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Concours CAE Session 2013: Institut National Polytechnique Félix Houphouët - Boigny Service Des Concours
Concours CAE Session 2013: Institut National Polytechnique Félix Houphouët - Boigny Service Des Concours
Lina: Good evening. We have in our studio Peter Jay, a consultant with ВАС. Peter, you've ended your
article on Knowledge Management in The Business Echo by saying that some psychological and
motivational barriers have to be overcome for the KM process to be working. Can you expand on that?
Peter: Well.., if the first step is to install a flexible, easy-to-operate IT system, the second is to have
5 people willing to pour in whatever knowledge they have. That's the snag. The human factor is central as
usual. You know the saying: "knowledge is source of power", "it's my territory, my fiefdom"!
Individualism and competition for promotion can be strong. Ultimately people wonder: "What benefit
do I draw from sharing my experience with other consultants? What's in it for me?" Management has to
create conditions for a transaction, a "win-win" deal to take place.
Questions:
1. What prevents knowledge management from working?
2. What are the steps to take in KM?
3. Explain the saying “knowledge is source of power”.
4. Give two arguments explaining the reluctance to share.
1.
1.1 Donner la définition du coût marginal et son expression mathématique.
1.2 Expliquer à l’aide des graphiques les notions d’effet de substitution, d’effet-revenu selon Slutsky et selon
Hicks.
Monsieur Hassoubessou est propriétaire d’une entreprise qui fabrique des stylos musicaux, mais il est un
novice en économie ; aussi décide-t-il de vous confier la gestion en vous donnant les informations dont il
dispose.
Celle-ci lui révèle, au niveau global :
- Une décroissance uniforme des satisfactions marginales, en fonction de la quantité consommée ;
- Un refus d’achat pour tout prix qui excéderait 300 F le stylo ;
- Un seuil de saturation atteint pour 150 stylos vendus par mois ;
- L’absence de substituts directs et une élasticité-revenu des achats de stylos qui est nulle ;
L’expérience des années récentes et une analyse statistique des précédents comptes d’exploitation lui ont
permis :
- d’estimer correctement sa fonction de coût marginal :
Cm=0,03q²-0,4q+41
- de savoir que le maximum d’efficacité technologique est obtenu pour une production de 65 stylos.
Malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu l’idée de ce gadget, et, s’il veut écouler sa
production, il ne peut pas se permettre de vendre le stylo à un prix supérieur à 160 F.
a)- De vérifier le sérieux des résultats de l’enquête relative à la consommation, sachant que l’année
dernière, avec une production de 100 stylos et un prix de vente de 140 F, il lui est resté, en fin d’année, un
stock de 20 stylos.
b)- De prévoir la production ainsi que le profit (Π) pour cette année.
c)- De lui faire une représentation graphique de la situation (p, q, Π) avec p=prix, q=quantité et Π=profit.
d)- De lui dire ce que vous pensez de la situation de l’entreprise par rapport à son seuil de rentabilité et son
seuil de fermeture.
2- Maintenant rassuré, Monsieur Hassoubessou vous confie qu’il pourrait modifier ses stylos musicaux pour les
transformer en « stylos imitateurs des principales personnalités politiques ». Ceci n’augmenterait pas ses coûts
CAE Economie générale (Mar 04/06 14.30-17.30) Page 1 sur 2
de production et lui permettrait d’éliminer ses concurrents, par dépôt d’un brevet. De plus, la demande globale
de stylos imitateurs serait la même que celle qui existait pour les stylos musicaux.
a) Prévoyez le profit que réaliserait l’entreprise.
b) Vous évaluerez la perte de surplus collectif par rapport à la situation précédente.
c) Face à cet abus de position monopolistique, le ministère de l’économie (qui ne s’estime pas flatté par
l’imitation qui est faite de lui) envisage de plafonner le prix de vente de ces stylos.
- Jusqu’à quelle limite peut-il fixer ce prix?
- Pensez-vous qu’il devrait prendre une telle mesure? Justifiez votre réponse (arrondir les résultats à
l’unité la plus proche).
Le travail des enfants dans le monde commence seulement à être ressenti à la fois comme un
scandale international et une aberration économique. Scandale, parce qu’il prive des millions
d’entre eux de leur enfance ; aberration parce qu’il leur interdit tout espoir de formation donc
entrave lourdement le décollage économique de leur pays.
Il n’en existe pas moins au Portugal, en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis… En France, où
plusieurs milliers d’enfants vivent en dehors de toute scolarisation, bon nombre d’entre eux sont
exploités, auxquels s’ajoutent ceux qui, sous couvert d’apprentissage, sont en fait déjà dans le
monde du travail et de la production. Mais l’opacité la plus totale règne sur ces réalités.
Dans le tiers-monde, où l’exploitation est infiniment plus massive, les enfants ne sont pas
cantonnés à quelques types d’activités marginales. Ils sont partie intégrante de tout le système de
production, que ce soit dans l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, les mille et un petits métiers de la
rue, la confection, la réparation… La liste est infinie, et l’imagination des adultes sans limites pour
réduire des populations entières d’enfants à un quasi-esclavage. (…)
A ce faisceau de causes mêlées s’ajoute toujours chez les parents le sentiment d’une
immense contrainte. Quels moyens, disent-ils, avons-nous de ne pas faire travailler nos enfants ?
Violence des rapports sociaux, violence d’un ordre économique sur lequel ils n’ont aucune prise et
que beaucoup jugent immuable.
Desserrer cette contrainte, tel est aujourd’hui l’objectif à atteindre. Encore faut-il écouter ce
que disent les enfants travailleurs eux-mêmes. (…) Ces enfants demandent non pas tant qu’on leur
supprime le travail, mais bien qu’on l’humanise, qu’on l’adoucisse, qu’on le rende réellement
rémunérateur, qu’on l’affranchisse de la violence. Qui pourra leur tenir rigueur de leur approche
« réformiste » quand toute autre attitude serait pour eux suicidaire ? Il est impossible, néanmoins, de
s’exonérer d’une réflexion sur le fond. Le débat sur les stratégies qui permettront d’éliminer le
travail des enfants n’en est qu’à ses débuts. Une telle réflexion passe d’abord par le regard sur
l’insoutenable réalité des conditions de vie de ces petits esclaves, et, comme l’écrit Michel Bonnet,
« le regard est un acte révolutionnaire ». Ce regard, cette analyse nous montrent que plus de 90% du
produit du travail des enfants sont destinés au marché local et non à l’exportation. Le boycottage de
ces produits fabriqués par les enfants et exportés vers les pays du Nord, pour essentiel qu’il soit à la
prise de conscience, ne réglera donc pas, loin de là, l’ensemble du problème.
Les solutions seront à la fois plus complexes et plus globales. Elles passent, pour les enfants,
par le chemin de l’école, y compris sous forme de classes installées sur les lieux mêmes du travail
des enfants, comme on commence à le voir au Pakistan, en Inde ou au Maroc. Rien ne se fera non
plus sans un bouleversement de l’attitude des responsables politiques, nationaux ou non, pour qui le
travail des enfants reste une sorte de passage, difficile mais nécessaire, vers une industrialisation
plus présentable, ou une mutation obligée des sociétés préindustrielles vers un stade achevé de
développement.
C’est ce stéréotype commode qu’il convient de réduire à néant, car on ne peut évidemment
pas fonder le développement d’une société sur le servage de populations entières d’enfants. Le
chemin parcouru en quelques années est immense. Mais le travail ne fait que commencer.
Claire BRISSET,
Monde Diplomatique, juin 1998.
I/ VOCABULAIRE
II/ RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de ± 10%.
Vous indiquerez à la fin de votre résumé, le nombre de mots utilisés.
III/ DISCUSSION
Dans un développement composé, à l’aide d’exemples précis, dites ce que vous inspire cette
affirmation de Claire BRISSET.
*******
Le sujet comporte quatre (4) exercices indépendants. Les calculatrices ne sont pas autorisées.
Exercice N°1 :
ℂ[] désigne l’ensemble des polynômes à coefficients complexes. Soit = + − 1 un
polynôme de ℂ[]. On note
avec k ∈ 1 , 2 , 3 , les trois racines complexes de .
1. Vérifier (sans chercher à les calculer) que les trois racines de sont distinctes.
2. En utilisant la division euclidienne de par P, calculer la valeur de la somme :
= + +
Exercice N°2 :
Soit la fonction définie sur par :
!
cos
= "
!
Exercice N°3 :
Soit / une fonction définie de [0, +∞[ dans ℝ , continue, décroissante et telle que :
lim / = 0.
!→-.
Pour tout entier naturel n, on pose :
2-7 -.
12 = / sin " 4 5 = / sin " .
27 6
< = C :
Donner la matrice : .
3. Montrer que @A est un endomorphisme de ; ℝ .
4. Etablir que − est un polynôme annulateur de @A . En déduire les valeurs propres
possibles de @A .
5. Montrer que la matrice ; est un vecteur propre de @A associé à la valeur propre D si et
seulement si la matrice E = : ; est non nulle et vérifie l’équation :
CE − EC = DE
F −2 1
6. On pose : E = = ? et H = = ? .
G −6 3
Exercice 1
L’étude statistique des ventes de télévisions d’un grand magasin montre que :
‐ Le nombre de récepteurs vendus en une semaine est une variable aléatoire avec 12
‐ La probabilité pour qu’un client achetant un téléviseur prenne récepteur couleur est
1. Déterminer les probabilités des événements suivants
a. 15 ou 6
b. 16 sachant que 8
2. Soit le nombre de récepteurs couleurs vendus en une semaine. Quelle est la loi de la variable aléatoire
sous l’hypothèse que nous noterons ?
3. Déterminer les probabilités des événements suivants :
a. 3 12
b. 1 10
4. Déterminer la loi de la variable aléatoire seule. On montrera que suit une loi de Poisson dont on
précisera le paramètre.
Exercice 2
Soit une suite numérique positive vérifiant l’équation de récurrence linéaire :
3 4 0
1.
a. Résoudre l’équation
b. Calculer la somme puis la limite qui suivent :
lim
∞
2. Soit la variable aléatoire discrète de référentiel dont la fonction densité de probabilité (en
abrégé fdp) notée satisfait l’équation ci-dessus.
a. Déterminer les constantes réelles et telles que : , soit une
densité de probabilité ( ). Que représentent les réels et ?
b. On suppose que E et va existent. Calculer
E var E E
Exercice 4
On considère une variable aléatoire dont la loi est donnée par
1
1
3
1
0
3
1
1
3
1. On pose . Quelle est la loi de ?
2.
a. Montrer que cov , 0
Rappel : cov , E E .E
b. Monter que les variables aléatoires et ne sont pas indépendantes
Exercice 5
Soit et deux variables aléatoires indépendantes définies sur un espace probabilisé Ω, Ω , et suivant
une loi uniforme sur l’ensemble 1,2,3 . On appelle max , et min ,
1. Donner le tableau de la loi conjointe
2. Donner la loi marginale de puis celle de
3. Les variables aléatoires et sont-elles indépendantes ?
Business Ethics
To Andrews, business ethics is a challenge with three parts: [1] developing managers as moral individuals; [2] building
an environment in which standards and values are central to the company’s strategy, just as economic purpose is; and [3]
formulating and implementing policies that support ethical performance – as well as safeguards to assure that they are
observed.
Rules and lectures alone, however, cannot create a moral company. The essence of management responsibility is the need
to balance conflicting claims, to make decisions when there are no clear choices or absolute answers. In such situations,
the character of the decision maker is decisive. And this is especially true when the decision maker is the CEO. That is
why an explicit estimate of a candidate’s character should be part of every management selection process.
Companies that are successful over time build their success on the creativity, the energy, and the will of their members.
Such commitment cannot be sustained by strategic decisions that are ethically unsound.
Why is business ethics a problem that snares not just a few mature criminals or crooks in the making but a host of
apparently good people who lead exemplary private lives while concealing information about dangerous products or
systematically falsifying costs? My observations suggest that the problem of corporate ethics has three aspects: the
development of the executive as a moral person; the influence of the corporation as moral environment; and the actions
needed to map a high road to economic and ethical performance – and mount guardrails to keep corporate wayfarers on
track.
Sometime it is said that wrongdoing in business is an individual failure: a person of the proper moral fiber, properly
brought up, simply would not cheat. Because of poor selection, a few bad apples are bound to appear in any big barrel.
But these corporate misfits can subsequently be scooped out. Chief executive officers, we used to think, have a right to
rely on the character of individual employees without being distracted from business objectives. Moral character is shaped
by family, church, and education long before an individual joins a company to make living.
In an ideal world, we might end here. In the real world, moral development is an unsolved problem at home, at school, at
church – and at work. Two-career families, television, and the virtual disappearance of the dinner table as a forum for
discussing moral issues have clearly outmoded instruction in basic principles at Mother’s knee – if that fabled tutorial was
ever as effective as folklore would have it. We cannot expect our battered school systems to take over the moral role of
the family. Even religion is less help than it once might have been when membership in a distinct community promoted –
or coerced - conventional moral behaviour. Society’s increasing secularization, the profusion of sects, the conservative
church’s divergence from new lifestyles, pervasive distrust of the religious right – all these mean that we cannot depend
on uniform religious instruction to armor business recruits against temptation.
Nor does higher education take up the slack, even in disciplines in which moral indoctrination once flourished. Great
literature can be a self-evident of ethical instruction, for it informs the mind and heart together about the complexities of
moral choice. Emotionally engaged with fictional or historic characters that must choose between death and dishonour,
integrity and personal advancement, power and responsibility, self and others, we expand our moral imaginations as well.
Yet professors of literature rarely offer guidance in ethical interpretation, preferring instead to stress technical, aesthetic,
or historical analysis.
Moral philosophy, which is the proper academic home for ethical instruction, is even more remote, with few professors
choosing to teach applied ethics. When you add to that discipline’s studied disengagement from the world of practical
affairs, it is not surprising that most students (or managers) find little in the subject to attract them.
What does attract students – in large numbers – is economics, with its theory of human behaviour that relates all
motivation to personal pleasure, satisfaction, and self-interest. And since self-interest is more easily served than not by
muscling aside the self-interest of others, the Darwinian implications of conventional economic theory are essentially
immoral.
Questions √ or x Grade
1 Has ethics something to do with morality?
2 Rules and lectures can create a moral company?
3 Wrongdoing is it an individual failure?
4 Is moral development an unsolved problem at home, at school, at church and at work?
5 Why are bad apples bound to appear in any big barrel?
6 Is religion still help as it might have been?
7 Does uniform religious instruction allow to armor business recruits against temptation?
8 How professors of literature deal with ethics?
9 What role does moral philosophy play in the advancement of ethics?
10 What do students and managers appreciate in moral philosophy?
Sub-total /10
Say whether the sentences below are grammatically correct. Put [C] in front a sentence if you think that it
correct, and [W] in front of it if you think that it is wrong. Do not write anything in the grade column.
“Isn’t”, or “can’t”, or “I’m”, or “he’s”, or “haven’t”, etc. are each ONE word.
TOTAL /120
PREMIERE PARTIE
DOSSIER 1
Le comptable de l’entreprise NANTI a établi un bilan provisoire au 31 décembre N.
