément aux règles définies dans l'EN 1990 et l'EN 1999-1-1.
(2)P Les coefficients partiels adéquats doivent être adoptés pour les états limites ultimes et pour les états limites
de service.
(3)P Pour la vérification par calcul aux états limites ultimes, les coefficients partiels γM doivent être pris comme suit :
— résistance à la plastification et à l'instabilité : γM1 ;
— résistance à la rupture de la plaque en traction : γM2 ;
— résistance des assemblages : voir l’EN 1999-1-1.
NOTE Les valeurs numériques de γMi peuvent être définies dans l’annexe nationale. Les valeurs numériques suivantes sont
recommandées :
γM1 = 1,10 ;
γM2 = 1,25.
(4) Pour les vérifications aux états limites de service, il convient d'utiliser le coefficient partiel γM,ser.
NOTE Les valeurs numériques de γM,ser peuvent être définies dans l’annexe nationale. La valeur numérique suivante est
recommandée :
γM,ser = 1,0.
3 Matériaux et géométrie
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(2) Pour les tolérances géométriques relatives à la résistance au flambement, voir 6.2.2.
4 Durabilité
(1) Pour les exigences fondamentales, voir la section 4 de l'EN 1999-1-1.
(2) Il convient d'accorder une attention particulière aux cas dans lesquels des matériaux différents sont destinés
à agir ensemble, lorsque ces matériaux sont susceptibles de donner lieu à des phénomènes électrochimiques
pouvant entraîner de la corrosion.
NOTE Pour la résistance à la corrosion des fixations relevant des catégories de corrosivité environnementale selon
l’EN ISO 12944-2, se reporter à l'EN 1999-1-4.
(3) Il convient de tenir compte des conditions ambiantes existant depuis le moment de la fabrication, y compris
celles dans lesquelles s'effectuent le transport et le stockage sur site.
5 Analyse structurale
5.1 Géométrie
(1) Il convient de représenter la coque par sa surface moyenne.
(2) Il convient de prendre le rayon de courbure égal au rayon de courbure nominal.
(3) Il convient de ne pas subdiviser un ensemble de segments de coque en segments distincts pour les besoins
de l'analyse, à moins d'avoir choisi des conditions aux limites, pour chaque segment, de manière à représenter
de manière conservative les interactions entre ces éléments.
(4) Il convient d'intégrer dans le modèle d'analyse un anneau de base destiné au transfert des forces d'appui
à la coque.
(5) Il convient d'intégrer dans le modèle d'analyse les excentricités et les paliers de la surface moyenne de la
coque, lorsqu'ils induisent des effets de flexion significatifs dus aux résultantes de contraintes de membrane selon
une trajectoire excentrée.
(6) Au niveau des jonctions entre segments de coque, il convient que la modélisation tienne compte de toute
excentricité entre les surfaces moyennes des segments de coque.
(7) Il convient de considérer un raidisseur annulaire comme un composant distinct de la structure de la coque,
sauf là ou l'espacement des raidisseurs annulaires est inférieur à 1,5 rt .
(8) Une coque disposant de raidisseurs de lisses discrets fixés à celle-ci peut être considérée comme une coque
orthotrope uniforme à condition que les raidisseurs de lisses ne soient pas espacés de plus de 5 rt .
(9) Une coque nervurée (dans le sens axial ou circonférentiel) peut être considérée comme une coque orthotrope
uniforme à condition que la longueur d'onde des nervures soit inférieure à 0,5 rt (voir A.5.7).
(10) Un trou dans la coque peut être négligé dans la modélisation à condition que sa cote la plus grande soit
inférieure à 0,5 rt .
(11) La stabilité globale de l'ensemble de la structure peut être vérifiée conformément aux détails donnés au 3-1,
3-2, 4-1, 4-2 ou 4-3 de l'EN 1993 selon le cas.
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EN 1999-1-5:2007 (F)
Description
Code Rotation
Terme Déplacements Déplacements
des conditions dans le sens
simple sens sens en normaux méridiens
aux limites méridien
radial méridien rotation
NOTE Le déplacement circonférentiel v est très étroitement relié au déplacement normal w perpendiculaire à la surface de
manière à ne pas avoir à utiliser des conditions aux limites distinctes.
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(4) En raison de la transmission des charges par les forces de membrane, les coques peuvent être sensibles
à une variation de géométrie, par exemple, des enfoncements. Outre les écarts géométriques inévitables par rapport
à l'exécution, les enfoncements peuvent être dus à des actions imprévues survenues en service. La sensibilité
augmente là où les éléments sont constitués de sections relativement minces. En cas d'apparition d'enfoncements
dépassant les valeurs données en C.4, il convient d'examiner les conséquences sur la capacité porteuse.
Un programme de vérification périodique de la géométrie est recommandé.
(5) Lors du choix du concept de calcul, il convient de prévoir un moyen permettant d'éviter le risque d'occurrence
d'enfoncements inacceptables. Un tel moyen peut consister, par exemple, à utiliser une plus grande épaisseur que
celle nécessaire selon les calculs des structures ou à prévoir des moyens de protection des zones où le risque semble
être significatif.
Analyse selon la théorie de la membrane MTA Équilibre de membrane sans objet parfaite 1)
Analyse avec non-linéarité des propriétés MNA linéaire non linéaire parfaite 1)
des matériaux
Analyse avec non-linéarité de la géométrie GMNA non linéaire non linéaire parfaite 1)
et des propriétés des matériaux
Analyse avec non-linéarité des propriétés GMNIA non linéaire non linéaire imparfaite 2)
des matériaux et de la géométrie intégrant
les imperfections
1) Une géométrie parfaite signifie que la géométrie nominale est utilisée dans le modèle analytique sans tenir compte
des écarts d'ordre géométrique.
2) Une géométrie imparfaite signifie que les écarts d'ordre géométrique par rapport à la géométrie nominale (tolérances)
sont pris en considération dans le modèle analytique.
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Analyse selon la théorie Analyse de la structure d'une coque sous charges réparties en supposant un ensemble
de la membrane (MTA) de forces de membrane permettant de réaliser l'équilibre avec les charges externes.
Analyse de la coque en élasticité Analyse fondée sur la théorie des coques en flexion élastique linéaire et l'hypothèse
linéaire (LA) des petits déplacements, en supposant une géométrie parfaite de la coque.
Analyse de la bifurcation en élasticité Analyse qui calcule la valeur propre de la bifurcation en élasticité linéaire sous
linéaire (valeur propre) (LBA) l'hypothèse des petits déplacements et en utilisant la théorie des coques en flexion
élastique linéaire, en supposant une géométrie parfaite de celle-ci. Noter que la valeur
propre dans ce contexte ne fait pas référence aux modes de vibration.
Analyse en élasticité avec Analyse fondée sur la théorie des coques en flexion en supposant une géométrie
non-linéarité géométrique (GNA) parfaite de la coque, tout en tenant compte de la théorie des grands déplacements
non linéaires et des propriétés élastiques linéaires des matériaux.
Analyse avec non-linéarité Analyse analogue à l'analyse linéaire (LA) mais tenant compte cependant
des propriétés des matériaux (MNA) des propriétés non linéaires des matériaux. Pour une structure soudée, il convient
que le matériau dans la zone affectée thermiquement fasse l'objet d'une modélisation.
