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Rapport ASTEP 2020
Rapport ASTEP 2020
Rapport ASTEP 2020
Réalisé par :
IHADADENE Mohamed Nadir
MADOZONON Sênakpon
JARID Hamza
Responsable du Projet :
PR. CHAMAGNE Didier
Avant tout propos, nous exprimons toutes notre gratitude et notre reconnaissance à
certaines personnes sans lesquelles ce projet n’aurait pu aboutir. Nos sincères remerciements
à l’endroit de :
Toute l’équipe de l’Université de Franche-Comté qui a permis d’offrir ce genre
d’opportunités à ses étudiants.
Madame Cécile Dos Santos Batista, enseignante des classes de CM1 et CM2
dans lesquelles nous avons intervenu pour le temps qu’elle nous a accordé,
ses précieux conseils, sa franche collaboration et pour son accueil dans sa
classe lors des différentes séances de cours.
Tous les élèves des deux classes dans lesquelles nous sommes intervenus.
Nous les remercions pour l’attention qu’ils nous ont porté, leur sérieux, leur
envie d’apprendre et pour la bonne humeur dont ils ont fait preuve durant toutes
les séances.
Table des matières
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... 1
INTRODUCTION ................................................................................................................... 4
1. ASTEP .................................................................................................................... 5
CONCLUSION .................................................................................................................... 26
V- BIBLIOGRAPHIE : ....................................................................................................... 28
Dans le présent rapport, nous allons présenter les bases du projet, faire une brève
description de l’école partenaire qui nous a accueillis ; expliquer comment nous avons choisi
le sujet et sa composition. Ensuite nous détaillerons le contenu et le déroulement des
différentes séances. Enfin, nous donnerons nos ressentiments à travers cette expérience que
nous avons partagée avec ces apprenants du cours primaire.
Après avoir choisi de réaliser ce projet, nous avons assisté à une réunion de présentation
pour en savoir plus sur nos rôles, les objectifs d’un tel projet, les sujets proposés et les écoles
volontaires. Suite à cette réunion, nous avons choisi d’intervenir à l’école primaire Lepuix-Neuf
située dans la commune de Lepuix-Neuf à Belfort. Nous avons secondé Madame Cécile Dos
Santos Batista, enseignante des classes de CM1 et CM2 qui comportent 22 élèves.
Enfin, le point essentiel de cette rencontre a été l’objectif du projet : se mettre à la place
d’un élève de 10 ans pour fixer le fil conducteur du thème. A savoir, ne pas faire quelque chose
de trop compliqué, mais faire découvrir des notions simples et concrètes aux apprenants.
Pour cette deuxième séance, dès notre entrée dans la salle de classe, nous avons salué
les élèves et ensuite nous avons procédé au contrôle de présence. Le point de présence a été
mentionné dans un tableau de statistique que nous avons réalisé dans un coin du côté droit
du tableau. Une fois cela terminé, nous avons inscrit la date au tableau et avions divisé ce
dernier en trois parties. Une première partie à gauche pour les grands titres, la partie du milieu
pour le contenu de la leçon qui servira d’interaction entre nous et les apprenants. Cette partie
servait aussi à la correction des activités. Tout apprenant envoyé au tableau pour une
correction devait mentionner sa réponse dans la partie du milieu. Enfin, dans la troisième partie
(celle du côté droit) on notait les mots difficiles.
Une fois tout ceci terminé, nous avons demandé aux apprenants de bien vouloir utiliser
des papiers sur lesquelles ils mentionneront leurs noms et prénoms (voir figure 1). Ces papiers
nous servaient de fiche d’identification et nous permettaient de les appeler par leurs noms ou
prénoms afin d’éviter de les indexer.
Pour cette séance, nous avons priorisé la méthode active. Cette méthode revenait à
soumettre les apprenants à une situation d’apprentissage pour qu’à la fin ils puissent acquérir
de nouvelles compétences. Sa particularité est que les apprenants sont mise en activité et
doivent travailler d’abord individuellement et faire ensuite une mise en commun en groupe
avant de passer à la plénière pour la correction. Toutes les compétences qu’ils doivent
acquérir au terme de la leçon découleront en majeur partie de leurs efforts. Nous autres avons
juste à parfaire leur production en les accompagnants durant la séance.
La leçon a débuté par la vérification des prérequis chez les apprenants. Ensuite nous
avons procéder à une motivation en leur racontant une histoire afin d’attirer leur attention. Une
fois ceci terminé, nous avons énoncé l’objectif général de la leçon. Ci-dessous nous
présentons les documents pédagogiques de la séance.