Le résultat provisoire bénéficiaire de 159 200 000 F au bilan du 31/12/N a été déterminé arithmétiquement ; les
comptes de gestion n’ont pas été soldés ; les stocks figurant au bilan résultent d’une évaluation forfaitaire à la
fin de l’exercice. Après vérification, il apparait que :
- une facture d’achat de marchandises ne nous est pas encore parvenue à la date du 31 décembre. Valeur
estimée : 1 350 000 F HT
- Dubois, un client douteux, a réglé pour solde 3 500 000 F le 30 juin N. Sa dette de 5 000 000 F TTC
avait été couverte par une provision de 1 000 000 F, le 31 décembre N-1 ; le comptable a normalement
enregistré le règlement ;
- le client Schmitt ayant été déclaré en liquidation de bien en juin N, le liquidateur nous fait savoir que la
créance de 15 000 000 F TTC ne sera probablement payée qu’à concurrence de 70% ;
- le 1/4/N, NANTI a remplacé une machine usagée par un matériel plus élaboré.
Renseignements concernant le matériel usagé A :
Date d’acquisition : 1/4/N-2
Valeur d’origine HT : 36 000 000
Amortissement linéaire : taux 10%
Renseignements relatifs au matériel neuf B
Prix d’acquisition HT : 90 000 000
Amortissement dégressif sur 8 années
Le jour de l’installation, NANTI remet au vendeur reprenant le matériel usagé, un chèque de 70 000 000
F qui s’est traduit en comptabilité par l’écriture suivante :
D 521 Banque 70 000 000
C 241 Matériels et outillages 70 000 000
- les dotations aux amortissements à réaliser sur les immobilisations autres que les machines A et B sont :
Constructions : 9 000 000
Matériels et outillages industriels : 32 000 000
Matériel de transport : 15 000 000
Matériel de bureau : 10 500 000
- l’emprunt 230 000 000 a été contracté le 1er octobre N. Il est remboursable sur 10 ans par amortissement
constant. La première annuité sera réglée le 1er octobre N+1. Taux d’intérêt 10% l’an ;
- 300 000 F d’emballages consignés n’ont pas été restitués dans les délais impartis ; ils sont considérés
comme vendu au client ;
- après inventaire extra comptable, le stock final de marchandises s’élève à 99 120 000 F ; le stock
d’emballages à 3 600 000 F.
1°) Présentez les écritures d’inventaire au 31 décembre N, sachant que les stocks de matières premières et
d’emballages étaient respectivement, en début de l’exercice N, de 99 120 000 F et 4 540 000 F
2°) Calculez le résultat définitif de N à partir du résultat provisoire indiqué dans le bilan
DOSSIER 2
La société SOKOLO communique les documents suivants : les états de rapprochement au 30 novembre N, le
compte 5211Banque SGB et l’extrait de son compte à la SGB.
Etat de rapprochement au 30 novembre N
Compte 5211 Banque SGB
Solde débiteur au 30/11 8521800 Domiciliations effets 2800000
Impayé Lopez 185000
Frais impayés 12000
Solde débiteur rectifié 5524800
Total Total 8521800
Compte SOKOLO
Chèque 215 721500 Solde au 30/11 1145100
Chèque 219 821800 Remboursement chèques 2520000
Chèque 223 421500 Remboursement chèques 1324500
Solde créditeur rectifié 5524800 Remboursement espèces 2500000
TOTAL 7489600 TOTAL 7489600
Travail demandé
DEUXIEME PARTIE
L’activité de l’entreprise commerciale FRUCTIDOR, fournit pour l’exercice 2013, les renseignements
suivants en milliers de francs.
- Stock initial 1744
- Achats de marchandises 5000
- Charges de personnel 1120
- Impôts, taxes et versements assimilés 376
- Autres charges externes en relation avec l’investissement 176
- Autres charges externes en relation avec l’exploitation 1000
- Autres charges de gestion courante 212
- Dotations 368
- Ventes de marchandises 9740
- Rabais, remises et ristournes accordées 140
- Stock final 896
Travail à faire
Cette partie comporte deux (2) questions théoriques et deux (2) applications élémentaires, indépendantes.
1- Peut-on établir un lien entre la pensée économique contemporaine et les décisions politiques ?
3- Dans une économie donnée, on n’a retenu qu’un petit nombre d’opérations de répartition :
les salaires versés par les entreprises (we = 619) ; les impôts et les cotisations sociales payés par les
entreprises (te = 380) ; les salaires versés par les administrations (wa = 351) et les impôts payés par les
ménages (tm = 70).
Les grandeurs caractéristiques de cette économie sont : consommation (C = 850) ; production
(P = 1168) ; investissement (I = 256) ; dépenses des administrations (G = 92) ; importations (M = 257) ;
exportations (X = 227) ; capacité de financement (CFm = 50 ; CFa = 7 ; CFR =30) et besoins de
financement (BFe = 87), avec : CFm = CF ménages ; CFa = CF administrations ; CFR = CF reste du
monde ; BFe = BF entreprises.
a) Déterminez l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché des biens et services et sur le
marché financier.
b) Déterminez l’équilibre emplois-ressources pour chaque agent économique.
4- Une entreprise en situation de monopole a pu établir une relation entre le prix de vente de son produit,
les quantités demandées par ses clients et le coût de production. Ces informations sont données dans le
tableau suivant :
Quantités demandées Prix de vente unitaire Coût total
250 325 47 500
300 320 58 500
400 315 82 000
500 310 107 500
600 300 135 000
a) Quel prix le monopoleur doit-il choisir ? Pourquoi ?
b) Pour quelle raison le monopoleur choirait-il un prix plus bas ?
EXERCICE 1 (7 points)
La société AMELAN-SA est spécialisée dans la production d’«AKPESSI», mets ivoirien à base de banane,
conditionné dans des boîtes en aluminium, de poids net 450 grammes.
Elle procède à une étude du comportement des acheteurs d’«AKPESSI», qui révèle, globalement :
- Une décroissance uniforme des satisfactions marginales, en fonction de la quantité consommée ;
CAE Economie générale (Mar 06/05 14.30-17.30) Page 1 sur3
- Un refus d’achat pour tout prix qui excéderait 300 UM la boîte (UM = unité monétaire) ;
- Un seuil de saturation atteint pour 150 boîtes vendues par mois ;
- L’absence de substituts directs et une élasticité-revenu des achats de boîtes d’«AKPESSI» qui est nulle.
L’expérience des années récentes et une analyse statistique des précédents comptes d’exploitation lui ont
permis :
- D’estimer correctement sa fonction de coût marginal : Cm = 0,03q2 – 0,4q + 41 ;
- De savoir que le maximum d’efficacité technologique est obtenu pour une production de 65 boîtes.
Travail à faire :
1- Donnez une traduction des différents résultats révélés par l’étude du comportement des consommateurs.
2- Il vous est demandé :
a) De vérifier le sérieux des résultats de l’enquête relative à la consommation, sachant que l’année
précédente, avec une production de 100 boîtes et un prix de vente de 140 UM, il lui est resté, en fin
d’année, un stock de 20 boîtes.
b) De prévoir la production ainsi que le profit pour l’année en cours, sachant que AMELAN-SA n’est pas
la seule à produire l’«AKPESSI» en boîte de conserve, et que si elle veut écouler sa production, elle ne
peut pas se permettre de vendre la boîte à un prix supérieur à 160 UM.
c) De faire une représentation graphique de la situation prix, quantité, profit (P, q, ).
d) De dire ce que vous pensez de la situation de l’entreprise par rapport à son seuil de rentabilité et son
seuil de fermeture.
3- Dans le but d’éliminer ses concurrents, AMELAN-SA décide de modifier la composition de son
AKPESSI et de déposer un brevet à l’office de la protection intellectuel, cette modification n’entrainant
pas en effet, une augmentation des coûts de production.
a) Prévoyez le profit que réaliserait l’entreprise en considérant l’élimination des concurrents.
b) Evaluez la perte de surplus collectif par rapport à la situation précédente.
c) Face à cet abus de position monopolistique, le gouvernement envisage de plafonner le prix de vente de
la boîte. Jusqu’à quelle limite peut-il fixer ce prix ?
Pensez-vous qu’il devrait prendre une telle mesure ? Justifiez votre réponse.
(Arrondir les résultats à l’unité la plus proche).
EXERCICE 2 (5 points)
On considère une économie de taille moyenne commerçant avec l’extérieur, et ayant pour principal partenaire
économique un pays du BRICS.
Les experts de ce pays estiment qu’un modèle de type keynésien représente bien le fonctionnement de son
économie. Les tests statistiques ont donnés les relations suivantes :
C = 0,8 Yd + 40 ; I = 0,12 Y – 1200 r + 40 ; G = 140 ; T = 0,025 Y ; ∆BOC = X – M = 430 – 0,3 Y.
Avec Y = le revenu national ; C = la consommation ; I = l’investissement ; G = les dépenses publiques ;
∆BOC = le solde de la balance des opérations courantes ; r = le taux d’intérêt.
Les experts de la banque centrale ont estimé la demande de monnaie en vue de financer les transactions à
MT = 0,5 Y et la demande de titres à des fins de placement par les ménages par l’équation :
{ é é ê
L’offre de monnaie par la banque centrale est MO = 1750.
Travail à faire :
1) Après avoir défini la courbe IS, déterminer l’équilibre sur le marché des biens et services.
2) Sachant que le patrimoine financier total des ménages s’élève à 2250, et que dans cette économie il
n’existe que deux types d’actifs financiers, à savoir les billets émis par la banque centrale et les titres
émis par les entreprises et l’Etat,
a) Déterminer l’expression de la demande de monnaie à des fins de spéculation (MS) ; la commenter
b) Déduire l’expression générale de la demande de monnaie (MD) ; la commenter.
c) Déduire de ce qui précède l’équilibre sur le marché de la monnaie (on supposera ).
LA POLEMIQUE DE L’EMPLOI
Une préoccupation fondamentale dans les discours des acteurs de la vie sociopolitique aujourd’hui, est
le nombre important de jeunes sans emploi et la situation de pauvreté qui prend de plus en plus d’ampleur. Du
côté des opérateurs économiques, ils se préoccupent de l’environnement socioéconomique dans lequel s’exerce
toute activité économique. Cet environnement est-il propice à l’investissement ? La sécurité des biens et des
personnes sont-elles garanties ? Existe-t-il un minimum d’infrastructure économique ? etc… Face à ces
interrogations quelles dispositions prendre pour développer cet environnement propice à la création du plus
grand nombre d’emplois pour toutes les personnes en difficulté vis-à-vis de l’emploi et améliorer leur bien-être
surtout en cette période de post conflit. Cette préoccupation n’est pas nouvelle. En effet, très tôt, les autorités de
la Côte d’Ivoire ont pris des mesures pour favoriser le développement économique et améliorer le bien-être des
ivoiriens. Même si au départ ces mesures n’étaient pas destinées de façon explicite vers la création d’emplois,
c’était un objectif implicite. Il fallait développer des ressources humaines compétentes et qualifiées pour
remplacer les colons aussi bien dans l’administration que dans le secteur productif. Cette politique,
accompagnée d’un libéralisme économique comme option économique, a permis au pays d’enregistrer des taux
de croissance économique avoisinant en moyenne 7% l’an de 1960 à la fin des années 1970.
Cette embellie n’a duré que le temps de deux décennies. Dès 1980, le pays est entré dans une crise
économique sans précédent. Cette dernière a entraîné la fermeture de plusieurs entreprises et le licenciement de
nombreux travailleurs. Le chômage et la pauvreté se sont installés dans les familles. Les différentes réformes
économiques adoptées et mises en œuvre pour redresser l’économie en rétablissant les grands équilibres macro-
économiques n’ont pas toujours donné les résultats escomptés au niveau social. […] Le nombre d’Ivoiriens
vivant dans la pauvreté a donc triplé en l’espace de dix ans.
Face à cette situation devenue insoutenable et de plus en plus inquiétante, les autorités ont conçu et mis
en œuvre deux plans nationaux d’emploi visant à remédier eux effets pervers des réformes économiques dans
lesquelles était engagé le pays sous les auspices des institutions internationales, et remettre les Ivoiriens au
travail.
Malgré tous ces efforts, le chômage et la pauvreté continuent de frapper bon nombre de nos concitoyens
et surtout les jeunes. Face à cette situation, plusieurs initiatives ont vu le jour. On peut citer entre autres, la
création du Fonds National de Solidarité pour la Promotion d’Emploi Jeune, la Plateforme de Services
(AGEPE-EGEFOP-FDFP), etc. Toutes ces initiatives sont certes louables mais elles demeurent partielles et
partiales dans un contexte de recherche de la cohésion sociale brisée.
L’accès à l’emploi constitue un droit fondamental et un moyen sûr d’inclusion des individus dans la vie
économique d’une société. Le droit au travail est un droit essentiel et un élément clé de la citoyenneté. L’accès
à l’emploi pour tous et la promotion de l’emploi décent sont des facteurs importants dans la lutte contre la
pauvreté et l’exclusion. Ainsi, une société qui veut maintenir l’équilibre en son sein doit créer des opportunités
d’emploi pour ses membres. Le sentiment de rejet économique ou lorsqu’ils travaillent dans des conditions
moins valorisantes, peut entraîner des revendications débouchant sur des violences et donc peut menacer la
cohésion sociale.
A la lumière de ce qui précède et au moment où nous nourrissons l’espoir de la fin de la guerre une
question essentielle qu’il convient de poser est de savoir : quelles stratégies de développement socio-
économique mettre en œuvre pour la création d’emploi et la cohésion sociale ?
La stratégie de développement socio-économique, pour qu’elle soit efficace doit viser un ensemble
d’objectifs clairs et précis. Ces objectifs doivent être entre autres de faire de l’emploi une priorité dans toutes
les actions de développement afin de permettre à tout homme et toute femme qui cherche un emploi d’en
trouver un de façon libre qui lui permette d’améliorer son bien-être. Assurer une amélioration de la productivité
des travailleurs afin de lui garantir une rémunération conséquente. Fournir aux travailleurs les opportunités leur
permettant d’utiliser leurs compétences dans un travail décent sans distinction de genre, d’appartenance
religieuse, politique, ethnique, etc. Protéger les droits fondamentaux des travailleurs en accord avec les normes
internationales. Assurer la concertation entre tous les partenaires du monde du travail dans l’élaboration, la
mise en œuvre et l’évaluation des politiques liées à l’emploi. Stimuler la croissance économique et le
développement au niveau local afin d’éradiquer la pauvreté, réduire le chômage, optimiser l’utilisation de la
main d’œuvre et développer les capacités des ressources humaines pour satisfaire de façon permanente les
besoin de la collectivité.
La réalisation de ces objectifs suppose que des réponses adaptées soient apportées aux problèmes de
l’emploi. En effet, une analyse rétrospective fait transparaître que les problèmes de l’emploi résultent des
fluctuations et du niveau insuffisant des activités économiques au regard des potentialités de l’économie. De
l’insuffisance, voire de l’absence de synergie entre, les politiques économiques et sociales et les impératifs de
maintien et de développement de l’activité économique et de promotion d’emplois productifs. De l’incapacité à
assurer la meilleure organisation et le meilleur fonctionnement possibles du marché du travail.
