Bentaleb HAT103T CM4 2022

You might also like

Download as pdf or txt
Download as pdf or txt
You are on page 1of 24

I.

Bentaleb CM4

Changements climatiques
2. Histoire des climats
2.1 Cycles biogéochimiques-Cycle du Carbone
2.2 Panorama des climats
2.1 Cycles biogéochimiques-Cycle du Carbone
Cycle du carbone et enjeux du 21ème siècle
Après 2015 COP21
ARTICLES
PUBLISHED ONLINE: 18 SEPTEMBER 2017 | DOI: 10.1038/NGEO3031

Emission budgets and pathways consistent with


limiting warming to 1.5 ◦C
Richard J. Millar1,2*, Jan S. Fuglestvedt3, Pierre Friedlingstein1, Joeri Rogelj4,5, Michael J. Grubb6,
H. Damon Matthews7, Ragnhild B. Skeie3, Piers M. Forster8, David J. Frame9 and Myles R. Allen2,10

Question : est ce que


The Paris Agreement la limitation
has opened du réchauffement
debate on whether à C1,5◦C
limiting warming to 1.5 est compatible
is compatible◦
avecpledges
with current emission les promesses
and warming of about 0.9 C from the mid-nineteenth century to the present decade. We show that limiting cumulative post-

d'émissions actuelles
2015 CO emissions
2 et200
to about unGtCréchauffement d'environ
would limit post-2015 warming to 0,9◦ C entre
less than 0.6 C in1950-2030
66% of Earth system model

members of the CMIP5 ensemble with no mitigation of other climate drivers. We combine a simple climate–carbon-cycle model
with estimated ranges for key climate system properties from the IPCC Fifth Assessment Report. Assuming emissions peak
and decline to below current levels by 2030, and continue thereafter on a much steeper decline, which would be historically
La limitation des émissions cumulées de CO2 post-2015 à environ 200GtC limiterait le
unprecedented but consistent with a standard ambitious mitigation scenario (RCP2.6), results in a likely range of peak warming
réchauffement post-2015 à moins de 0,6◦C dans 66% des membres du modèle du système
of 1.2–2.0 ◦ C above the mid-nineteenth century. If CO2 emissions are continuously adjusted over time to limit 2100 warming
to 1.5 ◦ C, with ambitious non-CO2 mitigation, net future cumulative CO2 emissions are unlikely to prove less than 250 GtC
terrestre de l'ensemble CMIP5 sans atténuation des autres facteurs climatiques.
and unlikely greater than 540 GtC. Hence, limiting warming to 1.5 ◦ C is not yet a geophysical impossibility, but is likely to
require delivery on strengthened pledges for 2030 followed by challengingly deep and rapid mitigation. Strengthening near-
term emissions reductions would hedge against a high climate response or subsequent reduction rates proving economically,
technically or politically unfeasible.
En supposant que les émissions culminent et diminuent en dessous des niveaux actuels d'ici 2030,

T
et se poursuivent par laissuite
he aim of Paris Agreement ‘holdingsur une baisse
the increase in global beaucoup plus
5th Coupled Model prononcée
Intercomparison (RCP2.6),
Project on aurait
(CMIP5) ensemble of un pic
de réchauffement
average temperaturede 1,2below
to well –2.0◦C au-dessus
2 C above

pre-industrialdeEarth
celui dumodels
system milieu 19s.(see Fig. 1a). Accounting for the
(ESMs) 11

levels and pursuing efforts to limit the temperature increase 545 GtC that had been emitted by the end of 2014 , this would12

to 1.5 ◦ C’ (ref. 1). The Parties also undertook to achieve this goal by indicate a remaining budget from 2015 of less than seven years of
reducing net emissions ‘to achieve a balance between anthropogenic current emissions, while current commitments under the Nationally
limiter le réchauffement à 1,5◦C n'est pas encore une impossibilité géophysique
sources and removals by sinks of greenhouse gases in the second Determined Contributions (NDCs) indicate 2030 emissions close to
half of this century’, and hence implicitly not by geo-engineering current levels13 .
planetary albedo. Under what conditions is this goal geophysically The scenarios and simulations on which these carbon budgets
Feature

The Dixie wildfire in California this year was the second-largest in state history, and was fuelled by high temperatures and drought.

