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Gaume Revolution 9
Gaume Revolution 9
Gaume Revolution 9
La |Révolution, recherches historiques sur l'origine et la propagation du mal en Europe depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par Mgr Gaume,... 1856.
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LA RENAISSANCE.
IX.
PARIS. – TYPOGRAPHIEDE HENRI PLOV,
Irrnmsuw Da L'EIII'IRlua,
8 » Gmntl,T*.
@
LA
RÉVOLUTION,
RECHERCHES HISTORIQUES
1ER
Demi» LAmiHAlMAUCB
JUtÇU'A»O« JOBM,
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M" GAUME,
yS^X ftôf^jn apoakillqiv>lcmlr« diHdni.d*UodUdImd
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ttpllmiiiiinl.giiMki. p I. Aceller.
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XEUVIKME L1VR.4ISOV.
LA RENAISSANCE.
PARIS
G-VIIME FRÈRES rr J. DliPREV, I.IBRA1RES-ÉD1TELRS,
RI R CASSETTE, 4
1858
« B. Î9 janvier4858.
» Monseigneur,
» Je viens de finir la lecture de votre huitième
livraison. Quel effrayant tableau vous y avez tracé!
On ne saurait arrêter ses regards sur les citations
que vous produisez sans sentir un frisson d'horreur
courir dans ses membres, depuis les pieds jusqu'à
la tête. Mais ce qui étonne le plus, ce qui glace
l'âme d'effroi, c'est la part prise par le clergé dans
DieTheologie,
ele. latrod.,p. 39.
AVANT-PROPOS.
« Monseigneur,
» J'ai lu avec une inexprimable satisfaction votre
excellent ouvrage intitulé la Révolution.J'y ai trouvé
le développement des idées fort justes et fort sages
qui, appuyées sur le témoignage de faits irrécu-
sables, jettent une immense lumière sur une thèse
jusqu'ici très-peu considérée, et dont on ne peut
1 Aujourd'hui dela sainteÉgliseromaine.
camerlingue
AVANT-PROPOS.
cependant contester l'évidence sans se mettre en
opposition avec la vérité la plus manifeste, et sans
compromettre l'avenir religieux de la société hu-
maine.
» Tous ceux qui désirent voir éloigner les ef-
frayants dangers qui de toutes parts nous menacent
espèrent que vous continuerez à travailler toujours
avec le même zèle pour la défense et la propagation
d'une réforme de l'instruction de la jeunesse, ré-
forme éminemment utile à la religion et à la véri-
table civilisation.
» C'est dans cette espérance que je vous prie,
Monseigneur, d'agréer l'assurance de ma considé-
ration très-distinguée et de mon estime très-sincère.
» Rome,23janvier4857.
» L., cardinal ALTIERI.
»
i Urgel,28novembre
(857.
» Illcstrissime Monseigxecr ET
Seigneur,
VÉNÉRABLE FRÈRE,
RENAISSANCE.
CHAPITRE PREMIER.
LES COMMENT.
Auxapologies deMilanoetdePianori,quenousavonscitées
dansnos précédentes hvraisons,ajoutons,pour l'instructionde
ce n'e~tpasassez,la gbriBcation
tout,la Justification, d'Orsiniet
dePieripar lesdémocrates italienset français.
c L'attentatdu <4jinvier, dit la Ragionede Turin,n'a
doncpa<été un acteinconsidéré, intérM<e et particuherc'était
le r~uitatinévitabled'unepolitique néfaste,un corollairede la
situationanormalo dela eoeiétëactuelleet de l'état politiquede
l'Europe;c'étaitla pre~ionpoixnante des larmeset du sangde
LA RENAISSANCE.
B.Caro,j/ttun centemp.
LA RENAISSANCE.
1 Leconciled'Amiens ceuxquiparlentavecmépris
a condamné
deU langue(alitede l'Église.
'LA RENAISSANCE.
