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Université Cadi Ayyad Marrakech

Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales


Université Hassan II de Casablanca
Faculté desFilière
Sciences Juridiques,
: Sciences Economiques et
économiques et de
Sociales de Casablanca
gestion
Licence Sciences Economiques
Matière et Gestion
: Analyse S1
mathématique S1
Cours D'Analyse Mathématique
Série d’exercices 1 / 2020-2021
Série numéro 1
Pr Mounir BOUMHAMDI Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI

Fonctions à une seule variable

1. Soit les fonctions suivantes :

a. 𝑓 (𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 +. . . . . . . . . +𝑎1 𝑥 1 + 𝑎0 b. 𝑓 (𝑥) =


𝑃(𝑥)
𝑄(𝑥)
𝑛
c. 𝑓 (𝑥) = √𝑈(𝑥) d. 𝑓 (𝑥) = 𝑈(𝑥)𝛼
e. 𝑓 (𝑥) = 𝐿𝑛(𝑈(𝑥) f. 𝑓 (𝑥) = 𝑒 𝑈(𝑥)
A. Déterminer le domaine de définition
B. Après avoir donné un exemple simple pour chacune de ces fonctions, déterminer
graphiquement les limites.

2. Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :


1
a. 𝑓 (𝑥) = √2𝑥 2 −1
b. 𝑔(𝑥) = 𝐿𝑛(√𝑥)
𝑥−4
c. ℎ(𝑥) = √𝑥 2 −5𝑥+4
3. Calculer les limites suivantes :
2𝑥−3
a. 𝑙𝑖𝑚 b. 𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − √𝑥 2 + 1)
𝑥→+∞ 𝑥 2 +4𝑥−2 𝑥→+∞
𝑒𝑥 10𝑥 6 +30𝑥 3
c. 𝑙𝑖𝑚 d. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥√𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 2𝑥
3
√𝑥−1 √𝑥−1−1
e. 𝑙𝑖𝑚 f. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→2 √2𝑥+5−3
1
√1+𝑥−1
g. 𝑙𝑖𝑚 3 1−𝑥+𝑥 2 𝑥
𝑥→0 √1+𝑥−1 h. 𝑙𝑖𝑚 ( )
𝑥→0 1+𝑥+𝑥 2
𝑥 2 −1
i. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→1 √𝑥−1
4. Etudier la continuité des fonctions suivantes :
𝑥−1
a. 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥+1)(𝑥 2 −4)

4√𝑥 2 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
b. 𝑓 (𝑥 ) = { 𝑥 2 −1 , 𝑘 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒
√𝑥 2 +𝑘 2 −√𝑥+𝑘 2
𝑠𝑖 𝑥 > 1
5. Peut-on prolonger la fonction 𝒇(𝒙)par continuité en 𝒙𝟎 = 𝟎 ?

√1 + 𝑥 2 1
𝑓 (𝑥 ) = −
𝑥 𝑥
6. Utiliser le théorème de Rolle pour démontrer qu’il n’existe aucun réel k tel que l’équation
𝑥 3 − 3𝑥 + 𝑘 = 0 possède deux racines distinctes dans l’intervalle[−1,1].

1
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Pr Mounir BOUMHAMDI
7. Utiliser le théorème des accroissements finis (TAF) pour démontrer que :

𝑛𝑏𝑛−1 (𝑎 − 𝑏) < 𝑎𝑛 − 𝑏𝑛 < 𝑛𝑎𝑛−1 (𝑎 − 𝑏) 𝑠𝑖 𝑎 > 𝑏

8. Soit la fonction f définie par 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 − 1)𝑛 , 𝑛 ∈ 𝑁 ∗

- Montrer que l’on a : (𝑥 2 − 1)𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑛𝑥𝑓(𝑥)

9. Soit 𝑓(𝑥) = ln(√𝑥 + 1)

- Déterminer la fonction réciproque ainsi que sa dérivée

10. Calculer la dérivée des fonctions suivantes

a. 𝑓(𝑥) = 4𝑥 3 − 2𝑥 2 + 𝑥 − 2 b. 𝑔(𝑥) = 𝐿𝑛(𝑥 2 + 𝑥 + 1)


𝑥2
c. ℎ(𝑥) = (1 + 2𝑥)3 d. 𝑙(𝑥) = (√𝑥)

11. Calculer la dérivée d’ordre 5 des fonctions 𝑓 et 𝑔 :

𝑥3
a. 𝑓 (𝑥) = b. 𝑔(𝑥) = (𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛
1−𝑥
𝛼 et 𝛽 des réels non nuls

12. En utilisant la formule de LEIBNIZ, calculer la dérivée d’ordre n des fonctions suivantes :

𝑥 2 +1
a. 𝑓 (𝑥) = b. 𝑔(𝑥) = (𝑥 3 + 2𝑥 + 1)𝑒 2𝑥
𝑥+1

13. Etudier la fonction suivante :

𝑥 3 − 5𝑥 2 − 𝑥 − 3
𝑓(𝑥) =
𝑒𝑥

- Domaine de définition
- Parité
- Tableau de signe
- Asymptotes et branches
- Tableau de variation et points critiques
- Concavité et points d’inflexion
- Représentation graphique

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Rappel de cours

Une fonction est une relation entre deux ensembles E et F telle que : Chaque élément de E (ensemble
des antécédents) a au plus une image dans F (ensemble des images).

A. Ensemble de définition (Domaine de définition)

L’ensemble ou le domaine de définition d’une fonction f est l’ensemble de tous les réels x pour lesquels
f(x) existe ou est calculable. Autrement dit, c’est l'ensemble des valeurs x qui ont une image par la
fonction f (à partir de l'équation de la fonction ou de sa courbe). On le note Df.

B. Calcul de limites

Une limite d’une fonction peut se calculer pour tous les x, c’est-à-dire que le x peut tendre vers –oo,
+oo ou vers tout autre nombre x0. Tout d’abord, pour calculer une limite, on remplace directement le x
dans la fonction par vers quoi il tend sachant que :

𝑎 désigne soit un nombre, soit +∞, soit −∞


𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) 𝐥𝐢𝐦𝒈(𝒙) Résultats
𝒙→𝒂 𝒙→𝒂
𝑙 𝑙 ′ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = 𝑙 + 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
𝑙 +∞ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
𝑙 −∞ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = −∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
+∞ +∞ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
−∞ −∞ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = −∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
𝑙 𝑙′ lim 𝑓(𝑥) . lim 𝑔(𝑥) = 𝑙. 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
𝑙≠0 ±∞ lim 𝑓(𝑥) . lim 𝑔(𝑥) = ∞, Appliquer la règle des signes
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
±∞ ±∞ lim 𝑓(𝑥) . lim 𝑔(𝑥) = ∞, Appliquer la règle des signes
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥) 𝑙
′ 𝑥→𝑎
𝑙 𝑙 ≠0 =
lim 𝑔(𝑥) 𝑙′
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑎
𝑙 ±∞ =0
lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑎
𝑙≠0 0 lim 𝑔(𝑥)
= ∞, Appliquer la règle des signes
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑎
±∞ 0 lim 𝑔(𝑥)
= ∞, Appliquer la règle des signes
𝑥→𝑎

Malheureusement ce n’est pas toujours aussi simple, il y a parfois ce qu’on appelle des formes
indéterminées, souvent notées FI. Quand on tombe sur une forme de ce type, on ne peut pas calculer
la limite.

