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Archaeology and Archeozoology View project
All content following this page was uploaded by Xavier Gutherz on 16 November 2017.
Résumés
Français English
Les recherches au Somaliland, peu nombreuses mais précoces, dès la fin du XIXe siècle, font
état de structures à vocation principalement funéraire. Sommairement décrites dans la
littérature, elles fournissent néanmoins quelques indications d’ordre typologique et
chronologique. Des missions de prospection et des fouilles, entre 2002 et 2005, nous ont
permis également de constater la présence de nombreux monuments mégalithiques de
morphologie variée. Le bilan des travaux antérieurs, réalisés par nos prédécesseurs, joint à
celui de nos propres recherches permet de proposer ici une typologie préliminaire –
comportant quatre grandes familles de monuments – et de tenter d’asseoir une chronologie
sur le temps long des différentes formes rencontrées. Cette discussion chronologique
prendra en considération les structures funéraires décrites anciennement ou étudiées
récemment dans un espace géographique plus large étendu à l’ensemble de la Corne de
l’Afrique.
Field investigations in Somaliland, quite scant but done as early as the XIXth century, have
allowed to evidence structures devoted mainly to funerary purpose. Briefly described in the
literature, they provide nonetheless some typological and chronological indications.
Surveys and excavations between 2002 and 2005 have also contributed to check the
presence of numerous megalithic monuments with variable morphology. Review of
previous work done by our predecessors added to our own research makes it possible to
propose a preliminary typology – with four main types of monuments – and a tentative
long-term chronology of the various forms of monuments. This chronological discussion
will take into account the funerary steles formerly described or recently studied in a larger
Entrées d’index
Mots-clés : Néolithique, mégalithisme, tumulus, pierres dressées
Keywords : Neolithic, tumulus, stelae, standing stones
Index géographique : Somaliland
Texte intégral
Architectures
Les tumulus
9 Ce qui frappe au premier abord, c’est la quantité importante de tumulus que
nous avons répertoriée, la plupart constitués de pierres. Ce n’est pas une
spécificité de cette zone car l’Afrique de l’Est est couverte de milliers de tas de
pierres plus ou moins coniques, témoins des pratiques funéraires des populations
qui se sont succédé sur ces territoires : anciens pour certains d’entre eux, érigés
sans doute à des périodes récentes et même sub-contemporaines pour d’autres. Ils
sont apparemment peu ou pas aménagés (fig. 2), mais on note parfois une
dépression sommitale qui n’est pas la conséquence de fouilles clandestines, mais
probablement le résultat d’un aménagement volontaire. À ce propos, les
observations faites par I. M. Lewis (1961) à la suite de celles de E. Cerulli (cf.
supra) sont sans ambiguité et vont entièrement dans ce sens.
© J.-P. Cros
10 Les tailles sont diverses et la grande majorité de ceux que nous avons observés
ne semblent pas structurés : par exemple, seule une faible part d’entre eux
présente à leur base un cercle de pierres formant limite. À Sheikh, un tumulus
aujourd’hui plat, probablement en raison d’un épierrement récent lié à
l’urbanisation, laisse apparaître la structure de base : il s’agit d’un double cercle de
pierres au centre du monument et, à sa périphérie, d’un triple cercle de pierres de
10 m de diamètre environ. Certains autres tumulus de faible élévation, mais
toujours constitués de pierres, sont bien délimités par une ceinture de dalles
dressées dont la hauteur ne dépasse jamais celle du tas de pierres central.
11 Un certain nombre de tumulus près de Sheek Abdal (en bordure de la piste vers
El Anod) et dans la vallée de l’oued Anod (entre El Anod et Bulahr) possèdent une
plateforme périphérique circulaire de pierres limitée par des blocs de plus gros
module. Plusieurs font partie de petites nécropoles qui comportent d’autres
tumulus qui semblent non structurés. Ces monuments à plateforme restent
cependant assez rares tout au moins le long de l’itinéraire que nous avons
emprunté alors qu’ils sont assez fréquents dans certaines zones de Djibouti,
comme dans le massif du Day (fig. 3). Ils peuvent être isolés, mélés à ou à
proximité d’autres types de structures, voire groupés en nécropoles plus ou moins
étendues. Leur localisation est variable : au fond des vallées, mais aussi souvent
alignés sur les lignes de crête comme dans la région de Guideys et de Cagarey, à
l’est de Sheikh, et au sud des monts du Wagar.
