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Revista Electronique Et Loisirs - 045
Revista Electronique Et Loisirs - 045
http://www.electronique-magazine.com
n 45
L’ELECTRONIQUE POUR TOUS n 45
UNE CAMÉRA
FÉVRIER 2003
VIDÉO COULEURS
AVEC ZOOM 22X
Automobile :
Booster stéréo
2 x 100 W
musicaux UN “VIDEO
WEB SERVER”
OU
LA TÉLÉSURVEILLANCE
Sécurité : PAR L’INTERNET
Transmetteur
téléphonique
d'alarme GSM
UNE CAMÉRA
VIDÉO COULEURS
Imprimé en France / Printed in France
3:HIKOQG=WUYZU\:?a@k@e@p@a;
NUMÉRIQUE
N° 45 - FÉVRIER 2003
automatique
avec mémoire
France 4,50 € – DOM 4,50 €
Belgique - Luxembourg 4,50 €
Suisse 6,50 FS – Portugal 4,50 €
MARD 50 DH – Canada 4,95 $C Chaque mois : votre cours d’électronique
LES KITS DU MOIS… LES KITS DU MOIS…
Photos non contractuelles. Publicité valable pour le mois de parution. Prix exprimés en euro toutes taxes comprises. Sauf erreurs typographiques ou omissions.
Un testeur de diodes
avec un seul circuit intégré
S1
+V 13 12 11 10 9 8
C2 C3
9V
IC1-C
14
13 12 R2 1 2 3 4 5 6 GND
R1
40106
1 2 11 10
DL1 DL2
3
7 IC1-D
C1 IC1-A A B
A K
IC1-B
4 IC1-E DIODE
A K
5 6 LED
A B
R3
9 8
IC1-F K A
ELECTRONIQUE 6 magazine - n° 4
45
VITRINE
ER180
epuis que les technologies toujours plus raffinées Ses nombreuses fonctions sont accessibles en trois modes :
ont fait augmenter la production et les ventes localement, par clavier sur le panneau arrière, à distance,
(avec des prix de plus en plus bas) des mini camé- grâce à une télécommande spécifique par fil et enfin par ordi-
ras vidéo compactes, nous trouvons dans le sec- nateur ou microcontrôleur, en utilisant le canal sériel RS485
teur des composants électroniques une multitude correspondant à un connecteur spécial situé à l’arrière.
de produits, dont la plupart proviennent d’Extrême-orient,
pour tous les cas à couvrir et pour toutes les bourses : Quant à la sor tie du signal, la mini caméra vidéo permet
micro caméras CCD et CMOS (les plus économiques mais une liaison à un moniteur ou à un enregistreur vidéo com-
les moins performantes) à insérer ou déjà dans un boîtier, portant une entrée vidéocomposite standard (péritel SCART)
avec optique traditionnelle ou trou d’aiguille (“pin-hole”), ou super-VHS : en effet, toujours à l’arrière, nous trouvons
avec monture C (pour objectifs standards), etc. Le panel des une BNC femelle et une mini-DIN femelle pour le S-VHS.
disponibilités va des plus petites caméras (de la taille du
bout du doigt) destinées à visionner de toutes petites zones Son champ d’application très étendu est dû à ses dimen-
(par exemple, endovision de la bouche pour dentistes) ou à sions réduites et à ses per formances remarquables : elle
la surveillance discrète (invisible même), jusqu’aux camé- pourra être utile à l’installateur ou au concepteur de maté-
ras extérieures professionnelles dans leurs boîtiers compre- riel de sécurité ou vidéosurveillance. La mini caméra vidéo
nant les fixations murales ou de plafond (fixes ou mobiles, est en effet adaptée aux situations les plus variées, parmi
manuelles ou automatiques). lesquelles le contrôle de parc autos, de magasin, de locaux
ouverts au public, exposition, usine, hall ou autres édifi-
ces, etc. Pour tous ces exemples et pour les autres cas,
Notre produit les fonctions particulières disponibles permettent de placer
l’appareil sans trop de difficulté, tout en obtenant la vision
Celle que nous voulons vous présenter dans cet article entre désirée dans toutes sortes d’environnements : le zoom en
dans une catégorie nouvelle de produits récemment com- effet permet de filmer de très loin (et donc sans être
mercialisés : il s’agit d’une caméra vidéo couleurs à haute vu) de petits détails, de faire des gros plans de person-
résolution dotée d’un zoom optique 22x et numérique 10x. nes. Tout cela avec une qualité d’image exceptionnelle.
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VITRINE
Le zoom motorisé a une longueur de focale variable de 3,6 mm (cor- - Le poussoir “AM/MF switch” active
respondant à l’ouverture angulaire maximale 47,9°) à 79,2 mm (2,3°). et désactive la mise au point automa-
Le diaphragme est de F1.6 dans le premier cas et de F3.7 dans le tique (chaque fois que vous le pres-
second. La vitesse du zoom est très élevée : environ 3 secondes pour sez, vous passez de manuel à auto-
passer de la distance focale minimale à la maximale. matique et vice-versa).
- Le poussoir W concerne la fonction
Figure 2 : La télécommande utilisée pour le contrôle
à distance de la caméra et la caméra vue de face. “wide” (grand angle) : maintenu
pressé l’angle s’ouvre de plus en
plus, avec le poussoir T (tele) main-
tenu poussé, en revanche, l’angle
diminue et on peut ainsi focaliser sur
une zone toujours plus restreinte et
lointaine.
- Les touches N (“near”, proche) et F
(“far”, lointain) concernent la mise au
point et ne fonctionnent qu’en cas de
sélection manuelle : la première per-
met la mise au point sur les sujets
voisins, la seconde sur des sujets
lointains.
- Enfin MENU donne accès au menu
de programmation du mode de fonc-
tionnement : le menu principal et le
submenu apparaissent à l’écran du
moniteur relié, pour sélectionner les
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VITRINE
S-VIDEO : Sortie vidéo avec connecteur S-vidéo pour signaux de qualité élevée.
BLOCK TERMINAL : Pour la liaison à la source d’alimentation.
REMOTE CONTROL : Prise pour télécommande et port sériel TTL/RS485 de
communication.
TERMINATOR SWITCH : Est utilisé quand la ou les caméra(s) est ou sont
contrôlée(s) par une ligne RS485. Mettre sur ON quand on utilise une seule caméra
contrôlée par un seul PC, sur OFF quand on utilise plusieurs caméras contrôlées
par une ligne sérielle. Dans tous les cas le “terminator” (bouchon) de la dernier
caméra est sur ON.
Sur le panneau arrière se trouvent tous les contrôles et les connecteurs de I/O.
diverses fonctions et pour se dépla- En revenant au menu principal, nous qu’à son propre goût. Les options
cer dans le menu on utilise les pous- avons la possibilité d’effectuer les possibles sont : AUTO (règle auto-
soirs servant d’autre part pour les réglages suivants : matiquement la température de cou-
fonctions de zoom, soit W, T, N leur), INDOOR (spécial filmage en
et F. Le menu principal comprend - FOCUS : permet de choisir entre les intérieur avec point de couleur fixe
sept voies : Spécial, Focus, “Shut- modes autofocus et manuel, c’est le à 3 100 °K), OUTDOOR (spécial fil-
ter”, AGC, SDR, W/B et Exit. seul paramétrage pouvant être effec- mage en extérieur avec point de cou-
tué même sans entrer dans le menu leur fixe à 5 100 °K), MANUEL (avec
Avec le menu SPÉCIAL, il est possi- de programmation en pressant le bon possibilité d’effectuer une balance
ble d’effectuer les paramétrages sui- poussoir au dos de la caméra, du blanc et du bleu). Pour sortir du
vants : - SHUTTER : comme pour toutes les mode de programmation, il suffit,
caméras professionnelles, il est pos- après avoir effectué les paramétra-
- NEGA : permet de choisir d’envoyer sible de choisir entre le fonctionne- ges désirés, de presser de nouveau
à la sortie une image négative ou ment automatique ou paramétrer une la touche menu.
une image positive (c’est-à-dire nor- vitesse fixe de l’obturateur, ici 1/50,
male), 1/100, 1/250, 1/500, 1/1 000 ou
- COLOR : permet d’obtenir une image 1/10 000e de seconde, La télécommande
couleurs ou noir et blanc, - AGC : cette fonction (Contrôle Auto-
- MIRROR : permet d’obtenir une image matique de Gain) peut être activée ou La télécommande filaire est fournie
normale, à effet miroir, ou seulement non (normalement, le CAG doit être avec la mini caméra vidéo couleurs :
à effet miroir par rappor t au centre sur ON, mais il y a des cas où il est elle reprend à distance les contrôles
de l’image, nécessaire de le mettre sur OFF), disponibles sur le panneau arrière. En
- BRIGHTNESS : permet de régler la - SDR : cette fonction (Super Dynamic effet, elle dispose des mêmes pous-
luminosité de l’image fournie par la Range) est analogue (mais plus effi- soirs “Wide”, “Tele”, “Near”, “Far”
caméra en 20 niveaux, cace) au BLC (Back Light Compensa- et Menu. Donc l’usager ne peut en
- SHARPNESS : permet de régler le tion), ici encore, il est possible de la faire ni plus ni moins que ce qui vient
contraste de l’image en 20 diffé- désactiver avec le OFF, d’être décrit ci-dessus, mais avec plus
rents niveaux, - WHITE BALANCE : permet de régler la de liberté d’action car la caméra peut
- OSD : permet de superposer, ou pas, sensibilité à la température de cou- être alors placée sur son support
à l’image présente en sortie des leur, c’est-à-dire la tonalité des cou- orientable éventuellement motorisé et
informations touchant le fonctionne- leurs et donc celle du blanc, en l’adap- la télécommande utilisée à quelques
ment de la caméra. tant au type de monitor utilisé, ainsi mètres de distance, près du monitor.
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VITRINE
Coût de la réalisation*
La mini caméra vidéo couleurs
ER180 complète avec la télécom-
mande et son câble : 510,00 €.