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
𝑎 désigne soit un nombre, soit +∞, soit −∞
𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) 𝐥𝐢𝐦𝒈(𝒙) Résultats
𝒙→𝒂 𝒙→𝒂
+∞ −∞ lim 𝑓(𝑥) + lim 𝑔(𝑥) = 𝐹𝐼
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
0 ±∞ lim 𝑓(𝑥) . lim 𝑔(𝑥) = 𝐹𝐼
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑎
±∞ ±∞ = 𝐹𝐼
lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑎
0 0 = 𝐹𝐼
lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥)
0 0 lim 𝑓(𝑥) 𝑥→𝑎 = 𝐹𝐼
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥)
1 ±∞ lim 𝑓(𝑥) 𝑥→𝑎 = 𝐹𝐼
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥)
±∞ 0 lim 𝑓(𝑥) 𝑥→𝑎 = 𝐹𝐼
𝑥→𝑎

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de limite. Pour calculer ces limites, il faut appliquer d’autres
théorèmes ou astuces, que l’on va voir tout de suite :

- Règle de plus haut degré : la limite d’un polynôme en ±∞ est celle de son terme de plus haut
degré.
- Théorèmes de comparaison et des gendarmes : si nous avons deux fonctions f et g telles que
𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) on a alors si lim 𝑓(𝑥) = ±∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑔(𝑥) = ±∞ (a peut être un réel
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

comme ±∞)
- Inégalité : 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) ≤ lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

- Théorème des gendarmes : 𝑠𝑖 ℎ(𝑥) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑠𝑖 lim ℎ(𝑥) = lim 𝑔(𝑥) = 𝑘 Alors
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

lim 𝑓(𝑥) = 𝑘
𝑥→𝑎
0
- Définition du nombre dérivé d'une fonction en un point pour le cas de forme indéterminée 0

𝑓(𝑎+ℎ)−𝑓(𝑎) 𝑓(𝑎+𝑥)−𝑓(𝑎)
En effet, comme 𝑓 ′ (𝑎) = lim , on a aussi lim = 𝑓 ′ (𝑎).
ℎ−>0 ℎ 𝑥−>0 𝑥

- Quand il y a une forme indéterminée avec des racines carrées, on peut essayer de faire apparaître
l'expression conjuguée.
0 ∞
- Règle de l’hôpital : Dans le cas de l’une de ces formes indéterminées 0 𝑜𝑢 , on peut utiliser

la règle de l’hôpital. Les autres types peuvent toujours être ramenés à une indétermination de
0 ∞
types 𝑜𝑢 via certaines transformations.
0 ∞

lim 𝑓 lim 𝑓′ lim 𝑓′′


𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
lim 𝑔
= lim 𝑔′
= lim 𝑔′′
.
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
On peut appliquer plusieurs fois la règle de l’hôpital jusqu’à élimination de l’indétermination.

- Simplification et factorisation :

𝑎2 − 𝑏 2 = (𝑎 − 𝑏)(𝑎 + 𝑏) (𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2


𝑎3 − 𝑏 3 = (𝑎 − 𝑏)(𝑎2 + 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) (𝑎 + 𝑏)3 = 𝑎3 + 3𝑎2 𝑏 + 3𝑎𝑏 2 + 𝑏 3
𝑎3 + 𝑏 3 = (𝑎 + 𝑏)(𝑎2 − 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) (𝑎 − 𝑏)3 = 𝑎3 − 3𝑎2 𝑏 + 3𝑎𝑏 2 − 𝑏 3
(𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2

- Changement de variable en cherchant à simplifier et à factoriser


- Théorème de croissance comparée : Ce théorème est utilisé pour les limites d'un produit ou d'un
quotient lorsque 𝑥 → +∞. On sait que « l’exponentielle l’emporte sur les puissances qui
l’emportent sur le logarithme ». Le bon usage de ce théorème impose que les arguments des
puissances, logarithme et exponentielle soient exactement les mêmes. On sera donc souvent
amené à chercher d’abord un équivalent simple de ces logarithmes ou exponentielles
- Les équivalences ou développement limité :

ln(1 + 𝑒 𝑥 ) ~+∞ ln(𝑒 𝑥 ) = 𝑥


Équivalent d’un logarithme
ln(1 + 𝑥 2 ) ~+∞ ln(𝑥 3 ) = 3ln(𝑥)

𝑒 1+2ln(𝑥) = 𝑒𝑥 2
1 1
ln(1+𝑥)
(1 + x)𝑥 2 = 𝑒 𝑥 2
Équivalent d’une exponentielle 1 𝑥2
(x− +𝑜(𝑥 2 )) 1 1 2)
~ 0
𝑒𝑥 2 2 = 𝑒 𝑥 𝑒 −2 𝑒 𝑜(𝑥
1
𝑒𝑥
~0
√𝑒

C. La continuité

 On dit que f est une fonction continue en 𝑥0 si et seulement si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )
𝑥→x0
 Une fonction est continue à droite en 𝑥0 si 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )
𝑥→𝑥0
 Une fonction est continue à gauche si 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )
𝑥→𝑥0
 On dit qu'une fonction est continue sur un intervalle si elle est continue en tout point de
l'intervalle.

5
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
D. Théorème de Rolle :

Si une fonction f est :


 Définie et continue sur [𝑎, 𝑏]
 Dérivable sur ]𝑎; 𝑏[
 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏)
Alors, il existe un 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0

E. Théorème des accroissements finis (TAF)


Si une fonction f est :
 Définie et continue sur [𝑎, 𝑏]
 Dérivable sur ]𝑎; 𝑏[
𝑓(𝑏 )−𝑓(𝑎)
Alors, il existe un 𝑐 ∈ ]𝑎; 𝑏[ tel que = 𝑓 ′ (𝑐)
𝑏−𝑎

F. Fonction réciproque

- Si 𝑦 = 𝑓(𝑥), la fonction réciproque 𝑓 −1 est telle que 𝑥 = 𝑓 −1 (𝑦). Attention, le -1 en exposant


n’a rien à voir avec une puissance.
- Les fonctions et leurs réciproques n’existent pas toujours sur les mêmes ensembles de
définition.
- Seule une fonction bijective (strictement monotone) admet une réciproque.
- La réciproque de 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 est tout simplement égale à x – 1
𝑥 −𝑏
- La réciproque d’une fonction affine 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 est 𝑎

- La réciproque de la fonction carré est la racine carrée (plus généralement, si 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 ,


𝑛
𝑓 −1 (𝑥) = √𝑥 ).
- La réciproque de la fonction exponentielle est la fonction logarithme népérien (plus
généralement, la réciproque d'une exponentielle de base a est une logarithme de base a).

G. La dérivée d’une fonction à une seule variable

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 On dit que f est dérivable en 𝑥0 si et seulement si lim =𝑙∈𝑅
𝑥→𝑥0 𝑥−𝑥0

On écrit 𝑙 = 𝑓 ′ (𝑥0 ) est la dérivée de f en 𝑥0 .


 On dit qu'une fonction est dérivable sur un intervalle I, si elle est dérivable en tout point de
l'intervalle I. Aux extrémités de l'intervalle, il faut comprendre dérivable par dérivable à droite
ou dérivable à gauche.

