Co _____ PUSHTWANGERS «5 Suédojesont gens ordon- Sere letes Broupes ee fock sréchappent guére featereple aul, en dept de fear protitration, les voit te plus souvent safer & Hone on auie doce ion Sat consider sans trop de schématisme ESmme ies trois grandes tendanees dt tmomunt au pays de Santa Claus, Tendance fos bovean @abord, avec les Nomads en Sete de fie c'est bien normal, paysteut doit venacoup 'yalfichent les Shoutless, Bangates, Paychotie Youth, Slobster, Hide dan Charis, eh, petits drniers de la cesse, fhais dont on attend beaucoup, tes Slam thers. Seconde ineinason, cele des “jan- ine auitare™ et et vol” hat perches, fret des mules des Byrds et des Cudas ony fetrouve les Watermelon Men, Way ‘ward Souls et autres Playmates. Denire Ghorte enfin, ta sles my, forte de i presence de gens comme let Creeps Sto- Ich Mouths, Crimson Shadows (tun) tn ies Backdoor Men, Pourtant, a res de ces écoler bien distinetes, ‘aviguent core quslaies francs teu, qi prom= Sent tangulles, un saowrfae, wore on one, trop souvent méconnus (2, je sup” Bose quit veut dire Abba note de lans-le- Giviso)Parlermot de. Public Vein des Sakon Speakers, dIgvana, Foundstion, eplorateurs enfiéeee der ploe combret stcanes du binaire, pare mot aussi de Wi- ter tds populares dans lear pays, ot Encore des Sinners, qui propagentleur rock Ge bass, ov Tes Stones ont depuis long {emps passé la main, Mais surtout, surtout, ‘oven pases Pusnewangers ee eres Sera ate sep ae ae Te a guar es sean tnt le Delage ote ato eae neces eres aaa eee Es DES mentees ps dal Pag ha ded a Se di broom, fi ewe me de ple; Ariel dou epg am ool ee cee gure, oe, ae eee ee ere sm, en oe Pitesti es eke eto mca ange ose et ee bps dean at net ae era ae Tat taie ee tn sone fate of Von, voi, pale SOCEeR eae ee a we ee ee ee a ae Neen eee me ee spls cirment pli ot Nee 62 ALLUMEURS SUEDOIS Vous pensiez en étre quitte avec le rock scandinave? Les Pushtwangers se chargent de vous prouver que vous ne vous en tirerez pas a si bon compte. d'une foi a basculer les montagnes pour ‘nous causer comme il le fat d'inconforta- bles amours de benquettes arrires quand Ia Tune brille haut dans le ciel C*Naked in my car”), de ees mensonges qu vous Dri- seat le czur (*Lies”, bati en formidable pitce montée, comme du Spector de [Barage), ob de ces guérillas psychologiques Indispensables peur mener & bien toute fimatete aise AC wl make you _ Si vous 'avezpas encore compris queles files sont ce qui tant lien de moteur prince pal aux Pushtwangers,cest qu'ssy enten- Banc pour exer eur fou SDushiead™ ne ‘éroge pas fla rgle, non plas que le chet ouree du disque, une fesque intule fave nr fo besven® of tentrelgnt piano, orgue, guitars, cheers evaporés et Josqul Ges’ easlagnetes,probablement Tapportées&Stoctholm apres des vacances vines eur Ia Costa Brava, Et “Cruisin” abt le tableat dans une sane pagale qi fra sane doute pour but que de vous laut Quer une fois pour toutes les deux grands Drincipes du chaque qui sachtve: énergie {out va, enthousicsme a tout rompre. Mots ‘Pordre charmamts, au demeurant, mais ui ne suffisent pas a vainore le desimeret, Embiant. Let Pushtwangers.sostallent done dans leurs meubles au milieu d'une Stsenoe de réaction qul paralrait presque pusptes nous esis ou que gs, le lot commun de Ia plupart des fom ddbwtano, Trop or, ine ubdois? Beatie, Trop hables? Sans doute. Trop originaux ? Ga, certainement, mais comme est lle gence de defant qui init toujours ayer, en seis pres, oof mau FaisJoueur,& prendre les pais pour eux Las Pushiwanpers sont les dines tenants ine culture teen. qui sabreuve aux Polarés et sux sles B. Des gens normaun, quo! ! Comme vous et mot. Laur nom pat SKempl, ils Pontemprante av fim de Cor ‘man “*La petite boutique des horreurs”, ob tun second role féminin se présente comme Miss Hortensia Pushtwanger. Ou bien est- ce Bushtwanger ? Eux-mémes n’en sont pas statis. A Vos archives Jone, aus du sep