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SÉCURITÉ
ER188
réé en tant que système pour échange de don- Et encore, les choses ne font que commencer : en quelques
nées et informations entre ordinateurs distants, années se sont développées les technologies permettant de
le Web a de toute évidence atteint son but : les profiter de cette Toile, connectant les gens entre eux, pour
dernières statistiques de fin 2002 (voir notre des applications très différentes de celles d’abord mises en
chronique “Sur l’Internet”, à la fin de ce numéro œuvre, applications pour lesquelles l’ordinateur n’est plus
d’ELM) affirment l’existence de plus de 650 millions d’usa- utilisé que de façon marginale. Une des premières tentati-
gers connectés à la Toile, soit environ 10 % de la popula- ves de ce genre a été la téléphonie via l’Internet (“Voice
tion mondiale. Dans les pays industrialisés, la proportion Over IP”) : on a mis au point des dispositifs “intelligents”
atteint 50 % désormais. Cette forte augmentation des con- (le mot n’est pas bien choisi car on n’est pas intelligent
nexions va de pair avec le développement des dorsales à dès qu’on franchit les limites de la simple algorithmie, mais
fibres optiques, la contribution des satellites et l’avancée bon !) en mesure de se connecter automatiquement au Web
de la technologie DSL. Aujourd’hui, malgré le fantastique (ou d’être appelé) et d’envoyer, en se servant des protoco-
accroissement du trafic, les informations voyagent beau- les et des infrastructures de l’Internet, une série d’informa-
coup plus rapidement qu’il y a cinq ans. tions à un appareil ou un ordinateur distant. Ces dispositifs
(les fameux “Devices Networking”) augmenteront de façon
L’évolution du réseau est bien sûr allée de concert avec démesurée le nombre des connexions au réseau.
celle des contenus : les services offerts par l’Internet aug-
mentent de jour en jour et échappent à toute tentative pour Mais à quoi servent ces appareils ? Essentiellement à con-
les cataloguer. Sauf à se contenter des plus anciens et trôler à distance d’autres systèmes ou appareils divers,
classiques comme le courrier électronique et la consulta- de la chaufferie au système d’arrosage en passant par le
tion des pages et sites Web : aujourd’hui sur la Toile sont lave-linge ou l’éclairage. De telles applications, même si
disponibles des services d’e-commerce, de multimédia, de elles ne sont pas encore très connues, sont déjà disponi-
loisirs, financiers et quantité d’autres. bles. Mais le domaine où l’utilisation de l’Internet se
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SÉCURITÉ
Le VWS s’intègre facilement à un LAN domestique et, s’il a son propre IP,
il fonctionne de manière autonome, c’est-à-dire sans l’adjonction d’un PC.
A ce VWS on peut relier une caméra vidéo analogique quelconque ou bien celle
présentée dans l’article ER180 (mini caméra vidéo numérique couleurs), dont
les images peuvent être visualisées sur n’importe lequel des ordinateurs (une
fois habilité) du LAN (réseau local). Le routeur (kit ou modem) ADSL ayant été
dûment programmé, il est possible d’accéder aux images (ou prises de vues) à
partir de tout poste Internet, comme si l’ordinateur distant faisait partie du LAN
interne. Est également disponible un canal audio bidirectionnel pour pouvoir
écouter ce qui se dit dans les environs de la caméra.
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SÉCURITÉ
le logiciel cherche tous les appareils le “Setup” afin de fournir à la pre- certainement l’une des plus avancées.
connectés au LAN. Cliquons sur l’indi- mière fenêtre le numéro de IP de notre Le programme de visionnage “XWeb”
cation correspondante : une nouvelle VWS. Ceci fait, les prises de vues de la permet en outre, pour peu que la
fenêtre s’ouvre, donnant les principa- caméra apparaissent à l’écran (figure caméra en soit dotée, d’agir sur le
les caractéristiques du dispositif dis- 3) : à partir de l’écran principal, nous “Pan/Tilt/Zoom”, c’est-à-dire de poin-
tant, parmi lesquelles la donnée la avons la possibilité d’activer ou non ter le système de prise de vues et d’ac-
plus significative est l’adresse IP don- le visionnage, d’ouvrir le canal audio tiver le zoom.
née à la caméra. et enregistrer sur le disque dur les
prises de vues. Une série d’icônes La transmission par l’Internet
Pour pouvoir le repérer à l’intérieur du sous l’image nous indiquent quelles Nous avons donc pu réaliser un sys-
réseau local, il est nécessaire de don- fonctions sont activées et de plus tème de contrôle visuel et d’enregis-
ner au VWS une adresse (libre) de nous informent sur la vitesse de trans- trement numérique “voyageant” sur le
ce réseau ! De tels réseaux utilisent mission, sur le nombre de trames/ LAN interne : nous devons maintenant
des adresses du type 192.167.0.xxx : seconde reçues et sur le nombre (et c’est sûrement le plus impor tant)
nous pouvons, par exemple, attribuer d’usagers regardant la même image. nous donner la possibilité de visionner
au dispositif une adresse du type Ce programme peut être installé sur ces images à partir d’un site distant
192.167.0.130, pourvu seulement divers ordinateurs du réseau interne, (même de plusieurs milliers de kilomè-
qu’elle soit libre. avec un mot de passe éventuel pour en tres) en passant par l’Internet. Pour ce
contrôler l’accès. faire, il faut programmer attentivement
Au moyen de ce même programme (en le routeur ADSL de notre réseau, en fai-
actionnant le bouton “I/O setting”) il est Quatre VWS au maximum peuvent être sant très attention où nous allons met-
possible de modifier les paramètres du connectés au LAN. Les images peuvent tre les mains, afin d’éviter qu’à cause
port sériel RS232/RS485 du dispositif. aussi être enregistrées automatique- d’un paramétrage erroné notre réseau
Avec un peu de pratique, nous découvri- ment : pour cela, il est possible d’uti- soit visible de l’extérieur, c’est-à-dire
rons toutes les autres possibilités offer- liser le “Motion Detector” (détecteur que de privé il devienne inopinément
tes par l’outil de configuration, parmi de mouvement) interne, un capteur, ou public, avec toutes les conséquences
lesquelles la plus importante consiste bien d’établir un calendrier. Les possi- qui pourraient s’ensuivre ! En effet,
à pouvoir effectuer ces paramétrages à bilités sont décidément nombreuses. avec les kits routeurs ADSL, il y a
distance via l’Internet : mais pas avant, Par l’intermédiaire du “Setup”, il est déjà des problèmes de sécurité, alors
toutefois, d’avoir programmé convena- possible de régler la qualité de l’image imaginons-les avec l’adjonction d’une
blement le routeur ADSL. reçue en agissant sur le contrôle du caméra !
“Bit rate” et en paramétrant le nombre
Le logiciel “XWeb” de trames/seconde. Note : Ici, ouvrons une parenthèse
Nous pouvons maintenant lancer le pour ceux, ignorant ces problèmes,
programme de visionnage “XWeb” : Souvenons-nous que ce dispositif uti- qui utilisent certains routeurs ADSL
tout d’abord nous devons entrer dans lise une compression de type MPEG-4, (que nous ne pouvons, hélas, nommer
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SÉCURITÉ
Figure 3 : Le programme
de visualisation.
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SÉCURITÉ
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VITRINE
ER179
ELECTRONIQUE 18 magazine - n° 45
VITRINE
Figure 2a : Une image numérique Classe Qualité Type Nombre maximal Nombre maximal
d’images de trames/sec paramétrable
de notre labo mémorisée et re-
produite en basse résolution. 15 fps 7,5 fps 3,7 fps 2 fps
D LQ 3 840
1 sec 2 sec 4 sec 8 sec
QVGA
7,5 fps 3,7 fps 2 fps 1 sec
C SQ 1 920
2 sec 4 sec 6 sec 10 sec
Figure 2b : La même image mémo- environ 4 min 15 sec environ 1 min 4 sec environ 5 sec environ 2,5 sec
risée avec la résolution maximale :
la différence est évidente.
Les formats disponibles pour la mémorisation des prises de vues
sont au nombre de deux : QVGA et VGA. Le premier a une résolu-
tion de 320 x 200 pixels et le second de 640 x 480. Dans les deux
cas, il est possible de choisir entre deux niveaux de compression :
normal ou élevé. Bien sûr, plus le niveau de compression est haut
plus l’image est de mauvaise qualité, mais en revanche il est pos-
sible d’enregistrer plus d’images. Le tableau indique pour chaque
résolution et niveau de compression, outre le nombre d’images
(trames) mémorisées par seconde (fps) ou les secondes entre la
mémorisation d’une trame et la suivante (sec).
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VITRINE
PRÉCÉDENT SUIVANT PRÉCÉDENT SUIVANT PRÉCÉDENT SUIVANT PRÉCÉDENT SUIVANT PRÉCÉDENT SUIVANT
L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT L'ÉVENEMMENT
01 01 02 02 03 03 04 04 96 96
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VITRINE
image. Précisons avant tout que pour bre de trames (images) à enregistrer les précédentes en appuyant sur BK.
enregistrer avec la caméra il faut placer en une seconde : la durée minimale En appuyant sur PAUSE la reproduc-
l’interrupteur MODE sur 1. Attention : (4 minutes) correspond à une vitesse tion s’arrête momentanément. Notez
le paramétrage de MODE est à effec- de 15 images par seconde en résolu- que quand la reproduction est arrêtée
tuer toujours caméra non alimentée. Si tion QVGA normale (SQ), ce qui consti- on peut faire défiler une image à la
on la met sous tension, le cycle de tra- tue une sauvegarde de 3 840 trames. fois, en avant en appuyant sur FW ou
vail du mode paramétré commence et Le maximum correspond à 32 heures, en arrière en appuyant sur BK. Si l’on
la caméra enregistre (REC1 s’affiche obtenues en paramétrant 1 trame tou- réappuie sur PAUSE la reproduction
dans l’angle inférieur gauche du moni- tes les 30 secondes (mode QVGA nor- reprend. Quand le film a été visionné
teur). En absence de tout événement mal). Le paramétrage se fait au moyen et éventuellement enregistré sur cas-
extérieur, l’enregistreur interne enre- de l’OSD. sette (avec un magnétoscope), on peut
gistre jusqu’au remplissage total de la effacer la mémoire afin de préparer
mémoire, puis il recycle, c’est-à-dire la caméra pour de nouveaux enre-
efface les images les plus anciennes La reproduction gistrements. La procédure consiste à
et les remplace par les nouvelles pri- appuyer tour à tour sur les touches
ses de vues. Si nous voulons sauve- Pour visualiser ce que la caméra a CLR, BK, puis de nouveau sur CLR.
garder un ou plusieurs événements enregistré, il faut placer l’interrupteur ◆
afin de les regarder ensuite, il faut sur 0, toujours après avoir coupé l’ali-
presser le poussoir TRIG ou fermer le mentation. Une fois la caméra alimen-
contact éventuellement relié au con- tée, le moniteur peut visualiser l’enre-
necteur TRIG IN : à chaque interven- gistrement : il suffit de presser sur la Coût de la réalisation*
tion la caméra sauvegarde et n’efface touche “PLAY” et les images ou le film
pas (jusqu’à ce que l’usager actionne apparaissent. Si l’on appuie sur les La mini caméra vidéo couleurs avec
la commande correspondante) les touches REC (UP) et PAUSE (DOWN), enregistreur numérique complète,
deux minutes précédentes et les on peut avancer rapidement pour trou- y compris l’objectif grand angle :
deux suivantes. 96 événements au ver la séquence ou l’image qui nous 580,00 €
maximum sont enregistrables : au- intéresse, pourvu que l’enregistrement
delà l’enregistrement s’arrête automa- ait été fait “à l’événement”. Si l’on * Les coûts sont indicatifs et n’ont pour but
tiquement. La durée totale d’enregis- relâche ces touches, le moniteur visua- que de donner une échelle de valeur au lec-
teur. La revue ne fournit ni circuit ni compo-
trement dépend de la résolution avec lise, en fixe, l’image sur laquelle il sants. Voir les publicités des annonceurs.
laquelle on veut acquérir les images s’est arrêté. On peut alors voir les ima-
et de la vitesse, c’est-à-dire le nom- ges suivantes en appuyant sur FW ou
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AUTOMOBILE
EN1516
Un booster stéréo
2 x 100 W musicaux pour voiture
Si votre voiture est votre lieu de travail ou, simplement si
vous y passez beaucoup de temps, vous apprécierez de pouvoir
écouter vos enregistrements, cassettes ou CD, dans des conditions
optimales. Pour ce faire, nous vous proposons de réaliser votre
propre booster stéréo.