6
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
 Règles de dérivation

Dérivée de la somme (Soustraction) (𝑈 ± 𝑉)′ = 𝑈 ′ ± 𝑉 ′

Dérivée du produit par un scalaire (𝑘𝑈)′ = 𝑘𝑈 ′

Dérivée du produit (𝑈. 𝑉)′ = 𝑈 ′ 𝑉 + 𝑈𝑉 ′


1 ′ 𝑈′
Dérivée de l’inverse ( ) = 2
𝑈 𝑈
𝑈 ′ 𝑈 ′ 𝑉 − 𝑈𝑉 ′
Dérivée du quotient ( ) =
𝑉 𝑉2
Dérivée de la puissance (𝑈 𝑛 )′ = 𝑛𝑈 ′ 𝑈 𝑛−1
′ 𝑈′
Dérivée de la racine (√𝑈) =
2√𝑈
𝑈′
Dérivée du logarithme 𝐿𝑛(𝑈)′ =
𝑈
Dérivée de l’exponentielle (𝑒 𝑈 )′ = 𝑈 ′ 𝑒 𝑈

H. Les dérivées successives

 Soit f : I → R une fonction dérivable et soit f ‘ sa dérivée. Si la fonction f ’ : I → R est aussi


dérivable on note f ‘’ = (f ‘)‘ la dérivée seconde de f et ainsi de suite. Et si la dérivée nième f (x)
existe on dit que f est n fois dérivable et on l’a note f (n) (On pose l’exposant toujours entre deux
parenthèses pour le distinguer de la puissance).
 Méthodes de calcul :
 Calcul direct des dérivées successives et par la suite en déduit par récurrence
l’expression de la dérivée nième.
 Décomposition en éléments simple
 Formule de LEIBNIZ : Soit n ∈ N et soient f et g des fonctions de classe Cn sur
l'intervalle I. Alors la fonction f.g est de classe Cn sur I et sa dérivée nième est égale à :

(𝑓. 𝑔)(𝑛) = ∑ 𝐶𝑛𝑘 . 𝑓 (𝑘) . 𝑔(𝑛−𝑘)


𝑘=0
𝑛! 𝑛(𝑛 − 1) 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝐶𝑛𝑘 = ; 𝐶𝑛0 = 1, 𝐶𝑛1 = 𝑛, 𝐶𝑛2 = , 𝐶𝑛3 =
𝑘! (𝑛 − 𝑘 )! 2 6

7
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Pr Mounir BOUMHAMDI
I. Etude d’une fonction

Il s’agit de passer par les différentes étapes de l’étude d’une fonction jusqu’à sa représentation
graphique.
Dans une première étape, on détermine et on délimite l'ensemble de définition, notamment en vérifiant
s'il n'existe pas des impossibilités mathématiques.
Deuxièmement, on vérifie si, éventuellement, on peut se contenter d’un ensemble d’étude plus petit
qu’un ensemble de définition.
Troisièmement, on détermine les limites aux bornes de l’ensemble de définition. Cette étape permet de
détecter d'éventuelles asymptotes verticales et horizontales, voire d’opérer un prolongement par
continuité.
Quatrièmement, on détermine la dérivée (sur le domaine de dérivation).
Cinquièmement, on étudie les variations de la fonction. On commence par déterminer le signe de la
dérivée sur différents intervalles. Au tableau de signes succède le tableau de variation de la fonction,
synthèse de toutes les étapes précédentes qui comprend l'établissement de tous les points particuliers
de la fonction.
Éventuellement, on peut être amené à étudier la convexité de la fonction, donc le signe de sa dérivée
seconde.
Enfin, on trace la courbe représentative de la fonction.

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
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Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales
Filière : Sciences économiques et de gestion
Matière : Analyse mathématique S1
Série d’exercices 1 / 2020-2021

Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI

Solution Exercice 1

A. Déterminer le domaine de définition

a. 𝒇(𝒙) = 𝒂𝒏 𝒙𝒏 +. . . . . . . . . +𝒂𝟏 𝒙𝟏 + 𝒂𝟎

Cette fonction est un polynôme qui est toujours défini sur R.


3
Exemple : la fonction 𝑓(𝑥) = 5𝑥 2 + 2 𝑥 + √5 est définie sur R et on note Df = R =] − ∞; +∞[.

𝑷(𝒙)
b. 𝒇(𝒙) =
𝑸(𝒙)

La fonction b est une fonction rationnelle. On sait que les fonctions rationnelles sont l'ensemble des
fonctions dans lesquelles la valeur de la fonction est établie à partir d'un quotient entre des polynômes
(un polynôme sur un autre polynôme non nuls). Le domaine inclura donc tous les nombres sauf ceux
𝑃(𝑥)
qui annulent le dénominateur de la division. Donc, la fonction 𝑓(𝑥) = est définie si et seulement
𝑄(𝑥)

si Q(x) ≠ 0.

Exemple :

2𝑥 3 +4𝑥
La fonction 𝑓(𝑥) = est définie si x−2 ≠ 0 c.à.d. si x≠2, donc
𝑥−2
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/𝑥 ≠ 2}
𝐷𝑓 =] − ∞; 2[∪]2; +∞[

c. 𝒇(𝒙) = 𝒏√𝑼(𝒙)
𝑛
C’est une fonction racine nième. On appelle racine nième d’un nombre réel positif x le nombre noté √𝑥
1
𝑛
tel que : n > 2 et √𝑥 = 𝑥 𝑛 .

Le domaine de définition de ce genre de fonction dépond de la valeur de n :

- Si n est un nombre paire alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/𝑈(𝑥) ≥ 0}


- Si n est un nombre impaire alors 𝐷𝑓 = 𝐷𝑢
Exemple :

3
- Soit 𝑓 (𝑥) = √𝑥 + 1

Puisque n= 3 (impaire) donc 𝐷𝑓 = 𝐷(𝑥+1) = 𝑅

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Pr Mounir BOUMHAMDI
d. 𝒇(𝒙) = 𝑼(𝒙)𝜶

La fonction d est une fonction puissance. On peut écrire cette fonction sous la forme racine nième et
ensuite on applique les conditions cité pour le cas des fonctions racine nième.

Exemple :
4
- Soit 𝑓 (𝑥) = (𝑥 2 + 3)3
4
3
On sait que 𝑓 (𝑥) = (𝑥 2 + 3)3 = √(𝑥 2 + 3)4

Et puisque n= 3 (impaire) donc 𝐷𝑓 = 𝐷(𝑥2 +3)4 = 𝑅

e. 𝒇(𝒙) = 𝑳𝒏(𝑼(𝒙))

La fonction e est une fonction logarithmique. Elle est définie si et seulement si 𝑈(𝑥) > 0

Exemple :

La fonction 𝑓(𝑥) = 𝐿𝑛(𝑥 + 3) est définie si 𝑥 + 3 > 0 c.à.d 𝑥 > −3

𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/𝑥 > −3}


𝐷𝑓 =] − 3; +∞[

f. 𝒇(𝒙) = 𝒆𝑼(𝒙)

La fonction f est une fonction exponentielle. Le domaine de définition de f est celui de la fonction 𝑈(𝑥).

Exemple :
2
Le domaine de définition de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 +1 est égal au domaine de définition de la
fonction 𝑥 2 + 1. Cette dernière fonction est un polynôme définie toujours sur R.

10
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
B. Après avoir donné un exemple simple pour chacune de ces fonctions, déterminer
graphiquement les limites.

