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ASSURANCE

PLAN
I. Introduction

• Chapitre 1 : Généralité sur les assurances

.1. Historique et Définitions

.2. Eléments de l'assurance

.3. Classification des assurances

• Chapitre 2 : Fixation de la mission, les objectifs et les buts par


l'assurance

.1. La mission d'assurance

.2. Les objectifs de l'assurance

.3. Les buts d'assurance

• Chapitre 3 : les politiques, les stratèges et les tactiques


d'assurance

.1. Les politiques d'assurance

.2. Les stratèges d'assurance


.3. Les tactiques d'assurance
• Conclusion

Introduction

Le développement des affaires entraîne la prise d'importants risques aussi bien pour
les personnes que pour les patrimoines engagés à cet effet. Bien plus, avec la
démultiplication des risques consécutive du développement prodigieux du commerce
international et de la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux,
phénomènes confortés par la mondialisation qui consacre la porosité des frontières,
l'importance des enjeux économiques crée une situation de psychose qui fait que les
investisseurs ont besoin de couverture qui leur permette de transférer tout ou partie
des risques qu'encourent leurs activités. Dès lors, le service des assurances
participe à la fois au financement de l'économie et à la couverture des risques
inhérents à l'exercice d'une activité économique. On comprend alors l'intérêt des
l'Etat pour assurances.

- Présentation du droit des assurances


L’accroissement de l’humanité, l’évolution des techniques et échanges informatiques,
le développement des activités économiques privées et publiques et l’ouverture du
Maroc vers le monde extérieur ne pourraient que contribuer et favoriser à commettre
un fait causant un dommage à autrui.
Toute personne vivante dans une société donnée se trouve dans l’obligation d’assurer,
de s’assurer et de se sentir rassuré: assurer soi-même, assurer son patrimoine et
assurer même son décès. S’assurer qu’en cas de survenance d’un danger ou d’un
incident, il sera, au préalable rassuré de l’assistance d’un organisme spécialisé qui
aura pour seul mission de répondre à ces événements fortuits ou de force majeure.
C’est l’assurance, grâce à elle et comme le constatait déjà Elisabeth 1ère d’Angleterre
« la perte pèse légèrement sur beaucoup plutôt que lourdement sur peu ». c’est une
opération collective qui consiste à collecter des primes d’un ensemble de personnes
afin de faire face à un dommage survenu à l’un d’entre eux. L’assurance apparait en
effet comme un phénomène de civilisation lié aux nouvelles conditions de vie des
pays urbanisés et industrialisés au cours des deux derniers siècles .
L’idée de dédommager, de répondre à un dommage survenu dont la victime demande
réparation, d’assumer la responsabilité d’autrui, correspondent parfaitement à
l’opération d’assurance dont la définition peut prendre plusieurs formes. L’on
distingue la définition juridique, la définition économique et la définition technique.
A- Définition
Définition linguistique

L’assurance signifie par essence et étymologie : « assecuratio » ou « assurer la


sécurité », c’est-à-dire rendre sûr ou libre de soucis ou encore mettre à l’abri
d’éléments qui viendraient perturber la tranquillité de l’homme, et donc sa sécurité,
et partant de là, ces deux vocables ont la même origine et signification
Définition juridique

Juridiquement, plusieurs définitions ont été avancées : selon la formulation proposée


par le professeur Hémard : « L’assurance est une opération par laquelle une partie,
l’assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération (la prime ou cotisation),
pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une
autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques, les compense
conformément aux lois de la statistique ».
Celle de Picard et Besson : « une opération par laquelle une partie - l’assuré – se fait
promettre, moyennant une rémunération – la prime – une prestation par une autre
partie – l’assureur – en cas de réalisation d’un risque ».
Celle de Lambert qui donne une définition purement contractuelle : « est une
convention par laquelle, en contrepartie d’une prime, l’assureur s’engage à garantir le
souscripteur en cas de réalisation d’un risque aléatoire prévu au contrat ».
L’article 1 de la loi n° 17-99 relative au code d’assurance a été consacré pour définir et
éclaircir des expressions propres à l’assurance: « Assurance des personnes ce sont des
assurances garantissant les risques dont la survenance dépend de la survie ou du
décès de l’assuré ainsi que la capitalisation, la maternité et les assurances contre la
maladie, l’incapacité et l’invalidité».

Définition économique

Economiquement l’opération d’assurance constitue une mutualisation des risques et


de solidarité par laquelle, et selon Fourastié, « un individu moyennant une
contribution acquiert, pour lui ou pour un tiers un droit à prestation en cas de
réalisation de risque. Cette indemnité étant versée par une entreprise ou un
organisme, en prenant en charge un ensemble de risques, les compense
conformément aux lois de la statistiques ».
Sur le plan économique, l’assureur réalise une répartition des risques qui ne peuvent
être évités par n’importe quelle mesure de prévention ou de sécurité. Ces différents
assurés sont regroupés en fonction du type de risques afin que s’opèrent entre eux
une compensation. Ce qui incombe à l’assureur qui doit, au préalable, avec l’aide de
professionnels (experts, auditeurs, etc.), essayer d’adapter au plus juste le montant de
ses primes par rapport aux risques encourus.
Elle répond parfaitement aux exigences économiques pour la protection des
personnes, des biens et des investissements contre tous les risques de détérioration
ou de perte.
C’est une activité économique majeure. Son chiffre d’affaires mondial en 1995 atteint
2 143, 4 milliards de dollars, soit 7,8% du PIB mondial.
Le marché marocain de l’assurance représente 2,9% du PIB et constitue le deuxième
d’Afrique, après celui d’Afrique du Sud. Avec un chiffre d’affaires de 17,67 milliards
de dirhams (soit 1,59 milliard d’euros) en 2007. Définition technique
L’assurance est une technique financière par laquelle un assureur organise en
mutualité une multitude d’assurés exposés à la réalisation de risques déterminés et
indemnise ceux d’entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune des
primes collectées .
L’opération d’assurance devient une opération anti-aléatoire de lutte collective contre
le hasard et accorde une certaine confiance en l’avenir. Or, si l’assurance n’évite pas
les sinistres, elle dilue leurs effets entre tous les assurés. Néanmoins, pour que
l’entreprise d’assurance puisse effectivement indemniser tous les sinistres garantis, il
faut qu’elle organise la mutualité des risques selon des règles mathématiques (les
règles de statistiques et de probabilités)5 rigoureuses qui sont le fondement de sa
technique.
C’est pourquoi on a pu définir l’assurance comme : « une vente de sécurité au profit
de l’action » ou encore que : « l’assureur est un producteur et un vendeur de sécurité
sous forme de contrats d’assurance »
Le droit s'impose à tous dans une société donnée et nous devons le respecter. Si nous
ne respectons pas certaines règles de droit, nous risquons d'être sanctionnés, punis
par la société.

