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n= Lalthéorte des avantages absoluis chez Adam Sm Selon cette théorie, chaque pays doit se spécialiser dans la production et exportation de biens quill peut Produire & des coats inférieurs & ceux du reste du monde et importer les produits quiil aurait produits a des Colts plus élevés. Ainsi, A.Smith défend idée que la spécialisation qui s'appule sur les avantages absolus aceroit la richesse nationale, ~Exemple : Prenons lexemple de 2 pays, le Maroc et la France, produisant 2 biens, les mixeurs et le vétement. Supposons que ces 2 pays n'utlisent qu'un seul facteur de p*, la MOD : Cott de production des mixeurs en FR 2 et en MR 4 et pour les vétements pour FR 6 et pour MR 2. La France posséde un avantage absolu dans la production des mixeurs, tandis que le Maroc detient le meme avantage pour le vétement, les 2 pays ont intérét chacun & se spécialiser dans le secteur de Production pour lequel il est le meilleur de fagon absolue. ‘Critique de ta théorie de Vavantage absolu: Pour A. Smith, le commerce international ne peut étre avantageux que si * Les nations se spécialisent chacune dans la production et exportation des biens pour lesquelles elles disposent d'une productivité de travail plus élevée que les autres ; * Les nations adoptent le libre échange et la libre circulation des marchandises et éliminent tous les obstacles qui entravent les échanges, ‘ La richesse et la division du travail conjugué a la liberté des échanges entre les nations et accroissent la tichesse de tous les pays. * Le marché International et national ) lui de conformation de loffre et la demande, et qui permet diorienter les ressources de travail et le capital vers les emplois les plus productifs pour chaque notion de valoriser les excédents issus de cette affection et de faire bénéficier les notions échangistes des gains génére par cette valorisation Les limites de la théorie des avantages absolus ‘ ‘Un pays qui ne dispose aucune avantage absolu dans la production d'un bien est condamné a l'autarcie ‘ Un pays qui dispose d'un avantage absolu dans la production de tous les biens ne peut pas participer au commerce international . Section 2: La théorie des avantages comparatifs de D. Ricardo: Cette théorie indique que chaque nation doit se spécialiser dans les productions dans lesquelles son désavantage est le moins grand, pour lesquelles elle dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible vis-a-vis de ses partenaires. Cette production est celle pour laquelle elle détient un avantage comparatif lui permettant d’accroitre la richesse nationale. Un avantage comparatif est donc un avantage obtenu par une nation dans réchange international lorsque, comparativement aux autres biens, son désavantage sur un bien, en termes de cotits et de prix de vente, est moindre. Grace a l'échange international, les nations obtiennent une quantité de biens plus importante que celle dont elles disposaient sans spécialisation. Ainsi, les richesses mondiales augmentent. Le modeéle Ricardien de l'avantage comparatif!: En se spécialisant dans la production dans laquelle il dispose d'un vantage relatif en terme de coat de P* , chaque pays accroit sa capacité productive et dégage Un surplus exportable lui permettant en retour d'importer les biens qu'il ne produit pas. (Exemple: Prenons lexemple de 2 pays, le Maroc et la France, produisant 2 biens, les mixeurs et le vétement. Supposons que ces 2 pays : Coft de production des mixeurs en FR 4 et en MR 6 et pour les vétements pour FR 2 et pour MR 12. Dans ce cas, la France a un avantage absolu dans la P* des 2 biens, De son cété, le Maroc, quoique n'ayant aucun avantage absolu, détient tout de méme un avantage comparatif dans la P* des mixeurs. Le raisonnement de Ricardo repose sur un certain nombre d'hypothéses trés strictes dont les principales sont Le travail est le seul facteur de production : le capital Iui-méme est assimilé au travai Parfaite mobilité des facteurs de production a l'intérieur de pays Existence d'un plein emploi des facteurs de production dans chaque pays : pas de chomage Immobilité des facteurs de production entre les pays. ‘ direct & Les pays ont des techniques de production différents. theses: | bro ie : a La mobilte au W et du K est auloucthul un cal incurable: exctence des migrations internationale — de populations et des FMN. (Fisume maby -f f ‘Probleme de la qualification et de la reconversion de la MOD. : % Lorigine de la difference des cotts comparalifs: Ricardo ne précise pas les sources de la difference deg coats de P*, + Spécialisation