1 Exiguoshosduolibellosnosquidemcentenihisinorisincor-
amatores,integrisundecimsanctiAuguslini,
rupla)onliquitatis
cojustamenopuseruditum DecivitaleDeiperditumnollemus, volu-
minibus,perlibenterredimeremus. Ces troistriumvirsétaient
Valckenaer, Hemster-Huys et Ruhnkemus. C'estle premierqui
parleainsidanslesAdmiziazea deThéocrite,p. 20,deuxième édi-
tiondeLeyde.
s Comparaison desgrandskommts,etc., t. II, p. 471.1.
a Condorcet,t. VII,p. 439;Voltaire,Essai,etc., t. II,p. il».
LA RENAISSANCE.
C'estainsiqueles renaissante
désignentlesdiscussions
théo-
logiquessur lesplusgravesquestionsde l'ordrereHgiemet de
l'ordresocial.– Et avecDieu.
3 J?pM<.ad Joon.Ha~mum.tn Cicer.ûu~«. Tuscul.
CHAPITRE S!X!ËME.
Réflexions dessa-
<t.rla podt.,p. 89, éditionin-t";Jugement
vants,p. M.–' 7d.,p.:1. jint)~.Rom.,lib. I. 4Apud
Rapin,Comp.,Homère et Virgile,ch. vt.
LA RENAISSANCE.
SijustitiaffacileshaberevirtutesomnMai terendampropo-
siti tiam, nullusprofectojustior~nea videridebet,quiad bonf~-
Tumopicemac metamStbicommonstratam d~initus,reHgione,
consilio,)ibera)i(ate, in Italiam. Id.
conitantiacanTotat
LA DENAtSSAKCE.
t:t.OCESDRL*A;<T)Qt;tTËPAÏE'~E.
Abcnco600ad900.HujasBtati9initium Gregor!)magnitem-
porasignarunt.Fuerein M scriptorM necmuftineclatini. Lati-
nitasbactenusferevirgobarbaremarilomatereffectaest,aceai-
temsi diuanteconcepit,bactempestate nontameciïa eat,quam
abortumfecit. Lib. c. xvi, p. 32.
LelatindesaintBernardunescuiNurei
Abanno900ad i200,seculumlatinampuritatemubiquedc=i-
deravit.–7<i.. ch. ~vt;,p. 33.
TelsquesaintThomaset saintBonaventure
< Ab8nno<MOad<MO. Quibustamenmansuetiores musa!
arridebant;btigiosum otiumper)a;si,animosin saculaTulliana
refteierunt.quilatinedicerentetscriberent.undelatinitas
facta
novisubiquegymnasiitcoticceptaditigentius,
tUustrior, et brevi
LA RENAISSANCE.
Aux yeux du P. Inchofer, le latin si noblement
parlé au siècle d'Auguste, si heureusement restauré
par la Renaissance, est une langue si belle, si déli-
cieuse, si parfaite, si vénérable, qu'il ne sait com-
ment exprimer l'admiration qu'il lui inspire. Enfin,
tout bien considéré, il conclut en disant IL ESTPRO-
BABLE QCELESBtEKHELREM DANS LE CIELPARLERONT
LATIN,Bfato! in ca~o latine locuturos probabile. Tel
est le titre du deuxième chapitre du livre cinquième.
Probable, ce n'est pas assez; la chose approche do
la foi. Avec toute l'assurance, et nous n'en doutons
pas, avec toute la bonne foi de Pierre le Loyer qui
dans Homère voyait un prophète, et du P. Galluzzi
qui trouvait l'ascétisme le plus pur dans t'Ëncido,
le P. Inchofer soutient, comme une chose dont il est
a peine permis de douter, que LE LATINSERALA
LANGUE YCLGAmE DUPARADIS.LtH~UaMlatinam fore !;t
fpternŒilla teo/orMMcn'ttate velut vernaculam dispu-
~r! M'a!~o<M<
Or, il faut bien admettre que dans la Jéru-
emerMrecomp)urM ut sancUtatie
romaDœ,sicpuritat!s et et~gan-
tiœ doct~simi aseertores,quiperpetuammajorumauthcritatem
secuti, tatinaiebquentiœprincipcmpropesatuta'unt.– Id.,
ch. xvj!),p. 34; ch. xix, p. 36,et tesdit chapitressuivants.