Ces documents sont :
La fiche pédagogique qui nous servait d’orientation, en terme claire, cette fiche
représentait notre boussole et nous permettait de ne pas naviguer dans le vide.
Le document élève qui est l’activité.
La fiche de synthèse qui est le document que nous avons utilisé et sur laquelle
se trouvait le corrigé type de l’activité ainsi que la correction de l’évaluation
formative.
-Travail
individuel Cahier
Activité 1
Définition accumulateur, Bic
Définir accumulateur, Tâche 1
01 -Travail en batterie et pile Règle 05 mn
batterie et pile
groupe Crayon
Gomme
-Plénière
Consigne : Lisez attentivement le texte ci-dessous et exécutez les tâches qui vous sont
soumises.
Texte :
Laurie et Pascal sont deux frères et sœur en classe de CM1 et CM2 dans la ville de
Lyon. Un week-end, ils ont décidé de faire des recherches afin de comprendre les termes
suivants : Accumulateur, batterie et pile. Ils ont trouvé des informations que Laurie a pris soin
de noter dans un cahier. Elle note : la batterie stocke et accumule l’énergie électrique pour la
redonner ; elle est rechargeable. Une pile électrique est un objet jetable quand il est déchargé.
Elle fournit l’énergie prévue par le fabriquant, pas plus. Tout comme la pile, la batterie est
composée de deux pôles.
Source : Inédite
Tâches :
b-) Quels sont les deux types de pôles d’une pile et d’une batterie.
Stratégie :
Travail individuel : 05 mn
Travail de groupe : 10 mn
Plénière : 15 mn
Fiche de synthèse
Une batterie est rechargeable tandis que la pile devient un objet jetable lorsqu’il est
déchargé.
Les deux types de pôles d’une pile et d’une batterie sont :
Pole positif (+)
Pole négatif (-)
Evaluation formative
Une fois à la fin de la leçon, nous leur avons montré des piles plates de 9 volts et des
ampoules. A l’aide d’un voltmètre nous avons mesuré la tension aux bornes de la pile afin de
leur confirmer le voltage marqué sur la pile.
Au terme de la séance nous avons fait le point afin de voir si grâce à cette méthode on
pouvait faire travailler les apprenants pour une partie théorique et aussi une partie pratique
afin d’atteindre au moins quatre défis avant la fin du projet. Il ressort de cette analyse que la
méthode active est meilleure mais avec le temps imparti on ne pouvait pas arriver à faire
travailler les enfants pour la partie pratique. De commun accord nous avons choisi de combiner
la méthode active et celle magistrale tout en trouvant le juste milieu afin de permettre aux
apprenants de s’intéresser au travail pour bien comprendre le contenu des défis.
b- Matériel de TP utilisé
• Pile plate
• Ampoules
• Fils électriques
• Bouteille en plastique
c- Déroulement de la séance
La séance a débuté par la vérification des notions développées avec eux au cours de la
séance précédente. Ensuite nous avons projeté les schémas nécessaires pour la réalisation
du dit défi. Ces schémas se présente comme ci :
Nous leur avons demandé de nous dire un peu le rôle d’une lampe torche.
La réponse qui est venue pour la plupart est que la lampe torche sert à éclairer quand on se
trouve dans l’obscurité. Nous avons pris leur définition et ensemble nous avons retenu la
réponse suivante: Une lampe torche sert à éclairer quand on se trouve dans l’obscurité. Elle
dispose d'une pile ou d'un générateur qui lui sert de source pour le courant électrique. Grâce
à une action effectuée sur l'interrupteur qui se situe sur son boîtier, le passage du courant
électrique se trouvera libéré et passera vers l'ampoule qui commencera à s'éclairer.
A travers ce montage nous leur avons montré que la lampe était montée en série avec la
source de tension.
Dans ce cas, les composants sont soumis à la même tension, mais le courant n’est
pas le même. Pour le montage en parallèle, les points d’entrées (+) et de sortie (-) des
différents spots sont connectés entre eux. Contrairement au montage en série, le courant
circule ici à travers plusieurs circuits. Quand un spot est cassé, les autres spots ne tombent
pas en panne.
Des faits très important s’observent lorsqu’un spot tombe en panne. Dans le cas du montage
en parallèle, le circuit de courant reste intact et tous les autres spots continuent à
fonctionner.
Dans le montage en série, le courant ne peut plus circuler, et les autres spots s’éteignent.