absolue de chaque économie (monop") tel de bsptoe.bescbiow Leo Bomem)) Ricardo oublide la demande. (‘Gomme sie lalmsinact jorslonre Ainsi le modéle de Ricardo n'est pas modéle monétaire parce quill ne prend pas en Considération la monnale et le taux de change . Ces théories fondateurs du libre échange sont dépassés . uédois E, Heckscher , reprise en 1933 par le suédois B. Ohlin 4 Sagit d'analyses formulées en 1919 par le s et reformulées mathématiquement par laméricain P.A. Samuelson a partir de 1941. Le modéle H.0.S au nom de ses autres prolonge la théorie des avantages comparatif de Ricardo en expliquant Forigine de Tavantage comparalif. Les pays se spéclalisant dans les production quiincorporent le facteur de production le plus abondante localement exporter les biens qui renferment beaucoup de facteurs auil possédent en abondance et ils importent des biens qui nécessitent beaucoup de facteurs qui lui manquent . Done L’échange international s'explique a partir de 'abondance ou de la rareté relative a des facteurs de la production dans son dotation. ‘Les hypothése du théoréme H.0.S C'est un modéle deux bien , deux pays et deux facteurs de production substituables ‘Meme fonction de production pour chaque bien dans les deux pays . Fonction de production a rendement «échelle constante Les facteurs de production sont mobiles & lintérieur d'un pays et immobiles entre les pays La concurrence est pure et parfaite . Préférences identiques des consommateurs Limmobilitg des facteurs de P*: or, les mouvements de Kx, les transferts de technologie et les migrations de MOD ne céSsérit de se développer. % La concurrence pure et parfate: ce qui suppose Thomogénéité des biens et des techniques de P* entre pays. Or, incompatibilité avec le renouvellement technologique et avec les stratégies de différenciation des produits généralement établies par les FMN. # Le modéle H.0.S appartient a la statique et ne se préte guére au traitement d'une évolution historique qui requiert un traitement dynamique. est également pas possible d'accepter le choir. it inatiéle néo-classique a 2 facteurs et & 2 produits. Ce modéle ignore la présence plus que probt'« ve rondements d'échelle nan constants, et ne cadre pas avec la réalité caractérisée par des rendemen s ¢ ecivelle croissants. Vérification du modéle H.0.S ; Leontiev a effectué une étude empirique, qui zemet en question la théorie H.O.S. Llauteur s'est concentré sur des données américaines dans 50 ixiistries. Il a pu montrer que contrairement & ce qui a éi¢ démontré par la théorie H..S, les E.U exportaient vers le reste du monde des biens a forte intensité de MOD en échange de biens a ‘orte intensité en capital Résultats de Leontiev; Les résultats obtenus sont contraires a la théor2: Alors que les E.U sont censés étre bien dotés en capital par rapport au travail, ils exportent des marstiandises incorporant plus de travail Poe oee ° es que de capital. terprétation des résultats de Leontiev ; Ce paradoxe a été interprété par auteur lui méme en disant que les exportalions américaines sont intensives en MOD qualifiées et a forte valeur ajoutée, alors que les importations sont relatives a des produits intensifs en travail qualifé, 7 las * Leontiev: son paradoxe reléve du capital humain. Le facteur W est hétérogéne: un travailleur américain « vaut » plusieurs travailleurs étrangers. « ay Critique de théories traditionnelles de I’échange international :) Ces théories avaient une forte contain idéologique et politique: le but était de maintenir la domination de 14 surle monde, C Jom de. relays) Léchange international est pergu comme une chose naturelle et volontare: la spécialisation internationale des colonies n’avat rien de naturel ni de volontare puisqu’elle étaltimposée parla métropole et suble par les pays dominés. Ricardo: change international d'un pays dépend de sa capacité @ offir des biens ayant un codt inférieur & ses concurrents étrangers: ce raisonnement n’est plus suffisant pour expliquer la multipicité des facteurs de la compétitivité (qualité, dtférenciation des produits, délais de livraison...). : 2 "6c snatio Section: "innovation technologique et fe cycle de it ‘16 Lécart technologique et innovation ; La technologie considérée comme un facteur de production, a deux effets principaux : elle permet de créer de nouveaux produits et de nouvelles méthodes de. production, Posner (1961) considére que rinvestissement et les dépenses de R&D peuvent étre & Vorigine d'un écart technologique, génerateur pour le pays innovateur d'up avantage certain. En effet, les pays coechangistes