Analyse avec non-linéarité Analyse appliquant la théorie des coques en flexion en supposant une géométrie
de la géométrie et des propriétés parfaite de la coque et en considérant la théorie des grands déplacements non linéaires
des matériaux (GMNA) et les propriétés non linéaires des matériaux. Pour une structure soudée, il convient
que le matériau dans la zone affectée thermiquement fasse l'objet d'une modélisation.
Analyse en élasticité avec Analyse analogue à l'analyse en élasticité avec non-linéarité de la géométrie (GNA)
non-linéarité de la géométrie mais en considérant cependant une géométrie imparfaite.
intégrant les imperfections (GNIA) 1)
Analyse avec non-linéarité Analyse analogue à l'analyse GMNA mais en considérant cependant une géométrie
des propriétés des matériaux imparfaite.
et de la géométrie intégrant
les imperfections (GMNIA)
1) Ce type d'analyses n'est pas traité dans la présente norme ; cependant, il est cité dans le présent document pour les besoins
d'une présentation complète des types d'analyse des coques.
1 2 2 2
σ eq,Ed = --- n x,Ed + n θ,Ed – n x,Ed n θ,Ed + 3n xθ,Ed ... (6.1)
t
20
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(4) En cas d'utilisation d'une analyse en élasticité linéaire (LA) ou d'une analyse en élasticité avec non-linéarité
de la géométrie (GNA), le champ bidimensionnel découlant des contraintes primaires peut être représenté par la
contrainte de calcul équivalente de von Mises de la manière suivante :
2 2 2 2 2
σ eq,Ed = σ x,Ed + σ θ,Ed – σ x,Ed σ θ,Ed + 3 τ xθ,Ed + τ xn,Ed + τ θn,Ed ... (6.2)
où :
n m n m
σ x,Ed = --- ------------ x,Ed
σ θ,Ed = --- ------------ θ,Ed
1 x,Ed 1 θ,Ed
- ± -------------- , - ± --------------
- , ... (6.3)
η t 2 η t 2
t ⁄4 t ⁄4
n m q q
τ xθ,Ed = --- --------------- xθ,Ed
1 xθ,Ed xn,Ed θn,Ed
- ± -----------------
- ,
τ xn,Ed = ---------------, τ θn,Ed = ---------------
- ... (6.4)
η t 2
⁄ t t
t 4
η étant un coefficient de correction justifié par le comportement inélastique du matériau et qui dépend des
caractéristiques d'écrouissage et de ductilité de l'alliage.
NOTE 1 Les expressions ci-dessus donnent une estimation simplifiée et conservative de la contrainte équivalente pour les
besoins de calcul.
NOTE 2 Les valeurs de η sont données dans l'Annexe H de l'EN 1999-1-1, et dépendent des caractéristiques des alliages.
Il convient de prendre les valeurs de η correspondant à un facteur de forme géométrique α0 = 1,5.
NOTE 3 Les valeurs de τxn,Ed et de σxn,Ed sont généralement très faibles et n'affectent pas la résistance, et, en général, elles
peuvent être ignorées.
ρ fo
u,haz f u
f eq,Rd = min -------------------- , - dans une section transversale avec ZAT
-------- ... (6.6)
γ M2 γ M1
où :
fo est la valeur caractéristique de la charge d'épreuve de 0,2 %, telle que donnée dans l'EN 1999-1-1 ;
fu est la valeur caractéristique de la résistance ultime telle que donnée dans l'EN 1999-1-1 ;
ρu,haz est le coefficient de réduction de la résistance ultime entre la zone affectée thermiquement ZAT et le
matériau de base, tel que donné dans l'EN 1999-1-1 ;
γM1 est le coefficient partiel pour la résistance donné au 2.1 (3) ;
γM2 est le coefficient partiel pour la résistance donné au 2.1 (3).
(2) Il convient de tenir compte de l'effet des trous de mise en place des fixations, conformément à l'EN 1999-1-1.
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Réservoir sans pièces d'ancrage Silo sans pièces d'ancrage Réservoir avec pièces d'ancrage
Légende
(a) Toit
(b) Plaque de fond
(c) Aucun ancrage
(d) Boulons d'ancrage faiblement espacés
(e) Aucun anneau raidisseur
(f) Bord libre
(g) Raidisseur annulaire
Figure 6.1 — Exemples schématiques de conditions aux limites pour l'état limite de flambement
NOTE 2 Les tolérances géométriques dans l’EN 1090-3 sont celles réputées avoir un effet important sur la sécurité
de la structure.
(2) Il convient de choisir la classe de tolérance (Classe 1, Classe 2, Classe 3 ou Classe 4) selon le cas de charge
et les définitions des tolérances données dans l’EN 1090-3. La description de chaque classe est uniquement donnée
au titre de l'évaluation de la résistance.
(3) Il convient de classer séparément chaque type d'imperfection ; il convient alors de fonder l'ensemble du calcul
sur la classe inférieure.
(4) Chacun des différents types de tolérance peut être abordé de manière indépendante et, en règle générale,
il n'est pas nécessaire de prendre les interactions en considération.
23
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(3) Pour des cas de charge de base, les contraintes de membrane peuvent être déduites des expressions
standard correspondantes.
o f
σ x,Rd = α x ρ x,w χ x,perf --------
- ... (6.9)
γ M1
o f
σ θ,Rd = α θ ρ θ,w χ θ,perf --------
- ... (6.10)
γ M1
f
o
τ Rd = α τ ρ τ,w χ τ,perf ----------------
- (également valable pour des coques raidies) ... (6.11)
3 γ M1
p n,Rk
p n,Rd = α p,θ χ θ,perf ------------- (également valables pour des coques toriconiques et torisphériques, voir A.7) ... (6.13)
γ M1
24
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(2) Le coefficient de réduction lié au flambement affectant une coque parfaite, est donné par la formule suivante :
1
χ i,perf = ----------------------------------
- avec χ i,perf ≤ 1,00 ... (6.14)
2 2
φi + φi – λ i
avec :
+ λ 2
φ i = 0,5 1 + µ i λ i – λ i,0 i ... (6.15)
où :
µi est un paramètre dépendant de l'alliage et du cas de charge, à prendre tel que spécifié à l'Annexe A ;
λ i,0 est l'élancement relatif d'écrasement limite, à prendre tel que spécifié à l'Annexe A ;
i est l'indice à remplacer par x, θ ou τ, en fonction du type de charge.
(3) Pour différentes composantes des contraintes, il convient de déterminer les paramètres d'élancement de la
coque de la manière suivante :
fo
λ x = ----------
- ... (6.16)
σ x,cr
fo
λ θ = -----------
- ... (6.17)
σ θ,cr
fo
λ τ = -------------
- (également valable pour des coques raidies) ... (6.18)
3 τ cr
n x,Rk
λ x = ------------- ... (6.19)
n x,cr
p n,Rk
λ θ = ------------- ... (6.20)
p n,cr
25
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(2) En fonction de l'état de contrainte et de chargement, il convient d'effectuer une ou plusieurs des vérifications
suivantes afin de s'assurer des valeurs-clés des composantes simples de la contrainte de membrane :
σ x,Ed ≤ σ x,Rd ... (6.21)
τ Ed ≤ τ Rd ... (6.23)
(3) Si au moins deux des trois composantes de contrainte de membrane pertinentes en termes de flambement
sont présentes dans le cadre des actions concernées, il convient de vérifier les interactions entre contraintes de
membrane combinées :
kx kθ kτ
σ σ σ τ
------------
x,Ed x,Ed σ θ,Ed
+ -------------- – k i ------------- -------------- + ---------
θ,Ed Ed
- ≤ 1,00 ... (6.24)
σ x,Rd σ θ,Rd σ x,Rd σ θ,Rd τ Rd
où σx,Ed, σθ,Ed et τEd sont les groupes de valeurs significatives de contraintes de membrane en compression et en
cisaillement en interaction au niveau de la coque, les valeurs des paramètres d'interaction kx, kθ, kτ et ki
correspondant à :
2
kx = 1 + χx
2
kθ = 1 + χθ
2 ... (6.25)
k τ = 1,5 + 0,5 χ τ
2
k i = χ x χ θ
NOTE 1 En cas de cylindre non raidi et en compression axiale, en compression circonférentielle et en cisaillement, il est
possible d'utiliser la formule donnée en A.1.6 pour les paramètres d'interaction.