En résumé on a conclu que dans le cas d’un montage en parallèle, le circuit se poursuit, et
dans le cas d’un montage en série, le circuit s’interrompt.
Le montage de la figure 2 est la principale que nous devons utiliser pour réaliser le défi. La
seule chose à ajouter était le boitier et l’interrupteur. Nous avons supervisé le travail et chaque
groupe organisé a pu réaliser lui-même son défi. Il fallait faire du soudage et coller également.
Pour cette partie nous avons installé un poste de soudure centrale que nous nous sommes
chargés de coordonner. Dès qu’ils étaient prêt pour souder, ils venaient vers nous et on le
faisait ensemble afin qu’ils ne se brulent pas.
Au terme de la séance, nous avons conclu avec les apprenants afin de savoir ce qu’ils
ont retenu sur la réalisation du défi. Ils ont répondu en détaillant un peu tout ce que nous avons
fait ce jour y compris les différentes étapes et matériels qu’ils ont utilisés pour la réalisation.
Un des apprenants nous a dit qu’il aimerait qu’on le laisse souder la prochaine fois car il trouve
surtout cette partie de soudure intéressante vue la précision et la concentration que ça
demande.
c- Déroulement de la séance
La séance a débuté par la vérification des notions développées avec eux au cours de la
séance précédente. Ensuite nous avons projeté les schémas nécessaires pour la réalisation
du défi. Ces schémas se présentent comme ci :
Nous leur avons présenté ce schéma qu’ils ont examiné pendant un temps, ensuite
nous leur avons demandé la remarque qu’ils ont fait. Certains ont répondu que le schéma
ressemble à peu près à la même que nous avons câblé la séance précédente sauf qu’ils ne
connaissent pas bien la charge qui est au bout. Suite à cela nous avons pris la parole en leur
expliquant que c’est cette charge qui nous servira de moteur pour notre ventilateur. Nous leur
avons montré également la position des deux bornes marqués + et – du moteur. On a insisté
et montré au cours du câblage qu’il suffira d’inverser les bornes pour que le moteur tourne
dans le sens inverse et vice versa.
Au terme de la séance, nous avons conclu que l’objectif général n’était pas totalement
atteint car dans les groupes de travail certains ont voulu toucher et réaliser mais n’ont pas pu
et ceci faute du temps qui ne suffisait pas. Nous avons répondu en les rassurant qu’à la séance
suivante nous corrigerons cela.
Au cours de cette séance, nous avons vu ensemble comment alimenter une charge avec
de l’énergie solaire. Pour atteindre notre objectif du jour, on a décidé de faire des montages
en série et parallèle avec les enfants afin qu’ils notent eux même la remarque selon chaque
type de montage. Pour simuler le flux du soleil on avait prévu utiliser la lampe d’un véhicule
qui était dans la valise pédagogique que nous avons prise pour le travail. A notre grande
surprise, il n’y a pas eu d’électricité donc nous avons dû sortir avec les enfants car le soleil
était plus ou moins ardent.
Dans nos explications nous avons juste attiré leur attention sur le terme effet
photovoltaïque. Nous leur avons expliqué après observation du schéma que l’effet
photovoltaïque consiste principalement à transformer la lumière émise par le soleil en énergie
électrique. Ils ont pu identifier sur l’image le sens du rayon solaire qui vient impacter sur la
plaque solaire qui à son tour est connecté à un récepteur. Une fois cela terminé, nous sommes
sortis pour effectuer les essais pratiques. Ci-dessous les images du déroulement des essais :
Figure 17: Alimentation d’une éolienne par trois plaques montées en série
Au terme de la séance, il est ressorti d’après leur remarque que dans le cas du montage
en série le ventilateur de l’éolienne tourne plus vite que le cas en dérivation. Nous avons
répondu que le branchement en série permet d’additionner les tensions et celui du cas
parallèle permet d’additionner les courants. Pour toujours les convaincre nous avons pris
l’exemple de deux tuyaux montés en série et en parallèle. On leur a demandé si on fait passé
de l’eau dans les tuyaux selon chaque cas, dans quel cas le flux sera plus concentré. Ils ont
répondu en majorité que c’est le cas série. On a donc fini cette séance sur ces analyses du
défi réalisé.
Pour ce défi nous avons estimé finir sur deux séances. La première séance pour réaliser
la maquette du distributeur et la deuxième pour finaliser la partie électrique. Pour cette séance,
nous avons projeté une vidéo mentionnant chaque étape de la réalisation aux apprenants.
Nous avons tous pris connaissance de tous les détails donné dans la vidéo et par la suite nous
leur avons distribué le document ci-dessous.