noconeavan poo lameres andoaeRed (Peck dke ck svvrbegpemen Tee Lespays innovateur acquiert une avance technologique qui lui confére un monopole exportation pour le produit nouveau, ce niveau, 2 types d'échanges se distinguent Dans un premier temps, le pays innovateur bénéficie de absence d'imitation de son innovation par les pays €trangers qui sont obligés dimporter le produit nouveau. I se développe ainsi un commerce d’écart Une fois la nouvelle technologie connue a étranger, le pays innovateur perd son avantage technologique et son monopole ne peut se maintenir que si son avantage coat est suffisamment net, Dans cette phase de banalisation de la technologie, le pays innovateur préfére souvent reconstituer un nouvel avantage par la mise au point d'autres produits nouveaux et transférer progressivement les procédés de fabrication de ancien produit nouveau dans les pays imitateurs capables d'appliquer ces procédés a meilleur coat. Il se développe par csqt, un commerce dit « de bas salaires ». | 2. La théorie du cycle international du produit de Vernon: selon Vernon Le produit peut done conn: | | 4 phases @ Phase de lancement: La premiére phase du cycle n’engendre pas de commerce international : le produit est fabriqué et consommeé dans le pays d'origine de l'innovation. @ Phase de croissance; Lors de la deuxiéme phase du cycle Le procédé de fabrication devient de plus en plus connu et la demande du bien se généralise. Les exportations du pays innovateur vers ses partenaires développés apparaissent et se multiplient. La firme innovatrice tente de prolonger son monopole temporaire en exploitant la premiére les marchés étrangers, car sur son tertitoire national, les imitations apparaissent et son marche intérieur est attaqué Boot | La maturté: Le produit es fabriqué et consomme sur desvastes échelles tant dans le pays innovateur que | dans les pays étrangers puisque des concurrents locaux apparaissent. Ces derniers imitent innovateur dans | leur pays d'origine. Le monopole de Tinnovateur disparait et le marché devient plus concurrentiel. Les considérations des coiits de production deviennent prifiérdiales, et par conséquent il faut installer des filiales de production (remplacement du commerce international par les IDE). + Le déclin : A ce stade, fa production est concentrée dans les pays qui pratiquent les salaires les plus bas et qui utilisent une force de travail non qualifiée. La production nationale peut prendre fin et il est possible que les produits qui étaient habituellement exportés par le pays innovant y soient désormais importés. f ial Elles expriment une réduction du cot moyen du produit lorsque la quantité produite augmente, deux types d'économie d'échelle se distinguent : lun interne, l'autre extern. ean” C'est augmentation de la taille de lentreprise, elles sont liées i irectement la taille de lunité de production, Les raisons de existence des économies d'échelle sont & techercher dans trois principales sources + Le principe d'indivisibilité: on soutient qu’en ne peut augmenter les facteurs de production que par unités entigres, ce qui place la production a un niveau plus élevé. @ mL ed pa Oe Bhan Opal eee heed oem cena + ‘La division du travail; les grandes firmes ont beaucoup plus de liberté @ spécialiser les travailleurs dans des téches otis performent mieux, dots une meiteure productvié et un accrolssement substantia dela production Les codts fixes s'amortissent avec la quantité de production. de sorte que le cost unitaire de production diminue avec la hausse du niveau de production. Linder; Selon Linder le commerce ternational est lié a Vexistegce d'avantages comparatifs, mais Forigine de ceux-ci, ne saurait se trouver dans la difference entre les dotations initiales en facteurs. Le commerce des produits industriels se développe entre des pays qui n’ont pas entre eux de différences significatives dans leurs dotations de facteurs. Un bien n'est susceptible d'étre exporté que s'll est d'abord objet d'une forte demande interne. Gtitique:-Si la théorie de Linder permet de mieux comprendre pourquoi un pays industrialisé peut exporter des biens fortement demandés, sur son terrtcire, elle n’explique quimparfaitement que le méme pays importe des produits compavabies. C'est la théotie de la demande de differences développé Lassurdie Duchéne qui permet de combler cette insuffisance. [Yt wt ps erpads quec'ny Votyat dw Jats od 2. La différenciation des produits et le commerce international; La théorie de la demande de différence développée par B. Lassudrie-Duchéne compléte linterprétation de Linder en montrant