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Concert Incantata

Ich folge dir gleichafalls (Bach – Johannes Passion) Jo segueixo els teus passos

Ich folge dir gleichafalls Jo també segueixo els teus passos

Mi freudigen Schritten, Amb pas alegre,

Und lasse dich nicht, I no et deixaré,

Mein Leben, mein Licht. La meva vida, la meva llum.

Befördre den Lauf Guia el meu pas

Und höre nicht auf, I no deixis mai

selbst an mir zu ziehen, d’atraure’m vers tu,

zu schieben, zu bitten. ni d’invitar-m’hi.

Tornami a vagheggiar (Ària de Morgana) (Händel – Alcina)

Tornami a vagheggiar

Te solo vuol amar

Quest’anima fedel,

caro mio bene.

Già ti donai il mio cor,

fido sarà’l mio amor,

mai ti sarò crudel,

cara mia speme.

Oh, quante volte (Ària de Giulietta) (Bellini – I Capuletti e I Montecchi)

Oh, quante volte, oh quante

Ti chiedo! Al ciel piangendo

Con quale ardor t’attendo,


e inganno il mio desir!

Raggio del tuo sembiante,

ah! Parmi il brillar del giorno:

ah! L’aura che spira intorno

mi sembra un tuo sospir.

Casta diva (Ària de Norma) (Bellini – Norma)

Casta Diva, che inargenti

Queste sacre, antiche piante,

A noi volgi il bel sembiante,

Senza nube, e senze vel.

Tempra, o Diva,

Tempra tu de cori ardenti,

Tempra ancor lo zelo audace,

Spargi in terra, ah quella pace

Che regnar tu fai nel cel.

Bachianas brasileiras n. 5 (Villa-Lobos)

Tarde, uma nuvem rósea lenta e transparente, Tard, un núvol rosa lent i transparent,

Sobre o espaço sonhadora e bela! Sobre l’espai somniador i bell!

Surge no infinito a lua docemente, Sorgeix en l’infinit la lluna dolçament,

Enfeitando a tarde, qual meiga donzela Acolorint la tarda, com una donzella

Que se apresta e alinda sonhadoramente, Que es muda i s’embelleix ensonyadament,

Em anseios d’alma para ficar bela, Desitjant amb la seva ànima de ser bella.

Grita ao céo e a terra, toda a Natureza! Crida al cel i a la terra, a tota la Naturalesa!

Cala a passarada aos seus tristes queixumes, Els ocells silencien les seves tristes queixes,

E reflete o mar toda sua riqueza... I el mar reflecteix tota la seva riquesa...

Suave a luz da lua desperta agora, Suau llum de lluna que ara es desperta,
A cruel saudade que ri e chora! Una cruel enyorança que riu i plora!

Tarde, uma nuvem rósea lenta e transparente, Tard, un núvol rosa lent i transparent,

Sobre o espaço sonhadora e bela! Sobre l’espai somniador i bell!

Habanera (Bizet – Carmen)

L’amour est un oiseau rebelle

Que nul ne peut apprivoiser,

Et c’est bien en vain qu’on l’appelle,

S’il lui convient de refuser;

Rien n’y vaut, menace ou prière,

L’un parle bien, l’autre se tait ;

Mais c’est l’autre que je préfère,

Il n’a rien dit, mais il me plaît.

L’amour est enfant de Bohème

Il n’a jamais, jamais connu de loi,

Si tu ne m’aimes pas, je t’aime ;

Si je t’aime, prends garde à toi !

L’oiseau que tu croyais surprendre

Battit de l’aile et s’envola ;

L’amour est loin, tu peux l’attendre ;

Tu ne l’attends plus, il est là !

Tout autour de toi, vite, vite,

Il vient, s’en va, puis il revient ;

Tu crois le tenir, il t’évite ;

Tu crois l’éviter, il te tient !


Séguedille (Bizet – Carmen)

Près des remparts de Séville,

Chez mon ami Lillas Pastia,

J’irai danser la Séguedille

Et boire du manzanilla.

J’irai chez mon ami Lillas Pastia.

Oui, mais toute seule on s’ennuie

Et les vrais plaisirs sont à deux ;

Donc, pour me tenir compagnie,

J’emmènerai mon amoureux !

Mon amoureux… il est au diable…

Je l’ai mis à la porte hier !

Mon pauvre cœur, si consolable,

Mon cœur est libre comme l’air !

J’ai des galants à la douzaine,

Mais ils ne sont pas à mon gré.

Voici la fin de la semaine :

qui veut m’aimer ? je l’aimerai !

qui veut mon âme ? elle est à prendre !

vous arrivez au bon moment !

je n’ai guère le temps d’attendre,

car avec mon nouvel amant…

Près des remparts de Séville […]

Don José  : Tais-toi  ! Je t’avais dit de ne pas me parler  !

Je ne te parle as,

Je chante pour moi-même !


Et je pense, il n’est pas défendu de penser !

Je pense à certain officier

Qui m’aime et qu’à mon tour, oui qu’à mon tour,

Je pourrais bien l’aimer !

Mon officier n’est pas un capitaine,

Pas même un lieutenant,

Il n’est que brigadier ; mais c’est assez pour une bohémienne

Et je daigne de m’en contenter.

[Don José]

Oui, nous danserons la séguedille

En buvant du manzanilla.

Près des remparts […]


Chanson bohème (Bizet – Carmen)

Les tringles des sistres tintaient

Avec un éclat métallique

Et sur cette étrange musique,

Les Zingarellas se levaient.

Tambours de Basque allaient leur train,

Et les guitares forcenées

Grinçaient sous des mains obstinées,

Même chanson, même refrain !

Tra la la la

Les anneaux de cuivre et d’argent

Reluisaient sur les peaux lustrées

D’orange et de rouge zébrées,

Les étoffes flottaient au vent.

La danse au chant se mariait,

D’abord indécise et timide,

Plus vite ensuite et plus rapide…

Cela montait, montait, montait, montait !

Tra la la la

Les Bohémiens à tour de bras

De leurs instruments faisaient rage

Et cet éblouissant tapage

Ensorcelait les Zingaras.


Sous le rythme de la chanson

Ardentes, folles, enfiévrées,

Elles se laissaient enivrer,

Emportées par le tourbillon !

Tra la la la

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