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BILAN COMPTABLE Astuces
BILAN COMPTABLE Astuces
Si régime Encaissement : Clients Encaissés/Exercice = Chiffre d'affaire déclaré à la TVA (HT + TVA).
- Si régime Débit : Total Facturation HT (–) Total Avoirs HT (+) Total TVA facturée (–) Total TVA sur
avoir = Chiffre d'affaire déclaré à la TVA (HT+TVA).
Remarques :
Si l'équation est déséquilibrée faite le tirage des comptes Clients et comparez les mouvements mensuels
avec les états des encaissements déclarés à la TVA.
A part les erreurs d'imputation à corriger et s'il n'est pas possible d'y remédier, par exemple un cas
d'encaissement loupé (non déclaré à la TVA), il vaut mieux passer cet encaissement ailleurs et provisoirement
(553 ou n'importe quel compte du passif jusqu'en 201... pour le déclarer et régulariser l'écriture. Quand
l'inspecteur recalculera l'équation, il n'aura rien à se mettre sous la dent.
Si régime débit, les avances non encore facturées doivent être aussi déclarées à la TVA et régularisées
l'exercice qui suit.
Normalement, le solde du compte de la TVA collectée doit correspondre au calcul de la TVA sur le
solde du compte clients. Autrement dit, la TVA collectée non encore déclarée et figurant dans le compte
4455 au 31-12-N, doit correspondre à la valeur du solde du compte 3421 divisé par le taux de TVA.
Exemple solde 3421 Dbt. 12.000 dh ==> solde compte TVA collectée Crd. 2.000 dh.
- Il n'est pas possible de faire ce contrôle pour les fournisseurs du fait qu'il faut récupérer la TVA sur
charges et observer le payement des factures et analyse du avances et acomptes du fait que le contrôle
soit après l'imputation du crédit des périodes precedentes sur la tva du à la date de l'imputation
comptable de la decl en comptabilité. Par contre ce contrôle est possible pour le compte TVA déductible
sur immobilisations avec les fournisseurs des immobilisations.
- Pour les clients qui cherchent toujours à s'échapper du paiement de la TVA, conseillez-les de faire un
effort et payer au moins le dernier mois ou le dernier trimestre de chaque année. Le crédit de TVA qui
dure (sauf exception export ou butoir), est mal vue par le fisc et des fois il est la cause du déclenchement
d'un contrôle fiscal
Ne passez jamais des factures regroupées en un seul bloc (par mois par exemple sans détail), ni des
ventes ou des encaissements groupés. C'est un motif de rejet de la comptabilité. Les écritures
comptables doivent toujours être détaillées et individualisées surtout les ventes.
Pointez les factures passées au compte vente, il ne doit pas y avoir de numéros de factures qui sautent.
Evitez les écritures fictives sans justificatifs. Si le client ne présente pas les factures à temps, prenez le
soin de provisionner les achats et charges dans le compte 4417. Protégez-vous avant de penser à
protéger vos clients. Lors d'une vérification, un client pourra toujours se défendre qu'il n'était pas au
courant de l'écriture fictive. Par contre si vous lui demandez un écrit et voire même s'il apporte une
facture bidon vous êtes protégés. Un article du CGI pénalise les comptables pour les complicités et
fraudes
Une bonne analyse des comptes et un toilettage des chiffres est louable. Demandez à vos clients de
vous fournir les situations (ou fiches) des clients et fournisseurs et faites les régularisations qui
s'imposent. Attention à la TVA sur les créances soldées par 6182 ou bien 6582, il faut la déclarer et la
payer à l'Etat.
Pour les créances douteuses, provisionnez-les. Mais pour que la provision soit admise fiscalement, le
client a un délai d'un an pour intenter une action en justice.
Exigez toujours en premier lieu, tous les relevés bancaires avant de transmettre les comptes d'attente
(que j'appelle les comptes poubelles) à vos clients pour les justifier. Ne laissez jamais ce geste en dernier
lieu.