Figure 3 – Tumulus à plateforme limité par un cercle de gros blocs près du village de
Guirori, monts Goda, Djibouti
© J.-P. Cros
Figure 4 – Vue générale du tumulus plat de Laas Geel restauré à la fin des fouilles
© J.-P. Cros
13 Ce tumulus circulaire plat, qui mesure 6,80 m de diamètre, était limité par une
couronne de dalles peu épaisses, trapézoïdales à extrémité supérieure légèrement
arrondie, et de couleur grise à verte. La forme donnée à ces dalles, dont les plus
longues atteignent 50 à 60 cm, permettait leur positionnement jointif sur le
pourtour circulaire du monument suivant une technique très élaborée : elles
étaient toutes placées obliquement, constituant une couronne de pierres installées
dans une légère dépression périphérique, maintenues deux à deux dans cette
position par un autre bloc situé à l’arrière. Le niveau superficiel du tertre était
essentiellement composé de pierres (quartz) blanches et rouges du plus bel effet ;
ces dernières recouvraient une surface de terre fine, bombée dans la partie
centrale, surmontée de blocs de granite plus ou moins plats.
14 La partie dallée à l’intérieur de la couronne était formée dans sa zone centrale de
lignes de pierres concentriques. Une fouille en puits, réalisée dans un secteur
supposé correspondre à l’emplacement présumé de la sépulture, a mis en évidence
un petit coffrage d’une cinquantaine de centimètres de côté, dont l’un était ouvert.
La plus grande des quatre pierres qui le composent atteint 45 cm de hauteur et
leur base se situe à 80 cm au-dessous de la couverture dallée du monument. La
surface ainsi limitée contenait un sédiment brun clair légèrement différent de celui
qui entourait la structure. Aucun vestige archéologique n’a été découvert à
l’intérieur de ce coffrage. L’inclinaison vers l’intérieur des dalles qui le limitent
plaide en faveur de l’existence d’un espace vide pendant un certain temps, peu à
peu comblé par des sédiments d’infiltration. La fouille a atteint le substrat marqué
par une zone graveleuse, à environ 1 m de profondeur, qui surmonte et enrobe des
boules de granite plus ou moins grosses et très altérées en surface. En bordure du
quadrant sud-est du monument, deux pierres, dont l’une était légèrement engagée
sous une dalle de la couronne, laissaient envisager qu’elles pouvaient recouvrir
une autre structure. Une fouille a été conduite jusqu’à environ 1 m sous la surface
du sol actuel. En dehors de quelques rares artefacts, elle n’a rien révélé et il est
donc impossible de statuer sur le rôle de ces deux pierres déposées à la surface du
tertre : la plus grande fut peut-être à une certaine période dressée.
15 La fouille n’a malheureusement pas permis de connaître précisément le statut
de ce monument et son lien éventuel avec les peintures des abris voisins. Aucun
ossement humain n’a été trouvé dans ce coffrage qui peut n’en avoir jamais
contenu. On peut donc se trouver en présence d’un monument commémoratif,
d’un cénotaphe, ou d’une structure ayant contenu un dépôt secondaire constitué
d’une toute petite partie d’un corps. Mais le nombre de ces tumulus groupés en un
même lieu évoque une nécropole. Seule la fouille d’un ou de deux autres
monuments du même type pourra peut-être apporter quelques réponses.
trouvent dans une fosse creusée dans le sol et scellée par ce comblement. La partie
supérieure du remplissage jouxte le sommet des dalles périphériques, quelquefois
le dépasse, réalisant alors un bombement. Les diamètres de ces monuments
varient entre 2 et 5 m. Quelques-uns présentent, à une distance de 1 à 2 m du pied
des dalles dressées, une couronne périphérique faite d’un bourrelet de cailloux
posés sur le sol. Entre les deux, le sol est soit nu, soit recouvert d’une nappe peu
épaisse de cailloutis. Nous n’avons aucun élément de datation pour ces structures.