Pour répondre à ces problèmes et au vu des objectifs à atteindre il y a lieu d’opter pour la promotion des
micro, petites et moyennes entreprises ainsi que des entreprises du secteur informel, promouvoir la croissance
dans le secteur agricole, les technologies à haute intensité de main d’œuvre y compris dans les nouvelles
technologies de l’information. Promouvoir une culture d’entreprenariat à travers le système éducatif. Mieux, il
faut améliorer les conditions de travail et la productivité des travailleurs, renforcer le dialogue social entre les
partenaires du monde du travail et mobiliser les ressources financières adéquates pour le financement de la
politique nationale de l’emploi.
Jean-Louis N’GOM,
Le Grand point de l’Economie, N° 007 / Avril / 2008
II – RESUME
Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de ± 10%.
Indiquez à la fin du résumé, le nombre de mots utilisés.
III – DISCUSSION
« Une société qui veut maintenir l’équilibre en son sein doit créer des opportunités d’emploi pour ses
membres ».
Dans un développement composé, à l’aide d’exemples précis, dites ce que vous pensez de cette affirmation
de l’auteur.
*******
CAS I.R.H.O
L’INSTITUT DE RECHERCHE DES HUILES ET OLEAGINEUX (I. R. H. O) installée à Lamé dans la
région d’ALEPE, à 80 Km d’ABIDJAN fabrique et vend deux produits du terroir : « AYETRO » et
« EHUA ». Ces deux produits sont fabriqués à partir d’une matière première unique, les grains de palmes, dans
deux ateliers, fabrication et conditionnement.
Le processus de fabrication comprend essentiellement deux phases :
1ère phase : Les graines achetés bien mûres (aux GVC des planteurs, à PALMINDUSTRIE et à quelques
particuliers) entrent d’abord dans l’atelier de fabrication dont l’installation spéciale permet d’effectuer deux
séries d’opérations : la première consiste, après sélection des grains mûres à faire bouillir, à les broyer, à les
dépulper pour obtenir la sauce graine pure, sans mélange et appelée « AYETRO ». La seconde conduit à
fabriquer l’huile « EHUA » après décoloration, dépuration, désodorisation, neutralisation (ou désacidification)
de l’huile rouge.
2ème phase : Avant d’être livrée aux magasins pour la distribution, la sauce graine «AYETRO » obtenue passe
à l’atelier de conditionnement où elle est mise en boite stérilisées et étiquetées ; l’huile « EHUA » après
fractionnement est mise en bouteille plastiques.
AYETRO (signifiant sauce graine en AGNI) est tout simplement la sauce graine traditionnelle mais
industrialisée. Elle est conditionnée dans une boite de 800 grammes.
AYETRO est destinée principalement aux marchés urbains où les femmes, souvent pressées (times is money !)
n’ont pas le temps de piler les graines, d’en extraire le jus avant de cuisiner.
EHUA (signifiant soleil en AGNI) est une huile rouge très raffinée conditionnée dans une bouteille plastique
de 66 cl sur laquelle est destiné le soleil en forme de l’Afrique, symbole de la vie, de la gaîté, de la sympathie
de l’hospitalité…
A l’origine, L’I.R.H.O nourrissait l’ambition de vendre uniquement sur le marché Ivoirien. Mais s’est très vite
aperçue de la dure réalité du marché Ivoirien ; en effet, la concurrence y est très âpre :
La société BLOHORN est présente sur le marché avec deux produits complémentaires :
- « TROFAI » qui signifie bonne sauce est sauce graine pure, sans mélange
conditionnée dans des boites de 800 grammes. Ce produit est concurrent immédiat de « AYETRO »
- « LA VILLAGEOISE » est une huile raffinée conditionnée dans des bouteilles plastiques de 66 cl.
La société SIPRODEX fabrique et vend la sauce graine « LIKEFE », un produit conditionné dans des boites
de 800 grammes et 400 grammes ; ce produit est aussi l’un des concurrents immédiat de « AYETRO ».
L’I.R.H.O qui est arrivée sur le marché de la sauce graine et des huiles rouges après BLOHORNE et
SIPRODEX, a opté pour la stratégie du suiveur : même présentation du produit, même positionnement, même
canaux de distribution, prix d’alignement (les prix de la sauce graine tourne autour de 3000 F à 3500 F CFA
pour les boites de 800 g, 2000 F à 2500 F CFA les boites 400 g, selon les points de vente, et ceux de l’huile
rouge entre 1000 F à 1500 F la bouteille).
Une seconde étude positionne le produit « AYETRO » et « EHUA » dans la matrice BCG de la manière
suivante :
Une troisième étude réalisée sur le marché Ivoirien a donnée entre autres les résultats suivants :
- Il y a une forte résistance dans les campagnes où les consommateurs, fidèles à la tradition ne veulent pas
renoncer à la sauce graine préparée traditionnellement.
- L’huile rouge raffinée (VILLAGEOISE et EHUA) n’est pas bien connu dans les campagnes.
- Les consommateurs en général, ne font pas de distinction entre les différentes marques.
- Les consommateurs sont très sensibles aux prix de vente des produits.
- Les freins à l’utilisation de la sauce graine et de l’huile rouge industriel sont pour beaucoup, d’ordre
psychologique. D’aucuns avancent même qu’il s’agirait d’un mélange de produits chimiques avec très
peu de graine. Les freins psychologiques sont valables aussi bien dans les campagnes que dans les
villes.
Les dirigeants de L’I.R.H.O n’arrivent pas à comprendre le comportement des consommateurs Ivoiriens, car
selon eux, tout a été mis en œuvre pour assurer le succès de leurs produits dont la qualité est indiscutable. Ils en
veulent pour preuve le dernier test de comparaison dans un laboratoire spécialisé d’une importante entreprise
Américaine entre la sauce graine traditionnelle et sauce graine industrielle (AYETRO). Ce test a montré une
similitude entre ces deux produits (même consistance, même couleur, même saveur, sauf qu’à la cuisson
« AYETRO » a tendance à brunir un tout petit peu (différence négligeable).
Ainsi, suite aux difficultés de commercialisation de ces produits, L’I.H.R.O décide d’aller à la conquête de
l’étranger. Ses choix se portent sur les USA et la France. Des études de marchés dans ces deux pays sont alors
réalisées sur les intentions éventuelles de leurs populations à consommer la sauce graine « AYETRO » et
l’huile « EHUA ».
Il en résulte qu’aux USA « AYETRO » serait très bien acceptée par les noirs américains. En effet, si la curiosité
de l’histoire les a impitoyablement arrachés à leur mère patrie, l’Afrique, elle n’a cependant pas réussi à leur
couper le cordon ombilical : en consommant des plats traditionnels africains, ils caresseraient
psychologiquement cet ardent désir de retrouver leurs racines.
Par contre, l’huile « EHUA » (soleil) se vendrait mieux en France ; elle concernerait deux segments de marché :
- Les noirs (notamment africains) qui, en consommant « Africain », donnent l’impression de retourner
aux sources en participant implicitement au développement de l’économie Africaine ;
Nombre de personnes Trouvent trop Nombre de personnes Trouvent prix trop bas
interrogées élevé le prix interrogées donc qualité insuffisante
0 8 0 12 et +
0 8.5 0 11
60 8.75 50 10.75
150 9 100 10.25
275 9.5 200 9.5
325 10.25 320 9
375 10.75 380 875
400 11 450 8.5
415 12 et+ 500 8 et au dessous
NB : le taux d’acceptabilité le plus élevé vous donne le prix psychologique.
Le taux d’acceptabilité = 100 ─ (a+b)
Taux
PRIX PRIX EXCESSIF QUALITE INSUFFISANTE
d’acceptabilité
NOMBRE % Cumulé % Cumulé
NOMBRE DE %
DE % simple croissant décroissant
REPONSES simple
REPONSES (a) (b)
8 0
4/ Avant d’internationaliser ses produits, l’institut vous demande de lui proposer une
maquette de processus de décision. Puis dans un tableau, la distinction entre segmentation
stratégique et marketing.
Exercice no 1 :
Soit (n, θ) ∈ N∗ × R, et on pose :
n n
X n
X
iθ
Rn (θ) = 1 + e , Cn (θ) = Cnk cos(kθ) et Sn (θ) = Cnk sin(kθ).
k=0 k=0
2
X 2
X
b. En déduire Cn2k , puis Cn2k+1 , avec bxc : partie entière de x.
k=0 k=0
Exercice no 2 :
Déterminer α ∈ R et β ∈ R, tels que :
ex
α
lim + + β = 0;
x→0 ln(1 + x) x
et donner un équivalent de l’expression ci-dessus quand x → 0.
Exercice no 3 :
π
1 − cos(x/3)
Z
On se propose de calculer I = dx.
0 sin(x/2)
1 − cos(x/3)
1) Montrer que x 7→ est continue en 0. En déduire que I est définie.
sin(x/2)
x
2) À l’aide du changement de variables u = , Montrer que
6
Z π/6
sin u
I = 12 2u−1
du.
0 4 cos
3) En posant t = 2 cos u, déterminer la valeur de I.
Problème :
On considère l’espace vectoriel R3 muni de sa base canonique B composée des vecteurs
e1 , e2 , e3 . Soit f un endomorphisme de R3 , défini par :
f (e1 ) = −e1
f (e2 ) = e1 + e2 + e3
f (e3 ) = −e2 − e3
1) Déterminer la matrice A de f dans la base canonique B de R3 .
2) Déterminer des bases de Ker f et de Im f , où Ker f désigne le noyau de f et Im f
son image.
3) a. L’endomorphisme f est-il injectif ? surjectif ? bijectif ?
b. Quel est le rang de f ?
4) a. Montrer que la valeur 0 est une valeur propre de la matrice A.
b. En déduire un vecteur propre associé à la valeur propre 0.
c. Calculer les autres valeurs propres de A.
d. La matrice A est-elle diagonalisable ? Justifier votre réponse.
5) Soit la famille de vecteurs B 0 composée des vecteurs u1 , u2 , u3 de R3 définis par :
u1 = −e2 ; u2 = e1 + e3 ; u3 = e1 .
a. Montrer que cette famille forme une base de R3 .
b. Écrire la matrice P de passage de la base B à la base B 0 .
c. Calculer P −1 .
d. En déduire la matrice A0 de l’endomorphisme f dans la base B 0 .
e. Quel est le rang de la matrice A0 ?
La présentation, la propreté, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des
raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies. L’usage des calculatrices
scientifiques est autorisé. Si au cours de l’épreuve un étudiant repère ce qui lui semble être une erreur
d’énoncé, il le signalera sur sa copie et poursuivra sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il sera amené à prendre.
Exercice no 1 :
Dans une bibliothèque, n livres (tous différents) sont exposés sur une étagère recti-
ligne et répartis au hasard. Parmi ces n livres, k sont d’un même auteur MANADJA, les
autres étant d’auteurs tous différents. Calculer la probabilité qu’au moins p livres de
MANADJA se retrouvent côte à côte dans les cas suivants :
1. n = 20, k = 3 et p = 3.
2. n = 20, k = 5 et p = 2.
Exercice no 2 :
On considère un sac contenant sept billes blanches et trois billes noires duquel on
effectue deux tirages sans remise. Soit X la variable aléatoire dont la valeur est :
• 0 si le premier tirage donne une bille blanche,
• 1 si le premier tirage donne une bille noire.
Soit Y la variable aléatoire dont la valeur est :
• 0 si le second tirage donne une bille blanche,
• 1 si le second tirage donne une bille noire.
1. Dresser le tableau de la loi conjointe du couple (X, Y ) et indiquer sur ce tableau
les lois marginales de X et Y .
2. Calculer la covariance de (X, Y ) notée Cov(X, Y ). On rappelle que
Cov(X, Y ) = E(XY ) − E(X)E(Y ) avec E(X) l’espérance mathématique de X.
3. X et Y sont-elles indépendantes ?
Exercice no 3 :
BONVIVRE est l’un des meilleurs parcs de loisirs du pays, la tarification est la suivante :
forfait annuel à 100 000 francs, forfait journée à 6 000 francs, forfait demi-journée à
4 500 francs. Le coût d’établissement du forfait annuel s’élève à 1 000 francs et celui des
forfaits quotidiens à 100 francs dans chacun des cas. Le directeur du parc a remarqué
qu’avec une fréquentation moyenne de "20 jours pleins" par an, une part relativement
importante de la clientèle n’opte pas pour le forfait annuel. Il se demande si le tarif
pratiqué n’est pas proportionnellement élevé par rapport aux forfaits quotidiens. Pour
en avoir le cœur net, il fait procéder à une étude qui révèle que le temps qu’il fait en
début de matinée joue un rôle important sur l’activité retenue par le client qui n’a pas
opté pour le forfait annuel (dénommé "client" dans la suite de l’exercice). En admettant
qu’il y a en moyenne 70% de chances pour que le temps puisse être considéré comme
beau en début de matinée, les conséquences climatiques sont les suivantes :
– si, pour le client, il fait beau :
X il y a 90% de chances qu’il achète un forfait journée ;
X et 10% qu’il se contente d’un forfait demi-journée ;
– si, pour le client, il fait mauvais temps :
X il y a 30% de chances qu’il achète un forfait journée ;
X et 50% qu’il se contente d’un forfait demi-journée ;
X et il reste 20% de chances qu’il n’achète rien.
1) Calculer la probabilité que, pour un jour quelconque, un client achète un forfait
journée, ainsi que celle pour qu’il achète un forfait demi-journée.
2) En justifiant votre réponse, indiquer si le client a financièrement raison de ne pas
opter pour le forfait annuel.
Exercice no 4 :
Un épicier reçoit un lot de pommes dont 25% sont avariées. Il charge un employé de
préparer des emballages de 5 pommes chacun. Celui-ci, négligent, ne se donne pas la
peine de jeter les fruits avariés. Chaque client qui trouve, dans l’emballage qu’il achète,
2 fruits ou plus qui sont avariés, revient au magasin se plaindre.
1) Soit X le "nombre de pommes avariées dans un emballage". Déterminer la loi de
probabilité de X.
2) Quelle est la probabilité pour qu’un client donné se plaigne auprès de son épicier ?
3) Si l’épicier a 100 clients qui achètent des pommes ce jour-là, combien y aura-t-il de
plaintes ?
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union - Discipline - Travail
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE L’EMPLOYABILITE (DGESE)
--------------------------------
Both sides face risks in an export transaction. This is because there is always the possibility that the other side
may not fulfill the contract.
For the exports there is the risk of buyer default; the customers might not pay in full for the goods. There are
several possible reasons for this: the importer might go bankrupt; a war might start or the importer’s
government might decide to ban trade with the exporting country; or they might ban imports of certain
commodities. Another possibility is that the importers might run into difficulties getting the foreign exchange to
pay for the goods. It is even possible that the importers are not reliable. And simply refuse to pay for the agreed
amount of money.
For the importers there is the risk that the goods will be delayed and they might only receive them a long time
after paying for them. This may be caused by port congestion or strikes. Delays in fulfillment of orders by
exporters and difficult customs clearance in the importing country can cause loss of business. It is to guard
against such possibilities that different methods of payment have been developed.