NOTE 2 Les règles ci-dessus peuvent parfois être très conservatives, mais elles présentent deux cas restrictifs bien établis
et considérés comme sûrs pour un large éventail de cas : a) pour les coques très minces, l'interaction entre σx et σθ est linéaire ;
b) pour les coques très épaisses, l'interaction entre les contraintes peut être formulée par une contrainte équivalente de
von Mises ou par la formule alternative d'interaction, telle que donnée dans l'EN 1999-1-1.
(4) Si σx,Ed ou σθ,Ed représente une contrainte de traction, il convient de prendre sa valeur égale à zéro dans
l’expression (6.24).
NOTE Pour les cylindres en compression axiale avec une pression interne (générant une traction circonférentielle), des
dispositions particulières sont énoncées à l'Annexe A. La valeur résultante de σx,Rd tient compte de l'effet favorable de la
pression interne sur la résistance élastique au flambement et de l'effet défavorable du phénomène élasto-plastique de patte
d'éléphant (expression (A.22)). Si la contrainte de traction σθ,Ed est prise égale à zéro dans l'expression (6.24), la résistance
au flambement est représentée avec précision.
(5) Les positionnements et les valeurs de chacune des contraintes de membrane pertinentes en termes de
flambement à utiliser conjointement et sous une forme combinée dans l'expression (6.24) sont définis à l'Annexe A.
6.2.4.1 Généralités
(1) Il convient que les critères et les règles d'ordre général relatifs aux structures soudées donnés dans
l'EN 1999-1-1 soient respectés lors du calcul des structures de coques en aluminium.
(2) Lors du calcul des structures des coques en utilisant des alliages écrouis ou ayant subi un revenu et un
durcissement par précipitation, il convient de prendre en compte la réduction des caractéristiques de résistance qui
se produit à proximité des soudures. Cette zone est appelée «zone affectée thermiquement» (ZAT). Les exceptions
à cette règle sont spécifiées dans l'EN 1999-1-1.
(3) Pour les besoins du calcul, les propriétés de résistance, sur toute la zone affectée thermiquement, sont
supposées être réduites à un niveau constant.
26
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NOTE 1 Bien que cette réduction affecte le plus souvent la résistance à la charge d'épreuve de 0,2 % et la résistance ultime
à la traction du matériau, elle peut avoir des effets significatifs sur les parties soumises à la compression dans une structure
de coque sujette au flambement, et ce en fonction de l'élancement de la structure et des propriétés des alliages.
NOTE 2 L'effet de l'adoucissement dû au soudage est encore plus significatif en cas de flambement des coques dans le
domaine plastique. Par ailleurs, les soudures locales dans les zones exposées au risque de flambement peuvent réduire
considérablement la résistance au flambement en raison de la ZAT. Par conséquent, il est recommandé d'éviter les soudures
au niveau des parties de grandes dimensions non raidies et sujettes à la compression.
NOTE 3 Pour les besoins du calcul, le soudage est supposé constituer une bande linéaire traversant la surface de la coque
dont la zone affectée s'étend directement le long de la soudure et autour de celle-ci. Au-delà de cette zone, les propriétés
de résistance se rétablissent rapidement pour retrouver leurs pleines valeurs observables dans les parties non soudées.
Une apparition prématurée de lignes de plastification peut être constatée le long de ces lignes dès que la coque est affectée
par le flambement.
NOTE 4 Les effets de l'adoucissement dû aux ZAT peuvent parfois être limités par un revenu appliqué après le soudage
(voir l'EN 1999-1-1).
(4) Il convient de vérifier l'effet de l'adoucissement dû au soudage sur la résistance au flambement de la coque au
niveau de toutes les soudures soumises directement ou indirectement à la contrainte en compression, conformément
aux règles définies au 6.2.4.2.
entre la valeur caractéristique de la résistance à la charge d'épreuve de 0,2 %, fo,haz (résistance ultime fu,haz), dans
la zone affectée thermiquement, et celle de fo (fu) dans le matériau de base.
(2) Les valeurs caractéristiques de la résistance fo,haz et fu,haz et les valeurs de ρo,haz et ρu,haz sont indiquées
au Tableau 3.2a de l'EN 1999-1-1, pour les alliages d'aluminium corroyés sous forme de tôle, de bande et de plaque
laminées, et au Tableau 3.2b, pour les produits filés.
(3) Il convient d'évaluer les délais de rétablissement des propriétés de résistance après soudage conformément
aux dispositions de l'EN 1999-1-1.
Figure 6.2 — Étendue des zones affectées thermiquement (ZAT) sur les tôles de coque
27
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(2) La vérification de l'effet des soudures sur le flambement peut être évitée si toutes les soudures sur les coques
sont parallèles aux résultantes de contraintes en compression agissant dans la structure quelles que soient les
conditions de charge, sous réserve que le coefficient de réduction ρo,haz dû à la ZAT soit supérieur ou égal à 0,60.
(3) L'effet du soudage sur la résistance au flambement peut être évalué au moyen d'une analyse avec
non-linéarité des propriétés des matériaux et de la géométrie intégrant les imperfections (GMNIA) et tenant compte
des caractéristiques réelles du matériau de base et des zones affectées thermiquement (ZAT).
(4) À défaut de pouvoir effectuer une analyse GMNIA, la résistance au flambement de la coque peut être évaluée
de manière simplifiée en appliquant le coefficient de réduction donné par le rapport ρi,w = χi,w/χi entre le coefficient
de flambement de la structure soudée, χw,i, et celui de la structure non soudée χi.
NOTE 1 Les résultantes de contraintes en compression dans les coques peuvent être provoquées non seulement par la
compression directe, mais également par la pression externe, l'effort tranchant et les charges localisées. Quelle que soient les
conditions de charge, les coefficients de réduction χw,i doivent être appliqués si les soudures orthogonales aux résultantes de
contraintes en compression en tant que telles peuvent constituer une source de déformation plastique concentrée.
NOTE 2 Il convient de considérer l'indice «i» en (4) et (5) en tant que «x», «θ» ou «τ», en fonction de ce à quoi font référence
les coefficients de réduction χ et ρ, c'est-à-dire la compression axiale, la compression circonférentielle ou l'effort tranchant,
respectivement.
