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Physio Cardiaque
Physio Cardiaque
Introduction
Le système cardio vasculaire est compose de 3 parties :
-le sang
-le cœur
-les vaisseaux sanguins
Le sang est un tissu liquide plus visqueux que l’eau à cause de sa composition. On y
trouve des ions et de nombreuses molécules organiques et de nombreuses cellules.
Il est aussi fondamental pour distribuer différentes substances telles que nutriments
déchets et gaz respiratoires.
Pour que les 5 à 6 L de sang puisse jouer correctement ses rôles il est nécessaire qu’il
soit distribué correctement dans le corps.
Le cœur est partagé en 2 moitiés (gauche et droite) et ce n’est pas la même qualité de
sang qui y transite. Du coté gauche ce sera du sang oxygéné et du coté ce sera du sang
désoxygéné.
Le système cardio vasculaire (SCV) correspond à un circuit clos qui doit assurer un
apport continu de sang. En fonction des circonstances le volume de sang n’est pas
toujours distribué de la même manière. Il y aura des variations dans les répartitions du
sang. Ceci est notamment lié au fait qu’une hypoxie (déficit en apport d’O2) peut être
très grave voir fatale a certaines cellules.
Il existe un cas particulier de vaisseau qui échappe a la définition classique, ce sont les
veines portes. Elles font le lien entre 2 organes dont aucun ne correspond au cœur.
Il y a 2 systèmes portes :
- entre tube digestif et foie
- entre l’hypothalamus et l’hypophyse
1. Le cœur
Il dérive de tissus mésodermiques. Initialement il correspond à 2 tubes dits
endocardiques qui fusionnent de façon à former un organe. Il est opérationnel très tôt,
des la 4eme semaine de gestation puis les 4 cavités cardiaques apparaissent. Il n’y a
pas de compartiment totalement isolé.
Il existe en particulier une communication entre oreillette qu’on appel le foramen
ovale.
A la naissance cette zone de communication doit être bouchée. Il en reste une trace
que l’on va appeler la fosse ovale.
Chez l’adulte le cœur travail de façon autonome a la base. On considère qu’il pompe
environ 15 000 L de sang par jour en situation de repos. Mais si la situation l’exige le
cœur peut pomper beaucoup plus de sang (*5 ou *7 temporairement).
1.1anatomie fonctionnelle
Rapporté au rôle essentiel qu’il joue le cœur est de petit volume. C’est un organe
impaire unique avec un ordre de poids plus grand chez les hommes que chez les
femmes (330g vs 250). Il est situé dans le médiastin antérieur entre les 2 poumons.
1.2structure
Péricarde : membrane qui entoure et protège le cœur. Elle est assez peu élastique mais
laisse la possibilité au cœur de se dilater pour en suite se contracter donc elle lui laisse
une certaine liberté. Elle a 2 parties :
- Péricarde fibreux : très peu déformable et très peu élastique. C’est lui qui assure
l’accrochage aux autres organes. Il limite les trop grosses dilatations du cœur.
1.3les tuniques
1.4surface du coeur
On trouve des rainures ou des sillons empruntés par des vaisseaux sanguins irriguant
le cœur. Ce sont les veines et artères coronaire. D’un point de vu externe, un sillon
marque une limite interne de 2 cavités.
Tous les vaisseaux coronaires partent ou arrivent de la base du cœur et non pas a
l’apex.
Les vaisseaux coronaires appartiennent à la circulation systémique. Les artères
coronaires approvisionnent les cellules et les veines coronaires emportent les déchets.
Contrairement a l’oreillette elle présente des reliefs et des creux : les Trabécules
charnus. On pense que ces reliefs jouent un rôle dans le guidage du flux sanguin.
A la base on trouve quelques excroissances musculaires, les muscles papillaires. Ces
muscles sont reliés aux valves auriculo-ventriculaires par des cordages tendineux.
Les deux ventricules sont séparés par une cloison épaisse.
Lorsque le sang sort du VD il passe par la valve pulmonaire et arrive dans le tronc
pulmonaire ce qui l’emmènera vers les 2 poumons.