Voirde plus, )echapitre~mdu livreVIconsacré )'ë)oge deh
Mmpagnie deJésus,quicontribuesi puissamment a fairerevivre
)ebeaulatin.
Id., id., p t!6.
CHAPITRE HUITIÈME.
p. <09.
Cicéron,
tX. <ï
LA RENAISSANCE.
1A
l'usage de ceux qui ont sans cesse à la bouche que blâmer
la Renaissance et les personnages, quels qu'tts soient, qui, par
leurs exemples ou leurs enseignements, l'ont propagée, c'est blâ-
mer et injurier l'Église, nous donnons dans leur langue originale
tes paroles du célèbre jésuite
« Avendo Leone ricevuto da Dio un ingegno capaeissimo e sin-
golarmente studioso; ed appena uscito dalla fanciullezza «cgen-
dosi poste net supremo senato della Ch~esa, mancA ai <uo debilo
con trascurar nella litteratura una parte non solamente la più no-
bile, ma la più proporzionata al suo grado. E t'aeertHe jof msn-
camenfo quando in eLa di trentasette anni costiluito presidente a
maestro della religione, non solo continua di donarsi iuito aile
curtoMt<]t~<[t'jt<udtt'probant, ma nella reggia della medosima
religione con maggior cura c~'amo coloro a cui ~tstr mtt t< /aBoie
della CrMt'a < te detizie di poett, che l' Ltoria della C!'iCba, e la
dottrina de' Padri.
»Non lascib e~veramente di rimunerar la scolastica tootogia, ono-
randola con la porpora in Tommaso di Vio, in Egidioda Yiterbo, e
in Adriano Florenzio suo successore, e col ufucio di maestro dei
sacro palazzo in Silvestro da Prierio le cui penne ittuNtrarono
immortalmente quella sacra disciplina. Ma ne co' teologi uso di
conueraare corne cd poeti; ne protno~se l'erudizione sacra coma la
profana, taseiando la Chie~a in quella fcareczza in cui la troTt di
persone, che dopo t'infdice t~ttofanM di molti fKoit, ravvivassero
la prima, corne si ravvivava la seconda t'ELL*uxo E DELL'ALTM
HL<CÛ'<YErf!)E PAGÀtLAFESA.
Imperocche s' egli fosse stalo cinto da una corona di teologi,
avrebbe col consiglio di es~i adoperato più cautamente ndta distri-
buzione dell' indutgenze; e so non gli fosgero mancati apprcsso
uomini eccettenti nell' erudtzione ecctc~iabtica, forse con gli scrini
lorn avrebbe tosto potuto opprimera le faville di Lutero.'– /<<ofM
CHAPITRE HntTIËME.
pro K~)fo
Voicile titre de t'ouvrée ~tctmt'napcttcforMm
xx:Mtai«
tfû~ttenftŒ Jetupart prima(etsecunda) apud
~nfucrptfe
Jacobum~ftttroMmJf. DC.LT~ Cumgratia<(prtt"'k~M, avec
te monogramme duChrist.
<3.
LA RENAISSANCE.
LES COLLÉGES.
1 Pyrrhaétaitunemaitressed'Horace
qui,danscetteode,l'ac-
cusedeluiavoirfaitinfidélité.
Ne, pueri,nelanlaanimisassuescite
bella.
Lacœnn
Incomptam
Morecomamreligatanodo.
POEME.
L'aulrejour,Colin
Malade
Dedanssonlit
D'unegrobsemaladie,
Pensant mourir,
Nepeutdormir.
Cœlolonanlcmcredidimus
Jo\c-n
Ke^nare
» Lorsque Jupiter tonnait, nous avons cru qu'ilil
régnait dans les cieux.
