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Comportement des sols de Bukavu face aux aléas retrait-gonflement

Article · January 2010

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5 authors, including:

Louis Mukungilwa Myango Espoir Mugisho Birenjira

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Patient Useni Migombano Josue Bahati Chishugi

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Comportement des sols de Bukavu face aux aléas retrait-gonflement

Mukungilwa Myango, Espoir Birenjira, Patient Migombano Usseni, Tity Kalegamire et Bahati Cishugi

Université Officielle de Bukavu

Résumé
La nature des sols de Bukavu suscite des curiosités de par leurs attitudes face aux apports de fluides divers. Plusieurs hypothèses de prévisions ont été émises
et parmi les suspicions préliminaires, le potentiel de gonflement est établi vu les aspects minéralogiques et les réactions externes observables sur des pentes ou
sur des structures. L’estimation de ce potentiel se fait par confrontation de différents paramètres d’identification et un modèle de simulation est choisi, fonction
de la nature des résultats fournis et de l`applicabilité, à la lumière des succès des expérimentations antérieures.

Mots clés : Bukavu, Sols gonflants, potentiel de gonflement, prévision.

INTRODUCTION
Les comportements des sols de Bukavu ont fait l’objet de plusieurs études, les unes axées sur les aspects externes de la boue après
succion (Londa, 1989), les autres sur les instabilités de terrains telles qu’observées dans la ville (Alimasi et al. 2001 ; Shabani et al. 2002) et
des hypothèses furent chaque fois émises, toutes démontrant l’évidence de la responsabilité de l’eau et de la topographie, le caractère
géotechnique intrinsèque du sol n`étant abordé qu`au plan secondaire. Moyennant des moyens de bord et la base de données disponibles, ce
travail cherche à établir à son tour une cartographie des sols liés aux phénomènes retrait-gonflement à la lueur des dégâts causés sur
différentes structures et des actions des masses en continu ; un ajout en guise d`information et de confirmation des risques.
La nature rhéologique des sols gonflants a été abordée par modèles tels qu’émis par plusieurs auteurs ; parmi eux nous avons les
modèles d’identification et de prédiction des comportements propres aux argiles gonflantes (Alonso et al. 1990 ; Aissa Mamoune, 2002 ;
Djedid A. et al. 2001) et sur leurs approches différentielles de consolidation par les modèles dits de Cambridge (Pakzad, 1995).
En marge de ce qui précède, le modèle choisi pour cette étude est celui faisant intervenir des essais communs d’identification des
sols tels qu’employés par Djedid et al. 2001 et d’autres approches expérimentales et externes de la nature rhéologique telles qu’émises par les
travaux de Karalis T.K. (1991) et d’Avenard J. M. (1990), laissant découler une approche de stabilités des terrains en place.

MATERIEL ET METHODES dynamique de terrain : les zones de solifluxion, de cinémorphose

Notre étude s’était articulée sur 3 étapes essentiels, notamment
les observations du terrain et la compilation de la base des données,
une modélisation statistique adaptée aux données et une interprétation
par rapport aux données de terrain.
a. Travaux de terrain
Il s’agit des observations de sélection des zones à forte
H ongo
ou des mouvement de masses externes et internes. Une vue
comparative par rapport aux zones stables en constitue aussi un
support de poids.
b. Base des données
28 résultats d’essais d’identification ont été traités incluant
les limites d’Atterberg, les anneaux volumétriques et les fractions
granulométriques (% en fines <74 micromètres)

c. Choix de modèles et simulations mathématiques

qualitatives
L a c K iv u Ils sont établis à partir des approches empiriques proposées
B a g ir a - k a s h a pour la classification des sols soupçonnés exposés aux
phénomènes retrait-gonflement. Ces approches tenant compte de
notre base de donnée ramènent à un taux originellement calculé et
défini expérimentalement comme étant le pourcentage de
gonflement d`une argile compacte à l’optimum Proctor et soumis
à une charge de 7 Kpa (Djedid et al. 2001, Altmeyer et al 1975 et
Bugabo Didier. 1972), applicable pour pourcentages en fines particules et
donné par la relation :
R u z iz i εs= 10-5 Ip2,24, εs étant le taux de gonflement et Ip l’indice de
K a d u tu - F u n u
plasticité.
B u h o lo 4 - 6

Figure 1 : Localisation du secteur d`étude

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En vue d’une interprétation, Seed et al. (1962) proposent des relations telles que synthétisées dans le tableau 1 :
Tableau 1 : Relations entre εs et Ip selon Seed et al. (1962)
εs (%) Ip Taux de gonflement
0-1.5 0-10 Faible
1.5-5 10-20 Moyen
5-25 20-35 Elevée

D’autres auteurs ont aussi proposé des modèles, confrontant différents paramètres tels que représentés au tableau 2.

