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PHYSIO CARDIOVASCULAIRE

Introduction
Le système cardio vasculaire est compose de 3 parties :
-le sang
-le cœur
-les vaisseaux sanguins

Le sang est un tissu liquide plus visqueux que l’eau à cause de sa composition. On y
trouve des ions et de nombreuses molécules organiques et de nombreuses cellules.
Il est aussi fondamental pour distribuer différentes substances telles que nutriments
déchets et gaz respiratoires.
Pour que les 5 à 6 L de sang puisse jouer correctement ses rôles il est nécessaire qu’il
soit distribué correctement dans le corps.

Le cœur correspond à la source de propulsion du sang. Il génèrera des pressions sur le


sang par des séries de contraction/relâchement.

Les vaisseaux sanguins se chargeront de distribuer le sang. Il existerait 100 000 km de


vaisseaux sanguin dans le corps.
Normalement l’écoulement du sang se fait de façon laminaire (sans turbulences).
C’est l’écoulement optimum visant à limiter les résistances liées a l’écoulement. Le
cœur fera donc moins d’effort.
L’écoulement peut être turbulent au niveau des vaisseaux en cas de problèmes, par
exemple en cas d’obstruction partielle d’un vaisseau (sténose ou accumulation de
déchets).

Le cœur éjecte le sang dans 2 réseaux sanguins différents :


- la circulation pulmonaire ou petite circulation
- la grande circulation ou circulation systémique : elle concerne quasiment
tous les organes y compris les poumons.

Le cœur est partagé en 2 moitiés (gauche et droite) et ce n’est pas la même qualité de
sang qui y transite. Du coté gauche ce sera du sang oxygéné et du coté ce sera du sang
désoxygéné.
Le système cardio vasculaire (SCV) correspond à un circuit clos qui doit assurer un
apport continu de sang. En fonction des circonstances le volume de sang n’est pas
toujours distribué de la même manière. Il y aura des variations dans les répartitions du
sang. Ceci est notamment lié au fait qu’une hypoxie (déficit en apport d’O2) peut être
très grave voir fatale a certaines cellules.

Il existe un cas particulier de vaisseau qui échappe a la définition classique, ce sont les
veines portes. Elles font le lien entre 2 organes dont aucun ne correspond au cœur.

Il y a 2 systèmes portes :
- entre tube digestif et foie
- entre l’hypothalamus et l’hypophyse
1. Le cœur
Il dérive de tissus mésodermiques. Initialement il correspond à 2 tubes dits
endocardiques qui fusionnent de façon à former un organe. Il est opérationnel très tôt,
des la 4eme semaine de gestation puis les 4 cavités cardiaques apparaissent. Il n’y a
pas de compartiment totalement isolé.
Il existe en particulier une communication entre oreillette qu’on appel le foramen
ovale.
A la naissance cette zone de communication doit être bouchée. Il en reste une trace
que l’on va appeler la fosse ovale.
Chez l’adulte le cœur travail de façon autonome a la base. On considère qu’il pompe
environ 15 000 L de sang par jour en situation de repos. Mais si la situation l’exige le
cœur peut pomper beaucoup plus de sang (*5 ou *7 temporairement).

1.1anatomie fonctionnelle

Rapporté au rôle essentiel qu’il joue le cœur est de petit volume. C’est un organe
impaire unique avec un ordre de poids plus grand chez les hommes que chez les
femmes (330g vs 250). Il est situé dans le médiastin antérieur entre les 2 poumons.

Le cœur a grossièrement la forme d’un cône avec la pointe inferieure gauche et la


base supérieure droite.
Entre ces 2 extrêmes on trouve 2 faces :
- gauche : sterno-costale, proche de la verticalité
- droite : diaphragmatique, proche de l’horizontalité

1.2structure

Péricarde : membrane qui entoure et protège le cœur. Elle est assez peu élastique mais
laisse la possibilité au cœur de se dilater pour en suite se contracter donc elle lui laisse
une certaine liberté. Elle a 2 parties :

- Péricarde fibreux : très peu déformable et très peu élastique. C’est lui qui assure
l’accrochage aux autres organes. Il limite les trop grosses dilatations du cœur.

- Péricarde séreux : en dessous du fibreux. Constitué de 2 feuillets : le feuillet pariétal


et le feuillet viscéral. Le feuillet pariétal est inclus dans le péricarde fibreux (car
soudés et solidaires). Le feuillet viscéral ou épicarde sera lui associé au myocarde (et
on considère qu’il n’appartient pas au péricarde séreux).

1.3les tuniques

Elles constituent la paroi interne du cœur. L’épicarde, le myocarde, l’endocarde.


Le myocarde est constitué de cellules striées mais son innervation est liée au SNA.
C’est ce muscle qui est responsable de l’activité de pompage du cœur.
L’endocarde est un endothélium lisse qui est au contact du sang qui se trouve dans les
cavités cardiaques. Il est en continuité avec l’endothélium vasculaire des gros
vaisseaux liés au cœur.

1.4surface du coeur

On trouve des rainures ou des sillons empruntés par des vaisseaux sanguins irriguant
le cœur. Ce sont les veines et artères coronaire. D’un point de vu externe, un sillon
marque une limite interne de 2 cavités.
Tous les vaisseaux coronaires partent ou arrivent de la base du cœur et non pas a
l’apex.
Les vaisseaux coronaires appartiennent à la circulation systémique. Les artères
coronaires approvisionnent les cellules et les veines coronaires emportent les déchets.

1.5les cavités cardiaques

On peut décrire ces cavités de 2 façons :

-Structurale : 2 oreillettes a la partie sup (proche de la base du cœur) et 2 ventricules


du coté de l’apex.

-Fonctionnelle : les oreillettes reçoivent le sang et les ventricules l’expulsent du cœur.


Le demi cœur gauche est associé à du sang oxygéné et le demi cœur droite a du sang
désoxygéné. Le sang transite toujours d’une oreillette à un ventricule.

1.5.1 Oreillette droite

Elle réceptionne le sang désoxygéné de 3 veines :


- La veine cave inf
- La veine cave sup
- Les veines coronaires : elles s’abouchent dans le sillon coronaire.
Une cloison mince, le septum inter auriculaire sépare les 2 oreillettes droite et
gauche.
Le cœur des amphibien n’ont pas de cloison entre les 2 parties du cœur. Le sang passe
de OD à VD par la valve auriculo ventriculaire droite ou valve tricuspide.
L’OD à une fonction endocrine. Sous certaines conditions elle est capable de sécréter
dans le sang le PNA (peptide natriurétique auriculaire).
La paroi de l’oreillette est lisse.

1.5.2 Ventricule droit

Contrairement a l’oreillette elle présente des reliefs et des creux : les Trabécules
charnus. On pense que ces reliefs jouent un rôle dans le guidage du flux sanguin.
A la base on trouve quelques excroissances musculaires, les muscles papillaires. Ces
muscles sont reliés aux valves auriculo-ventriculaires par des cordages tendineux.
Les deux ventricules sont séparés par une cloison épaisse.
Lorsque le sang sort du VD il passe par la valve pulmonaire et arrive dans le tronc
pulmonaire ce qui l’emmènera vers les 2 poumons.
1.5.3 OG

Elle réceptionne le sang ré-oxygéné issu de 4 veines :


- 2 V. pulmonaires gauches et 2 V. pulmonaires droites

L’OG a aussi une fonction endocrine avec le PNA.


Le sang accède de l’OG par la valve auriculo-ventriculaires gauche ou Mitrale ou
bicuspide.

1.5.4 VG

Equipement identique a VG. Le sang qu’il expulse est oxygéné. Cette expulsion se
fait par la valve aortique.
C’est l’amorce de la circulation systémique.
Les artères coronaires reçoivent du sang oxygéné à partir début de l’aorte (arc
aortique)

1.6variations d’épaisseur du myocarde

L’épaisseur du myocarde varie en fonction du rôle que joue chaque cavité. Celui des
oreillettes est fin.
Le myocarde ventriculaire est toujours supérieur au myocarde auriculaire. Il y aura
donc un travail plus important du sang.
Le myocarde du VG est environ 3 fois plus épais que celui du ventricule droit. Le
sang expulsé du VG passe dans la circulation systémique donc nécessite un effort
important alors que le VD expulse le sang aux poumons juste a coté.
Attention : le volume des cavités ventriculaires est le même.

1.7fonctionnement des valves

Rq : valve diffèrent de valvule. Les valves sont au niveau du cœur entre les
compartiments et les valvules sont dans certaines veines.

Les valves déterminent le passage unidirectionnel du sang au niveau du cœur. Elles


doivent interdire au sang de revenir en arrière. Elles sont composées de 2 ou 3
structures en coupole qu’on appel les cuspides.
La partie convexe de la cuspide est du coté du compartiment qui donne le sang. Les
valves s’ouvrent et se ferment en fonction de l’état de contraction du compartiment
donneur.
Les valves vont travailler en fonction des différences de pression du sang. Il faut que
la pression du compartiment donneur soit supérieure a la pression du compartiment
receveur pour que la valve s’ouvre. Les valves ne s’ouvriront que sous une certaine
pression.
!!!! Le travail des valves est passif donc elles ne sont innervées par aucun système
nerveux !!!!
Fonctionnellement le myocarde est divisé en 2 grandes parties :
- le myocarde auriculaire
- le myocarde ventriculaire
Ces 2 myocardes ne se contractent pas en même temps. Conséquence : toutes les
valves ne s’ouvriront pas en même temps.

1.7.1 Valve OV
Lorsque la pression sanguine est élevée dans les oreillettes, les valves s’ouvrent et les
muscles papillaires et les cordages tendineux sont décontractés.

Lorsque les ventricules se contractent la pression ventriculaire est forte et auriculaire


faible. Le sang ventriculaire cherche une sortie. Il tente de repasser vers l’oreillette
mais il entraine la fermeture des cuspides. Il existe un système d’anticipation du sang
du choque contre les cuspides. Les muscles papillaires sont contractés et les cordages
tendus. Cela aide les cuspides a encaisser la pression du sang ventriculaire et a rester
fermés.
Le sang n’aura alors qu’une solution : sortir vers l’artère correspondante en ouvrant
les valves correspondantes.

Pathologies :

Dans certains cas les valves ne se ferment pas complètement donc il y a reflux partiel
de sang vers le compartiment d’origine : c’est le souffle au cœur.
Il se peut aussi que les cuspides s’éversent : le coté convexe et concave s’échange.

