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4 Messieurs les Directeurs
Régionaux et Préfectoraux
QBIET : Evaluation du fonds de commerce
REFER + Plan d'action stratégique 2003-2004
Conformément aux orientations de la Direction Générale des Impéts
tendant a I’harmonisation des méthodes et l'amélioration du rendement au niveau du
contréle fiscal ,il a été retenu comme objectif prioritaire \élaboration d’une note
circulaire définissant de manlére claire et précise les méthodes d’évaluation du fonds
de commerce .
Cette prérogative s‘insére dans le cadre des orientations du plan
d'action stratégique 2003-2004 de la Direction Générale , en raison de son impact
financier qui est en corrélation avec les recettes de la vérification; particullérement
dans les cas de cessions, cessations et fusions.
En effet il a été constaté que lors de certaines vérifications de
comptabllité , valuation des éléments constitutifs de fonds de commerce est
Opérée sur la base de méthodes non objectives. Cette situation est de nature
affecter :
-les recettes du Trésor public par la perte d’importants redressements au
niveau des commissions d’arbitrage ou des tribunaux ;
-Vimage de I’Administration en ralson de la divergence des méthodes
utilisées pour la méme nature de fonds de commerce.
Faisant souvent ‘objet de litiges entre ‘Administration et les contribuables,
les méthodes d’évaluation du fonds de commerce sont nombreuses et souvent
Incomplétes . wvA cet égard, il y’a lieu de préclser que la valeur d'un fonds de
commerce dépend essentiellement :
¢ du niveau du chiffre d'affaires ;
¢ du niveau du bénéfice ;
des facteurs locaux de commercialité (emplacement géographique,
économies d’échelle, etc...) ;
+ des aspects spécifiques du fonds (clauses du bail, évolution de la
branche d’activité...)
Méthodes d’évaluation utilisées par Administration
Face a la mondialisation des échanges commerciaux et Economiques en
général ,le recours aux évaluations des éléments constitutifs de fonds de commerce
(notamment les marques et les brevets ) est en croissance continue et ce ,Suite aux
fusions et cesslons d’entreprises.
Une note de présentationa récapitulant les méthodes les plus utilisées,
sur le plan international ,a été établie a cette fin .
S‘agissant de |'Administration fiscale marocaine trois méthodes sont le
plus souvent ,adoptées pour évaluer la valeur d’un fonds de commerce :
« L'évaluation forfaltaire : | s'agit d'une estimation forfaltaire de la
valeur du fonds cédé lorsque le prix déciaré parait inférieur a la valeur
réelle des biens transmis ou désignés dans les actes ou déclarations.
Cette méthode est généralement utilisée par les services de
Yenregistrement et subsidiairement par les vérificateurs.
L’évaluation par le chiffre d'affaires : cette méthode consiste 4
dégager le chiffre d’affaires annuel moyen sur la base des trols derniers
exercices et 8 ul appliquer un pourcentage.
« L’évaluation par le rendement : cette méthode consiste 4 évaluer
Ventreprise par rapport a son rendement sur la base du bénéfice
‘annuel moyen des trois demiers exercices, pondéré par un coefficient.
Toutefois, ces méthodes présentent des limites dont notamment :
Leur caractére forfaitalre ;
la corrélation entre la valeur du fonds et le chiffre d'affaires n’est pas
toujours vérifiée et, de ce falt, le pourcentage & appliquer demeure
subjectif ;
wf
‘Dont cople est cl-jointe+ la non prise en compte des différenciations régionales ;
* Vabsence de baréme par secteur d’activité ;
» absence de précision quant au bénéfice a prendre en compte : s’agit-lI
du résultat courant , du résultat net avant ou aprés impéts ?
D’ou la nécessité d’une action visant:
« Une mellleure appréhension de la valeur réelle de cession
du fonds de commerce ;
+ harmonisation des méthodes d’évaluation au niveau de
l'ensemble des services de {a Direction Générale des Impats ;
+ ['établissement d’un référentiel concernant les différents
secteurs d’activité.
