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Math Tle Ce Monge Tome2
Math Tle Ce Monge Tome2
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Mn + 1)). Alorsona: YneX, S(n). Démonstration : Soit Q la propriété définie sur X par : YreX (Qin) <—+ (Yrel, (p))). Démontrons que l'on peut appliquer a la propriété Q le théoréme 2.2 si mo est nul, ou la variante 2.3, si ng n'est pas nul. @ Ona: Ing = {Mo} et par suite A(no). © Soit 7 un élément quelconque de X. Supposons que l'on ait Q(n). Onadonc: (Yoel, (p)), etparsuite: (n+ 1). Men résulte: (YP eloe1 T(p)), cest-a-dire: O(n + 1). Dans tous les cas on a done: (Yr eX, Q(n)), ce qui équivaut a : (i7eX, P(r). Exemples. 4. Démontrons, par récurrence, que, pour tout entier naturel n, en estun multiple de 11. Appelons ila propriété ainsi définie. © Ona: 10°—(—1)°=1—1=0=0x11.Onadone: (0). * Soit 7 un entier naturel queleonque tel que l'on ait @(n). Considérons lentier font — (—41)rn, ~ Ona: 109%? — (—1)7tt = 10 (10% — (— 1)") + 10(— 1)" — (= 1)"** = 10(10" — (— 19) + (~ 1)" (10 — (—1)) = 10(10" — (= 1)") #111). Puisque (107 — (— 1)#) est un multiple de 11, il en est de méme de la somme 10 (10 = (= 1)") + 11(— 19%, cest-a-dire 107» — (= 1)" Onadone: yneN, (T(n) => s(n +1). = D’aprés le théordme 2.2,ona: YoeN, (a). 2, Démontrons par récurrence, que, pour tout entier naturel 7 supérieur ou égal 3 3, ona: n@>2n+1. Désignons par la propriété ainsi définie et par X ensemble des entiers naturels supérieurs ou égaux 83. © Ona: 32 —9et: 2x34+1=7. Onadone: (3). ‘# Soit 7 un entier nature! quelconque tel que l'on ait 31(n). On a alors: f (Eat 42041 > (2041) F2N41 = IWA+1) +20 >2 (N41) +1. Onadone: ynex. (T(r) —> 9(n +1). # D’aprés la varlante 2.3,onadonc: yneX, s(n). 1625 tT ce corrée réello d'ordre deux égale & ( i} el quolconque non nul: ealeulons A”, Tculo A pour les premiares valeurs de 7, de fapon ‘able de faire ensuite une démonstration par 3, Soit A la matri Soit n un entier natur Dans ce genre d'exercice, on calcu avoir une ide du résultat. test incispens récurrence. 9 welt Calculons donc A? et A®. Ona: A’ -( i} et f3 ane (t 2 Nostnaturel de ehorcherd démontrerégalté: A =(5 i} 11 sonabion; ArH A=(5 4 onque non nul tel que: A® = # Scit 1 un entier naturel quele Calculons A” **. 4 nf _(i att joer ewan (OSC =O 7 Onadonc: yne nN’, ((=( al) — (ares & ort) 0 4s rapids la variante 2.3, onadone: yneIN', A’ G . ’ Remarques : 1. L’exemple suivant montre qu’il est nécessaire que soit vérifiée Tune des hypothéses (0) ou T(n0). Soit # la propriété définie sur IN" par : la propriété 7 est vraie pour lentier non nul n si et seulement si 5” + 1 est un multiple de 4. a 5! 1 6 mest pas multiple de 4; la propriété J n'est donc pas vraie pour Fentier 1. « Démontrons que la proposition suivante : YreIN*, (S(n) —> #(7 + 1) est pourtant vraie. Soit donc n un élément quelconque de IN* tel que l'on ait S(n). Ona: 51 41=5(5 +1)—-5+1=5(5"+1)— 4. Puisque 5” + 1 est un multiple de 4, il en est de méme de 5”** + 1. z Nous étudions dans lo paragraphe suivant un exemple d’application du corol- laire 2.4. Suites. Notation indicielle. OO SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS DEFINITION : Soient | un sous. nsembi ee le de IN et X un ensemble quel image par une suite d'un entier n i ee oe quelconque de | est notée u,; cette notation ost Par abus de notation, on dési jit : n, on désigne la suite par le Si ensemble | est fn, la suite est dite suite fines eee Si ensemble X est égal a IR, la suite est dite suite réelle. 