ELECTRONIQUE 22 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
15
option… à prix d’or (le notre vous coû-
ENTRÉE INV. 1 16 Volt RÉF.
tera bien moins cher et, de plus, c’est
ENTRÉE NON INV. 2 15 Vcc B
C vous qui l’aurez construit !).
10 RÉGULAT.
SORTIE OSCIL. 3 14 ÉMETTEUR B
E
ENTRÉE NON INV. 4 13 COLLECTEUR B
ENTRÉE INV. 5 12 COLLECTEUR A
Pour obtenir des puissances élevées,
RÉSISTANCE 6 11 ÉMETTEUR A 16 la seule solution est d’élever sensible-
CONDENSATEUR 7 10 HABILITATION
2 ment la tension de 12 V et pour ce
MASSE 8 9 COMPENSATION COMPARATEUR
faire on utilise un convertisseur élé-
1
AMPLI. vateur à découpage continu-continu,
SG 3524 D'ERREUR
FLIP - FLOP comme celui que vous allez construire,
C
12
4 Q
B
fournissant les + et – 20 V (voir ci-des-
E 11
Figure 1 : Schéma synoptique 5 C
sus) requis. Ce qui donne sur 4 ohms
du SG3524 utilisé dans ce 13
LIMITATION
DE COURANT
Q B
une puissance de :
“booster” pour convertir la 9 E 14
tension de la batterie 12 V OSCILLATEUR (40 : 2,82)2 : 4 = 50,29 W RMS,
en une tension double symé-
trique + et –20 V. Ci-dessus 7 soit 100,58 W musicaux.
3
6
le brochage de ce circuit inté-
gré vu de dessus. Si nous mettons à la sortie, des
8 enceintes ou des haut-parleurs de
8 ohms d’impédance, au lieu de 4
ohms, la puissance maximale diminue,
comme la formule nous permet de le
Figure 2 : Des broches 11 et 14 calculer.
du SG3524 sortent des impul-
sions à ondes carrées dépha- 11
sées de 180° utilisées pour pilo- Bien sûr, comme nous l’avons dit
ter TR2, TR3, TR4 et TR5 (figure IC1 plus haut, vous n’utiliserez pas toute
3). Pour maintenir stable la ten- la puissance de votre amplificateur
sion de sortie du convertisseur, 14
(sinon, ce sera au risque d’y laisser
le circuit intégré modifie auto- vos oreilles !). Ecouté à puissance rai-
matiquement le rapport cyclique sonnable, son taux de distorsion sera
des ondes carrées.
dérisoire et le son, excellent.
ficateur, 2,82 une constante à utiliser batterie, sur une impédance de charge Le schéma électrique du
pour trouver la valeur de la tension effi- de 4 ohms, nous obtenons une puis- convertisseur à découpage
cace alimentant la charge, R ohms est sance maximale RMS de : et de l’étage final BF pour
l’impédance de la charge, c’est-à-dire autoradio
du haut-parleur. (12 : 2,82)2 : 4 = 4,52 W RMS,
ce qui fait : 4,52 x 2 = Le schéma électrique double est donné
Si nous alimentons l’étage final avec 9,04 W musicaux. figure 3, celui de l’alimentation ainsi
une tension double symétrique de + et que celui de l’étage final BF stéréo.
– 20 V = 40 V et que la charge est de Les combinés autoradio-CD/K7 ont Mais nous décrirons d’abord l’alimen-
4 ohms, nous obtenons : souvent cette puissance-là, d’où le tation, d’ailleurs utilisable séparément
“booster” qu’on vous propose en pour alimenter tout autre chose.
W RMS = (40 : 2,82)2 : 4 = 50,29 W
ELECTRONIQUE 23 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
DE LA BATTERIE
12 V F1
C6 C7 C9
R2
TR1 C2
C
B
R9
E DZ1
R1
ENTRÉE
R8 TR2 MFT1
+12 V C D
B G
AUTORADIO
(REMOTE) C1 R3 E S
15 13 12 1 R12
10 11 DS1
20 V
T1 L1
C3 TR3 E R13
D 1 8
16 R10 B G
C10 C11 C12
R4 C S
R5 R16 2 7
2 MFT2
3 6
C8
C4 IC1 C13 C14 C15
R6
9
TR4 MFT3 4 5
C D
B G DS2 L2
C5 20 V
E S
7 R14
6 14 DZ2
4 5 8
TR5 E R15
D
R7 R11 B G
C S
MFT4
Figure 3 : Schéma électrique du “booster” : l’étage convertisseur élévateur continu-continu transformant l’alimentation d’entrée
simple 12 V (batterie) en alimentation double symétrique + et –20 V utilisée pour alimenter l’étage amplificateur de puissance
stéréo. Le fil ENTREE +12 V AUTORADIO DISTANT sert à mettre en fonction le convertisseur (et donc l’amplificateur) et il est à
relier à la sortie de commande d’antenne motorisée (ou de tout autre appareil) présente à l’arrière de la plupart des autoradios.
ÉTAGE
Comme le montre la figure 2, les impul- DE
PUISS.
5
sions sortant des broches 11 et 14, 8
en dehors du fait qu’elles sont dépha- 9
sées, produisent des impulsions à MUTE
1 9 Vref 3
ondes carrées dont la fréquence est
moitié plus basse que celle produite TDA 1514 A
PROTECT.
par l’oscillateur interne : donc les MOS- Figure 5 : Schéma synoptique 3 THERM.
+ SOAR*
2
FET finaux de puissance MFT1-MFT2 et brochage (vu de face) du
Vref 2
et MFT3-MFT4 ne travaillent pas à une circuit intégré TDA1514A. La
fréquence de 80 kHz mais à une fré- partie frontale est en plasti- STANDBY
ELECTRONIQUE 24 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
C1 =
10 µF électrolytique
C2 =
100 nF polyester
C3 =
100 nF polyester
C4 =
100 nF polyester
C16 L3
SORTIE
CANAL
C5 =
3,3 nF polyester
GAUCHE C6 =
100 µF électrolytique
C17
R23 C7 =
100 nF polyester
1 5
ENTRÉE R17 R20
C8 =
33 nF polyester
CANAL 2 IC2 C22 C9 =
4 700 µF électrolytique
GAUCHE 3 9
C18 R18 R19
4 8 6 7
R22
C10 =
1 000 µF électrolytique
R21
C19 C11 =
1 000 µF électrolytique
20 V C12 =
1 000 µF électrolytique
C20 C21
C13 =
1 000 µF électrolytique
C14 =
1 000 µF électrolytique
C15 =
1 000 µF électrolytique
C16 =
470 nF polyester
SORTIE
CANAL C17 =
470 nF polyester
C27 C28 GAUCHE
20 V
C18 =
220 pF céramique
C26 C19 =
47 µF électrolytique
R28
4 8 6 7
R29 C20 =
470 nF polyester
C25 R25 R26 3 9
ENTRÉE
C29
C21 =
470 nF polyester
CANAL 2 IC3
DROIT R24 R27 C22 =
22 nF polyester
1 5
C23 =
470 nF polyester
R30
C24 C24 =
470 nF polyester
C23
L4 C25 =
220 pF céramique
C26 =
47 µF électrolytique
C27 =
470 nF polyester
C28 =
470 nF polyester
C29 =
22 nF polyester
secondaire du transformateur T1 déri- L1 =
10 spires 10/10 cu
vait de + ou – quelques volts, la bro- Liste des émail. (fig. 9)
che 1 de IC1, reliée par R9 au point de composants L2 = 10 spires 10/10 cu
jonction de C10, C11 et L1, la remet-
émail. (fig. 9)
trait automatiquement au niveau des R1 = 10 kΩ L3 = 10-11 spires sur R23
20 V requis en faisant varier le rapport R2 = 3,3 kΩ
cyclique des impulsions à ondes car- L4 = 10-11 spires sur R30
R3 = 4,7 kΩ DS1 = Diode rapide BYW29
rées sortant des broches 11 et 14.
R4 = 4,7 kΩ DS2 = Diode rapide BYW29
Pour bien comprendre comment cela
se fait, il suffit de regarder le schéma R5 = 4,7 kΩ DZ1 = Zener 33 V 1 W
synoptique du circuit intégré : comme R6 = 820 Ω DZ2 = Zener 33 V 1 W
le montre la figure 1, la broche 15, R7 = 4,7 kΩ TR1 = NPN BC547
reliée au positif 12 V de la batterie, en R8 = 4,7 kΩ TR2 = NPN BC547
dehors du fait qu’elle alimente tous R9 = 33 kΩ TR3 = PNP BC557
les autres étages internes du circuit R10 = 1 kΩ TR4 = NPN BC547
intégré, alimente aussi un étage sta- R11 = 1 kΩ TR5 = PNP BC557
bilisateur interne fournissant à la bro- R12 = 10 Ω MFT1 = MOSFET P321 ou
che de sor tie 16 une tension stabili- R13 = 10 Ω MTP305
sée positive de 5 V. Cette tension est R14 = 10 Ω MFT2 = MOSFET P321 ou
appliquée, à travers le pont R4-R5, à R15 = 10 Ω MTP305
la broche 2 (correspondant à la bro- R16 = 270 Ω 1 W MFT3 = MOSFET P321 ou
che non inverseuse + de l’amplifica- R17 = 100 kΩ trimmer MTP305
teur opérationnel interne, monté en R18 = 22 kΩ MFT4 = MOSFET P321 ou
amplificateur d’erreur). Etant donné R19 = 470 kΩ MTP305
que R4 et R5 ont la même valeur (4,7 R20 = 22 kΩ IC1 = Intégré SG3524
kilohms), sur la broche 2 arrive une R21 = 1,5 kΩ
tension stabilisée de 2,5 V. Sur la bro- IC2 = Intégré TDA1514A
R22 = 4,7 Ω 1/2 W IC3 = Intégré TDA1514A
che opposée 1 (correspondant à l’en-
R23 = 100 Ω 1 W F1 = Fusible 16 A
trée inverseuse de l’amplificateur d’er-
reur) arrive la tension prélevée sur le R24 = 100 kΩ trimmer T1 = Transfo. torique
pont R9-R8, relié au secondaire posi- R25 = 22 kΩ VK27.05 (fig. 11 à 13)
tif des 20 V. Sur la broche 1 aussi R26 = 470 kΩ Prim. 2 x 7 spires
arrive une tension de 2,5 V environ. R27 = 22 kΩ 15/10 cu émail.
R9 et R8, en effet, n’ont pas la même R28 = 1,5 kΩ Sec. 2 x 18 spires
valeur et pour savoir quelle tension R29 = 4,7 ohm 1/2 watt 10/10 cu émail.
arrive sur la broche 1, nous devons R30 = 100 Ω 1 watt sur tore ferrite BF
utiliser la formule :
ELECTRONIQUE 25 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
C24
Si nous regardons encore la figure 1
C23
L3
du schéma synoptique du circuit inté-
C21
R20
C20
C27
R22
C28
R19
entre la broche 7 et la masse un con- C19 R27
R29
densateur C5 de 3,3 nF et entre la
C16
R17 L4
C17
Arrêtons-nous maintenant sur les bro- Figure 6a : Schéma d’implantation des composants du “booster” pour autoradio 2 x
100 W musicaux. Vous n’aurez aucune difficulté à le monter si vous suivez bien nos
ches 11 et 14 : le signal sortant de la instructions et regardez bien cette figure et les suivantes. Pour monter T1, servez-
broche 11 est amplifié en courant par la vous de cette figure et des figures 10, 11, 12 et 13. Si vous décidez de réaliser vous-
paire NPN-PNP TR2-TR3, alors que celui même le circuit imprimé, n’oubliez pas toutes les liaisons indispensables entre les
sortant de la broche 14 est amplifié en deux faces.