Lorsque la pression sanguine ventriculaire est élevée, les valves auriculo


ventriculaires sont fermées et les valves ventriculo artérielles ont la possibilité de
s’ouvrir. Il faut que la pression ventriculaire soit supérieure a la pression artérielle.
Les cuspides s’ouvrent donc vers l’artère et le sang est éjecté du cœur. Plus tard
lorsque le ventricule va se relâcher, le sang artériel pourrait retourner au cœur mais il
est empêché par les valves correspondantes.

Rq : il n’existe pas de valves entre veine et oreillette. Théoriquement il existe un


risque que le sang des oreillettes reflux vers les veines. En réalité ce reflux est évité
par certains facteurs :
- l’ouverture brusque vers le ventricule créer une sorte d’aspiration donc attire
le sang vers le ventricule
- la contraction auriculaire ferme l’orifice des veines.
- le sang qui va arriver aux oreillettes

Globalement grâce aux valves le sang circule dans un seul sens au niveau du cœur.

1.8système de conduction cardiaque

Un cœur extrait du corps et dénervé continu a battre, cela montre que le cœur a son
propre système générateur de battements : notion de Pacemaker.
Certaines cellules auriculaires deviennent au sein du cœur embryonnaire des cellules
capables de faire naitre spontanément des PA et de s’organiser en réseau pour
conduire ces potentiels d’actions. Attention, ce ne sont pas des cellules nerveuses
mais musculaires. Ce sont des cellules cardionectrices.

Fonctionnellement le réseau s’organise de la façon suivante :


- nœud sinusal ou sinoatrial, sinoauriculaire, nœud de Keith et Flack : situé
dans la paroi de l’oreillette droite. C’est le pacemaker du cœur. Une fois les PAM
apparus ils irradient dans tout le myocarde auriculaire. Cela se fera grâce à des
jonctions communicantes nerveuses. On aura affaire a une systole auriculaire.
Il est nécessaire que le myocarde ventriculaire soit recruté. Cela va se faire par un
relais en décalage.
- le nœud auriculo ventriculaire, nœud septal, nœud atrio-ventriculaire, nœud
d’Aschoff Tawara : récupère les PAm
- le faisceau auriculo ventriculaire : achemine le PA. Se divisera en 2 au
niveau de la paroi. C’est le faisceau de HIS. C’est le seul lien fonctionnel entre le
myocarde auriculaire et ventriculaire.
- réseau de Purkinje : propage le PAm dans le reste du cœur. Il permet de
contacter toutes les cellules du myocarde ventriculaire et donc de générer la
contraction ventriculaire.

Le nœud sinusal est le pacemaker naturel du cœur. 90-100 bpm.


Si le nœud sinusal est déficient alors le nœud septal peut prendre le relais. Il permettra
un rythme de 50 bpm. Si ce dernier est déficient alors c’est le faisceaux de His qui
prendra le relais (35bpm) et si lui est déficient c’est le réseau de Purkinje qui peut
éventuellement prendre le relais (30 bpm).

Si on veut agir de façon externe sur le cœur il existe 2 cibles privilégiées :


- le nœud sinusal
- le nœud septal
On agira par l’intermédiaire du SNA ou des hormones.
On peut alors augmenter ou diminuer le nombre de potentiel d’action émis, c.-à-d. la
fréquence des contractions cardiaques. On pourra aussi moduler l’amplitude des
contractions.
Un cœur en place correctement innervé au repos bat selon un rythme qui est de l’ordre
de 70-80 bpm. Le SNAp aura une tendance modératrice et il a un role majeur sur le
cœur.

Un pacemaker artificiel permet de compenser une déficience du nœud sinusal.

1.9Innervation cardiaque

Le centre cardivasc se situe dans le bulbe rachidien. Il reçoit divers renseignements et


diverses influences qui vont lui permettre d’agir sur le cœur :
Des baro-récepteurs dans l’arc aortiques et a la base du sinus carotidien. Ils vont
renseigner sur la pression du sang sortant du cœur. L’arc aortique est innervé par la
partie sensitive du X et le sinus carotidien par le IX.
La fréquence est codée par des PA sensitifs. Si la fréquence est faible on aura une
faible pression artérielle en conséquence on aura un recrutement du SNAs vers le
cœur par le CCV.
Si la fréquence est forte on aura une forte pression artérielle donc le CCV recrutera le
SNAp efférents. NC X moteur vers le cœur.

On aura aussi une influence du cortex qui pré recrutera le cœur en vue d’un exercice
ou du système limbique suite a une émotion.
Le SNAs est l’agent d’accélération de la fréquence cardiaque. On aura une émergence
au niveau thoracique, un relais au niveau des ganglions puis a partir de la le neurone
post ganglionnaire associé au nerf cardiaque va avoir trois grandes cibles :

- le nœud sinusal
- le nœud auriculo ventriculaire (=septal)
- le myocarde ventriculaire

Le SNAp sera un agent de modération de la fréquence cardiaque. L’accès au cœur se


fera par une branche du n.X. Le neurone post ganglionnaire sera très local et arrivera
au niveau du nœud sinusal ou septal.

Les 2 innervations SNA innervent aussi le myocarde auriculaire (influence faible). Le


myocarde ventriculaire n’est innervé que par le SNAs.

2. vascularisation du cœur

L’épaisseur de la paroi du cœur empêche la plupart de ses cellules de se nourrir


directement à partir sang qui transit.
Le cœur possède donc sa propre vascularisation : se sont les vaisseaux coronaires. Il y
a 2 artères coronaires qui prennent naissance à la base de l’aorte. Les artères
coronaires se glissent au niveau des sillons externes du cœur. Elles apportent le sang
oxygéné au cœur. On aura là un système de type circulation systémique. Les veines
coronaires apportent du sang désoxygéné au sillon coronaire qui se jette dans
l’oreillette droite.
Dans les zones correspondant aux sillons externes du cœur on trouvera des dépots
lipidiques

2.1.pathologie

Il arrive que les artères coronaires se bouche et selon les degrés d’obstruction on peut
avoir à faire à 2 problèmes :

- obstruction partielle : Les cellules myocardiques souffrent et l’individu ressent une


douleur correspondant a l’angine de poitrine.

- obstruction importante : Les cellules myocardiques que devraient être normalement


vascularisées ne le sont plus normalement. On aura donc une nécrose du tissu et mise
en place d’un tissu cicatriciel ne pouvant jouer le rôle de cellules myocardique. On
aura en conséquence un infarctus du myocarde. Dans certains cas cet infarctus peut
être mortel.
On observera une défibrillation cardiaque.

Pour palier à ces problèmes on pourra :

- avoir recours a un pontage coronaro-arteriel. Il y aura un greffage de sorte à


contourner le problème.

3. physio de la contraction cardiaque


3.1.physio du myocarde

Les cellules myocardiques sont striées mais elles diffèrent des cellules du muscle
squelettique par quelques points. D’abord elles sont plus courtes mais ont un plus gros
diamètre. Elles ont une forme en Y. Elles peuvent être mono ou bi nucléées. Elles sont
très fortement pourvues de mitochondries (1/4 du volume cellulaire). En conséquence
de cette population de mitochondries les cellules myocardiques sont très dépendantes
de l’apport en oxygène et de nutriments métaboliques. Elles ont un métabolisme
respiratoire très important. Cela explique la nécrose pendant l’hypoxie ou l’anoxie.

Les jonctions intercellulaire : se font au niveau des disques intercalaires. On y trouve


deux types de jonctions en quantité importantes :
- les desmosomes : permet une forte cohésion tissulaire
- les jonctions communicantes : propagation très rapide des signaux d’une cellule a
l’autre. Conséquence : les groupes de cellules interconnectées vont se contracter en
même temps et on parlera de syncytium fonctionnel. Il y aura un syncytium
fonctionnel auriculaire et ventriculaire.

L’interaction actine-myosine : elle est responsable d’une modulation de la contraction


parce que le nombre de pont d’acto-myosine n’est pas le même. Ce nombre dépend de
la quantité de calcium libérée dans le cytoplasme cellulaire. Plus il y a de pont d’acto-
myosine et plus on obtiendra une contraction vigoureuse.
Un agent influençant la concentration de calcium influencera la contraction cardiaque.
La longueur initiale des sarcomères va influencer la force de contraction. Plus les
cellules myocardiques seront initialement étirées et plus elles vont répondre en se
contractant fortement. Ce degré d’étirement initial dépendra lui même du volume de
sang dans les cavités cardiaques. Plus le cœur recevra de sang plus il se contractera
vigoureusement.
La contraction du myocarde auriculaire fait passer le sang dans le sens oreillette
ventricule et puis en décalage la contraction du myocarde ventriculaire expulse le
sang des ventricules vers les artères.

3.2.la contraction cardiaque

Il existe deux types de potentiel d’action au niveau cardiaque :

- celui des cellules pacemaker (= cardionectrices) :


Elles font naitre des potentiels d’actions de façon spontanée. Cela est une particularité
du potentiel de repos qui n’est pas stable. Des qu’un potentiel d’action a eu lieu il
remonte directement (notion de dépolarisation spontanée). Lorsque le potentiel atteint
le seuil d’excitabilité il y a déclenchement d’un potentiel d’action. Après la phase de
dépolarisation spontanée on verra une dépolarisation puis une repolarisation.
Trois ions seront impliqués dans ce phénomène. Na+, K+ et Ca++.
La depol spontanée sera associée en premier lieu a une entrée de Na+ puis de Ca++.
La depol du PA sera due a une entrée de Ca++.
La repol sera due au K+.
C’est ce type de PA qui est propagé jusqu’au faisceau de His et le réseau de Purkinje.
Ce PA est long, il dure 800ms Vs 3-4ms pour un PA classique.
- celui des cellules myocardiques contractiles :
Ce type de potentiel d’action est du a l’action des PA précédents sur les cellules
contractiles. Il dure relativement longtemps (350-400ms). Cette longueur sera due à
une phase plateau. Pour les cellules myocardique on aura un PA de repos stable a -
90mV.
La depol (-90 a +20mV) du a une entrée de Na+ (=augmentation de la perméabilité au
Na+) puis une légère baisse (repol primaire).
La phase plateau due a 2 ions : arrêt de sortie de K+ (diminution de la perméabilité)
correspondant a la fin du PA précèdent et augmentation de Ca++.
La repol due a une augmentation de la perméabilité au K+ (donc sortie de K+) et
sortie de Ca++ (diminution de la perméabilité).

En conclusion ce PA est du a 3 ions qui réagissent a différents stimulus. Les canaux


réagissant les plus vite sont les Na+, puis Ca++ puis K+. La durée d’ouverture des
canaux influent aussi sur le PA : Na+ ouverture brève, Ca++ ouverture moyenne et
K+ ouverture longue (il influencera le début du prochain PA).