161. ENTIERS NATURELS. NUMERATION Dans le cas d'une suite réelle (u,),eq\, on utilise la notation : Su =o Uo + Uy Hoe + Uy Dansle cas d'une suite réelle finie (u,),¢), la somme de tous les termes u, de lasuite est notée par > et leur produit par Un pel a Exempl 1. La suite (Un) nei définie par: (Ym, u,=2"—1), est une suite réelle définie sur N, 2. Une suite peut étre détinie par une relation de récurrence; la suite est alors dite suite récurrente. On donne par exemple soit le premier terme et une relation liant deux termes consé- Cutifs, soit les deux premiers termes et une relation liant trois termes consécutifs. a) Lasuite (up) nem définie par: Ug =2 et (YNEIN, Une) =44,—1) est une suite réelle Ona: Wy =4up—1=4x2—-1=7, ug=4u,—1=4x7-1=27, ete. 5) De méme la suite (4), 2m définie par Uo =1, Uy =cos3 et (YMEN, Unger = 2 UU, — Uy est une suite réelle. Ona: 2(cos 3) (cos 3) — 1 = 2.cos? 3 — 1 = cos(2 x 3) 2(cos3) cos (2x3) — cos3 = cos(3x3) + cos3 — cos3 = cos(3x3) 3. Soient a et b deux réels quelconques; nous reppelons la formule du binéme = nl _ n(n) pia=pi (+ pyr => Cgar bre avo Cp Exercice. Reprenons 'exemple 2.b, et démontrons par récurrence que l'on 2: Woe, u, =cos3n. ®'Onabien: cos (3X0) = cos0=1 = Uc ‘« Soit a un entier naturel quelconque non nul et soit |, ensemble des entiers natu- relsptelsque: O
(Ung; = 005 3(n +1).
'» Draprés le coroliaire 2.4,onadonc: YEN, u,=cos3n,
7ES
3. Numeération.
; ~ Division euclidienne dans IN.
ee
3.4 THEOREME : Soient 2 un entier naturel quelconque et 4 un entier naturel
| quelconque non nul. . |
ll existe un unique couple (g, r) d’entiers naturels tels que I’on ait :
a=bgt+r et O (-b< -a)).
2° Soit M une partie non vide de G. On désigne par (— M) l'ensemble défini par
yaeG, ((26¢(—M)) <> (-aem).
Montrer que M est majorée (resp. admet une borne supérieure) si et seulement
si (— M) est minorée (resp. admet une borne inférieure).
3° Montrer que les propositions suivantes sont équivalente:
(1) ¥@) G2, JoeG, c=sup (a,b)
(2) ¥ (a,b) €G2, Jd eG, d= inf (2, 6).
On supposera désormais que I'une de ces conditions est réalisée.
% 4° Etablir la propri
¥(@.4) €G2, 2 +b —inf (9, 6) > sup (a, 6).
x 5° En déduire que l'on a:
¥(@,b) ©G2, sup (a, 6) + inf (@, 6) =a +b.
6 On définit sur "ensemble Z x Z une loi de composition interne notée ++ pat :
Y(abyeZ%, ¥(e,0)eZ2, (a,b) +'(c,d)= (a 40,6 + d)
et une relation binaire notée < par :
Va bez, Yledeze, (((a,b) < (4d) <> (acc b On suppose, de plus, que la somme x + y +z est égale, dans le systéme déci-
mal, & 60. Détorminor alos, dans le systéme décimal, les enters x et xyz.
UE Maye, dha (Baccalauréat 1972.)
438! Soient a, 6, 1 trois entiers naturels supéricurs & 1. Déterminer le plus petit enticr
tel que l'on ait: 2 = 300° = 392, —) - <
36" Méme question que pour le ne 35 avec:1. ENTIERS NATURELS. NUMERATION
37 Soient 2 ot b doux ontirs naturols non nuls. On définit trois suites o'énters
(Ua). (Vn), (en) par les conditions suivantes :
Ug = 2, vo=b
YOEN, Uy = Zens te OS Ey N) => (u,=0)). |
N yoo hes
2° Montrer que l'on a: Dea ab,
3° Justitier le procédé suivant de calcul du produit de
deux entiers : soit, par oxomple, a= 25 ot b = 12.