ELECTRONIQUE 26 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
Figure 6b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé du booster pour autoradio, côté composants.
Figure 6b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé du booster pour autoradio, côté soudures.
courant par la paire NPN-PNP TR4-TR5. impulsions à onde carrée déphasées l’impulsion positive sort de la broche
Le signal amplifié par TR2 et TR3 est de 180° par rapport à la masse et 14, les deux MOSFET opposés MFT3
appliqué sur les gâchettes des deux donc, quand l’impulsion positive se et MFT4 entrent en conduction et leurs
MOSFET MFT3 et MFT4. Dans ce con- trouve sur la broche 11, nous ne la drains court-circuitent à la masse le
vertisseur on utilise deux MOSFET mon- retrouvons pas sur la broche opposée demi primaire 3-4 de T1. Du double
tés en parallèle afin d’obtenir en sortie 14 et vice-versa. De ce fait, quand secondaire sort une tension alterna-
la puissance maximale avec une dissi- sort de la broche 11 l’impulsion posi- tive à 40 kHz redressée par les deux
pation de chaleur minimale. tive, les deux MOSFET MFT1 et MFT2 diodes “FAST” (ultrarapides) BYW29
entrent en conduction et leurs drains (DS1 et DS2), de manière à obtenir la
Comme le montre la figure 2, des bro- court-circuitent à la masse le demi pri- tension double symétrique de + et –
ches 11 et 14 de IC1 sortent des maire 1-2 du transformateur T1. Quand 20 V. La tension positive présente à
ELECTRONIQUE 27 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
CANON
ISOLANT
MICA
MICA MICA MICA
IC2
MFT4 MFT3 DS2
RADIATEUR
GAUCHE
Figure 7 : Sur le radiateur de gauche (constituant le flanc gauche du boîtier métallique), sont fixés les MOSFET
MFT4 et MFT3, la diode FAST DS2 et le circuit intégré amplificateur IC2 TDA1514A. Les rondelles de plastique
isolantes sont insérées seulement autour des boulons fixant MFT4, MFT3 et DS2.
CANON
ISOLANT
MICA
MICA MICA MICA
IC3
DS1 MFT1 MFT2
RADIATEUR
DROIT
Figure 8 : Sur le radiateur de droite (constituant le flanc droit du boîtier métallique), sont fixés les MOSFET
MFT1 et MFT2, la diode FAST DS1 et le circuit intégré amplificateur IC3 TDA1514A. Les rondelles de plastique
isolantes sont insérées seulement autour des boulons fixant MFT1, MFT2 et DS1.
la sortie de DS1 est lissée par les con- vent seulement à protéger les MOSFET - Le noyau en ferrite a un diamètre externe
densateurs électrolytiques C10, C11 et contre les pics de surtension se for- de 27 mm et une hauteur de 12 mm.
C12 et par la self L1, alors que la ten- mant sur le primaire de T1 pendant la
sion négative à la sortie de DS2 est phase de commutation ON/OFF. - L’enroulement primaire est de 2 x
lissée par C13, C14 et C15 et L2. 6 spires bobinées en fil émaillé de
A ce propos, T1 est disponible déjà 1 mm de diamètre.
Pour compléter l’analyse, voyons ce bobiné sur son noyau toroïdal, vous
qu’il en est des zener de 33 V 1 W n’aurez donc pas à la fabriquer mais, - L’enroulement secondaire est de 2 x
DZ1 et DZ2 reliées entre les drains si cela vous intéresse, voici ses carac- 15 spires bobinées en fil émaillé de
des MOSFET et la masse : elles ser- téristiques : diamètre 0,8 mm.
ELECTRONIQUE 28 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
ELECTRONIQUE 29 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
La réalisation
pratique du “booster”
Commencez par bobiner les selfs L1
et L2 avec du fil de cuivre émaillé de
1 mm de diamètre, sur une queue de
foret de 10 mm de diamètre vous ser-
vant de gabarit (après, il faut l’enlever :
c’est une self à air !) : bobinez dix spi-
res jointives, puis raclez les extrémités
du fil avec un “cutter” ou de la toile
émeri et étamez-les (figure 9).
ELECTRONIQUE 30 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
ELECTRONIQUE 31 magazine - n° 45
AUTOMOBILE
Le montage
dans la voiture
Les “boosters” sont en principe ins-
tallés dans le coffre du véhicule, bien
fixés à l’une des parois afin qu’ils ne
Figure 15 : Comme le montre la photo, sur les deux radiateurs sont fixés, par bou-
puissent pas bouger ni vibrer excessi- lons, le panneau arrière et la face avant, puis, par vis, les couvercles supérieur et
vement quand la voiture se déplace. inférieur.
ELECTRONIQUE 32 magazine - n° 45
SUR L’INTERNET
www.nua.com
Ce site est en rapport avec l’article
www.fictoor.nl ER188 de ce numéro d’ELM. Il s’agit
Celui-ci, en revanche, est en néerlan- www.sensoryinc.com bien d’un site vous fournissant gra-
dais mélangé à pas mal d’anglais : on Ce site est en rapport avec l’article tuitement des statistiques constam-
s’en sort. Comment utiliser les micro- ET456 de ce numéro d’ELM. En effet, ment mises à jour, par pays et groupes
contrôleurs ATMEL pour réaliser des Sensory vous propose dès la page sociaux les plus divers, concernant la
robots dotés de capteurs, de moteurs d’accueil des produits en rapport expli- progression des connexions à l’Inter-
et de tout ce dont on a besoin pour cite avec la voix : Voice Activation and net. Vous pouvez souscrire en donnant
rendre toujours plus utiles et sophis- Fluent Speech ou Voice Extrem Toolkit votre e-mail (vous aurez confirmation
tiquées ces sympathiques machines (c’est de ce dernier qu’il est question immédiatement et rien à payer). Vous
constituant le rêve (plus ou moins dans l’article). Les domaines d’appli- pouvez aussi contacter www.nua.com
secret) de tous les expérimentateurs cation, parmi lesquels on vous pro- pour laisser un message. Un véritable
électroniciens. Le site propose un pose de faire votre choix, sont l’auto- outil pour un chercheur en sciences
menu arborescent permettant d’attein- mobile, les media, le “wireless” (sans sociales ou autres. Tout en anglais : si
dre facilement toutes les pages qui fil, le téléphone portable surtout), l’in- vous voulez rire un instant, demandez
vous intéressent. Par contre qu’est-ce dustrie médicale et les jouets robots. donc à Google de vous traduire la page
que c’est lent ! En anglais. d’accueil !
ELECTRONIQUE 33 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ET464
Un transmetteur
téléphonique GSM
pour centrale d’alarme
Ce transmetteur téléphonique GSM convient à toute installation
d’alarme. Il peut être activé au moyen de deux entrées à niveau de
tension ou contact normalement fermé (NF). Pour envoyer les messages
d’alarme, il utilise un téléphone portable ordinaire dans lequel on a
mémorisé les numéros à appeler.
a publication d’un article proposant de monter voleur peut ensuite opérer tranquillement…), tandis qu’un
une centrale antivol, quelqu’elle soit, est toujours téléphone portable est inviolable tant que le monte-en-l’air
accompagnée d’un déluge de courrier concernant n’a pas pénétré dans la maison mais, à ce moment, l’appel
les périphériques possibles ! En fait, ce sont eux a déjà été passé !
qui vous intéressent le plus ! Et, en effet, ce sont
ces périphériques qui déterminent la sécurité du système : Voyons donc de quoi il s’agit au juste : le transmetteur télé-
en particulier ceux qui communiquent au monde extérieur phonique GSM pour alarme que nous vous proposons ici
le déclenchement de l’alarme. se fonde sur le téléphone portable bi-bande bien connu de
vous, le Siemens série 35 (ou 45). Notre montage est cons-
C’est pourquoi nous vous avons proposé, récemment titué d’un circuit comprenant la logique nécessaire pour con-
encore, d’installer des sirènes, des clignotants et des trans- trôler les entrées d’activation et celle destinée au dialogue
metteurs téléphoniques. Ces derniers, dans de nombreuses avec le GSM et, bien sûr, du fameux Siemens 35.
versions. La plus intéressante est, sans aucun doute, celle
utilisant un portable : le téléphone GSM est utilisé en appel Trois entrées ont été prévues pour pouvoir déclencher le
d’alarme direct vers le propriétaire du bien à surveiller ou dispositif au moyen de tous les types de sortie que l’on
vers son fondé de pouvoir (société de surveillance, etc.). trouve généralement dans les centrales d’alarme : parmi ces
trois “INPUTS” une est normalement fermée et deux sont à
variation de tension.
Notre réalisation
Mais voyons plus en profondeur le fonctionnement de ce
Pourquoi ce choix ? Ce n’est pas un phénomène de mode transmetteur téléphonique GSM pour alarme et de ses
ni davantage le coût de gestion qui nous a décidés, mais différentes entrées. Celle à chute de tension positive est
bien un motif de sécurité : un téléphone fixe peut être neu- sans doute la plus attrayante. Quand l’une des “INPUTS”
tralisé avant l’effraction en coupant les fils du réseau (le est activée (ou si l’alimentation principale vient à man-
ELECTRONIQUE 34 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ELECTRONIQUE 35 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
Figure 3a : Schéma d’implantation des composants du transmetteur téléphonique GSM pour centrale d’alarme.
Figure 3b : Photo d’un des prototypes de la platine du transmetteur téléphonique. En haut, le côté composants.
En bas, le côté cuivre où l’on soude la LED bicolore, le micro-poussoir et les fils de couleurs du connecteur Siemens.
mise en route et l’initialisation des anomalie, il lance la routine d’appel, ce sûr que le téléphone appelé a répondu.