Tableau 2 : Potentiel de gonflement d`après Ghen (1988)

% en fines* WL (%) Pression de gonflement (Mpa) Potentiel de gonflement
>95 >60 1 Très élevé
60-95 40-60 0.25-0.5 Elevé
30-60 30-40 0.15-0.25 Moyen
<30 <30 <0.05 Faible
* fines passant au tamis de 74 micromètres

Tableaux 3 et 4: Potentiels de gonflement d’après Snethen (1980) Tableau 5: Potentiel de gonflement d’après Ranganathan et
Ws (%) Potentiel de gonflement Satyanarayana (1965)
<10 Fort IR (%) Potentiel de gonflement
10-12 Critique 0-20 Faible
>12 Faible 20-30 Moyen
Ws : limite de retrait 30-60 Fort
Ip (%) Potentiel de gonflement >60 Très fort
>35 Très élevé IR : Indice de retrait
22-48 Elevé Tableau 6 : Potentiel de gonflement d’après Holtz,
22-32 Moyen Dakshanamurthy et Raman (1973)
<18 Faible Ip (%) Ws (%) WL Potentiel de gonflement
<18 >15 20-35 Faible
15-25 10-15 35-50 Moyen
25-35 7-12 50-70 Fort

Ces classifications peuvent être
confrontées à celles proposées par la
formule de gonflement in-situ, fonction
des limites d’Atterberg et de la
profondeur de la couche gonflante :
∆H = D.F. εs où ∆H est le gonflement
total (m), l’épaisseur de couche gonflante
(m), le facteur réducteur, égal à 10-D/6,1, et
le potentiel de gonflement lisible
directement sur l’abaque de William et
Donalson (1980). Ce gonflement total est
difficilement traitable pour nos études du
fait de la complexité dans la
détermination absolue de l’épaisseur du
recouvrement gonflant. Toutefois, une
estimation moyenne ou sectorielle de
couches soupçonnées gonflantes est
effectuée par observation directe sur
terrain des profils du manteau
d’altération. Ensuite, l’abaque de
Williams et Donaldson (1980) est
associée à celle de Vijayvergiya et
Ghazzaly (1973) ; considérant ensemble les
limites d`Atterberg et la teneur en fines
particules (argiles). L’abaque de Vijayvergiya
et Ghazzaly est divisé par la ligne A en deux
zones (figure 2), les sols gonflants se plaçant
au-dessus et les non-gonflants en-dessous.
L’interprétation découle donc d`une
confrontation statistique des résultats obtenus,
suivi d’une discussion par rapport au modèle
applicable pour le terrain.
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Des études précédemment menées
sur l’identification des sols de la région, il est
retenu que la ville de Bukavu et ses environs
est couvert par des sols argileux à proportion
non négligeable des limons (Bahati C. et
Shabani E., 2002 ; Tshuma I et al. 2002 ;
Mukungilwa M., 2004), et le pourcentage de
fines particules passant au tamis de 74
micromètre variant 67 à 99. La
confrontation des paramètres et
classifications applicables sur ces sols,
montre que la frange essentiellement
argileuse pourrait varier au-delà de 40 %
argile pure montre que la frange essentielle
pour une dénomination géotechnique des
sols à forte argilosité (Coquand D, 1985,
cité par Mukungilwa M., 2004). Incluant
une partie des silts fins susceptibles des
mêmes comportements qu`une argile pure
granulométrique. Les intervalles
d’estimation sont définis conformément aux
bornes 40-60% argiles pures et considérant
les totales proportions en fines particules.
Selon la base de données, les
regroupements des populations des points
échantillonnées sont repartis selon les sites
tels que présentés au tableau 7:

Tableau 7 : Regroupement des paramètres d’identification des sols pour chaque secteur

Sites % en fines Argiles WL (%) Ip (%) W (%) Activité Echant Phénomènes associés
(74microns) probables (%)
Kasha 94-99 67-80 50-69 12-31 18-46 0.16-0.46 6 Glissements-Erosions
Kadutu-Funu 94-99 67-79 55-63 22-24 25-38 0.27-0.36 3 Glissements-Erosions
Buholo-Carriere 71-96 57-78 44-68 14-24 32-49 0.19-0.35 5 Sols allochtones, mixtes
Ruzizi 96.99 68-79 54-76 23-34 9-28 0.3-0.5 5 Glissements-Erosions
Bugabo 62-98 51-79 37-61 19-26 9-45 0.24-0.4 5 Glissements-Erosions
Buholo4-6 96 68-78 52-56 20-28 22-24 0.25-0.41 3 Glissement-Affaissement
Hongo 67-99 53-79 33-70 12-36 18-40 0.2-0.5 6 Mouvements limité couches
residuelles
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Les interprétations y afférentes
confrontent ensemble les paramètres ci-haut
(tableau 8). Il s’avère alors que les
paramètres les plus usuels sont ceux tenant
compte de l`état de succion du sol, fonction
des apports géologiques du milieu, avant
d`en appeler à sa teneur en fines particules.
L’ampleur des résultats tels qu’observés
dans divers paramètres de différents auteurs,
il s`ensuit que des aspects structurels de ces
sols, notamment la nature minéralogique et
son état d`évolution, ces deux liés à la roche
mère, soient déterminants dans le
comportement. Les aspects texturaux font
aussi état d`une attention particulière. Les
différents mouvements tels que mentionnés
dans le tableau 8 sont dûs au fait que des
teneurs en eau des sols atteignent les
limites de liquidité après apports
excessifs, faisant glisser tout le volume du
manteau d`altération sous l`effet du poids
et de la pente. Tel pourra être le cas des
zones affectées par le couple glissement-
érosion.