Pour attelndre ces objectifs, Messieurs les Directeurs Régionaux et
Préfectoraux sont invités:
* @ recenser, tes principaux cas traltés par les services dépendant de
leur structure et des méthodes d’évaluation adoptées , ains! que les problémes
tencontrés ;
* & communiquer a la Division des vérifications, au plus tard le 30
septembre 2003, des propositions motivées en la matiére ;
Eu égard a l'importance de cette opération, Messieurs les Directeurs
Régionaux et préfectoraux et leurs collaborateurs sont invités a veiller,
scrupuleusement, sur ‘application des Instructions de la présente note,
Le Directeur
fr Woureddine BENSOUDA.: a vy Ser} 2008
ee renrerntertstt tt)
—~v
Note relative aux méthodes d’évaluation
Su [two du fonds de commerce
fare ey Casa snes os
En régle générale, le fonds de commerce est une universalité
regroupant l'ensemble d’éléments corporels (matériels, mobilier,
aménagements, agencements...) et incorporels (cllent@le, droit au bail,
achalandage, enselgne) dont une personne physique ou morale réalise la
conjonetion en vue d’exercer une activité commerciale.
Le fonds de commerce est défini respectivement par les articles
78 et 80 du code de commerce marocain -dahir n° 196-83 du
01/06/1996, dahir n° 1/97/65 du 12/02/1997- comme étant :
« un bien meuble Incorporel constitué par l'ensemble de
blens mobiliers affectés a |’exercice d'une ou de plusieurs activités
commerciales » ;
«,... Comprend obiigatoirement la cllentéle et l'‘achalandage.
1! comprend aussi tous autres blens nécessaires a l’exploitation du fonds
tels que :
le nom commercial,
Venseigne,
le droit au bail,
Je mobiller commercial,
les marchandises,
le matériel et l’outiliage,
les brevets d'invention,
les licences,
les marques de fabriques, de commerce et de
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service,
les dessins et modéles industriels et généralement
tous drolts de propriété industrielle littéraire ou
artistique qui y sont attachés»,En droit , le fonds de commerce est un bien patrimonial
meuble .
Le principe de |Imposabllité des profits réalisés sur cessions
déléments d'actif notamment, le fonds de commerce est consacré en,
droit fiscal marocain ,par les articles 6 de I'S et 14 de IT.G.R . Quand ils
ne sont pas déclarés, les éléments constitutifs du fonds de commerce
font l'objet d'une évaluation .
Par évaluation, |i faut entendre toute approche qui tente
d’établir une valeur objective pour pallier absence de barémes
spécifiques , et ce en fonction des critéres techniques, économiques et
financiers.
Ji_nest pas alsé de déterminer la valeur d'un fonds de
commerce. En effet, nombreux sont les facteurs qul entrent en jeu :nature
du commerce, durée du bail, emplacement, outillage, bénéfices antérieurs,
perspectives de développement, notoriété du fonds.
RAPPEL HISTORIQUE
Dianciennes meéthodes, tantét théoriques tantét pratiques, ont
été utilisées pour estimer la valeur d'un fonds de commerce.
1-Méthodes théoriques
acméthode de « RETAIL » : Soutient la thése selon laquelle
«le commergant qui achéte un fonds de commerce devient acquéreur
Parce quill espére tirer de ce fonds et pendant chacune des années restant
@ couvrir sur le bail, un bénéfice éventuel suffisant pour rémunérer je
capital engagé et le travail fourni ».
Diol a prise en compte du bénéfice éventuel et de ja durée
du bail. La valeur du fonds de commerce est en conséquence, égale a la
valeur actuelle, compte tenu du taux d'intérét, des bénéfices a réaliser
jusqu’a fa fin de la location.
ReMéthode de « LEAKE » : la valeur d'un fonds correspond au
super bénéfice dont profite I'acheteur et qui constitue une rente. Le
Montant du super bénéfice est déterminé par le bénéfice d’exploitation
dont on retranche I'intérét des capltaux investls, la valeur du fond est alors
fixée en capitalisant sur un nombre d’années le ‘superbénéfice,2-Méthodes Pratiques :
Elles tendent vers l’estimation d'un fonds par la valeur vénale
de chacun des éléments qui le composent, en tenant compte des
spéclficités du secteur d’activités.
Certes, il existe différents barémes par profession (en France ,au
Canada ....) qui permettent une premlére appréciation en fonction du
chiffre d'affaires réalisé ou du bénéfice. Toutefois, ces barémes doivent
@tre utillsés avec prudence , car ils donnent une fourchette de valeurs
théoriques qui ne tient pas compte des caractéristiques propres a l'affalre
visée (emplacement, concurrence, état des locaux...).