(5) Le coefficient de réduction permettant de tenir compte de l'adoucissement dû à la ZAT dans les structures des
coques est donné par la formule suivante :
λ i – λ i,0
ρ i,w = ω 0 + 1 – ω 0 ---------------------------
- avec ρ i,w ≤ 1 et ρ i,w ≥ ω 0 ... (6.27)
λ i,w – λ i,0
où :
ρ u,haz f u ⁄ γ M2
ω 0 = --------------------------------
- avec ω 0 ≤ 1 ... (6.28)
f 0 ⁄ γ M1
ρ u,haz et ρ o,haz sont les coefficients de réduction dus à la ZAT, à prendre dans le Tableau 3.2a ou le Tableau 3.2b
de l'EN 1999-1-1 ;
λ i,0 est le paramètre d'élancement relatif d'écrasement limite pour les cas de charge considérés,
à prendre tel que spécifié à l'Annexe A ;
λ i,w est la valeur limite du paramètre d'élancement relatif, au-delà duquel l'effet de la soudure sur le
flambement tend vers zéro, donnée par la formule λ i,w = 1,39 1 – ρ o,haz λ i,w,0 – λ i,0 , avec
λ i,w ≤ λ i,w,0 , (voir Figure 6.3) ;
λ i,w,0 est la limite supérieure de l'élancement absolu pour l'effet de la soudure, en fonction du cas de
charge et du matériau structural de la coque et de la classe de tolérance applicable, telle que
donnée dans le Tableau 6.5.
28
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
7.1 Généralités
(1) Il convient également d'appliquer aux coques les règles relatives aux états limites de service définies
dans l'EN 1999-1-1.
7.2 Flèches
(1) Les flèches peuvent être déterminées en supposant un comportement élastique.
(2) En se référant à l’EN 1990 — Annexe A1.4, il convient de spécifier les limites des flèches pour chaque projet
et d'en convenir avec le maître de l'ouvrage.
29
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Annexe A
(informative)
l
ω = - r- = -------
l
- ... (A.2)
r t rt
30
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(3) Il convient de déterminer la contrainte méridienne critique de flambement, en utilisant les valeurs de Cx
données au Tableau A.1, par la formule suivante :
t
σ x,cr = 0,605 EC x - ... (A.3)
r
l
Coque cylindrique ω = -------
- Coefficient Cx
rt
r
De longueur moyenne 1,7 < ω < 0,5 - Cx = 1
t
extrémité 1 BC 1
1 6
extrémité 2 BC 1
extrémité 1 BC 1
2 3
extrémité 2 BC 2
extrémité 1 BC 2
3 1
extrémité 2 BC 2
(4) Pour les cylindres longs, tels que définis au Tableau A.1, qui satisfont les conditions supplémentaires suivantes :
r ωt E
- ≤ 150 et ------ ≤ 6 et 500 ≤ ---- ≤ 1 000 ... (A.4)
t r fo
le coefficient Cxb peut par ailleurs être déterminé par la formule suivante :
σ
x,N,Ed σ
x,M,Ed
C x = C x,N -----------------
- + -----------------
- ... (A.5)
σ x,Ed σ x,Ed
où :
Cx,N est le paramètre relatif à un cylindre long en compression axiale, selon le Tableau A.1 ;
σ x,Ed est la valeur de calcul de la contrainte méridienne σ x,Ed = σ x,N,Ed + σ x,M,Ed ;
σ x,N,Ed est la composante de la contrainte due à la compression axiale (composante circonférentiellement
uniforme) ;
σ x,M,Ed est la composante de la contrainte due à la flexion totale tubulaire (valeur de crête de la composante
variant circonférentiellement).
31
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
λ x,0 est le paramètre d'élancement méridien d'écrasement limite ;
Q est le paramètre de tolérance de la compression méridienne.
(2) Il convient de prendre le paramètre de tolérance Q, tel que défini au Tableau A.3, pour la classe de tolérance
spécifiée. Pour la classe de tolérance 4, le paramètre de tolérance Q dépend également des conditions aux limites
telles que définies au Tableau 5.1.
(3) Il convient de prendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement méridien d'écrasement
limite, indiqués au Tableau A.4, selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
Classe 1 16
Classe 2 25
Classe 3 40
Classe 4 60 50
A 0,20 0,35
B 0,10 0,20
(4) Pour les cylindres longs qui satisfont aux conditions particulières spécifiées en A.1.2.1(4), le paramètre
d'élancement méridien d'écrasement limite peut être déterminé par la formule suivante :
x,M,Ed σ
λ x,0,1 = λ x,0 + 0,10 ------------------ ... (A.7)
σ x,Ed
où il convient de prendre λ x,0 tel que donné au Tableau A.4, σ x,Ed et σ x,M,Ed étant indiqués au A.1.2.1(4).
32
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
r E
- ≤ 0,21 ---
- ... (A.8)
t fo
l r l
ω = - - = -------
- ... (A.9)
r t rt
(3) Il convient de déterminer la contrainte méridienne critique de flambement, en utilisant les valeurs de Cθ
données au Tableau A.5, pour les cylindres de longueur moyenne, et celles indiquées au Tableau A.6, pour les
cylindres courts, en appliquant la formule suivante :
C t
σ θ,cr = 0,92E ------θ- - ... (A.10)
ωr
extrémité 1 BC 1
1 1,5
extrémité 2 BC 1
extrémité 1 BC 1
2 1,25
extrémité 2 BC 2
extrémité 1 BC 2
3 1,0
extrémité 2 BC 2
extrémité 1 BC 1
4 0,6
extrémité 2 BC 3
extrémité 1 BC 2
5 0
extrémité 2 BC 3
extrémité 1 BC 3
6 0
extrémité 2 BC 3
33
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
extrémité 1 BC 1 10 – 5
1 C θ = 1,5 + ------ ------
2 3
extrémité 2 BC 1 ω ω
extrémité 1 BC 1 8 – 4
2 C θ = 1,25 + ------ ------
2 3
extrémité 2 BC 2 ω ω
extrémité 1 BC 2 3
3 C θ = 1,0 + ------------
-
1,35
extrémité 2 BC 2 ω
extrémité 1 BC 1 1 – 0,3
4 C θ = 0,6 + ------ --------
2 3
extrémité 2 BC 3 ω ω
(4) Pour les cylindres longs ( ω ⁄ C θ < 1,63r ⁄ t ) , il convient de déterminer la contrainte circonférentielle
de flambement par la formule suivante :
2 4
t 0,275 + 2,03 --------
C θ r
σ θ,cr = E -
-
... (A.11)
r ωt
(2) Il convient de prendre le coefficient d'imperfection circonférentielle de référence α θ,ref , indiqué au Tableau A.7,
pour la classe de tolérance spécifiée.
Classe 1 0,50
Classe 2 0,65
Classes 3 et 4 0,75
(3) Il convient de prendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement méridien d'écrasement
limite, indiqués au Tableau A.8, selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
A 0,30 0,55
B 0,20 0,70
34
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(4) Pour les besoins de calcul du flambement de la coque, la répartition non uniforme de la pression qeq, résultant
des efforts extérieurs exercés par le vent sur les cylindres (voir Figure A.2) peut être remplacée par une répartition
uniforme équivalente de la pression externe :
q eq = k w q w,max ... (A.13)
C θ r
k w = 0,46 1 + 0,1 --------
- ... (A.14)
ωt
la valeur de kw étant à l'intérieur de l'étendue 0,65 ≤ k w ≤ 1,0 , et Cθ étant pris au Tableau A.5 en fonction des
conditions aux limites.
