UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus GUIDE DU PROFESSEUR 1 / 12 Pourquoi pas !

3
UNITÉ

Mes parents,
ces inconnus
Objectifs de l’unité
Dans cette unité, les élèves vont apprendre à présenter et commenter des résultats
statistiques, à donner des conseils, à formuler des reproches et à exprimer des regrets.
Ils apprendront des techniques journalistiques pour orienter une interview, comment
rapporter les paroles de quelqu’un, comment évoquer des souvenirs et faire raconter
des anecdotes.
Ils vont utiliser le conditionnel présent (vous pourriez, vous devriez...), le conditionnel
passé (vous auriez dû, vous auriez pu...), différents adjectifs interrogatifs, la concordance
des temps dans le discours rapporté au passé et revoir les temps du passé (passé
composé, imparfait, et plus-que-parfait).
Ils découvriront où se situe le conflit des générations en France, ce qu’on appelle les
« adulescents » et leurs critères culturels et les années FM (François Mitterrand).
Enfin, ils seront prêts pour la tâche finale : élaborer un album photos sous la forme d’un
scrapbooking.

Avant de commencer
Demandez à vos élèves de regarder la photo de la
page 37 et de vous dire ce qu’ils y voient. Complétez
si nécessaire : voir fiche La page de garde.
Le lexique de la page et des informations com-
plémentaires :
• On voit une famille dans une maison.
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
Après avoir décrit la photo, demandez à vos élè-
ves si cela leur arrive de regarder des photos en
famille, si leurs photos sont dans des albums ou
sur leur ordinateur ; s’ils aiment regarder des
photos et pourquoi, s’ils trouvent cela ennuyeux,
joyeux, triste...
Lisez ensemble les trois encadrés de la page

• Ils sont assis dans le salon, sur le canapé/sur le pour fixer les objectifs de l’unité et demandez-
canapé du salon. leur, s’ils ne le savent pas, de deviner puis de re-
• C’est une famille qui regarde des photos. chercher ce qu’est un scrapbooking : pour cela
• Il y a 5 personnes : le père, la mère, les deux reportez-vous à la page 47 et lisez l’activité 1 de
filles et le fils/le garçon. la tâche.
• Ils sourient, ils sont contents de regarder les
photos.
• Ce sont de bons souvenirs/des souvenirs de va-
cances/de fête...
• L’album est sur les genoux de la fille la plus
jeune.
• Ils ont l’air sympathiques/gentils... j’aimerais
les connaître.
• Ils sont beaux/pas beaux/ils me plaisent...
• Ils sont habillés de manière décontracté (jeans,
tee-shirt, sweat-shirts,...)
...
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
1. Conflits de génération :
mythe ou réalité ?
1 Moi... et eux (p. 38)
Objectifs de l’activité :
répondre à une enquête ;
réaliser une synthèse statistique ;
comparer ses idées à celles des autres
et donner son avis.
Avant de commencer
Attirez l’attention des élèves sur le titre de la
double page « Conflits de générations : mythe ou
réalité ? ». Demandez-leur s’ils comprennent ce
titre, si cela veut dire quelque chose pour eux.
Expliquez ensuite la démarche globale de
l’activité, faites le point avec les élèves sur la
manière d’exprimer chiffres et statistiques à
l’aide de « Pour en savoir plus » ci-dessous,
mais aussi à l’aide des schémas de la page 44
de la même unité.
Vous pouvez également introduire le thème
« conflits de générations » avec le texte de la
page 44, ce qui permettra de comparer, une
fois l’activité terminée, les schémas de la
classe à ceux de la situation en France.
Pour en savoir plus
Fractions, pourcentages et idée de quantité
• Faites remarquer à vos élèves qu’on dit
« la moitié » (féminin) mais un quart, un
tiers, un cinquième, etc. (masculin).
• Les nombres et adjectifs ordinaux : com-
me leur nom l’indique, ils servent à ordon-
ner, à classer ; à part premier/première qui
se termine en –ier/-ière, les autres ordinaux
se terminent en –ième (de deuxième à mil-
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lième en passant par centième).
• On peut utiliser des nombres collectifs :
une dizaine, une douzaine, une centaine (fé-
minin), mais un millier (masculin)
• On peut utiliser aussi des mots qui ser-
vent à multiplier :
le double (2 fois plus), le triple (3 fois plus),
et les verbes doubler, tripler...
• D’autres verbes sont souvent utilisés dans
l’expression de la quantité, comme :
- augmenter, diminuer : le nombre d’auditeurs
a augmenté/diminué.
- dépasser : on a dépassé les 10 millions
d’auditeurs.
- baisser : le nombre des auditeurs a terrible-
ment baissé.
GUIDE DU PROFESSEUR 2 / 12 Pourquoi pas ! 4
Démarche A
Commencez par attirer l’attention de vos élè-
ves sur l’adjectif « intergénérationnel » de la
consigne et demandez-leur s’ils le compren-
nent ; si la réponse est affirmative, deman-
dez-leur pourquoi ils l’ont compris et com-
ment le mot est formé.
Inter/générationnel (inter = entre + géné-
ration)
Demandez-leur aussi s’ils connaissent
d’autres mots formés de la même manière.
International, intergalactique, interré-
gional, interprofessionnel, interurbain,
Internet.
Laissez chaque élève prendre connaissance
de chaque question de l’enquête. Expliquez le
vocabulaire incompris.
Distribuez la FT U3P38-1AB à chaque élève
qui la remplit.
FT
U3P38-1AB
Démarche B
Pour que la classe travaille plus sereinement
au dépouillage des questionnaires, faites deux
grands groupes : un groupe qui dépouille les
fiches des garçons, un groupe qui dépouille
les fiches des filles sur un document vierge.
On peut noter les résultats avec des petits
bâtons avant de faire le total des réponses.
4 - L’as-tu choisie...
Seul ? IIII IIII 9
Avec tes parents ? IIII IIII 10
Tes parents l’ont choisie pour toi ? IIII 4
Pour calculer les pourcentages, rappelez à
vos élèves qu’ils doivent d’abord connaître le
nombre des élèves qui ont répondu au ques-
tionnaire.
Pour en savoir plus
Calculer un pourcentage
On ne connaît pas le pourcentage, mais on
connaît le résultat.
Par exemple, sur 850 élèves du collège, 525
sont demi-pensionnaires. Pour calculer le
pourcentage d’élèves demi-pensionnaires,
on calcule (525/850) x100 et on trouve en-
viron 61,76 %.
En fait, dans tous les cas, on calcule
(effectif / effectif total) x 100 .
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus GUIDE DU PROFESSEUR 3 / 12 Pourquoi pas ! 4