que les consommateurs d'un pays exportateur d'un bien peuvent demander et consommer un produit substituable importé. La différenciation des produits permet d'expliquer le commerce intra-branche par une demande de différence de la part des consommateurs. ‘Selon B. Lassudrie-Duchéne, la consommation de masse qui prévaut aujourd'hui dans les pays industrialisés est une consommation différentielle de masse. La différenciation des produits peut étre horizontale comme elle peut étre verticale. (Vell «4 Arnplita, dbspas deb ple mew p25 cut aimr So Gh ena s a in Dans la différenciation verticale, la différenciation peut porter sur la qualité du produit. L’entreprise cherché a couvrir par sa production une gamme plus complete a des produits de haute gamme, de gamme moyenne et de bas de gamme, Conmun( sata pe Que’ a fh? Aopideghs Means o + La différenciation horizontale : Ccncame ia vatiéte des caracteristiques d'un produit qualité identiqu Uentreprise s'efforce pour lancer sur le marché cies variétés différentes des variétés deja existantes (Je Shanlire 21 2alance des pajements — ~ (Sballye- Coben povinld J nt Définif ah et princines 8 construction’ La Balance des paizments dun pays est un é1at statistique qui recénse, sous une forme comptable, les flux économiques, financiers et monéisires intervenuss 9u cours d'une période (en général une année) entre les “agents résidents dune économie at les non résicente 1. Les agents résidents et non-résients: La 2P fait intervenir 2 grandes categories d'agents: Le terme de « résidant » designe les agents économiques qui « résident » dans le pays, clestadire qui exercent leur activité économique sur le terrtoire national, depuis plus d'un an, Leterme de « nonerésidents » désigne les autres personnes physiques (notamment celles de nationalité marocaine, l'exception des fonctionnaires, qui acquiérent la qualité de non-résident das leur installation A étranger) et les autres personnes morales, 2. Intérét de la Balance des paiements et les opérations recensées; La BP recense lensemble des opérations entre résidents et non-résidents en distinguant trois types de flux: Les fluxfinanciers: Ce sont les échanges de capitaux correspondant aux investissements directs etranger et aux placements réalisés entre les résidents et le reste du monde. Les flux.réels: Ce sont les échanges de biens et de services entre les résidents et les non résidents. -Les.fluxmonétaires; Ce sont les avoirs et les engagements en devises vis-a-vis du reste du monde. 4. Principes d’enregistrement Comptable ; Les échanges entre résidents et non-résidents peuvent étre saisis soit au moment de leurs réalisations soit lors de leurs raglements ;. Dans le premier cas, 'approche est dite en transactions, et dans le second cas en réglements. La premigre approche privilégie aspect économique des relations internationales. La constatation statistique se fait & Partir de la connaissance de ropération économique elle-mame. © vl) cP Lors d ur réglement; La seconde approche met accent sur aspect monétaire des relations internationales. La constatation statistique d'un échange se faisant 2 partir de la connaissance des flux d'actifs monétaires, Le compte des transactions courantes; a halance commerciale; La balance commerciale enregiste les flux de marchandises, cestedire eS |.f..\) exporations et les importations du pays concerné, Le solde commercial est égal X = Mh ccps's “bony 79" Labalance des services; Elle rend compte des biens immatériels échangés entre les residents d'un pays et extérieur La balance des revenus; | s'agit généralement de flux financiers de retour: Revenus des investissements extérieurs et de placements sous forme de.cividendes et dinteréts & Bénéfices des filales extérioure. La balance de transferts courants otunilatéraux.: Ce sont des transferts de biens ou de capitaux entre tn pays et le reste du monde et qui ne donnent lieu & aucune rémunération en contrepartie. Les transferts peuvent étre publics ou privés. Le compte capital ; Le compte capital regroupe deux categories d'opérations :Les transferts en capital effectués par les migrants et les remises des dettes des administrations publiques et des autres secteurs au profit du secteur public. & Les acquisitions d'actifs non financiers (non produits) concernent les avoirs incorporels tels que 'achat ou la vente de brevets, les marques Le Compte financier ; Dans ce comple, on enregistre les movements de capitaux qui retracent les flux des ceréances et des engagements entre les résidents et les non residents on distingue; Les investissements directs a