Many of the risks in foreign trade are reduced by the work of the banks. They provide several services which
give security to exporters and importers. The risk of buyer default or non-delivery by exporters is removed by
the method of payment against shipping documents. Also exporters’ banks provide information about the
financial reliability of their customers. They also help arrange buyer credit or finance for the sellers. Without
this a lot of trade would not take place at all.
There is also a risk of financial loss because of a change in the exchange rate. If an India exporter agreed to sell
goods for dollars and the value of the dollar in terms of rupees went down, the exporter would get fewer rupees
for the dollars, conversely, if the price of the dollar went up, the importers would lose money. An Arabian
importer would have to pay more rials to buy the dollars. This kind of loss can happen in any export – import
situation where the national currencies go up and down in terms of the payment currency, whether it is Euros,
Sterling, Yen or Swiss Franc. But the risk can be avoided, with the help of a bank, by buying the foreign
exchange on the forward exchange market.
An exporter who is due to receive dollars arranges to sell them at a price fixed in the present but for delivery in
two or three months. The time for delivery of the dollars depends on the length of credit given to the importers.
At the same time the importers can arrange to buy dollars forward. In each case the traders pay for a premium,
but they can base their calculation on fixed exchange rates and avoid uncertainty and risk of loss.
a. Because it was -------------- the company could not pay the people who had supplied it with goods.
b. All countries need ---------- to pay for imports.
c. Before dealing with a buyer one should always make sure they are ----------.
d. The new government ---------- all trade with several countries.
e. Several companies have ---------- and are unable to pay their accounts.
f. It took ten years for the government to ---------- its economic plan.
g. In all business there are ---------- of losing money.
h. The man ---------- to go away until he had seen the manager.
Every exporter has problems of getting (1) ----------. There are even risks of buyer (2) ---------- in rich countries.
The importers might (3) ---------- bankrupt or the government might not (4) ---------- the importers to buy the
payment (5) ----------. On the other hand there are (6) ---------- problems. The sellers need to be (7) ---------- in
advance but buyers have no (8) ---------- and (9) ---------- need credit. The sellers must (10) ---------- good terms,
otherwise they will lose (11) ---------- customers who will look for other (12) ----------. There are also problems
caused by (13) ---------- rates and changes of value of (14) ---------- payment currency. If it falls, the (15) ----------
loses money. Both sellers and buyers (16) ---------- to be sure that the other (17) ---------- will fulfill their side of
the (18) ----------. The exporters want to be paid (19) ---------- full at the right time and (20) ---------- importers
want the right goods delivered (21) ---------- time. These problems can be solved (22) ---------- the banks acting
as advisers.
A la bourse des valeurs, vendeurs et acheteurs ne se rencontrent jamais ; pourtant ils font de très bonnes affaires
au nom de leurs mandants1. C’est l’occasion pour les haussiers et les baissiers de se faire plaisir en se battant
pour leurs mandants respectifs. Les premiers travaillent pour asseoir un marché à la hausse, les seconds pour
l’avènement d’un marché à la baisse. Mamegnam y a travaillé pendant 30 ans avant de prendre une retraite
méritée en 2012. Depuis combien de temps y travaillait-elle lorsque Jérôme Kerviel occasionna le crash de la
Société Générale en 2010?
1
Mandants: Principals
CAE Anglais1 (Lun 04/05 14.30-17.30) Page 4 sur4
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union - Discipline - Travail
Dossier 1
Travail à faire
Dossier 2
La société SOLA a acquis, par importation, une machine industrielle MILAN à la Metal Industry Ltd à
Mississipi, destinée à accroitre son potentiel de production.
Le 02/01/N, passation de la commande de la machine par virement bancaire à la Metal Industry Lid de
100 000 $ ;
Le 01/09/N, livraison de la machine au port autonome de ‘Abidjan. Le coût d’acquisition comporte les
éléments suivants :
- Prix d’achat HT : 500 000 $
- Fret maritime : 12 400 000 FCFA
- Prime d’assurance couvrant le transfert de la machine : 2 000 000 FCFA
- Droits de douane 3 600 000 FCFA
- Frais de transit HT : 2 000 000 FCFA
- le transport de la machine réalisé par la SAGA a été facturé à 336 000 F
- l’installation de la machine par Intelligency Agence a été facturée à 2 000 000 FCFA HT
- TVA 18% prorata de déduction 85%
Pour financer cet investissement, la société SOLA a contracté un emprunté de 200 000 000 F au taux
de 12% l’an, auprès d’une banque de la place.
Tous les autres frais et la TVA ont été payés à la livraison de la machine à l’exception de la dette
envers le fournisseur américain qui sera payée pour 45% au 05/10/N et pour le solde 02/02.N+1.
Les cours du dollar a été le suivant :
- le 02/01/N : 1$ = 600 FCFA
- le 01/09/N : 1$ = 620 FCFA
Travail à faire
Dossier 3
Le relevé du compte de la société TOZI à la Société Générale se présente comme suite en millier de
francs :
Dans l’état de rapprochement au 31/05/N, figurait le chèque 4528 d’un montant de 368,00.
Après vérification avec le talon du chèque, il apparaît que le montant du chèque 4534 est de 137,10.
La banque prélève une commission de 1% sur les traites remises à l’encaissement.
Les actions cédées durant le mois de juin avaient été acquises pour 4 240,00.
Le client Paul a remis, le 28/06/N, un chèque de 2 846,40 qui n’a pas été comptabilisé.
Travail à faire
1°) Etablissez l’état de rapprochement bancaire au 30 juin N, après avoir justifié votre démarche.
2°) Passez au journal les écritures de correction nécessaires
Dossier 4
L’entreprise SANARCADE obtient, le 25 mars N, une subvention d’équipement de 260 000 000 F
pour l’acquisition d’un terrain destiné au stockage de matières premières le long de l’usine actuelle et
l’acquisition d’un hangar de stockage dans la province de Korhogo sur un terrain appartenant déjà à
l’entreprise, ainsi que l’affectation d’un matériel de ramassage de produits d’une valeur de 12 000 000
F.
Le véhicule est remis le 1er avril N et la subvention est reçue le 12 mai N.
Un terrain est acheté à 120 000 000 F le 1er octobre N et le hangar d’une valeur de 480 000 000 F est
acquis, payé et mis en service le 1er juillet N+1.
L’amortissement de la construction se fait sur quinze (15) ans et celui du matériel de transport sur cinq
(5) ans. L’entreprise clôture son exercice chaque année au 31 décembre.
Le 31/12/N+4, le bâtiment est vendu à 540 000 000 F.
Travail demandé
Dossier 5
Dans le but de déterminer efficacement le résultat de son exercice N, la société SOROBANGO vous
donne les informations de sa comptabilité au 31/12/N :
- la société a procédé, le 26/12/N, à l’expédition de 14 000 000 FCFA HT de marchandises au client
BENIE. Or, suite à une panne du système de facturation, la facture ne pourra être établie que
courant janvier N+1 ;
- suite à des conditions de vente passées avec le fournisseur TOUNZUEBO, la ristourne qu’il doit
nous consentir au titre des achats de marchandises de l’exercice doit s’élever à 250 000 FCFA. La
facture d’avoir doit être reçue courant janvier N+1 ;
- elle a emprunté, le 01/06/N, 30 000 000 FCFA auprès de sa banque au taux de 18%, remboursable
par amortissement constant sur 5 ans ;
- elle a également souscrit, le 01/09/N, un bon de caisse présentant les caractéristiques suivantes :
nominal 15 000 000 FCFA, durée 6 mois, rémunération 12% l’an avec intérêts précomptés, prix
de souscription 14 100 000 FCFA, prix de remboursement 15 000 000 FCFA ;
- l’entreprise cède, en fin d’exercice N, pour 2 400 000 FCFA, 300 actions qu’elle avait souscrites
au prix unitaire de 10 000 FCFA pour lesquelles une provision de 400 000 FCFA avait été
constituée en N-1. Leur valeur n’atteint pas les 10% du capital de l’entreprise émettrice ;
- l’état des clients douteux s’établit comme suit :
Nom Créance Provision Paiements Renseignements
TTC constituée effectués en N
TOZI 2 600 000 1 300 000 - On pense récupérer 800 000
FCFA
KOUDOU 3 200 000 1 200 000 2 000 000 On pense récupérer l’intégralité
de la créance
DEGRE 1 800 000 500 000 - Plus rien à attendre
D’autre part, le client TIKLITI est devenu douteux au cours de l’exercice : il convient de provisionner
la créance de 2 200 000 FCFA à hauteur de 30% ;
- un procès est en cours avec un voisin. L’avocat évalue le risque de dommages-intérêts à payer au
cours du premier trimestre N+1 à 2 600 000 FCFA ;
- la facture de notre fournisseur MOUSTAKI de 1 680 000 FCFA HT a été comptabilisée le
27/12/N ; mais les marchandises n’ont pas été, à ce jour, réceptionnées.
Travail à faire
ENONCE 1:
La maison d’édition CEDA commercialise trois types de produit : Guides de voyages, Livres scolaires et
Dictionnaires.
Les coûts fixes de la maison d’édition représentent les salaires des employés, les charges administratives ainsi
que la location et l’entretien des bureaux. Ces coûts s’élèvent à 145 000.
ENONCE 2 :
I. Le chef d’entreprise des établissements TRAMOUS vous communique les renseignements suivants
extraits de sa comptabilité (en milliers de francs) :
Pour un chiffre d’affaires de 121 700, on dégage une marge sur coût variable de 31 642. Quel chiffre d’affaires
permet de dégager une marge de 26 000 (montant des frais fixes) ?
2- Sous l’hypothèse d’une réalisation régulière du chiffre d’affaires, déterminer la date à laquelle le
seuil a été, ou sera atteint.
II. Supposons que l’entreprise TRAMOUS ait une activité saisonnière répartie de la façon suivante (en % du
CA annuel) :
ENONCE 3:
Dans l’entreprise KTS, La fabrication d’un produit nécessite 2 Kg de matières premières à 200 F le Kg, une
heure de main d’œuvre direct à 150 F l’heure et 100 F de charges indirects par produit.
Pour la période considérée, la production a été de 6000 unités mais 2000 unités sont restées en cours de
fabrication. Ces encours ont supportés 100% de matières premières. Leur degré d’avancement est estimé à 40
% pour la main d’œuvre directe et à 20 % pour les charges indirectes.
En début de période, il y a avait 300 unités en cours de fabrication. Le degré d’avancement a été de 30 % pour
la main d’œuvre directe et de 40% pour les frais indirectes.
TAF :
notation. Les calculatrices ne sont pas autorisées. ℝ est l'ensemble des réels, ℕ est l'ensemble des entiers
Dans ce sujet, il sera tenu compte de la présentation de la copie et de la clarté du raisonnement dans la
Exercice N°1 :
Exercice N°2 :
2 1 1
1) Soit la matrice = 1 0 2 . Calculer si possible .
0 −1 −1
2 −2 1
2) La matrice = 2 −3 2 est-elle diagonalisable ?
−1 2 0
3) On définit les trois suites numériques ( ), ( ) et ( ) par la donnée de termes initiaux
! , ! , ! et pour tout entier naturel , par les relations de récurrence :
Déterminer , et en fonction de ! , ! , ! et .
−% ln%
#(%) = pour % > 0 ,
$ 1 + %
#(0) = 0.
2) Montrer que l'on définit bien une fonction - sur ℝ" en posant :
2
∀% ∈ ℝ" , -(%) = / #(0)10 .
!
a) Montrer que 3 est dérivable sur ℝ" et que, pour % > 0, on peut écrire 3′(%) sous la
−% ℎ(%)
forme :
35 (%) =
1 + %
b) Etudier les variations de ℎ , puis en déduire son signe. On donne :
√5 − 1
ln 7 : ≅ −0,48
2
c) En déduire le signe de 3(%).
Dans ce sujet, il sera tenu compte de la présentation de la copie et de la clarté du raisonnement dans la
notation. Les calculatrices ne sont pas autorisées. ℝ est l'ensemble des réels. Les deux (2) problèmes sont
indépendants.
Problème N°1 :
∀ ≥ 0 ,
=
Problème N°2 :
1) Deux ateliers de l’entreprise « NIAN S.A. » fabriquent des lampes fluorescentes. L’atelier
n°1, mieux équipé, a une cadence de production deux fois plus rapide que l’atelier n°2. Le
pourcentage de lampes défectueuses est de 2% pour l’atelier n°1 et de 3% pour l’atelier n°2.
On prélève au hasard une lampe de l’ensemble de la production.
a) Calculer la probabilité d’avoir une lampe défectueuse.
b) Calculer la probabilité qu’une lampe provienne de l’atelier n°1 sachant qu’elle est
défectueuse.
Les lampes de « NIAN S.A. » sont soumises à un contrôle, mais le mécanisme de contrôle
n’est pas totalement fiable. En effet, si une lampe est bonne, elle est acceptée avec une
probabilité de 90%. Si elle est défectueuse, elle est refusée avec une probabilité de 80%.
c) Quelle est la probabilité pour qu’il y ait une erreur lors du contrôle d’une lampe ?
d) Une lampe a été acceptée à l’issue du contrôle. Quelle est la probabilité qu’elle soit
défectueuse ?
2) L’entreprise « NIAN S.A » a constaté que, pour ses lampes, le nombre de commandes d’un
mois dépend du mois précédent, mais non des mois antérieurs. De plus, elle a constaté que :
- si pour un mois donné, le nombre de commandes est supérieur à 100.000, la
probabilité pour qu’il soit supérieur à 100.000 le mois suivant est de 0,7.
- si pour un mois donné, le nombre de commandes est inférieur ou égal à 100.000, la
probabilité pour qu’il soit inférieur ou égal à 100.000 le mois suivant est de 0,6.
a) Sachant que le nombre de commandes est supérieur à 100.000 en janvier, calculer la
probabilité qu’il soit supérieur à 100.000 les 2 mois suivants.
b) Sachant que le nombre de commandes est inférieur ou égal à 100.000 en janvier, calculer
la probabilité qu’il soit supérieur à 100.000 en mars de la même année.
Pricing
Complete the text using these words: components - demand - market share - monopolist -
competitors - overheads - enterprise - sensitive - price - volumes
The price of a product should logically cover its production and distribution costs, including a proportion
of the company's fixed costs or ___(1), such as rent and interest payments, and leave a small profit. But prices
are also influenced by the level of demand, the prices of substitute products, and the prices charged by ___(2).
High quality products made with expensive ___(3) and requiring a lot of craftsmanship are obviously
expensive. They also generally require "prestige pricing" as the consumers in their target market would not buy
them if they thought the ___ (4) was too low. The markets for most other goods are generally price ___(5), i.e.
the lower the price, the greater the sales.
But for new products for which there is a sufficiently high ___(6), companies may choose to set the highest
possible price so as to maximize profits. This is known as market-skimming. The price can later be reduced in
order to reach further market segments. The opposite strategy is market-penetration, which means setting a
price as low as possible so as to increase sales volume and ___(7), leading to lower unit production and
distribution costs and higher long-run profit. The low price will also discourage competitors.
Companies with overcapacity, intensive competition, a large inventory, or a declining market are likely to
cut the prices of established products. They are more concerned with keeping the ___(8) going and staying in
business than making a current profit. On the contrary, firms facing rising costs, or in need of cash in the short
term, tend to raise prices. A company faced with demand that exceeds supply is also likely to raise its prices,
like a ___(9).