Démarche C Laissez-leur du temps pour relire ce qu’ils

ont noté, puis passez le document une troi-
Formez maintenant des groupes de 3 ou 4 sième fois pour qu’ils vérifient leurs notes.
élèves pour élaborer une fiche avec tous les Faites une mise en commun.
résultats.
Pour formuler les commentaires, rappelez à
vos élèves qu’ils ont déjà travaillé la manière Corrigés
de le faire, mais peuvent se reporter à « On a
Sexe Âge Problème évoqué
besoin de... », p. 23.
Passez dans les groupes pour vérifier l’avan-
cée du travail et relever les erreurs les plus Elle est en échec scolai-
re, ne s’intéresse qu’à la
grossières. mode et veut apprendre
Faites une correction de ces erreurs au ta- Féminin/
2 15 ans la coiffure. Sa mère est
fille
bleau et demandez à ce qu’elle soient prises inquiète car elle trouve
en compte dans les travaux des groupes. que 15 ans c’est trop tôt
pour choisir un métier.

Démarche D Il a son premier chagrin

d’amour, est déprimé,
Chaque porte-parole exprime les synthèses 3
Masculin/
16 ans
ne mange plus et pleure.
de son groupe. Les autres groupes prennent fils Son père est inquiet car
il ne parle pas, et ne fait
des notes. Une fois que tous les groupes ont plus rien à l’école.
fini de parler, demandez aux élèves s’ils sont
d’accords sur toutes les synthèses, sur tou-
Il ne se lave plus et son
tes les conclusions. Masculin/ père voudrait savoir si
Comparez à présent avec le texte et les résul- 4 16 ans
fils c’est une révolte, s’il y a
tats en France, p. 44 de Quartier Libre. une explication

Elle ne range jamais ses

affaires, ne met rien à
la poubelle et sa mère
2 Eux et nous (p. 38) 5
Féminin/
fille
14 ans voudrait savoir com-
ment faire pour que cela
change
Objectifs de l’activité :
écouter un débat sur le langage SMS entre
Pistes deux enseignants et prendre des notes ;
16-20 dégager les idées de ce débat ; Démarche B
résumez les arguments des deux
enseignants ; Lisez ensemble la consigne et expliquez-en
discuter de ces idées. les termes origine, raisons, Corrigé adaptées,
analyses, afin que les élèves ne partent pas
sur de fausses pistes.
Demandez à vos élèves quelles formules ils
Démarche A vont utiliser pour exprimer les Corrigé qu’ils
vont proposer :
Lisez la consigne puis faites écouter le docu-
ment une première fois en demandant à vos Je pense, je trouve,.../nous pensons,
élèves de se concentrer sur l’écoute et de ne nous trouvons
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pas prendre de notes. À mon avis, pour moi, selon moi,.../

Faites une première mise en commun pour
savoir si vos élèves ont eu des difficultés par-
ticulières ou pas. Signalez-leur deux mots du
vocabulaire familier, voire grossier qui, em-
ployés par les parents, dénotent leur agace-
ment, leur colère.
à notre avis, pour nous, selon nous...
Si le fils/la fille réagit comme ça, c’est
parce que...
Il/elle pourrait, il/elle devrait...
Je proposerais/nous proposons
...

message 3 : Il ne fout plus rien à l’école Passez dans les binômes pour suivre le travail
(fait) et les guider. Souligner les erreurs les plus
message 5 : Elle est beaucoup trop bor- grossières et demandez à ce qu’elles soient
délique (désordonnée corrigées à l’aide de la « boite à outils ».
Faites une mise en commun des Corrigé pro-
Formez des binômes, distribuez la FT U3P38- posées et votez pour les plus réalistes, jus-
FT
2A à chaque binôme et passez le document tes, appropriées...
U3P38-2A audio une seconde fois.
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus GUIDE DU PROFESSEUR 4 / 12 Pourquoi pas ! 4

Démarche C
Demandez à vos élèves de lire les deux brè-
ves sur le site Internet de SOS Parents de ma-
nière individuelle, puis demandez-leur de vous
dire une phrase pour résumer la situation.
Un garçon de 14 ans passe trop de temps
sur son ordinateur.
Démarche D
Vérifiez avec vos élèves s’ils connaissent les
outils qu’ils vont employer pour suggérer ou
proposer des corrigés.
On va utiliser le conditionnel présent avec
devriez ou pourriez, les verbes proposer,
suggérer.