I'étranger (I.D.E); Les IDE correspondent aux investissements et aux prises de participation dans les pays étrangers ou par ceux-ci dans la nation considérée. Par exemple, lorsque le Maroc investit 4 'étranger, ily a sortie de capitaux. A linverse, les investissements étrangers au Maroc correspondent une entrée de capitaux Les investissements de portefeuille: Contrairement aux investissements directs, ils n’ont pas pour objet d'exercer un contrdle ou diinfluer directement sur la gestion des entreprises. Ils correspondent a des opérations d'achat et de ventes de valeurs mobiliéres entre résidents et non résidents Les crédits Commerciaux; II s'agit essentiellement des crédits liés au commerce extérieur et destinés & assurer le financement des exportations ou des importations. Préts et emprunts: lis prennent la forme de crédits & moyen et long terme et correspondent soit a des préts accordés a 'étranger soit & des emprunts obtenus de létranger. 4\ ‘Autres investissements; Ils concernent le secteur public et correspondent aux investissements quieffectuent les gouvernements a étranger et leurs participations aux capitaux des organismes internationaux (ONU, FM, OMC...) En opérant certains regroupements des différentes rubriques de la BP, on peut en soustraire différents soldes. Le solde de la Balance Commerciale; Il est présenté comme un véritable indicateur du dynamisme de économie d'un pays dans les échanges intemnationaux. Il permet d'apprécier la place du pays dans la division internationale du travail, son degré de dépendance vis-a-vis de lextérieur et son degré de compétitivité. Le solde de la Balance des transactions courantes ; li regroupe le solde commercial, les soldes des opérations des services, de revenus et de transferts courants. Ce solde est significatif du point de vue. économique, parce qu'l refléte la compétitivité d'une économie nationale. Le solde de la balance de base: Elle regroupe les transactions courantes et les mouvements de capitaux a long terme, et les transferts en capital. Son examen permet une appréciation réelle de la situation économique extérieure, Le solde de Ia balance globale Appelée aussi balance des flux non monétaires, elle reprend le solde de la balance de base et y ajoute les flux de capitaux a court terme du secteur privé non bancaire. Le solde de la balance des mouvements monétaires. On l'appelle également position monétaire exterieure, Les mvts de Kx & CT du secteur bancaire et du secteur officiel (public), constituent le ® ad Seeaaeeeerereee financement monétaire de la BP. Par convention, la variation de la position monétaire extérieure est de signe opposé a celui du solde de la BP. “ m change est naturellement une doctrine libérale, il s‘agit dune doctrine économique favorable la libre circulation des marchandises. Cette libre circulation peut s'étendre aux services, aux capitaux et a la main d'ceuvre, Pour cela le libres échangistes préconisent la ‘suppression de toutes les entraves aux échanges 1. Fondements et objectifs du libre-échange; La pc ue du L.E est fondée sur la théorie des avantages comparatifs de Ricardo et sur les effets bénéfiques de la concurrence. Chaque pays a intérét a se spécialiser dans les P* oi il posséde un avantage relatif en termes de codt de P* , et ase procurer 2 tétranger les produits pour lesquels ses cotits de P’est comparativement trop élevés. Tous les participants au commerce international en retirent des gains. Les effets bénéfiques de la concurrence permettent d'obtenir une réduction des prix de vente au profit des consommateurs, une affectation optimale des ressources et un dynamisme de l'appareil productif. 2. Les conditions du libre échange : La mise en place d'une politique de libre échange suppose cependant la ‘suppression des obstacles tarifaires et non tarifaires. Un des principaux obstacles a la libre circulation des marchandises entre les pays, est constitué par existence de droits de douane ayant pour effet de rendre les marchandises étrangéres plus cheres sur le marché national 3. Les critiques adressées a la théorie du libre-échange; 4 Le LE ne peut pas interpréter le Commerce intrabranche La théorie du L.E justifie la domination politique et économique des pays développés sur les pays en développement. 