(5) La contrainte circonférentielle de calcul à introduire au 6.2.3.3 est déterminée selon la formule suivante :
σ θ,Ed = q eq + q s -
r
... (A.15)
t
où qs est l’aspiration interne due au vent, le vide partiel interne ou autres phénomènes.
l
ω = - r- = -------
l
- ... (A.17)
r t rt
35
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(3) Il convient de déterminer la contrainte critique de voilement par cisaillement, Cτ en utilisant les valeurs
indiquées au Tableau A.9, de la manière suivante :
t
τ cr = 0,75EC τ - ... (A.18)
r
l
Coque cylindrique ω = -------
- Coefficient Cτ
rt
42
Courte ω ≤ 10 Cτ = 1 + ------
3
ω
r
De longueur moyenne 10 < ω < 8,7 - Cτ = 1
t
ω ≥ 8,7 -
r 1 ωt
Longue C τ = --- ------
t 3 r
(2) Il convient de prendre le coefficient d'imperfection relatif au cisaillement α τ,ref , indiqué au Tableau A.10, pour
la classe de tolérance spécifiée.
Classe 1 0,50
Classe 2 0,65
Classes 3 et 4 0,75
(3) Il convient de prendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement méridien d'écrasement
limite, indiqués au Tableau A.11, selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
A 0,50 0,30
B 0,40 0,40
36
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
p est la valeur la plus faible de la pression interne au point soumis à évaluation, dont la concomitance avec
la compression méridienne est assurée ;
αx est le coefficient d'imperfection élastique méridienne, sans charge de pression, selon A.1.2.2 ;
σ x,cr est la contrainte critique élastique de flambement méridien, selon A.1.2.1(3).
(4) Il convient de ne pas appliquer le coefficient α x,pe aux cylindres longs, conformément à A.1.2.1(3),
Tableau A.1. Par ailleurs, il convient de ne pas l'appliquer à moins que :
— le cylindre ne soit de longueur moyenne, conformément à A.1.2.1(3), Tableau A.1 ;
— le cylindre ne soit de courte longueur, conformément à A.1.2.1(3), Tableau A.1 et que l'équation Cx = 1 ait été
adoptée en A.1.2 1(3).
(5) Il convient de déterminer le coefficient α x,pp de la manière suivante :
2 s 2 + 1,21 λ 2
p
α x,pp = 1 – -------- 1 – --------------------------- -------------------------------x-
1
... (A.22)
1,12 + s s ( s + 1 )
4 1,5
λ x
pr
p = ------------
- ... (A.23)
t σ x,cr
r
s = -----------
- ... (A.24)
400t
où :
p est la plus grande valeur de la pression interne au point soumis à l'évaluation, et éventuellement concomitante
avec la compression méridienne ;
λ x est le paramètre d'élancement adimensionnel de la coque selon 6.2.3.2(3) ;
σ x,cr est la contrainte critique élastique de flambement méridien selon A.1.2.1(3).
37
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où χx, χθ et χτ sont les coefficients de réduction du flambement définis au 6.2.3.2 en utilisant les paramètres de
flambement donnés de A.1.2 à A.1.4.
(2) Il convient de supposer une interaction combinée des trois composantes de la contrainte de membrane à tout
point de la coque, sauf au niveau de ceux adjacents aux plans limites. Il est possible d’omettre la vérification des
interactions entre différents types de flambement à tous les points situés le long de la zone limitrophe de longueur ls
adjacente à chacune des deux extrémités du segment cylindrique. La valeur de ls est la plus faible des deux suivantes :
(3) Lorsque les vérifications portant sur l'interaction entre les différents types de flambement à tous les points
semblent coûteuses, les dispositions (4) et (5) ci-après permettent une évaluation conservative plus simple. Lorsque
dans une coque cylindrique, la valeur maximale de toute contrainte de membrane pertinente en termes de
flambement se trouve dans une zone limitrophe de longueur ls adjacente aux deux extrémités du cylindre, la
vérification des interactions évoquées au 6.2.3.3 (3) peut être effectuée en utilisant les valeurs définies au (4).
(4) Si les conditions spécifiées au (3) sont satisfaites, la valeur maximale de toute contrainte de membrane
pertinente en termes de flambement et se produisant sur la longueur libre lf située en dehors des zones limitrophes
(voir Figure A.3a) peut être utilisée lors de la vérification des interactions en 6.2.3.3 (3). Où :
l f = L – 2l s ... (A.27)
(5) Pour les cylindres longs définis en A.1.2.1(3), Tableau A.1, les groupes d’interaction pris en compte lors de la
vérification des interactions peuvent être encore plus limités par rapport à ceux établis dans les dispositions des
paragraphes (3) et (4). Les contraintes jugées relever des groupes d’interaction pertinents peuvent alors être limitées
à toute section de longueur lint située sur la longueur libre restante lf pour les besoins de la vérification des interactions
(voir Figure A.3b), où :
(6) À défaut de dispositions définissant ci-dessus, de (3) à (5), les emplacements relatifs ou les lignes de
séparation des groupes de composantes de contraintes de membrane pertinents en termes d'interaction, et si un
traitement conservatif et simple demeure nécessaire, la valeur maximale de chaque contrainte de membrane, quel
que soit l'emplacement de celle-ci au niveau de la coque, peut être adoptée dans le cadre de l'expression en (6.24).
38
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
tmax est l'épaisseur de la plaque la plus forte au niveau de l'assemblage ;
tmin est l'épaisseur de la plaque la plus mince au niveau de l'assemblage.
39
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(3) Pour les cylindres présentant des décalages prévus admissibles entre plaques de sections adjacentes
selon (2), le rayon r peut être pris égal à la valeur moyenne entre toutes les sections.
(4) Pour les cylindres présentant des assemblages en recouvrement, il convient de respecter les dispositions
relatives à la construction à assemblage en recouvrement spécifiées en A.3.
40
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(I) Cylindre à épaisseur (II) Cylindre équivalent (III) Cylindre simple équivalent
de paroi variable en gradins comprenant trois sections à épaisseur de paroi uniforme
(5) Il convient de déterminer les épaisseurs de paroi fictives ta, tb et tc des trois sections comme la moyenne
pondérée de l'épaisseur de paroi sur chacune des trois sections fictives :
∑ lj tj
1
t a = ---- ... (A.32)
la
a
∑ lj tj
1
t b = ---- ... (A.33)
lb
b
∑ lj tj
1
t c = --- ... (A.34)
lc
c
(6) Il convient de remplacer le cylindre à trois sections (c'est-à-dire le cylindre équivalent ou réel respectivement)
par un cylindre simple équivalent de longueur efficace leff et d'épaisseur de paroi uniforme t = ta (voir Figure A.5(III)).
Il convient de déterminer la longueur efficace selon la formule suivante :
l
l eff = ---a- ... (A.35)
κ
dans laquelle κ est un facteur adimensionnel obtenu à partir de la Figure A.6.
(7) Pour les sections de cylindre de longueur modérée ou courte, il convient de déterminer la contrainte
circonférentielle critique de flambement, au niveau de chaque cylindre de section j du cylindre initial d'épaisseur
de paroi variable en gradins, en appliquant la formule suivante :
t
σ θ,cr,j = ---a- σ θ,cr,eff ... (A.36)
tj
où σ θ,cr,eff est la contrainte circonférentielle critique de flambement, telle que définie en A.1.3.1(3), A.1.3.1(5)
ou A.1.3.1(7), selon le cas, du cylindre simple équivalent de longueur leff, selon (6). Il convient d'attribuer
au coefficient Cθ, dans ces expressions, la valeur Cθ = 1,0.