La figure 19 leur a été distribué juste pour leur monter un aperçu de ce qu’on doit
réaliser pour cette séance. C’est juste à titre de support pour eux afin qu’ils puissent voir à la
fin du travail le résultat. Nous avons commencé et fait le travail ce jour. Ci-dessous une image
de la perspective réalisée par les apprenants :
Au terme de la séance, ensemble avec les apprenants nous avons fait une remarque
très importante. Le carton n’est pas assez dur pour supporter les charges et il faudra donc le
renforcer. Nous avons pris la résolution de corriger l’erreur avant la séance à venir. Toutes les
dispositions étaient prises quand la crise du Covid 19 a intervenu et tout a été suspendu par
le gouvernement.
La situation avec la pandémie COVID 19 ne nous a plus permis de retourner voir les
apprenants afin qu’ensemble nous puissions finir notre réalisation que nous avons entamé.
Ensemble, nous avons décidé de finir le distributeur que nous allons envoyer avec le
consentement de notre responsable de stage à la rentrée de septembre 2020 à l’école Lepuix-
Neuf. Le travail s’est poursuivi de la même manière que nous l’avons fait avec les apprenants.
Tout d’abord nous avons découpé les cartons puis procéder ensuite à leur assemblage. Une
fois l’assemblage terminé nous avons procédé à l’exécution de la partie électrique et ensuite
la partie hydraulique ou nous avons juste fixé les tuyaux dans lesquelles doit circuler le liquide
qui sera la boisson. Ci-dessous nous présentons les différentes étapes du travail :
Ce distributeur est destiné à servir deux boissons au choix voulu par l’utilisateur. Il lui
suffira de présenter son verre et d’appuyer sur un des boutons poussoir pour être servi. Après
des réflexions, nous avons constaté qu’on peut encore travailler pour automatiser ce dernier
de façon à ce que la distribution soit automatique. Notons juste que ce stade d’automatisation
ne sera plus au niveau des enfants et là nous ne serions plus dans la limite de leur programme
scolaire.
L’unique difficulté était la motivation des apprenants. Il fallait trouver une histoire ou un fait
qui va capter leur attention afin qu’ils s’investissent totalement dans le travail. Nous nous
sommes mis à leur place et chaque fois nous avons toujours inventer des histoires afin de
faciliter les séances d’apprentissage. Aussi, on aurait souhaité finir le travail avec eux afin
qu’ils puissent voir le fonctionnement de leur distributeur qu’ils auraient fabriqué.
Participer au projet ASTEP a été non seulement pour nous une expérience très
enrichissante mais également constructive. Par une attitude bienveillante, nous avons instauré
un climat de confiance dans lequel les élèves se sont senti serein et ont eu plus de facilité à
s’intégrer aux apprentissages. Ce projet nous a permis non seulement de partager nos
connaissances mais également de vivre une ambiance conviviale avec les élèves à travers
les défis réalisés. D’autre part, grâce à ce projet, nous avons pu nous occuper à réaliser des
travaux pratiques à la maison pendant le confinement. Nous espérons que le projet va durer
pour toujours permettre à nous autres étudiant de partager nos connaissances.
Sênakpon MADOZONON
La notion de projet est très utilisée dans le système éducatif et recouvre des réalités
bien distinctes, comme les projets d’établissements, les projets d’actions éducatives, les
projets personnels des élèves, etc. Ce projet étant à action éducative, ma mission a été de
susciter chez les apprenants le gout pour les sciences et technologie. C’est une expérience
qui m’a permis de valoriser mon futur métier d’ingénieur auprès des élèves à travers des
moments d’échange et de partage. Ma peur au début était de ne pas arriver à les convaincre
mais tout s’est bien passé et je dirai aujourd’hui que j’ai encore envie de les revoir.
A mon sens et pour l’avoir vécu, l’ASTEP est un programme réussi car il a
été profitable et agréable pour les élèves et pour nous autres élèves ingénieurs.
HAMZA JARID
Les objectifs opérationnels des séances ont été atteint et les élèves ont découvert ce
qu’est un accumulateur, une pile ou une batterie et ils les ont différenciés. Ils ont découvert
comment fonctionne une ampoule, comment allumer une torche. Ils ont découvert la différence
entre un montage de câble en série ou en parallèle. Ils sont parvenus à découvrir les sortes
d’énergie. Pour des élèves de dix ans le but de ces séances était largement atteint et ces
moments que nous avons vécu auprès d’eux se sont avérés fructueux.
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