4 Encore aujourd'hui, les pays en développement vendent essentiellement des produits de base et achétent des produits industriels. > Le choix de la spécialisation n'est pas neutre politiquement, il peut y avoir dégradation des termes de l'échange pour les pays en développement. ‘Section 27 Le protectionnismie: Le mot «protectionnisme » désigne d'abord une doctrine économique, mais aussi, tres souvent les pratiques qui résultent de l'application de cette doctrine par un pays. II s'agit d'une doctrine économique et surtout politique, qui recommande de limiter entrée des produits evou des capitaux en provenance de létranger sur le terrtote national par des moyens divers. Lobjectif du protectionnisme est : De protéger les acteurs économiques na‘.onaux de la concurrence étrangére, D'encourager la production nationale, De protéger 'emploi et De conserver une indépendance nationale, concernant des productions qualifiées de «sensibies ». 1. Les motivations du protectionnisme © .Leprotectionnisme-éducatour die-FList; Le pro‘e:'icnnisme éducateur de F. ‘La doctrine du protectionnisme a été formulée par Friedrich List, économiste allemand du Xiéme siécle. List considérait que son pays ne pouvait se développer, face a la concurrence anglaise dominante a 'époque, qu’a abri de la protection commerciale. Les différents Etats allemands décident de créer une union douaniére, le Zollverein en 1834, Tout produit importé est taxé a entrée d'un de ces Etats allemands pour protéger les industries naissantes. Selon List le protectionnisme éducateur est transitoire. Ce mécanisme a parfaitement fonctionné, puisque, cinquante ans plus tard (vers 1884), Allemagne est devenue une puissance industrielle de premier plan, rivalisant avec le Royaume-Uni. Les-autres justifications-du protectionnisme; (argument.de Ja balance commerciale : le tarif douanier augmente le coit des importations et donc diminution des achats,de produits étrangers par conséquentes le solde de la BC oiiwve (St ame ‘argument des repréSailles.: si un pays concurrent a pris des mesures protectionnistes, on exerce des représailles en augmentant ses tarifs douaniers. _Llargument.de W'indépendance nationale : Certains régimes politiques souhaitent étre indépendants des économies étrangéres et isolent leur pays par un tarif douanier élevé. © ions en matiare d’armes pour Largument.de défense nationale ; le Pays interdit ou limite certaines importat protéger sa propre industrie d’armement. yee [argument du revenues tarts douaniers assurent un revenu substantiel a Etat. “Llarqument de 'emplai i faut protéger les entreprises nationales par des tails douaniers élevés car, sila Concurrence est rop forte ou jugée déloyale (dumping social), les entreprises nationales icencient leur A protéger les industries en ‘4 se modemniser. Il s’agit d'éviter des licenciements massifs dans les industries vieillissantes. Les mesures protectionnistes 2. Les mesures protectionnistes; Le protectionnisme se traduit favoriser les activités nationales et & pénaliser la concurrence ét © Les mesures tarfaires ; Le tari dovanier a longtemps consiitué la principale restriction & Véchange Taiarnational, et ce, jusqu’au début des années 1970. Un tarif ou un droit de douane est une charge imposée sur des biens importés et vise essentillement réduire le volume des importations. lly a deux 1yPes de tarifs : les tarifs ad valorem et les tarifs spécifiques. = Letan ad valorem -est un pourcentage de la valeur du bien importé, exemple : 10 % du prix dun ordinateur. «Le tant epécitique : est un droit fie par unité de bien importée, exemple : 1 DH par kg d'Ananas Importé. Le tarit ad valorem est le plus largement utilisé et présente, en effet, certains avantages. Comparativement au tarif spécifique, i est plus équitable et protege davantage contre inflation. ¢_Les mesures nop tarifares ; Le tart douanier a longtemps constitu la principale restriction & réchange international ot ce, jusqu‘au début des années 1970. Un taif ou un droit de douane est une charge imposée ‘sur des biens importés et vise essentiellement a réduire le volume des importations, - Les sesttistions suantitatives au commerce ; Principalement le quota ou le contingentement. Il sagit en Somme de nvautoriser qu'une quantitélimitée d'un bien, soit en valeur ou en unités physiques. d'entrer au pays ou de dépasser les frontiéres nationales. On parle donc de quota & limporation et de quota a exportation. par un ensemble de mesures qui tendent 2 trangere. ils regroupées en deux categories: ions; Ce sont des aides financiéres (ou autres) versées par Etat ou un organisme publique & tne entreprise, dans le but de favoriser activité & laquelle elle se livre, ce qui entraine un modification sur les prix relatifs et les flux commerciaux intermationaux, «Les Tétiies de sécurité, de santé et d’environnement; lis passent souvent pour des mesures protectionnisies. Les producteurs étrangers