But of course, all prices can be adapted. Most companies offer cash discounts to customers who pay
immediately, and quantity discounts to buyers of large ___(10). Many products and services are sold at a lower
price during an off-season. Retailers often offer some loss-leader prices: they cut the prices if selected products
to cost price or below in order to attract customers who also buy other goods. Companies are also often obliged
to react to price changes by competitors. They might try to avoid a price war by modifying other elements of
the marketing mix. Similarly, they have to anticipate competitors’ reactions if they change their own prices.
Find in the text the words to the following definitions and write them out:
15. ___ is a reduction in the usual price of something;
16. ___ is the action or process of supplying goods to retailers;
17. ___companies who are trying to sell similar goods or services to the same people;
18. ___ are commodities that are tangible, usually movable, and generally not consumed at the same time as
they are produced;
19. ___ is a person or organization that buys goods or services from a store or business for personal use;
20. ___ is a set of the variables, as price, promotion, product and place, managed by an organization to
influence demand for a product or service.
Fill in the gaps with appropriate words. Write out the letter (a-d) without copying the sentence.
21. - He stayed too long. - So ... .
a) you did b) you c) did you d) you too
25. Nothing really important has happened since the day he ....
a) has left b) left c) had left d) leaves
29. The man ... you are looking for has just left.
a) that b) whose c) which d) whom
32. Most of the evidence suggests we could still stop the ecosystem … down.
a) melt b) melting c) to melt d) having melt
33. You will understand English much better when you ... here for another month.
a) will be b) will have been c) have been d) are
35. When I was a kid, I … an aquarium at home with as much as twenty fishes at a time.
a) used to have b) didn’t use to have c) used to having d) used to have had
CAE Anglais1 (Sam 14/05 14.30-17.30) Page 3 sur 4
36. I'm not convinced she will succeed, ... the exam is an easy one.
a) despite b) unlike c) even though d) in spite of
37. President George Bush appointed a record number of Asian Americans to federal jobs, but ... of them
achieved a high profile.
a) every b) few c) many d) a little
38. Government ministers find ... to agree ... what sort of family they want to support.
a) hard / with b) it hard / with c) hard / on d) it hard / on
39. The rail regulator has complained that he is prevented ... pricing and quality standards.
a) to enforce b) to enforcing c) from enforcing d) of enforcing
La société ASTICO Sarl vous présente quelques données de son inventaire au 31/12/N comme suit :
1°) Etat des créances douteuses
Vous disposez de l’extrait de la balance de l’entreprise « TCHOLOGO » au 31/ 12/ 2000 avant et
après-inventaire :
On précise que la durée de vie de tous les matériels industriels est de 6 ans 8 mois.
2°) Le poste « Matériel de transport » est composé de deux matériels : Matériel A acquis le
01/04/97
Matériel B acquis le 01/07/98
Le 01/10/2000, le matériel A a été cédé par chèque bancaire et le comptable a passé l’écriture suivante :
D : Banque ……………………………………..montant du chèque
C : Matériel de transport………………………. Montant du chèque
Travail à faire
1°) Retrouvez les valeurs d’origine respectives X ; Y et Z, ainsi que le montant de la soulte.
2°) Retrouvez le taux d’amortissement linéaire des matériels de transport.
3°) Retrouvez la valeur d’origine du matériel A ainsi le montant du chèque reçu.
4°) Reconstituez toutes les écritures de régularisation au 31/12/2000.
L'entreprise BENOÎT est une entreprise industrielle. Elle a réalisé durant le mois de septembre N les opérations
décrites en annexes.
04 septembre :
Achat à crédit de matières premières au fournisseur LEOPOLD (facture n° A589).
Brut hors taxes : 10 000 000
Remise : 10 %
Transport avancé : 1 000 000
Emballages consignés : 1 000 000
05 septembre :
Négociation avec la banque d'une lettre de change (LC) concernant des créances sur les clients
ROBERT et ANDRÉ, d'un montant total de 26 500 000 à échéance au 30 septembre.
07 septembre :
Retour des emballages au fournisseur LEOPOLD (avoir n° AV 1265) : déconsignation à 90 % du prix de
consignation.
08 septembre :
Réception d'un avis de crédit de la banque relatif à la LC du 5 septembre pour laquelle un
escompte a été demandé : agio de 595 680 représentant 500 000 d'intérêts et 95 680 de services
bancaires (dont 15 680 de TVA).
12 septembre :
Vente à crédit, au client GREG, en franco de port (facture n° V458) 10 bidons de produits X20 à 2 500
000 hors taxes l'unité.
Remise de 1 %.
Ce client a versé un acompte de 4 750 000 en août.
18 septembre :
Notre client GREG nous demande une remise exceptionnelle de 10 % sur l'opération du 12
septembre car les bidons livrés ne correspondent pas aux contenances commandées. Nous lui
avons livré 10 bidons de 50 litres au lieu de 5 bidons de 100 litres. Par ailleurs, faute de place
pour le stockage, il nous retourne 2 bidons.
La facture d'avoir n° AV 1266 est éditée le jour même.
30 septembre :
La banque avise l'entreprise du règlement des clients ANDRÉ et ROBERT pour la somme totale
de 26 500 000.
Travail à faire
Cette épreuve est composée de trois exercices dont une mini dissertation, et deux exercices nécessitant des
calculs.
Exercice 1 : Dissertation
Indication : Chaque étudiant prendra soin de rédiger de façon intégrale l’introduction et la conclusion de sa
dissertation. Au niveau du développement, il est conseillé d’énumérer en des phrases les idées qui sont utilisées
pour étayer les différentes parties du développement.
Exercice 2
On considère un circuit keynésien de base à trois pôles B (« banques »), E(« Entreprises »), M(« ménages »)
dans lequel M a été désagrégé en trois groupes : M1, M2, et M3. Dans une année donnée, les comptes sont les
suivants :
B
F 283 S 285
E
U 400 U 400
I 275 I 275
Y 1000 C 715
F 285
M1
C1 100 Y1 200
S1 100
M2
C2 525 Y2 700
S2 175
M3
C3 90 Y3 100
S3 10
Exercice 2
Vous êtes conseiller fiscal. Pour offrir vos services vous utilisez un micro-ordinateur, du travail (L) et de la
documentation.
Le micro-ordinateur que vous possédez (et que vous utilisez vous-même) vous fait économiser l’équivalent de
2025 H de travail.
Le prix de l’heure de travail est w=2.
Le prix de l’unité de documentation est Px=1.
Par expérience, vous savez que votre fonction de production est correctement approximée par :
q=(L+2025)1/3.x2/3 où q=Nombre de conseils
1. Sachant que votre contrainte financière est un budget B=5196
Quelle serait la production optimale de conseils?
Cela correspond-il à votre production réelle?
2. Comme vous envisagez de développer votre cabinet, vous calculez votre sentier d’expansion afin de savoir
comment organiser ce développement.
3. Vous souhaitez mener la même réflexion, mais sous un autre angle analytique, non plus sous celui de la
structure de production (L, x) mais sous celui de la contrainte financière ; c’est pourquoi vous calculez les
fonctions de coûts (total, moyen, marginal).
4. Vous en déduisez votre comportement d’offre en fonction du prix du marché.
5. Pour quelles valeurs de taux de salaire (w), seriez-vous prêt en l’état actuel (Px=1, B=5 196) à embaucher de
la main-d’œuvre?
Combien en utiliseriez-vous si w=1?
Avec une myriade de téléphones nomades dotés de fonctions multiples (calculatrice, montre, jeux, appareil
photo, caméra vidéo, radio, télévision, Internet, etc.), nous voulons communiquer avec le monde entier tout en
nous déplaçant. Nous aspirons à ce que les spécialistes appellent : le « contact permanent ». Le monde merveilleux de la
mobilité séduit et fascine. Il risque aussi d’engendrer le chaos car en développant des standards incompatibles, des
firmes rivales prennent les abonnés en otage et morcellent le marché, rendant difficile parfois, sinon impossible,
l’utilisation d’un seul appareil pour passer des appels, télécharger des données, consulter Internet, recourir au
visiophone…
La compétition qui se déchaîne autour des prochaines générations de technologies mobiles pourrait amplifier ces
problèmes. Bien qu’en retard sur l’Europe et sur l’Asie en matière de téléphone portable, les Etats-Unis sont « en
avance » sur le terrain de la guerre commerciale. Le développement anarchique d’un marché perpétuellement saturé
crée d’autres problèmes. Aux Etats-Unis, le nombre de plaintes portant sur la qualité du service et les pratiques de
facturation des opérateurs explose. Un rapport gouvernemental imputait au sous-investissement la faiblesse de la
couverture, le parasitage des fréquences et la saturation des réseaux qui interrompent les appels : un cinquième des
usagers ont vu plus d’une communication sur dix s’interrompre inopinément.
Tous ces dysfonctionnements seraient-ils le prix inévitable du progrès et de ses à-coups ? Un journaliste de New
York Times estime, par exemple, que « l’utilisation des téléphones a augmenté de manière si vertigineuse que les réseaux sont
constamment surchargés, entraînant une multiplication tout aussi vertigineuse des plaintes ». Mais la surcharge des réseaux n’est
qu’un symptôme. La médiocrité du service s’explique surtout par le fait qu’aux Etats-Unis « les téléphones portables sont
bien moins performants que leurs ancêtres fixes ». Bien que les opérateurs aient fait de la sécurité un de leurs arguments, les
performances du réseau sans fil sont nettement inférieures à celles du vieux réseau filaire : méprisé par les prêtres du
néolibéralisme high-tech, celui-ci avait été en effet conçu selon des standards de fiabilité surpassant largement tout
ce qui se fait aujourd’hui. Dans le monde entier, le capitalisme « avancé » apprend aux jeunes générations à se
satisfaire d’un service tout juste médiocre.
La faiblesse des réseaux de communication mobile a une origine structurelle : les relais sont dépourvus de
générateurs de secours, un problème que ne connaît pas le réseau filaire, puisque le courant passe en même temps
que les communications. Surtout, la faiblesse des investissements met les réseaux à la merci des événements
imprévisibles, comme on a pu le constater le 11 septembre 2001.
En construisant des générateurs et en améliorant la couverture et la capacité, les opérateurs pourraient remédier
à ces problèmes et atteindre ainsi le niveau d’excellence du réseau filaire américain, sur lequel 99,99% des appels
sont passés sans difficulté. Mais cela nécessiterait des investissements colossaux qu’aucun opérateur ne peut
envisager sans risquer la faillite. Nous voilà arrivés au paradoxe qui mine le marché des télécommunications : la
concurrence exacerbée que prônent les ultras du marché a engendré une énorme surcapacité au niveau global et
un sous-investissement chronique au niveau local. Face à ce constat, les Etats se sont rendus impuissants, puisque
l’industrie du téléphone mobile est presque totalement déréglementée. Mais la concentration en oligopoles et le
sous-investissement n’expliquent pas tout. Qu’en est-il de la demande ? Pourquoi, en moins de quinze ans, le
nombre de téléphones portables a-t-il dépassé celui des téléphones fixes ?
Certains estiment que l’explosion de la demande découle du sous-développement des réseaux de télécommunication
dans les pays du sud et dans les pays qui appartiennent au bloc soviétique. Lorsque, au cours des années 1980, le
secteur privé a commencé à investir pour moderniser ces réseaux, il serait venu satisfaire un besoin longtemps
frustré. Mais pourquoi alors ce besoin s’est-il canalisé dans la téléphonie mobile ? D’où vient cette quête de mobilité
perpétuelle ?
Cette dynamique a généré l’urbanisation des pays capitalistes, puis l’extension des banlieues américaines. Pour
rendre habitables des paysages solitaires, il fallait des voitures et des parkings, mais aussi de nouvelles formes de
communication : le développement de la radio et de la télévision a permis de concentrer l’attention de millions de
foyers sur une source unique d’information et de distraction. L’essor de la mobilité sans fil n’est qu’une
conséquence supplémentaire de cette tendance historiquement enracinée dans les sociétés capitalistes. Il est difficile
de s’affranchir des nouvelles technologies comme il est impensable de vivre sans le téléphone. Il y a plus d’un siècle,
ce miracle technologique permit de relier les millions de foyers vivant désormais isolés les uns des autres dans les
grandes villes.
Une des principales conséquences de cette nouvelle phase de privatisation par la mobilité est l’évolution du
rapport entre vie privée et travail. Ce processus n’a rien de simple ni d’univoque. Ainsi, le téléphone portable nous
permet de consacrer quelques minutes de notre journée de travail à notre vie personnelle. Mais dans le même
temps, il permet à la hiérarchie de nous « tenir » plus étroitement. Les instants éphémères de liberté offerts par
portable viennent alors s’insérer dans un dispositif plus global d’intrusion du travail dans la sphère privée. […]
Comme celui de l’automobile avant lui, le succès foudroyant de la téléphonie mobile n’a rien de spontané. Il signale
la tentative de rationnaliser un environnement de plus en plus irrationnel, de retrouver un certain degré de contrôle
individuel dans une société qui va à la dérive. Utilisé pour localiser les individus, le « contact permanent » peut en
effet servir d’outil de surveillance à un capitalisme plus autoritaire. La police et les grandes entreprises recyclent des
technologies militaires leur permettant de localiser l’ensemble de la population.
Bien sûr, l’utilisation des technologies sans fil facilite certains aspects de la vie quotidienne des individus et de
leur famille. Cette souplesse ne fait toutefois qu’accentuer les inégalités. Dans une société où les loisirs et le labeur
sont repartis de manière inégale entre les classes, où l’allongement de la durée du travail, notamment aux Etats-Unis,
le chômage, la destruction des services publics rendent plus pénible la vie des habitants, ils se tournent vers la
communication mobile pour tenter de surmonter, individuellement, des difficultés quotidiennes insaisissables autant
qu’écrasantes.
Dan SCHILLER
Le monde diplomatique,
Edition imprimée - février 2005.
QUESTIONS
I – VOCABULAIRE (02 pts)
Expliquez les expressions suivantes selon le contexte :
- Mettre les réseaux à la merci des événements imprévisibles ;
- La concurrence exacerbée.
Une entreprise industrielle, LA GLACERIE, fabrique à partir d’une même matière, le verre à glace, deux sortes
d’articles
- La glace ordinaire, type D,
- La glace biseautée, type E.
Elle tient une comptabilité analytique arrêtée tous les mois. Les données relatives à l’activité du mois de janvier
N sont les suivantes.
- Produits finis
Glaces D 600 m2 à 15 875 f le m2
Glaces E 200 m2 à 19 775 f le m2
- Produits en cours
Glaces D 759 800 f
Glaces E Néant
• Comptes de gestion
- Achats de matières premières 25 000 kg à 268 f le kg
- Achats de matières consommables 252 000 f
- Achats de fournitures consommables (non stockées) 550 000 f
- Charges de main d’œuvre directe pour les 2 ateliers 3 840 000 f
- Perte sur un client insolvable à considérer comme
charge de distribution 35 775 f
D’autre part, il convient de tenir compte, comme charge supplétive de gestion des moyens, de la rémunération
du chef d’entreprise pour un montant annuel de 3 852 000 f et, comme charge supplétive d’administration
générale, de 100 000 f mensuels représentant la rémunération des capitaux.