1.5.3 OG
1.5.4 VG
Equipement identique a VG. Le sang qu’il expulse est oxygéné. Cette expulsion se
fait par la valve aortique.
C’est l’amorce de la circulation systémique.
Les artères coronaires reçoivent du sang oxygéné à partir début de l’aorte (arc
aortique)
L’épaisseur du myocarde varie en fonction du rôle que joue chaque cavité. Celui des
oreillettes est fin.
Le myocarde ventriculaire est toujours supérieur au myocarde auriculaire. Il y aura
donc un travail plus important du sang.
Le myocarde du VG est environ 3 fois plus épais que celui du ventricule droit. Le
sang expulsé du VG passe dans la circulation systémique donc nécessite un effort
important alors que le VD expulse le sang aux poumons juste a coté.
Attention : le volume des cavités ventriculaires est le même.
Rq : valve diffèrent de valvule. Les valves sont au niveau du cœur entre les
compartiments et les valvules sont dans certaines veines.
1.7.1 Valve OV
Lorsque la pression sanguine est élevée dans les oreillettes, les valves s’ouvrent et les
muscles papillaires et les cordages tendineux sont décontractés.
Pathologies :
Dans certains cas les valves ne se ferment pas complètement donc il y a reflux partiel
de sang vers le compartiment d’origine : c’est le souffle au cœur.
Il se peut aussi que les cuspides s’éversent : le coté convexe et concave s’échange.
Globalement grâce aux valves le sang circule dans un seul sens au niveau du cœur.
Un cœur extrait du corps et dénervé continu a battre, cela montre que le cœur a son
propre système générateur de battements : notion de Pacemaker.
Certaines cellules auriculaires deviennent au sein du cœur embryonnaire des cellules
capables de faire naitre spontanément des PA et de s’organiser en réseau pour
conduire ces potentiels d’actions. Attention, ce ne sont pas des cellules nerveuses
mais musculaires. Ce sont des cellules cardionectrices.
1.9Innervation cardiaque
On aura aussi une influence du cortex qui pré recrutera le cœur en vue d’un exercice
ou du système limbique suite a une émotion.
Le SNAs est l’agent d’accélération de la fréquence cardiaque. On aura une émergence
au niveau thoracique, un relais au niveau des ganglions puis a partir de la le neurone
post ganglionnaire associé au nerf cardiaque va avoir trois grandes cibles :
- le nœud sinusal
- le nœud auriculo ventriculaire (=septal)
- le myocarde ventriculaire
2. vascularisation du cœur
2.1.pathologie
Il arrive que les artères coronaires se bouche et selon les degrés d’obstruction on peut
avoir à faire à 2 problèmes :
Les cellules myocardiques sont striées mais elles diffèrent des cellules du muscle
squelettique par quelques points. D’abord elles sont plus courtes mais ont un plus gros
diamètre. Elles ont une forme en Y. Elles peuvent être mono ou bi nucléées. Elles sont
très fortement pourvues de mitochondries (1/4 du volume cellulaire). En conséquence
de cette population de mitochondries les cellules myocardiques sont très dépendantes
de l’apport en oxygène et de nutriments métaboliques. Elles ont un métabolisme
respiratoire très important. Cela explique la nécrose pendant l’hypoxie ou l’anoxie.
Ces potentiels d’actions sont à la base de tout le travail du cœur. Ce sont les
phénomènes électriques qui conditionnent tous les autres phénomènes (mécaniques,
valvulaires etc etc).
Il inclut tous les évènements associés aux battements cardiaques. Lors de chaque
cycle les oreillettes et les ventricules se contractent (systole) puis se relâche (diastole).
C’est ce qui créer le phénomène de pompe.
L’ECG :
Il correspond à un travail électrique global du cœur. Il s’agit de courants électriques
captés par des électrodes placés a la surface du corps. L’ECG typique est composé de
5 ondes : PQRST.
Les 3 ondes centrales sont regroupées dans le complexe QRS.