Soient les fonctions 𝑓 (𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥) et 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥

f(x)+oo g(x) = ex
g(x) +oo

f(x) = ln(x)
f(x) 0+
g(x) 0+

f(x) 0-
-oo  x x 0- 0+ x x+oo
g(x) 0-

f(x)-oo
g(x) -oo

D’après la représentation graphique des deux fonctions, on peut lire que :

𝒇(𝒙) = 𝒍𝒏(𝒙) 𝒈(𝒙) = 𝒆𝒙


Ensemble de définition 𝐷𝑓 =]0; +∞[ 𝐷𝑔 =] − ∞; +∞[
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Limites
𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥) = −∞ 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 0
𝑥→0 𝑥→−∞

Solution Exercice 2

Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :

𝟏
a. 𝒇(𝒙) =
√𝟐𝒙𝟐 −𝟏

La fonction f est un quotient entre un polynôme et une fonction racine carrée. Le domaine de définition
de cette fonction inclura tous les nombres sauf ceux qui annulent le dénominateur et ceux pour
lesquels 2𝑥2 − 1 ≤ 0.
Donc,
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ 2𝑥 2 − 1 ≠ 0 𝑒𝑡 2𝑥 2 − 1 ≥ 0}

𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ 2𝑥 2 − 1 > 0}
1 1
𝐷𝑓 =] − ∞; − [∪] ; +∞[
2 2
11
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Pr Mounir BOUMHAMDI
b. 𝒈(𝒙) = 𝑳𝒏(√𝒙)

La fonction g est une fonction composée d’une fonction logarithmique suivie d’une fonction racine
carrée 𝑈(𝑥) = √𝑥. Dans ce cas, nous allons vérifier deux conditions. La première pour la

fonction logarithmique √𝑥 > 0 (évidemment une racine carrée est toujours supérieure ou égale à 0)
et la deuxième condition pour fonction racine carrée 𝑥 ≥ 0.
Donc,
𝐷𝑔 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ √𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑥 ≥ 0}

𝐷𝑔 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ 𝑥 > 0}

𝐷𝑔 =]0; +∞[

𝒙−𝟒
c. 𝒉(𝒙) =
√𝒙𝟐 −𝟓𝒙+𝟒

La fonction h est un quotient entre un polynôme et une fonction racine carrée. On sait que le polynôme
est toujours défini sur R. Donc, la fonction h est définie si et seulement si le dénominateur

√𝑥 2 − 5𝑥 + 4 ≠ 0 et le contenu de la fonction racine carrée 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 ≥ 0.

𝐷ℎ = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ √𝑥 2 − 5𝑥 + 4 ≠ 0 et 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 ≥ 0}

𝐷ℎ = {∀𝑥 ∈ 𝑅/ 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 > 0}

On doit alors étudier le signe de l’équation 𝑥 2 − 5𝑥 + 4. On pose 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 = 0. C’est une


équation 2ème degré.
∆ = −52 − 4.1.4 = 25 − 16 = 9 → √∆= 3

−(−5) + 3 −(−5) − 3
𝑥1 = =4 𝑥1 = =1
2 2

x -oo 1 4 +oo
𝑥 2 − 5𝑥 + 4 + 0 - 0 +

Alors, l’équation 𝑥 2 − 5𝑥 + 4 est strictement positive si 𝑥 > 4 et 𝑥 < 1


Donc,
𝐷ℎ =] − ∞; 1[∪]4; +∞[

12
Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Solution exercice 3

Calculer les limites suivantes :

𝟐𝒙−𝟑
a. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→+∞ 𝒙𝟐 +𝟒𝒙−𝟐

On calcul directement la limite de chaque polynôme, on obtient que le résultat est une forme
+∞
indéterminée de type :
+∞
2𝑥 − 3 +∞
𝑙𝑖𝑚 = = 𝐹𝐼
𝑥→+∞ 𝑥 2 + 4𝑥 − 2 +∞

On sait qu’une fonction polynomiale à la même limite en +∞ que son terme de plus haut degré.
Également, une fonction rationnelle a la même limite en +∞ que le quotient de ses termes de
plus haut degré. Donc,
2𝑥 − 3 2𝑥 2
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 2 = 𝑙𝑖𝑚 = + ∞
𝑥→+∞ 𝑥 2 + 4𝑥 − 2 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

b. 𝒍𝒊𝒎 (𝒙 − √𝒙𝟐 + 𝟏)
𝒙→+∞

𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − √𝑥 2 + 1) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 2 + 1 = +∞ − +∞ = 𝐹𝐼


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Le calcul direct de cette limite mène à une forme indéterminée du type +∞ − +∞. Pour lever cette
indétermination, on multiplie par l’expression conjuguée de 𝑥 − √𝑥 2 + 1 :

(𝑥 − √𝑥 2 + 1)(𝑥 + √𝑥 2 + 1) 𝑥 2 − (√𝑥 2 + 1)2


𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − √𝑥 2 + 1) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ (𝑥 + √𝑥 2 + 1) 𝑥→+∞ (𝑥 + √𝑥 2 + 1)

Finalement
𝑥2 − 𝑥2 − 1 −1
𝑙𝑖𝑚 (𝑥 − √𝑥 2 + 1) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 0−
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ (𝑥 + √𝑥 2 + 1) 𝑥→+∞ (𝑥 + √𝑥 2 + 1)

𝒆𝒙
c. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→+∞ 𝒙√𝒙
𝑒𝑥 +∞
𝑙𝑖𝑚 = = 𝐹𝐼
𝑥→+∞ 𝑥 √𝑥 +∞
+∞
Le calcul direct de cette limite aboutit à une forme indéterminée du type +∞. Pour lever cette

indétermination, on peut utiliser le théorème de croissance comparée et puisque l’exponentielle


l’emporte sur les puissances, cette limite égale à :

𝑒𝑥
𝑙𝑖𝑚 = 𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 √𝑥

13
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Pr Mounir BOUMHAMDI
𝟏𝟎𝒙𝟔 +𝟑𝟎𝒙𝟑
d. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→+∞ 𝒆𝟐𝒙
10𝑥 6 + 30𝑥 3 +∞
𝑙𝑖𝑚 =
𝑥→+∞ 𝑒 2𝑥 +∞
+∞
Le calcul direct de cette limite mène à une forme indéterminée du type +∞ . Comme dans le cas

précèdent pour lever l’indétermination, on peut utiliser le théorème de croissance comparée :

10𝑥 6 + 30𝑥 3 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 =0
𝑥→+∞ 𝑒 2𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 2𝑥

𝟑
√𝒙−𝟏
e. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→𝟏 𝒙−𝟏
3
√𝑥 − 1 0
𝑙𝑖𝑚 =
𝑥→1 𝑥 − 1 0
0
Le calcul direct de cette limite aboutit à une forme indéterminée du type 0 . Partons de l’identité

remarquable (𝑎 − 𝑏)(𝑎2 + 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) = 𝑎3 − 𝑏 3 qui permet d’écrire :


3 3 3
( √𝑥 − 1) ( √𝑥2 + √𝑥 + 1) = (𝑥 − 1)
Il vient :
3 3
√𝑥 − 1 √𝑥 − 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 3 3
𝑥→1 𝑥 − 1 𝑥→1 3
( √𝑥 − 1) ( √𝑥2 + √𝑥 + 1)
Donc :
3
√𝑥 − 1 1 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 3 =
𝑥→1 𝑥 − 1
(√𝑥2 + √𝑥 + 1) 3
𝑥→1 3

√𝒙−𝟏−𝟏
f. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→𝟐 √𝟐𝒙+𝟓−𝟑
√𝑥 − 1 − 1 0
𝑙𝑖𝑚 =
𝑥→2 √2𝑥 + 5 − 3 0
0
C’est une forme indéterminée de type et avec des racines carrées. Pour lever l’indétermination on
0

multiplie le numérateur par l’expression conjuguée de √𝑥 − 1 − 1 et le dénominateur par l’expression


conjuguée de √2𝑥 + 5 − 3 :