Les pourcentages et les coefficients utilisés correspondent @ une
observation des pratiques du marché. Les barémes les plus élevés
s‘appliquent aux fonds situés dans les zones les plus attractives.
La valeur d'un fonds de commerce dépend de nombreux critéres
mals la lol de loffre et de la demande reste le facteur le plus
déterminant.
METHODES CONTEMPORAINES D’EVALUATION :
Vobjectif de |‘évaluation est de proposer une valeur de marché.
La connaissance des coits représente un intérét pour l’acquéreur car elle
peut donner une approche des dépenses qu’ pourrait lui méme engager
pour obtenir la méme technique.
Hormis cette méthode, les praticiens utilisent soit une approche
fondée sur le point de vue du cédant ~ méthode dite des redevances — soit
une approche fondée sur le point de vue de I’investisseur — méthode basée
sur la rentabillté -.
T.- METHODES cLassrouEs
Dites méthodes traditlonnelles, elles sont fondées sur les cofits,
les chiffres d'affaires ou les bénéfices, en fonction de la nature du fonds
cédé (marques ou savoir faire).On distingue ,généralement, celles relatives
aux marques de celles afférentes aux brevets et au savoir faire.
1)-Méthodes d’évaluation des marques :
Elles reposent sur quatre pratiques en fonction de l'un des
éléments suivants:Le chiffre d'affaires Indult par la marque ;
Le bénéfice réalisé ;
Les coiits engagés en dépenses publicitalres ;
Les redevances fictives que praduirait une licence de marque.
a)-La méthode des chiffres d'affaires
Elle consiste & mesurer la part du marché détenue par
Yentreprise du fait de la marque. Sa valeur se calcule & partir du chiffre
affaires des quatre derniers exercices , auxquels on applique des
coefficients mesurant I’impact de la marque sur le niveau d’activité de
Ventreprise,
Il nest pas aisé de déterminer le niveau de Influence de la
Marque dans (‘acte d’achat du consommateur. En pratique le taux issu du
Pourcentage cumulé des quatre dernlers exercices réalisés grace a la
marque varie entre 0,01 et 0,20 en fonction du degré de notoriété de
ladite marque.
Limite de la méthode : Cette évaluation peut @tre ralsonnable dans le
cas d'une entreprise mono-marque mals difficliement convaincante dans le
cas d'une entreprise multi-marques,
b= méthode du bénéfice
La valeur de la marque va é@tre appréciée par rapport au
bénéfice réalisé par I’entreprise qu! en assure l'exploitation, en pondérant
Par un coefficient pour tenir compte de/du :
degré d’exploitation de la marque,
la clientale potentielle,
I" étendue de sa protection juridique
la rentabllité des capitaux investis.
ASA8
Limite de la méthode : Lefficacité de catte méthode réside dans la
fiabilité du coefficient, or les facteurs sensés tre intégrés ne peuvent étre
appréciés de fagon objective.
¢ Laméthode des colts de remplacement
Basée sur la possibillté de rectéer une marque équivalente,
bénéficiant du méme niveau de notoriété, cette méthode peut faire l'objet
de trols approches distinctes :
v Lévaiuation par le cumul des frals de publicité,
v L’évaluation par I‘investissement publicitaire,¥ Lévaluation par l'investissement publicitalre marginal (en
séparant la part des dépenses afférentes & la marque de
celles liges aux produits pour mesurer économie de coit
qu'un acquéreur de la marque va réaliser).
Limite de la méthode :Cette approche est non conforme a la théorie
économique de la valeur. Elle ne tient pas compte des résultats. Or, si la
marque est un investissement, son acquéreur veut estimer les résultats
qu'elle va produire,
g)- La méthodes des redevances :
Il s‘agit du rachat des redevances @ percevoir en cas de
concession de licence. On suppose que la valeur de la marque est égale &
la somme des redevances futures que son titulaire encaisse s'il avait
consenti une licence d’exploitatian de sa marque.
Limite de la méthode :Cette démarche est tributaire du coefficient de
ponderation déterminé en fonction de la renommée de la marque et sa
rentabilité (en pratique le coefficient varle entre 4 et 7).
2)- Evaluation des brevets et savoir-faire :
Il ny a pas de différence fondamentale entre |'évaluation d’un
brevet et celle d'un savoir faire. Les praticlens utilisent, généralement,
trols méthades :
-a)-Méthode des colts de recherche
Il s'agit de l'appréclation du montant cumulé des frais de
recherche et développement engagés pour permettre d'aboutir 3
Vinvention et au dépét du brevet correspondant 4 la valeur du brevet.