doivent s'adapter aux normes et réglementations nationales. Les Formes de santé invoquées pour empécher entrée de nombreux produits agricoles peuvent, dailleurs etre tres discutables parfois, Les réglementations relatives a la santé ou & environnement engendrent des coats considérables tant pour les exportateurs que pour les importateur. = _Les réglements administratits; Certaines tracasseries administralifs s'avérent des instruments de politiques commerciales trés efficaces également. I s'agit dalourdir les procédures administratives pour les importations. = Lrexigence du contenu local; Cette mesure a pour objet d'augmenter la production locale au détriment des importations directes. Cette mesure impose a une firme étrangére, qui s'installe dans un pays d'accueil, d'utiliser un pourcentage minimal des composants d'origine local pour qu'un bien produit soit considéré comme éfant gorigine domestique, et par conséquent, sera ‘exonéré de droit de douane. - Less jotique.; Certains pays diffusent un esprit protectionniste dans leur population c'est le cas du ‘Japon. Le consommateur Japonais est réticent 4 acheter des produits étrangers. - Ledumping ; C’est une mesure qui consiste a vendre les biens a l'extérieur un prix inférieur & celui pratiqué a lintérieur du pays, Cet instrument de la politique commerciale, considéré comme étant une pratique discriminatoire, est condamné par la réglementation du GATT et de 'OMC. > Le dumping social désigne, pour une entreprise, le fait employer des salariés étrangers avec une rémunération inférieure au salaire habituel ou légal, ou avec des conditions sociales moins favorables que les conditions normales du pays d'accueil. Le dumping fiscal, de la part d'un Etat, une fiscalité plus faible que celle des pays voisins afin d'attirer les capitaux étrangers ov les travailleurs de haut niveau. Le dumping {> gnvironnemental est le fait detablir des régles environnementa'es moins contraignantes que celles qui @ s'appliquent dans d'autres pays dans le but de favoriser les entreprises locales par rapport 4 leurs concurrent ranger, ' : ii flange; Une politique de change habile permet d'améliorerartficiellement le solde commercial. Lorsqu’un pays posséde une monnaie faible, ses exportations sont favorisées, De plus, ‘ses Importations lui codtent plus chéres. Ses consommateurs évitent donc, dans la mesure du possible, acheter des produits étrangers. Le solde de la Balance commerciale s'améliore de cette maniére. Les critiques adressées au protectionnisme ;. : Le L.E est une démocratie, le protectionnisme consiste a faire peser sur le contribuable la protection politique de secteurs économiques défaillants. Le protectionnisme nuit aux consommateurs nationaux, car sans la concurrence internationale, la qualité des produits se détériore et le prix augmente sur le long terme. Les libéraux considérent que le protectionnisme est une arme du nationalisme et les régimes autoritaires Le protectionnisme engendre le protectionnisme. Lorsqu'un pays décide d'augmenter ses droits de douane, Ses partenaires prennent svt deg mesures de représailles en augmentant les leurs. fe Nn Shapitre §'L'organisation du libre échange dans les fails: L'OMC ————~" Section Le GATT: Le GATT (Général Agreement on Tarifs and Trade) a été Conclu a Genave en 1947 Par 23 pays. Le GATT marqua un tournant important dans les relations commerciales internationales. Les grands principes du GATT ; La méthode inaugurée avec le GATT est celle du cycle de négociations, Pouvant s’étaler sur plusieurs années, et donnant lieu 4 un accord, Ces négociations sont fondées sur trois grandes régle: La clause de la nation la plus favorisée; Elle fait Tobjet de 'Article | du GATT . Cette régle, la plus importante de accord, stipule que tout avantage commercial accordé par un pays a un autre , doit étre immédiatement accordé a la totalité des membres signataires. "Ce qui est accordé a l'un est accordé a tous “sans discrimination. Cependant, certaines exceptions a la régle sont prévues : Lorsque les importations causent des dommages sérieux a la production locale comme exemple Le principe de réciprocité; La régle de la réciprocité stipule qu'un pays qui accepte une concession tarifaire doit également offrir une concession en retour. L'objectif est d'éviter que certains pays profitent des réductions tarifaires de leurs partenaires commerciaux sans eux-mémes abaisser leurs tarifs. La transparence des politiques Commerciales; Les barriéres quantitatives et généralement toutes les barriéres non tarifaires sont interdites, en raison de lopacité et du