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Commande Scalaire Mas
Commande Scalaire Mas
Commande Scalaire Mas
COMMANDE SCALAIRE DE LA
MACHINE ASYNCHRONE
Vsq=0=RsIsq-𝝎s𝝋sd
0= RrIrq-𝝎s𝝋rd
0= RrIrd-𝝎s𝝋rq
Il existe deux transformation triphasé/ diphasé,l’une qui conserve les
amplitudes de courant et l’autre qui assure une conservation de la puissance. Nous avons
choisi la seconde, car elle nous parait plus adaptée à l’étude des commandes des variateurs
de vitesse ou de position.
Vsq=0
𝝋sq=LsIsq+MsrIrq
𝝋rq=LrIrq+MsrIsq
A partir des équations (II-1) à(II-13) , l’élimination des courants et des flux
rotoriques permet de définir la relation (II-14) , liant Vs, φs, ωs et ωr :
[II-14]
[II-15]
Vs = φs ωs (2-16)
=
On retrouve bien la loi tension/fréquence classique qui est valable seulement quand
la résistance Rs peut être négligée.
Isq=0 [II-18]
0= RrIrq-𝝎s𝝋rd [II-19]
0= RrIrd-𝝎s𝝋rq [II-20]
On obtient à partire de ces équations [2-12.13.15] et des rolations flux/courants [II-9] ,les
rolation [II-16-17]suivantes :
[II-21]
𝑹𝒓 𝑴𝒔𝒓𝑰𝑺
𝝋𝒓
𝑹𝟐𝒓 𝑳𝟐𝒓 𝝎𝟐𝒓 [II-22]
𝝎𝒓 𝑳𝒓 𝟐
𝝋𝒔 𝟏
𝑹𝒓
Is = 𝝈𝝎𝒓 𝑳𝒓 𝟐
[II-23]
𝑳𝒔 𝟏
𝑹𝒓
Cette relation est la base des lois de commande à flux constant des machines alimentées en
courant
Nous constatons que la pulsation statorique ωs n’intervient pas explicitement. Le maintien
du flux à une valeur donnée impose à l’amplitude du courant statorique de varier avec la
pulsation rotorique ωr. Les courbes tracées à flux constant
s’apparentent à des chainettes
Son principe est de maintenir V/f= constant ce qui signifie garder le flux constant. Le
contrôle du couple se fait par l’action sur le glissement. En effet, d’après le modèle établi en
régime permanent, le couple maximum s’écrit :
C max 3p
2 N r'
Vs 2
s [II-16]
On voit bien que le couple est directement proportionnel au carré du rapport de la tension sur
la fréquence statorique.
En fait, garder le rapport constant revient à garder le flux constant. Quand la tension
atteint sa valeur maximale, on commence alors à décroître ce rapport ce qui provoque une
diminution du couple que peut produire la machine. On ait en régime de « défluxage ». Ce
régime permet de dépasser la vitesse nominale de lamachine on l’appelle donc aussi régime de
survitesse (partie s de la figure-ΙΙ-1).
𝟑𝑷𝝋𝟐𝒓 𝝎𝒓
𝑪𝒆𝒎 [II-24]
𝑹𝒓
B)Loi courant/fréquence
Dans ces commandes, l’amplitude de référence de la tension statorique est donnée soit
directement par la loi tension/fréquence (2-14) soit par la loi courant/fréquence
(2-21) et (2-22) avec une régulation du courant. Donc les deux cas, il n’y a pas de
régulation du flux, donc pas de nécessité d’un estimateur ou d’un observateur de flux.
Compte tenu des caractéristiques des onduleursde tension utilisés avec des semi-
conducteurs rapides et des fréquences de modulation élevées, on peut supposer que les
tensions statoriques réelles sont pratiquement identiques aux tensions de référence imposées
par les commandes. Cette hypothèse est moins bien vérifier pour les variateurs de grande
puissance ou la fréquence de modulation de l’onduleur est faible (quelque centaines de
hertz seulement). Dans ces conditions, les périodes de commutation ne sont plus très
faibles par rapport aux périodes fondamentales des signaux, ce qui entraine des retards
entre les références et les signaux réels.
Figure (II-4) : Contrôle direct en courant avec une régulation des courants alternatifs
Un exemple d’estimateur de flux est montré sur la figure (II-5), il correspond au modèle
d’équations suivantes, dans un repère fixe α ,β :
𝐝𝛗𝐒𝛂
𝑽𝐒𝛂 𝐑 𝐒 𝐈𝐒𝛂
𝐝𝐭 [II-25]
𝐝𝛗𝐒𝛃
𝑽𝐒𝛃 𝐑 𝐒 𝐈𝐒𝛃
𝐝𝐭
[II-26]
𝑳𝒓
𝝋𝒓𝜶 𝑼𝑺𝜶 𝝈𝑳𝑺 𝑰𝑺𝜶 [II-31]
𝑴𝑺𝑹
𝑳𝒓
𝝋𝒓𝜷 𝑼𝑺𝜷 𝝈𝑳𝑺 𝑰𝑺𝜷 [II-32]
𝑴𝑺𝑹
Électromagnétique .
Conclusion :
Plusieurs commandes scalaires existent selon que l'on agit sur le courant ou sur la
tension elles dépendent surtout de la topologie de l'actionneur utilisé (onduleur de tension ou
de Courant). L'onduleur de tension étant maintenant le plus utilisé en petite et moyenne
Puissance, c'est la commande en V/f qui est la plus utilisée.
Cette commande est basée sur le modèle de la machine asynchrone en régime
permanant (modèle électromagnétique) pour avoir les meilleures réponses surtout ce qui
concerne le couple et la vitesse.
. Le contrôle de couple et de la vitesse de la machine asynchrone nécessite le contrôle de
son flux magnétique, selon deux méthodes :
Une fois le flux imposé, le contrôle de couple dépend de la pulsation des courants rotoriques
wr .
Cette commande est basée sur le modèle de la machine asynchrone en régime permanant
(modèle électromagnétique).