- Ventes du mois
Glaces type D 700 m2 pour 15 400 000 f
Glaces type E 600 m2 pour 17 100 000 f
• La production a absorbé
- Pour la fusion :
36 000 kg de mélange,
1 200 000 f de main-d’œuvre directe,
Pour une production de 1 000 m2 de verre coulé ;
CAE Gestion (Jeu 12/05 14.00-16.00) Page 1 sur 3
- Pour la finition :
Glace type D Glace type E
Verre coulé 450 m2 550 m2
Main-d’œuvre directe 1 550 h 4 450 h
En ce qui concerne les glaces terminées, les données de l’inventaire extra-comptable correspondent aux
renseignements extraits de la comptabilité analytique.
Les charges indirectes du mois de janvier, y compris les matières et fournitures consommables, sont réparties
entre les centres, conformément aux clés de répartition données par le tableau suivant.
Matières
Consommables 300 000 1/3 1/3 1/3
Fournitures
Consommables 550 000 4% 60% 16% 20%
Services extérieurs
Comptes 62 1 850 000 2% 4% 10% 50% 30% 4%
Services extérieurs
Comptes 63 300 000 5% 10% 85%
Charges de gestion
courante 35 775 100%
charges supplétives ?
Nombre et montants
Coûts d’unités
d’œuvre et taux de
frais
- Calculés
- arrondis
(1)
le montant annuel total des dotations de l’exercice est de 6 360 000 f.
1) présenter le tableau d’analyse des charges indirectes en tenant compte des clés de répartition données.
Arrondir les coûts d’unités d’œuvre des centres principaux au franc inférieur et les taux de frais au
millième inférieur.
Dans tous les calculs suivants, on retiendra les coûts unitaires et taux de frais ainsi arrondis.
2) Sachant que les sorties des magasins sont chiffrées au coût moyen pondéré en tenant compte du stock
initial, présenter, sous forme de tableaux, les calculs conduisant :
a) Au coût d’achat des matières premières ;
b) Au coût de production du verre coulé ;
c) Aux coûts de production des deux types de glaces terminées ;
d) Aux coûts de revient des produits vendus ;
e) Aux résultats obtenus sur chaque type de vente pour la période.
Exercice 1 :
1 + x
Soit h la fonction définie par h(x) = ln x.
x
2
1
2) Étudier la parité de h.
3) Démontrer que h est dérivable sur D(h) et calculer h (x) pour tout x de D(h). 0
5) Dresser le tableau de variations de h en précisant ses limites aux bornes de son ensemble
de définition.
6) Calculer h 00
et étudier la convexité de h.
7) Donner le développement limité de h à l’ordre 3 au voisinage de x0 = 0.
8) Tracer une courbe représentative de h ainsi que de T . (On donne ln 3 ' 1; 1).
9) Montrer que, 8x 2 0;
1
2
, 0 6h x 6
0
( )
2
3
.
2
a. Montrer que, 8n 2 N, un 2 0;
1
2
.
2 n
b. Montrer que, 8n 2 N, jun+1j 6 junj, puis en déduire que, junj 6
2
3
1
2 3
.
c. En déduire la limite de la suite ( un ) n 2 N.
NB : La présentation, la propreté, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction,
la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans
l’appréciation des copies. Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible
les résultats de leurs calculs. L’usage des calculatrices scientifiques et de tout matériel
électronique n’est pas autorisé. Si au cours de l’épreuve le candidat repère ce qui lui
semble être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et poursuivra sa composition
en expliquant les raisons des initiatives qu’il sera amené à prendre.
Exercice 1 :
Un commerçant estime que la demande d’un certain produit saisonnier est une variable
aléatoire discrète dont la loi de probabilité est donnée par :
k
8 2N
k ; P (X = k) =
p
(1 + p)k+1
Exercice 2 :
Lors de son arrestation, un conducteur a reçu deux contraventions : une pour excès de vitesse
et l’autre pour conduite dangereuse. Criant à l’injustice, il décide de les contester. Considé-
rant les circonstances il évalue à 10 % ses chances d’être acquitté de l’accusation d’excès de
vitesse et à 20 % ses chances d’être acquitté de l’accusation de conduite dangereuse. Il est
aussi persuadé que s’il est acquitté de l’accusation d’excès de vitesse, il le sera aussi pour
l’accusation de conduite dangereuse. Répondre aux questions qui suivent en supposant que
les estimations du conducteur sont exactes.
1) Quelle est la probabilité pour que le conducteur soit acquitté des deux accusations ?
2) Quelle est la probabilité pour qu’il soit acquitté d’au moins une des deux accusations ?
3) Si le conducteur est acquitté de l’accusation de conduite dangereuse, quelle est la proba-
bilité pour qu’il le soit aussi pour l’accusation d’excès de vitesse ?
Problème :
Une urne contient une boule jaune, une verte et une rouge. On effectue n tirages successifs
avec remise dans l’urne, et on s’intéresse au nombre de boules différentes obtenues à l’issue
de ces n tirages. On note ainsi :
An l’évènement "Après n tirages, une seule boule a été tirée",
Cn l’évènement "À l’issue des n tirages, les trois boules ont été tirées".
a. Déterminer U 1 et U2 .
b. Montrer l’existence d’une matrice M de M3(R) telle que Un +1 = M Un .
c. Prouver que, 8 > 1,
n Un = M
0
n 1U .
1 1
1 0 0
B C
2) On considère dans cette partie la matrice A = B
@ 2 2 0 C:
A
0 1 3
a. Calculer A2 .
b. Montrer que, pour tout n entier naturel, il existe trois réels un , vn et tn tels que
0 1
1 0 0
B C
A = B un 2n 0 C
n
@ A
vn tn 3n
et déterminer par la même occasion des relations de récurrence vérifiées par les suites
(un )n2N , (vn )n2N et (tn )n2N .
X1
n
n+1
c. En calculant ui+1 ui , prouver que : un = 2 2.
=1
i
X1 t
n
i+1 ti
d. En calculant i+1 i
, déterminer la valeur de tn .
i =1 2 2
On admet qu’on pourrait obtenir similairement : vn =3
n
2
n +1 + 1.
3) a. Exprimer M en fonction de A et en déduire la valeur de M
n 1.
b. Déterminer les expressions des probabilités an , bn et cn .
c. Déterminer les limites de ces trois probabilités lorsque n tend vers l’infini. Les résultats
obtenus sont-ils logiques ?
d. À partir de quelle valeur de n a-t-on plus de 99 % de chances d’avoir tiré au moins
deux boules différentes ?
Fin de l’énoncé.
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union - Discipline - Travail
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE (DGESIP)
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Concours CAE session 2017
Institut National Polytechnique
Félix Houphouët – Boigny Composition : Anglais 1
SERVICE DES CONCOURS Durée : 3 Heures
Task 1. Answer the following questions on the text in your own words (8 points):
Task 3. Write a letter to your business partner to invite them to your company’s product promotion
event. Consider using some words and expressions from the text. (6 points)
Task 5. Put the verbs in brackets to a correct form. Write the verbs WITHOUT copying the sentences. (8
points)
Task 7. Choose the correct words in italics and write them WITHOUT copying the sentences. (4 points)
22. If we sent the goods by sea, the transport costs will/would be much lower.
23. If they promote/promoted the brand better, they'll gain market share.
24. If you left/had left earlier, you might have got there on time.
25. If I were you, I'd/I'll call their Technical Support number.
26. I need to contact Head Office. I wish I have/had my mobile phone with me.
27. It's getting very late. I think we'd better/we would pay the bill and leave.
28. Sorry, I must to / have to go now. I don’t want to be late.
29. You might not/don't need to come to the meeting if you're busy.
30. Is your car door damaged? Someone must tried/have tried to break in.
31. This invoice can't/mustn't be right. It says £550 to repair the photocopier!
32. I hope they don't go on strike. We're dependent of/on/by them for our supplies.
33. Are you aware to/by/of just how serious this problem is?
34. Are you interested in/for/of long-term growth for your savings?
35. If anything goes wrong, I'm directly responsible for/to/by the CEO.
36. I'm responsible for/to/by a team of eight consultants.
37. It would be good at/for/to by your career if you worked abroad for a few years.
1. (Elements to mention) the importance of branding for any kind of business, some aspects
of branding as recognition, loyalty, appeal, and consistency.
2. “The best brand … speaks to your customer's head as well as his or her heart” means that
when promoting the brand, the company should reveal and promote divers aspects of the
product that the potential customers will appreciate both rationally and emotionally.
3. “Me-too products” are the ones that are created in imitation of the others.
4. “Brand loyalty” means a firm preference given by the customers to the products of the
brand.
Task 2. Pick up the words from the text to the following definitions (3 points):
5. hype
6. recognize
7. appeal
8. market share
9. flop
10. consistent
Task 3. Write a letter to your business partner to invite them to your company’s product
promotion event. Consider using some words and expressions from the text. (6 points)
Anything that changes the marketing mix must be taken into account when branding. When
implementing a branding strategy, the impact of each element that constitutes the brand identity
must be measured. For this, several questions must be asked:
Are packaging and design in perfect harmony with the image you want?
Are the ethics and corporate spirit of the brand well perceived by the media and word-of-mouth?
Does the chosen distribution policy fit well with the identity of the brand?
Task 5. Put the verbs in brackets to a correct form. Write the verbs WITHOUT copying the
sentences. (8 points)
1. hates
2. have you waited or have you been waiting
3. will have finished
4. shall or will be able
5. has Julia ever been
6. go up // demand
7. means
8. are you waiting // do not or don’t think
9. do our customers want // seems
10. are you saying // do you want
11. joined // had worked
Task 6. Complete the sentences with a suitable time expression from the list below. Write the
expressions WITHOUT copying the sentences. (5 points)
12. since
13. always
14. already
15. ever
16. just
17. yet
18. for
19. never
20. often
21. so far
Task 7. Choose the correct words in italics and write them WITHOUT copying the sentences.
(4 points)
22. would
23. promote
24. had left
25. I'd
26. had
27. we'd better
28. have to
29. don't need to
30. have tried
31. can't
32. on
33. of
34. in
35. to
36. for
37. for
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La Société TOPMA est spécialisée dans la fabrication et la vente d’outillage industriel. Elle a effectué
les opérations suivantes au cours du mois de mai.
03/05 : Reçu la facture d’électricité n°103 pour 13 570 000 TTC. TVA à 18%.
04/05 : Adressé une commande de matière premières au fournisseur SE pour un montant de
50 000 000 f HT. Acompte versé par chèque n°450737 : 6 000 000 f.
05/05 : Reçu du fournisseur LA une facture n°125 pour la livraison des outillages industriels :
- Montant brut : 31 500 000 f HT,
- Remise 5%,
- Port : 500 000 f HT,
- Frais d’installation : 1 500 000 f HT,
- TVA : 18%.
Condition de règlement : payable à 45 jours ou escompte de 2% si règlement sous huitaine.
06/05 : Reçu de notre fournisseur allemand SAX la facture n°500 pour des produits d’entretien :
8 000 000 f HT. TVA à 18%.
07/05 : Règlement de la facture n°125 du fournisseur LA (Chèque n°530738).
10/05 : Acompte versé sur salaire : 4 000 000 f (Chèque n°530739).
13/05 : Reçu du fournisseur SE la facture n°4400 pour une livraison de matières premières :
- Montant brut : 50 000 000 f HT,
- Remise 10%,
- Port : 1 000 000 f HT,
- Consignation : 20 palettes à 177 000 f l’unité,
- Acompte versé le 4 mai : 6 000 000 f,
- TVA : 18%.
15/05 : La société TOPMA a entrepris la construction pour elle-même d’un bâtiment industriel. A
l’inventaire N-1 le montant des travaux s’élevait à 60 000 000 f. Mi-mai, le bâtiment est terminé et
son coût total s’élève à 80 000 000 f.
18/05 : Signature d’un contrat de crédit-bail portant sur la livraison d’un camion d’une valeur de
46 000 000 f HT.
Un dépôt de garantie est versé pour un montant de 5% de la valeur HT du camion (chèque
n°530740).
La première mensualité est versée d’avance pour un montant de 6 000 000 f HT (chèque
n°530741).
Travail à faire :
La Société BIQUE vous communique les informations suivantes relatives à la TVA du premier
trimestre de l’année. La TVA est à 18%.
Travail à faire :
1) Calculer pour chaque mois, le montant de TVA due (ou le crédit de TVA à reporter).
2) Passer les écritures de déclarations de TVA pour chaque mois au journal de la Société
BIQUE.
La Société de Sécurité a pour activité la production de gilets pare-balles. Elle est soumise au taux de
TVA à 18% pour l’ensemble de son activité.
Son directeur vous a recruté et vous confie la comptabilisation des opérations de trésorerie. Il vous
précise que tous les montants sont exprimés HT.
01/01 : La société rembourse la 3e annuité d’un emprunt de 150 000 000 f souscrit au taux de 3%
remboursable par annuité constante. Durée : 5 ans.
Travail à faire :
1) Présentez le tableau d’amortissement de l’emprunt évoqué au point 1.
2) Comptabilisez les écritures au journal.
Le 05 mars N, l’entreprise PAUL a reçu du fabricant SA la facture n°106 suivante : matériel industriel
HT 110 000 000 f, remise 1% sur le prix, transport HT 11 100 000, TVA à 18%. Déduction de
30 000 000 f de votre avance du 15 novembre N-1.
Cet investissement bénéficie d’une subvention d’équipement accordée par le district égale à 20% de
la valeur d’entrée.
Le matériel industriel sera utilisé pendant 5 ans et amortis selon le mode dégressif. La mise en
service a eu lieu le 16 mars N.
Travail à faire :
DOSSIER 01: Opérations courantes (07 points) (-0,5 point par erreur)
1) calcul pour chaque mois, le montant de la TVA due (ou le crédit de TVA)
AMORTISSEMENT
AMORTISSEMENT DEGRESSIF
LINEAIRE AMORT. QP SUB.
Périodes
DEROG. VIREE
VNC début Dotation Dotation Cumul
N 120 000 000 (a)40 000 000 (b)19 000 000 19 000 000 ('c)21 000 000 (d)8 000 000
N+1 80 000 000 32 000 000 24 000 000 43 000 000 8 000 000 6 400 000
N+2 48 000 000 19 200 000 24 000 000 67 000 000 -4 800 000 3 840 000
N+3 28 800 000 14 400 000 24 000 000 91 000 000 -9 600 000 2 880 000
N+4 14 400 000 14 400 000 24 000 000 115 000 000 -9 600 000 2 880 000
N+5 0 0 5 000 000 120 000 000 -5 000 000 0
Totaux 0 24 000 000
(a) 120 000 000 x 0,2 x 2 x 10/12 = 40 000 000 (pour 1 mois ) (c) 40 000 000 - 19 000 000 = 21 000 000
(certains utiliseront comme prorata : 9,5/12 (d) 40 000 000x 20% = 8 000 000
l'amortissement degressif devient = 38 000 000 )
(b) 120 000 000 x 0,2 x 9,5/12 = 19 000 000
EXERCICE 1 : Dissertation
Indication : Chaque étudiant prendra soin de rédiger de façon intégrale l’introduction et la conclusion de son
devoir. Au niveau du développement, il est conseillé d’énumérer les idées qui sont utilisées pour étayer les
différentes parties du développement.