Classification Selon les abaques de William et Donaldson (1980) et Vijayvergiya et Ghazzaly (1973)
Abaque de Williams et Donaldson
100

PE=1 Très
80
Ip (%)

élevé

60
PE=1 Elevé

40

PE=0.5 moyen
20

0
0 20 40 60 80 100
Fraction argileuse (%)
Figure2 : Plot des résultats d’identification des sols selon l’ abaque de Williams et Donaldson (1980) d’après les proportions
statistiques simulées.

80
Ligne
A
60

40

20

0
0 20 40 60 80 100 120
WL

Abaque de Vijayvergiya et Ghazzaly (1973)

Figure3 : Dispersion des points en aperçu de l’impact de l`eau dans le potentiel de gonflement.

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Tableau VIII : Potentiel de retrait-gonflement des sols examinés selon les différentes classifications.
Site Kasha Kadutu- Buholo-Carrière Ruzizi Bugabo Buholo4-6 Hongo
Funu
Seed et al. (1962) Faible à moyen Faible Faible Moyen Faible à moyen Faible à Faible à
moyen moyen
Ghen (1988) Elevé à très élevé Elevé à très Elevé à très élevé Très élevé Elevé Elevé Elevé à très
élevé élevé
Snethen (1980) Faible à moyen Moyen à Faible à moyen Moyen à Moyen à élevé Moyen à Faible à
élevé élevé élevé élevé
Holtz et al. 1973 Moyen à fort Moyen à fort Moyen à fort Fort Moyen à fort Moyen à Fort Faible à fort
Vijayvergiya et Prédominance Moins Prédominance moins Moins Moins gonflant Moins Moins
Ghazzaly (1973) moins gonflant gonflant à gonflant gonflant à gonflant gonflant à gonflant à
gonflant gonflant gonflant
William et Moyen à élevé Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen
Donaldson (1980)

Visuellement, ces sols seront classés
arbitrairement selon les auteurs, cas extrêmes
potentiels selon Seed et al. (1962) et Ghen
(1988) et à la limite Vijayvergiya et Ghazzaly
(1973) et Williams et Donaldson (1980). Ces
deux derniers se rapprochent au minimum
malgré les différences paramétriques.
L’analyse sélective des résultats, tels que
remarquée pour tous les paramètre, malgré
l’approche commune tenant sur la succion des
sols, des différences subsistent en terme
d’ampleur et des questions de paramètre de
mesures et de simulations restent posées. Les
minéraux argileux diffèrent par leur réaction à
la succion. De là découlent les conclusions :
- Tous les modèles n’aboutissent pas à la
même conclusion en terme du potentiel de
gonflement car utilisant chacun des
paramètres différents et indépendants,
malgré l’attention axée sur la plasticité et
le pourcentage en fines particules.
- Malgré certaines différences observées
dans les comparaisons, le caractère
modérément gonflant est à noter, mis à
part les sols de Hongo statistiquement à
faible potentiel de gonflement. Les
potentiels excessifs ne sont pas
généralement notables dans le secteur.
- Les pressions de gonflement atteignent
difficilement 0.5 Kpa et les amplitudes
vont des valeurs minimes à moyennes.
Certains sols donnent pourtant des
activités, des taux et de pressions de
gonflement élevés par rapport aux autres,
comme le montrent les tableaux 9 et 10.
- La présence des sols de convergeance
gonflants dénote une proportion non
négligeable des smectites et la grande
surface spécifique leur permet d’absorber
beaucoup d’eau.
Considérant toutefois la susceptibilité
de variation de volume relative à ces sols,
le modèle proposé par Bigot G. et al.( 2000)
soutient aussi à travers les tableaux IX une
variabilité allant de la moyenne à la forte.
Les susceptibilités fortes sont beaucoup
sous influence de la teneur excessive en
particules fines.