√𝑥 − 1 − 1 (√𝑥 − 1 − 1)(√2𝑥 + 5 + 3)(√𝑥 − 1 + 1)


=
√2𝑥 + 5 − 3 (√2𝑥 + 5 − 3)(√2𝑥 + 5 + 3)(√𝑥 − 1 + 1)

14
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√𝑥 − 1 − 1 (𝑥 − 1 − 1)(√2𝑥 + 5 + 3) (𝑥 − 2)(√2𝑥 + 5 + 3)
= =
√2𝑥 + 5 − 3 (2x + 5 − 9)(√𝑥 − 1 + 1) (2x − 4)(√𝑥 − 1 + 1)

√𝑥 − 1 − 1 (𝑥 − 2)(√2𝑥 + 5 + 3) (√2𝑥 + 5 + 3)
= =
√2𝑥 + 5 − 3 2(x − 2)(√𝑥 − 1 + 1) 2(√𝑥 − 1 + 1)

Calculons maintenant la limite

√𝑥 − 1 − 1 (√2𝑥 + 5 + 3) 6 3
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = =
𝑥→2 √2𝑥 + 5 − 3 𝑥→2 2(√𝑥 − 1 + 1) 4 2

√𝟏+𝒙−𝟏
g. 𝒍𝒊𝒎 𝟑
𝒙→𝟎 √𝟏+𝒙−𝟏
√𝟏 + 𝒙 − 𝟏 0
𝒍𝒊𝒎 𝟑 =
𝒙→𝟎 √𝟏 + 𝒙 − 𝟏 0
0
Le calcul direct de cette limite aboutit à une forme indéterminée du type . La fonction contient une
0

racine carrée et une racine cubique. Donc, pour résoudre cette forme indéterminée, on peut simplifier
la fonction dans un premier temps par application d’un changement de variable.

6 √1 + 𝑥 = √𝑦 6 = 𝑦 3
Soit, 1 + 𝑥 = 𝑦 => { 3 3
, Aussi, si 𝑥  0 alors y  1
√1 + x = √𝑦 6 = 𝑦 2

Donc,

√1 + 𝑥 − 1 𝑦3 − 1 (𝑦 − 1)(𝑦 2 + 𝑦 + 1)
𝑙𝑖𝑚 3 = 𝑙𝑖𝑚 2 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→0 √1 + 𝑥 − 1 𝑦→1 𝑦 − 1 𝑦→1 (𝑦 − 1)(𝑦 + 1)

√1 + 𝑥 − 1 (𝑦 2 + 𝑦 + 1) 3
𝑙𝑖𝑚 3 = 𝑙𝑖𝑚 =
𝑥→0 √1 + 𝑥 − 1 𝑦→1 (𝑦 + 1) 2

𝟏
𝟏−𝒙+𝒙𝟐 𝒙
h. 𝒍𝒊𝒎 ( )
𝒙→𝟎 𝟏+𝒙+𝒙𝟐

𝟏
𝟐 𝒙
𝟏−𝒙+ 𝒙
𝒍𝒊𝒎 ( ) = 1∞ = 𝐹𝐼
𝒙→𝟎 𝟏 + 𝒙 + 𝒙𝟐

C’est toujours une forme indéterminée de type 𝑙 ∞ . Une autre façon d’écrire la fonction en question
est donc :

𝟏 𝟐
𝟐 𝒙 1 𝟏−𝒙+𝒙
𝟏−𝒙+ 𝒙 𝑥
ln(
𝟏+𝒙+𝒙𝟐
)
( ) = 𝑒
𝟏 + 𝒙 + 𝒙𝟐

15
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L’équivalence du logarithme permet donc de lever l’indétermination, car pour x au voisinage de 0 on
a:
ln(1 − 𝑓(x)) ≈ −𝑓(x)

𝟏−𝒙+𝒙𝟐
Mais, avant de passer au calcul de la limite on doit d’abord écrire 𝟏+𝒙+𝒙𝟐 sous forme de 1 − 𝑓(x)

Alors,
1 − 𝑥 + 𝑥2 1 − 𝑥 + 𝑥2 2𝑥
2
= 1 − 𝑓(x) => 𝑓(x) = 1 − 2
=
1+𝑥+𝑥 1+𝑥+𝑥 1 + 𝑥 + 𝑥2

Donc,
1
1 − 𝑥 + 𝑥2 𝑥 1
ln(1−
2𝑥
)
1
(−
2𝑥
)
𝑙𝑖𝑚 ( ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 1+𝑥+𝑥 2 = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 1+𝑥+𝑥 2
𝑥→0 1 + 𝑥 + 𝑥 2 𝑥→0 𝑥→0
Finalement,
1
1 − 𝑥 + 𝑥2 𝑥 (
−2
)
𝑙𝑖𝑚 ( ) = 𝑙𝑖𝑚 𝑒 1+𝑥+𝑥 2 = 𝑒 −2
𝑥→0 1 + 𝑥 + 𝑥 2 𝑥→0

𝒙𝟐 −𝟏
i. 𝒍𝒊𝒎
𝒙→𝟏 √𝒙−𝟏
𝒙𝟐 − 𝟏 0
𝒍𝒊𝒎 =
𝒙→𝟏 √𝒙 − 𝟏 0
0
Le calcul direct de cette limite aboutit à une forme indéterminée du type . Donc, l’application de la
0

règle de l’hôpital peut résoudre l’indétermination.

Calculons la première dérivée de la fonction 𝑥 2 − 1 et de la fonction √𝑥 − 1 :

(𝑥 2 − 1)′ 2𝑥
′ = −1 = 4. 𝑥. √𝑥 − 1
(√𝑥 − 1) 1
(𝑥 − 1) 2
2
Donc,
𝑥2 − 1
𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 4. 𝑥. √𝑥 − 1 = 0
𝑥→1 √𝑥 −1 𝑥→1

Solution Exercice 4

Etudier la continuité des fonctions suivantes :

𝒙−𝟏
a. 𝒇(𝒙) = 𝒙(𝒙+𝟏)(𝒙𝟐 −𝟒)

La fonction f est rationnelle, elle est continue sur son domaine de définition.

𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅 / 𝑥 ≠ 0; 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 2 − 4 ≠ 0}

16
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𝐷𝑓 =] − ∞; −2[∪] − 2; −1[∪] − 1; 0[∪]0; 2[∪]2; +∞[

Toutes les limites aux points extrêmes de domaine de définition sont infinies, donc la fonction
f ne peut être prolongée par continuité en ces points.

𝟒√𝒙𝟐 + 𝟏 𝒔𝒊 𝒙 ≤ 𝟏
b. 𝒇(𝒙) = { 𝒙𝟐 −𝟏 , 𝒌 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆
𝒔𝒊 𝒙 > 𝟏
√𝒙𝟐 +𝒌𝟐 −√𝒙+𝒌𝟐

Pour étudier la continuité de ce genre de fonction, on doit calculer la limité à droite et la limite à gauche.

𝑥2 − 1
𝑙𝑖𝑚+𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚+ = 4√1 + 𝑘 2
𝑥→1 𝑥→1 2
√𝑥2 + 𝑘 − √𝑥 + 𝑘 2

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚− 4√𝑥2 + 1 = 4√2


𝑥→1− 𝑥→1

Il reste à étudier les deux résultats. Pour que f soit continue sur R, sa limite à droite de 1 doit être égale
à sa limite à gauche de 1 :

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚−𝑓(𝑥) => 4√1 + 𝑘 2 = 4√2


𝑥→1+ 𝑥→1

Finalement, il faut que 𝑘 2 = 1 pour que f soit continue partout.