Certains clients n'apportent que les factures payées. Demandez-leur de présenter les factures non encore
réglées à la date du 31-12-N pour les passer en comptabilité en fournisseurs ou en charges à payer.
Le compte 61365 (honoraires, commissions, ect…) doit être déclaré dans l'état annuel des honoraires,
ainsi que le compte R.R.R. Accordées hors factures.
Les retenues à la source des revenus des sociétés étrangères et sur les dividendes doivent faire l'objet
des déclarations fiscales à déposer avant le 31-03-N+1. Voir CGI. il peut y avoir d'autres déclarations
fiscales, faites un contrôle de ce que vous avez payé.
Enfin ne pas oublier la réintégration des charges non courantes, des charges sur exercices antérieurs et
des excédents d'amortissements ou des redevances de leasing des véhicules dépassant 300.000 dh TTC
ainsi que les écarts de conversion....
Attention aux écarts de conversion : la règle comptable stipule que seules les pertes latentes (de change)
sont comptabilisées, alors que fiscalement aussi bien les pertes que les gains latents de change sont
imposables ou déductibles selon le cas au titre de l'exercice de leur constitution (article 9 du CGI).
Eviter la saisie des écritures sur la base des relevés bancaires. Réclamez les pièces bancaires, vérifiez et
passez vos écritures. Sinon conseillez à vos clients de contrôler eux mêmes, les mouvements de leurs
relevés avant de vous les transmettre. Des fois les banques font des gaffes.
Pour les promoteurs immobiliers : faites des tableaux (excel) de prévisions du Chiffre d'affaires et des
Charges pour faire un suivi régulier et éviter les mauvaises surprises : Exemple : Prix de vente défintifs
des lots inadéquats avec les factures de charges.
PS :
1 - Si des confrères jugent qu'il y a des points qui n'ont pas été cités ou bien s'ils ont une critique (fondée) sur ce
que j'ai dit ou mieux encore des propositions meilleures, je les prie du fond du cœur de ne pas hésiter à
communiquer et partager ici leurs connaissances avec les autres.
N'oubliez pas qu'il y a des comptables qui ont la chance d'être sur ce forum mais qui ont besoin de votre aide,
alors soyez sympas et faites circuler l'information.
il faut savoir que le 31 Mars de chaque année, n’est une date butoir que si la date de clôture de votre exercice
correspond au 31 décembre de l’année précédente ou si vous êtes soumis à l’Impôt sur le Revenu puisque, dans
ce cas l’exercice comptable doit coïncider obligatoirement avec l’année civile.
Pour ce faire, des rappels brefs vous sont présentés ci dessous :
Le résultat fiscal est établi à partir des règles fiscales qui sont théoriquement indépendantes des règles
comptables (c’est le principe de l’autonomie du droit fiscal).
Il en résulte donc que le résultat comptable et le résultat fiscal soient différents dans la plupart des cas.
Toutefois, plutôt que d’établir un calcul du résultat fiscal complètement séparé du résultat comptable, la loi
exige en général la tenue d’une comptabilité pour dégager un résultat auquel seront apportées les corrections
fiscales nécessaires pour aboutir en fin de compte au résultat Imposable pour l’IS.
1. Mécanisme de passage du résultat comptable au résultat fiscal:
1ère étape : la détermination du résultat comptable :
La présentation d’une comptabilité est obligatoire en vue d’établir le compte de produits et charges qui fait
dégager le résultat avant impôt. Ce résultat doit se faire en tenant compte des sept principes de la comptabilité
générale à savoir :
- Continuité d’exploitation
- Permanence des méthodes
- Coûts historiques
- Spécialisation des exercices
- Prudence
- Clarté
- Importance significative
2ème étape : le résultat fiscal :
Le résultat fiscal est calculé sur la base des rectifications fiscales apportées au résultat comptable suivant la
formule :
Résultat fiscal = Résultat comptable + Réintégration – Déductions
Donc en retranchant les déductions et en rajoutant les réintégrations au résultat comptable, on obtient le résultat
fiscal.