» Voilà une muse qui descend du ciel. Voilà Ju-
piter qui roulo le tonnerre. Quelles idées, mes-
sieurs quelles images! Plus habile quo le grand
lyrique, qui se contente de frapper l'esprit, notre
poëte va droit au cœur du lecteur. Du premier mot
il excite les sentiments les plus capables d'attacher,
je veux dire la compassion et la tendresse Colin
malade. Il ne parle pas seulement au cœur, il parle
encore aux yeux, à l'imagination. Colin malade;
On le voit, on le plaint. Or, si, comme l'enseigne
un grand maltre, bien penser, bien sentir et bien
rendre, est tout l'art de la poésie et de l'éloquence,
ce début est évidemment sublime, mais sublime do
ce naturel et de cette simplicité dont le secret n'ap-
partient qu'au génie.
» L'autre jour. Voyez tout ce qu'il y a d'alla-
chant et de poétique dans ces deux mots! Dans les
grandes choses, messieurs, comme les maladies, qui
sont aux particuliers ce que les révolutions sont aux
royaumes, les moindres circonstances sont intéres-
santes. Elles no peuvent manquer do faire un effet
puissant et agréable, pourvu, comme le remarque
1 Lb. III, odev, éditond'Amsterdam,
1ECG.
CHAPITRE ONZIÈME.
Dansunlieusolitaireet sombre
Jemepromenaisl'autrejour,
Raves,navets,carottes,toutest bon,
Ditle lutin,monlotserahorsterre,
Letiendedans.
L'autrejour, Colin,
Malade
Dedans sonlitt
D'unegrossomaladie,
Pensantmourir, t
Nepeutdormir.
IX 16
CHAPITRE XII.
Nunc,Aehcron.jubcoruptateHurodehitcas.
virosimain penetralia
PriDcipitfBqNe Dnis
Abripias.t
Galliséditeregibus,
VergŒe,
MagnumBdeHa pra'aidiumDo)B,
Op~aMBTiitonissalulem
MmervaB.
Recpicepropitius »
D.dominode Vergy,comitiChampletonsi
simo,invictissimoque
MmitatuaBurgundiao –DoiB, <!i9i.
desideratissimo.
gubernatori
CHAP)TREDOUZ[ËMB.
Ossategatlellusquœvirosemperamataest;
Illatibic<B)o
deturpai, illaseputcro
)
RepenteClotho, scimus,inquit,
Curjubeas penetrale nostrum
Abi.
Sic fata Clolho turbida protious
Se mors in a)tumprojtcit œthera
Caputquequassaosinquietum
Lœtiferojacuit furores, etc.
At quodcumque aubibig
tegetsifius,quameumque
Stellifero
subaie domum,memorc~totuorum.
Ainsi soit-il.
'Charmant.
CHA!THBDOCZ)t:UE.
En attendant, Polymnie vient pleurer l'assassinat.
Elle ordonne à toutes les douleurs de se taire devant
la douleur de la France. Quelles sont ces douleurs?
Écoutons « Que tes filles de .t/o~sM~cessent leurs la-
mentations que la troupe rustique qui fit périr dans
les tortures son père Icarius, inventeur du vin, cesse
de se déchirer le visage et de s'arracher les che-
veux que .VenMO~fils de Tithon, tarisse la source
de ses torrents de larmes; que les tendres Sœurs
cessent de pleurer de l'ambre sur la triste mort de
Phaéton; que les Ilyades essuient leurs yeux que )a
mère Sipylie (A't'oM) arrête les torrents d'eau qui
inondent ses joues. Voici une douleur plus grande.
I) est tombé, hélas! celui qui tenait les guides fran-
çaises il est tombé l'urne pleureuse le renferme!
JI était digne, si )e mérite de la réputation pouvait
toucher la Pa~Wj de vivre des jours éternels sans
craindre les destins. Et cependant il est mort; les
cruellesDéesseslui ont imposéavant le jour cette triste
nécessité
Et tamenexanimis
jacet, illiBebitepensum
Antediemimmitesabsolvere Des. »
Adieu,toutesbeauté, adieu,toutesblandices;
MonHenrypar sa mortemporteme.deticM.