Toutefols, une fois tombé dans le domaine public, un brevet sera sans
valeur pulsque utillsable par tous. En effet, le savoir-faire tire sa valeur du
secret, Ou tout au moins de sa difficulté ou du délai a mettre en ceuvre
pour l'obtenIr.
Limite de la méthode : Une invention pourra, parfois, avoir nécessité
des cofits trés supérieurs & sa valeur. Il n’apparait pas de relation directe
entre le co(t et la valeur d'un brevet ou d'un savoir faire. D’aprés les
économistes classiques, la valeur d'un bien dépend de offre et de la
demande et non du cofit engagé.b):La méthode des bénéfices
Dans ce cas, la valeur du brevet est évaluée 2 20% des
bénéfices prévus pour la période couvrant son exploitation. Ii s’agit d’une
répartition des bénéfices futurs entre le cédant et 'acquéreur, Auss! :
¥ 20% des bénéfices sont attribués au cédant pour
rémunérer ses efforts de recherche,
¥ 80% des bénéfices sont alloués au cessionnalre qui va
devoir mettre en cauvre les moyens d’exploitation
industriels et de commerclalisation du prodult résultat de
invention,
Limite de la. méthode : La répartition 20/80 est variable en fonction des
modalités de la cession.
La méthode des redevances
L’Administration fiscale frangaise, dans son guide de I’évaluation
des blens, fait référence 4 une pratique qui « paraft bien établie», suivant
laquelle fa valeur d’un brevet (V) représente le produit : de la derniére
annuité de redevances [R] par un coefficient [K] variant selon la durée de
valldité résiduelle du brevet [V = K * R]. D’aprés le guide, la valeur
obtenue doit @tre corrigée a la hausse ou a la balsse en fonction des
Perspectives de I‘activité.
Le coefficient K correspond au taux d’escompte commercial
d’annuités constantes, en tenant compte du risque d’irrécouvrabilité , du
taux d’escompte et du taux d’intérét légal.
Limite de la méthode : Ii faut tenir compte des risques spécifiques liés
au brevet et de Iobsolescence, ainsi que de tous les facteurs objectifs
affectant les résultats qui en découlent. Aussi, |’évaluation d’un brevet non
exploité sera-t- elle plus délicate : On considére, généralement, que la
valeur d'un tel brevet ne peut &tre inférieure aux coiits qui l'ont généré,
Tl- LES METHODES MODERNES D‘ EVALUATION
Elles se fondent sur les revenus futurs et sur le principe selon
lequel |a valeur doit &tre appréhendée en fonction des motivations de
Vinvestisseur. C'est une approche plus financlére que les méthodes
classiques sus évoquées, mals qui se veut toujours une représentation de
fa valeur du marché surtout en matiére d’évaluation de marques et de
brevets.Cette apprache est basée sur |’actualisation des redevances
prévisionnelies versées en cas de licence, calculées selon les chiffres
d'affaires anticipés (prévisionnels). La durée d’actualisation correspond a la
durée d'exploitation effective de ladite licence, mais elle est tributaire du
taux d’actuallsation et du taux de la redevance.
v Le taux d’actualisation doit intégrer linflation et tenir
compte du niveau de rémunération qu’une somme
investle aurait rapporté dans d’autre type d‘investissement
sans risque (ex. bons du Trésor,...), il doit refiéter le
niveau de risque (financler) moyen du secteur (et non de
Ventreprise), car, ’évaluation porte sur le blen et non sur
Vacquéreur.
v Le taux de la redevance est, généralement, choisi en
fonction :
-de Vimportance relative de la marque, du brevet ou
savolr-faire par rapport au produit,
-du prix acceptable pour le marché,
-des pratiques usuelles de taux suivant les secteurs
activités,
Limite de _la_ méthode: 1a premiere contrainte est d’ordre juridique
quant & la détermination de la durée d’actualisation, cette derniére tient &
la durée Iégale du droit :
¥ Infinie pour ja marque et ;
v limitée @ 20 ans maximum pour le brevet,
Cette technique , trés développée dans les grandes firmes pour
les décisions de choix d’investissements, permet en l'absence de marché,
de comparer le bien & tout autre Investissement, Ce dernier doit étre cholsi
suivant deux critéres :
v’ sa valeur stratégique,
v sa rentabilité.