TOP CLIMATE SCIENTISTS ARE


SCEPTICAL THAT NATIONS CAN
REIN IN GLOBAL WARMING
A Nature survey reveals that many authors of the latest IPCC climate-science
report are anxious about the future and expect to see catastrophic changes
in their lifetimes. By Jeff Tollefson
22 | Nature | Vol 599 | 4 November 2021
Il y aura des effets à très long terme
Cycle Glaciaire Interglaciaire
Cycles biogéochimiques: Géochimie-Biogéochimie
6 C YCLES BIOGÉOCHIMIQUES ET ÉCOSYSTÈMES CONTINENTAUX

La géochimie
Ø Étudie de la circula:on des éléments au
sein de la géosphère: en profondeur + Géosciences Écologie Biologie

roches superficielles en contact des


milieux bio:ques (géochimie de surface) Biogéochimie

(Millot, 1963 ; Pédro, 1966). Géochimie Biochimie

Ø Les réac:ons engendrées dépendent des


caractéris:ques chimiques des éléments Chimie

et des condi:ons du milieu (composi:on,


concentra:on, pH, poten:el d’oxydo-
réduc:on, température, pression. . .). Figure 2
Place de la biogéochimie.

Ø Réac:ons soumises aux lois de la 2.3 Les cycles biogéochimiques – Nature et constitution
thermodynamique qui permeQent de
caractériser les équilibres minéraux- En principe, un cycle évoque un circuit fermé, l’élément considéré devant
revenir à l’état initial après avoir suivi un parcours constitué par les différentes

solu:on et d’établir des diagrammes de étapes de son histoire.

stabilité des cons:tuants minéraux Dans le cas qui nous préoccupe ici, cela à un sens si l’on envisage le fonction-
nement global du système Terre, donc si l’on s’intéresse au bilan, aux transferts

(minéraux primaires ou secondaires) et aux stocks d’éléments à toutes les échelles de temps et d’espace ; c’est ce que
l’on désigne alors par le terme cycle global. En réalité, dès lors que l’on prend

suivant les condi:ons du milieu en compte de petites échelles de temps et des espaces territoriaux plus restreints,
les cycles étudiés sont toujours partiellement ouverts en sorte qu’on ne boucle
pratiquement jamais. Il est clair en effet que certains éléments peuvent être sous-
traits, car stockés à long terme, et échapper de la sorte pendant fort longtemps
au cycle complet les caractérisant. Aussi, ce qu’on étudie souvent, ce sont des
parties de cycle de nature et de durée variées (sous-cycle ; paracycle ; phase. . .),
plus ou moins autonomes qui, à certains moments de l’évolution, peuvent être
reliées entre elles au sein du système géochimique général.
Cycles biogéochimiques: Géochimie-Biogéochimie
La biogéochimie
- interface de 3 grands secteurs scien/fiques (Géosciences, Biologie,
Chimie) et 3 sous-secteurs: Géochimie, Biochimie, Ecologie
- Enveloppes externes de la planète (basse atmosphère,
6 C YCLES BIOGÉOCHIMIQUES ET ÉCOSYSTÈMES CONTINENTAUX

hydrosphère, géosphère con/nentale) marquées par des


condi/ons physiques différentes de Terre profonde : faibles
températures, basses pressions, présence d’eau libre, interven/on Géosciences Écologie Biologie

de l’énergie solaire (moteur de la photosynthèse. . .)


Biogéochimie

- Etude des éléments chimiques (majeurs ou en traces) en rela/on Géochimie Biochimie

directe avec la vie, qu’ils soient indispensables (éléments


plas/ques d’ordre cons/tu/onnel et oligo-éléments à ac/vité Chimie

métabolique) ou toxiques
- Biosynthèse de ma/ère organique vivante et produc/on de
ma/ère organique morte
Figure 2
Place de la biogéochimie.