Ut DftuTf quellegrandeurm'allait-ilpoursuivant.
Mai3,hélas ~tro/M!,enviantmonbonheur
Etvoûtantm'abaisser,en a ravil'auteur.
La Pat'joà moncostérassuraitmesA'ataJM,
A'M~M,)~), //ymn}d«,Or<a~M.
Las!Mjasttoutd'uncoupl'envieuse Atropo}
Tranche parunpenjard tavieetmonrepos.
Quoi)faut-i)quemoncœurd~tibore?
Non,non. Puisqu'ilestnécessaire
Pourconserverle plusgranddesdroits,
Perdons,perdonslecornde père.
Lenomde pèrec~tdoux,maisc'estun nomvu)~a)re,
Et le cielle prodigueaux sujetscommeauxrois.
LECHO~CR.
Perdez,perdezle nomde père
Pourconserverde plusgrandsdroits.
Cette situation, ces sentiments ressemblent beau-
Keqteimprobandus videturpoeta,qui,cumtpeetacutumap-
pararetGaHica!juventutistnstitueDdtC
rdoneum,Musasin thea-
truminduxitga!hcas,ut earumconcentus,vetnacutamquamdam
venustatemtudfsjuvenihbusconciliaret. Pfaef.
CHAPITRE QUATORZIÈME.
Rage,désespoir,fureur,
Répondez à monenvie;
Entrez,entrezdansmoncccur
Pourenarracherlavie.
Unordrebarbare,inhumain,
M'otele poisondelamain.
Ciel!justeciel quitientla foudreprèle,
Frappedonc,frappe;qui t'arrête?
Lancesurmoitestraite.
Je not'imploreplus o cielimpitoyable
Terre,sois-moiplussecourable.
Reçoisun malheureux danstessombres abîcnes,
Qu'àtravers
Tesgoun'retMntr'ouverts,
11trouveunpasoagaauxenfers.
Ainsi commençaient
les Césars.
Anosvoixunissentteurasons
Pourchanterde concertte3au~stca Bourbons.
Nous avons connu un vieux militaire qui, enten-
dant réciter uno pièce de poésie tout emaiNce,
comme la précédente, de noms mythologiques, laissa
échapper cette boutade à l'adresse de l'auteur: « Dis
donc, mon vieux, ou tu crois à tous ces dieux-là,
ou tu n'y crois pas. Si tu y crois, tu es un païen;
ct que n'as-tu chez toi leurs statues et des rechauds
pour)eurbrû!erdo)'encens?outun'ycroispas,et
tu es un i'mMct'Me. Ëcouto un peu ce que signifie tes
invocations Apollon, dieu des arts, inspire-moi:
cela veut dire rien du tout, dieu des arts, inspire-
moi. Muses, célébrez la victoire d'Apollon c'est-à-
dire rien du tout, célébrez la victoire de rien <<
tout. Redoutable Mars, c'est-à-dire redoutable rien
du <ouf. Quand tu appelles tous les dieux Jupiter,
Junon, Saturne et les autres, pour les faire manœu-
vrer dans tes vers, tu me fais l'effet d'un caporal
qui commande l'exercice en douze temps à des sol-
dats de carton qu'il ne voit pas, qu'il n'a jamais vus,
qu'il ne verra jamais. Et tu appelles ça de la poésie!
Sont-ils fous! 1/
En 1738, )e 2 septembre, les chanoines du col-
lége de Nanterre, voulant à tout prix rivaliser avec
les Pères de la compagnie de Jésus, représentèrent
Adrasle. Le trait saillant de la tragédie est un suicide
CHAPITRE QUATORZIÈME.
1 Mémoires
de Saint-Cyr,c. ixviii.
CHAPITRE SEIZIEME.
1 Choixdtshabitudes
dela vie, par madamede Gasparin.
LA RENAISSANCE.
À! «tt-propos 1
CHAPITRE PREMIER.
LES COMUEItT,
La rdîgion. – La société"*– La famille. – Les mnpurs. – Les arts. –
Le théâtre. – La polémique. – Le paganisme. 45
CHAPITRE II.
