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BREVET DES COLLÈGES 2022

Épreuve de français

Compréhension et compétences d’interprétation (32 points)

1.a : Le lion s’adresse au moucheron.


1.b : Le moucheron déclare la guerre au lion, car il se sent vexé de ses insultes.

2.a : C’est le moucheron qui remporte cette bataille, on peut relever les termes de « héros »
(v.11), « l’invisible ennemi triomphe » (v.23), « le fatigue, l’abat » (v.29).
2.b : Le moucheron, rapide, tourne autour du lion, le piquant à divers endroits, et le lion, trop
lent, trop lourd, ne peut répliquer. Le lion s’effondre, ainsi vaincu.
2.c : La Fontaine utilise un rythme rapide, avec l’utilisation de la virgule, de césure à
l’hémistiche. On remarque aussi l’utilisation de verbes d’action : « pique, déchire, bat, l’abat ».

3. « Le quadrupède », « la bête irritée », « le malheureux lion » sont des expressions qui


décrédibilisent l’animal, lui retirant son aspect royal et sacré.

4. Le moucheron, tel le lion, fait preuve de vanité et de suffisance et périt à son tour en
rencontrant une araignée.

5. Les deux font donc preuve, comme dit précédemment, de vanité et d’orgueil, on peut le
remarquer avec les insultes proférées au départ par le lion, qui minimise le moucheron «
excrément de la terre ». Le lion est connu pour être le « roi » des animaux, ainsi il domine les
autres espèces. Le moucheron le remet à sa place, se disant plus fort et va le prouver, malgré
son statut d’« avorton ». Cette suffisance se retrouve à la fin du texte chez la mouche qui «
sonne la victoire, et va partout l’annoncer » : même défaite quelques instants plus tard pour
elle.

6. La première est comme souvent chez le fabuliste qu’il faut se méfier des apparences, des
plus fragiles, des plus faibles qui peuvent souvent devenir les plus retors. La deuxième, c’est
que les défaites peuvent subvenir aux moments où on s’y attend le moins, dans de petits
évènements.

7.a : On remarque la posture du lion, sur deux pattes, témoignant d’une certaine gêne. Il
semble taper « du pied », symbolisant un certain inconfort. Pour finir, sa gueule ouverte est
comme un rictus de souffrance ou d’agacement.

7.b : On remarque la toile d’araignée et l’araignée elle-même, à gauche de l’image.


Compétences linguistiques et grammaticales (18 points)

8.a : lui est COI, la guerre est COD (COS).

8b : « l’autre déclara la guerre au lion ».

8c : Il suffit de se poser la question : l’autre lui déclara QUOI ? La guerre. C’est bien un COD.
Mais toutefois, puisqu’il y a deux compléments dans la même phrase, on parle de COS.

9. « Il rugit donc on se cache. »

10a : in : préfixe. vis : radical. ible : suffixe

10b : Qui ne peut être vu, remarqué.

11. Les malheureux lions se déchirent eux-mêmes, font résonner leurs queues à l’entour de
leurs flancs. Battent l’air […] ; et leur fureur extrême les fatigue, les abat.

Rédaction

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