I/O, il fait tourner en boucle le pro- qui fait effectuer par le téléphone por- Cette certitude vient du fait que la télé-
gramme principal contrôlant cyclique- table tous les appels prévus, avec syn- phonie mobile signale l’état de l’ap-
ment la situation des lignes RA1, RB1, thèse du son de la sirène et des notes pel, soit “ligne occupée”, “libre”, “usa-
RB2 et RC4 afin de vérifier d’éventuel- acoustiques identifiantes qu’il envoie ger injoignable” ou “réponse obtenue” :
les transitions. Quand il découvre une à l’entrée BF du portable quand il est le microcontrôleur déjà programmé
ELECTRONIQUE 36 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ELECTRONIQUE 37 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ELECTRONIQUE 38 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ce que nous venons d’en dire, répété en rouge. Normalement elle est verte, pour en recharger la batterie), ainsi
pour chaque numéro mémorisé (maxi- sauf à la mise en marche et pendant que pour faire fonctionner la logique,
mum 10). Mais ce n’est pas tout : en les procédures de programmation que après réduction à 1,4 V grâce à la
effet chaque usager mémorisé peut nous décrirons ci-dessous. Après l’en- série D2/D3. Ces dernières ser vent
être appelé un certain nombre de fois. registrement d’au moins une alarme, aussi à empêcher qu’en cas de cou-
Pour chaque numéro on peut para- la LED bicolore clignote lentement en pure de courant, la batterie du por-
métrer combien de fois l’appel doit rouge : c’est l’effet de la mémoire table (+3,6 V) n’alimente la sortie
être répété s’il est occupé. En outre, alarme signalant à l’usager ce qui du régulateur et ne per turbe le fonc-
avec une procédure spéciale, on s’est passé en son absence. Cette tionnement du pont résistif utilisé
peut “dire” au transmetteur téléphoni- mémoire peut être effacée à tout comme capteur de coupure du secteur
que pour centrale d’alarme pour com- moment en pressant brièvement le 230 V.
bien de numéros de la liste l’appel poussoir de reset : la LED s’illumine
doit aboutir avant d’interrompre la d’abord en jaune puis, quand on relâ-
séquence des appels. Ce qui veut dire che la pression, elle émet de brèves La programmation du
que s’il y a 10 numéros à appeler lueurs pour rester ensuite verte en transmetteur téléphonique
3 fois au maximum chacun et si lumière fixe. GSM pour centrale d’alarme
on a paramétré un maximum de 4
appels aboutis, si les 4 premiers de Maintenant que nous avons vu com- Pour un bon fonctionnement de l’ap-
la liste répondent, le microcontrôleur ment se font les appels, avant de pareil, l’usager doit mémoriser dans
interrompt la séquence des appels passer à la programmation, voyons la le téléphone por table les numéros
d’alarme (considérant qu’il a obtenu section d’alimentation du circuit : l’en- (10 au maximum) à appeler en cas
suffisamment de réussites). Le cycle semble fonctionne en 12 V (12 à 15 d’alarme et programmer le transmet-
des appels s’arrête donc quand ont Vcc) et consomme 50 mA au maxi- teur téléphonique afin de paramé-
été épuisés les nombres d’essais mum, sauf en cas de recharge éven- trer combien d’appels de la liste
paramétrés pour chaque numéro de tuelle de la batterie du téléphone por- doivent aboutir. Les numéros à appe-
la liste (indépendamment des répon- table (environ 500 mA). La tension ler sont mémorisés dans les premiè-
ses) ou bien quand ont été obtenues s’applique au bornier + et – PWR. C1 res positions, en ôtant éventuelle-
autant de réponses qu’on en a pro- et C4 filtrent l’alimentation en aval ment les autres numéros présents à
grammé. de la diode de protection laquelle leur place. Le microcontrôleur recher-
va directement au circuit de l’enrou- chera seulement dans les dix premiè-
Pendant chaque séquence d’alarme la lement du relais. U2, un régulateur res positions de la mémoire (atten-
LED bicolore, pilotée par les broches 7805, fournit le 5 V nécessaire pour tion : non pas les dix premiers par
25 et 26 du microcontrôleur, s’allume alimenter le téléphone portable (et ordre alphabétique mais par ordre
ELECTRONIQUE 39 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
ELECTRONIQUE 40 magazine - n° 45
SÉCURITÉ
livres-techniques.com
entre elles par des points de tinol ou
l’angle complètement soudé). Faites
provient l’appel (ils sont paramétrés
par le dip-switch à deux micro-inter- TOUTE
un trou sur un côté du boîtier plas- rupteurs), le tout est répété pendant
tique pour faire sor tir l’antenne, un
U sur le bord de la cloison interne
environ 50 secondes. LA LIBRAIRIE
pour le passage du fil du connecteur
Siemens et, du même côté du boîtier
- Si la séquence d’appel a pour cause
la coupure de l’alimentation princi- TECHNIQUE
que l’antenne, une prise d’alimenta- pale, le signal produit est sembla-
tion à laquelle vous relierez les fils
allant au bornier (+ et – PWR) : l’ali-
ble, mais au lieu du son bitonal la
personne appelée entend une note
ÉLECTRONIQUE
mentation extérieure à relier à cette
prise sera capable de fournir 12 à
continue avec superposition de bips
brefs indiquant l’identifiant de la cen-
SUR INTERNET
15 V sous 600 mA. trale d’alarme.
ELECTRONIQUE 41 magazine - n° 45
LABORATOIRE
EN1518
Un RESmètre
ou comment mesurer
la Résistance Equivalente Série
d’un condensateur électrolytique
Le contrôleur que nous vous présentons NE mesure PAS la
capacité en µF d’un condensateur électrolytique, mais il contrôle
seulement sa RES (en anglais ERS : “Equivalent Serie Resistance”).
Grâce à cette mesure, on peut établir l’efficacité restante d’un
condensateur électrolytique ou savoir s’il est à ce point vétuste
qu’il vaut mieux le jeter plutôt que de le monter !
u cours d’une visite chez un fabricant de conden- Pourtant, quand on achète un condensateur électrolytique,
sateurs électrolytiques, l’ingénieur responsable on ne sait pas depuis combien de temps il attend son maî-
du laboratoire nous promit une surprise : quel- tre en magasin ! La date de péremption n’y figure pas : ce
que chose de très particulier que nous n’avons n’est pas un yaourt… Nous risquons donc d’acquérir un
jamais trouvé dans le commerce. Nous avons vieux rossignol dont l’électrolyte desséché présente une
aussitôt pensé à un condensateur spécial à sorties dorées forte résistance série.
ou en titane, mais en fait c’était un simple instrument de Dans le tableau 1, nous faisons figurer la valeur moyenne
mesure conçu et réalisé par lui-même pour contrôler, en en ohms de la RES de différents condensateurs électrolyti-
labo, l’efficacité des condensateurs électrolytiques. ques efficaces.
ELECTRONIQUE 42 magazine - n° 45
LABORATOIRE
Le schéma électrique
du RESmètre
Comme le montre la figure 3, ce con-
trôleur utilise un circuit intégré TL084
Figure 1 : Pour mesurer la RES d’un condensateur électrolytique, vous pouvez utiliser et deux transistors NPN plus un PNP.
notre montage couplé à un multimètre quelconque. Commençons par décrire le premier
amplificateur opérationnel IC1-A, utilisé
pour obtenir une masse fictive, c’est-à-
Mais quel inconvénient y a-t-il à mon- trer par faitement les résidus de cou- dire une tension double de 2 x 4,5 V
ter dans un circuit un condensateur rant alternatif et si, avec le temps, à partir d’une simple tension de 9 V
électrolytique dont la RES est supé- cette RES augmente, le condensateur fournie par une pile 6F22.
rieure au maximum admissible ? En surchauffe, ce qui est particulière-
pratique, un condensateur électrolyti- ment gênant dans les alimentations à
que à RES élevée ne pourra pas fil- découpage.
MULTIMÈTRE
x100 x1K
3V
Service
µA
~ = 0,5µA 12V
5mA 30V
+
4,5 V. COM 50mA
0,5A 300V
120V
5A 1200V max
S1
C1
2 R4 9 IC1-D
4 DS3
8 R20
1 R7
PILE C4
9V 3 10
11 R21
C2
R5 C6
IC1-A E R17 SORTIE
B
TR2
4,5 V C
C3
R2 R19
R8
R15
13 IC1-B TR1 R13 IC1-C DL1
C 6 C
14 R6 7 R18
B B
R9 R11 TR3
12 R14 5
E E
R1 R3
R10 R12 C5
R16
MASSE FICTIVE
DS1
DS2
CX
ELECTRONIQUE 43 magazine - n° 45
LABORATOIRE
AU MULTIMÈTRE
C6
C5
Liste des composants
R21 K R18
DL1
A
R1 = 1,5 kΩ DS3 C4
R15 TR3
R2 = 10 kΩ R13
R3 = 10 kΩ R20 R14
R4 = 10 kΩ R17
IC1 R16
R5 = 10 kΩ R1 R3 R10 R9 R11 R12
R6 = 68 kΩ C3
R19
R2
R7 = 4,7 kΩ
R8 = 12 kΩ
R9 = 1 kΩ 1 %
C2 C1
R10 = 22 Ω R6
R5 R4
TR1 TR2 S1
R11 = 1 kΩ 1 %
22 Ω R8 DS1 R7
R12 =
R13 = 1 kΩ DS2
R14 = 1 kΩ
R15 = 47 kΩ 9V
R16 = 47 kΩ
R17 = 47 kΩ
R18 = 15 kΩ Figure 4 : Photo d’un des prototypes du CX
R19 = 680 Ω RESmètre.
R20 = 2,2 kΩ
R21 = 20 kΩ trimmer
C1 = 1 µF électrolytique
C2 = 1 µF électrolytique
PRISE PILE
C3 = 1 nF polyester
C4 = 100 nF polyester Figure 5a : Schéma d’implantation des
C5 = 1 µF polyester composants du RESmètre. La platine
C6 = 1 µF polyester est maintenue bloquée dans le boîtier
DS1 = Diode 1N4007 plastique par les écrous des douilles CX
DS2 = Diode 1N4007 et de celles allant au multimètre.
DS3 = Diode 1N4148
DL1 = LED
TR1 = NPN BC547
TR2 = PNP BC557
TR3 = NPN BC547
IC1 = Intégré TL084
S1 = Interrupteur
ELECTRONIQUE 44 magazine - n° 45
LABORATOIRE
ELECTRONIQUE 45 magazine - n° 45
LABORATOIRE
CIRCUIT
IMPRIMÉ
K A
DL1 PILE
Figure 7 : Avant de placer la platine à l’intérieur du boîtier plastique, vous devez fixer les douilles pour le multi-
mètre et celles pour le condensateur CX, puis pratiquer un évidement oblong pour le passage du levier de S1
et, enfin, faire un petit trou pour DL1.
Montez ensuite toutes les résistan- noire à droite. Dans les trous du cir- 100 µA. Si le contrôleur est numérique,
ces puis les deux diodes DS1 et DS2 cuit imprimé, insérez le point central l’affichage doit indiquer 100 µA.
(bagues repère-détrompeurs orientées de ces douilles, puis serrez les écrous
dans le bon sens montré par la figure afin qu’ils fassent un bon contact de L’appareil est prêt à fonctionner : ôtez
5a : sens opposés), ainsi que DS3 masse avec la piste de cuivre du circuit le condensateur échantillon et contrô-
bague vers le bas. imprimé. lez tous les électrolytiques que vous
suspectez d’avoir (mal) vieilli.