Un garçon de 16 ans est en pleine crise

d’adolescence et ne respecte plus ses Pour aller plus loin
parents.
Proposez à vos élèves de faire leur propre ré-
Demandez à chacun de relire le texte avec seau de mots pour retenir le vocabulaire de la
un dictionnaire pour rechercher les termes page 39 à partir des deux mots suivants :
qu’il ne comprend pas puis faites une mise en
commun pour vérifier la bonne compréhen-
sion des choses. ordinateur conflits
À présent, attirez leur attention sur les ver-
bes en gras et demandez-leur s’ils en ont
compris le sens de manière implicite.
Corrigés
La mère n’est pas contente de son fils.

La mère du fils de 16 ans se fait des

détecteur de
reproches. jeux vidéo
mouvement
Reportez-vous ensuite à « On a besoin de... »,
p. 39 pour observer la construction du condi-
tionnel passé et pour expliquer qu’il sert à ex-
primer un regret ou un reproche.
réseau ordinateur volant
Distribuez la FA 3.01 à chaque élève. L’objectif
de cette fiche est de faire manipuler les diffé-
rentes formes du conditionnel passé avant de
FA
demander aux élèves de rédiger leurs pro-
3.01
pres phrases.
Internet accessoires

Corrigés
Vous auriez pu m’en parler, avant de décider
de m’envoyer en Angleterre.
Il aurait dû penser à acheter un cadeau, avant
d’aller à cet anniversaire.
S’il avait su, il serait allé au cinéma et ne accro
autorité
l’aurait pas attendue. respect
S’il avait fait beau, nous aurions pu aller à la
plage avec les copains.
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

J’aurais dû mieux réviser mon contrôle, au

lieu d’aller à l’école de musique.
Tu aurais pu me téléphoner, au lieu de école conflits retard
rentrer à pied.
Si vous aviez imposé des limites à votre fils, il
ne serait pas en difficulté aujourd’hui.
S’il n’avait pas eu de téléphone portable, il
n’aurait pas pu être sauvé.
dérive argent

Corrigez la production écrite de la fiche des

élèves et refaites un point sur la formation du
conditionnel passé si vous sentez que c’est
nécessaire. Activités du Cahier d’exercices : 2 p. 32,
2 et 3 p.36
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
2. Profession :
journaliste
3 Séminaire de formation (p. 40)
Objectifs de l’activité :
écouter un exposé et en tirer des
Pistes informations ;
prendre des notes et les résumer en
21-22
quatre étapes ;
apprendre à préparer un interview.
Avant de commencer
Demander à vos élèves s’ils ont déjà assisté à
une interview.
Oui, à la télé, oui en direct...
Peuvent-ils vous dire comment cela s’est pas-
sé et s’ils ont remarqué comment procédait le
journaliste ?
À la fin de ce remue-méninges, si des pistes
concrètes se sont dégagées, notez-les au ta-
bleau pour pouvoir vérifier leur exactitude à la
fin de cette activité à la lumière de ce qu‘auront
expliqué les deux spécialistes.
Démarche A
Passez une première fois la piste 21 à vos élè-
ves et demandez-leur d’écouter sans prendre
de notes pour qu’ils s’habituent au parler de
l’intervenant.
Faites écouter une seconde fois en deman-
dant aux élèves de prendre des notes.
Formez des binômes pour que les élèves
croisent leurs informations et résument les
quatre étapes.
Faites une mise en commun.
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Corrigés
1 – S’informer sur le sujet de l’interview
(personne ou thème).
2 – Demander l’interview : contacter la
personne, se présenter, présenter le media 4 Quelles questions pour quelles
pour lequel on travaille, fixer la date et l’heure. réponses ? (p. 40)
3 – Bien préparer ses questions.
4 – Bien préparer son matériel : vérifier son
magnétophone ou son caméscope.
Démarche B
FT Distribuez la FT U3P40-3B à chaque élève
U3P40-3B et demandez-leur de la lire attentivement.
GUIDE DU PROFESSEUR 5 / 12 Pourquoi pas ! 4
Vérifiez que tous ont compris les questions en
faisant une mise en commun.
Puis procédez de la même façon que précé-
demment :
- faites écouter la piste 22 une première fois
sans que les élèves prennent de notes ;
- faites écouter une seconde fois et demandez
- leur qu’ils écrivent ce qu’ils comprennent.
Maintenant demandez à chaque élève de met-
tre ses notes dans le tableau et de vérifier ce
qu’il a compris avec son voisin.
Faites une mise en commun et comparez ce
qu’ont dit les intervenants à ce que vos élèves
avaient dit lors du remue-méninges.
2e conférence
1 – Quel est le classement traditionnel des
questions et quel type de réponses permet
d’obtenir chacune ?
Types de questions Types de réponses
1 - fermées Une date – oui - non
2 - ouvertes Selon l’interviewé
3 – semi-ouvertes
avec combien, qui, Brèves et précises
où, quand ...
2 – Quelle est la différence entre les questions
primaires et les secondaires ?
Les questions primaires sont les questions que
le journaliste pose en premier, pour définir le su-
jet ; elles peuvent être préparées à l’avance.
Les questions secondaires sont les questions
posées pour approfondir les premières réponses
de l’interviewé.
3 – À quoi servent les questions secondaires ?
Peut-on les préparer à l’avance ?
Les questions secondaires naissent au cours
de l’entretien, on les appelle aussi « questions
de suivi » ; il faut bien écouter la personne pour
savoir improviser certaines questions au fur et à
mesure de l’entretien.
Objectifs de l’activité :
savoir faire la différence entre une question
neutre et une question tendancieuse ;
savoir faire la différence entre une question
fermée et une question ouverte.
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus GUIDE DU PROFESSEUR 6 / 12 Pourquoi pas ! 4