Rq : le Ca++ joue un rôle dans le PA et dans les ponts d’acto-myosine

Ces potentiels d’actions sont à la base de tout le travail du cœur. Ce sont les
phénomènes électriques qui conditionnent tous les autres phénomènes (mécaniques,
valvulaires etc etc).

La période réfractaire des PA myocardiques et plus longue que le travail mécanique


(=contraction myocardique). Conséquence, il ne pourra pas exister de fusion du
travail mécanique, le but étant d’éviter la tétanisation du myocarde.

3.3.cycle ou révolution cardiaque

Il inclut tous les évènements associés aux battements cardiaques. Lors de chaque
cycle les oreillettes et les ventricules se contractent (systole) puis se relâche (diastole).
C’est ce qui créer le phénomène de pompe.

Les potentiels d’actions liés au myocarde ventriculaire atteignent en premier les


muscles papillaires.
Au repos le rythme cardiaque est de l’ordre de 75Bpm donc un cycle cardiaque dure
800ms. Selon les individus on peut considérer comme normaux des rythmes entre 60-
100Bpm.
La tachycardie correspond a une fréquence supérieure a 100Bpm et la bradycardie a
une fréquence inferieure a 60Bpm.

Plusieurs paramètres peuvent être étudiés pendant un cycle cardiaque :


- les phénomènes électriques : ECG
- bruits du cœur : phonocardiogramme
- variations de pression du sang
- fonctionnement des valves
- les variations de volume du sang

Les phénomènes électriques sont à la base de tout le reste.


La contraction d’une cavité entraine une augmentation de pression du sang
correspondant déclenchant une ouverture de valves permettant le transfert de sang
vers une autre cavité (en diastole). Le sang circule toujours d’un compartiment de
haute pression vers un compartiment de plus basse pression. L’élévation de la
pression est obtenue par la contraction du compartiment cardiaque correspondant.

L’ECG :
Il correspond à un travail électrique global du cœur. Il s’agit de courants électriques
captés par des électrodes placés a la surface du corps. L’ECG typique est composé de
5 ondes : PQRST.
Les 3 ondes centrales sont regroupées dans le complexe QRS.
L’onde P : a pour conséquence d’entrainer la contraction auriculaire (travail
électrique entraine travail mécanique).
Complexe QRS : 2 conséquences mécaniques : fin de la systole auriculaire et début
de la systole ventriculaire. On aura donc un début de diastole auriculaire.
L’onde T : fin de la systole ventriculaire donc début de diastole.

Il existera un moment bref où ventricule et oreillette seront relâchés en même temps.

L’ECG fourni des renseignements en analysant l’amplitude des ondes mais aussi les
durées qui les séparent.

L’intervalle PQ est représentatif du temps qui s’écoule entre le début de la depol


auriculaire (début systole auriculaire) et début de la depol ventriculaire (systole
auriculaire).
Segment ST : temps de depol (donc de la phase plateau) des PA du myocarde
ventriculaire.
Intervalle QT : temps qui s’écoule entre le début des depol ventriculaire (systole
ventriculaire) et la fin de la repol ventriculaire (diastole).

On peut étudier l’aspect d’un ECG mais aussi la succession des ECG (permettant
d’observer des asynchronismes par exemple).

Phases :
Le sang s’écoule des hautes pressions vers les basses pressions et les pressions hautes
sont dues aux systoles alors que les pressions basses sont dues aux diastoles.
Les valves vont participer au transfert de sang d’un compartiment à un autre. Une
valve s’ouvre que si le sang atteint une certaine pression.

Boucle pression-volume : fig.19


1) fermeture de la valve auriculo ventriculaire : on est a 145ml avec faible
pression, le cœur vient de recevoir le sang puis on aura un début de systole :
contraction iso volumétrique mais augmentation de la pression
2) ouverture de la valve aortique : environ 80mmHg : diminution de volume,
éjection ventriculaire, augmentation de la pression
3) fermeture de la valve aortique : il reste 65ml (éjection d’environ 75ml :
volume d’éjection systolique :VS). A partir de la on rentre dans une sorte de
diastole
4) relaxation iso volumétrique : diastole, même volume mais diminution de
pression. A partir de la l’oreillette fournie du sang au ventricule, donc
augmentation du volume et retour a 1). La phase de remplissage ventriculaire
s’effectue en 2 parties. On aura d’abord le remplissage passif (75% du sang de
l’oreillette au ventricule) puis le remplissage actif du a la systole auriculaire
(25%).
On définit 2 volumes importants : le volume de fin (en grec= télé) de diastole
ventriculaire (= volume télédiastolique vers 1) puis le volume télésystolique (vers 4).

Rq : lors d’une systole on n’éjecte pas tout le sang.

Phonocardiogramme :
Ces bruits sont la conséquence de la fermeture des valves créant une turbulence
responsable du bruit.
Le premier bruit est le plus fort et le plus long. Il résulte de la fermeture des
valves auriculo-ventriculaire.
Le 2eme bruit résulte de la fermeture des valvules sigmoïdiennes.

Patho :
Bruits anormaux produits par le sang au cours de son transit dans le cœur. Cela
est en général du a une déficience des valves avec un refoulement du sang vers le
compartiment d’origine. La circulation se faisant moins bien le cœur se fatigue
beaucoup plus vite.

3.4.Débit et réserve cardiaque

Débit : volume de sang éjecté par le cœur en 1 minute. Il est le même pour les 2
ventricules.

Debit= VS*Fq cardiaque avec Vs= 75ml donc 5.6L/min. le volume moyen de sang
dans le corps est de 5L donc ce la veux dire qu’en une minute le sang fait un tour.
Le cœur doit pouvoir adapter son débit aux nécessités de l’organisme.

Selon les personnes, le débit cardiaque d’effort max (DCEM) va de 4fois


(sédentaire) à 7 fois pour un athlète.

Réserve cardiaque : marge de manœuvre que possède la personne pour passer


du repos à l’effort DC-DCEM.

On pourra agir sur la fréquence cardiaque ou sur le volume systolique pour


moduler le débit.

3.5.régulation du débit cardiaque

Régulation du volume systolique :


- pré charge : relation force-longueur. Plus les cellules cardiaques sont
initialement étirées plus le contraction sera vigoureuse.
-post charge : pour qu’une valve entre ventricule et artère s’ouvre il faut que le
sang atteigne une certaine pression (VG= 80mmHg et VD=20mmHg). La post
charge correspond à cette pression à vaincre pour ouvrir les valves. Elle est due à
la pression du sang se trouvant déjà dans l’artère. Donc la pression artérielle au
niveau pulmonaire sera de 20mmHg et systémique de 80mmHg.
Un individu en HTA aura une pression plus élevée donc le cœur aura a forcer et
donc se fatiguera ce qui entrainera le risque de moins bien éjecter le sang. Donc
le volume télé systolique augmentera (on aura plus de sang restant dans le
ventricule).

- la contractilité : un messager qui fait varier ce paramètre sera inotrope. Il y


aura des agents qui feront augmenter la contractilité et des agents qui la feront
diminuer. On parlera d’inotropisme positif ou négatif. On aura des agents
inotropes nerveux, ionique, hormonaux, neuro-hormonaux. On aura donc une
imbrication de ces systèmes de stimulation. CF fig 22.

Rq : il n y aura pas d’action du SNAp sur la contractilité. Soit le SNAs agira soit il
sera inhibé.
Le myocarde ventriculaire n’est innervé que par le SNAs.

3.6.Régulation de la fréquence cardiaque

Un agent qui fait varier la fréquence cardiaque est dit chronotrope. Il y aura des
agents chimique ou du SNA.
Si c’est le SNAs efférent qui est recruté il y aura libération de noradrénaline au
niveau du cœur allant agir sur des récepteurs de type ß1 et on aura une
augmentation de la fréquence cardiaque. Il provoquera une dépol spontanée
beaucoup plus rapide, donc une augmentation de la vitesse d’atteinte du seuil
d’excitabilité donc augmentation de la freq cardiaque. On aura donc une
tachycardie. Le SNAs entrainera une repolarisation qui descendra pas autant
que la normale donc besoin de stimulation pour la depo spont.
Le SNAs va aussi favoriser la formation des ponts d’acto-myosine grâ ce a
l’augmentation de l’entrée de calcium au niveau des cellules myocardiques.

Le SNAp aura un effet cardio-modérateur. Effet de type bardycardie grace a


L’ACh. (CF fig 24 important). On aura une augmentation de la pemeabilité au K+
et une diminution de la permeabilite au Na+ et Ca++. On aura un effet
hyperpolarisant et donc un ralentissement de l’apparition des PA.
Au repos le SNAp est dominant (75Bpm ; tonus vagal). Un cœur dénervé bat a
90Bpm et un cœur proprement innervé 75Bpm donc on a bien un effet
cardiomodérateur.

3.7.Régulation chimique

Les hormones : effet globalement cardio-accélérateur


Ions

Autres facteurs :
Age : nouveau née au moins 120Bpm
Sexe : femme> homme (72-80Bpm Vs 64-72Bpm)
Forme physique : fréquence cardiaque inferieure mais cœur plus efficace chez le
sportif
Température corporelle : augmentation de la fréquence cardiaque lors
d’élévation de la température corporelle et inversement lors d’hypothermie.

2. les vaisseaux sanguins

Ils se forment vers le 15eme jour du développement à partir mésoderme et du


sac vitellin (notion d’ilots sanguin). Le centre des ilots sanguin se creuse et donne
la lumière des vaisseaux. Les cellules entourant cette lumière vont se spécialiser
et donner l’endothélium. Plus en périphérie on aura l’organisation des autres
tuniques des vaisseaux.
La formation des vaisseaux s’appelle l’angiogenèse.
Cœur et vaisseaux constituent en réseau clos.
Entres les artères qui ont un rô le centrifuge et les veines qui ont un rô le
centripète on va trouver les capillaires qui permettent de vascularisé une zone
du corps. Le sang va alors pouvoir jouer ses différents rô les (distribuer des
éléments aux cellules et prise en charge de Co2, hormones et déchets
métabollique).
On a estimé à 100 000Km le nombre de vaisseaux dans le corps.

1. structure et fonction

La description des vaisseaux se fait selon la circulation systémique. On parle en


premier des artères, puis des capillaires puis des veines.

1.1. Structure générale des parois

Les artères et les veines au sein d’une paroi relativement épaisse composée de 3
tuniques qui délimitent un espace central : la lumière. C’est dedans que circule le
sang.
La tunique interne = intima : C ‘est la tunique au contact du sang. Son
endothélium est en contact avec l’endocarde. Cet endothélium est pavimentaire
et autour de cet endothélium on aura une basale et une limitante a propriété
élastique (Fig 29).