17 À Raari, entre Sheikh et Ala Ule, une tombe en couronne de 4 m de diamètre
environ se trouve au sein d’une nécropole qui comporte une douzaine d’autres
tombes de types différents ; elle est limitée par quinze dalles dressées, avec à l’est
et à l’ouest, deux dalles plus hautes, le tout limitant une zone centrale qui contient
un remplissage épais de 70 à 80 cm environ ; une zone pavée circulaire entoure au
sol ce monument sur 1,50 m environ. Trois structures semblables existent près de
la piste qui mène de Ghideys à Cagarey (fig. 5) : contrairement à la tombe en
couronne de Raari, les dalles y sont pratiquement toutes de même hauteur et plus
jointives. Une autre structure près de Bustanka, au voisinage du massif de
Daymoleh, possède de très grandes dalles périphériques.
© X. Gutherz
Figure 6 – Tombe rectangulaire à Madaala avec deux stèles dressées sur les petits
côtés
© J.-P. Cros
19 Ces structures sont toujours insérées soit dans un tumulus très plat formé d’une
couche peu épaisse de pierres plus ou moins grosses, soit dans un petit épandage
de fins cailloutis entouré d’une unique couronne de pierres, voire à même le sol
naturel mais avec une couronne de pierres formant limite un peu à distance de la
(ou des) structure(s). Certains ensembles comprennent plusieurs monuments
rectangulaires juxtaposés inscrits dans une couronne circulaire, réalisant ainsi une
sorte d’enclos (fig. 7) : de deux à quatre sur le site de Raari près de Sheikh, jusqu’à
dix dans les environs de Daymoleh. Il en existe de plusieurs tailles, souvent situés
à petite distance sur le même tumulus, et disposés selon la même orientation que
les plus grandes, c’est-à-dire, de façon quasi constante, est-ouest. La Mecque se
trouvant au nord/nord-ouest du Somaliland, l’orientation de ces structures n’est
donc pas compatible avec les pratiques funéraires musulmanes.
© X. Gutherz
20 Leur point commun est que, dans aucun cas, il n’existe de recouvrement de la
partie centrale par des dalles de fermeture. On ne peut donc parler de coffres, et
encore moins de monuments de type « dolmen ». De même, ils ne sont dissimulés
par aucun tumulus puisque dans les nombreux cas observés on distingue très
nettement, affleurant du sol ou de la nappe de pierres dans laquelle ils sont bâtis –
souvent sur une hauteur de plus de 20 cm –, les parties supérieures des dalles
formant les parois de l’espace funéraire. La particularité de ces structures
rectangulaires est la présence quasi-constante de deux stèles aniconiques, plus
précisément de dalles brutes dressées, aux deux extrémités de l’espace central, sur
les petits côtés.
21 Ces monuments se présentent soit isolés, soit en petits groupes, ou encore en
véritables ensembles d’une dizaine à une vingtaine d’exemplaires. Tel est le cas
dans le « cimetière des Forgerons » (Xabaalo Tumaalod, en somali) près de
Berbera (fig. 8). Il existe beaucoup d’autres « nécropoles », comme le « cimetière
du Prophète » à côté de l’abri à peintures dénommé Dagah Nabi Galey, dans les
environs de Laas Geel, ou près des grottes de Garba Keyle, sur le plateau de Gaan
Libah, dans les monts Goolis.