L’onde P : a pour conséquence d’entrainer la contraction auriculaire (travail
électrique entraine travail mécanique).
Complexe QRS : 2 conséquences mécaniques : fin de la systole auriculaire et début
de la systole ventriculaire. On aura donc un début de diastole auriculaire.
L’onde T : fin de la systole ventriculaire donc début de diastole.
L’ECG fourni des renseignements en analysant l’amplitude des ondes mais aussi les
durées qui les séparent.
On peut étudier l’aspect d’un ECG mais aussi la succession des ECG (permettant
d’observer des asynchronismes par exemple).
Phases :
Le sang s’écoule des hautes pressions vers les basses pressions et les pressions hautes
sont dues aux systoles alors que les pressions basses sont dues aux diastoles.
Les valves vont participer au transfert de sang d’un compartiment à un autre. Une
valve s’ouvre que si le sang atteint une certaine pression.
Phonocardiogramme :
Ces bruits sont la conséquence de la fermeture des valves créant une turbulence
responsable du bruit.
Le premier bruit est le plus fort et le plus long. Il résulte de la fermeture des
valves auriculo-ventriculaire.
Le 2eme bruit résulte de la fermeture des valvules sigmoïdiennes.
Patho :
Bruits anormaux produits par le sang au cours de son transit dans le cœur. Cela
est en général du a une déficience des valves avec un refoulement du sang vers le
compartiment d’origine. La circulation se faisant moins bien le cœur se fatigue
beaucoup plus vite.
Débit : volume de sang éjecté par le cœur en 1 minute. Il est le même pour les 2
ventricules.
Debit= VS*Fq cardiaque avec Vs= 75ml donc 5.6L/min. le volume moyen de sang
dans le corps est de 5L donc ce la veux dire qu’en une minute le sang fait un tour.
Le cœur doit pouvoir adapter son débit aux nécessités de l’organisme.
Rq : il n y aura pas d’action du SNAp sur la contractilité. Soit le SNAs agira soit il
sera inhibé.
Le myocarde ventriculaire n’est innervé que par le SNAs.
Un agent qui fait varier la fréquence cardiaque est dit chronotrope. Il y aura des
agents chimique ou du SNA.
Si c’est le SNAs efférent qui est recruté il y aura libération de noradrénaline au
niveau du cœur allant agir sur des récepteurs de type ß1 et on aura une
augmentation de la fréquence cardiaque. Il provoquera une dépol spontanée
beaucoup plus rapide, donc une augmentation de la vitesse d’atteinte du seuil
d’excitabilité donc augmentation de la freq cardiaque. On aura donc une
tachycardie. Le SNAs entrainera une repolarisation qui descendra pas autant
que la normale donc besoin de stimulation pour la depo spont.
Le SNAs va aussi favoriser la formation des ponts d’acto-myosine grâ ce a
l’augmentation de l’entrée de calcium au niveau des cellules myocardiques.
3.7.Régulation chimique
Autres facteurs :
Age : nouveau née au moins 120Bpm
Sexe : femme> homme (72-80Bpm Vs 64-72Bpm)
Forme physique : fréquence cardiaque inferieure mais cœur plus efficace chez le
sportif
Température corporelle : augmentation de la fréquence cardiaque lors
d’élévation de la température corporelle et inversement lors d’hypothermie.
1. structure et fonction
Les artères et les veines au sein d’une paroi relativement épaisse composée de 3
tuniques qui délimitent un espace central : la lumière. C’est dedans que circule le
sang.
La tunique interne = intima : C ‘est la tunique au contact du sang. Son
endothélium est en contact avec l’endocarde. Cet endothélium est pavimentaire
et autour de cet endothélium on aura une basale et une limitante a propriété
élastique (Fig 29).
Elles font suite aux précédentes et sont aussi appelées artères distributrices car
elles distribuent le sang à chaque organe. Alors que les artères précédentes ont
un diamètre important (vers le cm) les artères musculaires sont de l’ordre du
mm. Le contenu des tuniques évolue progressivement avec une diminution du
tissu élastique et une augmentation de tissus de muscle lisse. En conséquence
leur diamètre va pouvoir fortement varier (notion de vasomotricité).