La tunique moyenne = la média : on y trouve des cellules de muscles lisses


disposées en anneau. Ces cellules sont innervées uniquement par du SNAs et a
l’extérieure on retrouvera une limitante élastique externe (pour arteres+++).

La tunique externe= adventis : tunique de collagène qui protège les vaisseaux et


qui permet des les arrimer aux structures avoisinantes. On y trouvera des
vaisseaux lymphatiques et des fibres élastiques. Pour les très gros vaisseaux on
trouve aussi des petits vaisseaux sanguin qui sont chargés de nourrire certaines
cellules de la paroi des gros vaisseaux (ce sont les vaisseaux de vaisseaux) : les
vasa vasorum.
Il n’y a que les cellules endothéliales qui peuvent se nourrir directement a partir
du sang qui transite.

1.2. Les artères

Circulation centrifuge du sang. Une artère ne transporte pas forcement du sang


oxygéné.
On classe les artères en fonction de leur différent diamètre. Elles vont avoir des
rô les différents et des constitutions de parois différentes.
Ce sont les grosses artères qui naissent du cœur (ex : aorte). Ce sont des artères
conductrices. Les tuniques sont particulièrement enrichies en tissus élastiques.
C’est pour ca que ces artères vont supporter de grandes variations de pression.
Par exemple dans la circulation systémique, en fonction du travail du cœur, la
pression oscille entre 80-130mm Hg.
Lors de l’éjection ventriculaire, la pression du sang est élevée (>80mm Hg), les
artères élastiques se dilatent et les parois emmagasinent de l’énergie et des que
la systole est finie on a une restitution de l’énergie et un retour au diamètre
initial et cela contribue a propulser le sang. Conséquence au niveau de l’aorte : il
y a une partie du sang qui revient en arrière et qui tente de re rentrer dans le
cœur et cela permet de fermer les valves entre ventricule et artère mais ce sang
constitue une pression a vaincre lors de la future ouverture des valves, c ‘est la
notion de post-charge.

Le pouls correspond à une onde de pression-dépression qui se propage à partir


du cœur au niveau de ces artères. Il est révélateur de la fréquence cardiaque.
Globalement le sang artériel est soumis à une pression de la paroi, et il constitue
donc un volume contraint (on lui applique une contrainte).

1.2.2. Artères musculaires

Elles font suite aux précédentes et sont aussi appelées artères distributrices car
elles distribuent le sang à chaque organe. Alors que les artères précédentes ont
un diamètre important (vers le cm) les artères musculaires sont de l’ordre du
mm. Le contenu des tuniques évolue progressivement avec une diminution du
tissu élastique et une augmentation de tissus de muscle lisse. En conséquence
leur diamètre va pouvoir fortement varier (notion de vasomotricité).

Pathologies :
- athérome : plaque lipidique qui se fixent sur l’endothélium a partir du sang. On
aura en conséquence en bouchage partiel de la lumière du vaisseau.
- anévrisme : dilatation locale et anormale de la paroi d’une artère et formation
d’une bulle a l’extérieur du vaisseau. La rupture de l’anévrisme cause une
hémorragie interne pouvant être fatale.

1.2.3. Artérioles

Elles ont un diamètre< 0.5mm. Elles font le lien entre les artères précédentes et
les capillaires. La paroi évolue, le plus grosses ont les 3 tuniques et les petites on
un endothélium et quelques cellules de muscles lisses qui les entoure. On
retrouve la notion de vasomotricité liée a la notion de SNA mais aussi a des
facteurs plus locaux. Globalement si il existe une vasoconstriction des artérioles
le sang aura tendance a éviter l’organe correspondant. Si on a un vasodilatation
des artérioles l’organe correspondant sera fortement vascularisé.

1.3 Les capillaires

Les plus petits vaisseaux. Les diamètres de leur lumière peut être inferieure a
7um (globule rouge a un diamètre de 7-8um).
La plupart des tissus possèdent des capillaires a l’exception de la corné et le
cristallin qui ne sont pas vascularisés (on peut faire des greffes sans rejet du
coup).
La paroi est mince, il y a uniquement une couche de cellules endothéliale mais
permet un échange entre le sang et les cellules par la lymphe libre (=LEC).

1.3.1 Capillaires continus

Ce sont les capillaires les plus communs. Ils seront abondant au niveau de la peau
et des muscles. Ils ont une paroi ininterrompue. Il y a des cellules endothéliales
reliées par des jonctions de type imperméables (=jonctions sérrées). Il peut
malgré tout y avoir des passages entre les cellules notamment pour de l’eau ou
des ions. Ces passages se feront par des fentes intercellulaires.

Le passage peut se faire par diffusion simple au travers des membranes des
cellules endothéliales par des substances liposolubles.

On pourra observer un passage par transcytose : endocytose puis exocytose


vers la lumière des capillaires.

Il existe des exceptions importantes par rapport à la présence des fentes


intercellulaires. On aura des jonctions serrées extrêmement abondantes avec une
étanchéité importante. Il n’ y aura donc pas de passage par les fentes
intercellulaires. On retrouvera ce phénomène au niveau de l’œil le placenta et
l’encéphale (BHE).

1.3.2 Capillaires fénestrés

Au niveau des cellules endothéliales il y a des endroits pourvus de pores. Ce type


de capillaires facilite les échanges entre le sang et les cellules. On les retrouvera
au niveau des reins, des glandes endocrines (libération efficace des hormones
dans le sang), au niveau du syst digestif (au niveau des lieux d’absorption
comme l’intestin).

1.3.3. Capillaires sinusoïde

Généralement retrouvés au niveau des organes lymphoïdes. Ils permettent aux


cellules d’accéder au sang. On retrouve aussi au niveau de certaines glandes
endocrines comme l’antéhypophyse, au niveau du foie.
Ils ont des fentes cellulaires extrêmement larges et ils sont sinueux. Le sang
passant par la n’ira donc pas en ligne droite mais fera des tours. De grosses
particules pourront passer par la, du style protéines, cellules etc.
Ex : au niveau du foie, dans les capillaires sinusoïdes on trouve des cellules de
küpfer qui y sont arrivé grâ ce aux espaces cellulaires large.
On retrouvera aussi ce phénomène dans la moelle osseuse qui permet le
passage de cellules dans le sang.

1.3.4. Lits capillaires

Groupe de plusieurs capillaires (100aine) qui irrigue le même organe ou la même


zone d’un organe.
A partir d’une artériole terminale on trouvera un vaisseau central (la
métarteriole) qui fera le lien avec la veinule. A partir de la metarteriole on aura
un développement d’un réseau. A chaque départ divergent de la metarteriole on
trouvera un anneau de muscle lisse, le sphincter pré capillaire. Selon les
conditions les sphincters seront ouverts ou fermés.
Pour que les sphincters soient ouverts il faut une absence d’action du SNAS.
Dans ce cas le sang passe par tous les capillaires et on aura une zone organique
très bien vascularisée. Parfois on aura une commande liée à des médiateurs
locaux.
Dans d’autres cas si le SNAS est fortement recruté il y aura une fermeture des
sphincters pré capillaires et le sang ne passera qu’au niveau de la métarteriole.
La encore des messagers locaux pourront entrer en jeu. Au niveau des lits
capillaires on aura un système pouvant apporter une vascularisation repartie
différemment selon les stimulis.

NB : parfois la metarteriole sera la seule à transporter le sang.

1.4. Réseau veineux

On définit des veines comme des vaisseaux sanguins ramenant le sang au cœur.
Selon la circulation (grande ou petite) le sang peut être désoxygéné ou oxygéné.

1.4.1 Les veinules

Veines les plus petites qui sont formées de la convergence de capillaires. On va


retrouver une évolution de la paroi. Pour les plus petites des veinules on
trouvera des cellules endothéliales et des fibroblastes associés. C’est une paroi
poreuse. On aura du passage de plasma voir même de cellules.
On aura des veinules de plus en grosses ou on retrouvera 3 tuniques. Seules la
tunique interne qui sera développée alors que les 2 autres le seront beaucoup
moins.

1.4.2. Les veines

> 100um
Elles sont équipées des trois tuniques mais elles constituent une paroi mince
comparée aux artères de même diamètre externe.
La pression y sera faible donc on n’aura pas une paroi épaisse. La lumière du
vaisseau est plus importante. Même si le sang est à basse pression dans les
veines il y circules plus facilement car il y a moins de résistances et de
frottements.
Les valvules sont retrouvées au niveau des veines en dessous du cœur. Elles
aident a la remontée du sang en empêchant son retour.

Patho :

Varices : veines de surfaces gonflées et sinueuse car le sang veineux y stagne


trop. Cela est du a un défaut de fonctionnement des valvules. On en trouve
souvent au niveau des membres inferieurs ou alors au niveau de la zone
rectum/anus et on les appels les hémorroïdes. Les varices peuvent apparaître
lors d’une grossesse, d’obésité, certains facteurs génétiques.

Au niveau de certains cancers les capillaires sont compressés. Ceci est un souci
essentiellement par rapport à l’efficacité des chimiothérapies. On essaie
d’intervenir en décompressant les vaisseaux au niveau des tumeurs pour
améliorer l’efficacité de la chimio.

Rq : Les pompes musculaires sont des éléments musculaires permettant au sang
de remonter.

1.5. Anastomoses

En géneral un organe est innervé par plusieurs vaisseaux sanguins qui se


réunissent qui s’interconnectent les uns aux autres. On voit donc apparaître des
vaisseaux collatéraux. Le but est de créer des vaisseaux sanguins
supplémentaires au cas ou il y aurait des artères bouchées. On en retrouvera
aussi a la sortie des organes, ce sont des anastomoses veineuses.

1.6. Répartition du sang dans le corps

60% dans les veines et les veinules systémiques (grande circul). Il s’agit
d’un réservoir donc le sang pourra être redirigé vers un organe en cas de besoin.
Le sang va être pris des organes abdominaux (la qu’il réside en phase de repos)
et sera envoyé vers les muscles qui en ont besoin.
La couleur de la peau variera en fonction de la quantité de sang présent.

3. PHYSIOLOGIE DE LA CIRCAULATION SANGUINE


1. Paramètres importants

1.1. débit sanguin


Volume de sang qui transite au niveau d’un vaisseau ou d’un organe pendant un
temps donné. Ce débit sanguin est égal au débit cardiaque.
Selon l’organe le débit sanguin peut être constant ou alors très variable.

1.2. Pression sanguine

Elle correspond à une force qu’exerce le sang sur la paroi des vaisseaux. On la
mesure en mmHg. La pression des veines est due a celle des artères.