time Art, et peut-ttre le prochain disque de la bande Somira-til sous le nom de Bushtwangers. L'idéedu groupe en tout as a jaill au printemps 83, d'une discussion Gitte amis musiciens qui_officient tous ‘lors dans différents gangs. Un principe est Tetent : un concert aussi unique que bordé- Tique, tout a Ja fois outrage au bon godt et avalanche de décibels et entreprise de fumisterie rigolarde, sera suivi d'un split Immediat of sano appelyeitStexdeuts le der= nner rappel. En juin dela mémeannée,cest chose Taite, et histoire en resterait'a si, ‘ij le pidge nese refermait sur ses instiga- tears, Cest qu’on prend vite goot au bruit et a ia déconnade chez les Pushtwangers ‘Au lieu done de se séparer, leur forfait ‘accompli, les voila qui se renforcent d'un ‘apport dé sang neuf en recrutant trois not seer neni pour combler le vide lines par un unique départ. Une equation A faire ougir avimporte quel petit patron en mal de licenciemest ! Ainsi étoffé, le groupe reprend lesconcerts. Leur réputation locale fn tie logiquement profit, (ranchissant du. ‘coup les portes du minuscule label Vinyl Mania quit leur propose T'enregistrement Tun mini-Lp, un an exactement apres leur paissance. (ret Fnalement en septembre 84 aue le roupe fait ses grands debuts’ dans le onde en rentrant en studio sous le Contrdle d'un certain Ernst Nathorst-Boos {Qui semble avoir en quelque mal i canaliser Ses trop plein d’énergie qu'on sent a deux Goigts de la ternade blanche. East pour fant a d0 en voir d'autres et se sort de Pépreave comme un chef, ciselant sept rmorceaux qui oscillent dans un équilibre parfait entre ingéniosté et rentre-dedans,Ini vandea dee eamndtnit dane of tons quand sonnera heure du second & sode, En attendant, Blackboard And Chalk parait en novembre et permet au groupe Gntensifier ses operations. La Scandinavie toute entitre n'est maintenant plus épar- ‘née ct , tour & tour, la Norvege, le Dane- Mark et la Finlande sont visits. Pas plus ‘que n'y échappent les plus obscure. des Bleds suédois oi les Pushtwangers alt ‘eat gigs impressionnants et concerts misé- rables. En janvier. ils font mémeune pointe en Belgique, ou ai~-Ancienne Helgique” de Bruxelles, ils donnent un show mémorable. Petit a peti, les choses se mettent ainsi en place, les mauvais concerts se vavéfiant au furet§ mesure ques'allongelaliste de leurs © groupe est_ maintenant plus soudé que jamais, et le fait n’échappe pas a’Teil averti d'Amigo Records, le label des Nomads et de cette compilation histori- rique, Real Coo! Time, dont se fe eal les Pashtwangers sont les ‘grands absenis. Amigo les signe donc, et trés naturellement, les choses #'accélérent Une foie de plue. Le nowreau deque da ‘roupe, un album complet o coupe, et mis en boite sur de longues semaines, doctobre-novembre 85, jusqu’en janvier 86. Enregistré au studio Mistlur de Stoc- holm avec aide de Dag Lundqvist - une alchimnie qui stest deja avérée particule ‘ment payante pour les deux trente des Nomads - Here We Go Again avraiment un son du tonnerre de Dieu. Pour le coup, Ernst Nathorst-Boos s'est surnassé. Un avertissement sans frais paraitd'abord fin janvier, sous la forme d'un single impres- Sionnant de maturt, “Love for everyone™ dont la face B offre deux inédits ou plutot tiret dem, pusque “Why are you teat’ re so bad ?, proposéeic das une version folky, figurera encore au programme de Valbtim, mais sous une forme nettement plus sophisiquée. Retardé-an temps par des probllmes de pochette, Here We Go Again voit enfin le Jour en avr. Des probidmes dordre pure- tment techniques () causés par une robe Ai, rendue detachable parla magi du pro- 4r8s, ne laisse pls rien Ignorer aux heureux Prsccosuts de presage on ipioade Fa {omic de la jaunt dame quis exhibe,culotte sur les chevilles, au reco de Fobjel. Dome tage aie la version qui creole le pls su ‘ent dans PHexagone tot celle dstribuee ar Play It Again Sam, une maison belge {2618 