Pathologies :
- athérome : plaque lipidique qui se fixent sur l’endothélium a partir du sang. On
aura en conséquence en bouchage partiel de la lumière du vaisseau.
- anévrisme : dilatation locale et anormale de la paroi d’une artère et formation
d’une bulle a l’extérieur du vaisseau. La rupture de l’anévrisme cause une
hémorragie interne pouvant être fatale.
1.2.3. Artérioles
Elles ont un diamètre< 0.5mm. Elles font le lien entre les artères précédentes et
les capillaires. La paroi évolue, le plus grosses ont les 3 tuniques et les petites on
un endothélium et quelques cellules de muscles lisses qui les entoure. On
retrouve la notion de vasomotricité liée a la notion de SNA mais aussi a des
facteurs plus locaux. Globalement si il existe une vasoconstriction des artérioles
le sang aura tendance a éviter l’organe correspondant. Si on a un vasodilatation
des artérioles l’organe correspondant sera fortement vascularisé.
Les plus petits vaisseaux. Les diamètres de leur lumière peut être inferieure a
7um (globule rouge a un diamètre de 7-8um).
La plupart des tissus possèdent des capillaires a l’exception de la corné et le
cristallin qui ne sont pas vascularisés (on peut faire des greffes sans rejet du
coup).
La paroi est mince, il y a uniquement une couche de cellules endothéliale mais
permet un échange entre le sang et les cellules par la lymphe libre (=LEC).
Ce sont les capillaires les plus communs. Ils seront abondant au niveau de la peau
et des muscles. Ils ont une paroi ininterrompue. Il y a des cellules endothéliales
reliées par des jonctions de type imperméables (=jonctions sérrées). Il peut
malgré tout y avoir des passages entre les cellules notamment pour de l’eau ou
des ions. Ces passages se feront par des fentes intercellulaires.
Le passage peut se faire par diffusion simple au travers des membranes des
cellules endothéliales par des substances liposolubles.
On définit des veines comme des vaisseaux sanguins ramenant le sang au cœur.
Selon la circulation (grande ou petite) le sang peut être désoxygéné ou oxygéné.
> 100um
Elles sont équipées des trois tuniques mais elles constituent une paroi mince
comparée aux artères de même diamètre externe.
La pression y sera faible donc on n’aura pas une paroi épaisse. La lumière du
vaisseau est plus importante. Même si le sang est à basse pression dans les
veines il y circules plus facilement car il y a moins de résistances et de
frottements.
Les valvules sont retrouvées au niveau des veines en dessous du cœur. Elles
aident a la remontée du sang en empêchant son retour.
Patho :
Au niveau de certains cancers les capillaires sont compressés. Ceci est un souci
essentiellement par rapport à l’efficacité des chimiothérapies. On essaie
d’intervenir en décompressant les vaisseaux au niveau des tumeurs pour
améliorer l’efficacité de la chimio.
Rq : Les pompes musculaires sont des éléments musculaires permettant au sang
de remonter.
1.5. Anastomoses
60% dans les veines et les veinules systémiques (grande circul). Il s’agit
d’un réservoir donc le sang pourra être redirigé vers un organe en cas de besoin.
Le sang va être pris des organes abdominaux (la qu’il réside en phase de repos)
et sera envoyé vers les muscles qui en ont besoin.
La couleur de la peau variera en fonction de la quantité de sang présent.
Elle correspond à une force qu’exerce le sang sur la paroi des vaisseaux. On la
mesure en mmHg. La pression des veines est due a celle des artères.
2. Pression artérielle.
Au niveau de l’aorte et des artères élastiques, la pression est oscillante. Elle varie
entre 80-120mmHg (PAD-PAS). PAM : 93mmHg.
Quand le sang arrive dans les artérioles, on aura une diminution de pression
(40mmHg) et elle ne sera plus oscillante mais stable.
Patho :
Il existe des HTA normales et transitoires sans patho (émotion, peur, exercice,
fièvre).