1.3. Résistance a l’écoulement

Phénomènes de friction ou de frottement des liquides contre la paroi. Ces forces


s’opposent à l’écoulement du sang. Plus les vaisseaux sont petits plus la
résistance a l’écoulement est importante. On parlera de résistance périphérique
ou de résistance périphérique totale. Elle est inversement proportionnel au
rayon sanguin élevé a la puissance 4. Les conséquences sont importantes car si le
rayon vari on fait intervenir le paramètre de vasomotricité.
La viscosité du sang est normalement une constante (4 fois plus visqueux que
l’eau du aux cellules et aux protéines).
Dans certains cas la viscosité peut changer si la quantité de globules rouges
change (Hématocrite).

2. Pression artérielle.

Comme le sang est un liquide parcourant un circuit fermé, la meilleure facon de


le propulser est de l’ejecter sous pression. C’est le rô le du cœur. Au fur et a
mesure de sa progression la pression va chuter. Il faudra aider le sang a revenir
vers le cœur (la pression au niveau de veines étant faibles).le sang circule des
hautes pressions vers les basses pression.

2.1. évolution de la pression sanguine systémique

Au niveau de l’aorte et des artères élastiques, la pression est oscillante. Elle varie
entre 80-120mmHg (PAD-PAS). PAM : 93mmHg.

Quand le sang arrive dans les artérioles, on aura une diminution de pression
(40mmHg) et elle ne sera plus oscillante mais stable.

Dans les capillaires 40-20mmHg.

VC : presque 0mmHg de pression.

Patho :

Il existe des HTA normales et transitoires sans patho (émotion, peur, exercice,
fièvre).
Si l’HTA est persistante alors il y a un problème. Le cœur se fatigue plus vite et la
paroi des vaisseaux s’use. On pourra avoir des AVC ou des anévrismes etc.
Les origines de cette hypertension est l’augmentation de la résistance
périphérique (résistance a l’écoulement) liée a du stresse ou a des facteurs
héréditaires ou des formes d’obésités.

3. facteurs favorisant le retour du sang au cœur

A elle seule la pression veineuse ne suffit pas pour ramener le sang vers le cœur
lorsque le sang doit remonter. Il existe 2 systèmes de pompes qui aident a la
remontée du sang :
- la pompe musculaire : les muscles qui travaillent écrasent les veines, ce qui
permet au sang de remonter en association aves les valvules.
- la pompe respiratoire : il faut décomposer le tronc en 2 : partie thoracique et
abdo.
- inspiration: les organes abdo comprimés et les thoraciques relâ chés et
idem pour les veines.
- expiration : inversement.

Au niveau des capillaires, la vitesse est moins rapide que dans les veines.
Pas du a la pression mais au diametre.

4. contrô le de la pression artérielle

Il est nécessaire qu’elle soit assez finement régulée car il faut que les cellules
soient toujours irriguées correctement et le sang doit toujours jouer ses rô les. La
régulation de la pression artérielle fait appel a des mécanismes systémiques
via SN ou hormones, ou alors à des mécanismes chimiques locaux.

3 paramètres importants : Vasomotricité, fréquence card, échange avec les


reins.
Si augmentation du travail card et liquide passe des reins au sang on aura une
augmentation de la pression et inversement.
Dans le travail avec les reins, le Na+ est très important car l’eau suit le NA+.
Quand on va contrô ler les échanges entre le sang et les reins il es important de
contrô ler le Na+.
Volume de sang= volémie. La volémie est en relation avec la formation d’urine au
niveau des reins.

- Mécanismes nerveux : le CCV est situé dans le bulbe rachidien. Il va faire varier
l’activité du cœur et la vasomotricité des vsx qui vont impacter sur la TA.
Les infos provenant du bulbe sont de natures différentes : compo du sang
(chimioR), la pression (baroR), cortex, hypothalamus (Température), système
limbique (émotion).
SNAS et SNAp agissent sur le cœur
Vsx : uniquement SNAS.

4.1. Baro réflexes (fig 45)


Les baroR sont localisés essentiellement a 2 endroits proches du cœur : carotide
et aorte.
Si ca viens de l’aorte il y a une remontée d’infos vers le CCV au niveau du bulbe
rachidien par une branche du n.X sensitif (n. de ludwig-cyon) : réflexe aortique.

Si ca viens des carotides : n.cr IX (nerf de Heiring) : réflexe sinu-carotidien.


Ce sont des reflexes a réponse rapide. Mais ca sera une réponse brève. On les
retrouve en passant de la position assis a debout trop rapidement.

Une baisse de pression entrainera une hypostim des baroR et donc une faible
frequence de PA vers le CCV.
Dans le cas d’une baisse de PA on pourra recruter la medullo surrénale. Si la
medullo surrénale est recrutée alors elle secrète des Hormones de types
adrénaline noradré dans le sang. Ces hormones vont augmenter voir prolongé
l’effet du SNAS sur la PA. Ceci pourra se produire lors d’un stresse. Ces hormones
prolongeront les effets du SNAS. Cela peut se faire de manière chronique.

4.2. Les chimioréflexes

Les chimioR sont localisés dans les mêmes zones que les baroR. Ils peuvent être
sensibles a 3 paramètres concernant la composition du plasma : la Concentration
en O2, en CO2 (capnie, hypercapnie, hypocapnie), concentration en protons (pH).
Ces 3 éléments donne au CCV un bilan de l’efficacité de la respiration au niveau
du corps.
Hypoxie hypercapnie et baisse du pH (=acidose) : stimule les chimioR qui
alertent le CCV du bulbe rachidien, recrtuement SNAS, inhibition SNAP,
augmentation débit Card par interaction avec le centre respi du bulbe rachidien.
Hyperoxie, hypocapnie, alcalose : hypo stimule chimioR et donc diminue SNAS
et recrute SNAP. Tout cela ne se fera que si le centre bulbaire respiratoire est
concerné.

4.3. influence des centres sup

Les émotions pilotées par le syst limbique sont capables d’influencer le ccv. En
général il y aura une cardioaccelration et donc une augmentation du CCV. Ensuite
l’hypothalamus recrutera le CCV et augmentera la TA (=PA).
Le CCV recrutera les vsx sanguins cutanés avec une vasomotricité qui va
permettre d’évacuer ou de garder la chaleur du corps. Possible car le sang
conduit très bien la chaleur

4.4. le cortex fig 49

Ces mécanismes sont plus lents a se mettre en route mais plus durables.
Complément avec le SN
Syst endocrine a 4 possibilités : cœur, reins, vsx, glandes sudoripares. Selon les
hormones impliquées toutes les cibles ne seront pas recrutées.
Toutes les hormones agissent sur la vasomotricité.
4.5. Syst. Rénine-Angiotensine-Aldostérone (fig 50)

Il existe des échanges de liquides entre le sang et l’urine. Si il y a une baisse de


PA, l’appareil juxta glomérulaire du rein réagit et libère la rénine dans le sang. LA
RENINE N’EST PAS UNE HORMONE mais une enzyme. Angiotensine et
aldostérone sont des hormones.
La rénine provoque l’apparition de l’angiotensine II dans le sang a partir de
l’angiotensinogène qui vient du foie. L’angiotensine a 2 cibles, les vsx sanguin et
les CORTICOsurrénales et produisent l’aldostérone qui agit sur le reins et va
diminuer la diurèse, c’est a dire qu’elle retient de l’eau dans le sang (augmntation
TA).

4.6. Adrénaline et Noradrénaline

En situation de stresse ou si la PA diminue, le SNAS est recruté et il vient recruté


les MEDULLOsurrénales. Vasoconstriction et tachycardie.

4.7. ADH

Produit par l’hypothalamus et sécrétée par la post hypophyse. Système


d’urgence contre la forte baisse de PA lors d’une hémorragie, le but étant de
préserver l’encéphale et le SN. Grâ ce à ca les neurones de l’encéphale sont
approvisionnés en O2 et glucose. 3 cibles : vsx, reins et gl.sudoripares. Elle
augmente la volémie et garde l’eau dans le sang (diminution diurèse car
rétention d’eau) et donc augmentation de PA.

4.8. Peptide natriurétique auriculaire

Dans ce cas particulier le stimulus est une augmentation de la PA, le myocarde


auriculaire est capable de libérer le PNA avec 2 cibles, reins (baisse de la volémie
par une augmentation de la diurèse) et vsx (vasodilatation).

Le PNA s’oppose à l’aldostérone en terme d’effet.

4.9. Alcool

Inhibe la libération d’ADH et favorise la vasodilatation au niveau du visage.

5. Mécanisme locaux= autorégulation

Ils ont pour cibles les cellules de muscles lisses des vaisseaux donc action
vasomotrice. Il y a 3 zones du corps ou ces mécanismes sont importants :

- muscles si il y a un effort il y a des substances libérées qui vont influencer la


vasomotricité.
- encéphale au niveau du cortex afin de mieux irriguer une aire corticale qui
travail. On aura un déplacement du sang a l’origine d’imagerie cérébrale.
- poumon et plus particulièrement les alvéoles. Cela permet d’optimiser les
échanges gazeux entre le sang et les alvéoles.

5.1. stimuli physiques

- la température : la chaleur induit une vasodilatation et le froid une


vasoconstriction. Cela est visible au niveau de la peau.
- étirement : au niveau des muscles lisses qui entoure les vsx. Si la pression
artérielle augmente on aura un étirement des muscles lisses qui se
contracterons un peu plus fort en réponse. Comme c’est une réponse
musculaire on appellera ca un effet myogène. Cela calmera la pression
localement.

5.2. stimuli chimiques

Si dans le liquide intersticiel (=LEC) il y a augmentation de K+, augmentation


d’acidité, de CO2, baisse de O2, ces signaux engendrerons une vasodilatation et il
attireront mieux le sang vers eux (cellule travaillant beaucoup a besoin de sang).

Autres agents vasodilatateurs :


- NO (monoxyde d’azote) : important pour l’érection
- agents associés a l’inflammation : histamine et kinines.

Agents vasoconstricteurs :
- Prostaglandines
- Sérotonine
- Baisse d’O2 dans la PETITE circulation uniquement pour optimiser les
échanges.

6. Echanges capillaires

Comme les capillaires ont un faible diamètre, la vitesse d’écoulement du sang est
plus faible ce qui est très favorable aux échanges. Cet échange peut aussi
s’effectuer avec l’air pulmonaire au niveau des alvéoles ou avec l’urine au niveau
des reins.