jugé bom de finer ine fois pour toutes {i liguette batadeuse aux formes rebondies de la fausse blonde dans un éan qui doit Sus doute plus au soucl Wévonone gerd des ‘considerations “de. pudeur. Pew importe ! Méme enveloppé dans du papier kraft, Palbom a suffisamment datouts our se rendre trés vite indispensable, les Six gars de Stockinalm n'y ayant pas 6 de main morte. En vrae, ils ctent. comme influences majeures Presley et T-Rex, les Ramones ef Alice Cooper, Mott the Hoo- ple et Poul Revere and he Raiders,et méme Beau-Oui, période Zigy Stardust. Bt c'est vrai qufon fetrouve ur pou de tout ga dane ie resitat. Ga démarre sur les chapeaux de rove avec “Ticket to paradise", une composi- tion bourrés diddes, de guitare et dorsue, tun piano venant fort & propos rallonger Ia Sauee poor enchatner tout: naturellement Sur la version Lp de "Why areyou treatin eso bad 7 quel'on eit tout faiten drott Ge prétérer asa grande sour cu single Il tncore, le piano est époustouflant et Nome, PUSHTWANGERS . anack. incpnsolable, énu- mite tes petits matheurs. Avec ses cuivres t son punch, “Love for everyone” qui fenchaine me fait penser & quelque chos ‘comme un Graham Parker gites, la voix fen. moins, Ia couleur en plus. Puis, c'est “Trae man", tine Boule de nec charcutée a fe par ql reson ein comme ite &Yatbur, “Fire in vein" dont la démarche Trappelle celle de “Leave her to heaven” avec arrivée de cordes diserétes mais cha- foyantes, “The shot”, conforme Ace qu'on ut attendre d'un tel titre, tend, rouscall= eur, plte-aee et haché comme un discours ‘évropathe, et “Baby don’t. go” qui {etait lui aussi un single de premier ordre. Les cuvres sont revenus pour Foceasion, et testent ie temps de "She blind (but ident mind)". Commencé en ballade angelique, ‘Dancing on thin ice" faitcommeses pits ‘Yoising cf s'emballe& erands coups de ‘vibrato, Un larsen élégant en bout de piste et crest envol pour "Big cities” dont les guitares heurtées herisent le chemin sous es cascades de chess royaux, pour’“Teat it apart” ~ peutire ma, prélerée - qui éeartile entre un chorus épleptique et un refrain sueré, enfin pour “Aliee won't you hhand for us* et son final grandiloquent, genre concerto pour branleurs comme pour Fappeler que les six loustes ne manguent pas plus d'humour que d'ingénisit Nide voix dalleurs, parce que des volx, pardon, mais yen dance disque, Partout {qui soulignent, qui bousculent, qui décol- lent, qui se croisent et s'entrecroisent en envoyant le grand jeu et qui portent, defini- tivement. a responsabilité de ce Dresde de la tierce. E. Nathorst-Boos ~ décidément précieux -le gutariste Gustav Adolf(on est en Suéde n’estil pas ?) Krantz et ne jeune dame, Lisa Kreusen sont en premiéreligne. Etcommesi cela ne sufisait pas, les Pushe- wangers ont depuis recruté comme choriste tun certain Lars Kumlin, dont unique fonction est de donner encore et toujours de la voix d'un bout & Pautre des concerts. Cote setne daileurs, les Pushowangers font désormais la reputation de tenir on ne ewe micux fz route, les rockers suedols Fencontrés A ce jour a’hésitant pas 2 Tes classer attraction number one du pays, aux e6tés des veillans ct par iel ous etims Wilmer X. Ca doit quand méme vouloir dire quelque chose. Les Pushtwangers font de a pop music, au sens anglais qu'on pou vait donner au ferme entre 67 et72, quand Je rythme et la mélodie n'excluait pas venture. Auxantipodes aes bluettes riie= ‘yes qu'on nous set aujourd'hui sous cette mméme étiquett, ils raménent sur le devant de la soéne un gence qu'on aurait pu eroire moribond en y injectant es éléments posi- tifs de ces années 80 qui nen finissent pas dev'affadic. Aussi mince soitele,labréche sstouvert Alain FEYDRI DISCOGRAPHIE, 33 Tours : “Blackboard And Chalk (Vinyl Mania- 7Closer, 84) “Here ‘We Go Again (Amigo/Play It ‘Again Sar, 86) © 45 Tours : ‘Love for everyone / Why are you trea- tin’ me so bad / T was sad (Amigo, 86) 63