Avant de commencer les exercices, rappeler à 5 Le blog du séminaire (p. 41)

la classe ce qu’est la phrase interrogative, com-
ment elle peut se former et ce qu’elle exprime
à l’aide de « On a besoin de... » de la page 41 Objectifs de l’activité :
(Quelques mots interrogatifs) et à l’aide de « Pour lire des informations et exprimer le regret ;
en savoir plus » ci-dessous. savoir passer du discours direct au discours
indirect.
Vos élèves peuvent travailler de manière indi-
viduelle dans un premier temps puis compa-
rer leurs réponses avec celles du voisin.
Procédez à la mise en commun. Démarche A
Demandez à vos élèves de lire de manière in-
Corrigés dividuelle le blog sur la dernière intervention
1 – La question 3 est la plus tendancieuse de du séminaire.
par l’emploi de la forme interro-négative et Faites une première mise en commun en
de l’adjectif « mieux ». demandant s’ils ont remarqué quel était le
2 – a : fermée (date) ; b : ouverte ; style et le registre de langue de Lucie, quels
c : semi-ouverte (réponse pratique et mots relevaient plus particulièrement de ce
technique) ; d : semi-ouverte (énumération) ; registre.
e : ouverte ; f : fermée (oui/non) ; g : ouverte ;
h : ouverte. C’est un style familier avec des mots
comme sympa, super, marrés (rire),
trucs (astuces) gaffes (erreurs), mdr
(mort de rire)
Pour en savoir plus
Demandez à vos élèves de faire une seconde
1 - La phrase interrogative permet de po- lecture à l’aide d’un dictionnaire si néces-
ser une question. À l’écrit, elle se termine saire puis formez des binômes qui doivent se
par un point d’interrogation (?). Il existe plu- mettre d’accord entre eux sur la scène d’in-
sieurs manières de poser une question : terview la plus drôle.
- L’interrogation totale : Faites une mise en commun pour compa-
Vous aimez les vacances ? rer les réponses des binômes et les raisons
Est-ce que vous aimez les vacances ? qu’ils évoquent pour justifier leur choix.
Aimez-vous les vacances ? (l’inversion du su-
jet est la forme la plus élégante, la plus sou-
tenue des trois). Démarche B
- L’interrogation partielle :
Quel âge avez-vous ? / Vous avez quel âge ? / Attirez l’attention de vos élèves sur les phra-
Où habitez-vous ? / Vous habitez où ? / Où est- ses soulignées et demandez-leur de noter
ce que vous habitez ? le temps des verbes des propositions de ces
Comment vous appelez-vous ? / Vous vous phrases :
appelez comment ? / Comment est-ce que
vous vous appelez ? ... 1 – plus-que-parfait/imparfait/imparfait
2 - Parfois on introduit la négation dans 2 – passé composé/imparfait
une phrase interrogative : 3 – passé-composé/imparfait/condition
- Ne part-il pas en vacances avec nous ? Est- nel/imparfait
ce qu’il ne part pas en vacances avec nous
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

? (J’avais cru comprendre qu’il partait en Pour comprendre ce « mélange » de temps,