6.1. Echanges gazeux

Les gaz respiratoires sont de petites molécules assez peu hydrophiles et vont
passer facilement au travers des membranes cellulaires et vont passer selon leur
gradient (plus concentré vers moins concentré).
Pour la circulation systémique la concentration en O2 (=Pression partielle) sera
plus importante dans le sang que dans les cellules (car elle consomme de l’O2).
Pour le Co2 c’est l’inverse car les cellules produisent du Co2. PP en Co2 est donc
plus important dans les cellules.

Pour la circulation pulmonaire il y a plus de Co2 dans le sang que les alvéoles
donc le Co2 passe dans les alvéoles et plus de O2 dans les alvéoles donc l’O2 va
dans le sang.
6.2. échanges liquidiens

Il est important de considérer l’échange entre le sang et le LI. Ces échanges vont
concerner des ions et de l’eau essentiellement.

On appel filtration le passage du sang vers la lymphe.

On appel absorption ou réabsorption le passage lymphe sang.

Il existe 2 forces antagonistes qui expliquent les échanges entre sang lymphe :

- pression hydrostatique : force qu’exerce le liquide sur la paroi des capillaires.


-PrH sanguine : ce qui reste de la pression artérielle (40-20mmHg). Sa
valeur diminue tout au long du capillaire.
- PrH de la lymphe = PrH LI : en théorie elle devrait favoriser le passage
vers le sang (réabsorption) mais sa valeur est considérée comme nulle ou
négative car une partie de la lymphe va vers les vsx lymphatique donc
créer une dépression et favorise la filtration.

- Pression osmotique : due aux grosses molécules qui ont tendance a attirer vers
elle l’eau. Ces grosses molécules ne peuvent pas diffuser. Le sang est riche en
prot et donc en albumine et donc on aura une pression osmotique du sang qui est
puissante et comme ca attire l’eau ca favorise la réabsorption. Du coté de la
lymphe il y a une petite force qui favorise la filtration car peu de prot, mais
attention c’est une force FAIBLE.

- Pression nette de filtration : elle fait le bilan des 4 autres pression. Parmi ces 4
pressions il y en a 3 constantes et une qui diminue (PrH du sang). Il y a 2
pression favorisant la filtration et 2 l’absorption.
Au début du capillaire on a une PNF positive c-a-d que le liquide sort du
capillaire et par contre de l’autre cote on a une PNF négative donc réabsorption.

4. FONCTIONNEMENT INTÉGRÉ DU SYST CARDIOVASC

1. Répartition du sang dans l’organisme


1.1. situation au repos

On constate que les organes abdominaux digestifs reçoivent presque le tiers du


sang et quasiment la moitié si on compte les reins.
Il y a 2 organes particulièrement bien irrigues par rapport a leur masse : le
cerveau et les reins.

1.2. la modification de répartition

En fonction des besoins de l’organisme ou de la situation on peut irriguer


préférentiellement certains organes ou d’autres. La redirection du sang va se
faire par la vasomotricité. Le sang ira plutô t dans les zones ou il y a
vasodilatation au détriment des zones ou il y a vasoconstriction. On augmentera
le débit.
Ex : muscle squelettique : leur débit sanguin doit être adaptable selon leur
situation. Les muscle reçoivent 1/5e du sang sortant du cœur. Dans ce cas le
débit sanguin musculaire est régit par la commande sympathique.
Pendant l’effort le débit sanguin musculaire peut être multiplié par 10. Il peut y
avoir 2 influences : le SNAS et les facteurs locaux. Si il n’y avait que le SNAS on
aurait une vasoconstriction. Les facteurs locaux sont prédominant pendant
l’exercice et inversement au repos (cf fig 56).

Au repos on considère qu’il y a 25% de capillaires fonctionnelles dans les


muscles. Pendant l’exercice et grâ ce aux influences locales on aura une
ouverture de capillaires proportionnelle a l’intensité de l’effort.
En parallèle de cet effet et ailleurs qu’au niveau des muscles. C’est le SNAS qui
agit donc il y a des vasoconstrictions et cela dévie le sang vers muscles. On ira
chercher ce sang au niveau des organes digestifs et des reins.

Au repos, cerveau reçoit 15% du sang. Reçoit un débit CONSTANT. Apport de


sang régulier au neurone.
A l’intérieur du cerveau et au niveau du cortex, des commandes locales (ou des
mécanismes locaux) répartissent le sang. Les airs qui travaillent plus en
reçoivent plus. Ces variations locales de débit sont utilisées pour certaines
imageries. Des mécanismes myogènes sont impliqués dans les régulations
locales du débit sanguin du cerveau.

La peau :

Le sang lié à la peau apporte des nutriments mais surtout il participe a la


thermorégulation. Le sang de la peau peut aussi servir de réservoir mobilisable.
Le débit sanguin de la peau peut être extrêmement variable. Cela peut dépendre
du type d’activité (repos, activité, fièvre etc). La variation peut aller d’un rapport
de 1 à 50.

Certaines zones de la peau ont des vaisseaux qui sont particulièrement bien
innervé par le SNA (SNAs seulement). Les mains (doigts et paume), les nez, les
oreilles, les lèvres.

Si la température corporelle augmente, l’hypothalamus est prévenu et réagit de


façon a provoquer une vasodilatation des vaisseaux cutanés via le SNAs. En
conséquence, le sang d’origine profonde parvient facilement a la peau et facilite
la perte de chaleur cutanée. Il y a irradiation.

Si la température corporelle baisse, il y aura vasoconstriction des vaisseaux


cutanés, le but étant de réduire les pertes de chaleur par irradiation. Chez les
personnes a peau claire il y aura une variation de la couleur de la peau. La
circulation cutanée est associée à la notion d’oedeme. En cas de traumatisme, les
cellules lésées libèrent des médiateurs chimiques tels que l’histamine, on rentre
dans un processus de type inflammatoire. L’histamine favorise la perméabilité
des vaisseaux. En conséquence on aura du liquide sortant du sang et allant vers
le LEC et cette accumulation de liquide forme l’œdeme.

Le Cœur :

La plupart des cellules du cœur nécessitent une vascularisation, il s’agit


notamment des vaisseaux coronaires.

Le débit sanguin du cœur est a peu près le même que celui de la peau. Ce débit
peut être multiplié par 3 ou plus si il y a un effort.

La régulation la plus importante pour le débit cardiaque est la commande


locale. Il y a 2 agents important : Hypoxie et Adénosine (dérivé de l’ATP)
Plus le myocarde travail plus il a besoin d’ATP et des fois l’ATP transformé en
ADP se transforme en Adénosine au niveau du LEC.

Les poumons :

Circulation pulmonaire= petite circulation.


Le rô le important n’est pas celui de nutrition mais le ré oxygénation. Cette
circulation est caractérisée par un débit élevé et une faible résistance a
l’écoulement. On a des pressions relativement basses (20mmHg).
Il y a un lien très important entre l’arrivée du sang et la mécanique respiratoire :
l’inspiration provoque une baisse de la pression sanguine pulmonaire et facilite
l’arrivée du sang vers les poumons.
Les échanges se font au niveau des alvéoles pulmonaires grâ ce a des petits lits
capillaires autour de chaque alvéole.
Si l’air d’une alvéole montre un déficit en O2 cela engendre de façon
exceptionnelle une vasoCONSTRICTION des capillaires correspondant. Le sang
est donc dévié vers d’autres alvéoles où la pression partielle en O2 est normale.
On aura en conséquence une optimisation des échanges gazeux.

Circulation fœtale :

Le réseau sanguin du fœtus est seulement en partie identique a celui d’un adulte.
Les poumons ne sont pas fonctionnels et l’oxygénation du sang passe par une
relation avec la mère par le placenta. D’autres systèmes ne fonctionnent pas de
façon classique : syst digestif et urinaire. Il faudra donc une organisation
différente et la mère travaillera pour 2.

Au niveau du placenta, les échanges sanguins avec la mère permettent :


- l’oxygénation du sang fœtal
- l’apport en nutriments
- l’évacuation du Co2
- l’évacuation des déchets métaboliques
- les échanges hormonaux
- passage d’anticorps

Au niveau du cordon ombilical, il y a 3 vaisseaux sanguins. Il y a 2 artères qui


apportent au placenta le sang désoxygéné et riche en déchets. Il y a aussi une
veine de taille importante qui emmène vers le fœtus le sang oxygéné et riche en
nutriments.

La mère possède une hémoglobine appelée HbA (a2b2). Le fœtus possède une
HbF (a2y2).
L’oxygène devra passer de la mère vers le fœtus au travers de la barrière
placentaire car il n’y a pas de mélange des sangs. Cela sera possible car HbF aura
plus d’affinité pour l’o2 que HbA.

La veine ombilicale introduit le sang ré oxygéné dans l’organisme du fœtus. Une


branche va vers le foie et se raccorde au système porte. Une autre branche gagne
le cœur et plus précisément l’OD. Ce sang « nouveau » se mélange avec celui de la
veine cave (qui lui est désoxygéné).

Les 2 oreillettes communiquent par le foramen Ovale donc une partie du sang va
passer vers la circulation générale (= systémique). Une autre partie du sang va
vers les poumons afin d’irriguer l’organe mais pas pour la ré oxygénation.

Par la suite le sang de la circulation systémique joue son rô le habituel puis le


sang désoxygéné retourne vers le placenta pour ramener le CO2 et déchets
métaboliques (par les 2 artères).

A la naissance, les poumons et le système urinaire deviennent fonctionnels ainsi


que le système digestif. La circulation ombilicale est interrompue. Il va y avoir
des transformation par rapport au système vasculaire (cf fig 61 : éléments en
jaune).

ADAPTATION DE L’ORGANISME A L’EFFORT


1. Variation des débits sanguins

Entre le repos et un exercice physique intense il peut exister de fortes variations


de débit sanguin :

Augmentation :
- Muscle squelettiques (*10)
- la peau (*4)
-cœur (*3)

Diminution :
- reins
-organes abdo et digestifs
Par contre pour certains organes le débit reste relativement constant :
- Encéphale

L’augmentation du débit sanguin est du a une augmentation du travail cardiaque


et non pas a la création d’une plus grosse quantité de sang.

2. mécanismes de variation

Il existe des mécanismes qui préparent a l’effort : commande nerveuse


centrale : anticipation de l’exercice :

Des voies nerveuses issues du cortex de l’encéphale commencent à sensibiliser


l’app cardiovasc à l’effort. C’est le conditionnement mental du sportif. Le SNAs
est mobilisé et le SNAp inhibé.
En conséquence il y a un début d’augmentation du travail cardiaque et c’est aussi
vrai pour le système pulmonaire. Il y aura aussi un début de
redirection/redistribution du sang.
Les activités basales sont mises entre parenthèse.