On dispose les nombres uw, et v, sur deux colonnes, on
barre les lignes qui correspondent a u,, pair et on addi-
tionne les v, qui restent.
On trouve : ab = 12 + 96 4+ 192 = 300 = 25 x 12.
1 192
4° Comparer |a méthode indiquée au 3° A Is multiplication usuelle en base deux.
38 Soit 6 un entier naturel supérieur ou égal 8 deux
Montrer que le nombre qui s‘écrit 10... OT dans le systéme de base b est divisible
Th tois
par le nombre qui s‘écrit TT dans ce méme systéme. (On désignera par w le chiffre
qui représente l'entier 6 — 1 dans le syst me de base b.)
x 39 “Soit 6 un entier naturel supérieur ou égal deux.
‘On considire dans toute la suite le cystéme do numération de base 6,
1° Montrer que T0101 est divisible par T77 (on pourra calculer le produit
(0? + 6 +1) (0? — 6 +1)).
2° Montrer que 100010007 est divisible par TOTO7 et divise 10000000100000001.
3° Généraliser.
3 40 Soit x un entier naturel quelconque. On désigne par p(x) le produit de ses
chiffres en numération décimale.
Résoudre I'équation : x?— 10x —22= p(x). __(Olympiades, Moscou 1968.)
(Nous suggérons au lecteur I'approche suivante +
1 Montrer qu'il n’existe pas de solution 8 un chiffre.
2° Chercher toutes les solutions a deux chifires : en utilisant des majorations, montrer
que le chiffre des dizaines est nécessairement 1
3° En utilisant d'autres majorations, montrer qu'il n'y a pas de solution & trois chiffres
ou plus.)
2 41 Montrer que tout entier naturel n peut se mettre, de manidre unique, sous’la
forme : 7 = ay (11) + 22 (21) vet Oe (KI) Hone OD NOS 24, 225 vane Bey ove
sont des entiers, nuls & partir d'un certain rang, qui vérifient les inégalités :
Wie, O (a%b! = bea’),
@ La loi * est définie par
— . a ——
W@b)eS, Yled)eS, (3b) * (6d) = (2x0, bed).
© Lapplication 9 de E dans S est définie par: YaecE, (a)
Le groupe (S, +) est appelé le symétrisé de (E, +).
Ge.
Remarque : L'introduction de la relation R peut étre motivée par les considérations
suivantes
Soit (S, +) un groupe commutatif.
Pour tout ‘couple (s, s’) de $2, I'6quation s*x = s’ a une solution et une seule
dans S.
Réciproquement, tout élément de § peut étre considéré comme [unique solution
d'une infinité de telles équations
Ceci nous conduit a étudier, dans E, les équations de la forme: axx=b et a
chercher & quelle condition deux équations de cette forme ont pour ensemble
de solutions le méme singleton.
Si (a, 6) est un couple quelconque de E2, une telle équation n’a pas nécessairement
de solution; toutefois, sil existe un élément c de E tel que: b= axc, d'aprés
la régularité de la loi x, l'ensemble des solutions est {c}.
Soient maintenant (a, 6) et (a', b’) deux couples de E? tels que chacune des équa-
tions: a*x=6 et a'xx=b' ait pour ensemble de solutions le singleton {c}
de E. Ona alors
{axc=b Blea xo = bed
() ace an = (} b xa'xc=b xb’
—> (anh = ba’)
) — (6 tax6 = bea’ x0)
311
iv
1.3
Définition de (Z, +).
(Z. 4) apparait comme le symétrisé de (IN, +). Nous allons done le construire
de la maniére développée au paragraphe 1.1.
THEOREME ET DEFINITION : La relation ® définie dans IN? par :
HOe, 6) © IN2, Y(a’, b') © IN2, (((2, 6) R(a', b’)) <—> (a+ 6 = 6 42) ost
une relation d’équivalence.
On appelle ensemble des entiers rationnels, et on note Z, l'ensemble
quotient de IN? par ‘i.
a “+
Nous notons (2, 5) la classe du couple (a, 6) de IN?.