Si l’HTA est persistante alors il y a un problème. Le cœur se fatigue plus vite et la
paroi des vaisseaux s’use. On pourra avoir des AVC ou des anévrismes etc.
Les origines de cette hypertension est l’augmentation de la résistance
périphérique (résistance a l’écoulement) liée a du stresse ou a des facteurs
héréditaires ou des formes d’obésités.
A elle seule la pression veineuse ne suffit pas pour ramener le sang vers le cœur
lorsque le sang doit remonter. Il existe 2 systèmes de pompes qui aident a la
remontée du sang :
- la pompe musculaire : les muscles qui travaillent écrasent les veines, ce qui
permet au sang de remonter en association aves les valvules.
- la pompe respiratoire : il faut décomposer le tronc en 2 : partie thoracique et
abdo.
- inspiration: les organes abdo comprimés et les thoraciques relâ chés et
idem pour les veines.
- expiration : inversement.
Au niveau des capillaires, la vitesse est moins rapide que dans les veines.
Pas du a la pression mais au diametre.
Il est nécessaire qu’elle soit assez finement régulée car il faut que les cellules
soient toujours irriguées correctement et le sang doit toujours jouer ses rô les. La
régulation de la pression artérielle fait appel a des mécanismes systémiques
via SN ou hormones, ou alors à des mécanismes chimiques locaux.
- Mécanismes nerveux : le CCV est situé dans le bulbe rachidien. Il va faire varier
l’activité du cœur et la vasomotricité des vsx qui vont impacter sur la TA.
Les infos provenant du bulbe sont de natures différentes : compo du sang
(chimioR), la pression (baroR), cortex, hypothalamus (Température), système
limbique (émotion).
SNAS et SNAp agissent sur le cœur
Vsx : uniquement SNAS.
Une baisse de pression entrainera une hypostim des baroR et donc une faible
frequence de PA vers le CCV.
Dans le cas d’une baisse de PA on pourra recruter la medullo surrénale. Si la
medullo surrénale est recrutée alors elle secrète des Hormones de types
adrénaline noradré dans le sang. Ces hormones vont augmenter voir prolongé
l’effet du SNAS sur la PA. Ceci pourra se produire lors d’un stresse. Ces hormones
prolongeront les effets du SNAS. Cela peut se faire de manière chronique.
Les chimioR sont localisés dans les mêmes zones que les baroR. Ils peuvent être
sensibles a 3 paramètres concernant la composition du plasma : la Concentration
en O2, en CO2 (capnie, hypercapnie, hypocapnie), concentration en protons (pH).
Ces 3 éléments donne au CCV un bilan de l’efficacité de la respiration au niveau
du corps.
Hypoxie hypercapnie et baisse du pH (=acidose) : stimule les chimioR qui
alertent le CCV du bulbe rachidien, recrtuement SNAS, inhibition SNAP,
augmentation débit Card par interaction avec le centre respi du bulbe rachidien.
Hyperoxie, hypocapnie, alcalose : hypo stimule chimioR et donc diminue SNAS
et recrute SNAP. Tout cela ne se fera que si le centre bulbaire respiratoire est
concerné.
Les émotions pilotées par le syst limbique sont capables d’influencer le ccv. En
général il y aura une cardioaccelration et donc une augmentation du CCV. Ensuite
l’hypothalamus recrutera le CCV et augmentera la TA (=PA).
Le CCV recrutera les vsx sanguins cutanés avec une vasomotricité qui va
permettre d’évacuer ou de garder la chaleur du corps. Possible car le sang
conduit très bien la chaleur
Ces mécanismes sont plus lents a se mettre en route mais plus durables.
Complément avec le SN
Syst endocrine a 4 possibilités : cœur, reins, vsx, glandes sudoripares. Selon les
hormones impliquées toutes les cibles ne seront pas recrutées.
Toutes les hormones agissent sur la vasomotricité.