Il ÉPOSRE AUX COMMENT.
Causes procliaincs du mal.- Ce qu'il faut en penser. Vraie cause.
-Objection, la perte de la foi. – Béponse. – Autre objection, le
pêché originel. – Réponse.– Histoire du péché 65
CHAPITRE III.
PBOPAGW10S
DEL* BBUISSUfCB.– MÉPRIS
DUMOÎENACE.
La Renaissance est un enseignement universel. Premier moyen de
propagation, mépris du moyen âge. est barbare dans son en-
semble, – dans ses grands hommes, dans sa langue. Diction.
naire de» PP. Pomey et Joubert. Le concile d'Amiens. Lettre
de Pie IX. – Dangersdu néologisme classique.- Bembo. -Vida. 87
CHAPITRE IV.
MÉPRIS DU BOYEH ACE.
Barbare dans sa littérature, dans sa théologie et fa philosophie
dans l'ordre social, -dans la religion, dans les arts,-dans l'ar-
chitecture. –Parole» de Mgr TéiCque d'Arras 108
CHAPITRE V.
ÉLOGES DE L'AaTIQUITÉ PAIENNE.
Ce qu'était l'antiquité païenne. – Éloges généraux qu'en fait la Re-
naissauce. – Éloge des Spartiates. – Mably, la Guillelière, le ma-
réchal de Bassompierre. – Vérité de cet éloge.- Balzac le P. Dru-
moy. – Éloge des Albûniens.– Le P. Brumoy. – Éloge des Romains.
Les Pères Catrou, Rouillé, Rothe.-Ce qu'ils disent des historien*
païens. – Dédicace de leur bUtoire à Louis XV. – Ce qu'ils désirent
TABLE DES MATIÈRES.
de ce prince. Balzac, ses adorations. Voltaire, Hchetius,
d'Holbach, Laucomterio 133
CHAPITRE VI.
ÉLOCES DE L'A1TIQ.tMTËI>*|E\M
Éloge particulier des hommes et des choses. – Espne de litanies en
l'honneur de tous les Icrirains de l'antiquité Élogrs plus détaillés
de Tite-Live et de Tliuc)dide, do Pîndare et d'Horace, par le P. Rapin
-de Cicéron, par Erasme et Lambin – de Tacite, par l'abbé de la
Rletterie W>
CHAPITRE VII.
ÉLOGES DF rJAnrynTr: rAranna.
Éloge d'Homère par le P. Bo^su, Vosçius, Thomassin, le P. Rapin,
Pierre le Loyer; de Virgile par le P. Tarquin Galluzzi. Virgile
le plus partait des poètes, théologien, moraliste, asiatique. – Ju-
gement d'Onde. – Actes de quelques Renaissants 134
CHAPITRE VIII.
ÉLOGESDE L'ANTIQUITÉ PAÏENNE.
Élog<ïde la langue. – Paroles de Buonamho, d'iTa^me, le P. Inctio-
fer. – Quelle langue on parlera dans le (ici. – tlogc de U littéra-
ture.– Éloge des arts: le P. Menestricr, Vivùs, Fenrlon, Voltaire,
Rollin.-Ce qui se pa^it à Rome. – Le Laocoon. L6tn X.
Gib^cb paroles du P. Pallaviciui. l'.logedo la pliili^oiihie Uoge
de la politique ITobbcs, Rousseau. Élo^f de la religion païenne
Toulotte, Voltaire, Qutntus Auclcr, Lawur. 109
CHAPITRE IX.
PROPAGATION
DELAHENAlaSANCE.LU COLLEGES.
Les élèves divisas en Romains et en Carthaginois. Les livrci classi-
ques. Auteurs palen. non expurge. La Médi'e d'Euridipe.
L'Andrienne de Tércnte. Difficulté d'expurger. Procès d^ê
Jésuites. Un de leurs livre* classiques. Tlièmrs, venions, am-
plifications pris dans les auteurs païens. Rhétorique du P. Caus-
flin. Mot d'Érasme. – Sujeta palens à traiter par les Jeunes gens.