(8) La longueur du segment de coque est caractérisée en termes de paramètre adimensionnel ωj :
lj lj
ω j = -- --r = --------- ... (A.37)
r tj rt j
(9) Lorsque le cylindre de section j est long, il convient d'effectuer une seconde évaluation complémentaire de
la contrainte de flambement. Il convient d'utiliser la plus faible des deux valeurs dérivées de (7) et (10) pour le calcul
du flambement au niveau du cylindre de section j.
41
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
cas dans lequel il convient de déterminer la contrainte circonférentielle critique de flambement par la formule
suivante :
2 4
t C r
σ θ,cr,j = E -- 0,275 + 2,03 ---------
θ
j
... (A.39)
r ωj tj
42
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
σ θ,Ed,j est la valeur-clé de la contrainte circonférentielle de compression de membrane, telle que précisée dans les
articles ci-après ;
σ θ,Rd,j est la contrainte de calcul circonférentielle de flambement, déduite de la contrainte critique circonférentielle
de flambement, définie selon A.1.3.2.
(2) À condition que la valeur de calcul de la résultante de contraintes circonférentielles nθ,Ed soit constante sur
toute la longueur L, il convient que la valeur-clé de la contrainte circonférentielle de compression de membrane dans
la section j soit prise égale à la valeur suivante :
n
θ,Ed
σ θ,Ed,j ≤ ------------
- ... (A.41)
tj
(3) Si la valeur de calcul de la résultante de contraintes circonférentielles nθ,Ed varie sur toute la longueur L,
il convient de prendre la valeur-clé de la contrainte circonférentielle de compression de membrane égale à une valeur
fictive σ θ,Ed,j,mod déterminée à partir de la valeur maximale de la résultante de contraintes circonférentielles n θ,Ed
à n'importe quel point de L, divisée par l'épaisseur locale tj (voir Figure A.7), selon la formule suivante :
max n θ,Ed
σ θ,Ed,j,mod = ------------------------------ ... (A.42)
tj
43
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
44
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(2) Lorsqu'un cylindre assemblé par recouvrement est soumis à une compression circonférentielle, en présence
de multiples assemblages circonférentiels à recouvrement et que l'épaisseur de plaque varie de haut en bas et le
long de la coque, il convient d'appliquer le mode opératoire décrit en A.2, sans tenir compte des restrictions
géométriques relatives à l'excentricité des assemblages et en appliquant à la résistance de calcul au flambement un
coefficient de réduction de 0,90.
(3) Lorsque les assemblages à recouvrement sont utilisés dans les deux sens, les assemblages méridiens
à recouvrement étant disposés en quinconce en virures ou rangées alternées, il convient d'évaluer la résistance
de calcul au flambement à la valeur la plus faible parmi celles déterminées en (1) ou (2). Aucun autre coefficient
de réduction de la résistance n'est nécessaire.
45
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
A.4.1.3 Géométrie
(1) Les règles suivantes ne s'appliquent qu'aux seuls cônes tronqués d'épaisseur de paroi uniforme avec
demi-angle du sommet tel que β ≤ 65° (voir Figure A.9).
le = L r
Compression méridienne r e = -------------
-
cos β
r1 + r2
Compression circonférentielle le = L r e = ------------------
-
2 cos β
1 r1 + r2
Effort tranchant le = h r e = 1 + ρ – --- r 1 cos β où ρ = ----------------
ρ 2r 1
0,4
Lsin β
r e = r 1 cos β 1 – ρ
2,5
Torsion uniforme le = L où ρ = ----------------
r2
(2) Pour les cônes soumis à une pression externe uniforme q, il convient que la vérification de la résistance au
flambement soit fondée sur la contrainte de membrane :
σ θ,Ed = qr e ⁄ t ... (A.43)
46
INTRANORMES pour : EIFFAGE
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47
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où les valeurs de l et t correspondent à celles utilisées dans le mode de flambement le plus critique.
(2) Lorsqu'un raidisseur discret s'arrête subitement et ne couvre pas toute la coque, il convient de considérer
la force à l'intérieur du raidisseur comme étant uniformément répartie dans la coque sur une longueur inférieure
ou égale à 4 rt .
(3) Lorsque les raidisseurs sont mis en place comme indiqué ci-dessus ou qu'ils sont destinés à introduire des
forces locales dans la coque, il convient qu'après évaluation, la résistance à la transmission de l'effort tranchant entre
le raidisseur et la coque ne dépasse pas la valeur donnée en A.1.4.
48
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
Légende
w Soudure
FSW Soudage par friction malaxage (FSW)
(7) Il convient que les boulons des fixations entre les panneaux soient conformes aux exigences de l'EN 1999-1-1.
Il convient que les boulons soient d'au moins M8.
49
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(8) Il convient que les détails de l'assemblage entre panneaux soient conformes aux dispositions de l'EN 1999-1-4
pour les boulons soumis à un effort tranchant.
(9) Il convient que les fixations autour de la circonférence ne soient pas espacées de plus de 3° de la
circonférence.
(10) Si des pénétrations sont réalisées dans la paroi pour trappes, portes, vis sans fin ou autres articles, il convient
d'utiliser localement une tôle nervurée plus épaisse afin de s'assurer que les zones de concentration des contraintes
locales, associées aux écarts de rigidité, ne conduisent pas à des ruptures locales.
NOTE La Figure A.12 montre les détails d'un modèle type de disposition des boulons sur une plaque.
50
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(3) Lorsque la coque nervurée ne dispose pas de raidisseurs méridiens, il convient de déterminer la valeur
caractéristique de la résistance plastique locale au flambement à la plus grande des valeurs de :
2
t f
n x,Rk = --------o- ... (A.45)
2d
et
R φ tf o
n x,Rk = -------------
- ... (A.46)
r
où :
t est l'épaisseur de la tôle ;
d est l'amplitude de la crête au creux ;
Rφ est la courbure locale de la nervure (voir Figure A.14) ;
r est le rayon du cylindre.
Il convient que la résistance plastique locale au flambement, nx,Rk, soit prise égale à la valeur indépendante de celle
de la pression interne pn.
NOTE La résistance plastique locale au flambement est la résistance à l'effondrement de la nervure.
(4) Il convient de déterminer la valeur de calcul de la résistance plastique locale au flambement par la
formule suivante :
α x n x,Rk
n x,Rd = ------------------- ... (A.47)
γ M1
A.5.4.3 Paroi raidie considérée comme une paroi soumise à une compression axiale uniquement au niveau
des raidisseurs
(1) Lorsque les tôles nervurées sont supposées n'être soumises à aucun effort axial (méthode (b) en A.5.4.3), les
tôles peuvent être supposées assurer le maintien de tous les déplacements de flambement du raidisseur dans le plan
de la paroi, et il convient de calculer la résistance au flambement en utilisant l'une des deux méthodes alternatives
suivantes :
(a) ignorer la fonction d'appui assurée par les tôles eu égard à la résistance aux déplacements de flambement
normaux à la paroi ;
(b) tenir compte de la rigidité des tôles eu égard à la résistance aux déplacements de flambement normaux
à la paroi.