Pendant l’effort:

- le SNAs intensifie son rô le et permet de détourner le sang des organes liés aux
fonctions basales.
- en parallele le syst nerveux somatique commande certains muscles striés.
- le métabolisme des muscles augmente donc.

Commande locale liée au métabolisme musculaire :

Les muscles qui travaillent beaucoup créent une variation de composition du LEC
(=LI) : dim O2, aug CO2, aug acide, sortie ++ K+ et diminution NA+ (car NA+
rentre dans cellules) vasodilatation
On aura un recrutement plus important des lits capillaires et des muscles qui
travaillent. Globalement les muscles sont mieux irrigués.
Le fait que les muscles travaillent beaucoup facilite le retour au cœur (pompe
musculaire).

CONCLUSION

Le système cardio vasc véhicule le sang. Il est donc a l’interface avec de


nombreux autres systèmes du corps. Sont rô le essentiel est la distribution du
sang. Il nourrit et protège les autres systèmes.
Au niveau du syst tégumentaire on a une réserve mobilisable du sang. En
conséquence on aura pour les peaux claires une variation de coloration de la
peau.
Pour le digestif on aura une mobilisation du sang et un recyclage des globules
rouges.
Le système osseux est à l’origine des cellules sanguines. Il a aussi un rô le
protecteur vis a vis du cœur (cage thoracique).
Le système musculaire participe au retour veineux.
Le SN : le SNA agit sur le cœur et la vasomotricité. En conséquence il y a une
régulation de la pression artérielle.
Syst urinaire : régulation PA.
Syst endocrinien : intervention dans régulation PA et sur l’activité du cœur.
Interaction entre certaines hormones féminines et le maintient correcte du SCV
(estrogène : perturbation lors de la prise de pilule).
Le syst respi : lien étroit. Travail en collaboration avec SCV.
La pompe respi : facilite le retour veineux.
Syst lymphatique : A aussi de nombreux échanges avec le sang (liquidien et
petites molécules).
Syst imm : protection
Syst reprod : estrogène : entretiennent intégrité des vsx notamment .

SYSTEME LYMPHATIQUE

Si l’on met a part le LCR et d’autres petits volumes (liquide des yeux), le volume
aqueux du corps correspond a environ 20L.
Le sang en constitue a peu près ¼ : 5L
Le reste correspond a la lymphe : 15L

On distingue 2 types de lymphe en fonction de leur localisation corporelle. D’une


part il y a la lymphe libre qu’on appel aussi le liquide interstitiel dans lequel
baigne les cellules (LEC) et la lymphe qui sont dans les vsx lymphatiques
(lymphe endiguée). Il s’agit en réalité du même liquide parce que la paroi des
vaisseaux lymphatique est extrêmement perméable. La lymphe provient du
plasma sanguin. C’est le résultat de la filtration du plasma.

Le système lymphatique recoupe un peu le système immunitaire. On peut


distinguer 3 grandes parties : les vaisseaux lymphatiques, les ganglions (=nœud
lymphatiques) et les organes et tissus lymphoïdes.

Les grandes fonctions assurées par le système lymphatique sont les suivantes :
-Drainage du liquide interstitiel (LEC)
-transport de nutriments
- facilitation des réponses immunitaires
Le système lymphatique facilite la rencontre entre des Ag (micro organismes,
toxines, bactéries) et les cellules immunitaires.

Les lieux de combats privilégiés les plus importants pour le système immunitaire
seront les ganglions et la rate.
1. Formation et composition de la lymphe

Elle est issue du plasma sanguin suite au bilan positif de la PNF.


La lymphe a donc une composition très proche du plasma a une grosse exception
près : la plupart des protéines plasmatiques ne peuvent pas gagner la lymphe,
l’albumine par exemple.
Donc pas de protéines dans la lymphe.
Il n’y a pas de globules rouges dans la lymphe mais on va y retrouver des cellules
immunitaires, les lymphocytes qui sont sortis du sang par diapédèse.

La conséquence de la faible teneur en prot de la lymphe est une faible pression


osmotique de la lymphe.

La lymphe libre est constamment attirée vers les vaisseaux lymphatiques (notion
de dépression).

Dans certaines zones corporelles, la composition de la lymphe peut être


modifiée :
- au niveau intestinal suite a l’absorption : lipides passant dans la lymphe grâ ce
aux chylomicrons la transforme en liquide blanchâ tre : le chyle
- à la sortie de ganglions, elle peut être enrichie en AC

2. les vaisseaux lymphatiques

Ils ont pour rô le de drainer le LI à partir de capillaires lymphatiques. La lymphe


sera peu à peu récoltée par des conduits de plus en plus gros qui permettrons de
la déverser dans le sang près du cœur.

A des intervalles plus ou moins réguliers les vaisseaux lymphatiques sont


pourvus de ganglions qui permettent de filtrer et de contrô ler la composition de
la lymphe.

Quand les ganglions sont assez rapprochés on parle de chaines ganglionnaires.

2.1. les capillaires lymphatiques

Ils prennent naissance au niveau des lits capillaires sanguins. Ils ont une
extrémité fermée. On parle aussi d’une extrémité borgne.
Il existe des exceptions a la présence de capillaires lymphatiques : épiderme,
cornée et cartilages.

La paroi des capillaires lymphatiques est assez proche de la paroi des capillaires
sanguins : elle est faite d’une couche de cellules endoth. Elle est souple et
déformable.
Les capillaires lymphatiques ont un équipement particulier qui leur permet
d’avoir une très grande perméabilité :
- les cellules endothéliales possèdent très peu de jonctions intercellulaires. Leurs
extrémités se chevauchent et dans ces zones il n’y a pas de jonctions. Cela veut
dire que le liquide interstitiel rentre facilement dans le vsx.
- il y a des fibres de collagènes appelés filament d’unions qui relient l’extérieur
des cellules endoth aux structures avoisinantes. Des qu’il y a une augmentation
de volume de la lymphe interstitielle ca appuie sur les cellules endothéliale, les
ouvre et la lymphe rentre dans les vaisseaux.

La lymphe une fois rentrée ne ressort pas du capillaire. La lymphe passe


toujours du LEC à l’intérieur du vsx. Grâ ce a ce système le liquide interstitiel est
constamment aspiré vers les vaisseaux lymphatiques avec tout ce qu’il peut
contenir et qui se trouvait dans l’environnement des cellules (débris cellulaires,
virus et bactéries).

Patho :

Ce système de grande perméabilité a pour conséquence de pouvoir disperser


dans l’organisme des virus ou des bactéries qui au départ infectaient seulement
une partie du corps.
Les cellules cancéreuses peuvent donc se détacher de la tumeur primaire, rentrer
dans le système lymphatique et s’établir dans les ganglions. On créer donc des
métastases ganglionnaires (= tumeurs secondaires). Les métastases peuvent
aussi passer dans le réseau sanguin.

2.2. Des vaisseaux aux conduits

Les vaisseaux naissent de la réunion de plusieurs capillaires lymphatiques. Leur


paroi évolue comme celle des veines. La lymphe progresse dans ces vaisseaux,
passe au travers de différents ganglions et peu a peu es vaisseaux fusionnent
pour former les conduits (= vaisseaux de gros diamètre).

Avant de passer au niveau des conduits on trouvera des troncs. On trouve


plusieurs troncs au sein du corps (intestinal, lombaire, subclaviere etc). En
remontant ce sont des tronc de plus en plus gros.

Les troncs finissent par se rassembler pour former les conduits. Il y en a


seulement 2 :

-le conduit thoracique : démarre au niveau de la citerne du chyle. Il remonte le


long du thorax, en dessous du sternum et fini par se connecter au niveau de la
veine subclaviere gauche.

- le conduit lymphatique : il se connecte au circuit sanguin au niveau de la veine


subclaviere droite.

2.3. Circulation de la lymphe

Ils ne drainent pas le même coté du corps. Le conduit thoracique draine toute la
partie gauche du corps et la partie inf droite du corps.
Le conduit lymphatique draine la partie sup droite du corps.
Le système lymphatique est dépourvu d’organes type cœur. Il n’existe donc pas
de générateur de pression.

Il existe plusieurs phénomènes qui contribuent a faire avancer la lymphe dans


les vaisseaux :
-la faible pression du LI (LEC)
- les pompes musculaires et respiratoires
- souvent les vsx lymphatiques et les artères sont assez proches et sur tout elles
sont dans la même gaine de TC. La pulsation des artères aide donc à la
propulsion de la lymphe. Les capillaires et les vaisseaux lymphatiques sont
pourvus des valvules et ca aide a la propulsion de la lymphe.

- les muscles associés à certains vaisseaux aident à la progression en faisant des


petites contractions.

La circulation de la lymphe dans son réseau est un phénomène lent et cela


permet de mettre en place des réactions immunitaires.

2.4. Bilan sur la circulation des liquides

FIG 68 !!!!!!

Grâ ce à  la PNF, une grande partie du plasma sanguin constitue une fois
l’endothélium vasculaire passé le liquide interstitiel.
Ce liquide passe ensuite dans les vaisseaux lymphatiques, passe au travers des
ganglions et des nœuds, rejoins de troncs puis un conduit et re gagne enfin le
sang près du cœur.

Les cellules immunitaires profitent de ce circuit pour pouvoir patrouiller au sein


de cet organisme.
En réalité il existe des pertes d’eau et des pertes de liquides qui sont compensées
par des apports.

Les pertes :
- peau
-poumons
- reins

Gains :
- l’apport alimentaire
-métabolisme

Patho :

Lymphœdème : accumulation anormale de lymphe dans une zone corporelle


donnée parce que la circulation lymphatique a été interrompue. La lymphe ne
peut plus retourner vers le sang donc elle s’accumule au niveau du LI.
Eléphantiasis : maladie parasitaire. Micro organisme eucaryote viennent
parasiter la circulation lymphatique.

3. organes et tissus lymphoïdes

Ces organes et ces tissus ne forment pas une unité anatomique. Ils sont dispersés
au sein de l’organisme.
Il y a néanmoins une communication entre eux grâ ce aux vsx lymphatiques. On
parle d’organes lymphoïdes lorsque la structure est bien délimitée de manière
anatomique.
Ex : thymus, rate, ganglions et nœuds.
On parlera de tissu lymphoïde lorsqu’on trouve des cellules immunitaires au
sein d’autres organes (TLAM= MALT au niveau du syst digestif et respi).