En haut à gauche, montez le trimmer
R21 et en bas à droite l’inverseur S1. Le réglage de l’appareil
Montez ensuite les 4 condensateurs Comment essayer l’appareil
polyesters puis les 2 électrolytiques C1 Le réglage de l’appareil est des plus
et C2 en respectant bien la polarité simples : branchez tout d’abord aux Vous allez pouvoir vérifier que l’appareil
(la patte la plus longue est le plus). douilles de sortie un multimètre analo- fonctionne correctement et que nous
Avant de monter les deux condensa- gique ou numérique réglé sur la portée n’avons pas menti en disant que la
teurs polyesters C4 et C6 en haut du 100 µAcc fond d’échelle (en respectant RES d’un condensateur électrolytique
circuit imprimé, montez, côté cuivre, la bien la polarité +/–). S’il est numéri- un peu vieux peut rendre périmé ce
LED DL1 avec sa patte la plus longue que, vous pouvez le régler sur la portée composant (figure 10) : dans ce cas le
(l’anode A) vers le circuit intégré IC1. 200 µAcc. courant lu sur le contrôleur universel
sera moindre et il vous indiquera que
Montez le transistor BC547 (TR1) Ensuite, reliez les deux douilles d’en- l’électrolyte est desséché.
méplat repère-détrompeur vers C2, trée à un condensateur électrolytique
TR2 (BC557) méplat vers la droite. Ne de 100 µF de qualité (échantillon Avant de contrôler des condensateurs
les intervertissez surtout pas car l’un récent) sans respecter aucune polarité. électrolytiques, faites le test suivant :
est un NPN et l’autre un PNP ! Alimentez le circuit avec S1 puis tour- cour t-circuitez les deux douilles d’en-
nez lentement le curseur du trimmer trée CX avec deux cordons et si tout
Montez les deux fils torsadés rouge/ R21 jusqu’à ce que l’aiguille du multi- fonctionne correctement DL1 s’allu-
noir de la prise de pile 6F22 puis insé- mètre arrive en fond d’échelle, soit sur mera. Si malheureusement il n’en était
rer dans son suppor t le circuit inté-
gré, repère-détrompeur en U orienté
vers R5-R4.
ELECTRONIQUE 46 magazine - n° 45
LABORATOIRE
Tableau 2
résistance montée en série
Capacité Figure 10 : Pour vérifier que l’ap-
1Ω 10 Ω 100 Ω pareil lit bien la RES, mettez en
1,0 µF 82 µA 60 µA 16 µA série avec le condensateur élec-
4,7 µF 87 µA 63 µA 16 µA trolytique une résistance de 1,
10 et 100 ohms.
10 µF 92 µA 66 µA 16 µA
47 µF 93 µA 67 µA 16 µA
100 µF 95 µA 67 µA 16 µA d’environ 100 ohms, le multimètre
n’atteint pas le fond de l’échelle mais
470 µF 96 µA 67 µA 16 µA s’arrête sur 15 ou 16 µA. Les valeurs
1 000 µF 96 µA 68 µA 16 µA en µA reportées dans ce tableau sont
approximatives, car, vous le savez, la
tolérance de la capacité d’un conden-
Tableau 3 sateur électrolytique peut atteindre +
ou – 30 %. ◆
Capacité microampères
1,0 µF 90 µA
4,7 µF 95 µA Coût de la réalisation*
10 µF 100 µA
Tout les composants pour réaliser
47 µF 100 µA
ce RESmètre EN1518, y compris le
100 µF 100 µA circuit imprimé un boîtier plastique,
470 µF 100 µA 4 douilles bananes miniatures et 2
1 000 µF 100 µA cordons à pinces croco : 29,00 €
ELECTRONIQUE 47 magazine - n° 45
HI TECH
ET456
’utilisation des paramètres biométriques d’un indi- les intimes ! En partant de ce circuit intégré, nous avons réa-
vidu pour commander des machines est en cons- lisé une commande vocale pour contrôler une lampe ou, plus
tant progrès. Dans peu de temps, il devrait être généralement, une charge sur secteur 230 V. Le dispositif est
possible de se servir des caractéristiques biométri- en mesure de reconnaître une commande constituée d’une
ques d’un individu (empreintes digitales, iris, etc.) séquence de deux mots et d’inverser l’état de sa sortie.
pour toutes les applications où il s’agit de détecter une iden-
tité : clé, mot de passe, carte de crédit… et des modèles L’étage d’entrée est donc un microphone et la sortie un triac
biométriques dynamiques dans les applications de reconnais- alternativement ouvert ou fermé. L’application typique est
sance des expressions du visage et de la parole. Cette der- donc la commande d’allumage d’une lampe, par exemple
nière application a fait, en dix ans, de grands pas en avant. le lampadaire ou le lustre du salon : pour cela, il suffira de
La technologie de reconnaissance de la parole, déjà bien mettre en série notre appareil dans les fils d’alimentation
avancée sur les calculateurs, a fait une percée sur le marché secteur 230 V de ces luminaires. La commande vocale peut
des téléphones portables : on utilise la voix pour composer cependant être utilisée pour beaucoup d’autres applications
un numéro mémorisé. La California Sensory Inc. (pas encore (seule votre imagination en limitera le nombre !).
très connue) a une stratégie, semble-t-il, payante : elle ne
produit pas de circuits intégrés capables seulement de recon- Les commandes peuvent être effectuées par un maximum
naître la parole (comme, par exemple, OKI) ni davantage de de 6 personnes différentes et, à ce propos, nous devons
puces en mesure seulement de parler (comme, par exemple, apporter une précision. Tout dispositif capable de reconnaî-
Winbond), mais réunit toujours les deux technologies dans tre la parole peut fonctionner selon deux méthodes différen-
une gamme de produits aux applications les plus diverses. tes : “Speaker Independent” (indépendante de la personne
qui parle), ou “Speaker Dependent” (dépendante de la per-
Notre réalisation sonne qui parle).
Le produit d’entrée de Sensory est le RSC-300, un petit mi- La première technologie permet de distinguer (reconnaître)
crocontrôleur à 8 bits en boîtier TQFP à 64 broches dont le un mot indépendamment de qui le prononce : homme, femme
“diminutif” est VE-IC (Voice Extreme Integrated Circuit) pour ou enfant. La seconde permet de reconnaître un mot pro-
ELECTRONIQUE 48 magazine - n° 45
HI TECH
noncé, en revanche, par une même lateurs de tension : un 7809 donne le Restez côté soudures et montez-y (voir
personne : cette technologie (que nous 9 V nécessaire à l’alimentation de l’am- photo figure 5b-2) le trimmer R6, les 4
avons implantée dans notre appareil) plificateur U3, un LM317 produit le 3 V poussoirs miniatures (appuyés à la sur-
réclame une phase initiale d’appren- pour le module VE-M. face du circuit imprimé) et les 3 LED
tissage (“Training”). Le mot doit être rouge, jaune et verte (à environ 2 mm
appris par le dispositif afin qu’il le recon- Analyse énergétique du montage de la surface cuivrée).
naisse en situation réelle. Le reconnais- Module Voice 26 mA @3V
seur vocal peut reconnaître au maxi- LED alimentation 15 mA @ V transfo Retournez la platine côté composants :
mum 12 mots composant ensuite les 6 LED triac 15 mA @9V insérez FC1 en haut à gauche dans son
commandes de 2 mots chacune. LED jaune 15 mA @9V support (repère-détrompeur en forme
LED rouge 15 mA @9V de point vers R16) et U3 dans le sien
Amplificateur 120 mA @9V à droite au milieu (repère-détrompeur
Le schéma électrique Total 206 mA 1,8 W en U vers C11).
de la commande vocale
Prenez ensuite un carré de feuille iso-
Il est à la figure 1 : au module VE-M La réalisation pratique lante, mica ou plastique, et collez-le
de base (U4), en bas à gauche, sont de la commande vocale sur le côté composant de la platine de
reliés 4 poussoirs, dont un reset, ainsi manière à couvrir la section comprise
que 2 LED de rétroaction. La section Une fois que l’on a réalisé le circuit entre les borniers LOAD et MAIN et l’ex-
d’entrée audio est constituée d’une cap- imprimé par la méthode décrite dans trémité opposée du transformateur (sur
sule microphonique électret omnidirec- le numéro 26 d’ELM (la figure 5c en toute la largeur de la platine). Appli-
tionnelle d’une sensibilité entre –40 et donne le dessin à l’échelle 1), ou quez la tension secteur 230 V au bor-
–60 dB. La capsule est reliée au con- qu’on se l’est procuré, on monte tous nier MAIN. Avec un multimètre, vérifiez
vertisseur A/N interne au RSC-300 par les composants en regardant fréquem- la présence du 9 V à la sortie de U2 et
l’intermédiaire d’un condensateur de ment les figures 5a et 5b et la liste des du 3 V sur la broche 15 du connecteur
désaccouplement de 22 nF monté sur le composants. barrette tulipe. Coupez la tension sec-
module VE-M : à l’extérieur, il faut mon- teur 230 V et insérez le module VE-M
ter la cellule R12/C14 afin d’adapter la Montez tout d’abord les supports du dans son connecteur barrette tulipe
sensibilité du microphone à cette appli- circuit intégré U3 et du FC1 : vérifiez (maintenez-le en place à l’aide de 4
cation. La sortie BF du VE-M est ampli- bien les soudures (ni court-circuit entre entretoises). Rebranchez le secteur
fiée au moyen de l’étage U3 (TBA820M) pistes et pastilles, ni soudure froide 230 V et vérifiez que la LED verte s’al-
et appliqué à un haut-parleur de 8 ohms collée). Montez toutes les résistances lume et que l’on entende dans le haut-
1 W. Le trimmer R6 permet de régler sans les intervertir et en distinguant parleur la phrase : “Commande vocale
le volume. Le port P1-5 du microcontrô- bien les deux d’1/2 W et les deux à en fonction”. Réglez le volume selon
leur gère, à travers T1, la LED interne 1 % (elles sont différentes des 1/4 de votre désir grâce à R6. Coupez le sec-
de l’optotriac avec “zero crossing” FC1, W ordinaires à 5 %). Montez tous les teur et branchez une ampoule 230 V
contrôlant à son tour le triac de puis- condensateurs en respectant bien la au bornier LOAD. Rebranchez le secteur
sance de 10 A, TR1. Un fusible de polarité des électrolytiques (la patte la 230 V et pressez le poussoir TOGGLE
2 A, sur le bornier d’entrée du secteur plus longue est le “+”) : C8 et C9 sont (figure 4) : l’ampoule et la LED jaune
230 V, protège à la fois le circuit et la montés couchés côte à côte. Montez doivent s’allumer. Pressez à nouveau :
charge. La section d’alimentation pré- le pont redresseur PT1 en respectant l’ampoule et la LED s’éteignent. Nous
voit un transformateur 230 / 9 V, un bien sa polarité (le “+” est à la jonction pouvons alors passer à l’apprentissage
pont redresseur à diodes et deux régu- R1/C1). vocal (“Training”).
ELECTRONIQUE 49 magazine - n° 45
HI TECH
ELECTRONIQUE 50 magazine - n° 45
HI TECH
Le cerveau du module est le circuit intégré Voice Extreme 15 de J1 reçoit une tension d’alimentation comprise entre
IC (VE-IC) fourni monté sur une petite platine (module) où 2,85 et 3,3 V : vérifiez bien que sur cette broche du con-
se trouve également la mémoire “Flash” contenant le pro- necteur tulipe situé sur la platine de base se trouve une
gramme de la commande vocale. Le VE-IC est un micro- tension de 3 V exactement avant d’insérer le module (voir
contrôleur à 8 bits programmable en C intégrant aussi la texte). Les broches 1, 2, 3, 7, 8, 33 et 34 sont reliées à la
fonction de reconnaissance de la parole. Si vous voulez, masse. La broche 6 (DAC-OUT) est la sortie du signal BF.
vous pouvez vous connecter au site du fabricant (voir la La broche 4 (MIC-IN) est l’entrée du signal microphonique.
chronique Sur l’Internet à la fin de ce numéro d’ELM) : vous Parmi les broches restantes, nous avons utilisé les lignes
y trouverez des approfondissements. de I/O suivantes : le port P1-0 (broche 25) est relié au
poussoir TOGGLE, le port P1-1 (broche 26) est connecté au
Ici nous nous bornons à traiter le module comme un bloc poussoir LEARN/CLR, le port P1-6 (broche 31) gère la LED
de schéma électrique correspondant à un connecteur à 34 jaune LIGHT ON, enfin le por t P1-5 (broche 30) contrôle
broches (voir barrette tulipe 2 x 17 broches). La broche l’état de la sortie.