Solution Exercice 5

Peut-on prolonger la fonction 𝒇(𝒙) par continuité en 𝒙𝟎 = 𝟎 ?

√𝟏 + 𝒙𝟐 𝟏
𝒇(𝒙) = −
𝒙 𝒙

La fonction f est définie sur : 𝐷𝑓 =] − ∞; 0[∪]0; +∞[

Calculons maintenant la limite à droite et à gauche de 0 en multipliant la fonction par la forme

conjuguée de √1 + 𝑥 2 − 1:

√1 + 𝑥 2 1 (√1 + 𝑥 2 − 1)(√1 + 𝑥 2 + 1) 𝑥
− = =
𝑥 𝑥 𝑥(√1 + 𝑥 2 + 1) √1 + 𝑥 2 + 1
𝑥
𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚+ =0
𝑥→0 𝑥→0 √1 + 𝑥 2 + 1

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𝑥
𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚− √1+𝑥 2 +1
=0
𝑥→0 𝑥→0

Puisque 𝑙𝑖𝑚+𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚−𝑓(𝑥) alors on peut prolonger f par continuité en 𝑥0 = 0 en posant 𝑓(0) = 0.
𝑥→0 𝑥→0
Le prolongement par continuité se présente comme suit :

𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝑅 ∗
𝑔(𝑥) = {
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0

Solution Exercice 6

Utiliser le théorème de Rolle pour démontrer qu’il n’existe aucun réel k tel que l’équation
𝒙𝟑 − 𝟑𝒙 + 𝒌 = 𝟎 possède deux racines distinctes dans l’intervalle [−𝟏; 𝟏].

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 + 𝑘 et supposons que f(x) possède deux racines distincts dans
l’intervalle [𝑥1 ; 𝑥2 ], f est continue et dérivable sur ]𝑥1 ; 𝑥2 [ et 𝑓(𝑥1 ) = 𝑓(𝑥2 ).
Selon le théorème de Rolle, il existe un 𝑐 ∈ ]𝑥1 ; 𝑥2 [ tel que 𝑓 ′ (𝑐) = 0
𝑓 ′ (𝑐) = 3𝑥 2 − 3 = 0 => 𝑐 2 = 1

𝑐1 = 1
Donc {
𝑐2 = −1

Puisque 𝑐1 𝑒𝑡 𝑐2 n’appartiennent pas à l’intervalle ] − 1; 1[ donc il n’existe aucun réel k tel que
l’équation 𝑥 3 − 3𝑥 + 𝑘 = 0 possède deux racines distinctes dans l’intervalle [−1; 1]

Solution Exercice 7

Utiliser le théorème des accroissements finis (TAF) pour démontrer que :

𝒏𝒃𝒏−𝟏 (𝒂 − 𝒃) < 𝒂𝒏 − 𝒃𝒏 < 𝒏𝒂𝒏−𝟏 (𝒂 − 𝒃) 𝒔𝒊 𝒂 > 𝒃

La première chose à faire pour résoudre de tels exercices est de chercher d’abord la fonction sur laquelle
nous allons travailler et aussi sur quel intervalle.
Il apparait clairement en observant l’inégalité que la fonction en question est 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑛 sur laquelle
on va essayer d’appliquer le théorème des accroissements finis sur l’intervalle ]𝑏; 𝑎[.
On remarque que f est définie sur R, donc elle est continue et dérivable sur l’intervalle ]𝑏; 𝑎[
𝑓(𝑎)−𝑓(𝑏)
Alors, selon le TAF il existe un 𝑐 ∈ ]𝑏; 𝑎[ tel que = 𝑓 ′ (𝑐), 𝑏 > 𝑎
𝑎−𝑏

𝑓 ′ (𝑐) = 𝑛𝑐 𝑛−1 , 𝑓(𝑎) = 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑓(𝑏) = 𝑏 𝑛


Donc,
𝑎𝑛 − 𝑏 𝑛
= 𝑛𝑐 𝑛−1
𝑎−𝑏
18
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On sait que :
𝑏<𝑐<𝑎

Ce qui implique pour tout 𝑛 > 1 que :


𝑏 𝑛−1 < 𝑐 𝑛−1 < 𝑎𝑛−1

𝑛𝑏 𝑛−1 < 𝑛𝑐 𝑛−1 < 𝑛𝑎𝑛−1

𝑎𝑛 −𝑏 𝑛
En remplaçant 𝑛𝑐 𝑛−1 par on obtient :
𝑎−𝑏

𝑛−1
𝑎𝑛 − 𝑏 𝑛
𝑛𝑏 < < 𝑛𝑎𝑛−1
𝑎−𝑏
Donc,
𝑛𝑏 𝑛−1 (𝑎 − 𝑏) < 𝑎𝑛 − 𝑏 𝑛 < 𝑛𝑎𝑛−1 (𝑎 − 𝑏)

Solution Exercice 8

Soit la fonction f définie par 𝒇(𝒙) = (𝒙𝟐 − 𝟏)𝒏 , 𝒏 ∈ 𝑵∗

Montrer que l’on a : (𝒙𝟐 − 𝟏)𝒇′ (𝒙) = 𝟐𝒏𝒙𝒇(𝒙)

Calculons la dérivée de la fonction f :

𝑓 ′ (𝑥) = 𝑛(𝑥 2 − 1)𝑛−1 (𝑥 2 − 1)′

2𝑛𝑥(𝑥 2 − 1)𝑛
𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑛𝑥(𝑥 2 − 1)𝑛−1 =
(𝑥 2 − 1)
Donc,
(𝑥 2 − 1)𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑛𝑥(𝑥 2 − 1)𝑛

(𝑥 2 − 1)𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑛𝑥𝑓(𝑥)

Solution Exercice 9

Déterminer la fonction réciproque de la fonction définie par 𝒇(𝒙) = 𝐥 𝐧(√𝒙 + 𝟏)ainsi que sa
dérivée

La fonction réciproque de la fonction 𝒇(𝒙) = 𝐥 𝐧(√𝒙 + 𝟏)

Cette fonction est croissante sur [0; +∞[

- Domaine de définition

𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/√𝒙 + 𝟏 > 0 𝑒𝑡 𝑥 > 0}

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𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅/[0; +∞[}
- La monotonie de la fonction
o Calcul de la dérivée

′ (𝑥)
(√𝑥 + 1) 1 1
𝑓 = = = > 0 𝑠𝑢𝑟 𝐷𝑓
√𝑥 + 1 2√𝑥(√𝑥 + 1) 2(𝑥 + √𝑥)
o Les limites

𝑙𝑖𝑚 𝑓 (𝑥) = 0 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥→0 𝑥→+∞

- Conclusion

f est continue et strictement croissante de [0; +∞[ vers [0; +∞[ . Donc, la fonction f admet une
fonction réciproque.