4.5. Syst. Rénine-Angiotensine-Aldostérone (fig 50)
4.7. ADH
4.9. Alcool
Ils ont pour cibles les cellules de muscles lisses des vaisseaux donc action
vasomotrice. Il y a 3 zones du corps ou ces mécanismes sont importants :
Agents vasoconstricteurs :
- Prostaglandines
- Sérotonine
- Baisse d’O2 dans la PETITE circulation uniquement pour optimiser les
échanges.
6. Echanges capillaires
Comme les capillaires ont un faible diamètre, la vitesse d’écoulement du sang est
plus faible ce qui est très favorable aux échanges. Cet échange peut aussi
s’effectuer avec l’air pulmonaire au niveau des alvéoles ou avec l’urine au niveau
des reins.
Les gaz respiratoires sont de petites molécules assez peu hydrophiles et vont
passer facilement au travers des membranes cellulaires et vont passer selon leur
gradient (plus concentré vers moins concentré).
Pour la circulation systémique la concentration en O2 (=Pression partielle) sera
plus importante dans le sang que dans les cellules (car elle consomme de l’O2).
Pour le Co2 c’est l’inverse car les cellules produisent du Co2. PP en Co2 est donc
plus important dans les cellules.
Pour la circulation pulmonaire il y a plus de Co2 dans le sang que les alvéoles
donc le Co2 passe dans les alvéoles et plus de O2 dans les alvéoles donc l’O2 va
dans le sang.
6.2. échanges liquidiens
Il est important de considérer l’échange entre le sang et le LI. Ces échanges vont
concerner des ions et de l’eau essentiellement.
Il existe 2 forces antagonistes qui expliquent les échanges entre sang lymphe :
- Pression osmotique : due aux grosses molécules qui ont tendance a attirer vers
elle l’eau. Ces grosses molécules ne peuvent pas diffuser. Le sang est riche en
prot et donc en albumine et donc on aura une pression osmotique du sang qui est
puissante et comme ca attire l’eau ca favorise la réabsorption. Du coté de la
lymphe il y a une petite force qui favorise la filtration car peu de prot, mais
attention c’est une force FAIBLE.
- Pression nette de filtration : elle fait le bilan des 4 autres pression. Parmi ces 4
pressions il y en a 3 constantes et une qui diminue (PrH du sang). Il y a 2
pression favorisant la filtration et 2 l’absorption.
Au début du capillaire on a une PNF positive c-a-d que le liquide sort du
capillaire et par contre de l’autre cote on a une PNF négative donc réabsorption.
La peau :
Certaines zones de la peau ont des vaisseaux qui sont particulièrement bien
innervé par le SNA (SNAs seulement). Les mains (doigts et paume), les nez, les
oreilles, les lèvres.
Le Cœur :
Le débit sanguin du cœur est a peu près le même que celui de la peau. Ce débit
peut être multiplié par 3 ou plus si il y a un effort.
Les poumons :
Circulation fœtale :
Le réseau sanguin du fœtus est seulement en partie identique a celui d’un adulte.
Les poumons ne sont pas fonctionnels et l’oxygénation du sang passe par une
relation avec la mère par le placenta. D’autres systèmes ne fonctionnent pas de
façon classique : syst digestif et urinaire. Il faudra donc une organisation
différente et la mère travaillera pour 2.
La mère possède une hémoglobine appelée HbA (a2b2). Le fœtus possède une
HbF (a2y2).
L’oxygène devra passer de la mère vers le fœtus au travers de la barrière
placentaire car il n’y a pas de mélange des sangs. Cela sera possible car HbF aura
plus d’affinité pour l’o2 que HbA.
Les 2 oreillettes communiquent par le foramen Ovale donc une partie du sang va
passer vers la circulation générale (= systémique). Une autre partie du sang va
vers les poumons afin d’irriguer l’organe mais pas pour la ré oxygénation.
Augmentation :
- Muscle squelettiques (*10)
- la peau (*4)
-cœur (*3)
Diminution :
- reins
-organes abdo et digestifs
Par contre pour certains organes le débit reste relativement constant :
- Encéphale
2. mécanismes de variation
Pendant l’effort:
- le SNAs intensifie son rô le et permet de détourner le sang des organes liés aux
fonctions basales.