(2) En utilisant la méthode (a) en (1), la résistance d'un raidisseur individuel peut être prise égale à la résistance
à la compression concentrique exercée sur le raidisseur. Il convient de déterminer la résistance de calcul au
flambement N s,Rd par la formule suivante :
χ A eff f o
N s,Rd = -----------------
- ... (A.49)
γ M1
51
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(4) Lorsque le maintien élastique assuré par la paroi contre le flambement du raidisseur est pris en considération,
il convient que l'une et l'autre des conditions suivantes soient satisfaites :
a) Il convient que la section de paroi censée garantir le maintien corresponde à la longueur de paroi entre les
raidisseurs adjacents (voir Figure A.13), avec des conditions en appui simple aux deux extrémités.
b) Il convient de ne pas tenir compte de la rigidité possible de la matière en vrac.
(5) À moins d'avoir effectué des calculs plus précis, il convient de calculer la charge critique de flambement
élastique Ns,cr en supposant une compression uniforme exercée sur la section transversale à tout niveau, en utilisant
la formule suivante :
où :
EIs est la rigidité à la flexion du raidisseur pour la flexion hors du plan de la paroi (Nmm2) ;
k est la raideur en flexion des tôles (N/mm par mm de hauteur de paroi) pour une portée prise entre raidisseurs
méridiens, tel qu'indiqué à la Figure A.13.
(6) Il convient de déterminer la raideur en flexion, k, de la plaque de paroi en supposant que la portée de la tôle
s'étend entre raidisseurs méridiens adjacents de part et d'autre avec des conditions aux limites en appui simple ;
voir Figure A.13. La valeur de k peut être déterminée par la formule suivante :
6D
k = ---------θ- ... (A.51)
3
ds
où :
Dθ est la rigidité à la flexion des tôles pour la flexion circonférentielle ;
ds est l'espacement des raidisseurs méridiens.
(7) Si la nervure décrit un profil en arc-tangent ou sinusoïdal, la valeur de Dθ peut être prise en A.5.7(6). En cas
d'adoption d'autres profils de sections nervurées, il convient de déterminer la rigidité à la flexion circonférentielle pour
la section transversale effective.
(8) Quel que soit le point considéré au niveau du raidisseur, il convient que les contraintes de calcul satisfassent
la condition suivante :
N s,Ed ≤ N s,Rd ... (A.52)
(9) Il convient que la résistance des raidisseurs au flambement local par flexion et par torsion soit déterminée en
utilisant l'EN 1999-1-1.
q
k = ---
-
w
52
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(7) Il convient que les raidisseurs annulaires conçus pour résister à la charge méridienne soient dimensionnés
de manière appropriée conformément à l'EN 1999-1-1.
53
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(3) Il convient que la distance méridienne entre raidisseurs, ds (Figure A.10), soit inférieure ou égale à ds,max,
donnée par la formule suivante :
0,25
r2 D
d s,max = 7,4 ------------
y
... (A.53)
Cy
où :
Dy est la rigidité à la flexion par unité de largeur dans le sens circonférentiel (parallèlement aux nervures, lorsqu'il
s'agit de tôles circonférentiellement nervurées) ;
Cy est la raideur à l'allongement par unité de largeur dans le sens circonférentiel (parallèlement aux nervures,
lorsqu'il s'agit de tôles circonférentiellement nervurées).
A
n x,cr = ----------- A 1 + ------2
1,2
... (A.54)
2 2 A 3
j ω
avec :
ω C 44 + 2 ω C 45 + C 66 + C 55 + C 22 + 2j C 25
4 4 2 2
A1 = j ... (A.55)
2
A 2 = 2 ω C 12 + C 33 C 22 + j C 25 C 12 + j ω C 14 – ω C 11 + C 33 C 22 + j C 25 –
2 2 2 2 2 2
... (A.56)
2
– ω C 22 + ω C 33 C 12 + j ω C 14
2 2 2 2
2
A 3 = ω C 11 + C 33 C 22 + C 25 + ω C 33 – ω C 12 + C 33
2 2 2
... (A.57)
avec :
C 11 = C φ + EA s ⁄ d s C 22 = C θ + EA r ⁄ d r
C 12 = ν C φ C θ C 33 = C φθ
C 14 = e s EA s ⁄ ( rd s ) C 25 = e r EA r ⁄ ( rd r )
C 44 = ---- D φ + EI s ⁄ d s C 55 = ---- D θ + EI r ⁄ d r
1 1
2 2
r r
ν
C 66 = ---- D φθ + 0,5 GI ts ⁄ d s + GI tr ⁄ d r
1
C 45 = ---- D φ D θ
2 2
r r
ω = π r
-----
jl i
où :
li est la demi-longueur d'onde d'un pli de flambement potentiel dans le sens méridien ;
j est le nombre d'ondes de flambement dans la direction circonférentielle ;
As est la section transversale d'un raidisseur de lisse ;
54
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
Is est le moment d'inertie de flexion d'un raidisseur de lisse autour de l'axe circonférentiel dans la surface
moyenne de la coque (flexion méridienne) ;
ds est l'espacement entre raidisseurs de lisse ;
Its est la constante de torsion uniforme d'un raidisseur de lisse ;
es est l'excentricité vers l'extérieur, par rapport à la surface moyenne de la coque, d'un raidisseur de lisse ;
Ar est la section transversale d'un raidisseur annulaire ;
Ir est le moment d'inertie de flexion d'un raidisseur annulaire par rapport à l'axe méridien dans la surface
moyenne de la coque (flexion circonférentielle) ;
dr est l'espacement entre raidisseurs annulaires ;
Itr est la constante de torsion uniforme d'un raidisseur annulaire ;
er est l'excentricité vers l'extérieur, par rapport à la surface moyenne de la coque, d'un raidisseur annulaire ;
Cφ est la raideur à l'allongement dans la direction axiale ;
Cθ est la raideur à l'allongement dans la direction circonférentielle ;
Cφθ est la raideur à l'allongement en cisaillement de la plaque ;
Dφ est la rigidité à la flexion dans la direction axiale ;
Dθ est la rigidité à la flexion dans la direction circonférentielle ;
Dφθ est la rigidité à la flexion en torsion ;
r est le rayon de la coque.
NOTE 1 En cas de tôles nervurées, les propriétés indiquées ci-dessus pour les raidisseurs (As, Is , Its, etc.) concernent
la seule section du raidisseur : il n'est pas possible de prendre en compte une section «efficace» comprenant des éléments
de la paroi de coque.
NOTE 2 Pour la raideur à l'allongement et à la flexion des tôles nervurées, voir A.5.7(5) et (6).
NOTE 3 La limite inférieure du pli de flambement peut être prise au point de variation de l'épaisseur des tôles ou de
modification de la section transversale des raidisseurs : la résistance au flambement à chacun de ces changements nécessite
de faire l'objet d'une vérification distincte.
(2) Il convient de déterminer la résistance de calcul au flambement, nx,Rd, pour la coque orthotrope, tel que spécifié
en A.1.2 et 6.2.3.2, selon la classe de qualité de la coque. Il convient de déterminer la résistance critique au
flambement, nx,cr, tel qu'indiqué en (1) ci-dessus. Un meilleur facteur de qualité Qstiff =1,3Q peut être supposé pour
les coques raidies à parois isotropes.