- Etres vivants gouvernent le fonc/onnement chimique des milieuxLes cycles biogéochimiques – Nature et constitution
2.3

superficiels à répercussions dans le domaine de la cons/tu/on En principe, un cycle évoque un circuit fermé, l’élément considéré devant
revenir à l’état initial après avoir suivi un parcours constitué par les différentes
étapes de son histoire.
minéralogique des matériaux de surface (les sols en par/culier) et Dans le cas qui nous préoccupe ici, cela à un sens si l’on envisage le fonction-
de la composi/on de l’air atmosphérique. nement global du système Terre, donc si l’on s’intéresse au bilan, aux transferts
et aux stocks d’éléments à toutes les échelles de temps et d’espace ; c’est ce que
l’on désigne alors par le terme cycle global. En réalité, dès lors que l’on prend

- Périodes beaucoup plus courtes que celles mises en œuvre dans la en compte de petites échelles de temps et des espaces territoriaux plus restreints,
les cycles étudiés sont toujours partiellement ouverts en sorte qu’on ne boucle

géochimie classique ; retour au monde minéral des éléments ayant


pratiquement jamais. Il est clair en effet que certains éléments peuvent être sous-
traits, car stockés à long terme, et échapper de la sorte pendant fort longtemps
au cycle complet les caractérisant. Aussi, ce qu’on étudie souvent, ce sont des

par/cipé à la vie parties de cycle de nature et de durée variées (sous-cycle ; paracycle ; phase. . .),
plus ou moins autonomes qui, à certains moments de l’évolution, peuvent être
reliées entre elles au sein du système géochimique général.
Les grands cycles biogéochimiques et les changements climatiques de la planète Terre

- système complexe composé


d’éléments variés reliés entre eux
- tectonique des plaques : sous-
système très important
- eau liquide grâce aux systèmes
naturels de recyclage des éléments
- Biosphère- spécificité de la Terre -
contrôle primordial sur l'ensemble du
recyclage: la Vie.
- Ultimement, ces systèmes de
recyclage sont liés à la tectonique des
plaques.

Interac(on constante entre les quatre


grandes composantes.
CARBONE
(Masse atomique = 12)
• Elément de référence de tous les cons?tuants de la ma?ère
organique
• Capté par les autotrophes sous forme de CO2 (cycle de
Calvin).
• Chaînes trophiques : transfert du C
• Retour du C à état minéral durant toute la vie des êtres
vivants (échanges gazeux respiratoires, excré?on) et à leur
mort.
• La présence du C alterna?vement sous forme minérale et
organique, le caractère réversible et équilibré des échanges
entre les différents réservoirs permePent de définir un cycle
biogéochimique du C dans la réalisa?on duquel les êtres
vivants ont un rôle moteur : le cycle actuel du carbone est
condi?onné par la photosynthèse et la respira?on.
Cycle du Carbone- quelques définitions
défini/ons

Réservoir = compar/ment contenant un élément (ici


C) donné sous une forme
• oxydée (CO, CO2, HCO3-, CO32-)
• ou réduite (MO : Cn(H2O)n, CH4, hydrocarbures,
charbon)

Séparé d’un autre réservoir par des barrières:


• physiques (couche de charbon /atmosphère)
• ou de dissolu/on (atmosphère/hydrosphère,
hydrosphère/sédiments)

Possibilité d’échanger avec d’autres réservoirs selon


un certain débit ou flux, (mase de l’élément transféré
d’un compar/ment à l’autre par unité de temps)

Le cycle du carbone désigne les flux


flux d’échanges de carbone entre les 4 “réservoirs” : la
lithosphère (sédiments et roches), l’hydrosphère (les eaux océaniques), l’atmosphère et la
biosphère (plantes, sols, animaux). Ces réservoirs sont soit des sources (émettent
(émeMent du carbone)
soit des puits (absorbent le carbone). A une échelle de temps courte (de l’année au millénaire),
le cycle du carbone est limité aux échanges de surface, sous forme de gaz carbonique entre la
biosphère, l’atmosphère et les océans. En situa/on
situation d’équilibre le niveau des différents
différents
réservoirs est constant dans le temps.
• Un système cons,tué de plusieurs réservoirs qui réalisent entre eux des échanges est en
équilibre si les sommes des flux entrants et sortants sont égales pour chacun des réservoirs ;