- en parallele le syst nerveux somatique commande certains muscles striés.
- le métabolisme des muscles augmente donc.
Les muscles qui travaillent beaucoup créent une variation de composition du LEC
(=LI) : dim O2, aug CO2, aug acide, sortie ++ K+ et diminution NA+ (car NA+
rentre dans cellules) vasodilatation
On aura un recrutement plus important des lits capillaires et des muscles qui
travaillent. Globalement les muscles sont mieux irrigués.
Le fait que les muscles travaillent beaucoup facilite le retour au cœur (pompe
musculaire).
CONCLUSION
SYSTEME LYMPHATIQUE
Si l’on met a part le LCR et d’autres petits volumes (liquide des yeux), le volume
aqueux du corps correspond a environ 20L.
Le sang en constitue a peu près ¼ : 5L
Le reste correspond a la lymphe : 15L
Les grandes fonctions assurées par le système lymphatique sont les suivantes :
-Drainage du liquide interstitiel (LEC)
-transport de nutriments
- facilitation des réponses immunitaires
Le système lymphatique facilite la rencontre entre des Ag (micro organismes,
toxines, bactéries) et les cellules immunitaires.
Les lieux de combats privilégiés les plus importants pour le système immunitaire
seront les ganglions et la rate.
1. Formation et composition de la lymphe
La lymphe libre est constamment attirée vers les vaisseaux lymphatiques (notion
de dépression).
Ils prennent naissance au niveau des lits capillaires sanguins. Ils ont une
extrémité fermée. On parle aussi d’une extrémité borgne.
Il existe des exceptions a la présence de capillaires lymphatiques : épiderme,
cornée et cartilages.
La paroi des capillaires lymphatiques est assez proche de la paroi des capillaires
sanguins : elle est faite d’une couche de cellules endoth. Elle est souple et
déformable.
Les capillaires lymphatiques ont un équipement particulier qui leur permet
d’avoir une très grande perméabilité :
- les cellules endothéliales possèdent très peu de jonctions intercellulaires. Leurs
extrémités se chevauchent et dans ces zones il n’y a pas de jonctions. Cela veut
dire que le liquide interstitiel rentre facilement dans le vsx.
- il y a des fibres de collagènes appelés filament d’unions qui relient l’extérieur
des cellules endoth aux structures avoisinantes. Des qu’il y a une augmentation
de volume de la lymphe interstitielle ca appuie sur les cellules endothéliale, les
ouvre et la lymphe rentre dans les vaisseaux.
Patho :
Ils ne drainent pas le même coté du corps. Le conduit thoracique draine toute la
partie gauche du corps et la partie inf droite du corps.
Le conduit lymphatique draine la partie sup droite du corps.
Le système lymphatique est dépourvu d’organes type cœur. Il n’existe donc pas
de générateur de pression.
FIG 68 !!!!!!
Grâ ce à la PNF, une grande partie du plasma sanguin constitue une fois
l’endothélium vasculaire passé le liquide interstitiel.
Ce liquide passe ensuite dans les vaisseaux lymphatiques, passe au travers des
ganglions et des nœuds, rejoins de troncs puis un conduit et re gagne enfin le
sang près du cœur.
Les pertes :
- peau
-poumons
- reins
Gains :
- l’apport alimentaire
-métabolisme
Patho :
Ces organes et ces tissus ne forment pas une unité anatomique. Ils sont dispersés
au sein de l’organisme.
Il y a néanmoins une communication entre eux grâ ce aux vsx lymphatiques. On
parle d’organes lymphoïdes lorsque la structure est bien délimitée de manière
anatomique.
Ex : thymus, rate, ganglions et nœuds.
On parlera de tissu lymphoïde lorsqu’on trouve des cellules immunitaires au
sein d’autres organes (TLAM= MALT au niveau du syst digestif et respi).
-O.L périphériques (=secondaires) : ce sont les lieux privilégiés (mais pas les
seuls) du combat immunitaire ganglions, nœuds, rate, nodules lymphatiques
(=TLAM).