vacances avec nous, mais j’ai peut-être mal
compris / mais il a peut-être changé d’avis).
- la question interro-négative peut toute-
fois introduire un sentiment (le doute, l’en-
thousiasme...), se montrer tendancieuse :
Vous ne trouvez pas que la cafétéria était
mieux avant ? Ne trouvez-vous pas la nouvel-
le décoration de la cafétéria très réussie ? (la
réponse implicitement attendue est « oui,
vous avez raison »).
Mais ce genre d’interrogation peut aussi
être grossière :
Vous ne voulez pas boire ? (ici, vous êtes for-
cément obligé de répondre « non merci »)
Vous ne voulez pas venir, n’est-ce pas ? (je vous invi-
te mais cela me fait plaisir si vous ne venez pas).
expliquez la concordance des temps à l’aide du
tableau dans « On a besoin de... » page 41 et de
« Pour en savoir plus » ci-dessous.
Corrigés
Les paroles d’origine se situent dans un
contexte au présent, au moment où se sont
déroulés les faits :
1 – Je trouve vos questions intéressantes,
mais là j’ai faim, ça suffit !
2 - Vous êtes sûr de vouloir interviewer une
actrice de second plan ?
3 – Tu en feras sûrement ton métier, tu aimes
tellement ça !
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
Pour en savoir plus
Le discours indirect et la concordance
des temps
Le discours indirect est utilisé pour rappor-
ter les paroles de quelqu’un.
- Si on rapporte immédiatement les paroles
de quelqu’un (parce qu’il y a du bruit et qu’on
entend pas bien ce qui se dit par exemple),
on utilise le présent :
- J’ai faim !
- Qu’est-ce qu’il dit ?
- Il dit qu’il a faim.
- Si on rapporte les paroles de quelqu’un
après un laps de temps plus long, on utilise
le passé et ce qu’on nomme la « concordan-
ce des temps » entre le temps du discours
direct et le temps du discours indirect.
- Je pars à Paris.
- Qu’est ce qu’il a dit ?
- Il a dit qu’il partait à Paris.
En général le discours indirect est composé
de deux parties :
- une partie avec un verbe introducteur
comme dire, annoncer, demander, affirmer...
- une partie qui reprend les informations
données au discours direct :
Au présent : il dit qu’il a faim
Au passé : il a dit qu’il avait faim /il disait
qu’il aurait faim
Activités du Cahier d’exercices : 3 p. 33,
4 p. 34 , 4 p. 37, 1 p.38
3. D’amour et
d’humour...
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6 Les flèches de Cupidon (p. 42)
Objectifs de l’activité :
aborder le vocabulaire amoureux ;
raconter un événement, une rencontre
au passé.
Avant de commencer
Attirez l’attention de la classe sur le titre de
la double page « D’amour et d’humour » et fai-
tes un remue-méninges pour savoir ce que
GUIDE DU PROFESSEUR 7 / 12 Pourquoi pas ! 4
cela peut bien vouloir dire. Il sera sans doute
nécessaire d’expliquer le mot « humour ».
Humour (nom masculin) : forme d’esprit qui
souligne avec ironie et détachement les as-
pects plaisants, drôles et insolites de la réa-
lité. Synonyme : esprit.
Parce qu’une rencontre peut-être amu-
sante, parce que les gens qui se rencon-
trent ont de l‘humour, parce qu’on peut
raconter une rencontre avec humour...
Attirez ensuite l’attention de la classe sur le
titre de l’activité 6 « Les flèches de Cupidon »
et demandez qui était Cupidon.
Démarche A
Demandez à vos élèves de lire attentivement
et de façon individuelle les récits du forum,
puis formez deux grands groupes A et B.
Le groupe A lit les 3 rencontres de gauche (Na-
thalie, Charly et Coralie) pendant que le groupe B
lit les deux rencontres de droite (Paul et Axelle).
Faites une mise en commun :
- les élèves du groupe A racontent les trois
rencontres et les élèves du groupe B, qui les
ont lues aussi, peuvent dire si le récit de leurs
camarades est exact ou non ;
- les élèves du groupe B racontent les deux
rencontres et les élèves du groupe A réagis-
sent comme l’ont fait leurs camarades pré-
cédemment.
Ensuite, la classe entière commente les his-
toires et désigne l’histoire la plus insolite, la
plus romantique etc. Demander aux élèves de
justifier leur choix.
Pour aller plus loin
Distribuez la FA 3.02 à chaque élève. L’objectif
de cette fiche est de travailler le vocabulaire
amoureux développé dans les textes et de se
FA demander si les termes employés en français
3.02 sont les mêmes que dans la langue maternelle.
A-t-on aussi « le coup de foudre » en Italie, en
Allemagne, en Irlande, en Turquie, en Pologne...
et y « dévoile »-t-on ses sentiments aussi ?
Une fois ce vocabulaire suffisamment assimilé,
les élèves pourront aborder la démarche B.
N ‘hésitez pas aussi à faire faire un réseau de
mots selon le modèle de l’activité 2B, à partir
du mot amour (se rencontrer, être amoureux,
coup de foudre, sentiments, rendez-vous, sortir
ensemble, histoire d’amour, mariage).
Démarche B
Relisez une des histoires du forum avec la
classe et demandez à chaque élève de sou-
ligner d’abord les verbes de l’histoire puis de
dire quels temps sont employés.
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
Le présent, le passé composé, l’imparfait.
Demandez-leur de regarder comment le récit
est articulé pour ensuite pouvoir articuler le
leur.
Laissez suffisamment de temps aux élèves
pour rédiger leur histoire (ou demandez-leur
de le faire à la maison). Relevez les feuilles
pour faire le point syntaxique et grammati-
cal de tous les récits lors d’une mise en com-
mun.
Demandez ensuite à ce que les erreurs soient
corrigées. Une fois cette étape réalisée, vos
élèves peuvent faire circuler leur récit dans
la classe puis voter pour l’histoire la plus ro-
mantique, la plus insolite etc.
Pour en savoir plus
- Dans la mythologie romaine, Cupidon (fils
de Vénus, la déesse de l’Amour) correspond
dans la mythologie grecque à Éros, le dieu
de l’Amour. Il est surtout connu pour être le
beau et jeune dieu qui tomba amoureux de