On classe les organes lymphoïdes en 2 catégories en fonction du rô le qu’ils


peuvent jouer dans les défenses immunitaires :

- organes lymphoïdes centraux (=primaires) : impliqués dans l’apparition et la


maturation des cellules immunitaires  moelle osseuse et thymus chez l’adulte

-O.L périphériques (=secondaires) : ce sont les lieux privilégiés (mais pas les
seuls) du combat immunitaire  ganglions, nœuds, rate, nodules lymphatiques
(=TLAM).

3.1. Nœud ou ganglions lymphatique

Ce sont des structures en forme de haricot ou de rein de taille variable. On


retrouve une face convexe et concave. Il en existe des centaines dans le corps le
long des vaisseaux lymphatiques. Certains sont plutô t périphériques, d’autres
profonds. Si ils sont proches les uns des autres on parle de chaine ganglionnaire.
Ils sont particulièrement présent a 3 endroits du corps :
-l’aine
- le cou
- proches des glandes mammaires et de aisselles

Ils ont 2 grands rô les :


- filtrer et épurer la lymphe
- optimise les défense immunitaires en facilitant les rencontre et Ag et cellules
immunitaires : les Ag sont emmenés par la lymphe et les cellules immunitaires
colonisent les ganglions.

Constitution :
Le ganglion est couvert d’une capsule de protection donc est résistante. Elle a
aussi la possibilité de s’étendre : le ganglion gonfle de volume.
A partir de la capsule il y a des prolongements internes : les trabécules. C’est par
les trabécules que les vaisseaux sanguins irriguent les nœuds/ganglions.

Entre les trabécules, on trouve le cortex du ganglion : il a plusieurs parties :


Dans le centre germinatif on trouve essentiellement des LB et des plasmocytes
(donc capacité importante à sécréter des Ac). Dans le reste on retrouve des LT
CD8+.
L’ensemble du cortex est riche en LT CD4+, en macrophage et en cellules
dendritiques.
Les macrophages et les cellules dendritiques sont des cellules phagocytaires et
des cellules présentatrices d’Ag (CPA).

Cette organisation concerne principalement le coté convexe du ganglion.

Du coté concave :

On trouve une ouverture appelée hile. Du coté interne, (=dans le ganglion) on


trouve la zone médullaire faite de prolongements hérités du cortex (cordon
médullaire) dans laquelle on retrouve différentes cellules immunitaires.

3.2. La circulation de la lymphe dans un nœud (=ganglion)

La partie convexe du ganglion reçoit des vaisseaux lymphatiques afférents (il


réceptionne la lymphe drainée) valvules tournées vers le ganglion
écoulement de la lymphe dans un seul sens.

La lymphe accède au ganglion et circule lentement. Elle passe d’abord par la zone
corticale puis par la zone médullaire. La circulation lente permet aux cellules
immunitaires de pouvoir agir si il y a des Ag.

Une fois la lymphe dans la médullaire elle sort du ganglion et est évacuée par les
vsx lymphatiques efférents (émergeant du hile).
Généralement la lymphe qui re sort d’un ganglion a une compo différente que
celle qui y entre :
- moins d’Ag et de débris dans la lymphe sortante mais + d’AC.

Patho :

Elles sont liées à une augmentation du volume du nœud :


- si il existe un gros combat immunitaire il y a une multiplication intense des
cellules immunitaires donc les ganglions gonflent et augmente de volume. Leur
augmentation de volume s’apprécie au touché et sont douloureux au touché.
- installation de métastases cancéreuses au niveau des ganglions lymphatiques.
La prolifération de cellules cancéreuses provoquent un gonflement qui N’EST
PAS DOULOUREU AU TOUCHÉ.

3.2. La rate
La rate est un organe rougeâtre de la taille d’un poing, donc a peu près même
taille que le cœur.
C’est l’organe lymphoïde le plus gros. Organe lymphoïde secondaire.
Elle est localisée dans le tronc (partie abdo) entre l’estomac et le diaphragme.
C’est un organe assez mou avec des parois minces. Dans certains chocs/accidents
la rate explose.
Les organes voisins créent des creux au niveau de la rate qu’on appel des
empreintes :
- empreinte gastrique due au fundus.
- empreinte colique
- empreinte rénale
- empreinte due a l’extrémité de la queue du pancréas

K9. K10, K11 sont aussi proches de la rate avec les muscles correspondant.

La rate est richement vascularisée (couleur). En conséquence elle surveille d’un


point de vu immuno le sang (comme les ganglions avec la lymphe).

Elle reçoit le sang par l’artère splénique issue du tronc cœliaque.


On trouvera des capillaires sinusoïdes a l’int de la rate puis le sang re gagne la
circulation générale par la veine splénique qui rejoint la veine porte hépatique.

Elle est innervée par le plexus cœliaque (=plexus solaire) associé au SNA.
Elle possède aussi de vsx lymphatiques mais uniquement efférents. Les vsx et
les nerfs accèdent à l’organe par leur hile.

Il y a d’abord une capsule externe : elle est assez mince et est recouverte par le
péritoine viscéral. On retrouve aussi des prolongements internes (=trabécules).
L’espace entre les trabécules est occupée par la pulpe : c’est la partie
fonctionnelle de l’organe.

Il existe 2 types de pulpes : la pulpe rouge en périphérie qui correspond aux


capillaires sinusoïdes et a des sinus sanguins (veineux). Ce sont des minis lacs de
sang. Plus à l’intérieure on trouvera la pulpe blanche le long des branches de
l’artère splénique : extrêmement enrichie en cellules immunitaires (LB, plasmo,
LTcd8+ cd4+, macrophages, cellules dendritiques).
On trouve un peu de ces cellules immunitaires dans la pulpe rouge mélangées a
des cellules immunitaires.

La rate assure 3 grands rô les :


- stockage du sang au niveau des capillaires et des sinus
- pulpe rouge : élimination des vieux globules rouges (>120jours) et des
vieilles plaquettes. Elle assure aussi le stockage des plaquettes viables. Elle
produit des cellules sanguines immunitaires au cours de la vie fœtale.
- pulpe blanche : surveillance immunitaire par rapport au sang. On aura donc
une capture des Ag sanguins.

Patho :
La rate est un organe fragile grâ ce a sa capsule. Il existe donc des accidents
abdominaux qui provoque son éclatement : hémorragie.

3.4. Thymus

C’est la seule composante du syst lymphatique qui ne soit pas d’origine


mésodermique mais endodermique+ ectodermique.

Il est composé de 2 lobes reliés entre eux localisés en dessous du sternum, entre
les poumons. Elle recouvre partiellement la partie supérieure du cœur.

Sa taille est importante jusqu'à la puberté. C’est donc un organe très actif. Il
diminue progressivement de volume jusqu'à la vieillesse. Il passe de 70g
(puberté) a 3g (personne âgée).

C’est un organe lymphoïde primaire impliqué dans la maturation des


lymphocytes T.
La moelle osseuse est elle aussi un organe lymphoïde primaire et contient des
LB.

Les précurseurs des lymphocytes T apparaissent dans la moelle osseuse, passe


dans le sang sous forme inactive. En arrivant dans le thymus les LT vont subir
un tri et ceux reconnaissant le soi seront détruits dans la rate.

Structure et rô le :

Il est globalement structuré comme les autres organes lymphoïde : capsule et


trabécules.
A l’intérieur on trouvera le cortex (d’origine ectodermique) et la médulla
(endodermique).
Le rô le principal du thymus est de faire apparaître des LTcd8+ et LTcd4+
immunocompétents : ils ne reconnaissent que le non soi et réagissent face au non
soi UNIQUEMENT.
La zone corticale sert à la prolifération des cellules immunitaire et la zone
médullaire sert a la maturation et a l’élimination des cellules potentiellement
auto-réactives (capable de reconnaître le soit) : donc présence de macrophage
dans la médulla.
Le thymus est aussi une structure endocrine : elle sécrète la thymopoeïtine et
cette hormone intervient dans la maturation des LT (maturation +++).

3.5. TLAM

L’une des fonction du corps est de faire respecter une limite entre le milieu int et
ext.
Il y a 4 syst du corps qui sont des entrées potentielles pour des micro organismes
mis a part la peau :
-syst dig
-respi
-urinaire
-reproducteur

Au niveau des muqueuses associées aux organes correspondant on trouve des


rassemblements de cellules immunitaires au niveau du chorion des muqueuses.
Ex : plaque de Peyer au niveau du syst dig à la fin de l’intestin grêle et l’appendice
vermiforme.
Ex : syst respi : on retrouve 5 amygdales positionnées en anneau. Dans ce cas
précis le but est d’intercepter des micro-organismes inhalés ou ingérés.
Il y a une amygdale pharyngienne, 2 amygdales palatines et 2 linguales.

Dans certains cas, lors d’une action inflammatoire importante le TLAM est cause
de douleur et on aura tendance a enlever le tissus : appendice et certaines
amygdales.

4. développement du système lymphatique

La mise en place commence au stade embryonnaire : 5e semaine à partir de


différentes veines. Il apparaît d’abord 4 zones principales de formation du réseau
lymphatique :
- les sacs jugulaires
- les sacs rétro péritonéaux
- la citerne du chyle
- sacs lymphatiques post

Peu à peu ces zones s’étirent, se connectent entre elles et la plupart du temps le
lien avec les veines est rompu.
Il y a une exception : au niveau du cœur il y a une connexion des conduits
thoracique et lymphatique vers les veines.

CONCLUSION :
Le système lymphatique n’est certainement pas le premier que l’on cite quand on
doit décrire l’organisme à cette échelle. Pourtant il joue de nombreux rô les et
facilite le fonctionnement des autres systèmes. Il est particulièrement associé au
système immunitaire c-à -d a la réponse immunitaire non spé (RINS=RII) ou
réponse immunitaire innée avec notamment l’inflammation.

Il est aussi associé à la RIS ou RIA avec les 2 grands axes les LB (et plasmocytes
avec la réponse immunitaire a médiation humorale) et les LTcd8+ (réponse
immunitaire a médiation cellulaire).

Les autres systèmes interagissent aussi avec le système lymphatique :


- le système osseux : la MO fournie de cellules immunitaires
- le système musculaire : il constitue une pompe qui facilite le déplacement de la
lymphe et même chose pour le système respi
- le système cardiovasc : c’est le plasma sanguin qui est a l’origine de la lymphe.
Le système lymphatique provient de veines. La filtration au travers des
capillaires sanguins ne se fait bien que si la lymphe interstitiel (=liquide
interstitiel= LEC) est capté par les vaisseaux lymphatiques.
- le système nerveux notamment le SNA avec la notion de stresse chronique
est capable de réduire l’action du thymus donc les réactions immunitaires
- le système digestif est en lien avec les vsx chylifères pour l’absorption.

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