2. Facturer les travaux réalisés :
Établissez vos factures dans les meilleurs délais, car tous les travaux achevés au jour de la clôture doivent être
facturés avant la fin de l’année si vous clôturez au 31 décembre. Cela vous permettra de les faire apparaître
dans les comptes clients, voire en trésorerie si vous êtes payés au cours de l’exercice considéré et de respecter
par là le principe de spécialisation des exercices recherché par la loi comptable et par la loi fiscale.
Le rattachement des produits à leur exercice de naissance se base sur les règles juridiques de transfert de
propriété (livraison ou achèvement) et constitue donc une obligation et non pas un acte laissé au bon vouloir de
l’entreprise. La check-list ci-dessous, donnée à titre indicatif, permet de s’assurer de la fiabilité et de la
pertinence des contrôles généraux entrepris à ce niveau :
• Editez une balance nominative (dite auxiliaire) et un grand-livre permettant de faire apparaître le détail et le
solde individuel de chaque client ou fournisseur.
• Vérifiez à partir du journal des ventes que la série de facturation comptabilisée et continue et expliquez les
éventuelles ruptures de cette rupture, le cas échéant.
• Assurez-vous que toutes les factures ont bien été transmises au service comptabilité (aucune facture ne doit
être gardée « sous le coude » pour cause de litige).
• Pointez toutes les factures non réglées enregistrées dans le grand-livre et vérifiez les avec les pièces
comptables. Vous pouvez éventuellement demander aux tiers de vous fournir un relevé de factures ou de vous
confirmer le solde de votre compte dans leur
Comptabilité.
• Prenez quelques factures au hasard et contrôler à l’aide du grand-livre qu’elles ont bien été enregistrées
(compte de tiers correct, période correcte) .
• Vérifiez les libellés d’écriture pour éviter les erreurs d’imputation de comptes de tiers
• Contrôlez que les avoirs n’ont pas été saisis dans le mauvais sens.
• Vérifiez que les comptes des tiers qui sont à la fois clients et fournisseurs ne sont pas compensés entre eux
(principe de clarté) .
• Interrogez-vous sur les factures anciennes encore non réglées, les avoirs en attente.
• Contrôlez que les factures d’achat concernant l’année en cours mais adressée l’année suivante ont bien été
provisionnées. Pour cela, vous pouvez recourir à deux méthodes qui peuvent être complémentaires : pointez
toutes les factures datées des deux premiers mois suivants, tenez un fichier des bons de livraison en attente de
facturation.
• Contrôlez que les factures de vente concernant l’année en cours mais adressée l’année suivante ont bien été
comptabilisées. Pour cela, pointer toutes les factures et bons de livraison datés des 2 premiers mois suivants.
• Identifiez les créances client litigieuses et virez-les du compte 3421 au compte 3424.
• Les factures clients très anciennes non réglées doivent être examinées avec un soin particulier. Provisionnez
ces créances en fonction du taux de risque de non recouvrement pour leur montant hors taxe.
• Vérifiez que les pénalités de retard dues en cas de non-respect des délais commerciaux (mention impérative
figurant sur les conditions générales de vente de toute facture) sont provisionnées. Si vous renoncez à percevoir
ces intérêts – ce qui est souvent le cas – vous pouvez constater un abandon de créance (mais attention aux
risques
fiscaux).
• Il est à préciser que la pratique fiscale n’admet les provisions pour client douteux en déduction que lorsqu’une
procédure judiciaire est déjà engagée (documents à l’appui).
3. Contrôler les charges de personnel :
L’objectif recherché au niveau du cycle « personnel » est de s’assurer que :
• les dettes inscrites au passif sont exhaustives et évaluées correctement .
•la masse salariale a été correctement comptabilisée.
•toutes les taxes et cotisations et charges liées aux salaires ont été prises en compte.