Sujet : Le libre-échange permet-il de réduire les inégalités de développement?
EXERCICE 2
I)- On considère une économie avec deux consommateurs (i=1,2) consommant deux biens 1 et 2 produits par
deux firmes (j=1, 2) à l’aide du travail des deux individus.
La firme 1 produit le bien 1, en quantité y1 à partir de la technologie de production : 𝑦1 = √𝐿1 , L1 est la
quantité de travail utilisée par la firme 1. La firme 2 produit le bien 2, en quantité y2 à partir de la technologie
de production : 𝑦2 = √𝐿2 , L2 est la quantité de travail utilisée par la firme 2. Les fonctions d’utilité des deux
individus sont :
𝑢1 (𝑥11 , 𝑥21 , 𝑙1 ) = 2ln𝑥11 + 2𝑙𝑛𝑥21 + 2ln(1 − 𝑙1 )
𝑢2 (𝑥12 , 𝑥22 , 𝑙 2 ) = 4ln𝑥12 + 2𝑙𝑛𝑥22 + 2ln(1 − 𝑙 2 )
Avec 𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 , 𝑙 𝑖 les quantités de biens 1 et 2 et le temps de travail offert de l’individu i.
Enfin, on suppose que les deux individus sont actionnaires des deux firmes. Les firmes 1 et 2 versent
respectivement 60% et 50% de leurs profits à l’individu 1, et 40% et 50% à l’individu 2. On notera p1 et p2
les prix des biens 1 et 2 et w, celui du travail.
1. Déterminer les fonctions d’offre de biens, de demande de travail et de profit des deux firmes.
2. Déterminer les fonctions de demande de biens et d’offre de travail des deux individus.
3. Déterminer le vecteur de prix d’équilibre.
II)- Le laboratoire pharmaceutique Pharma dispose suite au dépôt d’un brevet d’une situation de monopole sur
le marché du Riathol en Lorien. Ses coûts de production sont donnés par la fonction : CTPH(Y)=Y²-4Y.
1
La demande totale de Riathol dans ce pays est représentée par la fonction : Y= 6 − 2 𝑝.
1. Déterminez la quantité que Pharma met sur le marché et le prix auquel elle le fait en l’absence de toute
réglementation. Calculez son profit.
Le brevet du Riathol va tomber dans le domaine public et le laboratoire Santé-Plus envisage de produire cette
molécule. Ses coûts de production du Riathol sont donnés par la fonction : CTSP(Y)=2Y²-4Y+4.
Pharma étudie plusieurs premiers scénarios dans lesquels Santé-Plus entre sur le marché.
2. Dans le premier scénario, Pharma conserve une position de leader dans une situation asymétrique de type
duopole de Stackelberg.
EXERCICE 2
On considère une économie fermée à trois secteurs : SNF, sociétés non financières ; SF, sociétés financières ;
M, ménages.
Partie A
Dans une année donnée (année 1), les comptes de ces secteurs sont les suivants (avec, en colonne gauche, les
opérations correspondant à des flux sortants et, en colonne droite, celles correspondant à des flux entrants) :
SNF SF M
CI1 375 CI CI2 10 P’ C W 500
CCF1 90 CCF 105 CCF2 ST SP P
I1 I 85 I2 10 ST 20
W1 460 C W2
P SP 30 F 20
P’ F
Où : CI1, CI2, consommation intermédiaire (en biens et services non financiers) de SNF et SF respectivement ;
CCF1, CCF2, consommation de capital fixe de SNF et SF respectivement ; I1, I2, formation nette de capital fixe
de SNF et SF respectivement ; W1, W2, salaires versés à M par SNF et SF respectivement ; P, profits distribués
(dividendes ou intérêts) par SNF à M ; Sp, titres (actions, obligations) émis par SNF et souscrits par M dans
l’année 1 ; ST, dépôts nets des retraits (thésaurisation) effectués par M auprès de SF dans l’année 1 ; F,
financement net accordé par SF à SNF dans l’année 1 ; P’, intérêts et commissions payés par SNF à SF dans
l’année 1 ; C, consommation finale.
a) Compléter les comptes ci-dessus sachant que : CI=CI1+CI2 ; CCF=CCF1+CCF2 ; I=I1+I2 ;
W=W1+W2 ; s=1/12 (s étant la propension à épargner des ménages, définie comme le ratio s=S/Y, avec
S=SP+ST et Y=W+P)
CAE Economie générale (Dim 14/05 13.30-17.30) Page 2 sur3
b) Connaissant la production totale Q=1200, donner (en justifiant) les productions Q1 et Q2 de SNF et SF
respectivement.
c) Dresser, dans la grille 1 ci-après, le tableau économique d’ensemble (TEE) de cette économie dans l’année 1,
en donnant toutes les justifications nécessaires.
Grille 1
Comptes Emplois Opérations Compte Ressources
SNF SF M B et S TOTAL Opérations TOTAL B et S M SF SNF
courantes
Production
Production Consommation Production
intermédiaire
VAB Exploitation
Exploitation Rémunération Affection
des salariés des revenus
EBE primaires
Affectation Intérêts et
des revenus dividendes
primaires RPB Distribution
Distribution 0 Transferts secondaire 0
secondaire du revenu
du revenu RDB
Utilisation Consommation Utilisation
du revenu finale du revenu
EB
Compte Variations d’actifs Opérations Compte Variations de passifs
d’accumulation
Epargne brute Capital
Capital FBCF
Capacité (+) ou
Besoin (-) de
financement
Monnaie Financier
Financier Titres
Crédits
B et S : Biens et services
Partie B
d) Dresser, dans la grille 2 ci-après, le TES dans l’année 1 de l’économie considérée. Donner toutes les
justifications nécessaires. (Les chiffres romains I et II désignent respectivement la branche ou le produit SNF et
la branche ou le produit SF, en admettant que les secteurs SNF et SF ont une production assez homogène pour
être considérés également comme des branches).
Grille 2
Production Total des Branche j I II CIi. Consommation FBCF Total
ressources finale des
emplois
Produit i
I
II
CI.j
VAB
Production
e) Notant cij le coefficient technique correspondant au poids de la consommation intermédiaire CIij en produit i
(i=I, II) par la branche j (j=I, II) dans la production Qj de cette branche, indiquer la valeur des quatre
coefficients cij. Quelle hypothèse fait-on au sujet de ces coefficients? Comment cette hypothèse se justifie-t-
elle?
LE CINQUIEME POUVOIR
Médias de masse et mondialisation libérale sont intimement liés. C’est pourquoi il semble
urgent de développer une réflexion sur la manière dont les citoyens peuvent exiger des grands médias
davantage d’éthique, de vérité, de respect d’une déontologie qui permette aux journalistes d’agir en
fonction de leur conscience, et non en fonction des intérêts des groupes, des entreprises et des patrons
qui les emploient.
Dans la nouvelle guerre idéologique qu’impose la mondialisation, les médias sont utilisés
comme une arme de combat. L’information, en raison de son explosion, de sa multiplication, de sa
surabondance, se trouve littéralement contaminée, empoisonnée pour toute sorte de mensonges,
polluée par les rumeurs, par les déformations, les distorsions, les manipulations.
Il se produit dans ce domaine ce qui s’est passé avec l’alimentation. Pendant très longtemps, la
nourriture a été rare, et elle l’est toujours dans de nombreux endroits du monde. Mais lorsque les
campagnes commencèrent à produire en surabondance, en particulier dans les pays d’Europe de
l’Ouest ou d’Amérique du Nord, grâce aux révolutions agricoles, on s’aperçut que de nombreux
aliments étaient contaminés, empoisonnés par des pesticides, qu’ils provoquaient des maladies,
causaient des infections, entrainaient des cancers et toutes sortes de problèmes de santé allant jusqu’à
produire des paniques de masse comme la peste de la « vache folle ». Bref, avant, on pouvait mourir de
faim, maintenant on peut mourir pour avoir mangé des aliments contaminés….
Avec l’information, c’est la même chose. Historiquement, elle a été très rare. Encore
aujourd’hui, dans les pays dictatoriaux, il n’y a pas d’information fiable, complète, de qualité. En
revanche, dans les Etats démocratiques, elle déborde de toutes parts. Elle nous asphyxie.
EMPEDOCLE disait que le monde était constitué de la combinaison de quatre éléments : air, eau,
terre, feu. L’information est devenue tellement abondante qu’elle constitue, en quelque sorte, le
cinquième élément de notre monde globalisé.
Mais, en même temps, chacun constate que, comme la nourriture, l’information est
contaminée. Elle nous empoisonne l’esprit, nous pollue le cerveau, nous manipule, nous intoxique, elle
tente d’instiller dans notre inconscient des idées qui ne sont pas les nôtres. C’est pourquoi il est
nécessaire d’élaborer ce qu’on pourrait appeler une « écologie de l’information ». Afin de nettoyer, de
décrasser l’information de la « marée noire » des mensonges dont on a pu, une fois encore, mesurer
l’énormité à l’occasion de la récente invasion de l’Irak. Il faut décontaminer l’information. De même
qu’on a pu obtenir des aliments « bio », a priori moins contaminés que les autres, il faudrait obtenir une
sorte d’information « bio ». Les citoyens doivent se mobiliser pour exiger que les médias appartenant
aux grands groupes globaux respectent la vérité, parce que seule la recherche de vérité constitue en
définitive la légitimité de l’information.
IGNACIO RAMONET
Le monde Diplomatique – octobre 2003 – n° 595 – Page 26
I- Résumez le texte proposé en 200 mots avec une marge de tolérance de plus ou moins de 10 %.
Vous indiquerez sur la copie le nombre de mots utilisés.
III- « L’un des droits les plus précieux de l’être humain est celui de communiquer librement sa pensée
et ses opinions »
Que pensez-vous de cette affirmation d’IGNACIO RAMONET ?
Dans la vie, tout est communication, et c’est par la parole que l’homme se différencie des autres êtres
vivants. Lui seul, à la différence des animaux, a le don de la communication verbale, et c’est par la qualité de ce
qu’il dit qu’il exprime le mieux son individualité, l’essence même de son être. Lorsqu’il est incapable de dire
clairement ce qu’il pense par émotivité, ou parce que ses idées sont floues, sa personnalité est limitée, effacée et
incomprise.
La satisfaction personnelle, professionnelle et sociale dépend de l’aptitude de chacun à communiquer
clairement à ses semblables ce qu’il est, ce qu’il désire et ce en quoi il croit. Aujourd’hui plus que jamais, dans
l’atmosphère de tension internationale, de crainte et d’insécurité qui plane sur le monde, nous avons besoin que
restent ouverts entre les peuples les canaux de la communication.
Dale Carnegie, Comment parler en public, Introduction de Dorothy Carnegie (Mme Dale
Carnegie), Paris, Hachette, 1990, Traduction, Didier Weyne, pp. 8-9.
QUESTIONS
I/Compréhension du texte
II/Analyse critique
Dans la vie, tout est communication, et c’est par la parole que l’homme se différencie des
autres êtres vivants. Lui seul, à la différence des animaux, a le don de la communication verbale, et
c’est par la qualité de ce qu’il dit qu’il exprime le mieux son individualité, l’essence même de son
être. Lorsqu’il est incapable de dire clairement ce qu’il pense par émotivité, ou parce que ses idées
sont floues, sa personnalité est limitée, effacée et incomprise.
QUESTIONS
I/Compréhension du texte
II/Analyse critique
Selon vous, la parole est-elle un facteur de rapprochement entre les hommes ? (10 points)
I/Compréhension du texte
3) -L’auteur affirme que c’est par la parole que l’homme se différencie de l’animal parce
que seul l’homme parle. En effet, la parole est l’expression de la pensée, des sentiments
qui n’existent que chez l’homme, seul être doté de conscience ou de raison. C’est
pourquoi toute communication n’est pas parole…
-« Lorsqu’il est incapable… incomprise et effacée ». La parole de l’homme reflète son
image et sa personnalité. Si donc la parole est confuse et incompréhensible, l’image de
la personne qui l’émet en pâtit. Etc…
Selon vous, la parole est-elle un facteur de rapprochement entre les hommes ? (10 points)
Indication de barème
Introduction (2 points)
Développement (6 points)
CALCULATRICES AUTORISEES
EXERCICE QCM : Questions à Choix Multiple - Plusieurs réponses sont quelquefois possibles, mais
jamais toutes simultanément.
A 60 000
B 66 000
C 102 000
D 138 000
E aucune réponse n’est correcte
2. L’indice de sécurité d’une société est de 0,30. Cet indice signifie que :
A la société est déficitaire
B le chiffre d’affaires peut baisser de 30% sans que le résultat devienne déficitaire
C la société sera bénéficiaire si son chiffre d’affaires est supérieur de 30% aux prévisions
D aucune réponse n’est correcte
4. D’une période à l’autre, le taux de marge sur coût variable d’un produit à diminué.
On en déduit :
A une baisse du coût variable unitaire
B une baisse du prix de vente unitaire du produit
C Une baisse du nombre de produits vendus
D Une augmentation des frais fixes
DOSSIER I :
- MCV = CF
- Sous l’hypothèse d’une réalisation régulière du chiffre d’affaires, déterminez la date à laquelle le seuil a
été, ou sera atteint. Que signifie-t-il ?
- En supposant que le prix de vente est constant et que les conditions d’exploitation sont identiques tant
pour les charges variables unitaires que pour les charges fixes globales, déterminez le levier
opérationnel et interprétez les résultats.
DOSSIER III :
Supposons que l’entreprise De Lamotte ait une activité saisonnière répartie de la façon suivante (en % du CA
annuel) :
A 60 000
B 66 000
C 102 000 (1 PT)
D 138 000
E aucune réponse n’est correcte
2. L’indice de sécurité d’une société est de 0,30. Cet indice signifie que : (1 PT)
A la société est déficitaire
B le chiffre d’affaires peut baisser de 30% sans que le résultat devienne
déficitaire
C la société sera bénéficiaire si son chiffre d’affaires est supérieur de 30% aux
prévisions
D aucune réponse n’est correcte
4. D’une période à l’autre, le taux de marge sur coût variable d’un produit a diminué. (1
PT)
On en déduit :
A une baisse du coût variable unitaire
B une baisse du prix de vente unitaire du produit
C Une baisse du nombre de produits vendus
D’Une augmentation des frais fixes
A augmente.
B diminue.
C reste constant.
A augmente.
B diminue.
C reste constant.
2
CAS ENTREPRISE DE Lamotte : ( 13 POINTS)
DOSSIER I : (7 POINTS)
Pour un chiffre d’affaires de 121 700, on dégage une marge sur coût variable de 31 642. Quel
chiffre d’affaires permet de dégager une marge de 26 000 (montant des frais fixes) ?
Pour MCV = 31 642 on a CA = 121 700
Pour MCV = 26 000 → CA = (121 700 * 26 000)/31642 d’où l’égalité :
S* = (CF * CA)/MCV
S* = 100 000
- Ecrire les équations chiffrées permettant de représenter le seuil de rentabilité
selon les 3 relations suivantes :
3
- CA = CV + CF 1 PT
- MCV = CF 1 PT
Plus un seuil de rentabilité est atteint tôt dans l’année civile, plus l’entreprise est à l’abri d’un
retournement de tendance qui ferait chuter ses ventes. Elle est donc plus tôt en sécurité.