la belle Psyché. Cette histoire est racontée
dans Les Métamorphoses (ou L’Âne d’or). Ja-
louse de la beauté de Psyché, Vénus, dées-
se de l’Amour, ordonna à son fils Cupidon
de rendre Psyché amoureuse de l’homme
le plus laid sur terre. Heureusement pour
Psyché, ce fut Cupidon qui tomba amou-
reux d’elle ! Il l’emmena dans un palais re-
culé où il lui rendait visite chaque nuit, sans
qu’elle puisse le voir ou le reconnaître. Bien
que Cupidon lui eût interdit de voir son vi-
sage, Psyché alluma une lampe une nuit
pour le voir pendant qu’il dormait. Cupidon
l’abandonna parce qu’elle lui avait désobéi,
et Psyché se mit à errer misérablement à
sa recherche. Après bien des déboires, elle
retrouva Cupidon et fut rendue immortelle
par Jupiter, roi des dieux.
- Dans d’autres récits, Cupidon est un ga-
min facétieux qui blesse sans distinction les
dieux et les hommes avec ses flèches, qui
les rendent amoureux.
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
- Dans l’art, Cupidon est représenté sous la
forme d’un enfant nu et ailé, ayant souvent
les yeux bandés et portant un arc et un car-
quois rempli de flèches.
- Dans l’art grec, Eros est représenté en
jeune homme mince et beau, les yeux sou-
vent bandés pour indiquer l’aveuglement de
l’amour. Il porte parfois une fleur, mais plus
souvent un arc, avec lequel il envoie des flè-
ches d’argent, pointes de désir dans le cœur
des dieux et des hommes.
- Dans la légende romaine, Cupidon prend
sa forme définitive et est représenté sous
l’aspect d’un enfant, pourvu ou non d’ailes.
Il intervient dès lors dans de nombreu-
ses légendes, dont celle de Psyché, et une
GUIDE DU PROFESSEUR 8 / 12 Pourquoi pas ! 4
signification symbolique est peu à peu don-
née à ce mythe.
Si parmi les dieux de l’Olympe, Cupidon
occupe une place secondaire dans la my-
thologie, en revanche il reste très présent
dans la société moderne en étant un des
principaux symboles de la Saint-Valentin.
7 Copains d’avant (p. 43)
Objectifs de l’activité :
écouter des anecdotes et savoir les résumer ;
raconter ses souvenirs ;
Pistes écrire une anecdote au passé.
23-25
Avant de commencer
Regardez ensemble les deux photos de l’acti-
vité 7 et demandez à vos élèves de les décrire :
La première photo est une photo de clas-
se ; on fait cette photo tous les ans au
début de l’année avec un professeur. Les
élèves du premier rang sont assis sur un
banc et ceux du dernier rang sont debout
sur un banc.
Sur l’autre photo, on voit des adultes ; ce
sont sans doute les 5 copains de la classe
qui se sont retrouvés parce qu’une fille
montre la photo de la classe.
Demandez-leur s’ils ont les mêmes photos
ou s’ils ont déjà vu ce genre de photo (dans ce
cas-là, où et pourquoi ?). Ont-ils du plaisir à
regarder ces photos ?
Oui j’ai les mêmes photos ; j’aime bien les
regarder pour voir comment nous avons
changé, les copains et moi-même. J’aime
aussi me rappeler les souvenirs d’enfance.
J’aime bien les regarder pour rire avec les
copains, pour se moquer de notre tête.
Non, moi je n’en ai pas, mais j’ai vu celles
de mes parents/d’amis de mes parents/de
mes copains français...
Je trouve cela sympathique, on peut se
rappeler les souvenirs d’enfance, l’école
primaire, le collège...
Démarche A
Piste 23 Commencez par faire écouter la première
piste audio à vos élèves ; précisez-leur pour
ne pas qu’ils se perdent que les copains s’ap-
pellent Bernard, Alex et Lionel et que les co
pines s’appellent Laurence et Dominique.
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
Précisez-leur aussi que le langage est lan-
gage et que certains mots sont même gros-
siers ; il est donc important de préciser enco-
re une fois à la classe que la compréhension
de ce vocabulaire est nécessaire mais qu’il
faut éviter de l’employer.
Lexique de la piste 23 :
Un mec : un homme
S’éclater : s’amuser beaucoup
Déconner : faire l’imbécile (grossier)
Filer : donner
Chauffer : énerver
Une connerie : dans ce contexte : n’importe
quoi ; sinon : une bêtise. (grossier)
Se marrer : rire
Faites une première mise en commun en de-
mandant quels sont les thèmes de la conver-
sation.
Ils parlent de quelqu’un qui ressemblait à
un martien.
Ils parlent de Lucile.
Ils parlent d’une blague qu’ils ont faite
à Lucile en cours d’histoire : ils lui avait
donné un devoir à lire qui n’était pas le
bon.
...
Repasser la piste et demandez aux élèves de
repérer des détails supplémentaires.
Avant de passer à l’écoute faites également
un point sur le lexique.
Piste 24
Lexique de la piste 24 :
Se foutre : se moquer (grossier)
Rigoler : rire
Refiler : donner
Bosser : travailler
La boite : l’entreprise
Coincé : timide, mal à l’aise avec les autres,
introverti.
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
Faites écouter la piste une première fois et de-
mandez à vos élèves de prendre des notes.
Une fois les notes prises, demandez-leur de
comparer leurs informations avec leur voisin
puis faites écouter la piste une seconde fois
pour vérifier les premières informations.
Formez des groupes de 3 ou 4 élèves pour
faire un petit résumé de ce qui est raconté.
Ils parlent de Dominique qui avait tou-
jours des bonnes notes en français parce
que c’était son père qui faisait ses rédac-
tions. Ils parlent de ce qu’ils font
GUIDE DU PROFESSEUR 9 / 12 Pourquoi pas ! 4
maintenant : Laurence et Alex sont profs,
Dominique est avocate, Bernard est com-
mercial dans l’entreprise de son père et
Lionel est cuisinier, il a son propre resto.
Faites une mise en commun pour vérifier
la compréhension de l’anecdote et pour
corriger.
Procédez de la même façon que pour la piste
23 ou 24.
Piste 25
Pour aller plus loin
Demandez à vos élèves de rajouter ces ter-
mes au dictionnaire bilingue d’argot (ou de
français familier) qu’ils ont confectionné lors