1 A
p n,cr = ------ A 1 + ------2 ... (A.58)
rj A 3
2
55
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(3) À moins d'avoir effectué des calculs plus précis, il convient de prendre l'épaisseur supposée lors du calcul
ci-dessus égale à l’épaisseur des tôles les plus minces (considérées d'un bout à l'autre).
(4) Lorsque la coque ne dispose d'aucun toit et qu'elle est potentiellement sujette au flambement dû au vent,
il convient de réduire la pression calculée ci-dessus d'un coefficient de 0,6.
(5) Il convient de déterminer la contrainte de calcul au flambement de la paroi de la manière spécifiée en 6.2.3.2
et A.1.3, selon la classe de qualité de la coque. Il convient de prendre la pression critique de flambement, pn,cr, telle
qu'indiquée en (1) ci-dessus. Il convient de prendre le coefficient Cθ, donné en A.1.3.1, égal à Cθ = 1,0.
2 2
π d
C y = Et y = Et 1 + ------------ ... (A.60)
2
4l
G2t
C xy = Et xy = ---------------------- ... (A.61)
2 2
1+π d
------------
2
4l
où :
tx est l'épaisseur équivalente des membranes remaniées et soumises à des forces normales aux nervures ;
ty est l'épaisseur équivalente des membranes remaniées et soumises à des forces parallèles aux nervures ;
txy est l'épaisseur équivalente des membranes remaniées et soumises à des efforts tranchants.
56
INTRANORMES pour : EIFFAGE
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(6) Les propriétés de flexion équivalentes (rigidités en flexion) sont définies en termes de rigidité à la flexion pour
des moments donnant lieu à une flexion dans cette même direction (et non autour d'un axe), et peuvent être prises
égales à :
3
Et 1
D x = EI x = --------------------------- ---------------------- ... (A.62)
2 2
π d
12 1 – ν 1 + ------------
2
2
4l
2
D y = EI y = 0,13Etd ... (A.63)
3 2 2
D xy = GI xy = --------- 1 + π d
Gt
-----------
- ... (A.64)
12 2
4l
où :
Ix est le moment équivalent d'inertie de flexion pour une flexion remaniée normale aux nervures ;
Iy est le moment équivalent d'inertie de flexion pour une flexion remaniée parallèle aux nervures ;
Ixy est le moment équivalent d'inertie de flexion en torsion.
NOTE 1 La flexion parallèle à la nervure fait intervenir la rigidité de flexion du profil nervuré et constitue la raison première
de l'utilisation d'une construction mettant en œuvre des tôles nervurées.
NOTE 2 On peut trouver des expressions alternatives pour les propriétés orthotropes équivalentes des tôles nervurées dans
les références citées dans l'EN 1993-4-1.
(7) Dans les coques circulaires nervurées circonférentiellement, il convient, dans les expressions ci-dessus, de
prendre les directions x et y égales respectivement aux directions axiale φ et circonférentielle θ. En cas de coques
nervurées dans le sens méridien, il convient, dans les expressions ci-dessus, de prendre les directions x et y égales
respectivement aux directions circonférentielle θ et axiale φ ; voir Figure A.14.
(8) Il convient de considérer les propriétés de cisaillement comme étant indépendantes de l'orientation des
nervures. La valeur de G peut être prise égale à E/2,6.
57
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
σ θ = σ φ = pr
----- ... (A.65)
2t
(4) Il convient de déterminer la contrainte critique de flambement sous compression circonférentielle uniforme
selon la formule suivante :
t
σ θ,cr = σ φ,cr = 0,605 E - ... (A.66)
r
58
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
λ θ,0 est le paramètre d'élancement d'écrasement limite ;
Q est le paramètre de tolérance.
(2) Il convient de prendre le paramètre de tolérance Q donné au Tableau A.13 pour la classe de tolérance
spécifiée.
(3) Il convient de prendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement d'écrasement limite
donnés au Tableau A.14, et ce selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
Classe de tolérance Q
Classe 1 16
Classe 2 25
Classes 3 et 4 40
Classe de flambement
λ θ,0 µθ
du matériau
A 0,20 0,35
B 0,10 0,20
59
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
Annexe B
(informative)
Expressions pour l'analyse du flambement
des coques toriconiques et torisphériques
B.1 Généralités
(1) Les règles définies dans le présent article sont valables pour les extrémités coniques et sphériques de coques
cylindriques ou de structures équivalentes assemblées directement ou par l'intermédiaire de tores au cylindre (rT = 0).
60
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
a) Forme toriconique
b) Forme torisphérique
Figure B.1 — Géométrie et charges appliquées sur les extrémités des réservoirs
2,5
1,5
p n,cr = 2,60Esin α ( cos α ) t ⁄r pour ν = 0,3
T
où
61
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
(2) Pour une coque torisphérique, la pression externe critique de flambement est
2
t
p n,cr = 1,21C k E -----
T
... (B.8)
r S
2 0,7 r S ⁄ r – 1
avec C k = r S ⁄ r β
où β est la plus grande des valeurs ci-après :
0,19 0,23
t r
β = 0,105 ----C- et β = 0,088 -----
r
T
r
r
2
f o rT cos α
p n,Rk = f o 14,5 – 450 ---- 1 + 2 ----- + 7,13 ----- ------------------
T
... (B.9)
E r r 1,5
2r
-----
t
62
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
tT tT
p n,Rk = 4,4 ----f ------------------
- ... (B.10)
r r ⁄ cos α
o
tT tT
p n,Rk = 4,4 ----f ----- ... (B.11)
r o rS
où :
λ θ,0 est le paramètre d'élancement d'écrasement limite ;
Q est le paramètre de tolérance.
(2) Il convient de prendre le paramètre de tolérance Q, tel que défini au Tableau B.1, pour la classe de tolérance
spécifiée.
(3) Il convient de reprendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement d'écrasement limite
donnés au Tableau B.2, et ce selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
Classe de tolérance Q
Classe 1 16
Classe 2 25
Classes 3 et 4 40
Classe de flambement
λ θ,0 µθ
du matériau
A 0,20 0,35
B 0,10 0,20
63
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
3
rT t rT
p n,cr = 1 000 η E ----- ----- si ----- ≠ 0 ... (B.14)
2r 2r 2r
(2) Pour une coque torisphérique, la pression interne critique de flambement est
2,45
r t
p n,cr = 100E 1,85 ----T- + 0,68 ----- ... (B.15)
r r S
r
2
f o rT cos α
p n,Rk = f o 1,2 – 120 ---- 1 + 3,9 ----- + 67 ----- --------------------
T
... (B.16)
E r r 1,25
2r
-----
t
64
INTRANORMES pour : EIFFAGE
EN 1999-1-5:2007 (F)
où :
λ θ,0 est le paramètre d'élancement d'écrasement limite ;
Q est le paramètre de tolérance.
(2) Il convient de prendre le paramètre de tolérance Q, tel que défini au Tableau B.3 pour la classe de tolérance
spécifiée.
(3) Il convient de reprendre le coefficient de nuance d'alliage et le paramètre d'élancement d'écrasement limite
donnés au Tableau B.4 et ce selon la classe de flambement du matériau définie dans l'EN 1999-1-1.
Classe de tolérance Q
Classe 1 16
Classe 2 25
Classes 3 et 4 40
B 0,10 0,20
65