Entrons dans les détails :

𝑦 = 𝑓 −1 (𝑥)
𝑓 −1 ∶ 𝑅 + → [0; +∞[ 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 {
𝑥 ∈ 𝑅+
Soit,
𝑥 = 𝑓(𝑦) = ln(√𝑦 + 1)
𝑥 = ln(√𝑦 + 1)
𝑒 𝑥 = 𝑒 ln(√𝑦+1)
𝑒 𝑥 = √𝑦 + 1
𝑒 𝑥 − 1 = √𝑦
𝑦 = (𝑒 𝑥 − 1)2
Donc,
𝑓 −1 (𝑥) = (𝑒 𝑥 − 1)2

La dérivée de 𝒇(𝒙) = 𝐥 𝐧(√𝒙 + 𝟏)


′ ′
′ (𝑥)
(√𝑥 + 1) (√𝑥) 1
𝑓 = = =
√𝑥 + 1 √𝑥 + 1 2. √𝑥. (√𝑥 + 1)

Solution Exercice 10

Calculer la dérivée des fonctions suivantes :

a. 𝒇(𝒙) = 𝟒𝒙𝟑 − 𝟐𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝟐

𝑓 ′ (𝑥) = (4𝑥 3 )′ − (2𝑥 2 )′ + (𝑥)′ − (2)′ ; ( 𝑈 ± 𝑉 ) ′ = 𝑈′ ± 𝑉 ′


𝑛−1
𝑓 ′ (𝑥) = 12𝑥 2 − 4𝑥 + 1 − 0 ; (𝑈𝑛 )′ = 𝑛𝑈′ 𝑈

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b. 𝒈(𝒙) = 𝑳𝒏(𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏)

′(
(𝑥 2 + 𝑥 + 1 )′ ′ 𝑈′
𝑔 𝑥) = ; 𝐿𝑛(𝑈) =
𝑥2 + 𝑥 + 1 𝑈

′(
(𝑥 2 + 𝑥 + 1 )′ (𝑥 2 )′ + (𝑥)′ + (1)′
𝑔 𝑥) = =
𝑥2 + 𝑥 + 1 𝑥2 + 𝑥 + 1
2𝑥 + 1
𝑔 ′ (𝑥 ) =
𝑥2 +𝑥+1

c. 𝒉(𝒙) = (𝟏 + 𝟐𝒙)𝟑
𝑛−1
ℎ′ (𝑥) = 3. (1 + 2𝑥)′ . (1 + 2𝑥)2 ; (𝑈𝑛 )′ = 𝑛𝑈′ 𝑈

ℎ′ (𝑥) = 6. (1 + 2𝑥)2

𝒙𝟐
d. 𝒍(𝒙) = (√𝒙)

- Attention, ce n’est pas une fonction puissance car l’exposant n’est pas un réel
- On doit d’abord écrire la fonction sous sa forme exponentielle
(exemple : (𝑼)𝑽 = 𝒆𝑽𝒍𝒏(𝑼) )
Donc,
𝑥2 2 𝑙𝑛( 𝑥)
𝑙(𝑥) = (√𝑥) = 𝑒𝑥 √

′ 2 .ln( 𝑥) 𝑈
𝑙′ (𝑥) = (𝑥 2 . ln(√𝑥) . 𝑒 𝑥 √ ; ( 𝑒 𝑈 ) ′ = 𝑈′ 𝑒
2 .ln( 𝑥)
𝑙′ (𝑥) = ((𝑥 2 )′ . ln(√𝑥) + 𝑥 2 . ln(√𝑥)′ ). 𝑒 𝑥 √ ; (𝑈. 𝑉)′ = 𝑈′ 𝑉 + 𝑈𝑉′


√𝑥 2 ′ 𝑈′
𝑙′ (𝑥) = (2𝑥. ln(√𝑥) + 𝑥 2 . ) . 𝑒 𝑥 .ln(√𝑥) ; 𝐿𝑛(𝑈) =
√𝑥 𝑈

1
2 𝑥 𝑈′
𝑙′ (𝑥) = (2𝑥. ln(√𝑥) + 𝑥 2 . √ ) . 𝑒 𝑥 .ln(√𝑥) ;
2 ′
( √𝑈 ) =
√𝑥 2√𝑈

1 2
𝑙′ (𝑥) = (2𝑥. ln(√𝑥) + 𝑥 2 ) . 𝑒 𝑥 .ln(√𝑥)
2

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Solution Exercice 11

Calculer la dérivée d’ordre 5 des fonctions suivantes :

𝒙𝟑
a. 𝒇(𝒙) =
𝟏−𝒙

On utilise la décomposition en éléments simples via la division euclidienne. Pour tout x de R-{1}, on
a:
x3 –x+1
x –x
3 2
– x2 – x – 1
2
0 +x
x2 – x
0 +x
x –1
0 +1

Donc,
𝑥3 1
𝑓 (𝑥 ) = = −𝑥 2 − 𝑥 − 1 +
1−𝑥 1−𝑥
On vérifie maintenant que :
1 ′ 1
𝑓 ′ (𝑥) = −2𝑥 − 1 + ( ) = −2𝑥 − 1 + (1−𝑥)2
1−𝑥
1 ′′ 2
𝑓 ′′ (𝑥) = −2 + ( ) = −2 + (1−𝑥)3
1−𝑥

′′′ ( )
1 ′′′ 6 3!
𝑓 𝑥 = ( ) = =
1−𝑥 (1 − 𝑥 ) 4 (1 − 𝑥 )4
𝑛!
On en déduit par récurrence que : 𝑓 (𝑛) (𝑥) =
(1−𝑥)𝑛+1

En particulier,

5!
𝑓 (5) (𝑥) =
(1 − 𝑥 ) 6

b. 𝒈(𝒙) = (𝜶𝒙 + 𝜷)𝒏 , α et β des réels non nuls

On calcule la première dérivée de g :

𝑔′ (𝑥) = 𝑛. (𝛼𝑥 + 𝛽)′ . (𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−1

𝑔′ (𝑥) = 𝛼. 𝑛. (𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−1

Ensuite, on calcule la deuxième dérivée :

𝑔′′ (𝑥) = 𝛼 2 . 𝑛. (𝑛 − 1). (𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−2

La dérivée d’ordre trois de g est égale à :

22
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𝑔′′′ (𝑥) = 𝛼 3 . 𝑛. (𝑛 − 1). (𝑛 − 2). (𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−3

On trouve par récurrence que la dérivée d’ordre P de g est égale à :

𝑔(𝑃) (𝑥) = 𝛼 𝑃 . 𝑛. (𝑛 − 1). (𝑛 − 2) … . (𝑛 − 𝑝 + 1)(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−𝑃

Donc,

𝑔(5) (𝑥) = 𝛼 5 . 𝑛. (𝑛 − 1). (𝑛 − 2). (𝑛 − 2). (𝑛 − 4)(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑛−5

Solution Exercice 12

En utilisant la formule de LEIBNIZ, calculer la dérivée d’ordre n des fonctions suivantes :

𝒙𝟐 +𝟏
a. 𝒇(𝒙) =
𝒙+𝟏

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑈(𝑥). 𝑉(𝑥) sachant que :

1
𝑈(𝑥) = 𝑥 2 + 1 Et 𝑉(𝑥) =
𝑥+1
On calcule les dérivées successives de U et V :

−1
𝑈 ′ (x) = 2x 𝑉 ′ (𝑥) =
(𝑥 + 1)2
2
𝑈 ′′ (x) = 2 𝑉 ′′ (𝑥) =
(𝑥 + 1)3
−6
𝑈 ′′′ (x) = 0 𝑉 ′′′ (𝑥) =
(𝑥 + 1)4

Par récurrence on déduit que :


𝑛!
𝑈 (𝑛) (x) = 0 𝑉 (𝑛) (𝑥) = (−1)𝑛
(𝑥 + 1)𝑛+1

On utilise la formule de LEIBNIZ on trouve que :