Démonstration
e@ Ona: Y(ads)eN a+b=b+a,
La relation :R est done réflexive.
© Soient a, 5, 2’, 6” des entiers naturels quelconques. On a:
((@, 6) &R (a, b)) <—> (a+ b = b +a!) <> (a' + b= b' + 2)
<> (2,6) & (2, 6)).
La relation :R est done symétrique.
© Soient a, b, 2’, 6’, 2°, b” des entiers naturels quelconques. On a:
(a,b) R (a! b’) et (@’, 6) R (a", b’))
<> (a+b =b+a’ et ath =b' +2")
— (ath +at+h=b+atb'+a')
= (+h =b+e')
<> ((2, 5) R (a’, 6").
La relation R est donc transitive.
La relation est donc une relation d’équivalence dans IN?; on pose Z= N2/K.
Ne
THEOREME ET DEFINITION : La relation d’équivalence ‘i est compatible
avec la loi de composition interne, notée +, définie dans IN? par :
Ye, 5) ©IN2, (c,d) NZ, (2,6) + (c,d) = (@ +, b +d).
Cette propriété permet de définir dans l'ensemble Z? une loi de compo-
sition interne, notée provisoirement +, par :
WED) eZ, WEAeZ, B46 0) = 65054 a).
Démonstration :
Soient a, b, a’, b’, c,d, c’, d' des entiers naturels quelconques. On a:
{ (a,b) R (a',b') jat+b'=b+a"
( (c,d) R era)) 7 () ehd'adse)
=> (a+b te+d=b+atd4+ c')
<=> ((@+e b+d) Ra +e, b 4a). #
3214
1!
in
2. ENTIEAS RATIONNELS. ENTIERS MODULO n
ee ee eee,
THEOREME : (Z, +) est un groupe commutai
Démonstration :
© La loi + est associative dans Z.
Soient 2, b, , d, 8, f des entiers naturels quelconques. On a:
(63)4 EH) FEEN= Gre b+aLEH
H=((@t)+e (b+0)+f/)=(a+(E+e), b+ (+A)
Sg eo Be pins eS
= (a6) + (e+e d+f)= (a,b) 4 (6d) + (2,7).
Remarquons que cette démonstration utilise 'associativité de la loi + dans IN.
© ‘La loi + est commutative dans Z.
La démonstration est analogue a la démonstration précédente
Laclasse (0, 0) est élément neutre pour a loi + dans Z; on I'appelle I’entier nul
de Z.
Reis i ag ee 5
Ona: ¥(@byeZ, (a,b) + (0,0) = (@+0, 6+0) = (2,5).
La loi + est commutative dans Z; ces‘égalités suffisent done a démontror le résultat
© Tout élément (3, b) de Z admet un symétrique pour la loi 1; on I'appelle 'opposé
de (3,6). . | —_—_
Ona: (2 6)+(6a)=(@+4, b+a)= (00).
L'opposé de (a, 4) est done (4, a), et l'opposé de (6, @) est (a, 5). m
THEOREME : Soit Z, I’ensemble des entiers rationnels de la forme
(7, 0). 7
(IN, +) est isomorphe a (Z,, +).
Démonstration : _
Soit @ I'application de IN dans Z., définie par: Yn ¢IN, (n) = (A, 0).
© De la définition de Z,, il résulte que 9 est surjective.
© Soient n et n’ deux entiers naturels quelconques. On a:
(Co (n) = on’) <=> (9,0) = (0) <> ((n, 0) K (n', 0))
<— > (9+ 0=04+n') — > (n=n’).
application » est donc injective.
® Soient n et n' deux entiers naturels quelconques. On a:
ln +n") = (A +207, 0) = (7,0) $ 0) = 9(n) $ (nr!)
On appelle entier positif tout élément de Z,. a
Soit Z_ I’ensemble des entiers rationnels de la forme (0, n).
On appelle entier négatif tout élément de Z_. Nous laissons au lecteur le soin
de démontrer que (IN, +) est aussi isomorphe a (Z_, +).
331.6 Propriétés.
PI Scient a, 6, 2 b’ des entiers naturels tels que :
On a alors les équivalences suivantes :
(a (a 6) <=> (2 >b') (2)
(a, b) R (a, 6),
Démonstration
© Démontrons I’équivalence (1). Ona:
a