caractére discriminatoire de ces instruments. Seuls les tarifs douaniers, aisément quantifiables, sont acceptés comme moyen de protection. Le traitement national ; Au titre de ce principe, les produits importés sur le territoire d'un membre ne doivent pas subir un traitement moins favorable que celui réservé aux produits nationaux. isation mondiale du cot i'OMC: Créée en 1994 par les accords de Mairakech ‘concluant le cycle d'Uruguay, 'OMC est venue tardivement compléter larchitecture économique du systéme de Nations-Unies mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale. La raison d’étre de I'OMC; L'Organisation Mondiale du Commerce est une organisation internationale qui s'occupe des régles régissant le commerce international entre les pays. L'OMC a pour but principal de favoriser fouverture commerciale. Elie tche de réduire les obstacles au libre-€change. Alder les gouvernements a régler leurs différends commerciaux. Assister les exportateurs, les importateurs, et les producteurs de marchandises et de services dans leurs activités. Les caractéristiques de |'OMC; Par rapport au systéme antérieur des accords du GATT, IOMC présente deux améliorations majeures: L'OMC est une structure permanente dotée d'une direction et d'une administration & Elle est également dotée d'un organe de réglement des différends qui lui confére un pouvoir disciplinaire sur ses membres. Lorganisation et le fonctionnement de I'OMC ; L'organisation est basée a Genéve et dispose d'un budget et dun secrétariat de plusieurs centaines de personnes. L'OMC prend ses décisions par “consensus”. Les Etats sont représentés dans tous les organes dirigeants de 'OMC. Au sommet, il s'agit de la Conférence Ministérielle qui donne les grandes orientations. La gestion courante est assurée par le Conseil Général qui ‘éunit les hauts fonctionnaires des Etats. Les Etats sont également représentés dans les Conseils et Comités spécialisés qui se rapportent au Conseil général. ® From est dotée d'un pouvoir judiciare (ORDI), qui destiné a régler les dfférends commerciatls a autoriser F jysage de sanctions contre des pays qui manqueraient a leurs engagements. LORD n'intervient qu’a la suite r- gune premiere tentative de conciliation et offre un cadre juridictionnel, les principales étapes de RD: 4. Aupremier niveau est nommé un groupe experts indépendants choisis sur une liste constitube parles Elta, su la base d'un mandat, ce panel est chargé de régiger un rapport inluant des recommandations de solutions pour FORD, qui statue ensuite sur son adoption. Le rapport ne peut étre rejeté que par consens «Au deuxiéme niveau existe une instance d'appel a laquelle peuvent recourir les Etals - membres en 62S de désaccord avec les conclusions du panel. Linstance d'appel est permanente et composée de juristes professionnels. Linstance d'appel peut infirer, confirmer ou modifier les conclusions du panel, «‘Séme :Laboutisement de la procédure permet fadoption automatique du rappor de Forgane c'appe! LORD ne dispose d'aucun pouvoir autonome et ses condtions dintervention demeurent soumises 12 volonté des membres de !OMC. { 3. Critiques adressées 3 OMC: Depuis la fin 1980, TOMC a 618 Fobjet de criques de diferentes natures, ' © Critiques de la part des mouvements altermondialistes: | Les mouvements altermonciebstes reprochent& TOMC de pramouvok fa mandiatsatian de feconom)@ A la ibéralisation du commerce. is considérent que les représentants des grandes puissances imposent & omc leurs conceptions néolibérales, D'aprés eux, [OMC impose aux Etats de modifier leurs los, réglements, procédures administratives pour les mettre en conformité avec les regles quielle édicte qu sont loin de | résulter d'un processus démocratique | «La primauté de rOMC sur les autres organisations internationales; © Critique de la procédure de réglement des différends: Gea tee ie 7 fie dense aa pale casei delice Gaal FS closes 5 ‘Teel afin ats EE tons ob Le Es). Tiyon Te atone he Pag tes hiis oF oh Siegel ica ice le ee diffezents mala —astinf alow fa = ere echt od Teer an Pembina wept ds co ZW ems ales Bteemeon A eetbol takin di i: wr qualia ect flaca _paxitintd fom HET cle si. ch ays bore ota dt 5 z pps tating cabana aha plas TA reo nemsien cnsbed Kot, fa oleae eh Sects, “ole -qoelle (— [peck Totes Ell seed a ee ae oa Fengei hpecl ol ode. eae wall fs a = rag e ore panes —. dim ease: —, vevedag Neotel ns Besmomipaes avec he aeste_cls Ylowle + j | { | be —- Qoxllt (m capes cli. Peswinenentd foro ® ioe Fanl te \ phd « ce Kegs © awk alee eninnes

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