Le premier critére est difficilement quantifiable (souvent une
hypothése), le deuxiéme critére est relatif a 'aspect financier, le plus
souvent, mesurable.Vavantage de cette méthode est Gintégrer dans la valorisation,
la stratégle et la gestion que le cessionnalre projette de Poursuivre au
Cours des prochaines années,
En effet, pour déterminer la valeur d'un droit & partir des cash
flows*, il convient de disposer de quatre paramétres :
Y |e taux d’actualisation qui représente le niveau de
rentabillté exigé par I'investisseur,
Ye chiffre d'affaires réalisable grace a ce droit,
¥ les cot opérationnels prévisionnels nécessaire a
exploitation du droit,
Y le type d’amortissement praticable sur cette acquisition.
Limite de Ja méthode ;
Cette méthode est plus large que la méthode des redevances
quelle recouvre dailleurs. En réduisant le flux financier aux redevances
futures, la formulation est exactement identique & la méthode des
redevances actualisées. Elle falt donc l'objet des mémes remarques
développées précédemment sur le cholx du taux et de la durée
d'actualisation.
2)-La méthode Sorgem
Elle se fonde sur lidée que la marque peut eréer de la
valeur et accroitre, ainsi, la valeur financlére de la société qui l'exploite.
Cette création s'appuie. sur des leviers stratégiques, dont,
principalement :
-La valeur symbolique de la marque ;
-Le surprix qu’elle permet ;
La fidélité des consommateurs ;
-La réduction d'incertitude des ventes futures ;
-La capacité de déclinaison et linternationalisation ;
~Les économies d’échelles dans les dépenses de
développement ;
~La pérennité de la part de marché :
-La melileure maitrise des codts de référence.
ee
“Cash flows = bénéfice + amortissements + provisions & caractare de réservesCette evaluation répond a quatre objectifs :
Lranalyse de la force et la pérennité de la part de
marché,
-Lidentification des sources de valeur ajoutée de la
marque et leur quantificateur,
-La validation des prévisions des chiffres d'affaires induits
par l’exploltation de la marque,
-L’analyse de |’incertitude des revenus futurs de la
marque et en déduire les évolutions possibles.
Cette méthode consiste, d’abord a apprécier le potentiel de
développement du marché, sa sensibilité aux marques actuelles et
prévisibles, Ensulte, définir le positionnement de la marque par rapport
@ux marques concurrentes. Enfin, ‘attribution a la marque, d'une prime de
risque résultant de |’évaluation de sa valeur stratégique sur le marché.
2-La méthode «inter brand »
Elle consiste & retenir les aspects juridiques et commerciaux de
la marque puls ‘attribution d’un score qui aboutit @ une notation globale
sur une échelle de un a cent. L’analyse porte sur :
-Le degré de « leadership » de la marque sur le marché, la
dominance ;
-La stabllité : fidélité des consommateurs et sa capacité de durer
face & I’évolution technologique ;
-La dimension internationale ;
-L’évolution globale : mesure fa capacité d’adaptation, de
modernisation et de satisfaction du consommateur.
Les méthodes récentes sont, donc, dans le sens d'une approche
de ja valeur en terme d’espérance mathématique et d’écart type dans
Vapproche par les probabilités, Cependant, parm! les risques qui
Influencent les espérances de revenus, peu de méthodes prennent en
compte les risques juridiques dont les effets sont non négligeables mais
rarement intégrés dans les évaluations précitées.En effet, les risques fiscaux ,a titre d’exemple, peuvent étre
considérables dans le sens ou l’administration, en remettant en cause, le
prix Inscrit dans la comptabilité du cessionnaire ou la qualification des
revenus du cédant, modifie les espérances de cash-flows pouvant méme ,
dans certains cas, remettre en cause la décision de cession.
Enfin , la vrai valeur d’un bien résulte d'une négociation
entre un acheteur et un vendeur. De ce fait, toutes les évaluations de
fonds de commerce restent sujettes & discussion. Néanmoins, lorsque
l'Administration est en possession d’éiéments sérieux permettant de douter
de la valeur de cession déclarée d'un fonds de commerce, elle devrait
recourir aux méthodes d’évaluation qui reflétent le mieux la réalité du
marché en évitant les estimations fantaisistes,