© X. Gutherz
© X. Gutherz
© X. Gutherz
© J-P. Cros
26 On y trouve aussi des cercles de pierres avec entrée qui ne semblent pas contenir
de structures construites. Un ou deux autres entourent à distance un cairn central
© S. Hérouin
Conclusions
43 Les prospections effectuées en 2002 et les années suivantes au Somaliland nous
ont donc permis de distinguer quatre grands types d’architecture funéraire : les
tumulus, les monuments circulaires à couronne de pierres dressées, les
monuments rectangulaires à stèles dressées et les sépultures sous blocs. Si les
premiers ne se différencient pas des milliers d’autres que l’on trouve dans toute
l’Afrique de l’Est et dont la chronologie reste très étendue, les monuments à
couronne, peu nombreux et peut être d’une plus grande ancienneté, trouvent
quelques correspondances à distance du Somaliland. Quant aux monuments
compartimentés, ils seraient d’époque médiévale d’après les travaux récents
d’A. Gonzáles-Ruibal (Gonzáles-Ruibal et al. 2017). En l’état actuel de nos
connaissances, si l’on se réfère à un environnement géographique plus large –
celui de la Corne de l’Afrique et des régions qui l’encadrent au nord comme au sud
–, nous avons pu voir que la construction de tombes en pierres, incluant ou non de
grandes pierres et pouvant alors être précisément qualifiées de mégalithiques,
apparaît clairement avec le Néolithique. Il en est de même de certains monuments
à caractère funéraire ou cérémoniels comprenant de grandes pierres dressées. Tel
est le cas des pillars de la région du lac Turkana au Kenya (Joussaume 2013).
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Notes
1 Directrice du département d’archéologie au ministère de la culture et du tourisme du
Somaliland de 2007 à 2012.
2 Cette opération, pilotée par S. Hérouin, s’inscrit dans le cadre du programme PSPCA
(Premières Sociétés de Production dans la Corne de l’Afrique) dirigé par J. Cauliez (CNRS,
UMR 5601, TRACES, Toulouse).
3 Hérouin S., Cauliez J., Gutherz X., Bruxelles L., Coudert L., Alarashi H., Jacquet A., Matu
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URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 652k
Titre Figure 1 – Carte de la zone de prospection de 2002 au Somaliland
Crédits DAO J.-P. Cros
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 1,9M
Titre Figure 2 – Grand tumulus de Dhagax Suni près du village de Laleys
Crédits © J.-P. Cros
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 864k
Figure 3 – Tumulus à plateforme limité par un cercle de gros blocs
Titre
près du village de Guirori, monts Goda, Djibouti
Crédits © J.-P. Cros
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 1,5M
Figure 4 – Vue générale du tumulus plat de Laas Geel restauré à la
Titre
fin des fouilles
Crédits © J.-P. Cros
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 1,3M
Titre Figure 5 – Tombe en couronne près de la piste Ghideys-Cagarey
Crédits © X. Gutherz
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 1,7M
Figure 6 – Tombe rectangulaire à Madaala avec deux stèles
Titre
dressées sur les petits côtés
Crédits © J.-P. Cros
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Figure 7 – Monuments à longues et minces stèles dressées à
Titre
Bustanka, inclus dans une grande enceinte ovalaire
Crédits © X. Gutherz
URL http://aaa.revues.org/docannexe/image/994/img-8.jpg
Fichier image/jpeg, 2,0M
Référence électronique
Jean-Paul Cros, Xavier Gutherz, Joséphine Lesur et Mohamed Abdi Ali, « Les monuments
mégalithiques du Somaliland », Afrique : Archéologie & Arts [En ligne], 13 | 2017, mis en
ligne le 05 novembre 2017, consulté le 13 novembre 2017. URL : http://aaa.revues.org/994
Auteurs
Jean-Paul Cros
cros.jeanpaul@sfr.fr – Équipe Ethnologie Préhistorique, UMR 7041 ArScAn, Maison
Archéologie et Ethnologie R. Ginouvès, 21 allée de l’Université, 92023 Nanterre cedex,
France
Joséphine Lesur
jolesur@mnhn.fr – UMR 7209, Archéozoologie, Archéobotanique : Sociétés, pratiques et
environnements, CNRS-MNHN CP 55, 55 rue Buffon 75231 Paris Cedex 05, France
Droits d’auteur
CNRS - ArScAn. Cartographie d’après www.geoatlas.fr