de l’activité 8B de l’Unité 2.
Démarche B
Formez des binômes, lisez la consigne avec
toute la classe et demandez aux élèves de
commencer par raconter leur souvenir à
leur camarade de binôme. L’élève A raconte
une anecdote à l’élève B, puis ils inversent
les rôles.
Passez dans les binômes, écoutez ce qui se
dit et corrigez les erreurs les plus grossières.
Faites une mise en commun en demandant
aux élèves B de raconter l’anecdote de l’élève
A et vice-versa. Si l’anecdote est mal racontée,
l’élève concerné peut intervenir et modifier.
Démarche C
Demandez à chaque élève d’écrire son pré-
nom sur un bout de papier et mettez tous les
bouts de papier dans une trousse/une boî-
te...  ; faites venir le/la plus jeune de la classe
au tableau pour tirer les prénoms au sort.
Une fois les binômes formés, accordez 10 mi-
nutes seulement pour commencer le travail.
Faites une mise en commun pour aplanir cer-
taines difficultés, répondre aux questions et
apporter des informations supplémentaires,
si nécessaire. Faites également une correc-
tion des erreurs que vous aurez pu relever en
circulant dans les binômes.
Accordez à nouveau 10 minutes pour termi-
ner le travail.
Demandez à certains élèves de lire leur anec-
dote et au reste de la classe de réagir.
C’est amusant, c’est nul, c’est cool...
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
8 Voyelles écartées / voyelles
arrondies (p. 43)
Objectifs de l’activité :
Pistes différencier les voyelles écartées et les
26-27 voyelles arrondies ;
reconnaître et savoir prononcer le son (y) ;
différencier le son (eu) et le son (é).
Démarche A
Distribuez la FT U3P43-8 à chaque élève.
Commencer par observer les deux dessins,
faites remarquer la position de la bouche,
FT puis faites articuler les mots tutu, chtimi,
U3P43-8 pépé, bœuf, loulou et chemise ; si les élèves
pouvaient se regarder dans un petit miroir,
cela les aiderait sans doute beaucoup.
(dessin du haut) : chtimi, (che)mise
(dessin du bas) : tutu, pépé, bœuf, loulou,
(che)mise
Faites tirer une conclusion à vos élèves.
En français, les sons se prononcent très
souvent en poussant la bouche en avant.
Pour en savoir plus
y - voyelle antérieure, fermée, arrondie
i - voyelle antérieure, fermée, non arrondie
é - voyelle antérieure, mi-fermée, non
arrondie
œ - voyelle antérieure, mi-ouverte, arrondie
u - voyelle postérieure, fermée, arrondie
e - voyelle postérieure, mi-ouverte, arrondie
Sur la totalité des voyelles :
- il y a plus de voyelles antérieures (la lan-
gue se masse vers la partie antérieure de
la bouche) que de voyelles postérieures ( la
langue se masse vers la partie postérieure
de la bouche)
- il y a beaucoup plus de voyelles arrondies
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
(et projetées en avant) que de voyelles non
arrondies.
Démarche B
Faites écouter le document sonore une prex-
mière fois et laissez les élèves noter ce qu’ils
entendent.
Passez le document une seconde fois pour
vérification puis faites une mise en commun.
GUIDE DU PROFESSEUR 10 / 12 Pourquoi pas ! 4
Le son (y)
- Musique : 1re syllabe
- minute : 2e syllabe
- surtout : 1re
- Humide : 1re
- voulu : 2e
- pourvu : 2e
- Fou-rire : pas de son (y)
- Fourrure : 2e
- cupide : 1re
- Stupide : 1re
Démarche C
Vos élèves commencent par entourer, de cou-
leurs différentes, les deux sons.
Passez le document audio pour qu’ils vérifient
leurs hypothèses, puis faites une mise en
commun en faisant prononcer distinctement
les mots deux par deux, pour que les élèves
sentent bien la différence entre les deux sons.
Ils peuvent aussi s’aider de leur miroir pour
visualiser la position de leur bouche.
Demandez ensuite à vos élèves de regrou-
per les autres mots qui se prononcent de la
même façon :
le son (o) : dos/sot ; flore/corps
Corrigés
Le son (œ) :
peur ; fleur ; cœur ;
Le son (e)
Deux ; De ; ce ; le ; ceux
Activités du Cahier d’exercices : 5 p. 35
(p.44)
Voir fiche Quartier libre
Conflit de générations : mythe ou
réalité (p.44)
Pour en savoir plus
Conflit de générations ou lutte de classes ?
se demande Gérard Mauger, sociologue.
Où se situe le « conflit de génération »
aujourd’hui en France ? Il semble qu’il soit
situé aussi en dehors du cercle familial.
« La jeunesse n’est qu’un mot », disait Pierre
Bourdieu. Si évident que soit ce constat, le
rappel n’était sans doute pas inutile. Les « es-
sayistes » qui prennent aujourd’hui fait et cause
pour « une génération sacrifiée » « en panne
d’ascenseur social », continuent, en effet,
de confondre implicitement les élèves des
grandes écoles (la future « noblesse d’État »)
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
et les états-majors des multinationales,
ceux des filières plus ou moins dévaluées
de l’enseignement supérieur (où se recru-
tent les « intellos précaires » ) et ceux des
lycées d’enseignement professionnel (les
futurs ouvriers et employés précaires).
Si cet abus de langage peut se perpétuer, c’est
d’abord parce que la « massification » scolaire
a engendré une inflation-dévaluation géné-
ralisée des titres scolaires qui s’est traduite
par une déqualification structurale affectant
les nouvelles générations vouées à obtenir de
leurs titres moins que n’en avaient obtenu les
générations précédentes. [...] Par ailleurs, la
construction d’un mouvement social contre
la précarité est confrontée [...] aux entrepri-
ses de diversion qui construisent ( « sur le pa-
pier » ) une « génération sacrifiée » pour l’op-
poser à une génération de soixante-huitards
« égoïste », « crispée sur ses acquis ». Contre
cette thèse « tendance » qui oppose les « baby
loosers » d’aujourd’hui aux « baby-boomers »
d’hier, il faut rappeler que la solidarité fami-
liale amortit la situation précaire des jeunes
générations [...]. »
Un film : L’insurgée de Laurent Perreau