Constitution :
Le ganglion est couvert d’une capsule de protection donc est résistante. Elle a
aussi la possibilité de s’étendre : le ganglion gonfle de volume.
A partir de la capsule il y a des prolongements internes : les trabécules. C’est par
les trabécules que les vaisseaux sanguins irriguent les nœuds/ganglions.
Du coté concave :
La lymphe accède au ganglion et circule lentement. Elle passe d’abord par la zone
corticale puis par la zone médullaire. La circulation lente permet aux cellules
immunitaires de pouvoir agir si il y a des Ag.
Une fois la lymphe dans la médullaire elle sort du ganglion et est évacuée par les
vsx lymphatiques efférents (émergeant du hile).
Généralement la lymphe qui re sort d’un ganglion a une compo différente que
celle qui y entre :
- moins d’Ag et de débris dans la lymphe sortante mais + d’AC.
Patho :
3.2. La rate
La rate est un organe rougeâtre de la taille d’un poing, donc a peu près même
taille que le cœur.
C’est l’organe lymphoïde le plus gros. Organe lymphoïde secondaire.
Elle est localisée dans le tronc (partie abdo) entre l’estomac et le diaphragme.
C’est un organe assez mou avec des parois minces. Dans certains chocs/accidents
la rate explose.
Les organes voisins créent des creux au niveau de la rate qu’on appel des
empreintes :
- empreinte gastrique due au fundus.
- empreinte colique
- empreinte rénale
- empreinte due a l’extrémité de la queue du pancréas
K9. K10, K11 sont aussi proches de la rate avec les muscles correspondant.
Elle est innervée par le plexus cœliaque (=plexus solaire) associé au SNA.
Elle possède aussi de vsx lymphatiques mais uniquement efférents. Les vsx et
les nerfs accèdent à l’organe par leur hile.
Il y a d’abord une capsule externe : elle est assez mince et est recouverte par le
péritoine viscéral. On retrouve aussi des prolongements internes (=trabécules).
L’espace entre les trabécules est occupée par la pulpe : c’est la partie
fonctionnelle de l’organe.
Patho :
La rate est un organe fragile grâ ce a sa capsule. Il existe donc des accidents
abdominaux qui provoque son éclatement : hémorragie.
3.4. Thymus
Il est composé de 2 lobes reliés entre eux localisés en dessous du sternum, entre
les poumons. Elle recouvre partiellement la partie supérieure du cœur.
Sa taille est importante jusqu'à la puberté. C’est donc un organe très actif. Il
diminue progressivement de volume jusqu'à la vieillesse. Il passe de 70g
(puberté) a 3g (personne âgée).
Structure et rô le :
3.5. TLAM
L’une des fonction du corps est de faire respecter une limite entre le milieu int et
ext.
Il y a 4 syst du corps qui sont des entrées potentielles pour des micro organismes
mis a part la peau :
-syst dig
-respi
-urinaire
-reproducteur
Dans certains cas, lors d’une action inflammatoire importante le TLAM est cause
de douleur et on aura tendance a enlever le tissus : appendice et certaines
amygdales.
Peu à peu ces zones s’étirent, se connectent entre elles et la plupart du temps le
lien avec les veines est rompu.
Il y a une exception : au niveau du cœur il y a une connexion des conduits
thoracique et lymphatique vers les veines.
CONCLUSION :
Le système lymphatique n’est certainement pas le premier que l’on cite quand on
doit décrire l’organisme à cette échelle. Pourtant il joue de nombreux rô les et
facilite le fonctionnement des autres systèmes. Il est particulièrement associé au
système immunitaire c-à -d a la réponse immunitaire non spé (RINS=RII) ou
réponse immunitaire innée avec notamment l’inflammation.
Il est aussi associé à la RIS ou RIA avec les 2 grands axes les LB (et plasmocytes
avec la réponse immunitaire a médiation humorale) et les LTcd8+ (réponse
immunitaire a médiation cellulaire).