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Mise en Conformité de Systèmes D'assainissement D'eaux Usés
Mise en Conformité de Systèmes D'assainissement D'eaux Usés
Mise en Conformité de Systèmes D'assainissement D'eaux Usés
To cite this article: Jérome Le Gouévec , Olivier Blanpain & François Buyle-Bodin (2002) Mise en conformité de systèmes
d'assainissement eaux usées, Revue Française de Génie Civil, 6:5, 777-787, DOI: 10.1080/12795119.2002.9692402
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Mise en conformité de systèmes
d’assainissement eaux usées
1. Introduction
A C
zone d’étude
C ou A C
A : assainissement autonome
C : assainissement collectif
zone d’étude
environnement
: interaction
: sous-zone
considérées comme indépendantes les unes des autres, même si toutes ne sont pas
susceptibles de générer une influence.
La 3e étape est celle où le décideur est chargé de formuler son propre choix
concernant le type d’assainissement à mettre en œuvre en s’appuyant sur le
classement proposé à l’issue de la 2e étape. C’est une étape interactive. En effet, il
est important de conserver à l’esprit que la méthodologie exposée est une aide au
choix et non pas une méthode de choix. Le décideur doit par conséquent pouvoir
intervenir pendant le déroulement du processus, que ce soit de manière
contradictoire en rejetant la proposition du système ou en validant le classement
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proposé.
A R C
qUH pWDSH
s = s +1
qPH pWDSH
Proposition
du décideur
non
D(s) = D(s-1)
oui
Stabilité du choix
=
Fin
4.2. Première étape : élaboration des solutions potentielles à l’échelle d’une sous-zone
TYPES DE CONTRAINTES
Surface disponible
Pente du terrain
Profondeur de nappe phréatique
Profondeur du substratum perméable
Profondeur du substratum imperméable
Aménagement de l’espace privatif
Mode d’implantation de l’habitat
Pour chaque couple de solutions (Si, Sk), ELECTRE II évalue avec quel niveau
de certitude (faible ou fort), l’hypothèse « Si surclasse Sk » est vraie en se basant sur
des concepts de concordance et de non-discordance.
critères ª j n º
1
«1 N
« N1j N1n »»
11
« »»
note
«
N ij N in »
« i N i1
« »»
«
N kj N kn »¼
«¬k N k1
Solutions potentielles
Premièrement, une note Nij doit être attribuée à chaque solution. Chaque note Nij
exprime l’évaluation de la solution Si (i = 1..k) par rapport au critère Crj (j=1..n).
Ce travail effectué sur toutes les solutions, permet de construire une matrice
appelée « matrice de décision » (figure 4).
Deuxièmement, le décideur doit exprimer ses préférences sur l’ensemble des
critères en leur attribuant des coefficients d’importances WCj.
Puis, trois seuils c-, c0, c+ (c- t c0 t c+) sont définis et pour chaque couple de
solutions (Si, Sk), un indice de concordance Cik tel que Cik = [6WCj tels que note (Si)
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t note (Sk)]/[ 6WCj] est calculé. Le niveau de certitude de l’hypothèse formulée est
alors évalué de la façon suivante :
– l’hypothèse « Si surclasse Sk » est fausse si Cik c ou s’il n’y a pas de faible
-
C1A2R3 C1A2
zone d’étude
R1A2C3 A1C2
A : autonome
R : autonome regroupé
C : collectif
les indices rendent compte du classement
sz2
A C sz1
zone d’étude
R A
Or, par définition, si la solution « C » est retenue par le décideur sur une sous-
zone, alors elle exerce une influence potentielle sur les autres sous-zones ayant une
frontière commune. Cette influence se traduit alors par la possibilité de substituer à
la solution de la sous-zone subissant l’influence, un assainissement de type « C ».
Au regard de la figure 6, ceci signifie donc que sur sz2, sz3 et sz4, la pertinence des
choix du décideur (les solutions « A » et « R ») peut être remise en cause.
Mais substituer « A » et « R » par « C » sur ces sous-zones impliquerait par
conséquent la prise en compte de contraintes topographiques entre sz1, sz2, sz3 et sz4
(nécessité de raccordement). Ce qui signifie alors que l’évaluation de la solution
« C » sur le critère « Influence sur l’assainissement des autres sous-zones »
(tableau 2) relative à sz2, sz3 et sz4 peut être modifiée. Chacune de leur matrice de
décision doit donc être reformulée. Or, cette reformulation peut conduire à remettre
en cause la proposition « E(s) » puisqu’elle n’a pas été construite à partir des mêmes
matrices. ELECTRE II doit ainsi procéder à un nouveau surclassement des solutions
sur chaque sous-zone, afin que le décideur sache si le choix qu’il a effectué s’appuie
sur un classement qui n’évolue pas au regard des influences potentielles.
786 RGCC – 6/2002. COSS’01
Le processus de choix de solutions doit donc être itératif. Sur chaque sous-zone,
les solutions retenues par le décideur seront stables lorsque :
ELECTRE II
Proposition E (s) Décideur D (s)
D (s) = D (s-1)
: intervention du décideur
: pour chaque solution potentielle Stabilité
5. Conclusions
6. Bibliographie
[BEL 97] Belton V., Pictet J., « A framework for a group decision using a MCDA model :
sharing, aggregating or comparing individual information ? », Journal of Decision
Systems, vol. 6, n° 3, 1997, p. 283-303.
[CLE 97] Clergue G., L’apprentissage de la complexité, Editions Hermès, Paris, 1997.
[LE G 00] Le Gouévec J., Blanpain O., « An aid in choosing waste water sewerage solutions
in preliminary phase of design », Proceedings of the 2nd International conference on
Decision Making in Urban and Civil Engineering, Lyon, 2000, p. 15-27.
[LE M 99] Le Moigne J.L., La modélisation des systèmes complexes, Editions Dunod, Paris,
1999.
[MAY 94] Maystre L.Y., Pictet J., Simos J., Méthodes multicritères ELECTRE, Editions
Presses Polytechniques et Universitaires romandes, Lausanne, 1994.
[RUS 00] Ruscassier-Chadirat G., Deutsch J.-Cl., « Development and implementation of
sewerage programmes: proposal of a methodology for the decision process »,
Proceedings of the 2nd International conference on Decision Making in Urban and Civil
Engineering, Lyon, 2000, p. 127-138.