Français 12ème année (niveau 3)

Henri Cartier-Bresson

Découvre quelques aspects de la biographie et bibliographie d´Henri Cartier-Bresson en

complétant les textes qui suivent

Enfants siècle oeuvre photographe cinéma peinture Résistance guerre

mort 1954 documentaire

"En fin de compte, la photo en soi ne m´intéresse absolument pas. La seule chose que je
veux, c´est retenir une fraction de seconde de réalité". Pour Cartier-Bresson, l’image naît d’un
instant, sous l’oeil attentif du ………………………qui déclenche spontanément. Légende vivante
de la photographie, il témoigne de l’histoire d’un ……………………….au travers d’images prises
sur le vif, instinctives et parfois prémonitoires.
Aîné de cinq………………, d’une famille d’industriels fortunés, il s’intéresse très vite à l’art
et à ses diverses formes d’expression. Il apprend la …………………………auprès d’André Lhote,
un cubiste, et se passionne pour le mouvement surréaliste. C’est en Côte d’Ivoire qu’il fera ses
premières photographies. De retour de ce voyage périlleux d’un an, il revient en Europe et décide
de se consacrer à la photographie.
Cartier-Bresson ne cessera alors de voyager, de rassasier son oeil au travers de
reportages, à New York en 1931 ou au Mexique en 1933. Les années suivantes, il se consacre
au……………….. , initié par Paul Strand. Il assiste entre autres Jean Renoir (sur le tournage
d’Une Partie de Campagne) et Jacques Becker. Pendant la………………, il est fait prisonnier par
les Allemands, mais s’évade trois ans plus tard, et reprend son travail photographique, engagé
dans la…………………….. C’est également à cette époque qu’il réalise quelques portraits
d’artistes : Braque, Matisse, Rouault passent devant son objectif. La Libération de 1945 sera
l’occasion de réaliser un ……………………..sur le rapatriement des prisonniers de guerre et des
déportés, Le Retour.
L’année 1947 marque la naissance de la célèbre agence Magnum, fondé par Cartier-
Bresson, Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger. Il voyage ensuite
pendant plus de trois ans en Orient, photographie Gandhi avant sa………………, traverse la
République Populaire de Chine et témoigne des événements lors de l’indépendance de
l’Indonésie.
Son retour en Europe, en 1952, est marqué par la publication de son premier livre, Images
à la Sauvette. En ……………….. s’initie sa longue collaboration avec l’éditeur Robert Delpire,
avec lequel il publie Danses à Bali.
Il continue ses voyages (en URSS, en Chine, au Mexique puis au Japon et en Inde)
expose ses images et publie plusieurs autres livres. En 1966, il s’éloigne de Magnum, qui
conserve néanmoins l’exploitation de ses archives.
Sa carrière de photographe reporter s’achève en 1974 ; il décide alors de revenir à ses
premières passions, le dessin et la peinture, et laisse de côté son Leica. A cette date s’arrête sa
production photographique, mais sa notoriété persévère et il reçoit plusieurs prix en hommage à
son………………. En 2003 est créée la fondation Henri Cartier-Bresson, destinée à rassembler
son oeuvre et à créer un espace d’exposition ouvert à d’autres artistes

Le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, rend hommage à Henri Cartier-Bresson, disparu le 3
août 2004. Une salle des collections historiques lui est consacrée.

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Au fil des années, le Centre Pompidou a rassemblé un nombre important d’œuvres de

Henri Cartier-Bresson, données par l’artiste ou acquises par le Musée national d’art moderne.
L’espace qui lui est consacré, salle 35, niveau 5, évoque à travers un certain nombre d’oeuvres,
photographies et dessins, sa carrière exceptionnelle. On y verra quelques-unes de
ses…………….. les plus célèbres : «Derrière la gare Saint-Lazare» (1932), «Salerne» (1933),
«Sur les bords de la Marne» (1938), «Les derniers jours du Kuomintang, Pékin» (1949), «Cantine,
Hôtel Métropole, Moscou» (1954), «Berlin» (1963). Mais aussi des portraits : «Matisse » (1944),
«Giacometti » (1960), «Szafran» (1977) à côté d’images beaucoup moins connues comme ces
paysages parisiens des années soixante. Un thème qu’il n’a cessé de reprendre par le dessin par
la suite. Henri Cartier-Bresson est certainement «le» photographe, celui dont le nom est devenu
au cours de la……….…… moitié du XXe siècle synonyme non seulement de photographie
française, mais aussi de photographie tout court. Cette renommée, il la doit au style qu'il a adopté:
lisibilité immédiate de ses images - la légende n'est généralement pas indispensable pour
identifier le………………….. et en comprendre le sens -, alliée à une structure géométrique très
clairement affirmée.
Pour lui, ………………………….c'est «en une fraction de seconde, reconnaître un fait et
l'organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. C'est
mettre sur la même ligne de mire, la tête, l’oeil et le coeur». Car ce grand…………….. s'est
toujours voulu le défenseur d'un certain…………….., co-fondateur de l'agence Magnum en 1948,
il a toujours souhaité mettre la photographie au service d'une vision du monde à la fois optimiste
et lucide. Pour lui, «photographier… c’est une façon de crier, de se libérer, non pas de se prouver
ni d’affirmer sa propre……………….. C’est une façon de vivre» et surtout «d’être attentif à la vie ».