Figure 2 : Le module VE-M.
Quand le montage de la platine et du module est terminé, il faut les protéger par un
boîtier plastique Teko Wall-4. Placez la platine bien au centre du fond sur ses 4 grandes
entretoises et percez le fond de 4 trous pour visser ces dernières. Le haut-parleur est
fixé, avec un peu de colle à chaud (ou autre), sur ce même fond, cône tourné vers
la platine. Le couvercle supérieur servant de face avant est à percer en utilisant
comme gabarit de perçage une photocopie de la face avant de la figure 4 :
3 trous de diamètres 3 mm pour les 3 LED, 4 de diamètres 5 mm pour les
poussoirs, 1 de diamètre 3 mm pour le trimmer VOLUME et 1 de 7 mm
pour la capsule microphonique. Enfin percez un côté de 2 trous pour
le passage des 2 câbles : un cordon secteur 230 V et un cordon
pour alimenter la charge (lampe ou autre).
ELECTRONIQUE 51 magazine - n° 45
HI TECH
Figure 5b-2 : Photo d’un des prototypes de la platine principale vu côté cuivre,
où sont montés le trimmer R6, les 4 poussoirs et les 3 LED.
ELECTRONIQUE 52 magazine - n° 45
HI TECH
ELECTRONIQUE 53 magazine - n° 45
HI TECH
ELECTRONIQUE 54 magazine - n° 45
BOÎTE À IDÉES
Un pendule électronique
Pour expliquer comment fonctionne ce
C1 S1
montage, il faut préciser que le circuit
intégré IC3, un 74193, est un comp-
IC1-A IC1-B 14 5V teur- décompteur, utilisé pour piloter le
IC1-C
C2 C3
décodeur décimal IC4, un 7442.
1 2 3 4 5 6
7
R1
Lorsque le signal d’horloge entre à
la patte 4 de IC3, ce circuit validé
pour compter, les LED s’allumeront en
IC2-A séquence de DL1 à DL10. Par contre,
1 14 IC2-C COMPTAGE
13
16 si le signal entre à la patte 5, le circuit
3 4
2 11 14 validé pour décompter, les LED s’allu-
12
7 meront en séquence de DL10 à DL1.
IC3
IC2-D
4
IC2-B 10
8 En admettant que le pendule soit activé
5
6 9
8 3 2 6 7 en allumant les LED de DL1 à DL10,
5 DÉCOMPTAGE lorsque la dernière LED s’allume, sur la
patte 5 du flip-flop composé par IC2-A
15 14 13 12
et IC2-B, nous avons une impulsion au
8 16
niveau logique 0, qui fait commuter les
IC4
niveaux logiques sur leurs sorties.
1 2 3 4 5 6 7 9 10 11
ELECTRONIQUE 55 magazine - n° 43
GPS
ET469-ET475
n traqueur (on dit aussi “localiseur”) est un appa- Sachez seulement que les applications en sont fort nom-
reil capable d’indiquer, directement ou à dis- breuses. Les dispositifs utilisés comme traqueurs sont de
tance, la position d’un objet auquel il est lié : le divers types, en fonction de l’application envisagée : il y a
traqueur par excellence est celui qui utilise le ceux reliés par radio, communiquant automatiquement ou à
réseau satellitaire créé à cet effet, le système la demande la position du véhicule, mais aussi ceux fonc-
GPS (“Global Positioning System”, ou système global de tionnant à rétention (enregistrement) des données.
positionnement). Ce système complexe est constitué d’une
constellation de satellites tournant autour de la Terre, tous
reliés par radio entre eux, et, au sol, à une série de stations Notre réalisation
gérant l’ensemble.
Le système que nous vous proposons fait partie de cette
Chaque satellite émet périodiquement un signal horaire. A dernière catégorie : il s’agit d’un traqueur GPS mémorisant
quoi cela sert-il ? périodiquement sa position (et donc celle du véhicule sur
lequel il est installé) dans une banque d’EEPROM, avec
Comme tous les satellites émettent le même signal, en possibilité de l’interroger au moyen d’un PC quand le véhi-
recevant au moins trois d’entre eux et en connaissant cule est de retour (les données acquises peuvent alors être
l’heure absolue, en fonction du retard pris par chacun pour déchargées afin de reconstituer le parcours effectué).
atteindre le récepteur, il est possible de déterminer avec
exactitude la position d’un point, si l’on connaît la distance Notre système est constitué de deux unités : l’une (ET469),
entre ce point et au moins trois points dont on sait la posi- mobile, est installée (visible ou cachée) à bord du véhicule
tion dans l’espace. Cela, bien sûr, en simplifiant quelque à contrôler, elle s’occupe d’acquérir les coordonnées par
peu les choses ! Pour en savoir plus, on se reportera aux son récepteur GPS standard et de les mémoriser. L’autre
nombreux articles GPS déjà publiés dans ELM. unité (ET475) est une interface pouvant être soit reliée en
ELECTRONIQUE 56 magazine - n° 45
GPS
Le traqueur
Voyons tout d’abord comment fonc-
tionne le traqueur, constituant sans
aucun doute la partie la plus complexe
du système présenté. Il se compose
d’une platine de base, gérée par un
microcontrôleur PIC16F876-EF469 opé-
rant avec une horloge à 20 MHz, lisant
périodiquement la sortie d’un récepteur
GPS doté d’une antenne et relié par l’in-
termédiaire d’une interface sérielle TTL
qui envoie ses données selon le proto-
cole NMEA0183. Le logiciel du micro-
ELECTRONIQUE 57 magazine - n° 45
GPS
ELECTRONIQUE 58 magazine - n° 45
GPS
ELECTRONIQUE 59 magazine - n° 45
GPS
Divers :
1 Support 2 x 8 broches
1 Connecteur DB9 femelle
1 Connecteur RJ45
1 Prise d’alimentation
Figure 5c : Dessin, à l’échel- 1 Boulon 8 mm 3MA
le 1, du circuit imprimé de
la platine sérielle du traqueur
GPS à mémoire. signale tous les états de ce dernier et
son fonctionnement. Après la transi-
toire de mise sous tension, elle peut
être paramétrée en mode secret, soit
pour ne donner aucune autre infor-
suffisant) et opérationnel tout de suite cela permet, en interrogeant le traqueur mation. Normalement LD1 émet une
après la mise en route, nous avons à partir de l’ordinateur avec la com- suite de trois éclairs, au moment où
décidé de laisser le récepteur GPS tout mande spéciale “Real Time”, de con- le circuit est mis sous tension, puis
le temps allumé, ainsi d’ailleurs que naître la position actuelle. Cette pos- elle s’éteint. Elle reste allumée fixe
l’ensemble du dispositif. On remarque sibilité est utile pour vérifier le bon pendant la phase de dialogue avec
que pendant la suspension de l’acqui- fonctionnement du récepteur. le récepteur GPS quand on cherche à
sition des points, le microcontrôleur lit l’établir (recherche du paramétrage du
de toute façon ce que le récepteur lui Notez encore la LED, pilotée par la canal sériel correspondant à la ligne
envoie, bien qu’il ne le mémorise pas : ligne RC3 du microcontrôleur : elle RB1), puis elle s’éteint. En fonction-
Figure 6a : Schéma d’implantation des composants de la Figure 6b : Photo d’un des prototypes de la platine
platine de l’unité distante (embarquée) du traqueur GPS à de l’unité distante (embarquée) du traqueur GPS
mémoire. à mémoire.
ELECTRONIQUE 60 magazine - n° 45
GPS
Figure 6c-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé dou- Figure 6c-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé
ble face à trous métallisés de la platine de l’unité distante, double face à trous métallisés de la platine de l’unité
côté soudures. distante, côté composants.
ELECTRONIQUE 61 magazine - n° 45
GPS
ELECTRONIQUE 62 magazine - n° 45
GPS
ELECTRONIQUE 63 magazine - n° 45
GPS
45368248N008576513E152523301002
45368250N008576515E152525301002
45368251N008576516E152527301002
Correspondant à : Latitude 4536.8248 N
Longitude 00857.6513 E
Heure 15:25:23
Date 30/10/02
(Les couleurs sont uniquement destinées à la compréhension)
vant être présentes en mémoire. La balayage. La durée peut être écrite en gistrés, selon la date et l’heure des
même commande est donnée après secondes dans le format à trois chif- fichiers.
la décharge des données. fres : par exemple, la mémorisation - Commande 7 : réglage LED. En tapant
- Commande 3 : demande “buffer”. En toutes les 20 secondes s’exprime 7 sur le clavier, après la visualisa-
tapant 3 sur le clavier, après la visua- par 020. Au-delà de trois secondes tion du prompt F?, on entre dans le
lisation du prompt F?, le microcon- entre la frappe des chiffres, la pro- paramétrage du mode de fonction-
trôleur du traqueur envoie à l’ordina- cédure est abandonnée et l’inter- nement de LD1. Par défaut, la LED
teur l’état du pointeur de mémoire et valle actuel présent dans le PIC reste fonctionne comme décrit plus haut, si
le numéro de l’EEPROM sur laquelle paramétré. Après l’introduction du l’on tape 1, le mode s’active (si tou-
il écrit les données. Cette com- troisième chiffre l’ordinateur envoie tefois elle a été préalablement habi-
mande permet de savoir combien de au traqueur la commande de sauve- litée), si l’on tape 0, son activité
mémoire reste disponible, de façon garde du nouvel intervalle (rempla- se limite au seul clignotement après
à décider si le moment de décharger çant le précédent). la mise sous tension. Ce mode per-
la banque des données est arrivé. - Commande 6 : décharge. Avec cette met d’éviter une signalisation quand
En outre, l’écran visualise l’état du procédure, l’ordinateur demande au le traqueur doit rester caché et que
recyclage éventuel de la mémoire : 1 microcontrôleur de vider la banque l’éventuelle lumière pourrait en trahir
signifie que depuis le dernier déchar- de mémoire et de lui transmettre tou- la présence.
gement la totalité de la banque est tes les données de positionnement.