– Mot de Charles Nodier 185
TABLE DES MATIERES.
CHAPITRE X.
DE LAR£\ US&ASCE LESCOLLÈGES.
PROPAGATION
L'éducation de collée au dernier siècle. Vigoureusement attaquée.
– Réfutation des objections en sa faveur. Idée d'une classe. – Pa-
roles de Napoléon, – d'un écrivain d'aujourd'hui Complète in-
«urn^aacodes instructions religieuses et des leçons de catéchisme. –
Preuves de raison et preuves de fait. Profonde corruption en-
gendrée }>arles classiques palens. Paroles remarquables d'un cé-
lèbre médecin de nos jours 206
CHAPITRE XI.
Ira COLLÈGES.
Interprétation prétendue chrétienne des auteurs païens. Explication
d'une ode d'Horace. Change donné aux élèves sur le aens obscène
des auteurs paiens. Explication de la seconde églogue de Virgile
par le P. Catrou, jésuite. Critique trts-spi rituelle de toutes les
explications pédantesques qui ont pour but de montrer des beautés
inOnieidanslcsautcurspaiens. – Lechef-d\iiu>red'un inconnu. 220
CHAPITRE XII.
LES TR&GÉDIf.4DE COLLÉGE,
Elles remontent à la Renaissance. Le roi de Prusse et certains petits
séminaires et collèges catholiques de France. – L' Enfant prodigue,
idt'Rde cette piUe. Euripe, sujet et danger de cette représenta-
tion. – La compagnie de Jésus. Le Jugement dernier, par le
P. Tucci. Mélange de christianisme et de paganisme. Les jé-
suite* de Dole. La Mort de M de Vergy Les élèves métamor-
phoséa cn rs y mplies – Les ji'ouites de Pont -a-Mousson. – La Mort
du duc de Lorraine, Charles III. – Les élèves transformés en muses.
Les jésuites de la Flèche. La Mort d'Henri IV. – Les muscs
chantent la douleur de la France. Apothéose d'Henri IV. Con-
sécration de son tombeau par Apollon. -Son oraison funèbre par
un professeur de la Flèche 242
CHAPITRE XIII.
LES TRAGÉDIESnE COLLÈGE.
Vlirrogatwn du décernerai, Inertie de Dempïter. – Analyse. 4
TABLE DES MATIÈRES.
CIIAPITRE XIV.
LES TRAGEDIESDE COLLÈGE.
St'phébus, tragédie du P. Porée. – Analyse. •– Pyrrhus et Ntapto-
tlme, tragédie des chanoines réguliers de Saintc-CwiewÈvn. Ana-
Ijsc. Phylotas, tragédie des mÊnieiauteurs. -Analyse. Ido-
ménèe, par les marnes – Analyse. Prologue héroïque, par le
P. de la Sanle, jésuite. Analyse Adraste, tragédie des clu-
noines de Sain te-Gener iève. – Analyse. La Mort tPAnmbat, par
les mêmes. – Jupiter vengé, ballet, par les mêmes.– Analyse. ^Sf
CHAPITRE XV.
LES TRAGÉDIES DE COLLÈGE,
V Imagination^ ballet dansé à Rouen par les élèves les Jésuites.
Analyse. La Mort de César, tragédie jouée sur le thi'âlre du col-
lége de Kanterre. Analyse. Timon te Misanthrope, cotmdie et
ballet donnés à Saint-Vincent de Sculis. Analyse 295
CHAPITRE XVI.
U:8 PIÈCES DE COLLi.CF.7UGLEfi.
Jugement de Ralzacsur les pièces de rollége sur toute la littérature
moitié t h ré tienneet moitié païenne de la Renaissance. Inconvé-
nients des comédies et des tragédies de collège. – Jîatleux, – Quin-
lilicn. Statut de l'université de Paris. – Madame de^kfenrtettttfl.
– I-es dames de Saint-C)r. Inconvénients des eWoiicàs drafn^X
tiques dans les couvents • • • ^°°