Les contrôles vont s’appuyer sur des pièces justificatives telles que les bulletins et journaux de paie et les
bordereaux de cotisations sociales. Si vous utilisez habituellement un logiciel de paie – ce que nous vous
conseillons vivement – munissez-vous de :
•l’état récapitulatif mensuel ou trimestriel correspondant à la date de clôture .
•l’état récapitulatif annuel des charges de personnel avec regroupement par organisme social et distinction des
cotisations salariales, patronales et le total général. (Etat modèle 9421)
•l’édition du livre de paie.
•La dernière déclaration annuelle des salaires (Etat modèle 9421 à déposer obligatoirement avant la fin du mois
de février de chaque année).
S’agissant des rémunérations dues à la date de clôture, le compte 4432 «rémunérations dues aux personnels »
devra correspondre aux salaires de la période non versés à la date de clôture (car souvent le paiement se fait au
début du mois suivant de N+1) auxquels s’ajoutent
Éventuellement des arriérés de salaire. Joignez les bulletins de paie concernés ou l’état récapitulatif des salaires
nets à payer.
Dans cette catégorie, il y à lieu de faire attention à ne pas omettre les bonifications dues telles que le 13ème
mois, les prime sur rendement, les commissions dues sur chiffre d’affaires ou sur résultat, les congés payé dus
et non encore consommés etc…..
N.B :
Assurez-vous que les avances et acomptes versés aux salariés ont bien été reclassés en compte 3431 «
personnel-avances et acomptes ». Vérifiez que les acomptes sont repris systématiquement sur les paies
suivantes. S’agissant des dépôts et oppositions sur salaires,
joignez tous les documents justificatifs nominatifs.
• Cas particulier de la provision pour congés payés :
Les congés payés peuvent être acquis au cours d’un exercice comptable et être pris après la date de clôture.
Pendant leur absence, les salariés continuent à percevoir leur rémunération.
Il s’agit donc d’une charge qui doit être constatée dans l’exercice où les droits sont nés d’où la comptabilisation
d’une provision correspondant au nombre de jours non pris à la date de clôture. Pour cela il faut dresser le
nombre de jours de congés payés dû pour chaque salarié et le montant à provisionner se calcule ainsi :
Salaire brut * nombre de jour de congé restant *1/26 ;
N.B :
Il faut également tenir compte des cotisations patronales relatives à ces congés payés. Pour déterminer le taux
de charges sociales à retenir, il y a lieu d’appliquer les taux de cotisation arrêtés pour l’entreprise.
Le contrôle de la masse salariale Les salaires bruts figurent dans les comptes 617 qui peuvent être scindés afin
de distinguer les différents éléments : prime exceptionnelle, congés pris, prime de panier, avantage en nature,
etc…..
Vous pouvez donc comparer le montant global des comptes 617 avec le total brut du livre de paie et celui porté
sur la déclaration annuelles des salaires (Modèle 9421) ainsi que les salaires déclarés à la CNSS en totalisant les
douze déclarations mensuelles de l’exercice concerné.
Lorsque l’exercice social ne coïncide pas avec l’année civile, il faut procéder à l’édition d’une déclaration de
salaires relative à la période couverte.
N.B :
Attention ! Vous devez comparer cette masse salariale à celle de l’exercice précédent et expliquer la variation
du pourcentage.
Le contrôle des cotisations patronales Le contrôle des charges patronales s’effectue à l’aide de l’état
récapitulatif annuel des charges
de personnel avec regroupement par organisme social et distinction des cotisations salariales patronales et le
total général. Les sommes figurant dans les comptes 6174 doivent correspondre à la colonne « cotisations
patronales » de cet état. Si tel n’est pas le cas, vous devez en rechercher la cause due souvent à l’omission des
dernières écritures de paie ou à des erreurs de saisie. Vous pouvez naturellement utiliser aussi les bordereaux
récapitulatifs annuels des différents organismes sociaux. Recoupez ces informations avec celles contenues dans
le journal de paie.
1. L’assiette de la taxe :
Minimum de la taxe
Classe Taux
Communes Communes
urbaines rurales