L’assurance est un secteur très vaste, parce qu’il regroupe non seulement de


nombreux acteurs (les les mutuelles et les institutions de prévoyances), mais
aussi de nombrtrois principaux types d’organismes d’assurance étant les
sociétés d’assurance, eux types de produits et de prestations.
Les contrats d’assurance visant en effet à couvrir les dommages aux biens,
comme les dommages à la personne, les prestations prévues au contrat par
l’assureur seront donc différentes selon que l’assurance garantira l’assuré
contre l’un ou l’autre genre de dommages.
D’autre part, le mode de gestion d’un organisme d’assurance diffère selon qu’il
pratique des opérations d’ « assurance-vie » ou d’ « assurance non-vie » : pour
comprendre quelles sont les règles de fonctionnement du secteur de
l’assurance, il convient donc de bien saisir en quoi ces deux grandes « branches
» de l’assurance diffèrent l’une de l’autre.

Chapitre 1 : Généralité sur les


assurances

1.1. Historique

Les traces lointaines des opérations d'assurance se trouvent dans


l'antiquité où l'assurance était pratiquée sous la forme la plus
ancienne : celle de l'assurance mutuelle, qui consistait à la mise en
commun avec d'autres personnes exposées aux mêmes risques, des
cotisations demanière à constituer un fond qui devrait parer aux
éventualités prévues.

Déjà à Rome avant le 15èmesiècle il existait des mutualités des petits


marchands, des caisses de secours. Dès lors l'on comprend que
l'assurance a comme base « la mutualité » qui permet d'éliminer le
hasard et de créer la sécurité.

A la fin du moyen âge apparu l'assurance à prime fixe sous la forme


d'assurance maritime ; l'assuré s'adresse à un tiers qui, moyennant
une prime forfaitaire s'engage à garantir jusqu'à un
maximumconvenu. Ainsi l'assistance mutuelle se vit remplacer par le
principe du but lucratif et l'idée de l'association par celle de la prime,
n'étant elle-même que le prix du risque.

Le développement de commerce de mer dans tous les pays du


bassin méditerranéen provoqua l'éclosion de cette assurance à prime
fixe et l'assurance maritime apparut au 15èmesiècle comme une
institution organisée. L'assurance maritime ne constituait au
15emesiècle qu'une assurance des choses destinée à garantir la
cargaison contre le risque de mer.
Au 17èmesiècle l'assurance terrestre fit son apparition en Angleterre
sous la forme de l'assurance contre l'incendie à la suite du grand
incendie de Londres en 1666 qui détruisit plus de 13000 maisons et
près de 100 églises.

Au 19èmesiècle, l'assurance prit son essor par la création de plusieurs


compagnies privées, mutuelles sous action. A coté de l'assurance
incendie des nouvelles formes des assurances virent jour : les
assurances contres les accidents, les assurances de responsabilité.

Au 20èmesiècle, on assiste à un développement de l'assurance


favorisé d'une part par la concentration des populations dans les
villes, d'autre par l'amélioration du niveau de vie et l'établissement
des statistiques des plus en plus précises et des tables des mortalités
par les mathématiques des assurances.

Le développement du machinisme et la circulation automobile


accrurent les formes d'assurancesde responsabilité déjà connues et
sous l'influence de la vie économique et sociale, les assurances
contre les vols, contre les risques de guerre, les assurances contre
les accidents corporels apparurent.En outre, l'évolution des
assurances au 20èmesiecle se caractérise par une socialisation qui se
manifeste à un triple point de vue.

D'une part il ya des risques qui menacent l'individu dans sa personne


(maladie, invalidité, vieillesse,...) et dont la couverture présente un
intérêt social évident. Les personnes menacées par ses risques et qui
sont économiquement faibles ne sont pas capablede s'assurer. Ainsi,
tenant compte de l'intérêt général, l'Etat est intervenu pour s'imposer
à tous les salariés, avec la participation des employeurs, la
couverture de ses risques sociaux afin d'améliorer, par la sécurité le
sort de la classe ouvrière.Dès lors les assurances contre les
maladies, les assurances contre les accidents corporels, les
assurances en cas de vie ou assurances retraites naquirent.

D'autres parts, la socialisation des assurances se manifeste au sein


même des assurances privées, car dans plusieurs pays, les
assurances sont exploitées par les sociétés privées et, dans d'autres,
on a institué le monopole et l'étatisation des assurances, comme c'est
le cas en RDC.
Par ces diverses manifestations, on aperçoitl'évolution que
l'assurance a subie depuis plusieurs années.

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