épuisée et que le système a com- Bien sûr, avec le terminal apparais-
mencé à effacer les points les plus sent beaucoup de flux, un pour cha- La réalisation pratique
anciens pour les remplacer par des que point : il faut donc imprimer et
nouveaux, 0 signifie que la mémoire sauvegarder les fichiers correspon- Commençons par nous procurer les
a encore de l’espace libre. dants, sinon les informations sont deux circuits imprimés ou les fabriquer
- Commande 4 : demande durée de perdues. L’envoi a lieu 5 secondes à partir de leurs dessins à l’échelle
“polling”. En tapant 4 sur le clavier, après avoir tapé 6 au prompt de 1 donnés par les figures 5c pour l’in-
après la visualisation du prompt F?, commande F?. A ce propos, il faut terface sérielle et 6c-1, 6c-2 pour le
l’intervalle actuel de mémorisation noter que le déchargement part tou- traqueur (attention, ce dernier est un
(en secondes) entre un point et le jours de la première localisation de circuit imprimé double face à trous
suivant est visualisé à l’écran. mémoire, indépendamment du fait métallisés et si vous le réalisez vous-
- Commande 5 : réglage durée de “pol- que la mémoire puisse être pleine et même n’oubliez pas d’exécuter toutes
ling”. En tapant 5 sur le clavier, après éventuellement partiellement récrite les connexions entre faces avec des
la visualisation du prompt F?, on peut ou qu’elle ait encore de l’espace dis- morceaux de 5 mm de fil de cuivre sou-
écrire et sauvegarder dans le PIC ponible. Ce sera ensuite à l’usager dés des deux côtés et remplaçant la
du traqueur un nouvel intervalle de de mettre en ordre les points enre- métallisation industrielle des trous).
ELECTRONIQUE 64 magazine - n° 45
GPS
détrompeurs tournées dans le bon sens deux picots pour les cavaliers J1 et La platine traqueur pourra être ali-
illustré par les figures 5a et 6a). J2. Montez enfin sur la platine traqueur mentée par un “pack” de batteries
la LED verte en tenant compte du fait rechargeables (J1 fermé) ou directe-
Montez ensuite tous les condensateurs qu’elle devra affleurer à la surface du ment par la batterie du véhicule (J1
en ayant soin de respecter la polarité boîtier plastique (figure 7). ouvert !) : les deux solutions sont pré-
des électrolytiques (la patte la plus lon- vues par les pistes et pastilles du cir-
gue est le +). Montez les régulateurs Montez enfin sur la platine interface cuit imprimé.
7805, l’un (platine interface) couché les connecteurs DB9 femelle et RJ45
(semelle métallique contre la surface et la prise coaxiale d’alimentation (elle La liaison du traqueur et du récepteur
du circuit imprimé) et fixé par un bou- est terminée : enfoncez délicatement le GPS se fait par un connecteur standard
lon 3MA, l’autre debout et semelle tour- MAX232 dans son support et dans le et une prise mini DIN type PS2 de l’or-
née vers l’intérieur de la platine. Mon- bon sens en orientant les repère-détrom- dinateur. En utilisation normale, J2 doit
tez le quartz de 20 MHz debout (platine peurs en point et en U vers C5 et C8) et être fermé.
traqueur). Enfoncez et soudez deux fois sur la platine traqueur les connecteurs
DB9 mâle, PS2 pour circuit imprimé et Quant à la liaison entre la platine inter-
RJ45 (quand elle aussi est terminée et face et celle du traqueur, il faut, pour
Coût de la réalisation* que les soudures ont été une ultime fois la réaliser, préparer un câble doté de
vérifiées, vous pouvez insérer les nom- deux fiches RJ45 (un câble LAN pour-
Tout le matériel nécessaire pour breux circuits intégrés, 8 mémoires et rait faire l’affaire mais rien n’empêche
réaliser le traqueur GPS à mémoire le PIC, dans leurs supports en orientant d’en fabriquer un avec du câble télé-
ET469, y compris le circuit imprimé leurs repère-détrompeurs en U vers la phone à 8 conducteurs et deux fiches
double face à trous métallisés, le gauche de la platine disposée comme le RJ45 sans blindage achetés en grande
microcontrôleur programmé EF469 montre la figure 6). surface). ◆
et le logiciel de gestion et de
chargement des données SOF469,
mais le récepteur GPS non com-
pris : 99,00 €
ELECTRONIQUE 65 magazine - n° 45
-2
LE COURS
34
N 2
N°
ÇO AU
LE IVE
N
Apprendre
l’électronique
en partant de zéro
Quid des dB
(2)
Gain en puissance
d’un transistor HF
transistor A =
puissance maximale 45 W Gp 7 dB
transistor B =
puissance maximale 45 W Gp 11 dB
nous pouvons tout de suite affirmer dB Tension Puissance Si nous prenons le transistor A,
que le transistor A est moins sensi- 6 1,995 3,981 ayant un rappor t de puissance de
ble que le transistor B car il a une 5,012, nous savons que pour préle-
7 2,239 5,012
valeur de Gp de 7 dB contre 11 dB ver en sor tie la puissance maximale
pour le B. Afin de connaître la dif fé- 8 2,512 6,310 de 45 W il nous est nécessaire d’ap-
rence entre ces deux transistors, il 9 2,818 7,943 pliquer à l’entrée (figure 23) une puis-
suf fit de regarder dans la Table des 10 3,162 10,00 sance de :
dB le rappor t des valeurs de puis-
sance de 7 dB et 11 dB. 11 3,548 12,59 45 : 5,012 = 8,87 W
ELECTRONIQUE 66 magazine - n° 45
LE COURS
Si nous prenons le transistor B, ayant 45 : 12,59 = 3,57 W à sa sor tie. Si on applique à l’entrée
un rapport de puissance de 12,59, du transistor A, ayant un gain de 7 dB,
nous savons que pour prélever en sor- Connaissant le gain exprimé en dB un signal d’une puissance de 1,3 W,
tie la puissance maximale de 45 W, il d’un transistor de puissance et la puis- nous prélevons à sa sortie un signal
est nécessaire d’appliquer à l’entrée sance appliquée à son entrée, nous d’une puissance de :
(figure 24) une puissance de : pouvons calculer la puissance prélevée
1,3 x 5,012 = 6,51 W
Gain en puissance
d’un étage final Hi-Fi
ELECTRONIQUE 67 magazine - n° 45
LE COURS
18,97 : 17,78 = 1,06 V Figure 24 : Si nous voulons prélever à la sortie du transistor B, d’un gain de
11 dB, la puissance maximale de 45 W, nous devons appliquer à son entrée un
Si à l’entrée de l’amplificateur nous signal atteignant 3,57 W.
appliquons un signal de 0,6 V, nous
aurons à la sortie une tension de seu-
lement : 0,6 x 17,78 = 10,66 V supérieure correspond au double de la
fréquence* prise comme référence et
correspondant à une puissance de : la valeur d’atténuation en dB s’ajoute
pour chaque octave supérieure. Si, par
watts = (volts x volts) : ohms exemple, nous avons réalisé un filtre
passe-bas de 12 dB par octave, pour
c’est-à-dire seulement : chaque octave supérieure nous obte-
nons ces valeurs d’atténuation :
(10,66 x 10,66) : 8 = 14,20 W
fréquence de base 1 kHz atténuation 0 dB
première octave 2 kHz atténuation 12 dB
deuxième octave 4 kHz atténuation 24 dB
Calcul de l’atténuation troisième octave 8 kHz atténuation 36 dB
des filtres “crossover”
pour enceintes acoustiques Connaissant ces données, dans la
Table des dB nous pouvons relever les
A l’intérieur des enceintes acoustiques seuls rapports de puissance qui nous
se trouvent deux ou trois haut-parleurs, intéressent, soit ceux relatifs à 0, 12,
chacun étant capable de reproduire 24 et 36 dB.
une gamme restreinte de fréquences
acoustiques. Afin que les basses ou dB Tension Puissance
bien les media ou encore les aiguës 0 dB 1,00 1,00
atteignent le haut-parleur pouvant les 12 dB 3,98 15,85
reproduire, il faut utiliser des filtres 24 dB 15,85 251,20
“crossover” faciles à réaliser avec 36 dB 63,10 3 981,00
une fréquence de coupure précise
et une valeur d’atténuation toujours Supposons que nous connaissions la
exprimée en dB par octave (voir la puissance maximale de sortie de l’am-
leçon 22 du Cours). Chaque octave plificateur, nous pouvons facilement
ELECTRONIQUE 68 magazine - n° 45
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40 W : 1 = 40 W
La fréquence de 2 kHz de la première FIgure 25 : Connaissant le gain en dB d’un amplificateur BF, nous pouvons cal-
octave supérieure, subissant une atté- culer l’amplitude du signal à appliquer à son entrée pour prélever à sa sortie la
nuation de 12 dB, arrive au haut-parleur puissance maximale et savoir également quelle puissance on prélève à la sortie
des basses avec une puissance de si on applique à l’entrée un signal insuffisant.
seulement :
40 W : 15,85 = 2,52 W elle se poursuit avec les nombres 1, que l’aiguille soit en face du 0 dB
2 et 3. Les nombres à gauche du 0 lorsque la puissance produite atteint
Remarque : le nombre 15,85 est le indiquent une atténuation de la puis- les 120 W.
rapport de puissance correspondant à sance totale, alors que les nombres
une valeur de 12 dB. de droite indiquent un gain supérieur Pendant le fonctionnement de l’am-
au maximum. La valeur 0 dB corres- plificateur nous savons quelle puis-
La fréquence de 4 kHz de la deuxième pond à la puissance maximale préle- sance est produite par les enceintes
octave supérieure, subissant une atté- vable sur l’amplificateur sans aucune acoustiques en regardant où se place
nuation double, soit 24 dB, arrive au distorsion : le galvanomètre est donc l’aiguille du Vu-mètre. Si elle se place
haut-parleur des basses avec une puis- réglé pour que l’aiguille se place sur sur le 7, à gauche du 0 dB (figure 28),
sance dérisoire de : 0 dB à la puissance maximale délivrée nous savons déjà que c’est une atté-
par l’étage final. nuation. Regardons dans la Table des
40 W : 251,2 = 0,159 W dB à quel rapport de puissance cor-
Si nous avons un amplificateur pro- respondent les 7 dB : 5 en arrondis-
La fréquence de 8 kHz, soit de la troi- duisant une puissance maximale de sant. Si le Vu-mètre est inséré dans
sième octave supérieure, atténuée de 15 W, on règle le Vu-mètre de telle un amplificateur de 15 W maximum et
36 dB, arrive au haut-parleur des bas- manière que l’aiguille soit en face si l’aiguille se place sur le 7 dB, nous
ses avec une puissance de seulement du 0 dB lorsque la puissance est de pouvons dire que l’amplificateur déli-
10 mW : 15 W. Si nous avons un amplificateur vre une puissance de :
d’une puissance maximale de 43 W,
40 W : 3 981 = 0,01 W on règle le Vu-mètre de telle manière 15 : 5 = 3 W.
que l’aiguille soit en face du 0 dB
Pour en savoir plus, si ce n’est déjà quand la puissance produite est de Si le Vu-mètre est inséré dans un
fait, reportez-vous, donc, à la leçon 22 43 W. Si en revanche nous avons un amplificateur de 120 W et si l’aiguille
du Cours. amplificateur capable de délivrer une se place sur 7 dB, nous pouvons dire
puissance de 120 W, on règle tou- que l’amplificateur délivre une puis-
* Ce que l’on sait au moins depuis le jours le Vu-mètre de manière à ce sance de :
IIIe siècle avant notre ère puisque
Aristote prend “le rapport de un à
deux dans la gamme” comme exem-
ple de cause formelle.
Comment lire
les dB d’un Vu-mètre
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120 : 5 = 24 W.
15 x 1,259 = 18,88 W.
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