Tableau 9: Paramètres d’identification des susceptibilités de variation de volume selon Bigot G. et al. (2000).
Paramètres d’identification Susceptibilité de variation de volume
Indice de Plasticité (%) Fines passant au tamis de 80 µm du sol
>30 >90% Forte
15<Ip<30 >50% Moyenne
<15 <50% Faible

Tableau 10 : Activité, pouvoirs de gonflement et susceptibilité de variation des volume des sols en fonction des
particules fines gonflables (passant au tamis de 74 micromètres) à Bukavu.

Sites Activité* εs (%) Log Ps (Kpa)** Log εs (%)*** Susceptibilité de variation de volume
du sol

Kasha 0.13 à 0.32 0.65 à 2.28 0.1 à 0.33 -1.54 à 1.15 Moyenne à Forte

Kadutu-Funu 0.22 à 0.25 0.46 à 1.2 0.07 à 0.33 -0.6 à 0.54 Prédominance moyenne

Buholo-Carrière 0.16 à 0.27 0.46 à 0.74 0.14 à 0.36 -1.46 à -0.02 Prédominance moyenne

Ruzizi 0.22 à 0.34 1.18 à 2.76 0.21 à 0.41 0.18 à 1.67 Moyenne à Forte

Bugabo 0.20 à 0.31 0.76 à 1.77 0.013 à 0.49 -1.39 à 1.93 Prédominance moyenne

Buholo4-6 0.20 à 0.29 0.82 à 1.81 0.1 à 0.29 0.3 à 0.68 Prédominance moyenne

Hongo 0.14 à 0.33 0.66 à 4 0.16 à 0.45 -1.47 à 0.8 Moyenne à Forte

* : Activité considérant toutes les fines susceptibles de gonflement et essentiellement argileuses.

** : pression de gonflement selon que le sol est soumis à un système à gonflement libre, pour une Erreur Standard de 0.70.
*** : Amplitude de gonflement libre selon le modèle proposée par Johnson et Snethen.

Ces potentiels de gonflement susceptibilités de variation de volume à tels que présentés au tableau 7, dus à des
diversément estimés à travers des prédominance moyenne, et parfois fortes, modifications alternées des conditions
simulations, tout comme ces dans certains terrains à mouvements intenses d’équilibres saisonniers ; entre autres la

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sécheresse et la réhumidification des sols
fins locaux seront attribuées :
- aux réaménagements des contraintes
externes par l’application des charges
différentielles sur des sols peu stables
hétérogènes ou transportés, avec pour
effets des affaissements (tassements) ou
des soulèvements localisées,
- des modifications des pressions
interstitielles suite aux changements
dans l’environnement hydrique des
sols, notamment dans l’interaction sol-
eau-air, comptées par rapport à la
pression atmosphérique ambiante. Les
variations des niveaux locaux des
nappes incluent les précipitations
annuelles du milieu quelquefois
supérieures à 1200 mm d’eau
enregistrées par an. Ces modifications
sont à la base des gonflements tels
qu’observés en saisons pluvieuses des
zones tropicales et des dessiccations
superficielles des sols en saisons
sèches, dues à un accroissement de la
succion dans la couche superficielle,
- l’impact structurale des feuillets
argileux élémentaires et leurs capacités
de fixation d`eau, la surface spécifique
des plaquettes, fonction de la nature
minérale, la texture des fines particules
potentiellement gonflantes,
- la nature minéralogique déterminante
de l’argile, car le changement de
dimension des plaquettes en présence
d`eau augmente avec la surface
spécifique ; ce changement est quasi
nul dans le cas de la kaolinite, très
important pour la montmorillonite et
intermédiaire pour l’illite (Bigot G,
2000).
CONCLUSION
Dès lors, il est possible de
prédire certaines qualités de rigueur d’un
sol moyennant des essais simples de
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119
laboratoires. Le phénomène retrait-
gonflement d`un sol est l`un des facteurs
d’instabilités produites sur des ouvrages et
est source de dégâts énormes. Des résultats
sur les sols de Bukavu on déduit que :
- les confrontations entre différentes
théories n`aboutissent pas à une unanimité
sur le caractère gonflant des sols de la ville.
- les paramètres incluant la teneur en
eau et la proportion en fines particules
confèrent à Bukavu un potentiel de
gonflement général allant de moyen à élevé.
- les instabilités des pentes sont dues à
l’action combinée pente-eau sur un sol à
potentiel de gonflement moyen.
L’étude un peu plus détaillée aboutira,
à la longue, à l’établissement d’une carte
géotechnique de la ville. Ceci n’est qu’une
phase prévisionnelle simple et préliminaire.
Toutefois, la détermination de cet état par
des méthodes de laboratoire conclut de
manière efficace sur les paramètres.
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