Signification : 21 700 du chiffre d’affaires peut être supprimé par une conjoncture
défavorable sans entraîner de perte pour l’entreprise.
- En supposant que le prix de vente est constant et que les conditions d’exploitation
sont identiques tant pour les charges variables unitaires que pour les charges fixes
globales, déterminez le levier opérationnel et interprétez les résultats. (1 PT
« RESULTAT + INTERPRETATION)
4
LO = MCV/ R = 31642/5642 = 5, 61
5,61 * 1% = 5,61%
Supposons que l’entreprise De Lamotte ait une activité saisonnière répartie de la façon
suivante (en % du CA annuel) :
- Déterminez la date d’atteinte du seuil de rentabilité (2,5 POINTS)
Compte tenu des conditions d’exploitation inchangées, le seuil de rentabilité est toujours de
100 000. Mais il est impossible d’utiliser la proportionnalité entre le temps et le chiffre
d’affaires pour déterminer la date à laquelle il est atteint. Il faut donc décomposer période par
période la constitution du chiffre d’affaires.
Le seuil sera atteint le 13 septembre soit un mois plus tôt environ que dans le cas d’une
production régulière.
Le calcul a été effectué par rapport au chiffre d’affaires mais il aurait pu être fait par rapport à
la marge sur coût variable
5
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DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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EXERCICE I
12. On pose x IR , h(x) shx xchx . Etudier les variations de h, puis en déduire le signe de h(x).
13. Déterminer les variations de f sur IR et donner l’allure de la courbe représentative de la fonction f.
EXERCICE II
L’espace vectoriel de IR3 est muni de sa base canonique B=(e1, e2, e3) et f l’endomorphisme de IR3 défini par :
f (e1 ) 4e1 e 2 5e 3
f (e 2 ) 2e1 2e 2 2e 3
f (e ) 8e e 9e
3 1 2 3
EXERCICE III
1
Le but de cet exercice est de calculer lim
n 0 1 t t n
dt
1 1 1 1
Pour tout n de IN, on pose u n dt et on a, en particulier, u 0 2 t dt
0 1 t t n
0
4.a) Pour tout n de IN, écrire ln(2)-un sous la forme d’une intégrale.
1
b) En déduire que : n IN, ln( 2) u n
n 1
c) Donner la limite de la suite (un).
1
5. Pour tout entier naturel supérieur ou égal 2, on pose v n dt
1 1 t tn
a) Justifier la convergence de l’intégrale définissant vn.
1
b) Montrer que n 2 , 0 v n
n 1
1
c) En déduire lim v n , puis donner la valeur de lim
n
n 0 1 t tn
dt
La présentation et la rigueur des solutions seront deux éléments importants dans l’appréciation des
copies. Si un candidat est amené à repérer ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa
copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
Exercice 1:
Un test pour le dépistage d’une maladie étant en phase de mise au point, on dispose des
précisions suivantes :
— lorsqu’une personne est atteinte de la maladie, le test s’avère positif avec une probabilité
de 0,95 ;
— lorsqu’une personne n’est pas malade, le test s’avère quand même positif avec une
probabilité de 0,02.
1) On sait que, dans une région donnée, le pourcentage de malades est de 4%. Sachant qu’une
personne a un résultat positif au test, calculer la probabilité conditionnelle pour qu’elle soit saine.
2) Cent personnes de cette région (les choix de ces personnes sont supposés indépendants),
montent dans un avion. Soit X le nombre de personnes parmi elles qui sont malades.
a) Donner la loi de X , son espérance, et sa variance.
b) Donner la probabilité qu’il y ait au moins une personne malade parmi elles.
3) Sachant qu’il y a au moins une personne malade parmi elles, quelle est la probabilité qu’il y en ait
au plus deux ?
Exercice 2 :
On considère deux variables aléatoires X et Y ,définies su un espace probabilisé Ω, T ,P ,
indépendantes et suivant toutes deux la loi normale centrée réduite ( de densité notée φ et de
1) Montrer que Z admet pour densité la fonction f définie pour tout réel x par :
f x 2φ x Φ x .
2
2) a) Rappeler la valeur exacte de l’intégrale
e t /2 dt .
2
b) En déduire la convergence et la valeur de
e t dt .
1 1 t 2
parties, que :
0 x f x dx
2π
π 0
e dt .
0 1 1 0 t 2
d) Montrer de même que :
x f x dx
2π
π
e dt .
4) Déterminer E Z2 , puis donner la valeur de la variance de Z .
Exercice 3 :
On dispose de deux dés : un dé rouge,nonpipé, dont les faces sont numérotées de 1 à 6 ; un
dé bleu, non pipé, ayant deux faces marquées 1, deux faces marquées 2, deux faces marquées 3.
On lance simultanément les deux dés. On note X et Y les variables aléatoires qui, à chaque lancer
des dés, associent respectivement le numéro du dé rouge et celui du dé bleu.
3) Un lancer des deux dés est un succès si le total X Y vaut 2 , 4 ou 6 ; dans le cas contraire, il
s’agit d’un échec. Donner la probabilité d’un échec.
4) On note T la variable aléatoire qui, à chaque groupe de 10 lancers, associe le nombre de succès
obtenus. Quelle est la loi de T ?
5) Donner l’espérance et la variance de T , ainsi que la probabilité d’avoir obtenu au moins deux
succès en 10 lancers.
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
EXERCICE 3 :
p P S P X Y 2 P X Y 4 P X Y 6 1 3 3 7 .
18 18 18 18
4) Chaque lancer donne soit un succès (réalisation de S de probabilité 7 ) , soit un échec. Les
18
lancers étant indépendants les uns des autres, T suit la loi binomiale de paramètres
k 10 k
10, 7 . k 0,1, ,10 , P T k Ckn 7 11 .
18 18 18
10 9
P T 2 1 P T 0 P T 1 1 11 7 11 .
18 18 18
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Pour chacune des propositions suivantes, cochez la case correspondant à la lettre de la réponse correcte sur votre feuille
de composition.
1- Le PIB comprend :
a- la somme des valeurs ajoutées
b- la TVA et les droits de douanes
c- les impôts sur le revenu
d- rien de tout ce qui précède
2. Le PIB mesure :
a- la richesse d’un peuple
b- la richesse d’une nation
c- la création de richesse pour une période
d- l’augmentation de richesse pour une période
e- rien de tout ce qui précède
3. La loi d’Okun établit un lien entre :
a- l’inflation et la croissance économique
b- le taux d’intérêt et la croissance économique
c- le taux des prélèvements obligatoires et la croissance économique
d- le taux de créations d’emploi et le taux de croissance économique
e- rien de tout ce qui précède
4. Lequel de ces auteurs a utilisé les concepts de centre et de périphérie?
a- Jacques Rueff
b- Raul Prebisch
c- Vladimir Lénine
d- Léon Trotski
e- rien de tout ce qui précède
8. lorsqu’une économie est caractérisée par des pôles très modernes et des pôles traditionnels qui fonctionnent
selon des besoins et des stratégies différentes, on dit que cette économie est :
a- extravertie
b- duale
c- déconnectée
d- rien de tout ce qui précède
14. Il y a une relation entre le capital variable et l’une des politiques suivantes. Laquelle?
a- la politique salariale
b- la politique monétaire
c- la politique budgétaire
d- rien de tout ce qui précède
15. « C’est l’absence de prêteur en dernier ressort dans une situation de défauts de paiement en cascades qui
amplifie une crise internationale ». Il s’agit de la définition du :
a- risque systémique
b- risque de système
c- ni de l’un ni de l’autre
CAE Economie générale (Mar 22/05 14.30-17.30) Page 2 sur 7
16. La lecture de l’équation de Fisher de gauche à droite :
a- ne change rien dans l’explication monétariste de l’inflation
b- contredit l’explication monétariste de l’inflation
c- change radicalement la cause de l’inflation
d- correspond à l’explication monétariste de l’inflation
e- rien de tout ce qui précède
17. Pour constater que nous sommes en période de déflation, nous devons nous assurer que :
a- les prix n’augmentent plus
b- il devient difficile de faire baisser les prix
c- il existe une pénurie de liquidités qui s’installe dans le pays
d- la demande ainsi que le niveau général des prix baissent
e- les prix baissent tandis que les revenus augmentent.
18. Plus un pays se développe, plus ses dépenses publiques augmentent plus vite que sa production nationale. Il
s’agit :
a- du théorème de Melon-Ricardo-Barro
b- de la loi de Wagner
c- de la formule ou règle de Jèze
d- rien de tout ce qui précède
19. La réduction d’un impôt est considéré comme une mesure positive pour l’économie selon :
a- les économistes de l’offre
b- les économistes de la demande
c- les économistes marxistes
d- rien de tout ce qui précède
20. Soient deux pays A et B pour lesquels les propensions marginales à consommer, à épargner et à
importer sont respectivement cA, cB, sA, sB, mA, mB, l’investissement étant autonome. Avec une
augmentation autonome et permanente des exportations de A vers B notée ∆𝑿, ∆𝑿 > 𝟎, le multiplicateur
dynamique du pays A est :
1
a- 𝑘𝑋𝐴 =
𝑆𝐴 +𝑚𝐴 +𝑚𝐵
1
b- 𝑘𝑋𝐴 = 𝑆
𝑆𝐴 +𝑚𝐴 +𝑚𝐵 𝐴
𝑆𝐵
1
c- 𝑘𝑋𝐴 = 𝑆
𝑆𝐴 +𝑚𝐵 +𝑚𝐵 𝐵
𝑆𝐴
d- rien de tout ce qui précède
21. Soient deux pays A et B pour lesquels les propensions marginales à consommer, à épargner et à
importer sont respectivement cA, cB, sA, sB, mA, mB, l’investissement étant autonome. Avec une
augmentation autonome et permanente des exportations de A vers B notée ∆𝑿, ∆𝑿 > 𝟎, le multiplicateur
dynamique du pays B est :
1
a- 𝑘𝑋𝐵 = 𝑆
𝑆𝐵 +𝑚𝐵 +𝑚𝐴 𝐵
𝑆𝐴
1
b- 𝑘𝑋𝐵 = 𝑆
𝐶𝐴+ 𝑆𝐴 +𝑚𝐴 +𝑚𝐵 𝐴
𝑆𝐵
1
c- 𝑘𝑋𝐵 = 𝑆
𝐶𝐵 +𝑚𝐵 +𝑚𝐵 𝐵
𝑆𝐴
d- rien de tout ce qui précède
𝑚
1+ 𝐵
𝑆𝐴
b- 𝑘𝐼𝐵 = 𝑆
𝑆𝐵 +𝑚𝐵 +𝐶𝐴 +𝑚𝐴 𝐵
𝑆𝐴
𝑚
1+ 𝐴
𝑆𝐴
c- 𝑘𝐼𝐵 = 𝑆
𝑆𝐵 +𝑚𝐵 +𝑚𝐵 𝐵
𝑆𝐴
d- rien de tout ce qui précède
23. Soient deux pays A et B pour lesquels les propensions marginales à consommer, à épargner et à
importer sont respectivement cA, cB, sA, sB, mA, mB, l’investissement étant autonome.
Avec une augmentation autonome et permanente des investissements de B notée ∆𝑰, ∆𝑰 > 𝟎, le
multiplicateur dynamique du pays A est :
𝑚
1+ 𝐴
𝑆𝐴
a- 𝑘𝐼𝐴 = 𝑆
𝑆𝐵 +𝑚𝐵 +𝑚𝐴 𝐵
𝑆𝐴
𝑚𝐴
𝑆𝐵
b- 𝑘𝐼𝐴 = 𝑆
𝑆𝐵 +𝑚𝐵 +𝑚𝐴 𝐵
𝑆𝐴
𝑚𝐵
𝑆𝐵
c- 𝑘𝐼𝐴 = 𝑆
𝑆𝐴 +𝑚𝐴 +𝑚𝐵 𝐴
𝑆𝐵
d- rien de tout ce qui précède
a- L2=3
b- L2=7
c- L2=0
d- rien de tout ce qui précède
a- 3000
b- 200
c- 150
d- rien de tout ce qui précède
28- Si une firme a un certain pouvoir de marché, alors, le prix de son produit est :
a- Au-dessus de son coût moyen.
b- Une variable de décision pour la firme.
c- Déterminé par les stratégies des autres firmes concurrentes.
d- rien de tout ce qui précède
29- La société HappyApple est la seule à utiliser des pommes de la variété Redlady dans la production de
ses compotes. La société HappyApple est :
a- Un monopole
b- Un monopsone
c- Une concurrence monopolistique
d- rien de tout ce qui précède
31- La charge morte du monopole mesure, par rapport à une situation parfaitement concurrentielle :
a- La diminution du surplus du consommateur.
b- Le gain en termes de rente pour le producteur.
c- La perte collective due à la présence d’un monopole privé.
e- rien de tout ce qui précède
40- Une étude rigoureuse a montré que l’élasticité-prix de la demande pour du shampoing à base de henné vaut 0.
Cela signifie :
a. Qu’une augmentation du prix de vente n’a aucun effet sur l’offre de shampoing à base de henné.
b- Qu’une baisse du revenu des consommateurs n’affecte pas la demande.
c- Qu’une baisse du prix de vente de 10% entraîne une augmentation de la demande de 1%.
d- Aucune des réponses précédentes n’est satisfaisante.
1. La comptabilité générale :
A. est requise par la loi
B. n’est pas requise par la loi
C. met l’accent sur le passé
D. est essentiellement tournée vers le futur
2. La comptabilité de gestion :
A. est requise par la loi
B. n’est pas requise par la loi
C. met l’accent sur le passé
D. est essentiellement tournée vers le futur
3. La comptabilité de gestion :
A. produit des données à l’attention d’utilisateurs internes
B. met l’accent sur la pertinence et la fiabilité des données
C. doit générer des données précises et actuelles
D. est un outil de preuve et de contrôle des dirigeants
12. La rémunération des capitaux propres de cette société n’est pas enregistrée dans les charges par
nature. Ces capitaux s’élèvent à 1 480 000 f. Les dettes financières de Kouadio sont les suivantes :
Montant Coût
Emprunt auprès de la banque 450 000 6,20%
Emprunt auprès du bailleur 550 000 5,60%
A) P(X) = (X + 3) (X + 1)2 4
B) P(X) = (X – 3)(X – 1)(X + 2) B) un ~ n2
4
C) P(X) = (X - 3) (X + 1)2 C) un ≤ n3
D) P(X) = (X + 3) (X − 1)2 4
D) un ~ n3
E) Je passe.
Question 2 E) Je passe.
Le spectre de la matrice A est : Question5
A) {−3,1} Pour tout entier naturel non nul n on a :
−4 2 3 −1
B) {3, −1} A) un = n + n+1 + n+2 + n+3
C) {−2,1,3} B) un =
−1
+
3
+
2
+
−4
D) {−3, −1} n
−2
n+1
1
n+2
4
n+3
−3
E) Je passe. C) un = + + +
n n+1 n+2 n+3
Question 3 −1
D) un = n + n+1 + n+2 + n+3
2 3 −4