(2008)
Le scénario de L’insurgée retrace les rela-
tions houleuses entre Maurice (Michel Pic-
coli), un compositeur et ex-résistant qui
est responsable de l’éducation de sa peti-
te-fille, Claire (Pauline Étienne), très tôt or-
pheline. Âgée de 17 ans et pratiquant la na-
tation en compétition, la jeune fille sort de
l’adolescence et les conflits de génération
battent leur plein dans une maison isolée,
en bord de mer, sous le regard de Madeleine,
la dame de compagnie de Maurice...
Les adulescents, un phénomène
de mode (p.45)
Pour en savoir plus
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
Goldorak est un robot d’acier aux mensu-
rations impressionnantes (30 mètres, 280
tonnes...); il est doté d’un armement redou-
table auquel aucun adversaire ne résiste,
mais face aux progrès constants des forces
de Véga, le professeur Procyon le perfec-
tionne sans cesse.
La série télévisée d’animation Goldorak,
compte 74 épisodes de 26 minutes. Elle a été
diffusée au Japon de 1975 à 1977. En Fran-
ce, elle a fait son apparition sur Antenne 2
dans l’émission « Récré A2 » en 1978, ainsi
qu’au Québec dans les mêmes années.
GUIDE DU PROFESSEUR 11 / 12 Pourquoi pas ! 4
Albator est un personnage de fiction créé
par Leiji Matsumoto en 1969 dans le manga
Dai-kaizoku Harlock. En France, il est sur-
tout connu comme héros des séries Albator,
le corsaire de l’espace (Albator 78) et Albator
84 diffusées sur Antenne 2 dans les années
1980.
L’île aux enfants
L’Île aux enfants est une émission de télévision
française pour la jeunesse comptant 968 épi-
sodes. Elle a été diffusée de septembre 1974 à
juin 1982 sur des chaînes différentes.
Casimir, le héros de l’Île aux enfants, est un
dinosaure orange à pois jaunes et rouges
de la famille des Casimirus créé par Yves
Brunier et Christophe Izard. Il est souvent
accompagné d’Hippolyte, son cousin le di-
nosaure vert, de ses amis François et Julie,
de Léonard le renard, de Monsieur Du Snob,
d’Émile Campagne le facteur, et de la bota-
niste Edmée Futaie.
Récré A2 est une émission de télévision
pour la jeunesse créée par Jacqueline Jou-
bert en 1978 et présentée par Dorothée en-
tourée d’une équipe d’animateurs. L’émis-
sion ne survécut pas au Départ de Dorothée
en mai 1987. Le programme prit fin en juin
1988 dans la plus grande discrétion.
Beetle ou coccinelle en français
Dans les années 60, la Coccinelle de Volk-
swagen devient un véritable succès com-
mercial en partie pour sa médiatisation.
Elle est la vedette des studios Walt Disney
Pictures, dans une série de cinq films que
l’on nomme communément La Saga de la
Coccinelle, qui démarre en 1968. En janvier
1994, Volkswagen présente le Concept One
au salon de Détroit, précurseur de la New
Beetle actuelle qui soulève un enthousias-
me qui était loin d’être prévu.
Fiat 500
La Fiat 500 est un modèle d’automobile ur-
bain fabriqué par le constructeur italien
Fiat entre 1957 et 1975. Elle est tellement
petite que les Français la surnomme « pot
de yaourt ». En Italie, elle est connue sous
le nom de Topolino (petite souris).
Le coin des « Zicos » (p.45)
Pour en savoir plus
François Mitterrand, (1916-1996) est un
homme d’État français, 4e président de la Ve
République et 21ème président de la Républi-
que française.
 UNITÉ 3 Mes parents, ces inconnus
Il détient le record de longévité (14 ans) à la
présidence de la République française : du
21 mai 1981 au 17 mai 1995.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA),
autorité administrative indépendante créée
par la loi du 17 janvier 1989, garantit en
France l’exercice de la liberté de communi-
cation audiovisuelle dans les conditions dé-
finies par la loi du 30 septembre 1986.
Pour aller plus loin
Distribuez la FA 3.04 à chaque élève.
L’objectif de cette fiche est de faire le bilan de
quelques acquisitions de l’unité et de rassem-
FA bler des informations qui seront sans doute uti-
3.04 les pour exécuter la tâche finale.
Suggérez à vos élèves de commencer à rem-
plir la fiche avec le livre fermé puis de finir de
compléter avec le livre, s’ils ont oublié certai-
nes choses.
Ils peuvent aussi échanger leur fiche avec le
voisin et lui donner des pistes pour qu’il re-
trouve ce qu’il a oublié et vice-versa.
Tu as oublié d’écrire ce qu’on a lu dans
« Quartier libre » / à la page où il y a la
photo des filles avec le portable,...
Faites une mise en commun pour vérifier et
corriger si nécessaire.
(p. 46)
Elle, lui, eux, moi... nous (p. 46)
Voir fiche Notre Portfolio
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
Mon (vrai) album de famille (p.47)
Nous allons élaborer un scrapbooking à partir
d’informations préalablement obtenues.
Voir fiche Notre Portfolio
GUIDE DU PROFESSEUR 12 / 12 Pourquoi pas ! 4
(p. 48)
Voir fiche Matéo et Émilie
Pour en savoir plus
Vignette 1 :
Chupa Chups, est une marque de sucettes
créée en 1958 par le catalan Enric Bernat, qui
voulait créer un bonbon qui ne salit pas les
doigts. Il monta ainsi la boule de sucre sur un
bâtonnet et la nomma Chupa Chups. Le pre-
mier terme « Chupa » vient du verbe chupar
(sucer) et Chups (onomatopée du bruit de la
sucette sortant de la bouche). La création du
logo fut confiée à Salvador Dali en 1963.
La Fraise Tagada est un bonbon inventé en
1969 par la société Haribo. Elle se présente
sous la forme d’une boule de guimauve aé-
rée, recouverte de sucre fin coloré de rose
et aromatisé. En France, la Fraise Tagada
est un des bonbons les plus connus, mais
aussi les plus imités. Et ses ventes attei-
gnent un milliard d’unités par an !
Capitaine Flam est une série télévisée
d’animation de science-fiction japonaise
présentée en 13 histoires, basée sur une
collection de romans du genre space opera.
En France, la série a été diffusée à partir de
1981 sur TF1.