𝑛
𝑘
𝑓(𝑥) (𝑛)
= (𝑈(𝑥). 𝑉(𝑥)) (𝑛)
= ∑ 𝐶𝑛 . 𝑈(𝑘) . 𝑉(𝑛−𝑘)
𝑘=0
(0) (1) (𝑛−1) (2)
𝑓(𝑥) (𝑛)
= 𝐶0𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛) 1
+ 𝐶𝑛 . 𝑈 . 𝑉 + 𝐶2𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛−2)

𝑛! (𝑛 − 1)!
𝑓(𝑥)(𝑛) = (𝑥 2 + 1). (−1)𝑛 𝑛+1
+ 𝑛. 2. 𝑥. (−1)𝑛−1
(𝑥 + 1) (𝑥 + 1)𝑛
𝑛. (𝑛 − 1) (𝑛 − 2)!
+ . 2. (−1)𝑛−2
2 (𝑥 + 1)𝑛−1

23
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(𝑛)
(−1)𝑛 . 𝑛! (𝑥 2 + 1) 1
𝑓(𝑥) = [ − 2𝑥 + ]
(𝑥 + 1)𝑛 1 + 𝑥 (𝑥 + 1)−1

b. 𝒈(𝒙) = (𝒙𝟑 + 𝟐𝒙 + 𝟏)𝒆𝟐𝒙

Soit 𝑓(𝑥) = 𝑈(𝑥). 𝑉(𝑥) sachant que :

U(x) = 𝑥3 + 2𝑥 + 1 Et 𝑉(𝑥) = 𝑒2𝑥

On calcule les dérivées successives de U et V :

𝑈 ′ (x) = 3𝑥 2 + 2 𝑉 ′ (𝑥) = 2𝑒2𝑥


𝑈 ′′ (x) = 6x 𝑉 ′′ (𝑥) = 4𝑒2𝑥
𝑈 ′′′ (x) = 6 𝑉 ′′′ (𝑥) = 8𝑒2𝑥
𝑈 ′′′′ (x) = 0 𝑉 ′′′′ (𝑥) = 16𝑒2𝑥

Par récurrence on déduit que :


𝑈 (𝑛) (x) = 0 𝑉 (𝑛) (𝑥) = 2𝑛 𝑒2𝑥

On utilise la formule de LEIBNIZ on trouve que :


𝑛
𝑘
𝑓(𝑥) (𝑛)
= (𝑈(𝑥). 𝑉(𝑥)) (𝑛)
= ∑ 𝐶𝑛 . 𝑈(𝑘) . 𝑉(𝑛−𝑘)
𝑘=0

0 (0) (1) (2) (3)


𝑓(𝑥)(𝑛) = 𝐶𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛) + 𝐶1𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛−1) + 𝐶2𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛−2) + 𝐶3𝑛 . 𝑈 . 𝑉(𝑛−3)

3 𝑛. (𝑛 − 1)
𝑓(𝑥)(𝑛) = (𝑥 + 2𝑥 + 1). 2𝑛 𝑒2𝑥 + 𝑛. (3𝑥 2 + 2). 2𝑛−1 𝑒2𝑥 + . 6x. 2𝑛−2 𝑒2𝑥
2
𝑛. (𝑛 − 1)(𝑛 − 2)
+ . 6. 2𝑛−3 𝑒2𝑥
6
3
𝑓(𝑥)(𝑛) = (𝑥 + 2𝑥 + 1). 2𝑛 𝑒2𝑥 + 𝑛. (3𝑥 2 + 2). 2𝑛−1 𝑒2𝑥 + 𝑛. (𝑛 − 1). 3x. 2𝑛−2 𝑒2𝑥
+ 𝑛. (𝑛 − 1)(𝑛 − 2). 2𝑛−3 𝑒2𝑥
3
𝑓(𝑥)(𝑛) = 2𝑛 𝑒2𝑥 [(𝑥 + 2𝑥 + 1) + 𝑛. (3𝑥 2 + 2). 2−1 + 𝑛. (𝑛 − 1). 3x. 2−2 + 𝑛. (𝑛 − 1)(𝑛 − 2). 2−3 ]

Solution Exercice 13
Etude la fonction f définie comme suit :

𝑥 3 − 5𝑥 2 − 𝑥 − 3
𝑓(𝑥) =
𝑒𝑥

A. On détermine premièrement l’ensemble de définition de la fonction :

C’est un quotient entre un polynôme et une exponentielle. La seule chose à vérifier est que le
dénominateur ne peut être nul. Hors, une exponentielle étant toujours strictement positive.

24
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Pr Mounir BOUMHAMDI
Donc f a pour ensemble de définition :
𝐷𝑓 = 𝑅 = ] − ∞; +∞[

B. Ensuite, on va vérifier une éventuelle parité

−𝑥 3 −5𝑥 2 +𝑥−3 −𝑥 3 +5𝑥 2 +𝑥+3


On sait que 𝑓(−𝑥) = et −𝑓(𝑥) =
𝑒−𝑥 𝑒𝑥

Donc, La fonction n’est ni paire, ni impaire, ni périodique.

C. Etudions les limites aux bornes

𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3 +∞
𝑙𝑖𝑚 = = 𝐹𝐼
𝑥→+∞ 𝑒𝑥 +∞
En vertu du théorème des croissances comparées, l’exponentielle est plus fort que la puissance
lorsque x tend vers l’infini.
𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3 1
𝑙𝑖𝑚 = = 0+
𝑥→+∞ 𝑒𝑥 𝑒𝑥

𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3 −∞
𝑙𝑖𝑚 = = −∞
𝑥→−∞ 𝑒𝑥 0+

D. Calculons maintenant la dérivée

′(
(𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3)′ 𝑒𝑥 − (𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3)𝑒𝑥 ′
𝑓 𝑥) =
𝑒2𝑥

′(
(3𝑥2 − 10𝑥 − 1)𝑒𝑥 − (𝑥3 − 5𝑥2 − 𝑥 − 3)𝑒𝑥
𝑓 𝑥) =
𝑒2𝑥

′(
−𝑥3 + 8𝑥2 − 9𝑥 + 2
𝑓 𝑥) =
𝑒𝑥

Pour déterminer les extremums et le signe de la dérivé et puisque le dénominateur e x est


toujours positif on doit factoriser le numérateur.
On remarque que 1 est une solution du numérateur (−13 + 8. 12 − 9.1 + 2 = 0). On va donc
diviser le numérateur par x-1

−𝑥 3 + 8𝑥 2 − 9𝑥 + 2 x-1
7x2 − 9x – x2 +7x – 2
−2x + 2
0

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI
Donc
′(
(𝑥 − 1)(– x2 + 7x – 2)
𝑓 𝑥) =
𝑒𝑥

Il reste à trouver les racines de – x 2 + 7x – 2 :

Puisque Δ = 41 > 0, l’équation admet deux racines.

7−√41 7+√41
𝑥1 = et 𝑥2 =
2 2

E. Tableau de signes de la dérivée f’ et de variations de la fonction f

7 − √41 7 + √41
−∞ 2
1
2
+∞
𝑥−1 - - 0 + +
2
– x + 7x – 2 - 0 + + 0 -
f’(x) + 0 - + 0 -
-2,758 0,082

f(x)

-oo −8 0+
𝑒
F. Représentation graphique de la fonction f

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Lahcen AIT DAOUD / Taoufik AABI

Pr Mounir BOUMHAMDI

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