• Si ce n’est pas le cas, le système est en déséquilibre : un des réservoirs s’enrichit ou


s’appauvrit en C.
• On définit le temps de résidence d’un élément dans un réservoir comme le rapport
entre la masse totale de l’élément contenu dans le réservoir et la somme des flux
entrants et sortants : c’est le temps moyen nécessaire au complet renouvellement
du réservoir pour l’élément considéré.
• Environ 60+90+0,1 Giga Tonnes de carbone entrent et quittent l’atmosphère chaque
année. En première approximation la taille du réservoir atmosphérique étant de
750 Giga Tonnes le “temps de résidence” d’une molécule donnée de CO2 peut être
évalué à 750/150,1, soit 4.99 années. La durée de séjour du CO2 dans
l’atmosphère est de 5 ans :
Incer/tudes ± 20%
Cycle du Carbone
Effets directs de
l’ac.vité humaine

Effets indirects de
l’activité humaine

Stocks et flux de carbone: le cycle «naturel» (avant 1750) en noir, et l’effet de l’activité humaine
en rouge. Les flux anthropiquesFait par un être humain ; dû à l'existence et à la présence
d'humains. Principe anthropique : selon lequel l'évolution de l'univers aurait été conduite par la
finalité de la vie humaine. (flèches rouges) correspondent à la moyenne de la décennie 1990, les
variations de stocks anthropiques (± chiffre rouges) montrent les conséquences globales de
l’activité humaine, de 1750 à 1994. (Source: GIEC, 4è rapport d’évaluation, 2007)
Commentaire diapo précédente
Schéma proposé par l’IPCC en 2007
• On voit une représenta<on classique de cycle de C terrestre, avec les stocks ou
réservoirs et les flux annuels entre ces stocks sous l’effet de différents processus
écologiques (biologiques, géochimiques, biogéochimiques)

Repérer :
• flux d’entrée, sor<e, bilan dans l’atmosphère (on peut les mesurer -avec bcp
d’incer<tudes- mais il faut l’aMribuer pour savoir comment agir, informer les policy
makers, les poli<ques preneurs de décisions)
• Effets directs et indirects des ac<vités humaines

• le flux es<mé en 2007 d’émissions par combus<on de carburants fossiles


• repérer l’incer<tude annoncée en 2007 sur ces flux

NB: 1 GtC = 3.67 GtCO2


Et depuis 2007?

http://www.globalcarbonproject.org/
§ Echelle globale : émissions de gaz à effet de serre
§ Echelle régionale : émission de particules, déforestation, irrigation…
§ Echelle locale : urbanisation, usage des terresOutline
Perturbation humaine du cycle du carbone

sources
fossil fuel
C(O2) flux (PgC y-1)

and cement

deforestation

atmospheric CO2

land

puits ocean

Time (y)
Le cycle du Carbone de la Terre h1ps://www.youtube.com/watch?v=dwVsD9CiokY
Le cycle du Carbone de la Terre
https://www.youtube.com/watch?v=dwVsD9CiokY
budget
imbalance 2.1
GtCO2/yr
Commentaire diapo précédente
Ici flux C fossile 34 GtCO2
Ques<on: est il comparable ou non avec flux es<mé de 2007? (6.4 GtC)
(réponse: L’es<ma<on de 2007 reviendrait à 23.5 GtCO2)

Remarquer : budget « imbalance » 2.1 GtCO2/yr

Comment faire pour affiner les es<ma<ons?

NB: 1 Gigatonne of carbon = 1 GtC = 1015 grams of carbon.


This corresponds to 3.67 GtCO2

You might also like